Last fluent speaker on a quest to keep ancient S.African language aliveFri, 10 Oct 2025 06:07:11 GMT
In her humble home on the red soil of the Green Kalahari, 92-year-old Katrina Esau listened intently as her two great-grandchildren practised the ancient N|uu language of South Africa’s indigenous San people.As the young children enthusiastically sang out phrases, Esau interjected occasionally to correct their pronunciation of the distinct sounds and deep clicks of her …
“Le livre ne va pas disparaître”, assure la PDG de Flammarion
Les temps sont agités pour l’édition mais le livre papier ne “va pas disparaître” s’il sait répondre au besoin croissant de savoirs et d’imaginaires, assure Sophie de Closets, la PDG de Flammarion, maison d’édition qui célèbre ses 150 ans.Réponse: “Flammarion se porte plutôt bien dans une conjoncture un peu maussade. Nous avons la chance d’être très généralistes avec un équilibre entre la littérature, les poches, la jeunesse, les beaux livres…Et nous avons eu plusieurs succès cette année dont l’ampleur était inattendue: +La meute+, une enquête sur LFI, avec plus de 120.000 exemplaires, +Clamser à Tataouine+, un roman de Raphaël Quenard avec près de 140.000 exemplaires, ou +Les heures fragiles+, de Virginie Grimaldi, qui dépasse les 200.000.Mais il est vrai que le marché du livre se contracte. Ce qui nous inquiète particulièrement est le recul de la lecture chez les 8-12 ans, qui sont les lecteurs de demain.”R: “Oui ! Et on publiera toujours des livres imprimés car je ne crois pas à leur disparition. Le besoin d’imaginaires et de savoirs est toujours aussi fort et la lecture est un refuge vital dans des temps tumultueux.”R: “Nous menons, au niveau du groupe Madrigall, une réflexion sur l’IA avec l’établissement d’une charte pour en réglementer les usages.On va continuer à faire des livres +à la main+, avec l’intelligence humaine des auteurs, des illustrateurs et des traducteurs, qu’il faut protéger.”R: “Car la lecture est un acte de résistance face à un monde qui s’accélère, aux écrans, à la guerre de l’attention… Des études ont montré qu’un quart d’heure de lecture silencieuse par jour contribuait à améliorer l’attention et à faire baisser la violence. La France a la chance d’abriter un écosystème qui soutient le livre, notamment avec un grand nombre de libraires.Certains livres peuvent aussi faire bouger les choses, comme les enquêtes de Victor Castanet sur les Ehpad ou sur les crèches privées: des investigations au long cours que l’édition indépendante peut financer quand les médias sont fragilisés économiquement.”R: “Avec beaucoup de tristesse, parce que c’est une maison historique et généraliste, qui avait toujours accueilli des auteurs de droite, de gauche, pas toujours d’accord entre eux.Maintenant il y a une monochromie bleu marine dans les publications de Fayard, qui devient une maison militante.”R: “On voit bien la polarisation croissante de la société, avec des bulles d’information parallèles, où il est de plus en plus difficile de se mettre d’accord sur ce qui est vrai et ce qui est faux. C’est très inquiétant.Mais cela renforce aussi l’importance du livre. Réjouissons-nous que le livre soit encore un tel vecteur d’influence qu’il soit convoité par des milliardaires pour mener la bataille des idées.”R: “A l’exception des salles des tribunaux, Gisèle Pelicot n’a jamais pris la parole pour raconter son histoire. Elle le fait dans ce récit littéraire, écrit avec la journaliste Judith Perrignon, qui est d’une sincérité et d’une qualité exceptionnelles.”
Macron convie les forces politiques à l’Elysée avant de désigner un Premier ministre
Reconduction de Sébastien Lecornu ou nomination d’un nouveau locataire à Matignon ? Emmanuel Macron doit mettre fin vendredi à cinq jours de suspense et tenter une nouvelle fois de désamorcer une crise politique qui ne cesse de s’aggraver. Le président de la République a convié dans la nuit les chefs de parti et chefs de groupe à l’Assemblée nationale à 14H30 à l’Elysée, sauf le Rassemblement national et La France insoumise, selon des sources concordantes. Il a promis de nommer un Premier ministre d’ici “vendredi soir” après la démission fracassante lundi de Sébastien Lecornu, ponctuée par deux jours de négociations supplémentaires pour tenter d’arracher, en l’absence de toute majorité à l’Assemblée, un accord de non-censure du futur gouvernement.Le temps presse. Si le dépôt du projet de budget pour 2026 n’est pas déposé lundi, ce dernier risquerait de ne pas pouvoir être adopté avant le 31 décembre. Rien n’a filtré sur l’heure et les modalités d’une annonce présidentielle. Une prochaine prise de parole du chef de l’Etat est évoquée par son entourage. Il ne s’est pas exprimé sur la situation intérieure depuis la dernière déflagration politique.A quelques heures d’une nomination, un scénario revenait en force, la reconduction de Sébastien Lecornu, même si l’hypothèse Jean-Louis Borloo, éternel “revenant” par temps de crise, ou de la désignation d’un autre Premier ministre était toujours sur la table.Sébastien Lecornu, à ce stade le plus éphémère Premier ministre de la Ve République, assure ne pas “courir après le job” et avoir “terminé” sa “mission”. – “Donner un cap” -Plusieurs responsables politiques prêtent toutefois à Emmanuel Macron la tentation de le reconduire, au risque d’ulcérer les oppositions et d’accélérer la censure de la nouvelle équipe.Une série d’acteurs soutiennent en revanche publiquement ou en coulisse la piste de Jean-Louis Borloo, ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avec qui il avait notamment organisé le Grenelle de l’Environnement.”Il faut un type comme ça, un peu spécial”, relève un visiteur du soir du chef de l’État. “Il fait partie de ceux qui peuvent contribuer à apporter des solutions”, a renchéri le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille sur RTL.Le fondateur de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), 74 ans, qui a longtemps été maire de Valenciennes, a assuré jeudi depuis Toulouse ne pas avoir eu de contact avec l’Élysée, souhaitant avant tout que le président “nomme un gouvernement (…) pour donner un cap”.Au bal des paris, d’autres noms continuaient aussi à être cités, de l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve au premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, lui aussi issu du PS.Avec un double défi pour le chef de l’État: repousser le plus tard possible la menace d’une censure et a fortiori d’une dissolution.- Déconnectés de 2027 -Avant d’achever sa “mission”, Sébastien Lecornu a estimé que le projet de budget 2026, détonateur de la crise actuelle avec le vote de défiance de l’Assemblée qui a provoqué la chute de François Bayrou le 8 septembre, pourrait être présenté lundi en conseil des ministres.Ce qui sous-entend la nomination d’un gouvernement peut-être dès vendredi ou à défaut ce weekend. Reconduction des principaux ministres en place ? Ministres techniques, dont peut-être le premier d’entre eux ?Le Premier ministre démissionnaire a formulé une suggestion très remarquée, que la future équipe gouvernementale soit “complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027”, des ambitions qu’il n’a lui-même jamais manifestées.Cela exclurait en revanche le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, qui a précipité dimanche soir la chute du gouvernement Lecornu tout juste nommé. Le président des Républicains a conditionné son retour au gouvernement à la nomination d’un Premier ministre “ni de gauche, ni macroniste”, relevant que c’était le cas de Jean-Louis Borloo.Emmanuel Macron est aussi très attendu sur une éventuelle suspension de la très controversée réforme des retraites de 2023, préalable posé par les socialistes pour un accord de non-censure.Il faudra “trouver un chemin pour que le débat ait lieu” sur cette question, a averti Sébastien Lecornu.
Macron convie les forces politiques à l’Elysée avant de désigner un Premier ministre
Reconduction de Sébastien Lecornu ou nomination d’un nouveau locataire à Matignon ? Emmanuel Macron doit mettre fin vendredi à cinq jours de suspense et tenter une nouvelle fois de désamorcer une crise politique qui ne cesse de s’aggraver. Le président de la République a convié dans la nuit les chefs de parti et chefs de groupe à l’Assemblée nationale à 14H30 à l’Elysée, sauf le Rassemblement national et La France insoumise, selon des sources concordantes. Il a promis de nommer un Premier ministre d’ici “vendredi soir” après la démission fracassante lundi de Sébastien Lecornu, ponctuée par deux jours de négociations supplémentaires pour tenter d’arracher, en l’absence de toute majorité à l’Assemblée, un accord de non-censure du futur gouvernement.Le temps presse. Si le dépôt du projet de budget pour 2026 n’est pas déposé lundi, ce dernier risquerait de ne pas pouvoir être adopté avant le 31 décembre. Rien n’a filtré sur l’heure et les modalités d’une annonce présidentielle. Une prochaine prise de parole du chef de l’Etat est évoquée par son entourage. Il ne s’est pas exprimé sur la situation intérieure depuis la dernière déflagration politique.A quelques heures d’une nomination, un scénario revenait en force, la reconduction de Sébastien Lecornu, même si l’hypothèse Jean-Louis Borloo, éternel “revenant” par temps de crise, ou de la désignation d’un autre Premier ministre était toujours sur la table.Sébastien Lecornu, à ce stade le plus éphémère Premier ministre de la Ve République, assure ne pas “courir après le job” et avoir “terminé” sa “mission”. – “Donner un cap” -Plusieurs responsables politiques prêtent toutefois à Emmanuel Macron la tentation de le reconduire, au risque d’ulcérer les oppositions et d’accélérer la censure de la nouvelle équipe.Une série d’acteurs soutiennent en revanche publiquement ou en coulisse la piste de Jean-Louis Borloo, ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avec qui il avait notamment organisé le Grenelle de l’Environnement.”Il faut un type comme ça, un peu spécial”, relève un visiteur du soir du chef de l’État. “Il fait partie de ceux qui peuvent contribuer à apporter des solutions”, a renchéri le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille sur RTL.Le fondateur de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), 74 ans, qui a longtemps été maire de Valenciennes, a assuré jeudi depuis Toulouse ne pas avoir eu de contact avec l’Élysée, souhaitant avant tout que le président “nomme un gouvernement (…) pour donner un cap”.Au bal des paris, d’autres noms continuaient aussi à être cités, de l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve au premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, lui aussi issu du PS.Avec un double défi pour le chef de l’État: repousser le plus tard possible la menace d’une censure et a fortiori d’une dissolution.- Déconnectés de 2027 -Avant d’achever sa “mission”, Sébastien Lecornu a estimé que le projet de budget 2026, détonateur de la crise actuelle avec le vote de défiance de l’Assemblée qui a provoqué la chute de François Bayrou le 8 septembre, pourrait être présenté lundi en conseil des ministres.Ce qui sous-entend la nomination d’un gouvernement peut-être dès vendredi ou à défaut ce weekend. Reconduction des principaux ministres en place ? Ministres techniques, dont peut-être le premier d’entre eux ?Le Premier ministre démissionnaire a formulé une suggestion très remarquée, que la future équipe gouvernementale soit “complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027”, des ambitions qu’il n’a lui-même jamais manifestées.Cela exclurait en revanche le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, qui a précipité dimanche soir la chute du gouvernement Lecornu tout juste nommé. Le président des Républicains a conditionné son retour au gouvernement à la nomination d’un Premier ministre “ni de gauche, ni macroniste”, relevant que c’était le cas de Jean-Louis Borloo.Emmanuel Macron est aussi très attendu sur une éventuelle suspension de la très controversée réforme des retraites de 2023, préalable posé par les socialistes pour un accord de non-censure.Il faudra “trouver un chemin pour que le débat ait lieu” sur cette question, a averti Sébastien Lecornu.
Mondial-2026: la France accueille l’Azerbaïdjan pour se rapprocher de l’Amérique
Malgré une cascade de blessés en attaque, l’équipe de France a une belle occasion de consolider sa première place dans le groupe D et de se rapprocher de la qualification pour le Mondial-2026 en recevant le modeste Azerbaïdjan, vendredi au Parc des Princes.Vainqueurs de leurs deux premiers matches contre l’Ukraine (2-0) et l’Islande (2-1) en septembre, les Bleus sont parfaitement lancés dans la quête du billet pour la prochaine Coupe du monde organisée aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, et la venue des Azéris, classés 124e au classement Fifa, doit leur permettre d’enfoncer encore un peu plus le clou. Tout le monde a forcément en mémoire la démonstration du 6 septembre 1995 et ce succès 10-0 à Auxerre qui constituait un record à l’époque, avant le festival face à Gibraltar (14-0), le 18 novembre 2023 à Nice. L’écart entre les deux nations étant toujours abyssal, on attend de nouveau une orgie offensive côté français, histoire d’avoir déjà un pied de l’autre côté de l’Atlantique avant de se rendre à Reykjavik lundi. Deux victoires d’affilée, couplées à un nul entre l’Islande et l’Ukraine vendredi, assurerait même la présence des Français en phase finale, la 7e et dernière de l’ère Didier Deschamps. Mais le sélectionneur, qui a connu en tant que joueur la désillusion de novembre 1993 et l’élimination dans la course au Mondial-1994 aux USA, refuse pour l’instant de se projeter aussi loin.”Le match le plus important est celui de demain. L’Azerbaïdjan reste sur un nul contre l’Ukraine (1-1), sept joueurs jouent à Qarabag qui fait un bon début de parcours en Ligue des champions. Ils n’ont rien à perdre et ça dépendra beaucoup de nous. Ce n’est pas parce qu’on a six points qu’on est déjà qualifiés”, a-t-il expliqué jeudi en conférence de presse. Deschamps a beau afficher publiquement sa prudence, il serait toutefois incompréhensible de voir la France en difficulté, même sans la quasi-totalité de ses attaquants (Ousmane Dembélé, Marcus Thuram, Désiré Doué, Bradley Barcola, Rayan Cherki). D’autant que Kylian Mbappé, bien qu’arrivé au rassemblement des Bleus avec des douleurs à la cheville, devrait tenir sa place.- Mbappé sur les traces de Giroud -“Il a suivi le programme prévu. Si tout se passe bien, il sera concerné demain”, a indiqué Deschamps.Le capitaine, en grande forme depuis le début de saison que ce soit en bleu ou sous les couleurs du Real Madrid, est sur la même longueur d’onde.”Je veux jouer, le coach veut que je joue, je pense qu’il n’y aura pas de problème. Je me sens bien”, a-t-il déclaré à la veille de la rencontre. La superstar française, qui a dépassé en septembre Thierry Henry au classement des meilleurs buteurs des Bleus avec 52 réalisations, est doublement motivé. Au-delà du sésame pour la Coupe du monde à aller chercher, Mbappé va essayer de profiter de la faible opposition azérie pour se rapprocher du recordman Olivier Giroud (57).”Je pense que je vais le battre mais quand, je ne sais pas. Peut-être demain, qui sait? Peut-être dans plus longtemps. C’est quelque chose qui viendra naturellement et je passerai à autre chose ensuite. L’enjeu est plus important qu’enfiler des buts même si on ne va pas s’en priver.”La rencontre devrait aussi marquer le retour du patron de la défense William Saliba, indisponible en juin et en septembre, même si le joueur d’Arsenal ne devrait pas avoir beaucoup de travail. Les retrouvailles de Florian Thauvin avec les Bleus seront en revanche scrutées de plus près. Les nombreuses défections ont rouvert les portes de la sélection à l’attaquant Lensois de 32 ans, qui a connu une trajectoire sinusoïdale au Mexique (Tigres de Monterrey) et en Italie (Udinese) après son départ de l’OM en 2021 et n’est plus réapparu en bleu depuis le 11 juin 2019. Même si son avenir en équipe de France est loin d’être garanti dans l’optique du Mondial, il sera sans doute l’une des principales attractions d’un match dont l’issue ne devrait guère faire de doute.
Trump says in ‘great shape’ as he heads for medical
Donald Trump heads for his second medical check-up this year on Friday with the oldest elected president in US history insisting that he is in “great shape.”Trump, 79, will address troops at Walter Reed military hospital on the outskirts of the capital Washington before undergoing the examination.It comes three months after the White House announced Trump was diagnosed with a vein condition, following speculation about frequent bruising on his hand and his swollen legs.The White House had said earlier this week that Friday’s check-up would be an “annual” one, despite the fact that Trump had already undergone one of those in April.But Trump told reporters in the Oval Office on Thursday that he was “going to do a sort of semi-annual physical.””I’m in great shape, but I’ll let you know. But no, I have no difficulty thus far… Physically, I feel very good. Mentally, I feel very good.”Republican Trump then embarked on one of his trademark tirades comparing his health with that of former presidents, particularly his Democratic predecessor Joe Biden.Trump said that during his last check-up “I also did a cognitive exam which is always very risky, because if I didn’t do well, you’d be the first to be blaring it, and I had a perfect score.”Trump then added: “Did Obama do it? No. Did Bush do it? No. Did Biden do it? I definitely did. Biden wouldn’t have gotten the first three questions right.”- Bruised hand -But Trump has repeatedly been accused of a lack of openness about his health despite huge interest in the well-being of America’s commander-in-chief.In September, he dismissed social media rumors swirling about his health — including false posts that he had died.In July, the White House said Trump was diagnosed with a chronic but benign vein condition — chronic venous insufficiency — following speculation about his bruised hand and swollen legs.The hand issue, it said, was linked to the aspirin he takes as part of a “standard” cardiovascular health program.Trump is regularly seen at public events with heavy make-up on the back of his right hand which he uses to conceal the bruising.At his last check-up the White House said Trump was in good health, saying he had a “normal cardiac structure and function, no signs of heart failure, renal impairment or systemic illness.”