Au Mexique, Macron prône une lutte antidrogue qui respecte “la souveraineté” des Etats

Emmanuel Macron a plaidé vendredi à Mexico pour un renforcement des relations économiques entre la France et le Mexique, et a prôné une lutte contre les narcotrafriquants qui respecte la “souveraineté” des Etats, semblant critiquer les frappes menées par les Etats-Unis de Donald Trump.Arrivé dans la nuit du Brésil en clôture d’une mini-tournée en Amérique …

Au Mexique, Macron prône une lutte antidrogue qui respecte “la souveraineté” des Etats Read More »

Son of Gabon’s ex-leader dismisses upcoming trial as a farceFri, 07 Nov 2025 23:18:39 GMT

The son of Gabon’s ex-president Ali Bongo will not return to Libreville with his mother to face trial for embezzlement of public funds, Noureddin Bongo told AFP in an interview published on Friday.  Bongo and his mother Sylvia are on conditional bail in London after a coup in August 2023 toppled the family dynasty, which had …

Son of Gabon’s ex-leader dismisses upcoming trial as a farceFri, 07 Nov 2025 23:18:39 GMT Read More »

Au Mexique, Macron prône une lutte antidrogue qui respecte “la souveraineté” des Etats

Emmanuel Macron a plaidé vendredi à Mexico pour un renforcement des relations économiques entre la France et le Mexique, et a prôné une lutte contre les narcotrafiquants qui respecte la “souveraineté” des Etats, semblant critiquer les frappes menées par les Etats-Unis de Donald Trump.Arrivé du Brésil en clôture d’une mini-tournée en Amérique latine, le président français a été interrogé, au côté de son homologue mexicaine Claudia Sheinbaum, sur la campagne de frappes américaines contre des narcotrafiquants présumés, notamment dans les Caraïbes, et sur des informations de presse sur d’éventuels projets d’opérations au Mexique.”Je ne ferai pas de politique fiction. Je dis simplement que la France est attachée à la souveraineté de tout Etat, que la lutte contre les narcotrafiquants est une cause qui nous lie tous”, a-t-il répondu lors d’une conférence de presse au palais national, après un accueil en grande pompe.Il a souligné en avoir discuté avec son homologue de gauche, affirmant que ce fléau devait se régler “par la coopération entre des Etats souverains et le respect de la souveraineté de chacun”.A Mexico, sa priorité était toutefois de “renforcer la relation économique et donner encore plus de visibilité aux investisseurs des deux côtés”.Il a ainsi présidé avec Claudia Sheinbaum une réunion avec des dirigeants d’entreprises françaises et mexicaines. Côté français, les dirigeants de Safran, d’Alstom, de Blablacar ou encore de Novair ont fait le déplacement.Le Mexique est le premier pays latino-américain investisseur en France, tandis que la France se classe comme le 11e investisseur étranger au Mexique.Alors que le dernier déplacement sur place d’un président français, François Hollande, remontait à 2014, il a évoqué une nouvelle “impulsion” à ces relations qui fêteront en 2026 leur bicentenaire. Il a invité son homologue en France pour cet anniversaire.”La France aime le Mexique”, a assuré Emmanuel Macron, évoquant des valeurs communes notamment en défense d’un “ordre mondial fondé sur le respect du droit international, du multilatéralisme” et de la lutte contre les “dérèglements climatiques”, au lendemain de sa participation à un sommet de la COP30 à Belem, en Amazonie brésilienne.- “Codex” exposé -Au-delà de cet aspect économique, Claudia Sheinbaum avait clairement fait savoir que pour Mexico, la priorité de cette visite était la demande de retour d’œuvres illustrant la vie et les croyances de la civilisation Mexica, anciennement appelée aztèque, conservées aujourd’hui en France.”Ces +codex” sont fondamentaux pour la relation entre l’Europe et le Mexique”, a-t-elle redit vendredi.”Ils représentent la mémoire vivante du Mexique, de notre histoire, la voix écrite de nos ancêtres et la racine profonde de notre identité”, a-t-elle ajouté.Emmanuel Macron a annoncé que le “Codex Azcatitlan, conservé à la Bibliothèque nationale de France, sera présenté au Mexique l’an prochain dans le cadre d’une exposition croisée entre nos deux pays à l’occasion des cérémonies du bicentenaire”.Il a ensuite estimé dans un discours devant la communauté française que cet accord “extrêmement respectueux” devrait “permettre de dépassionner ce débat qui parfois a pu être empreint de tension”.Un groupe de travail franco-mexicain va continuer à se pencher sur cette question, mais à ce stade une restitution n’a pas été évoquée côté français.L’autre document réclamé par Mexico est le “Codex Borbonicus”, conservé au palais Bourbon, qui abrite l’Assemblée nationale française, composé de 36 feuilles en écorce de ficus, et long de 14 mètres.

Au Mexique, Macron prône une lutte antidrogue qui respecte “la souveraineté” des Etats

Emmanuel Macron a plaidé vendredi à Mexico pour un renforcement des relations économiques entre la France et le Mexique, et a prôné une lutte contre les narcotrafiquants qui respecte la “souveraineté” des Etats, semblant critiquer les frappes menées par les Etats-Unis de Donald Trump.Arrivé du Brésil en clôture d’une mini-tournée en Amérique latine, le président français a été interrogé, au côté de son homologue mexicaine Claudia Sheinbaum, sur la campagne de frappes américaines contre des narcotrafiquants présumés, notamment dans les Caraïbes, et sur des informations de presse sur d’éventuels projets d’opérations au Mexique.”Je ne ferai pas de politique fiction. Je dis simplement que la France est attachée à la souveraineté de tout Etat, que la lutte contre les narcotrafiquants est une cause qui nous lie tous”, a-t-il répondu lors d’une conférence de presse au palais national, après un accueil en grande pompe.Il a souligné en avoir discuté avec son homologue de gauche, affirmant que ce fléau devait se régler “par la coopération entre des Etats souverains et le respect de la souveraineté de chacun”.A Mexico, sa priorité était toutefois de “renforcer la relation économique et donner encore plus de visibilité aux investisseurs des deux côtés”.Il a ainsi présidé avec Claudia Sheinbaum une réunion avec des dirigeants d’entreprises françaises et mexicaines. Côté français, les dirigeants de Safran, d’Alstom, de Blablacar ou encore de Novair ont fait le déplacement.Le Mexique est le premier pays latino-américain investisseur en France, tandis que la France se classe comme le 11e investisseur étranger au Mexique.Alors que le dernier déplacement sur place d’un président français, François Hollande, remontait à 2014, il a évoqué une nouvelle “impulsion” à ces relations qui fêteront en 2026 leur bicentenaire. Il a invité son homologue en France pour cet anniversaire.”La France aime le Mexique”, a assuré Emmanuel Macron, évoquant des valeurs communes notamment en défense d’un “ordre mondial fondé sur le respect du droit international, du multilatéralisme” et de la lutte contre les “dérèglements climatiques”, au lendemain de sa participation à un sommet de la COP30 à Belem, en Amazonie brésilienne.- “Codex” exposé -Au-delà de cet aspect économique, Claudia Sheinbaum avait clairement fait savoir que pour Mexico, la priorité de cette visite était la demande de retour d’œuvres illustrant la vie et les croyances de la civilisation Mexica, anciennement appelée aztèque, conservées aujourd’hui en France.”Ces +codex” sont fondamentaux pour la relation entre l’Europe et le Mexique”, a-t-elle redit vendredi.”Ils représentent la mémoire vivante du Mexique, de notre histoire, la voix écrite de nos ancêtres et la racine profonde de notre identité”, a-t-elle ajouté.Emmanuel Macron a annoncé que le “Codex Azcatitlan, conservé à la Bibliothèque nationale de France, sera présenté au Mexique l’an prochain dans le cadre d’une exposition croisée entre nos deux pays à l’occasion des cérémonies du bicentenaire”.Il a ensuite estimé dans un discours devant la communauté française que cet accord “extrêmement respectueux” devrait “permettre de dépassionner ce débat qui parfois a pu être empreint de tension”.Un groupe de travail franco-mexicain va continuer à se pencher sur cette question, mais à ce stade une restitution n’a pas été évoquée côté français.L’autre document réclamé par Mexico est le “Codex Borbonicus”, conservé au palais Bourbon, qui abrite l’Assemblée nationale française, composé de 36 feuilles en écorce de ficus, et long de 14 mètres.

Shein échappe pour l’heure à une suspension mais reste sous étroite surveillance

Shein échappe pour l’heure à une suspension en France après avoir supprimé de son site tous les produits illicites mais reste “sous surveillance rapprochée” du gouvernement et toujours sous le coup de procédures judiciaires.Les pouvoirs publics avaient donné mercredi 48h à la plateforme asiatique de vente en ligne pour se mettre en conformité avec la loi après la découverte sur son site de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A.Dans un communiqué vendredi, le gouvernement annonce avoir “obtenu la suppression par Shein de tous les produits illicites vendus sur sa plateforme”.Ce résultat découle de la décision de Shein de suspendre sa “marketplace” où sont proposées les produits de vendeurs tiers.La Répression des fraudes a constaté qu’il n’y avait “plus aucun produit illicite (objets à caractère pédopornographique, armes blanches, médicaments…etc.) en vente sur Shein”, selon le gouvernement, qui y voit une “victoire fondamentale” pour les consommateurs et l’ordre public.Mais Shein n’est pas sortie d’affaires. Un nouveau point de situation est prévu la semaine prochaine à la demande du Premier ministre Sébastien Lecornu, qui “confirme” sur X “le maintien des procédures judiciaires aux fins d’obtenir la suspension de la plateforme”. Le ministère de l’Intérieur a saisi vendredi le tribunal judiciaire de Paris pour “faire cesser les graves dommages à l’ordre public causés par les défaillances répétées de Shein”, dit le gouvernement.- “Nouvelles procédures” -En outre, le parquet de Paris a annoncé lundi avoir confié quatre enquêtes à l’Office des mineurs (Ofmin), sur quatre plateformes (Shein, AliExpress, Temu et Wish). Ces investigations portent sur la “diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur”, mais aussi, pour Shein et AliExpress, sur la “diffusion de l’image ou la représentation d’un mineur présentant un caractère pornographique”.”Nous prenons note de la décision du gouvernement aujourd’hui”, a indiqué à l’AFP le porte-parole de Shein en France, Quentin Ruffat. “Shein reste engagée dans le dialogue avec les autorités françaises afin de répondre aux préoccupations exprimées et de présenter les mesures que nous avons mises en place pour continuer à nous améliorer”.Au-delà, le gouvernement a constaté la vente de produits illicites sur d’autres plateformes, non nommées, et “engagera dans les prochains jours de nouvelles procédures à leur encontre”.Comme l’a constaté l’équipe de l’Investigation numérique de l’AFP, il semble toujours possible pour un acheteur français de se procurer facilement une poupée sexuelle à l’apparence enfantine sur internet, sans passer par le darkweb.La recherche d’une des poupées précédemment vendues par Shein a permis vendredi d’atterrir sur un site chinois en proposant.Shein montre désormais patte blanche. “Le Shein d’aujourd’hui n’est pas du tout celui de mercredi”, avait reconnu vendredi le ministre du Commerce Serge Papin.- Premiers magasins -Jeudi à l’aéroport Roissy-CDG, lors d’une opération de contrôle de 100% des colis Shein, des produits “pas aux normes” voire “destinés à un trafic illicite” ont été découverts, selon le ministre.M. Papin a par ailleurs refusé la possibilité d’une rencontre avec Donald Tang, le patron de Shein, qui s’engageait dans une lettre à “respecter toutes les lois françaises” et proposait une entrevue.La France a également interpellé la Commission européenne pour sanctionner Shein. La ministre déléguée au Numérique, Anne Le Hénanff, s’est entretenue jeudi avec la vice-présidente de la Commission chargée du numérique, Henna Virkkunen. Cette dernière “considère l’affaire des poupées pédopornographiques comme extrêmement grave et ne compte pas en rester là”, a assuré la ministre au Parisien. Vendredi, par la voix du ministre du Commerce extérieur Nicolas Forissier, en déplacement à Shanghai, la France a fait savoir à la Chine, où la marque de mode ultra-éphémère fabrique majoritairement ses produits, que la vente par Shein de ces poupées était “inacceptable”.C’est dans ce contexte que Shein continue d’installer en France ses premiers magasins pérennes au monde. Après le BHV à Paris mercredi, des ouvertures sont prévues le 18 novembre à Dijon et Reims et le 21 novembre à Grenoble, puis début décembre à Angers et Limoges, selon la Société des grands magasins (SGM), propriétaire des structures qui accueilleront la marque.ac-ole-cnc-aor/jbo/cbn

Hungary’s Orban wins Russian oil sanctions exemption from Trump

US President Donald Trump handed Hungarian Prime Minister Viktor Orban an exemption from sanctions to keep buying Russian oil on Friday, as the right-wing allies held a chummy White House meeting.As Orban and Trump heaped praise on each other, the Hungarian nationalist said it would take a “miracle” for Ukraine to beat Moscow, underscoring the gulf between him and other European leaders on the war.Trump meanwhile wholeheartedly backed Orban on the touchstone issue of migration, saying that the Hungarian’s European Union counterparts should show him more respect.Hungarian Foreign Minister Peter Szijjarto hailed what he called the “major outcome” of the meeting, Orban’s first at the White House since Trump returned to power in January.”The United States has granted Hungary a full and unlimited exemption from sanctions on oil and gas. We are grateful for this decision, which guarantees Hungary’s energy security,” Szijjarto said on X.Trump had earlier said he would consider giving landlocked Hungary a pass because it has to rely on pipelines, leaving it heavily dependent on Russia despite EU efforts to wean it off.”As you know they don’t have the advantage of having sea,” Trump told reporters.- Canceled summit -Orban, who has often bucked the rest of the EU on pressuring Russia over its invasion of Ukraine, pressed his case that Russian energy was vital for his country.”Pipeline is not an ideological or political issue. It’s a physical reality because we don’t have port(s),” Orban said.Hungary — the closest ally in the European Union of both Trump and the Kremlin — has also offered to host a summit in Budapest between Trump and Russian President Vladimir Putin.Trump called off the summit in October amid growing frustration with Putin’s refusal to end his invasion of Ukraine, and slapped Russia’s two biggest oil companies with sanctions.Washington has given firms who work with Russian oil giants Rosneft and Lukoil one month to cut ties or face secondary sanctions, which would deny them access to US banks, traders, shippers and insurers.- ‘Respect this leader’ -Experts say the meeting with the US president was expected to give at least a “symbolic” win to Orban, who faces an unprecedented challenge to his 15-year rule ahead of elections next spring amid economic stagnation.Trump told European Union leaders to show more respect to Orban, who has thumbed his nose at them over migration.”I think they should respect Hungary and respect this leader very, very strongly because he’s been right on immigration,” Trump told reporters.Trump, who has carried out a sweeping crackdown on immigration at home, again alleged a link between migrants and crime, which is not backed up by statistics in the United States.Orban visited his “dear friend” Trump at his Mar-a-Lago residence in Florida three times last year, but the US president’s return to power has had a mixed effect on Hungary.Washington has withdrawn sanctions against top Orban aide Antal Rogan and restored the country’s status in a visa waiver scheme.But Trump’s tariffs against the European Union have hit Hungary’s export-oriented car industry hard, contributing to an already weak economy.Daniel Hegedus, central Europe director at the German Marshall Fund (GMF), had predicted that Trump would show some flexibility on Orban’s request on the oil sanctions.”I expect Trump will give a victory to Orban that he can sell at home and strengthens his position, as the administration actively supports political forces that divide the EU,” he said.Orban — who has refused to send military aid to Ukraine and opposes Kyiv’s EU bid — has had frequent run-ins with Brussels on the rule of law and other issues.burs-dk/des

More than 1,000 flights cut in US shutdown fallout

More than 1,000 flights were canceled across the United States on Friday after the Trump administration ordered reductions to ease strain on air traffic controllers working without pay amid a federal government shutdown.Forty airports were slated for the cuts, including major hubs in Atlanta, Newark, Denver, Chicago, Houston and Los Angeles.With Republicans and Democrats in a bitter standoff, particularly over health insurance subsidies, federal agencies have been grinding to halt since funding lapsed on October 1.Many government employees, including vital airport staff, are either working without pay or furloughed at home, waiting for the now nearly six-week crisis to end.The flight reductions are taking effect gradually, starting at four percent and rising to 10 percent next week if Congress still hasn’t reached a funding deal.More than 1,000 flights scheduled for Friday were canceled, according to tracking website FlightAware.The most affected airports late Friday were Reagan National in Washington, Denver International and Hartsfield-Jackson in Atlanta, according to data analyzed by AFP.According to the Federal Aviation Administration (FAA), travelers at Reagan National were seeing average delays of four hours, with 90-minute waits in Phoenix and one hour delays in Chicago and San Francisco.”This is frustrating. We don’t need to be in this position,” American Airlines CEO Robert Isom told CNBC.The upheaval means ordinary Americans are now directly feeling the impacts of the Washington budget fight that has shut down much of the government.US Transportation Secretary Sean Duffy blamed Democrats for the shutdown, saying they should vote to reopen the government.”If Democrats are going to go home this weekend, and they’ve kept the government shut down, that’s shameful,” Duffy told reporters at Reagan National Airport.In a post on Truth Social, President Donald Trump on Friday also called on Senate lawmakers to remain in Washington until an agreement to end the shutdown.Republicans control Congress, but Democrats have said they will refuse to sign off on the majority party’s budget plans, including severe healthcare cuts.- ‘Hurting people’ -The flight reduction measures come as the country enters its busiest travel time of the year, with the Thanksgiving holiday just weeks away.”This will get serious if things drag on to Thanksgiving,” retiree Werner Buchi told AFP at New York’s LaGuardia airport as he waited for his daughter to arrive on a flight from Wilmington, North Carolina.Rhonda, 65 — who arrived at LaGuardia without a hitch from Portland, Maine — worried about holiday plans “that could be ruined because people won’t talk to each other. This is hurting a lot of people,” she said.American Airlines said in a statement that its scheduled reduction amounted to 220 flight cancellations each day.Delta Air Lines said it was cutting about 170 flights scheduled for Friday, while broadcaster CNN reported Southwest Airlines axed around 100 flights set for that day.More than 6,800 US flights were delayed Thursday with some 200 cancellations, FlightAware data showed, with passengers facing long lines at security checkpoints.- ‘Safe to fly’ -The Trump administration sought to reassure people that flying remains safe.”It’s safe to fly today, tomorrow, and the day after because of the proactive actions we are taking,” Duffy said on social media late Thursday.But many in high-stress aviation-related jobs are now calling in sick and potentially working second jobs to pay their bills.