Un hôpital de Gaza affirme que 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim

Un hôpital de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien, où Israël étend ses opérations meurtrières contre le Hamas sous un flot de condamnations internationales.Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les 2,4 millions d’habitants de Gaza sont soumis à des pénuries sévères de nourriture et de biens de première nécessité, tandis que les centres de distribution d’aide humanitaire sont régulièrement la cible de tirs. L’ONU a accusé mardi l’armée israélienne d’avoir tué depuis la fin mai plus de 1.000 personnes qui attendaient de l’aide.Selon le directeur de l’hôpital al-Chifa à Gaza-Ville, Mohammed Abou Salmiya, les décès de 21 enfants “morts de malnutrition ou de faim” ont été enregistrés en 72 heures dans différents établissements y compris le sien, l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa à Deir el-Balah et l’hôpital Nasser à Khan Younès.”A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza”, a ajouté le médecin.A l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, des images de l’AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdul Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d’être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.  La Défense civile a annoncé mardi que des frappes israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d’Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés.Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit “une explosion massive” qui a soufflé leur tente en pleine nuit.”J’ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l’air, des débris partout. Les enfants criaient”, a témoigné à l’AFP Bakr, dont la femme a été tuée l’année dernière.- “Nuit de terreur” -Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit “une nuit de terreur” dans ce camp, “des frappes aériennes et des explosions ininterrompues”.La Défense civile a également fait état mardi de la mort de deux personnes à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, où Israël avait annoncé la veille étendre ses opérations et appelé la population à évacuer.L’armée israélienne a affirmé que ses soldats avaient “identifié des tirs dans leur direction dans le secteur de Deir el-Balah et avaient riposté” en visant l’origine des tirs.Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88% du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d’évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.La situation humanitaire à Gaza est “moralement inacceptable”, a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa.”Nous avons vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l’espoir d’un simple repas”, a-t-il ajouté.Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a alerté sur le risque “extrêmement élevé” de violations graves du droit international après l’extension des opérations israéliennes.- “Situation effroyable” -L’Organisation mondiale de la Santé avait annoncé lundi que son principal entrepôt à Deir el-Balah avait été attaqué et que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence de son personnel dans ce secteur. “Le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d’une arme”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.Après un appel lancé par 25 pays à la fin “immédiate” de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale “puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il s’y passe.Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, était interrogé sur la radio France Inter sur le cas de plusieurs collaborateurs de l’Agence France-Presse sur place qui se trouvent dans “une situation effroyable”, selon la direction de l’agence.L’attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une offensive dans laquelle au moins 59.106 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Un hôpital de Gaza affirme que 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim

Un hôpital de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien, où Israël étend ses opérations meurtrières contre le Hamas sous un flot de condamnations internationales.Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les 2,4 millions d’habitants de Gaza sont soumis à des pénuries sévères de nourriture et de biens de première nécessité, tandis que les centres de distribution d’aide humanitaire sont régulièrement la cible de tirs. L’ONU a accusé mardi l’armée israélienne d’avoir tué depuis la fin mai plus de 1.000 personnes qui attendaient de l’aide.Selon le directeur de l’hôpital al-Chifa à Gaza-Ville, Mohammed Abou Salmiya, les décès de 21 enfants “morts de malnutrition ou de faim” ont été enregistrés en 72 heures dans différents établissements y compris le sien, l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa à Deir el-Balah et l’hôpital Nasser à Khan Younès.”A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza”, a ajouté le médecin.A l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, des images de l’AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdul Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d’être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.  La Défense civile a annoncé mardi que des frappes israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d’Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés.Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit “une explosion massive” qui a soufflé leur tente en pleine nuit.”J’ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l’air, des débris partout. Les enfants criaient”, a témoigné à l’AFP Bakr, dont la femme a été tuée l’année dernière.- “Nuit de terreur” -Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit “une nuit de terreur” dans ce camp, “des frappes aériennes et des explosions ininterrompues”.La Défense civile a également fait état mardi de la mort de deux personnes à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, où Israël avait annoncé la veille étendre ses opérations et appelé la population à évacuer.L’armée israélienne a affirmé que ses soldats avaient “identifié des tirs dans leur direction dans le secteur de Deir el-Balah et avaient riposté” en visant l’origine des tirs.Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88% du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d’évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.La situation humanitaire à Gaza est “moralement inacceptable”, a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa.”Nous avons vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l’espoir d’un simple repas”, a-t-il ajouté.Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a alerté sur le risque “extrêmement élevé” de violations graves du droit international après l’extension des opérations israéliennes.- “Situation effroyable” -L’Organisation mondiale de la Santé avait annoncé lundi que son principal entrepôt à Deir el-Balah avait été attaqué et que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence de son personnel dans ce secteur. “Le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d’une arme”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.Après un appel lancé par 25 pays à la fin “immédiate” de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale “puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il s’y passe.Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, était interrogé sur la radio France Inter sur le cas de plusieurs collaborateurs de l’Agence France-Presse sur place qui se trouvent dans “une situation effroyable”, selon la direction de l’agence.L’attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une offensive dans laquelle au moins 59.106 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Newcastle cult hero ‘Nobby’ Solano appointed Pakistan coach

Pakistan’s embattled football federation has appointed former Newcastle United cult hero Nolberto ‘Nobby’ Solano as coach of their national teams to try to improve their dreadful record of never qualifying for a major tournament.Solano, 50, who also played for Aston Villa and West Ham United in the English Premier League before retiring in 2012, was an assistant coach for his country Peru when they qualified for the 2018 World Cup in Russia.”We have hired the services of Solano with a hope that he will bring more energy and zest to the national players and lift our standings at the international level,” the Pakistan Football Federation president, Mohsen Gilani, said in a statement.The cricket-obsessed nation has reached the second round of Asian qualifying for the FIFA World Cup only once.Pakistan are 201st of 210 teams the in FIFA world men’s team rankings, and have sought to improve standards by inducting players of Pakistan heritage based in the UK.Pakistan football has suffered badly from political parties fighting over control of the federation, which receives a large annual grant from world governing body FIFA.The federation was for 10 years run by a FIFA-appointed committee and earlier this year briefly suspended for political interference ahead of elections in May.FIFA in 2021 banned Pakistan from playing international matches for 15 months, also for political interference in the federation.Solano’s first task will be with the under-23s men’s team, who are due to face Cambodia, Iraq and Oman in September in qualifying for the U23 Asian Cup next year.Solano’s first matches in charge of the senior team will be a double-header against Afghanistan in 2027 Asian Cup qualifying in October.Pakistan kicked off their campaign with a 2-0 away defeat to Syria in March and a 1-0 loss to Myanmar in Yangon last month.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Iran: la canicule provoque pénuries d’eau, d’électricité et perturbe l’activité 

Une vague de chaleur en Iran provoque des pénuries d’eau et d’électricité dans une grande partie du pays, au moment où les réservoirs d’eau sont mis à rude épreuve avec des niveaux anormalement bas, ont rapporté mardi des médias d’Etat.Pays aride, l’Iran est régulièrement confronté à des épisodes de sécheresse et les étés y sont souvent chauds, augmentant mécaniquement la consommation d’électricité pour alimenter les climatisations. Ce phénomène est amplifié cette année par des températures extrêmes: faute de pluies suffisantes, les barrages sont quasi à sec, entraînant coupures d’eau courante mais aussi d’électricité.Mercredi, administrations et bâtiments publics seront fermés dans au moins 15 des 31 provinces que compte l’Iran, afin d’économiser l’eau et l’électricité. A Téhéran et sa région, les autorités ont décrété mercredi jour férié pour cette même raison.La porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, a déclaré mardi que le gouvernement pourrait “prolonger” la mesure et mis en garde contre la “situation critique” pour l’approvisionnement en eau à Téhéran.La société de gestion de l’eau de la capitale a appelé dimanche les habitants à réduire leur consommation d'”au moins 20%”, afin d’atténuer la crise. “Les barrages qui alimentent Téhéran en eau sont actuellement à leur plus bas niveau depuis un siècle”, a-t-elle indiqué évoquant “la pire sécheresse depuis 60 ans” dans la capitale iranienne.Des habitants ont rapporté mardi des coupures d’eau dans certains quartiers de Téhéran. – “Crise de l’eau” -“Nous n’avons pas d’eau depuis 10 jours”, déclare à l’AFP Mme Moïni, une femme au foyer de 52 ans qui n’a pas souhaité donner son nom complet.”Notre vie s’est effondrée” à cause de la canicule, ajoute Mme Moïni.”Les gens ne peuvent pas vaquer à leurs occupations habituelles (…) ils sont contraints de rester davantage à la maison et la productivité au travail baisse”, relève pour sa part Mehdi Zandi, un technicien de 42 ans.L’agence de presse Fars a diffusé des images de sacs d’eau potable prêts à être distribués à la population en cas de nécessité.La crise de l’eau fait mardi la une de nombreux journaux en Iran. “Barrages à moitié hors-service” titre notamment le quotidien Shargh.”La crise de l’eau est plus grave que ce dont on parle aujourd’hui”, a mis en garde le président iranien, Massoud Pezeshkian, appelant dimanche ses compatriotes à “réfléchir à la consommation excessive” d’eau.- Pannes moteur -L’Iran est confronté à la semaine la plus chaude de l’année avec des températures qui dépassent localement les 50°C, selon la météo nationale.Dans le sud de l’Iran, la localité de Shabankareh a ainsi enregistré lundi 53°C.A Téhéran, des automobilistes ont été contraints de s’arrêter pour refroidir leur moteur par plus de 40°C, a constaté l’AFP.Les températures extrêmes, qui ont débuté vendredi, devraient s’atténuer à partir de jeudi, a indiqué la télévision d’Etat.Les services météo mettent en garde contre l’augmentation en journée des niveaux d’ultraviolets, dangereux pour la santé.En juillet dernier, le gouvernement avait déjà ordonné la fermeture des banques et des administrations en raison de fortes chaleurs.La consommation d’électricité avait par ailleurs atteint un niveau record avec plus de 79.000 mégawatts.

Iran: la canicule provoque pénuries d’eau, d’électricité et perturbe l’activité 

Une vague de chaleur en Iran provoque des pénuries d’eau et d’électricité dans une grande partie du pays, au moment où les réservoirs d’eau sont mis à rude épreuve avec des niveaux anormalement bas, ont rapporté mardi des médias d’Etat.Pays aride, l’Iran est régulièrement confronté à des épisodes de sécheresse et les étés y sont souvent chauds, augmentant mécaniquement la consommation d’électricité pour alimenter les climatisations. Ce phénomène est amplifié cette année par des températures extrêmes: faute de pluies suffisantes, les barrages sont quasi à sec, entraînant coupures d’eau courante mais aussi d’électricité.Mercredi, administrations et bâtiments publics seront fermés dans au moins 15 des 31 provinces que compte l’Iran, afin d’économiser l’eau et l’électricité. A Téhéran et sa région, les autorités ont décrété mercredi jour férié pour cette même raison.La porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, a déclaré mardi que le gouvernement pourrait “prolonger” la mesure et mis en garde contre la “situation critique” pour l’approvisionnement en eau à Téhéran.La société de gestion de l’eau de la capitale a appelé dimanche les habitants à réduire leur consommation d'”au moins 20%”, afin d’atténuer la crise. “Les barrages qui alimentent Téhéran en eau sont actuellement à leur plus bas niveau depuis un siècle”, a-t-elle indiqué évoquant “la pire sécheresse depuis 60 ans” dans la capitale iranienne.Des habitants ont rapporté mardi des coupures d’eau dans certains quartiers de Téhéran. – “Crise de l’eau” -“Nous n’avons pas d’eau depuis 10 jours”, déclare à l’AFP Mme Moïni, une femme au foyer de 52 ans qui n’a pas souhaité donner son nom complet.”Notre vie s’est effondrée” à cause de la canicule, ajoute Mme Moïni.”Les gens ne peuvent pas vaquer à leurs occupations habituelles (…) ils sont contraints de rester davantage à la maison et la productivité au travail baisse”, relève pour sa part Mehdi Zandi, un technicien de 42 ans.L’agence de presse Fars a diffusé des images de sacs d’eau potable prêts à être distribués à la population en cas de nécessité.La crise de l’eau fait mardi la une de nombreux journaux en Iran. “Barrages à moitié hors-service” titre notamment le quotidien Shargh.”La crise de l’eau est plus grave que ce dont on parle aujourd’hui”, a mis en garde le président iranien, Massoud Pezeshkian, appelant dimanche ses compatriotes à “réfléchir à la consommation excessive” d’eau.- Pannes moteur -L’Iran est confronté à la semaine la plus chaude de l’année avec des températures qui dépassent localement les 50°C, selon la météo nationale.Dans le sud de l’Iran, la localité de Shabankareh a ainsi enregistré lundi 53°C.A Téhéran, des automobilistes ont été contraints de s’arrêter pour refroidir leur moteur par plus de 40°C, a constaté l’AFP.Les températures extrêmes, qui ont débuté vendredi, devraient s’atténuer à partir de jeudi, a indiqué la télévision d’Etat.Les services météo mettent en garde contre l’augmentation en journée des niveaux d’ultraviolets, dangereux pour la santé.En juillet dernier, le gouvernement avait déjà ordonné la fermeture des banques et des administrations en raison de fortes chaleurs.La consommation d’électricité avait par ailleurs atteint un niveau record avec plus de 79.000 mégawatts.

Iran: la canicule provoque pénuries d’eau, d’électricité et perturbe l’activité 

Une vague de chaleur en Iran provoque des pénuries d’eau et d’électricité dans une grande partie du pays, au moment où les réservoirs d’eau sont mis à rude épreuve avec des niveaux anormalement bas, ont rapporté mardi des médias d’Etat.Pays aride, l’Iran est régulièrement confronté à des épisodes de sécheresse et les étés y sont souvent chauds, augmentant mécaniquement la consommation d’électricité pour alimenter les climatisations. Ce phénomène est amplifié cette année par des températures extrêmes: faute de pluies suffisantes, les barrages sont quasi à sec, entraînant coupures d’eau courante mais aussi d’électricité.Mercredi, administrations et bâtiments publics seront fermés dans au moins 15 des 31 provinces que compte l’Iran, afin d’économiser l’eau et l’électricité. A Téhéran et sa région, les autorités ont décrété mercredi jour férié pour cette même raison.La porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, a déclaré mardi que le gouvernement pourrait “prolonger” la mesure et mis en garde contre la “situation critique” pour l’approvisionnement en eau à Téhéran.La société de gestion de l’eau de la capitale a appelé dimanche les habitants à réduire leur consommation d'”au moins 20%”, afin d’atténuer la crise. “Les barrages qui alimentent Téhéran en eau sont actuellement à leur plus bas niveau depuis un siècle”, a-t-elle indiqué évoquant “la pire sécheresse depuis 60 ans” dans la capitale iranienne.Des habitants ont rapporté mardi des coupures d’eau dans certains quartiers de Téhéran. – “Crise de l’eau” -“Nous n’avons pas d’eau depuis 10 jours”, déclare à l’AFP Mme Moïni, une femme au foyer de 52 ans qui n’a pas souhaité donner son nom complet.”Notre vie s’est effondrée” à cause de la canicule, ajoute Mme Moïni.”Les gens ne peuvent pas vaquer à leurs occupations habituelles (…) ils sont contraints de rester davantage à la maison et la productivité au travail baisse”, relève pour sa part Mehdi Zandi, un technicien de 42 ans.L’agence de presse Fars a diffusé des images de sacs d’eau potable prêts à être distribués à la population en cas de nécessité.La crise de l’eau fait mardi la une de nombreux journaux en Iran. “Barrages à moitié hors-service” titre notamment le quotidien Shargh.”La crise de l’eau est plus grave que ce dont on parle aujourd’hui”, a mis en garde le président iranien, Massoud Pezeshkian, appelant dimanche ses compatriotes à “réfléchir à la consommation excessive” d’eau.- Pannes moteur -L’Iran est confronté à la semaine la plus chaude de l’année avec des températures qui dépassent localement les 50°C, selon la météo nationale.Dans le sud de l’Iran, la localité de Shabankareh a ainsi enregistré lundi 53°C.A Téhéran, des automobilistes ont été contraints de s’arrêter pour refroidir leur moteur par plus de 40°C, a constaté l’AFP.Les températures extrêmes, qui ont débuté vendredi, devraient s’atténuer à partir de jeudi, a indiqué la télévision d’Etat.Les services météo mettent en garde contre l’augmentation en journée des niveaux d’ultraviolets, dangereux pour la santé.En juillet dernier, le gouvernement avait déjà ordonné la fermeture des banques et des administrations en raison de fortes chaleurs.La consommation d’électricité avait par ailleurs atteint un niveau record avec plus de 79.000 mégawatts.

Heatwave hits water, electricity supplies across much of Iran

A severe heatwave sweeping Iran has disrupted water and electricity supplies in much of the country, with reservoir levels falling to their lowest in a century, state media said Tuesday.Extreme temperatures, which began on Friday, are expected to ease gradually by Thursday, according to meteorological authorities cited by state television. Government offices in at least 15 of Iran’s 31 provinces, including the capital Tehran, have been ordered to close on Wednesday in a bid to conserve water and electricity.The measure come as temperatures in parts of southern and southwestern Iran topped 50 degrees Celsius (122 Fahrenheit).Government spokeswoman Fatemeh Mohajerani said authorities would extend office closures “if it deems necessary”, while warning of the “critical situation” in Tehran regarding water supplies.At least 10 provincial capitals recorded temperatures above 40 degrees Celsius on Monday, including Tehran, the meteorological agency said.The heatwave has been accompanied by drought, with the capital experiencing its lowest rainfall in 60 year, according to the Tehran Provincial Water Supply Company.Water levels in the reservoirs which supply Tehran have fallen to “their lowest level in a century”, the company said, advising people to use a tank and pump to cope with mains disruption.Tehran provincial governor, Mohammad Sadegh Motamedian said the dams are only filled to 14 percent, adding that the capital is going through its fifth year of drought.- ‘Crisis’ -Many residents reported water supply cuts lasting several hours in the past few days.”It’s not just the heat — there’s also no electricity and no water,” said Ms. Moini, a 52-year-old housewife from Tehran, who only gave her family name.”Our whole lives have basically fallen apart.”President Masoud Pezeshkian warned on Sunday that “the water crisis is more serious than people are saying”.Many Iranian newspapers carried photographs of the low reservoir levels on their front pages on Tuesday. In Iran’s hottest provincial capital, Ahvaz in Khuzestan in the southwest, residents complained that scheduled power cuts had continued despite temperatures nearing 50°C on Monday.In Tehran, drivers were forced to stop to prevent their radiators overheating in temperatures exceeding 40°C.According to the Fars news agency, the Tehran Provincial Water Supply Company plans to distribute drinking water in plastic bags if the mains supply cuts continue.While heatwaves are not uncommon in Iran, last July the government ordered banks and public institutions to close amid soaring temperatures.At the time, officials said electricity consumption had reached a record high of over 79,000 megawatts.

Le ministre de la Santé “très favorable à la sieste”, y compris en entreprise

Le ministre de la Santé, Yannnick Neuder, est “très favorable à la sieste d’une façon générale, qu’elle soit dans le milieu professionnel ou à l’école”, a-t-il déclaré mardi en présentant une feuille de route interministérielle “en faveur d’un sommeil de qualité”.  “Il faut faire en sorte qu’il puisse y avoir ces temps de repos pour l’enfance, car ils sont extrêmement importants, et c’est valable aussi au niveau des entreprises”, a-t-il estimé devant la presse.”Il n’y aura pas de recommandation proprement dite du ministère de la Santé vis-à-vis des employeurs, mais effectivement on peut dire que dans la mesure du possible”, il est souhaitable “d’aménager comme beaucoup d’entreprises le font déjà spontanément des espaces de pause, des espaces calmes qui permettent aux salariés de faire des micro-siestes”.”Il ne s’agit pas d’imposer des mesures qui seraient irréalisables dans certaines entreprises, mais je crois que dans le cadre de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), du bien-être au travail, beaucoup d’entreprises ont déjà réfléchi à ces questions-là et le proposent”, a-t-il encore indiqué.Les chiffres mis en avant par la feuille de route font état d’un tableau assez dégradé du sommeil des Français, obscurci encore un peu plus ces dernières années avec l’omniprésence des écrans et l’impact déstructurant de la crise sanitaire du Covid-19La durée de sommeil de la population s’est réduite d’en moyenne de une heure et demie depuis 50 ans, avec une durée moyenne pour un adulte en France de sept heures. Un Français sur cinq dort moins de six heures par nuit, et il est estimé que respectivement 30 et 70% des enfants et des adolescents manquent de sommeil.La dégradation du sommeil favorise l’apparition de nombreuses pathologies, dont les pathologies mentales ou cardio-vasculaires. La feuille de route prévoit notamment de renforcer les efforts de sensibilisation pour un bon sommeil dans la communication grand public, sur le site mangerbouger.fr, ou via l’application Jardin Mental, développée par le ministère de la Santé.Elle prévoit aussi d’accroître la sensibilisation auprès des professionnels de l’enfance et du monde du travail, et d’améliorer le repérage des troubles du sommeil dans la population en formant et outillant mieux les professionnels.