Israël lance son offensive terrestre majeure à Gaza-ville

L’armée israélienne a annoncé le lancement mardi avant l’aube de son offensive terrestre majeure à Gaza-ville, après le soutien “indéfectible” affiché par l’allié américain pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas.A Genève, une commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU a accusé Israël de commettre un “génocide” à Gaza avec l’intention de “détruire” les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens. Israël a rejeté un “rapport biaisé et mensonger”.L’annonce de l’assaut à Gaza-ville a été faite juste après le départ d’Israël du secrétaire d’Etat Marco Rubio qui a qualifié de “groupe de sauvages” le Hamas, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a provoqué la guerre dans la bande de Gaza.L’offensive menée en représailles par Israël a dévasté le territoire palestinien assiégé et affamé et fait des dizaines de milliers de morts. Mardi, la Défense civile a fait état de 27 morts à travers le territoire dont plusieurs à Gaza-ville.  Les troupes israéliennes avancent “vers le centre” de la ville de Gaza, la plus grande du territoire, a dit un responsable militaire. “La phase principale de l’offensive a commencé pendant la nuit (…)”, a-t-il dit en estimant à “2.000 à 3.000” le nombre de combattants du Hamas opérant dans l’agglomération dont l’armée veut prendre le contrôle. “Les forces ont étendu les activités terrestres à Gaza-ville, le principal bastion du Hamas” dans le territoire palestinien, selon lui.”Gaza brûle. L’armée frappe d’une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de l’armée se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz.- “On peut entendre leur cris” -Un habitant, Ahmed Ghazal, a fait état à l’AFP de “bombardements massifs et incessants sur Gaza-ville, décrivant de violentes explosions dans les premières heures de mardi.”J’ai couru dans la rue, sur le site d’une frappe”, “trois maisons” d’un bloc résidentiel “ont été complètement rasées. De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris. On peut entendre leurs cris”, a-t-il ajouté.Depuis des semaines, les habitants de Gaza-ville et ses environs, estimés à un million par l’ONU, fuient en grand nombre en direction du sud.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.”Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas (Gaza-ville). Nous pensons que nous avons une très courte fenêtre pour qu’un accord (de cessez-le-feu) puisse être conclu” avec le Hamas, a dit M. Rubio, en évoquant “probablement quelques jours et peut-être quelques semaines”.Il s’exprimait avant son départ d’Israël, où il a promis lundi le “soutien indéfectible” de son pays à Israël pour éliminer le Hamas.M. Rubio, qui est arrivé à Doha, a déclaré que les Etats-Unis préfèreraient une solution diplomatique au conflit qui verrait une démilitarisation du Hamas, avant d’ajouter: “parfois, lorsqu’on traite avec un groupe de sauvages comme le Hamas, ce n’est pas possible, mais nous espérons que cela puisse arriver”.- Les familles d’otages “terrifiées” -Le Forum des familles des otages a déclaré dans un communiqué que celles-ci étaient “terrifiées” pour leurs proches après l’intensification des frappes à Gaza. M. Netanyahu “fait tout pour qu’il n’y ait pas d’accord et pour ne pas les ramener”, a-t-il dit dans un communiqué après une rencontre de familles d’otages avec M. Rubio la veille.Le déplacement de M. Rubio dans la région est intervenu après une attaque israélienne inédite le 9 septembre à Doha contre des chefs du Hamas qui ont survécu selon le mouvement.A Doha, il doit exprimer à l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani le soutien américain après la frappe israélienne au Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas et un allié des Etats-Unis.Le président américain Donald Trump, qui a critiqué cette attaque, a assuré lundi qu’Israël “ne frappera (plus) au Qatar”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.L’ONU y a déclaré la famine, ce qu’Israël dément.

Pour Marine Le Pen, la gauche veut “refaire des Juifs des parias”

La gauche française et européenne “veut refaire des Juifs des parias”, a accusé lundi la dirigeante du RN Marine Le Pen, en réaction à la proposition d’Olivier Faure (PS) de faire flotter des drapeaux palestiniens au fronton des mairies le jour de la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France.”Il veut ce que veut toute la gauche française et européenne, c’est-à-dire refaire des Juifs des parias”, a affirmé la présidente des députés d’extrême droite sur Europe 1-Cnews, jugeant que ces “propos”, ces “actions”, “puisent leur source dans un antisémitisme d’une violence inouïe”.Elle a reproché au premier secrétaire socialiste de souhaiter “peut-être un jour les faire partir”. Selon elle, les Juifs “commencent à avoir tellement peur en Europe et en France que, pour certains, ils se disent qu’ils n’ont pas d’avenir dans notre pays”, a-t-elle insisté, estimant que “c’est dramatique parce que notre pays est le leur”. “On s’attaque à des étudiants parce qu’ils sont juifs, on s’attaque à des chanteurs qu’on veut interdire d’Eurovision parce qu’ils sont juifs, on s’attaque à des gamins parce qu’ils sont dans un avion et qu’on leur demande de descendre”, a-t-elle énuméré, convaincue que “tous ces actes-là devraient susciter une indignation majeure, massive”. La France doit reconnaître le 22 septembre à l’ONU l’État palestinien, une volonté d’Emmanuel Macron qui y a Å“uvré diplomatiquement depuis plusieurs mois. Pour Marine Le Pen, cette reconnaissance par la France intervient à un “moment catastrophique”. “C’est donner en réalité quitus au Hamas”, a-t-elle estimé, voyant des visées électoralistes dans la décision d’Emmanuel Macron. “Il cherche à caresser dans le sens du poil un électorat dont il pense que demain, aux municipales, dans des législatives, il aura besoin”, a-t-elle déclaré.Le Rassemblement national a rompu ces dernières années avec l’antisémitisme associé aux propos négationnistes de son fondateur, Jean-Marie Le Pen, qui lui avaient valu d’être condamné par la justice. Fin mars, le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, avait été le premier dirigeant du RN officiellement invité par le gouvernement israélien. 

Allemagne: prison à vie pour l’auteur afghan de l’attaque au couteau de Mannheim

C’est le premier attentat d’une série qui a polarisé la société allemande: l’auteur afghan de l’attaque au couteau de Mannheim, qui visait un rassemblement anti-islam et avait abouti à la mort d’un policier fin mai 2024, a été condamné mardi à la prison à perpétuité.Le tribunal de Stuttgart a assorti la peine de prison à vie d’une reconnaissance de la gravité particulière de la culpabilité, ce qui exclut quasiment une libération anticipée de Sulaiman A., 26 ans, considéré comme un partisan du groupe jihadiste État islamique (EI).Les juges ont ainsi suivi les réquisitions du parquet. La défense de l’accusé avait aussi plaidé pour la réclusion à perpétuité, mais sans mention de la gravité particulière du crime.Accusé d’un meurtre et de cinq tentatives, le jeune Afghan a reconnu les faits et fini par présenter, au bout du procès, ses excuses aux proches du policier tué.Il a expliqué s’être radicalisé au cours d’échanges sur les réseaux sociaux, et imputé sa radicalisation à l’offensive israélienne contre le Hamas à Gaza.Le 31 mai 2024 à Mannheim (ouest), sur la place du marché, il s’en était pris à plusieurs membres d’une organisation anti-islam, le Mouvement citoyen Pax Europa (BPE), poignardant l’orateur principal, Michael Stürzenberger, déjà condamné pour incitation à la haine raciale. Sulaiman A. a ensuite donné plusieurs coups de couteau à quatre personnes qui voulaient l’arrêter, avant de s’en prendre à un policier de 29 ans.Une vidéo le montrant en train de frapper l’agent à la tête avait largement circulé sur les réseaux sociaux, accentuant l’émotion. La victime était décédée deux jours plus tard à l’hôpital.- Mineur non accompagné -Selon les enquêteurs, Sulaiman A., un partisan du groupe jihadiste Etat islamique (EI), aurait décidé au printemps 2024 de commettre un attentat en Allemagne contre des “infidèles”.Des médias allemands ont affirmé qu’il était arrivé en Allemagne à l’âge de 14 ans, avec son frère, mais sans leurs parents. Ils se sont vu refuser l’asile mais, en tant que mineurs non accompagnés, ont bénéficié d’un sursis, puis d’un titre de séjour.Ce verdict survient une semaine après une autre condamnation à perpétuité, celle d’un Syrien, pour une autre attaque jihadiste au couteau, à Solingen, qui avait fait trois morts en août 2024.Espacés de trois mois, ces deux attentats avaient pesé sur les élections législatives de l’hiver suivant, marquées par la progression du parti d’extrême droite AfD.Au cours de la campagne, l’Allemagne a connu d’autres violences meurtrières impliquant des ressortissants étrangers qui ont enflammé le débat sur la politique d’asile et la sécurité.Mi-février, l’ouverture du procès de Sulaiman A. avait d’ailleurs coïncidé avec une attaque à la voiture-bélier à Munich, dont l’auteur présumé est également Afghan. Elle a fait deux morts et 44 blessés graves.- Un million de réfugiés -Peu avant, fin janvier, un Afghan souffrant de troubles psychiatriques s’en est pris à un groupe d’enfants dans un parc à Aschaffenbourg (sud), poignardant à mort deux personnes, dont un garçon de deux ans.La première économie européenne a accueilli plus d’un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire de 2015-2016. Mais elle a aujourd’hui définitivement tourné cette page associée à l’ex-chancelière Angela Merkel (2005-2021).Pour enrayer l’ascension de l’AfD, le chancelier conservateur Friedrich Merz a opéré un nouveau tour de vis sur la politique migratoire, instaurant notamment le refoulement des demandeurs d’asile aux frontières.En juillet, sa coalition a organisé le rapatriement de 81 condamnés afghans dans leur pays, malgré la présence au pouvoir des talibans.Samedi, le ministère de l’Intérieur a redit à l’AFP son intention de “permettre des rapatriements réguliers et fréquents vers l’Afghanistan”, justifiant ainsi des “discussions techniques” avec les talibans.

Asian markets rise as traders prepare for expected US rate cut

Asian stocks advanced again Tuesday to extend another record day on Wall Street as traders locked in bets on a US interest rate cut this week, while they are also keenly eyeing flagged talks between Donald Trump and Xi Jinping.While the outcome of the Federal Reserve’s policy decision Wednesday is considered a fait accompli, there is still a lot of discussion over its plans for future meetings and its so-called “dot plot” outlook for borrowing costs.Bank boss Jerome Powell’s post-meeting comments will also be pored over for an idea about decision-makers’ thinking as the US jobs market slows and inflation remains stubbornly above target.”Jobless claims and unemployment are at their highest since 2021, and for the first time in four years, there are more job seekers than jobs,” said SPI Asset Management’s Stephen Innes. “That single ratio tells the Fed all it needs to know: rate cuts are back on the runway. “Add the housing drag — mortgage payments nearly doubled from pre-Covid levels, affordability at record lows, rents soaring — and you get a feedback loop that eats into consumption, profits, hiring, and confidence,” Innes added.Still, Neil Wilson at Saxo Markets said: “Assuming the Fed does cut… I’d still anticipate the Fed saying that the ‘extent and timing’ of further policy adjustments will be dependent on incoming data, and not on a preset course.”The meeting will take place with a Trump appointee as a new member of the bank’s board of governors and rate-setting Federal Open Market Committee.Stephen Miran, who chairs the White House Council of Economic Advisers, was cleared Monday by the Republican-majority Senate. His appointment comes as the president demands the Fed cut borrowing costs, and accusing Powell of being unfit for the job.Tokyo rose as investors returned from a long weekend, while Seoul jumped more than one percent to chalk up another record high.Sydney, Taipei, Wellington, Manila, Mumbai and Bangkok were also up, with Shanghai marginally higher and Hong Kong flat. There were losses in Singapore and Jakarta, while London, Paris and Frankfurt struggled in the morning session.The broadly positive mood came after Wall Street’s S&P 500 and Nasdaq also hit records.Expectations that US rates will be culled over the next few months and possibly into 2026 continued to weigh on the dollar against its peers and pushed up gold to a new all time peak of above $3,689.Trump said on his Truth Social network Monday that he would speak to Chinese counterpart Xi at the end of the week, stoking hopes for a further easing of tensions between the world’s economic superpowers.The US president’s message came as Washington and Beijing reached a framework deal over their TikTok dispute, which the US side said will be finalised by the two leaders on Friday.The agreement came on the second day of high-level talks between the two sides in Madrid that included discussions on the countries’ trade dispute.Trump said on social media that the talks were going “VERY WELL”.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 44,902.27 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 26,438.51 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,861.87 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,256.33Euro/dollar: UP at $1.1797 from $1.1768 on MondayPound/dollar: UP at $1.3631 from $1.3609Dollar/yen: DOWN at 146.87 yen from 147.38 yenEuro/pound: UP at 86.54 pence from 86.47 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $63.03 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $67.13 per barrelNew York – Dow: UP 0.1 percent at 45,883.45 (close)

Trump bringing $15 bn lawsuit against New York Times

US President Donald Trump filed a $15 billion defamation lawsuit against the New York Times on Monday, accusing the outlet of a “decades-long pattern” of smears driven by feelings of “actual malice.”Trump, 79, has intensified his long-established hostility toward the media since his return to the White House, repeatedly badmouthing journalists critical of his administration, restricting access and bringing lawsuits.The Times reported last week that Trump had threatened legal action against it in relation to its articles on a lewd birthday note allegedly given to sex offender Jeffrey Epstein. The Republican president has denied authoring the note.”The New York Times has been allowed to freely lie, smear, and defame me for far too long, and that stops, NOW!” he wrote on his Truth Social platform.The lawsuit also named four New York Times reporters and the publisher Penguin Random House as defendants, according to an 85-page complaint filed in the US District Court for Florida’s Middle District.The document cited three articles that came out between September and October last year, and a book by reporters Russ Buettner and Susanne Craig also published around that time.”The Book and Articles are part of a decades-long pattern by the New York Times of intentional and malicious defamation against President Trump,” read the complaint, which was dated Monday.”The Times has become a leading, and unapologetic, purveyor of falsehoods against President Trump on the legacy media landscape.”The New York Times did not immediately return AFP’s request for comment.Trump’s lawsuit alleged that the Times deviated from its typical journalistic patterns and industry best practices when covering him, such as writing articles “in the most antagonistic and negative way” and not giving him sufficient time to respond before publishing.”Put bluntly, Defendants baselessly hate President Trump in a deranged way,” the complaint read.The court was asked to grant compensatory damages of not less than $15 billion and additional punitive damages “in an amount to be determined upon trial.”In July, Trump sued media magnate Rupert Murdoch and The Wall Street Journal for at least $10 billion after it reported on the existence of a book and a letter he allegedly sent to Epstein.Paramount settled Trump’s lawsuit over election coverage on CBS News’ flagship show “60 Minutes” for $16 million the same month. He had alleged that the program deceptively edited an interview with his 2024 election rival, Kamala Harris, in her favor.

La Bourse de Paris prudente avant la Fed

La Bourse de Paris évolue en repli mardi, à l’entame des deux jours de réunion du comité monétaire de la banque centrale américaine (FOMC), le marché anticipant une première baisse des taux d’intérêt de la puissante institution américaine.L’indice vedette CAC 40 reculait de 22,04 points (-0,28%) à 7.874.89 points vers 09H40. Lundi, il a gagné 71,69 points (+0,92%), à 7.896,93 points.Les investisseurs s’attendent à ce que la banque centrale américaine procède à une baisse de 25 points de base (-0,25%) de ses taux d’intérêt, qui sont dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre 2024.L’issue de la réunion sera connue mercredi soir et le discours du président de l’institution monétaire américaine “sera scruté mot à mot pour savoir si le cycle de baisse est ponctuel ou s’il ouvre la voie à une série de coupes”, résume John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank, dans une note.Les investisseurs seront aussi très attentifs à l’actualisation des anticipations de court et moyen termes des membres de la Fed en matière d’évolution des taux.Le mandat du président de la Fed, Jerome Powell, est clair: fixer les taux d’intérêt de façon à ce que l’inflation reste stable (autour de 2%) et que le plein-emploi soit assuré aux Etats-Unis. Or, le marché de l’emploi se fragilise mais l’inflation demeure au-dessus de l’objectif de 2%, rendant l’équilibre entre les deux éléments difficile à trouver.Pour autant, “le marché du travail américain s’avère bien plus faible que ce que les marchés anticipaient” et “cette détérioration est la principale raison pour laquelle la Fed devrait à nouveau réduire ses taux”, marquant “un changement de priorité pour ce double mandat de la Fed”, estime Carlos de Sousa, gérant de portefeuille de Vontobel.C’est aussi sans compter sur la très forte pression politique que reçoit la banque centrale américaine de la part du président Donald Trump qui réclame à cor et à cri des baisses de taux depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier. Jerome Powell est “pris en étau entre la pression politique de la Maison-Blanche, les attentes des investisseurs et le scepticisme” des présidents des antennes régionales de la banque centrale américaine, en désaccord sur l’ampleur des baisses des taux auxquelles l’institution monétaire devrait procéder, explique M.Plassard.Le taux d’emprunt français au-dessus de l’italienSur le marché obligataire, le taux de l’emprunt français à dix ans évoluait à 3,47% vers 09h40, après avoir clôturé la veille à 3,48%, “au-dessus de son équivalent italien pour la première fois depuis 1999” qui, lui, a terminé à 3,47%, soulignent les économistes de Deutsche Bank. Ce dernier évoluait à 3,47% vers 09H40.

L’influenceuse Miel Abitbol exhorte Macron à ne pas mettre la santé mentale “sous le tapis”

L’influenceuse française Miel Abitbol exhorte, dans un entretien à l’AFP, Emmanuel Macron à ne pas mettre la question de la santé mentale des jeunes “sous le tapis” et à agir sur cette question “prioritaire” en dépit de l’incertitude politique. La jeune femme de 18 ans, qui compte plus de deux millions d’abonnés sur TikTok et qui a lancé il y a un an Lyynk, une application dédiée à la santé mentale des jeunes, avait déjà interpellé en début d’année le chef de l’Etat à ce sujet. Ce dernier lui avait répondu par réseau social interposé en assurant “essayer d’apporter des réponses avec tous nos soignants pour donner plus de moyens”, avant de la recevoir début juillet à l’Elysée. Quelques jours avant, en juin, le gouvernement avait dévoilé un plan santé mentale mais sans convaincre nombre de soignants qui ont regretté des mesures insuffisantes et un flou sur les moyens financiers.”La santé mentale” a été décrétée par le gouvernement “grande cause nationale 2025, on est au mois de septembre et il n’y a pas grand chose qui a été fait”, déplore Miel Abitbol. “Il faut qu’il y ait des choses qui soient faites aujourd’hui pour la santé mentale des jeunes, même si c’est un peu le bordel niveau gouvernement”, ajoute-t-elle en référence à la période d’incertitude politique ouverte par la démission du gouvernement Bayrou. “On ne peut pas remettre la poussière sous le tapis parce qu’on parle de vies, on parle de jeunes qui vont mal, qui se suicident pour beaucoup”, insiste l’influenceuse dont l’application a été téléchargée 300.000 fois et compte 50.000 utilisateurs “quasi quotidiens”. La jeune femme, passée par une période de dépression après avoir été victime de harcèlement et de +revenge porn+ alors qu’elle avait 13-14 ans, plaide en faveur de mesures liées notamment à l’école, “gros facteur de stress pour beaucoup”. Elle estime en revanche que l’interdiction des réseaux sociaux souhaitée par le gouvernement pour les jeunes de moins de 15 ans n’est “pas la bonne chose à faire”, que “modérer les réseaux sociaux et éduquer c’est mieux”.Epinglés dans un récent rapport parlementaire, les réseaux sociaux “peuvent déteriorer la santé mentale”, admet-elle, et il faut s’attaquer aux “algorithmes toxiques”.Mais “pour  beaucoup c’est un endroit où (les jeunes) trouvent du lien avec leurs proches avec des amis où ils apprennent des choses, où ils découvrent de nouvelles passions”, ajoute-t-elle. Se dire qu’en interdisant les réseaux sociaux, “on a fait ce qu’il fallait pour la santé mentale des jeunes” c’est une erreur, estime-t-elle. 

L’influenceuse Miel Abitbol exhorte Macron à ne pas mettre la santé mentale “sous le tapis”

L’influenceuse française Miel Abitbol exhorte, dans un entretien à l’AFP, Emmanuel Macron à ne pas mettre la question de la santé mentale des jeunes “sous le tapis” et à agir sur cette question “prioritaire” en dépit de l’incertitude politique. La jeune femme de 18 ans, qui compte plus de deux millions d’abonnés sur TikTok et qui a lancé il y a un an Lyynk, une application dédiée à la santé mentale des jeunes, avait déjà interpellé en début d’année le chef de l’Etat à ce sujet. Ce dernier lui avait répondu par réseau social interposé en assurant “essayer d’apporter des réponses avec tous nos soignants pour donner plus de moyens”, avant de la recevoir début juillet à l’Elysée. Quelques jours avant, en juin, le gouvernement avait dévoilé un plan santé mentale mais sans convaincre nombre de soignants qui ont regretté des mesures insuffisantes et un flou sur les moyens financiers.”La santé mentale” a été décrétée par le gouvernement “grande cause nationale 2025, on est au mois de septembre et il n’y a pas grand chose qui a été fait”, déplore Miel Abitbol. “Il faut qu’il y ait des choses qui soient faites aujourd’hui pour la santé mentale des jeunes, même si c’est un peu le bordel niveau gouvernement”, ajoute-t-elle en référence à la période d’incertitude politique ouverte par la démission du gouvernement Bayrou. “On ne peut pas remettre la poussière sous le tapis parce qu’on parle de vies, on parle de jeunes qui vont mal, qui se suicident pour beaucoup”, insiste l’influenceuse dont l’application a été téléchargée 300.000 fois et compte 50.000 utilisateurs “quasi quotidiens”. La jeune femme, passée par une période de dépression après avoir été victime de harcèlement et de +revenge porn+ alors qu’elle avait 13-14 ans, plaide en faveur de mesures liées notamment à l’école, “gros facteur de stress pour beaucoup”. Elle estime en revanche que l’interdiction des réseaux sociaux souhaitée par le gouvernement pour les jeunes de moins de 15 ans n’est “pas la bonne chose à faire”, que “modérer les réseaux sociaux et éduquer c’est mieux”.Epinglés dans un récent rapport parlementaire, les réseaux sociaux “peuvent déteriorer la santé mentale”, admet-elle, et il faut s’attaquer aux “algorithmes toxiques”.Mais “pour  beaucoup c’est un endroit où (les jeunes) trouvent du lien avec leurs proches avec des amis où ils apprennent des choses, où ils découvrent de nouvelles passions”, ajoute-t-elle. Se dire qu’en interdisant les réseaux sociaux, “on a fait ce qu’il fallait pour la santé mentale des jeunes” c’est une erreur, estime-t-elle.Â