L’OMS annonce une vaste réorganisation et des licenciements sur fond de réduction des financements américains

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué mardi que les coupes budgétaires américaines laissaient les comptes de l’agence onusienne dans le rouge, la forçant à réduire ses opérations et à licencier du personnel.”Le refus des Etats-Unis de verser leurs contributions statutaires pour 2024 et 2025, combiné aux réductions de l’aide publique au développement de certains autres pays, signifie que nous sommes confrontés à un déficit concernant la masse salariale pour l’exercice biennal 2026-2027 compris entre 560 et 650 millions de dollars”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus aux Etats membres, selon une transcription de son discours. L’agence de santé des Nations Unies se prépare depuis un certain temps au retrait total des Etats-Unis, historiquement de loin son plus grand donateur, en janvier prochain.L’administration du président américain Donald Trump a, entre-temps, également refusé de payer les cotisations convenues pour 2024 et 2025, tout en gelant pratiquement toute l’aide étrangère américaine, y compris une aide considérable aux projets de santé dans le monde entier.Un certain nombre d’autres pays ont également réduit leurs dépenses d’aide au développement.Face à cette situation, l’OMS a entamé une réflexion concernant sa nouvelle organisation, que son directeur général a présentée au personnel et aux Etats membres mardi.Le déficit concernant la masse salariale “représente environ 25% des coûts du personnel” actuellement, a-t-il précisé, en soulignant toutefois que “cela ne signifie pas nécessairement une réduction de 25% du nombre de postes”.Il n’a pas indiqué combien d’emplois seraient supprimés, mais a précisé que l’impact le plus important était attendu au siège de l’Organisation à Genève. “Nous commençons par des réductions au sein de la direction”, “même si ce sont des décisions très douloureuses pour nous”, a-t-il dit.”Nous réduisons l’équipe de direction au siège de 12 à 7 membres, et le nombre de départements passera de 76 à 34, soit une réduction de plus de moitié”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus. 

I.Coast opposition leader Thiam barred from presidential electionTue, 22 Apr 2025 19:02:05 GMT

An Ivory Coast court on Tuesday struck main opposition leader Tidjane Thiam off the nation’s electoral list, closing the door on him running in a presidential election in October.The court said Thiam, who became head of the Democratic Party of Ivory Coast (PDCI) this month, was removed from the electoral list because he had lost …

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Chefs d’Etat, têtes couronnées et fidèles aux funérailles du pape samedi

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre au Vatican, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles ainsi que des dirigeants étrangers et têtes couronnées, du président américain Donald Trump au Premier ministre britannique Keir Starmer en passant par le roi et la reine d’Espagne.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.Le Saint-Siège a diffusé mardi les premières images du pape François reposant dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, où il vivait. Sa dépouille sera transférée à la basilique Saint-Pierre mercredi matin afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, une demande du souverain pontife argentin aspirant à plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux. Le public pourra donc rendre un dernier hommage au pape mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00), a indiqué le Vatican.Sur des photos et une vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, qui a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC) à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains enserrent un chapelet.Dans la chapelle, les employés du Vatican, des jardiniers aux pompiers en passant par le personnel médical, les évêques et laïcs, rendent un dernier hommage à François.Certains prient en silence. D’autres ne peuvent retenir leurs larmes. Un par un, chacun se recueille, la tête baissée ou dans un signe de croix, debout, à genoux ou assis sur un banc.Selon Vatican News, le média officiel du Vatican, le pape a été pris d’un malaise lundi vers 05H30 du matin (03H30 GMT). Plus d’une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma avant de mourir à 07H35.”Il n’a pas souffert, tout est arrivé très vite”, ont raconté les personnes présentes à Vatican News, qui précise que le pape a, parmi ses derniers mots, remercié son infirmier personnel pour l’avoir encouragé à faire un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques et à saluer les fidèles place Saint-Pierre.- “Révolutionnaire” -Mardi matin, une soixantaine de cardinaux se sont réunis à huis clos, notamment pour décider des modalités des funérailles. Les 135 cardinaux électeurs, ceux âgés de moins de 80 ans, auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur lors du conclave qui devrait se réunir début mai. Les cardinaux se retrouveront à nouveau mercredi après-midi. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur présence, de même que le président argentin Javier Milei et le prince William qui représentera le roi Charles III.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne seront aussi présents. “Nous garderons en mémoire (…) son engagement envers les plus pauvres (…) sa bonhommie et son sens de l’humour”, a déclaré le roi.La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national lors des funérailles, tandis qu’en Italie il durera cinq jours, de mardi à samedi.- “Jusqu’au bout” -Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques au terme de 12 ans de pontificat fait mardi la une de toute la presse internationale.Des centaines de journalistes des quatre coins du monde affluent à Rome tandis que la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l’entrée des touristes et fidèles. Les drapeaux jaune et blanc du Saint-Siège ont été mis en berne et une nouvelle prière publique est organisée mardi soir place Saint-Pierre.De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François. Pékin a présenté mardi ses “condoléances” et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins qui lui avaient prescrit un strict repos de deux mois.”J’ai vu le jour de Pâques que le pape était fatigué. Il est allé jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle”, a déclaré à l’AFP le cardinal François Bustillo, évêque d’Ajaccio. “Il est parti au milieu de son peuple.”

Chefs d’Etat, têtes couronnées et fidèles aux funérailles du pape samedi

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre au Vatican, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles ainsi que des dirigeants étrangers et têtes couronnées, du président américain Donald Trump au Premier ministre britannique Keir Starmer en passant par le roi et la reine d’Espagne.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.Le Saint-Siège a diffusé mardi les premières images du pape François reposant dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, où il vivait. Sa dépouille sera transférée à la basilique Saint-Pierre mercredi matin afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, une demande du souverain pontife argentin aspirant à plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux. Le public pourra donc rendre un dernier hommage au pape mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00), a indiqué le Vatican.Sur des photos et une vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, qui a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC) à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains enserrent un chapelet.Dans la chapelle, les employés du Vatican, des jardiniers aux pompiers en passant par le personnel médical, les évêques et laïcs, rendent un dernier hommage à François.Certains prient en silence. D’autres ne peuvent retenir leurs larmes. Un par un, chacun se recueille, la tête baissée ou dans un signe de croix, debout, à genoux ou assis sur un banc.Selon Vatican News, le média officiel du Vatican, le pape a été pris d’un malaise lundi vers 05H30 du matin (03H30 GMT). Plus d’une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma avant de mourir à 07H35.”Il n’a pas souffert, tout est arrivé très vite”, ont raconté les personnes présentes à Vatican News, qui précise que le pape a, parmi ses derniers mots, remercié son infirmier personnel pour l’avoir encouragé à faire un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques et à saluer les fidèles place Saint-Pierre.- “Révolutionnaire” -Mardi matin, une soixantaine de cardinaux se sont réunis à huis clos, notamment pour décider des modalités des funérailles. Les 135 cardinaux électeurs, ceux âgés de moins de 80 ans, auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur lors du conclave qui devrait se réunir début mai. Les cardinaux se retrouveront à nouveau mercredi après-midi. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur présence, de même que le président argentin Javier Milei et le prince William qui représentera le roi Charles III.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne seront aussi présents. “Nous garderons en mémoire (…) son engagement envers les plus pauvres (…) sa bonhommie et son sens de l’humour”, a déclaré le roi.La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national lors des funérailles, tandis qu’en Italie il durera cinq jours, de mardi à samedi.- “Jusqu’au bout” -Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques au terme de 12 ans de pontificat fait mardi la une de toute la presse internationale.Des centaines de journalistes des quatre coins du monde affluent à Rome tandis que la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l’entrée des touristes et fidèles. Les drapeaux jaune et blanc du Saint-Siège ont été mis en berne et une nouvelle prière publique est organisée mardi soir place Saint-Pierre.De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François. Pékin a présenté mardi ses “condoléances” et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins qui lui avaient prescrit un strict repos de deux mois.”J’ai vu le jour de Pâques que le pape était fatigué. Il est allé jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle”, a déclaré à l’AFP le cardinal François Bustillo, évêque d’Ajaccio. “Il est parti au milieu de son peuple.”

Top US court leans toward parents in case on LGBTQ books in schools

The conservative-dominated US Supreme Court appeared to side with parents in a case Tuesday about whether they have the religious right to pull their children from classes when books containing LGBTQ-related content are read or discussed.The court is reviewing an appeal filed by parents against a Maryland public school district where, in 2022, books aimed at combating prejudice and discussing homosexuality and gender identity were introduced to the curricula of kindergarten and elementary school students. The schools had initially offered parents the chance to opt out of controversial coursework, but later retracted the option, saying: “These opt-outs were unworkable. Some schools, for example, experienced unsustainably high numbers of absent students.”Parents are suing because the opt-outs were canceled. They say the schools’ inclusive curriculum choices infringe on their Christian and Muslim faiths and First Amendment rights. The complaint alleges that the Montgomery County school board “wants to disrupt” parents’ rights to “pass those beliefs on to their young children.”Court precedent has generally established that exposing students to ideas contrary to religion does not constitute coercion.At the hearing on Tuesday morning, however, a majority of the justices seemed to side with the parents, rejecting the feasibility argument put forward by school authorities.”The plaintiffs here are not asking the school to change its curriculum,” said conservative Justice Samuel Alito, adding that parents only wanted the choice to withdraw their children from certain classes.”Why isn’t that feasible?” he questioned.The decision of the court, with its six conservative and three progressive justices, is expected before the current session ends in late June. – Hot-button issue -US President Donald Trump has targeted diversity, equity and inclusion initiatives across the federal government, taking particular aim at transgender issues.On Tuesday, his spokesperson Karoline Leavitt said he continued to stand with the parents in this case.”The president has been very clear he stands on the side of parental rights, and he believes strongly that parents should have a greater say in their children’s education,” she said in response to a question at a briefing.School systems in some conservative states have already issued book bans or cracked down on library catalogues, with parents and conservative groups saying it is inappropriate for public spaces to host books they accuse of promoting homosexuality and inclusive progressive ideologies.The Justice Department under Trump supports the parents in the case, accusing the schools of “textbook interference with the free exercise of religion.”

Au Vatican, l’hommage intime de la “famille” du pape face à sa dépouille

Dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, au coeur du Vatican, une religieuse se recueille, les larmes aux yeux. Devant elle, le corps du pape François, allongé dans un cercueil en bois avec, entre ses mains, un chapelet. A ses pieds, ses chaussures noires.Dans cette résidence ecclésiastique où le souverain pontife a vécu jusqu’à sa mort, dignitaires et petites mains de l’Etat du Vatican sont les premiers mardi à saluer sa dépouille portant une mitre blanche et une chasuble rouge, encadrée par deux gardes suisses en uniforme chamarré.Avant d’accéder à ce saint des saints, il faut patienter dans le hall aux portes en bois et au carrelage en marbre, où règne un silence entrecoupé de faibles chuchotements.C’est ici, au coeur du plus petit Etat du monde, que François avait choisi de vivre après son élection en 2013, préférant la simplicité et le contact humain à l’isolement sous les ors du palais apostolique.Dans la chapelle à la sobre élégance, les employés du Vatican ont été invités à rendre un hommage au pape qui s’est éteint lundi à 88 ans, un accès en principe fermé à la presse et au public.Parmi les visiteurs se mêlent religieuses et laïcs, évêques et fonctionnaires du Saint-Siège, responsables de son gouvernement et simples employés. Des jardiniers aux pompiers en passant par le personnel médical, tous sont présents pour rendre hommage à celui qu’ils considéraient comme un père.Par petites grappes, ils pénètrent dans la chapelle climatisée située au rez-de-chaussée. Certains prient en silence. D’autres ne peuvent retenir leurs larmes. Un par un, chacun se recueille, la tête baissée ou dans un signe de croix, debout, à genoux ou assis sur un banc.- “Proximité” -“Il y a un climat de recueillement et de prière mais, pour nous qui l’accompagnions, cela semble irréel”, confie à l’AFP une laïque brésilienne, membre d’un dicastère (ministère) pour la Communication, qui préfère rester anonyme.”J’ai vécu son élection, j’ai suivi tout son pontificat, donc je ne pouvais pas le manquer ici, à Santa Marta, qui est sa maison, c’était aussi un peu la nôtre”, ajoute-t-elle, disant vivre ce moment “avec beaucoup de gratitude”.Dans son style humble et à hauteur d’homme, Jorge Bergoglio déjeunait chaque jour dans le réfectoire de cette résidence avec le personnel et les visiteurs, qu’il ne manquait jamais de saluer.”J’ai eu le sentiment que c’est la famille du pape, ce peuple de Sainte-Marthe et du Vatican qui est venu lui rendre hommage, dans une grande douceur”, résume un membre d’un dicastère venu se recueillir dans la matinée.”Je me suis souvenu d’une messe avec les employés du Vatican. Ce qui m’avait frappé, c’est que le pape s’asseyait sur l’un des bancs au milieu des fidèles. J’ai retrouvé cette proximité du pape avec ses premiers collaborateurs”.En 2020, en pleine pandémie, la retransmission de la messe célébrée par François dans cette même chapelle avait fait office de pont avec les fidèles confinés aux quatre coins du monde.Lundi matin, le 266e pape a rendu son dernier soupir dans son appartement de 70 m2 situé au deuxième étage, succombant à un accident vasculaire cérébral.Ce n’est qu’à partir de mercredi que son corps sera exposé à l’ensemble des fidèles dans le cadre autrement plus solennel de la basilique Saint-Pierre, avant ses funérailles samedi en présence de nombreux présidents, chefs de gouvernement et têtes couronnées.Une religieuse polonaise, travaillant à l’hôpital Umberto I de Rome, dit avoir trouvé dans cet hommage en petit comité “beaucoup de paix et de recueillement”. “J’ai surtout voulu venir afin de rendre grâce pour tout ce qu’il a fait pour l’Eglise”, glisse-t-elle, les larmes aux yeux.

Au Vatican, l’hommage intime de la “famille” du pape face à sa dépouille

Dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, au coeur du Vatican, une religieuse se recueille, les larmes aux yeux. Devant elle, le corps du pape François, allongé dans un cercueil en bois avec, entre ses mains, un chapelet. A ses pieds, ses chaussures noires.Dans cette résidence ecclésiastique où le souverain pontife a vécu jusqu’à sa mort, dignitaires et petites mains de l’Etat du Vatican sont les premiers mardi à saluer sa dépouille portant une mitre blanche et une chasuble rouge, encadrée par deux gardes suisses en uniforme chamarré.Avant d’accéder à ce saint des saints, il faut patienter dans le hall aux portes en bois et au carrelage en marbre, où règne un silence entrecoupé de faibles chuchotements.C’est ici, au coeur du plus petit Etat du monde, que François avait choisi de vivre après son élection en 2013, préférant la simplicité et le contact humain à l’isolement sous les ors du palais apostolique.Dans la chapelle à la sobre élégance, les employés du Vatican ont été invités à rendre un hommage au pape qui s’est éteint lundi à 88 ans, un accès en principe fermé à la presse et au public.Parmi les visiteurs se mêlent religieuses et laïcs, évêques et fonctionnaires du Saint-Siège, responsables de son gouvernement et simples employés. Des jardiniers aux pompiers en passant par le personnel médical, tous sont présents pour rendre hommage à celui qu’ils considéraient comme un père.Par petites grappes, ils pénètrent dans la chapelle climatisée située au rez-de-chaussée. Certains prient en silence. D’autres ne peuvent retenir leurs larmes. Un par un, chacun se recueille, la tête baissée ou dans un signe de croix, debout, à genoux ou assis sur un banc.- “Proximité” -“Il y a un climat de recueillement et de prière mais, pour nous qui l’accompagnions, cela semble irréel”, confie à l’AFP une laïque brésilienne, membre d’un dicastère (ministère) pour la Communication, qui préfère rester anonyme.”J’ai vécu son élection, j’ai suivi tout son pontificat, donc je ne pouvais pas le manquer ici, à Santa Marta, qui est sa maison, c’était aussi un peu la nôtre”, ajoute-t-elle, disant vivre ce moment “avec beaucoup de gratitude”.Dans son style humble et à hauteur d’homme, Jorge Bergoglio déjeunait chaque jour dans le réfectoire de cette résidence avec le personnel et les visiteurs, qu’il ne manquait jamais de saluer.”J’ai eu le sentiment que c’est la famille du pape, ce peuple de Sainte-Marthe et du Vatican qui est venu lui rendre hommage, dans une grande douceur”, résume un membre d’un dicastère venu se recueillir dans la matinée.”Je me suis souvenu d’une messe avec les employés du Vatican. Ce qui m’avait frappé, c’est que le pape s’asseyait sur l’un des bancs au milieu des fidèles. J’ai retrouvé cette proximité du pape avec ses premiers collaborateurs”.En 2020, en pleine pandémie, la retransmission de la messe célébrée par François dans cette même chapelle avait fait office de pont avec les fidèles confinés aux quatre coins du monde.Lundi matin, le 266e pape a rendu son dernier soupir dans son appartement de 70 m2 situé au deuxième étage, succombant à un accident vasculaire cérébral.Ce n’est qu’à partir de mercredi que son corps sera exposé à l’ensemble des fidèles dans le cadre autrement plus solennel de la basilique Saint-Pierre, avant ses funérailles samedi en présence de nombreux présidents, chefs de gouvernement et têtes couronnées.Une religieuse polonaise, travaillant à l’hôpital Umberto I de Rome, dit avoir trouvé dans cet hommage en petit comité “beaucoup de paix et de recueillement”. “J’ai surtout voulu venir afin de rendre grâce pour tout ce qu’il a fait pour l’Eglise”, glisse-t-elle, les larmes aux yeux.

L1: L’OM part en stage en Italie pour préparer Brest

Les joueurs de l’OM vont partir mardi soir en stage en Italie pour préparer leur match de dimanche face à Brest, une initiative qui vise, selon le club, à “mettre le groupe dans les meilleures conditions” et qui pourrait se répéter avant les dernières rencontres de la saison.Les Marseillais vont s’installer dans un hôtel du nord de Rome et travailleront jusqu’à samedi sur les installations d’un club local, à une vingtaine de kilomètres de la capitale italienne, a fait savoir le club dans un communiqué.L’ensemble du groupe professionnel est du voyage, ainsi que quelques jeunes joueurs ayant déjà été intégrés au groupe de Roberto de Zerbi. Ils sont accompagnés de tout le staff technique et médical. Le directeur du football Medhi Benatia sera également présent lors de ce stage et le président Pablo Longoria devrait également passer quelque temps en Italie. La délégation reviendra samedi à Marseille, à la veille de la réception de Brest. Même si ce n’est pas évoqué dans le communiqué publié mardi, les Marseillais devraient ensuite repartir en Italie avant le match prévu en fin de semaine prochaine à Lille. L’initiative pourrait encore être répétée avant les deux derniers matchs de la saison, mais ce n’est pas encore acté, selon une source au sein du club.”Aujourd’hui, la seule chose qui compte, c’est le match contre Brest. Cette décision de partir en stage a été prise collectivement, dans un moment où chaque détail peut faire la différence”, a déclaré Longoria, cité dans le communiqué de l’OM.”L’idée a émergé de nos échanges avec Roberto qui, dès que nous en avons parlé, l’a tout de suite acceptée, en comprenant parfaitement le sens de cette initiative. C’est une décision du club, pensée pour mettre le groupe dans les meilleures conditions possibles”, a ajouté le président marseillais.Actuellement deuxième du championnat à quatre journées de la fin, l’OM vise une qualification pour la Ligue des Champions et doit encore affronter Brest, aller à Lille et au Havre, avant de finir sa saison par la réception de Rennes.