Loi Duplomb: Macron veut concilier “science” et “juste concurrence”

Emmanuel Macron a dit mercredi qu’il attendrait la décision du Conseil constitutionnel sur la loi Duplomb avant de s’exprimer face à la pétition demandant son abrogation, tout en appelant à concilier “science” et “juste concurrence” en matière environnementale, a rapporté la porte-parole du gouvernement.Lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a confirmé vouloir “respecter le temps institutionnel” et donc qu’il “attendra les conclusions du Conseil constitutionnel”, qui doit se prononcer d’ici le 10 août, a déclaré Sophie Primas devant la presse.”Il a rappelé que notre action politique, quelle qu’elle soit, y compris sur ces sujets agricoles, doit être notamment guidée par la science et que nous devons en même temps défendre nos agriculteurs” pour faire exercer “une juste concurrence”, a-t-elle ajouté.”Tout ce qui nous désynchronise” rapport aux règles en vigueur dans les autres pays “nous pénalise”, a affirmé Emmanuel Macron, selon elle. “Il est très attentif à ce chemin de crête”, a assuré la porte-parole.Près de 1,8 million de citoyens, un record, ont signé une pétition sur le site de l’Assemblée nationale contre la loi Duplomb, très décriée pour son impact environnemental. Cela pourrait déboucher sur un débat, sans vote, sur cette loi déjà adoptée par le Parlement.Mais plusieurs partis de gauche et associations environnementales demandent au président de la République d’exiger une “nouvelle délibération” du texte au Parlement, comme l’y autorise la Constitution.La loi du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, adoptée le 8 juillet, autorise notamment la réintroduction sous condition de l’acétamipride, un pesticide interdit en France mais autorisé ailleurs en Europe.Ce produit, toxique pour la biodiversité et potentiellement pour la santé humaine, est réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale des producteurs étrangers.

Procès pour corruption: les magistrats répliquent vigoureusement à Dati

Après la violente charge de la ministre de la Culture Rachida Dati contre les magistrats qui ont ordonné qu’elle soit jugée notamment pour corruption, l’indignation gronde dans la profession, le président du tribunal judiciaire de Paris dénonçant “l’opprobre jetée publiquement” sur leur profession.Estimant que l’ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, elle-même magistrate de formation, a “gravement mis en cause des magistrats” lors d’une intervention mardi soir sur le plateau de LCI, Peimane Ghaleh-Marzban, président du tribunal judiciaire de Paris depuis quelques jours, a pris la défense des magistrats mis en cause.”Si toute personne peut librement apporter tout élément d’explication utile à l’appui de sa défense, au titre d’une prise de parole assurant le respect de sa présomption d’innocence, l’opprobre jetée publiquement sur des magistrats soumis au devoir de réserve et ne pouvant répondre à ces attaques, jette le discrédit sur l’autorité judiciaire et sape la confiance légitime des citoyens dans la justice”, a souligné le président du premier tribunal judiciaire de France.”Il doit être rappelé que tout justiciable a la possibilité de former un recours contre une décision de justice le concernant”, écrit le président du tribunal dans son communiqué.Mardi soir, Mme Dati avait dénoncé une “procédure émaillée d’incidents” et vilipendé des magistrats qui “marchent” sur les droits de la défense et perpétueraient des “atteintes graves” contre ces derniers.Elle a notamment mis en cause le procureur de la République financier qui, d’après elle, l’aurait assurée de son désaccord avec les charges portées contre elle lorsqu’il l’a “reçue deux heures trente dans son bureau” : “J’ai vu droit dans les yeux M. (Jean-François) Bohnert qui m’a dit que son parquet dysfonctionnait”.Dans un communiqué publié mercredi, M. Bohnert a rejeté les accusations de Mme Dati et réaffirmé son “total soutien” aux magistrats du parquet national financier (PNF).Ce n’est pas la première fois que des personnalités politiques mises en cause par la justice s’en prennent à des magistrats.Début juillet, le président du Rassemblement national Jordan Bardella avait dénoncé un “acharnement” après une perquisition au siège parisien du RN dans le cadre d’une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d’extrême droite en 2022 et 2024.- “Très dangereux” -“Transformer le juge en ennemi politique, c’est quand même très dangereux. C’est scier la branche sur laquelle on est tous assis”, a affirmé Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), interrogé par l’AFP.”Cette déclaration publique émanant d’une membre de l’exécutif est une atteinte intolérable à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance de la justice”, a estimé de son côté Judith Allenbach, présidente du Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche), sollicitée par l’AFP.”Les potentielles atteintes aux droits de la défense se contestent par les voies légales et non en jetant le discrédit sur l’autorité judiciaire”, a souligné la magistrate.Mme Dati, 59 ans, sera jugée pour recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale, le Parlement européen.Elle est soupçonnée d’avoir illégalement fait du lobbying au Parlement européen au tournant des années 2010, en quête de décisions favorables à Renault et Carlos Ghosn, l’ex-patron de Renault-Nissan également mis en cause, et ce contre 900.000 euros.Les magistrats instructeurs estiment dans leur ordonnance signée mardi dont l’AFP a eu connaissance que ce qu’a fait Rachida Dati au Parlement européen “s’apparente à du lobbying”, ce qui “paraît incompatible tant avec son mandat qu’avec la profession d’avocat”.La convention d’honoraires aurait pu servir à masquer cette activité, répondant à des “mécanismes de dissimulation”, soulignent les juges.D’abord placée sous le statut plus favorable de témoin assisté, Mme Dati a été mise en examen en juillet 2021.”Nous allons faire appel dès aujourd’hui de cette décision”, ont déclaré à l’AFP deux des avocats de Mme Dati, Olivier Baratelli et Olivier Pardo, dont l’un des nombreux recours sur la prescription des faits qu’ils allèguent a encore été écarté mi-juillet.

Procès pour corruption: les magistrats répliquent vigoureusement à Dati

Après la violente charge de la ministre de la Culture Rachida Dati contre les magistrats qui ont ordonné qu’elle soit jugée notamment pour corruption, l’indignation gronde dans la profession, le président du tribunal judiciaire de Paris dénonçant “l’opprobre jetée publiquement” sur leur profession.Estimant que l’ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, elle-même magistrate de formation, a “gravement mis en cause des magistrats” lors d’une intervention mardi soir sur le plateau de LCI, Peimane Ghaleh-Marzban, président du tribunal judiciaire de Paris depuis quelques jours, a pris la défense des magistrats mis en cause.”Si toute personne peut librement apporter tout élément d’explication utile à l’appui de sa défense, au titre d’une prise de parole assurant le respect de sa présomption d’innocence, l’opprobre jetée publiquement sur des magistrats soumis au devoir de réserve et ne pouvant répondre à ces attaques, jette le discrédit sur l’autorité judiciaire et sape la confiance légitime des citoyens dans la justice”, a souligné le président du premier tribunal judiciaire de France.”Il doit être rappelé que tout justiciable a la possibilité de former un recours contre une décision de justice le concernant”, écrit le président du tribunal dans son communiqué.Mardi soir, Mme Dati avait dénoncé une “procédure émaillée d’incidents” et vilipendé des magistrats qui “marchent” sur les droits de la défense et perpétueraient des “atteintes graves” contre ces derniers.Elle a notamment mis en cause le procureur de la République financier qui, d’après elle, l’aurait assurée de son désaccord avec les charges portées contre elle lorsqu’il l’a “reçue deux heures trente dans son bureau” : “J’ai vu droit dans les yeux M. (Jean-François) Bohnert qui m’a dit que son parquet dysfonctionnait”.Dans un communiqué publié mercredi, M. Bohnert a rejeté les accusations de Mme Dati et réaffirmé son “total soutien” aux magistrats du parquet national financier (PNF).Ce n’est pas la première fois que des personnalités politiques mises en cause par la justice s’en prennent à des magistrats.Début juillet, le président du Rassemblement national Jordan Bardella avait dénoncé un “acharnement” après une perquisition au siège parisien du RN dans le cadre d’une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d’extrême droite en 2022 et 2024.- “Très dangereux” -“Transformer le juge en ennemi politique, c’est quand même très dangereux. C’est scier la branche sur laquelle on est tous assis”, a affirmé Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), interrogé par l’AFP.”Cette déclaration publique émanant d’une membre de l’exécutif est une atteinte intolérable à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance de la justice”, a estimé de son côté Judith Allenbach, présidente du Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche), sollicitée par l’AFP.”Les potentielles atteintes aux droits de la défense se contestent par les voies légales et non en jetant le discrédit sur l’autorité judiciaire”, a souligné la magistrate.Mme Dati, 59 ans, sera jugée pour recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale, le Parlement européen.Elle est soupçonnée d’avoir illégalement fait du lobbying au Parlement européen au tournant des années 2010, en quête de décisions favorables à Renault et Carlos Ghosn, l’ex-patron de Renault-Nissan également mis en cause, et ce contre 900.000 euros.Les magistrats instructeurs estiment dans leur ordonnance signée mardi dont l’AFP a eu connaissance que ce qu’a fait Rachida Dati au Parlement européen “s’apparente à du lobbying”, ce qui “paraît incompatible tant avec son mandat qu’avec la profession d’avocat”.La convention d’honoraires aurait pu servir à masquer cette activité, répondant à des “mécanismes de dissimulation”, soulignent les juges.D’abord placée sous le statut plus favorable de témoin assisté, Mme Dati a été mise en examen en juillet 2021.”Nous allons faire appel dès aujourd’hui de cette décision”, ont déclaré à l’AFP deux des avocats de Mme Dati, Olivier Baratelli et Olivier Pardo, dont l’un des nombreux recours sur la prescription des faits qu’ils allèguent a encore été écarté mi-juillet.

Procès pour corruption: les magistrats répliquent vigoureusement à Dati

Après la violente charge de la ministre de la Culture Rachida Dati contre les magistrats qui ont ordonné qu’elle soit jugée notamment pour corruption, l’indignation gronde dans la profession, le président du tribunal judiciaire de Paris dénonçant “l’opprobre jetée publiquement” sur leur profession.Estimant que l’ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, elle-même magistrate de formation, a “gravement mis en cause des magistrats” lors d’une intervention mardi soir sur le plateau de LCI, Peimane Ghaleh-Marzban, président du tribunal judiciaire de Paris depuis quelques jours, a pris la défense des magistrats mis en cause.”Si toute personne peut librement apporter tout élément d’explication utile à l’appui de sa défense, au titre d’une prise de parole assurant le respect de sa présomption d’innocence, l’opprobre jetée publiquement sur des magistrats soumis au devoir de réserve et ne pouvant répondre à ces attaques, jette le discrédit sur l’autorité judiciaire et sape la confiance légitime des citoyens dans la justice”, a souligné le président du premier tribunal judiciaire de France.”Il doit être rappelé que tout justiciable a la possibilité de former un recours contre une décision de justice le concernant”, écrit le président du tribunal dans son communiqué.Mardi soir, Mme Dati avait dénoncé une “procédure émaillée d’incidents” et vilipendé des magistrats qui “marchent” sur les droits de la défense et perpétueraient des “atteintes graves” contre ces derniers.Elle a notamment mis en cause le procureur de la République financier qui, d’après elle, l’aurait assurée de son désaccord avec les charges portées contre elle lorsqu’il l’a “reçue deux heures trente dans son bureau” : “J’ai vu droit dans les yeux M. (Jean-François) Bohnert qui m’a dit que son parquet dysfonctionnait”.Dans un communiqué publié mercredi, M. Bohnert a rejeté les accusations de Mme Dati et réaffirmé son “total soutien” aux magistrats du parquet national financier (PNF).Ce n’est pas la première fois que des personnalités politiques mises en cause par la justice s’en prennent à des magistrats.Début juillet, le président du Rassemblement national Jordan Bardella avait dénoncé un “acharnement” après une perquisition au siège parisien du RN dans le cadre d’une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d’extrême droite en 2022 et 2024.- “Très dangereux” -“Transformer le juge en ennemi politique, c’est quand même très dangereux. C’est scier la branche sur laquelle on est tous assis”, a affirmé Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), interrogé par l’AFP.”Cette déclaration publique émanant d’une membre de l’exécutif est une atteinte intolérable à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance de la justice”, a estimé de son côté Judith Allenbach, présidente du Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche), sollicitée par l’AFP.”Les potentielles atteintes aux droits de la défense se contestent par les voies légales et non en jetant le discrédit sur l’autorité judiciaire”, a souligné la magistrate.Mme Dati, 59 ans, sera jugée pour recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale, le Parlement européen.Elle est soupçonnée d’avoir illégalement fait du lobbying au Parlement européen au tournant des années 2010, en quête de décisions favorables à Renault et Carlos Ghosn, l’ex-patron de Renault-Nissan également mis en cause, et ce contre 900.000 euros.Les magistrats instructeurs estiment dans leur ordonnance signée mardi dont l’AFP a eu connaissance que ce qu’a fait Rachida Dati au Parlement européen “s’apparente à du lobbying”, ce qui “paraît incompatible tant avec son mandat qu’avec la profession d’avocat”.La convention d’honoraires aurait pu servir à masquer cette activité, répondant à des “mécanismes de dissimulation”, soulignent les juges.D’abord placée sous le statut plus favorable de témoin assisté, Mme Dati a été mise en examen en juillet 2021.”Nous allons faire appel dès aujourd’hui de cette décision”, ont déclaré à l’AFP deux des avocats de Mme Dati, Olivier Baratelli et Olivier Pardo, dont l’un des nombreux recours sur la prescription des faits qu’ils allèguent a encore été écarté mi-juillet.

Le général Fabien Mandon nouveau chef d’état-major des armées françaises

Le général d’armée aérienne Fabien Mandon, actuel chef d’état-major particulier du président (CEMP), a été désigné chef-d’état major des armées françaises (CEMA), en remplacement du général Thierry Burkhard, a annoncé mercredi le ministre des Armées Sébastien Lecornu.”Reconnaissance et remerciements au général d’armée Thierry Burkhard, qui a servi la France au plus haut niveau durant quatre années comme Chef d’état-major des Armées”, a posté le ministre sur X. “Sur décision du Président de la République, le général d’armée aérienne Fabien Mandon lui succèdera”, ajoute-t-il.Thierry Burkhard, de l’Armée de terre, a accompagné la remontée en puissance des armées françaises face à un contexte international de plus en plus tendu qui a vu le retour de la guerre de haute intensité en Europe avec l’invasion de l’Ukraine lancée par la Russie en 2022.Selon le ministre, “son commandement s’est distingué par une vision stratégique lucide des menaces et par sa volonté constante d’adapter nos armées”, qui étaient jusqu’ici adaptées à un modèle de guerre expéditionnaire et asymétrique contre des organisations non étatiques.Fabien Mandon est le premier aviateur à acceder à la fonction depuis le général Jean-Philippe Douin il y a 30 ans (entre 1995 et 1998).Sébastien Lecornu a “pleine confiance en sa capacité à poursuivre, avec rigueur et détermination, la transformation de nos forces dans un contexte sécuritaire toujours plus exigeant”.

AFP journalist covers war as Gaza faces extreme shortages

With fuel prices exorbitant and road travel treacherous in the war-battered Gaza Strip, AFP video journalist Youssef Hassouna has to walk for hours in the searing heat every day just to document the news.”I walk 14 to 15 kilometres (nine miles) every day to reach the news sites,” he said. “This morning, I walked about a 25-kilometre round trip in search of information.”More than 21 months of war between Israel and Hamas have displaced almost all of Gaza’s population, triggered severe shortages of food and other essentials, and reduced much of the Palestinian territory to rubble. Hassouna, 48, said his arduous journeys, in searing heat, were “very, very difficult” and even took their toll on his shoes.”I used to change my shoes every six months,” he said. “Today, I wear out a pair every month.”Whether filming the chaotic scramble for meagre aid or the bloody aftermath of an air strike, Hassouna said that extreme scarcities of food, clean water and medical care in Gaza further complicated his efforts to cover the devastating conflict. Israel’s military campaign in Gaza has killed 59,106 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.More than 100 aid organisations and human rights groups warned on Wednesday that “mass starvation” was spreading across the population of over two million people, after Israel imposed a more than two-month aid blockade, only easing it a little in late May.Hassouna, who is based in Gaza City, said his main struggle was accessing enough food to feed himself and his family, including a sick sister who lives with him.After living through almost two years of conflict, his once full face appears drawn and his eyes sunken.”My weight used to be around 110 kilograms (over 17 stone), today it is between 65 and 70 kilograms (barely 11 stone),” he said.- ‘Prices multiplied by 100’ -The deepening hunger crisis in Gaza has sent the prices of what little food there is soaring, leaving daily essentials out of reach for many.”Obtaining food in Gaza is extremely difficult. Even when it is available, prices are multiplied by 100,” Hassouna said.He explained that a kilogram of lentils which used to cost three shekels ($0.90) would now set him back 80 shekels ($24).The price of rice, he said, had gone up 20 fold.”Access to water is equally difficult, whether it is fresh water or salt water,” Hassouna added.”Children have to queue for four, five, six or even seven hours to collect it”.Hassouna said that his work documenting the conflict sometimes posed problems with Palestinians living in Gaza, who feared Israeli reprisals against journalists.”Some like journalists, others do not,” he said.”Those who support us come to talk to me, ‘Tell us what’s happening, when will this war end? Make our voice heard abroad, tell the whole world that we don’t want war’.”Others say the opposite, “Don’t come near, don’t join us. Journalists are targeted by Israeli bombings’.”Media watchdog Reporters Without Borders (RSF) said in early July that more than 200 journalists had been killed in Gaza since Hamas’s October 2023 attack sparked the war.That assault resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Wishing calm for future generations, Hassouna said he wanted to send a message of peace. “Since our childhood, we have lived in war, and we do not want our children — or even (Israeli) children — to experience this,” he said.”We all want a life without conflict.”

Germany seeks US guarantee before sending Patriots to Ukraine

Germany needs firm US assurances that it will quickly receive replacement Patriot anti-missile systems if it sends two of its own units to Ukraine, Defence Minister Boris Pistorius said Wednesday.In comments to Der Spiegel news magazine, Pistorius said European NATO members needed “watertight” guarantees that any American-made Patriot air-defence systems sent to Ukraine would be replaced within about six to eight months.US President Donald Trump last week announced a deal with NATO chief Mark Rutte for European alliance members to buy US weaponry — particularly Patriot systems — for Kyiv to help it in its war against Russia.The move marked a pivot for Trump as his patience has worn thin with Russia’s President Vladimir Putin for frustrating efforts to halt the war in Ukraine.Germany has offered to finance two of the Patriot systems, while several other NATO allies have expressed willingness to pay for three more.But concern has grown as Washington wants European allies to first send Patriot systems from their own stocks to Ukraine and then wait for replacements from the United States.Pistorius told Der Spiegel it was important that “the countries transferring systems can continue to meet their NATO requirements and that no security gaps arise for NATO”.Countries including Norway, Sweden and the Netherlands had declared their willingness to finance Patriot systems, but Pistorius said that “no decision has been made as to which country could supply Patriot systems to Ukraine”.Speaking later at a Berlin news conference, he said talks were ongoing on the question of “which countries in Europe and beyond currently have Patriots, and in what quantities are they willing to hand them over?”He added: “There is money for these Patriots. Now we just need the Patriots.”Germany formerly had 12 Patriot systems but has sent three to Ukraine and two to Poland. Another Patriot battery is dedicated to training, leaving Germany with six active units.