“Révolutionnaire”: la station polaire de Tara baptisée à Lorient

Un navire “révolutionnaire pour la science”: la Tara Polar station, observatoire scientifique dérivant sur la banquise du pôle Nord, a été baptisée jeudi à Lorient, avant son départ en 2026 pour une première mission sur un océan Arctique encore largement inexploré.Qualifié de “station spatiale internationale des glaces”, ce laboratoire flottant en aluminium, en forme d’igloo posé sur une grosse bouée, a été conçu pour résister à des conditions presque aussi extrêmes que dans l’espace.Avec ses 110 tonnes d’aluminium, son éolienne et ses panneaux solaires, ce concentré de technologie peut résister à la pression de la glace de mer et supporter des températures de -52°C, dans une des zones les plus isolées de la planète.Un “projet incroyable, un peu fou”, a confirmé le spationaute Thomas Pesquet, parrain du navire. “Il reste plein d’aventures à faire sur Terre, pas besoin d’aller dans l’espace: on a fait beaucoup plus d’expéditions dans l’espace que dans l’océan Arctique.”Les expéditions scientifiques hivernales, en dérive sur l’océan Arctique, se comptent en effet sur les doigts d’une main. “C’est trop hostile comme conditions pour les scientifiques”, explique Chris Bowler, biologiste (ENS/CNRS) et directeur adjoint de la première expédition Tara Polaris I.”Nous faisons quelque chose de révolutionnaire pour la science”, souligne le chercheur, car “nous avons très peu d’informations sur ce qui se passe là-bas durant l’hiver et même durant la plus grande partie de l’année”.”Nous sommes allés sur la lune (…) et au fond des océans plusieurs fois. Mais être dans l’Arctique central est plutôt rare d’un point de vue scientifique”, insiste-t-il.- “Prisonniers volontaires des glaces”-Après une série d’essais en 2025, la station polaire doit entamer sa première mission en août 2026 et dériver sur la banquise du pôle Nord pendant 350 à 500 jours, à une vitesse moyenne de 10 km par jour. Dix expéditions du même type sont prévues entre 2026 et 2045.Le navire embarquera 12 personnes en hiver (dont 6 scientifiques) et 18 en été. Les volontaires devront affronter quatre mois de nuit totale, le confinement, le froid extrême (-25°C en moyenne) mais aussi la présence d’ours polaires.”Ils seront prisonniers volontaires des glaces. Leur seule bouée sera ce bateau au milieu d’une étendue de glace”, résume Clémentine Moulin, directrice des expéditions à la Fondation Tara océan. Grâce à un trou aménagé dans la coque et aux multiples instruments embarqués, les scientifiques prélèveront des milliers d’échantillons dans la colonne d’eau (jusqu’à 2.500 mètres de profondeur), l’atmosphère et dans les multiples cavités de la banquise.”En général, on pense qu’il n’y a pas de vie dans la glace de mer. En fait, c’est un écosystème très riche qu’on connaît très peu. C’est une sorte d’éponge avec des bulles, des canaux et de l’eau très salée. On ne sait pas comment des organismes survivent dans des conditions si hostiles”, décrit Chris Bowler.Chaque expédition devrait rapporter environ 20.000 échantillons. “Ça va changer radicalement la connaissance”, souligne le chercheur.Les 30 centres de recherche de 12 pays associés à la première expédition vont notamment étudier l’influence du changement climatique sur cet océan qui se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste de la planète et voit sa banquise s’amenuiser.”L’Arctique, c’est une sentinelle du réchauffement climatique. Voir comment cette transition se passe au niveau de la biodiversité, c’est super important pour préparer ce qui va nous arriver plus tard en Europe”, estime Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara océan. La nouvelle station polaire, qui a coûté 21 millions d’euros, a bénéficié de 13 millions d’euros de fonds publics. 

La Bourse de Paris clôt sur une hausse timide, après une salve de résultats

La Bourse de Paris a terminé en timide hausse jeudi, hésitant après une salve de résultats d’entreprises mais aussi au gré des nouvelles sur le front de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en timide hausse de 0,27%, avec un gain de 20,42 points à 7.502,78 points. La veille, il avait terminé en hausse de 2,13%, pour s’établir à 7.482,36 points.Le marché “est en mode +wait and see+ (attendre de voir)”, résume Mabrouk Chetouane, responsable de la stratégie de marché de Natixis IM. “Il reprend ses esprits après le coup de massue des déclarations douanières de Donald Trump.”La Chine a fermement réfuté jeudi l’existence de négociations avec Washington, après des propos du président américain Donald Trump ayant suggéré l’éventualité d’un accord entre les deux puissances engagées dans un bras de fer commercial.La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Le marché “souhaite avoir de la visibilité”, poursuit M. Chetouane. “Des règles qui changent du jour au lendemain”, les volte-faces incessants de Donald Trump font que pour le moment, “l’incertitude n’est pas prête de disparaitre”.Interrogé mercredi sur la possibilité d’une réduction de ces surtaxes, le président américain avait en effet répondu qu’il y aurait “un accord équitable avec la Chine”.Salve de résultatsLe groupe Dassault Systèmes a terminé en baisse de 5,11% à 32,13 euros, après avoir annoncé une chute de son bénéfice net de 8,8% au premier trimestre et revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2025 en raison de la dégradation du contexte macroéconomique.Thales a reculé de 3,79% à 241,30 euros, après avoir perdu plus de 5% dans les premiers échanges, à la suite de la publication de résultats trimestriels, où il a fait état de prises de commandes décevantes, par rapport aux prévisions des analystes.Le groupe de luxe Kering a quant a lui perdu 0,97% à 173,24 euros. Il a annoncé mercredi soir des ventes en baisse de 14% à 3,88 milliards d’euros au premier trimestre et “redouble(r) de vigilance pour surmonter les turbulences macro-économiques”.Le spécialiste des paiements électroniques Worldline a vu son titre dévisser de 11,43% à 5,05 euros. Il a réalisé un chiffre d’affaires en baisse de 2,3% sur un an, lié principalement à la résiliation d’un important contrat.L’action du constructeur automobile Renault a quant à elle gagné 4,38% à 46,92 euros. Le groupe a fait état jeudi d’un chiffre d’affaires stable au premier trimestre, à 11,7 milliards d’euros (-0,3%), avec une hausse des ventes de voitures électriques et hybrides.Le géant français des télécoms Orange a avancé de 0,36% à 12,71 euros, après avoir annoncé un chiffre d’affaires en très légère hausse au premier trimestre, soutenu par la croissance de ses activités en Afrique et au Moyen-Orient, lui permettant de confirmer ses objectifs annuels, a-t-il annoncé jeudi.

S.Africa president backs Ukraine truce push at Zelensky meeting

President Cyril Ramaphosa praised Ukrainian President Volodymyr Zelensky during his first visit to South Africa on Thursday for agreeing to an unconditional ceasefire in the war with Russia so that peace talks could begin.Ramaphosa threw South Africa’s weight behind the push for an end to the more than three-year war, holding talks with Zelensky hours after agreeing in a call with US President Donald Trump that the conflict should be ended urgently.”It is a good signal from President Zelensky that Ukraine is agreeable to an unconditional ceasefire so that discussions and negotiations can then ensue,” Ramaphosa told reporters after talks with the Ukrainian leader.”It is a confidence-building measure that should be a key ingredient in a negotiation process.”Even while welcoming Zelensky to South Africa, Ramaphosa has maintained warm ties with Russia, a historical ally of the post-apartheid government for its support in the struggle against white minority rule.He said he had spoken to Putin earlier in the week and “we both committed to work together towards a peaceful resolution of the Russia-Ukraine conflict”.Earlier on Thursday, he spoke with Trump and they agreed “that the war should be brought to an end as soon as possible to stop further unnecessary deaths”, the South African president said.They would “meet soon to address various matters regarding US-South Africa relations,” he said, referring to a nosedive in bilateral ties after Trump came to power this year.US attacks on various South African domestic and international policies culminated in the cutting of aid and expulsion of Pretoria’s ambassador last month. Ramaphosa said his country was ready to play a role in the “inclusive multilateral efforts” to reach peace in Ukraine.”And we call upon all parties, both Russia and Ukraine, to ensure that there is a comprehensive ceasefire, an unconditional ceasefire, so that discussions and negotiations can start between the two countries.”- United for peace -Zelensky said he believed South Africa’s backing “will help stop Russia and force Putin to support… a complete unconditional ceasefire,” according to translated remarks released by the South African government.Global efforts need to be as “united as possible” to pressure Russia, he said.The G20 group of leading economies, which is this year under South Africa’s presidency and convenes a summit in November, also has a role in the “defence of life”, Zelensky said. “And we are very much counting on it.”He had handed Ramaphosa a list of 400 Ukrainian children being held in Russia “against their will” in the hopes South Africa could help to secure their return, he added.Ukraine also wanted to build ties with South Africa, including in energy security and industries such as fertiliser production, he said.Hours after arriving in South Africa early Thursday, the Ukrainian leader said he would cut short his trip to return to Kyiv after the capital was hit at dawn by the deadliest strike in months, with a dozen people killed.Ramaphosa’s invitation to Zelensky to visit was seen as a shift in Pretoria’s non-aligned stance on the war, which began in 2022. In February for the first time, Pretoria joined a UN General Assembly resolution criticising Russia for “the full-scale invasion of Ukraine”.South Africa believes it can work with both sides and facilitate an inclusive peace process, drawing on its own relatively smooth transition out of apartheid in 1994 after decades of armed struggle.”The negotiations that brought an end to the nightmare of apartheid were held on a no-precondition basis,” Ramaphosa said, urging Moscow and Kyiv to follow that example.The South African leader said Zelensky had taken “significant strides” in expanding Ukraine’s relations with the African continent. Moscow’s own influence in Africa has been growing, including militarily, and it has been trying to build new partnerships after being isolated by the West for its offensive against Ukraine.

S.Africa president backs Ukraine truce push at Zelensky meetingThu, 24 Apr 2025 16:14:34 GMT

President Cyril Ramaphosa praised Ukrainian President Volodymyr Zelensky during his first visit to South Africa on Thursday for agreeing to an unconditional ceasefire in the war with Russia so that peace talks could begin.Ramaphosa threw South Africa’s weight behind the push for an end to the more than three-year war, holding talks with Zelensky hours …

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Stocks rally rolls on in US, fizzles elsewhere

Wall Street stocks pushed higher for a third day on Thursday but the rally fizzled elsewhere as China poured cold water on US President Donald Trump’s comments talking up prospects of a deal to end their trade war.US stocks tanked on Monday after comments by Trump sparked fears he would try to remove Federal Reserve chief Jerome Powell.But global markets rebounded on Tuesday after Trump indicated he had no intention to oust Powell, also signalling that tariffs on China could be substantially lowered and that the United States would have a “fair deal” on trade with Beijing.China on Thursday said any claims of ongoing trade talks with Washington were “groundless”.Treasury Secretary Scott Bessent also tempered optimism, saying the two countries were “not yet” talking when it comes to lowering tariffs.Those comments led to a mostly lower session in Asia and early losses in Europe, which ended the day with small gains.However Wall Street pushed higher after a mixed open, with the Nasdaq briefly gaining two percent as tech stocks bounced higher.”Hopes of progress on trade deals were bolstered by reports that an agreement with India was near,” said Chris Beauchamp, chief market analyst at online trading platform IG.”The investing world is back to hanging onto every word out of the White House, but with such a confusing and often contradictory stance on tariffs, volatility is all we can really guarantee,” said Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada said:  “Until we see meaningful resolution on the tariff front, it may well be the case that markets remain in a choppy environment with larger-than-usual swings.”The dollar weakened as White House uncertainty boosted demand for the Swiss franc, the yen and gold, seen as safe-haven assets.Meanwhile investors were also looking to a series of company results for signs of how tariffs may weigh on the outlook for the year ahead.”Comments about tariffs from business leaders are omnipresent and investors want to know how companies plan to deal with potential cost pressures,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.Shares in consumer goods manufacturer Procter & Gamble slumped five percent after it cut its sales and profit forecasts, citing a pullback by consumers amid the tariff and economic uncertainty.Shares in its British rival Unilever shed 0.3 percent although it said the impact of US tariffs on its products would be “limited”, as it reported a dip in first-quarter revenue.Shares in Pepsi slid 3.8 percent after it too cut its 2025 sales and profit forecasts.Japanese auto giant Nissan predicted an enormous loss of around five billion dollars this year as US President Donald Trump’s tariffs on car imports hit the industry.In Paris, shares in luxury group Kering fell 1.6 percent after it reported a further sales slump at its flagship Gucci brand.In Frankfurt, German sportswear giant Adidas gained 2.9 percent as its profit almost doubled in the first quarter, beating expectations.Meanwhile Nintendo shares gained as much as 5.5 percent after the gaming giant boasted of higher-than-expected demand in Japan for pre-orders of its Switch 2 game console.- Key figures at 1530 GMT -New York – Dow: UP 0.5 percent at 39,810.39 pointsNew York – S&P 500: UP 1.2 percent at 5,439.39New York – Nasdaq Composite: UP 1.7 percent at 16,989.20London – FTSE 100: UP less than 0.1 percent at 8,407.44 (close)Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,502.78 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 22,064.51 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 35,039.15 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.7 percent at 21,909.76 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,297.29 (close)Euro/dollar: UP at $1.1361 from $1.1317 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3301 from $1.3257Dollar/yen: DOWN at 142.69 from 143.49 yenEuro/pound: UP at 85.41 from 85.34 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $62.36 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $65.26 per barrelburs-rl/jj

Les Bourses mondiales prudentes face aux tensions commerciales, en pleine saison de résultats

Les Bourses mondiales restent sur leurs gardes en pleine période de résultats trimestriels d’entreprises, les investisseurs étant suspendus aux derniers développements entre la Chine et les Etats-Unis dans un contexte de bras de fer commercial.La Bourse de Paris a terminé en timide hausse de 0,27%, Francfort 0,47%, et Milan 0,96%. Londres a fini à l’équilibre (+0,05%).A Wall Street, Vers 15H45 GMT, le Dow Jones prenait 0,61%, l’indice Nasdaq progressait de 1,82% et l’indice élargi S&P 500 de 1,30%.”Les marchés boursiers semblent un peu perdus”, commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.Le marché “est en mode +wait and see+ (attendre de voir)”, résume Mabrouk Chetouane, responsable de la stratégie de marché de Natixis IM. “Il reprend ses esprits après le coup de massue des déclarations douanières de Donald Trump.”Les investisseurs avaient salué dans un premier temps mercredi le ton plus conciliant des Etats-Unis dans leur conflit commercial avec Pékin.Et des propos du secrétaire américain au Trésor Scott Bessent rapportés par la presse, selon lesquels un rééquilibrage sino-américain “pourrait prendre deux à trois ans”, contribuent “quelque peu à freiner l’optimisme des marchés”, avertit Lloyd Chan, de la banque MUFG.Jeudi, la Chine a fermement réfuté l’existence de négociations avec Washington, après des propos de Donald Trump la veille ayant suggéré l’éventualité “d’un accord équitable” entre les deux puissances.Le marché “souhaite avoir de la visibilité”, poursuit Mabrouk Chetouane. “Des règles qui changent du jour au lendemain”, les volte-face incessants de Donald Trump font que pour le moment, “l’incertitude n’est pas prête de disparaître”.Le dollar fléchitLes espoirs douchés d’une désescalade de la guerre commerciale –lorsque Pékin a démenti l’existence de négociations en cours avec Washington– ont emporté avec eux le billet vert, qui perdait du terrain face à l’euro.Vers 15H45 GMT, le dollar cédait 0,41% face à la monnaie unique, à 1,1363 dollar pour un euro.Depuis début avril, le dollar, fragilisé par la politique erratique du président américain et les craintes sur la croissance américaine, perd environ 5%.Côté obligataire, le taux d’emprunt à dix ans américain atteignait 4,33%, contre 4,38% la veille en clôture.Saison des résultatsLa saison des résultats trimestriels d’entreprises s’intensifie, la plupart sont mal reçus par les investisseurs.En France, le groupe Dassault Systèmes a perdu 5,11%, après avoir enregistré une chute de son bénéfice net de 8,8% au premier trimestre et revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2025 en raison de la dégradation du contexte macroéconomique.Thales a reculé de 3,79% après la publication de résultats trimestriels indiquant des prises de commandes décevantes par rapport aux prévisions des analystes.En Suisse, le géant pharmaceutique Roche (+1,94%) a dévoilé jeudi des ventes meilleures qu’attendu, son patron profitant de la publication de ces chiffres pour assurer que le groupe se prépare à tous les scénarios pour protéger ses activités aux Etats-Unis.Nestlé (+0,05%) a publié jeudi un chiffre d’affaires trimestriel meilleur qu’attendu et laissé ses prévisions pour 2025 inchangées, son patron prévenant toutefois que l’impact indirect des droits de douane sur les prix des matières premières et les consommateurs est “incertain à ce stade”.Aux Etats-Unis enfin, le groupe américain Procter and Gamble (-5,35% à New York vers 15H45 GMT) a enregistré sur les trois premiers mois de l’année un tassement de ses ventes et revu à la baisse ses objectifs annuels, évoquant un contexte “volatil”.Le fabricant américain de jouets Hasbro s’envole quant à lui à la Bourse de New York (+16,25% vers 15H45 GMT) après avoir publié jeudi des résultats meilleurs que prévu au premier trimestre mais s’est abstenu, à ce stade, de réévaluer ses prévisions pour l’ensemble de l’année dans un contexte de guerre commerciale.Le pétrole atoneLes prix du pétrole restent stable jeudi, le marché se montrant plus pessimiste sur l’éventualité d’une trêve en Ukraine et l’avancée des négociations avec l’Iran, ce qui pèse sur les perspectives de l’offre.Vers 15H45 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait quelque 0,01% à 66,11 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, gagnait 0,08% à 62,32 dollars.

Trump lance “Vladimir, ARRÊTE!” à Poutine après un nouveau carnage à Kiev

Donald Trump a lancé jeudi un lapidaire “Vladimir, ARRÊTE!” à son homologue russe, après une nouvelle vague de frappes massives sur l’Ukraine qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev au moment où les laborieuses négociations entreprises par le président américain se sont crispées sur la question de la Crimée.La salve de frappes lancée par la Russie dans la nuit – 70 missiles et 145 drones selon Kiev – a visé six régions ukrainiennes et plusieurs villes dont Kiev, où les témoins ont décrit des scènes apocalyptiques dans un quartier résidentiel, des immeubles éventrés et des corps sans vie dans les rues.Le bilan dans la seule capitale, un des plus lourds depuis des mois, est susceptible de s’alourdir au fur et à mesure que les corps sont retirés des décombres. Il y a 90 blessés, selon un dernier bilan des services de secours.”La Russie veut nous détruire”, a lâché sur les lieux de la frappe Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans vivant tout près du point d’impact des missiles russes. Encore sous le choc, elle dit avoir été réveillée par la frappe, racontant que “les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds”.Londres a dénoncé un “bain de sang perpétré par Poutine” et de nouvelles scènes “choquantes”, l’UE y a vu la preuve que le Kremlin était “le principal obstacle à la paix”, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement écourté sa visite en Afrique du sud.”Vladimir, ARRÊTE!”, s’est quant à lui agacé Donald Trump dans une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n’être “pas content” de cette vague de frappes au “très mauvais timing”.La vague de missiles et de drones explosifs lancés par la Russie intervient en effet à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a promis de faire aboutir pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022, dont le bilan se chiffre au moins en dizaines de milliers de morts de part et d’autres.Des négociations entre les Etats-Unis, l’Ukraine et ses alliés européens français et britanniques, prévues au niveau ministériel à Londres mercredi, ont été annulées à la dernière minute, après que des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l’annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.- Le Kremlin “complètement” d’accord avec Trump – “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”, avait tranché Volodymyr Zelensky mardi.Donald Trump s’en était alors pris violemment à lui, l’accusant de tenir des propos “incendiaires” au moment où un accord avec la Russie était selon lui “très proche”. Il avait souligné que pour l’Ukraine la Crimée était “perdue”, recevant jeudi un satisfecit du Kremlin qui a souligné être “complètement” d’accord avec ce constat.Le président ukrainien est revenu sur le sujet jeudi avant de quitter Pretoria précipitamment : “Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire à notre législation et à la Constitution” ukrainienne sur l’intégrité territoriale du pays, Crimée comprise, a-t-il souligné, exigeant à l’inverse “plus de pression sur la Russie”.Kiev a reçu le soutien inconditionnel de l’Union européenne sur ce point : l’UE ne reconnaîtra jamais la péninsule comme russe, “la Crimée c’est l’Ukraine,” a martelé mercredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Le président français Emmanuel Macron s’est associé jeudi à ce refus de reconnaître l’annexion russe de la Crimée. Il y a une “situation de fait”, a-t-il dit. “Est-ce que pour autant il faut en donner quitus (à la Russie) ? Non”. La question du statut de la péninsule ne se pose “en tout cas pas maintenant, et ce n’est pas à nous de le faire”, a-t-il ajouté.”L’énervement des Américains ne doit porter que sur une seule personne: le président Poutine”, a-t-il encore déclaré, en marge d’une visite à Madagascar, estimant que le président russe devait arrêter de “mentir” en affirmant vouloir la paix.- “Il y avait des enfants, c’était terrible” -A Kiev jeudi matin, une femme au visage ensanglanté était prise en charge par les pompiers, serrant son petit chien tremblant dans ses bras. Une autre, sous le choc, se couvrait la bouche de ses mains. Sur l’herbe jonchée de décombres, des gens pleuraient un mort, déposé là par les secouristes. Anna Balamout, 36 ans, a raconté sa course “effrayante” en pleine nuit, avec ses deux enfants, au milieu des “vagues” d’explosions, pour rejoindre un abri anti-aérien.”Les gens couraient, couverts de sang. Ils criaient, il y avait des enfants, c’était terrible”, confie-t-elle à l’AFP.Les explosions se sont succédées dans la nuit, alors que les lumières des déflagrations de drones et des missiles éclairaient l’horizon de la capitale ukrainienne, selon des journalistes de l’AFP sur place.Les forces armées russes “ont mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée” contre plusieurs entreprises liées au complexe militaro-industriel ukrainien, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Trump lance “Vladimir, ARRÊTE!” à Poutine après un nouveau carnage à Kiev

Donald Trump a lancé jeudi un lapidaire “Vladimir, ARRÊTE!” à son homologue russe, après une nouvelle vague de frappes massives sur l’Ukraine qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev au moment où les laborieuses négociations entreprises par le président américain se sont crispées sur la question de la Crimée.La salve de frappes lancée par la Russie dans la nuit – 70 missiles et 145 drones selon Kiev – a visé six régions ukrainiennes et plusieurs villes dont Kiev, où les témoins ont décrit des scènes apocalyptiques dans un quartier résidentiel, des immeubles éventrés et des corps sans vie dans les rues.Le bilan dans la seule capitale, un des plus lourds depuis des mois, est susceptible de s’alourdir au fur et à mesure que les corps sont retirés des décombres. Il y a 90 blessés, selon un dernier bilan des services de secours.”La Russie veut nous détruire”, a lâché sur les lieux de la frappe Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans vivant tout près du point d’impact des missiles russes. Encore sous le choc, elle dit avoir été réveillée par la frappe, racontant que “les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds”.Londres a dénoncé un “bain de sang perpétré par Poutine” et de nouvelles scènes “choquantes”, l’UE y a vu la preuve que le Kremlin était “le principal obstacle à la paix”, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement écourté sa visite en Afrique du sud.”Vladimir, ARRÊTE!”, s’est quant à lui agacé Donald Trump dans une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n’être “pas content” de cette vague de frappes au “très mauvais timing”.La vague de missiles et de drones explosifs lancés par la Russie intervient en effet à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a promis de faire aboutir pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022, dont le bilan se chiffre au moins en dizaines de milliers de morts de part et d’autres.Des négociations entre les Etats-Unis, l’Ukraine et ses alliés européens français et britanniques, prévues au niveau ministériel à Londres mercredi, ont été annulées à la dernière minute, après que des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l’annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.- Le Kremlin “complètement” d’accord avec Trump – “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”, avait tranché Volodymyr Zelensky mardi.Donald Trump s’en était alors pris violemment à lui, l’accusant de tenir des propos “incendiaires” au moment où un accord avec la Russie était selon lui “très proche”. Il avait souligné que pour l’Ukraine la Crimée était “perdue”, recevant jeudi un satisfecit du Kremlin qui a souligné être “complètement” d’accord avec ce constat.Le président ukrainien est revenu sur le sujet jeudi avant de quitter Pretoria précipitamment : “Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire à notre législation et à la Constitution” ukrainienne sur l’intégrité territoriale du pays, Crimée comprise, a-t-il souligné, exigeant à l’inverse “plus de pression sur la Russie”.Kiev a reçu le soutien inconditionnel de l’Union européenne sur ce point : l’UE ne reconnaîtra jamais la péninsule comme russe, “la Crimée c’est l’Ukraine,” a martelé mercredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Le président français Emmanuel Macron s’est associé jeudi à ce refus de reconnaître l’annexion russe de la Crimée. Il y a une “situation de fait”, a-t-il dit. “Est-ce que pour autant il faut en donner quitus (à la Russie) ? Non”. La question du statut de la péninsule ne se pose “en tout cas pas maintenant, et ce n’est pas à nous de le faire”, a-t-il ajouté.”L’énervement des Américains ne doit porter que sur une seule personne: le président Poutine”, a-t-il encore déclaré, en marge d’une visite à Madagascar, estimant que le président russe devait arrêter de “mentir” en affirmant vouloir la paix.- “Il y avait des enfants, c’était terrible” -A Kiev jeudi matin, une femme au visage ensanglanté était prise en charge par les pompiers, serrant son petit chien tremblant dans ses bras. Une autre, sous le choc, se couvrait la bouche de ses mains. Sur l’herbe jonchée de décombres, des gens pleuraient un mort, déposé là par les secouristes. Anna Balamout, 36 ans, a raconté sa course “effrayante” en pleine nuit, avec ses deux enfants, au milieu des “vagues” d’explosions, pour rejoindre un abri anti-aérien.”Les gens couraient, couverts de sang. Ils criaient, il y avait des enfants, c’était terrible”, confie-t-elle à l’AFP.Les explosions se sont succédées dans la nuit, alors que les lumières des déflagrations de drones et des missiles éclairaient l’horizon de la capitale ukrainienne, selon des journalistes de l’AFP sur place.Les forces armées russes “ont mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée” contre plusieurs entreprises liées au complexe militaro-industriel ukrainien, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Israel president says ‘moral imperative’ to bring home Gaza hostages

Israel’s president said at a Holocaust remembrance ceremony on Thursday that the return of hostages held by Palestinian militants in Gaza was a “universal moral imperative” and called on the international community to help end “this horrific humanitarian crime”.Isaac Herzog spoke from the southern Polish city of Oswiecim, the site of the former Nazi German death camp Auschwitz-Birkenau, on the occasion of the annual March of the Living to commemorate its victims.Auschwitz was the largest of the extermination camps built by Nazi Germany and has become a symbol of the Holocaust of six million European Jews. One million Jews and more than 100,000 non-Jews died at the site between 1940 and 1945.”With a broken heart, I remind us all that even though after the Holocaust we swore ‘never again’, today — here and now — the souls of dozens of Jews are once again yearning within a cage, longing for water and freedom,” Herzog said at a ceremony.Nearly 60 “of our brothers and sisters remain held by terrorist murderers in Gaza, in a horrific crime against humanity”, he added.”The return of the hostages is a universal moral imperative, and I call from here — from this sacred place — for the entire international community to mobilise and end this horrific humanitarian crime.”Some 251 people, including women and children, were seized during Palestinian militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on southern Israel, which left 1,218 Israelis dead according to an AFP tally based on official data, and sparked a deadly war in Gaza.Fifty-eight hostages are still being held there, including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s military response in Gaza has unleashed a humanitarian crisis and killed at least 51,355 people, mainly civilians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Herzog did not mention Israel’s military operations in Gaza at the ceremony on Thursday.But Polish President Andrzej Duda said they had talked about the situation in the Middle East.”We both expressed the hope that the war that is going on in the Gaza Strip — which began with the Hamas attack on Israel — will be brought to an end,” Duda said at the ceremony. – ‘I want my grandson home’ -Thousands of people, many draped in the Israeli flag and with tears in their eyes, took part in this year’s March of the Living, which began under the sun and ended in a heavy storm at Auschwitz-Birkenau.  Participants lit candles along the railway tracks of the site and left placards with the names of loved ones killed at the camp. Holocaust survivors and former Gaza hostages were among those present.Eli Sharabi, an Israeli who was held hostage by Hamas for 16 months, said: “All the representatives present here today… it is a victory of the spirit of the Jewish people.” It is also “a reminder that the Jewish people will exist forever”, he told reporters. Faina Kuperstein, the grandmother of a hostage still being held in Gaza, said: “I want my grandson home as soon as possible.”She told reporters she believed he was “going through almost the same thing that Holocaust survivors went through”. Qatar, with the United States and Egypt, brokered a truce in Gaza between Israel and Hamas which began on January 19 and enabled a surge in aid, alongside the exchange of hostages and prisoners.Israel resumed its intense air strikes and ground offensive across Gaza on March 18 amid disagreement over the next phase in the ceasefire that for two months had largely halted the fighting.Last month, Herzog said he was shocked that the hostage issue was no longer a top priority in the country and criticised the war policy of Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government.Thousands of Israelis have been holding daily protests in Jerusalem, angry over the government’s policies including a return to war, which many see as forsaking the hostages still being held in Gaza.burs-amj/rlp