Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière
Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.
Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière
Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.
Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière
Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.
Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière
Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.
Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière
Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.
Une foule de fidèles afflue à Saint-Pierre pour saluer la dépouille du pape
Des dizaines de milliers de fidèles affluent mercredi à la basilique Saint-Pierre pour se recueillir devant la dépouille du pape François, transférée en grande pompe dans la matinée sous les ors du majestueux édifice.Une longue file d’attente serpente sur la place entourée de la célèbre colonnade du Bernin, autour de laquelle les accès au Vatican et dans les rues adjacentes sont filtrés.Vincenza Nocilla, une infirmière retraitée de 67 ans, s’est levée à 04H00 du matin et a fait 150 km pour être parmi les premières à voir le cercueil du pape.”C’était vraiment émouvant”, a-t-elle confié à l’AFP après être sortie de la basilique. La longue attente pour voir de près celui qu’elle décrit comme “un bon pape”, dont la mort l’a profondément attristée, en valait la peine, même si “on ne vous laisse pas rester longtemps, on passe, on dit un rapide au revoir et on s’en va.”Un peu plus tôt, Colm Devlin et sa femme Cliodhna, deux enseignants irlandais retraités, ont expliqué avoir pour “priorité aujourd’hui'” de saluer François. Cliodhna voit en lui “un grand défenseur des pauvres et des laissés-pour-compte”, tandis que son mari lui reconnaît le mérite d’avoir “essayé de s’attaquer aux problèmes de l’Eglise”, notamment les “agressions sexuelles” en son sein.La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens fouillent les sacs à dos et font passer les fidèles à travers des portiques de sécurité, tandis que leurs effets personnels sont scannés. “Nous sommes sur le pont depuis lundi et les prochains jours s’annoncent très difficiles”, a confié à l’AFP un membre de la Garde suisse.Dans une ambiance printanière, les pèlerins venus pour le Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique, continuent de côtoyer touristes, curieux et les journalistes du monde entier en direct devant les caméras.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape a été escortée par des dizaines de cardinaux, d’évêques et de religieux depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la monumentale basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.- Hallebardes -Marchant au pas, la procession s’est étirée sur les ruelles pavées du plus petit Etat du monde. Les chants du chÅ“ur de la Chapelle Sixtine résonnaient sur le chemin du long cortège.Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses en uniforme chamarré armés de hallebardes. Au son des cloches, il a été applaudi sur son passage par les fidèles massés sur la place Saint-Pierre.Le pape repose dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Après avoir parcouru l’allée centrale de la basilique, le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, a été installé devant le maître-autel de la basilique, lui-même surmonté du monumental baldaquin en bronze du Bernin, chef d’Å“uvre de l’art baroque tout juste restauré.Rupture avec la tradition, il ne repose pas sur un catafalque mais est posé à même le sol, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille: mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).Le cercueil sera ensuite fermé vendredi soir à 20H00 (18H00 GMT) lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell.Après le décès de Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s’étaient recueillies devant sa dépouille avant ses obsèques en présence de 50.000 fidèles.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, outre 170 délégations étrangères.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le défunt pape sera enterré conformément à sa volonté.
Gaza: les secouristes récupèrent des “corps calcinés” après des frappes israéliennes
Des frappes israéliennes ont fait au moins 17 morts mercredi matin dans la bande de Gaza, laissant des “corps calcinés” et des personnes ensevelies sous les décombres, selon les secouristes palestiniens.Le même jour, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont exhorté Israël à cesser le blocage “intolérable” de l’aide humanitaire, qui n’entre plus dans le territoire palestinien depuis le 2 mars.Après plus de 18 mois de conflit entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l’ONU fait état de cas de “malnutrition aiguë sévère” parmi les 2,4 millions de Palestiniens, dont la plupart ont été déplacés, souvent plusieurs fois, par les combats.Selon un responsable du mouvement, une délégation du Hamas se trouve actuellement au Caire pour discuter avec les médiateurs de “nouvelles idées” visant à rétablir un cessez-le-feu à Gaza.Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive, disant y voir le meilleur moyen pour ramener les otages toujours retenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Mercredi, la frappe israélienne la plus meurtrière s’est produite sur une école qui abritait des déplacés dans la ville de Gaza (nord), faisant onze morts et 17 blessés, “y compris des femmes et des enfants”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Bassal.”Le bombardement a provoqué un incendie massif dans le bâtiment et plusieurs corps calcinés ont été retrouvés”, a-t-il dit.- “Vivre comme les autres” -Au moins six autres personnes ont été tuées par des tirs ou des bombardements israéliens à Jabalia (nord) et Khan Younès (sud), selon la Défense civile.”Nous avons reçu des appels de détresse signalant plusieurs personnes disparues sous les décombres dans différentes zones de la bande de Gaza ”, a affirmé Mahmoud Bassal.Plusieurs corps enveloppés dans des linceuls blancs ont été transportés à l’hôpital al-Chifa, a constaté un journaliste de l’AFP.Des femmes éplorées se recueillaient autour de dépouilles.”Nous ne voulons rien d’autre que la fin de la guerre pour pouvoir vivre comme le font les gens dans le reste du monde”, s’exclamait Walid Al Najjar, un habitant de Khan Younès après une frappe dans le voisinage.Selon Mahmoud Bassal, le secouristes manquent “des outils et équipements nécessaires pour les opérations de sauvetage et pour récupérer les corps”.L’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat.Mardi, elle avait dit avoir détruit environ “40 engins du génie utilisés à des fins terroristes, y compris lors du massacre du 7 octobre”.Elle affirme que le Hamas utilise ces engins “pour poser des explosifs, creuser des tunnels souterrains, percer des clôtures de sécurité et dégager les gravats pour retrouver des armes et du matériel militaire”.- Mesure “intolérable” -Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.890 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.266 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne.La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.La situation à Gaza est aggravée par le blocage de l’aide humanitaire.Israël accuse le Hamas de détourner cette aide, ce que le mouvement palestinien dément, accusant en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”.Les ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand ont conjointement exhorté mardi Israël à cesser ce blocage, y voyant une mesure “intolérable” qui expose les civils à “la famine, des épidémies et la mort”.”Des partenaires signalent que plusieurs personnes souffrant de malnutrition aiguë sévère à Gaza ont été admises à l’hôpital pour y recevoir un traitement cette semaine et que les cas sont en augmentation”, a indiqué mardi le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).”Malgré des approvisionnements extrêmement faibles, environ 180 cuisines communautaires continuent de fonctionner chaque jour. Cependant, beaucoup d’entre elles sont sur le point de fermer car les stocks s’épuisent”, a-t-il prévenu.