Syrie: à l’hôpital de Soueida, des dizaines de corps attendent d’être identifiés

Au principal hôpital de Soueida, dans le sud de la Syrie, où flotte une odeur de mort, des dizaines de cadavres attendent encore d’être identifiés, victimes des affrontements intercommunautaires qui ont dévasté la cité à majorité druze.”Nous avons remis 361 corps à des membres de leur famille, mais nous en avons 97 autres non identifiés”, déclare un responsable médical de la morgue à l’AFP, sous couvert d’anonymat.Les violences ont éclaté le 13 juillet dans cette région majoritairement druze, opposant des groupes armés locaux à des combattants issus des tribus bédouines, ainsi que les forces de sécurité syriennes et Israël.L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a fait état de plus de 1.100 morts, en majorité des membres de la communauté druze, tandis que les autorités syriennes n’ont pas encore publié leur propre bilan global.Jusqu’à dimanche soir, plus de 450 corps avaient été transportés à l’hôpital gouvernemental, le principal établissement de la ville, et des corps étaient encore collectés dans les rues et les maisons.Un cessez-le-feu encore fragile est entré en vigueur dimanche, après le retrait de Soueida de combattants tribaux et bédouins, accusés d’exactions par des ONG et des témoins.Dans les zones rurales entourant la ville, les corps des victimes n’ont pas encore été récupérés, selon la direction de l’hôpital.”L’odeur des corps s’est répandue dans tous les étages”, raconte Hicham Breik, un infirmier qui n’a pas quitté l’hôpital depuis le début des affrontements.”La situation était terrible, on n’arrivait pas à se déplacer dans l’hôpital sans porter de masque”, ajoute-t-il, la voix tremblante, de profonds cernes sous les yeux.Il précise que des femmes, des enfants et des personnes âgées figurent parmi les victimes qui ont afflué à l’hôpital.Depuis le début des affrontements, le personnel hospitalier travaille dans des conditions extrêmement difficiles, alors que des combats ont eu lieu aux alentours de l’hôpital et même à l’intérieur de l’établissement, où les blessés étaient allongés dans les couloirs.- ‘Catastrophe médicale’ -Selon un rapport du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), “les hôpitaux et les centres de santé de Soueida sont hors service” et “des informations sur des corps non enterrés soulèvent de graves préoccupations en matière de santé publique”.La ville connaît des “pénuries généralisées de nourriture, d’eau et d’électricité”, a ajouté l’Ocha dimanche, soulignant que l’accès à l’aide humanitaire demeurait “extrêmement limité”. Dimanche, le Croissant-Rouge syrien a pu acheminer un premier convoi humanitaire dans la ville, comprenant des vivres, de l’eau, des fournitures médicales et du combustible, a indiqué l’Ocha.Un responsable du Croissant-Rouge a précisé à l’AFP que les fournitures comprenaient également des sacs mortuaires.”Nous avons reçu de l’eau et du matériel médical mais nous avons besoin de beaucoup plus, car nous sommes face à une catastrophe médicale”, déclare Moatasem Al-Aflaq, qui travaille pour une entité rattachée à la direction de la santé à Soueida.”Nous n’avons pas encore pu recenser le nombre de corps et nous essayons de coopérer avec le Croissant-Rouge pour les placer dans des sacs et les enterrer dans une fosse commune, étant donné la difficulté pour les familles d’identifier leurs proches”, ajoute-t-il.Les violences ont déplacé plus de 128.000 personnes dans la province de Soueida, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ce qui rend l’identification et la collecte des corps particulièrement difficile.

Ukraine: nouvelles frappes nocturnes russes, au moins un mort à Kiev

Des bombardements russes sur Kiev dans la nuit de dimanche à lundi ont fait au moins un mort et deux blessés, selon les autorités ukrainiennes, juste avant la visite du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.Ces frappes mortelles interviennent deux jours après la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d’organiser cette semaine de nouveaux pourparlers avec Moscou, après l’échec de deux cycles de négociations à Istanbul au printemps.Le Kremlin n’a pas réagi, pour l’heure, à cette proposition pour tenter de trouver une issue diplomatique à la guerre déclenchée par l’invasion russe lancée en février 2022 et ayant causé depuis, a minima, des dizaines de milliers de morts.Dans la nuit, l’armée russe a mené une nouvelle vague de bombardements sur plusieurs régions à travers l’Ukraine. Selon l’armée de l’air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions de Ivano-Frankivsk (ouest), de Kharkiv (nord-est) et à Kiev, ont rapporté les autorités locales.- Attaques “brutales” -Dans la capitale, où six quartiers ont subi des dégâts, une personne a été tuée et six autres blessées, selon la police nationale. Le maire de la capitale Vitali Klitschko a pour sa part indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté, notamment dans une école maternelle.Les frappes et les débris de drones interceptés ont également touché des immeubles résidentiels, un supermarché et l’entrée d’une station de métro, selon M. Klitschko.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a dénoncé des attaques “brutales”. “Nous pouvons mettre fin à cette terreur. Il est nécessaire pour cela que l’Ukraine obtienne des défenses anti-aériennes supplémentaires et de capacités (de frappes) longue portée,” a-t-il ajouté sur X.Son homologue français, Jean-Noël Barrot, en visite de deux jours à Kiev, s’est rendu à la station de métro Loukianivska, l’un des sites endommagés par les frappes de la nuit. Déplorant des attaques ayant pris pour cible une station de métro qui “sert d’abri à la population de Kiev”, il a affirmé que les nouvelles sanctions européennes contre la Russie visaient à renforcer “la pression sur (le président russe) Vladimir Poutine pour accroître le coût de cette guerre invraisemblable” et obtenir un cessez-le-feu.Vendredi, l’Union européenne a annoncé son 18e paquet de sanctions contre la Russie depuis l’invasion de 2022, en ciblant la manne pétrolière russe.Face aux bombardements russes qui endeuillent chaque jour l’Ukraine, l’armée ukrainienne frappe également quasiment quotidiennement le territoire russe avec des drones. Lundi, ces attaques ont forcé l’aéroport de Vnoukouvo, près de Moscou, à interrompre brièvement son fonctionnement. – Négociations dans l’impasse -Les négociations pour trouver une issue diplomatique, après plus de trois ans d’une guerre dévastatrice, sont dans l’impasse. Moscou exige l’annexion de cinq régions ukrainiennes, dont la Crimée envahie en 2014, ainsi que la certitude que Kiev ne rejoindra jamais l’Otan. Des demandes inacceptables pour l’Ukraine, qui réclame pour sa part des garanties de sécurité solides pour prévenir toute nouvelle invasion russe.Face à l’enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui s’était rapproché de Moscou pour tenter d’obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et s’est dit “déçu” par Vladimir Poutine.Lundi dernier, il a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à son invasion de l’Ukraine sous peine de sanctions sévères, et affirmé que des équipements militaires, payés par des pays européens membres de l’Otan, seraient envoyés à l’Ukraine.Après ces déclarations, le Kremlin s’était dit prêt à négocier, disant attendre “des propositions de la partie ukrainienne” concernant un troisième cycle de négociations, après deux sessions peu fructueuses à Istanbul.Sur le terrain, ces dernières semaines, Moscou a lancé à plusieurs reprises des attaques aériennes massives contre l’Ukraine, tandis que son armée, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, en particulier dans la région de Donetsk (est).

Ukraine: nouvelles frappes nocturnes russes, au moins un mort à Kiev

Des bombardements russes sur Kiev dans la nuit de dimanche à lundi ont fait au moins un mort et deux blessés, selon les autorités ukrainiennes, juste avant la visite du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.Ces frappes mortelles interviennent deux jours après la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d’organiser cette semaine de nouveaux pourparlers avec Moscou, après l’échec de deux cycles de négociations à Istanbul au printemps.Le Kremlin n’a pas réagi, pour l’heure, à cette proposition pour tenter de trouver une issue diplomatique à la guerre déclenchée par l’invasion russe lancée en février 2022 et ayant causé depuis, a minima, des dizaines de milliers de morts.Dans la nuit, l’armée russe a mené une nouvelle vague de bombardements sur plusieurs régions à travers l’Ukraine. Selon l’armée de l’air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions de Ivano-Frankivsk (ouest), de Kharkiv (nord-est) et à Kiev, ont rapporté les autorités locales.- Attaques “brutales” -Dans la capitale, où six quartiers ont subi des dégâts, une personne a été tuée et six autres blessées, selon la police nationale. Le maire de la capitale Vitali Klitschko a pour sa part indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté, notamment dans une école maternelle.Les frappes et les débris de drones interceptés ont également touché des immeubles résidentiels, un supermarché et l’entrée d’une station de métro, selon M. Klitschko.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a dénoncé des attaques “brutales”. “Nous pouvons mettre fin à cette terreur. Il est nécessaire pour cela que l’Ukraine obtienne des défenses anti-aériennes supplémentaires et de capacités (de frappes) longue portée,” a-t-il ajouté sur X.Son homologue français, Jean-Noël Barrot, en visite de deux jours à Kiev, s’est rendu à la station de métro Loukianivska, l’un des sites endommagés par les frappes de la nuit. Déplorant des attaques ayant pris pour cible une station de métro qui “sert d’abri à la population de Kiev”, il a affirmé que les nouvelles sanctions européennes contre la Russie visaient à renforcer “la pression sur (le président russe) Vladimir Poutine pour accroître le coût de cette guerre invraisemblable” et obtenir un cessez-le-feu.Vendredi, l’Union européenne a annoncé son 18e paquet de sanctions contre la Russie depuis l’invasion de 2022, en ciblant la manne pétrolière russe.Face aux bombardements russes qui endeuillent chaque jour l’Ukraine, l’armée ukrainienne frappe également quasiment quotidiennement le territoire russe avec des drones. Lundi, ces attaques ont forcé l’aéroport de Vnoukouvo, près de Moscou, à interrompre brièvement son fonctionnement. – Négociations dans l’impasse -Les négociations pour trouver une issue diplomatique, après plus de trois ans d’une guerre dévastatrice, sont dans l’impasse. Moscou exige l’annexion de cinq régions ukrainiennes, dont la Crimée envahie en 2014, ainsi que la certitude que Kiev ne rejoindra jamais l’Otan. Des demandes inacceptables pour l’Ukraine, qui réclame pour sa part des garanties de sécurité solides pour prévenir toute nouvelle invasion russe.Face à l’enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui s’était rapproché de Moscou pour tenter d’obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et s’est dit “déçu” par Vladimir Poutine.Lundi dernier, il a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à son invasion de l’Ukraine sous peine de sanctions sévères, et affirmé que des équipements militaires, payés par des pays européens membres de l’Otan, seraient envoyés à l’Ukraine.Après ces déclarations, le Kremlin s’était dit prêt à négocier, disant attendre “des propositions de la partie ukrainienne” concernant un troisième cycle de négociations, après deux sessions peu fructueuses à Istanbul.Sur le terrain, ces dernières semaines, Moscou a lancé à plusieurs reprises des attaques aériennes massives contre l’Ukraine, tandis que son armée, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, en particulier dans la région de Donetsk (est).

Alaska Airlines reprend tous ses vols après avoir été touché par une panne informatique

Alaska Airlines a annoncé la reprise de tous ses vols, ainsi que de ceux de sa filiale Horizon Air, après leur interruption en raison d’une panne informatique dimanche soir, nouveau déboire pour la cinquième plus grosse compagnie américaine.”À partir de 23 heures (06H00 GMT), l’arrêt au sol a été levé et nos opérations ont repris”, a expliqué la compagnie sur son compte X.”Pendant que nous repositionnons nos avions et nos équipages, il y aura très probablement des impacts résiduels sur nos vols. Il faudra un certain temps pour que l’ensemble de nos opérations reviennent à la normale”, précise le texte.”Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et encourageons nos clients à vérifier le statut de leur vol avant de se rendre à l’aéroport”, ajoute le communiqué.La compagnie aérienne a déclaré à l’AFP que dimanche, elle avait “subi une panne informatique affectant ses opérations” et qu’elle avait “demandé une interruption temporaire, à l’échelle de l’ensemble du système, de tous les vols d’Alaska Airlines et Horizon Air jusqu’à la résolution du problème”.”Le 20 juillet, vers 20 heures (heure du Pacifique), nous avons connu une panne informatique qui a entraîné une interruption temporaire des vols d’Alaska Airlines et d’Horizon Air sur l’ensemble du système”, a précisé la compagnie dans son communiqué annonçant la reprise des vols.Le site internet de la compagnie était en dérangement depuis environ 03H00 GMT lundi, selon des sites spécialisés.La déclaration initiale de suspension des vols, également publiée sur X, a suscité des réactions négatives de la part de passagers apparemment frustrés. “C’est brutal. Cela fait deux heures que nous sommes assis à l’aéroport”, a répondu un utilisateur de X nommé Caleb Heimlich.Un autre utilisateur, BetterDays, a commenté: “Cela a commencé à 20 heures et vous ne publiez cela que maintenant ! Votre service s’est considérablement dégradé au cours des cinq dernières années”.Cette panne intervient alors qu’une attaque informatique majeure a ciblé depuis la semaine dernière les serveurs Microsoft SharePoint, exploitant une vulnérabilité inconnue jusque-là dans le logiciel de partage de documents, ce qu’a reconnu Microsoft samedi.Selon l’entreprise de cybersécurité néerlandaise Eye Security, cette faille a permis à des cybercriminels de compromettre des agences gouvernementales, des universités, des entreprises énergétiques et des institutions internationales, en particulier aux États-Unis.- Panne informatique en septembre -Les autorités américaines, dont le FBI, ont ouvert plusieurs enquêtes, et Microsoft a publié des correctifs pour certaines versions du logiciel, bien que d’autres restaient encore vulnérables lundi.Alaska Airlines n’a pas répondu immédiatement à la demande de l’AFP qui souhaitait savoir si la panne était liée au problème de Microsoft.En septembre 2024, Alaska Airlines a subi une panne informatique importante à Seattle, où elle a son siège, provoquant un arrêt au sol de ses avions et des retards de ses vols. La compagnie a assuré à l’époque qu’il ne s’agissait pas d’une cyberattaque, mais d’un problème de certificat affectant plusieurs systèmes.Cet incident survient également plus d’un an après qu’une porte-bouchon – opercule condamnant une issue de secours redondante – d’un Boeing 737 Max 9 nouvellement livré s’est détachée lors d’un vol d’Alaska Airlines entre Portland (Oregon) et Ontario (Californie) en janvier 2024.Les 171 passagers et les six membres d’équipage ont survécu à la décompression rapide, mais l’incident a conduit le régulateur américain de l’aviation civile (FAA) à clouer au sol de nombreux Boeing 737-9 exploités par des compagnies aériennes américaines.Le mois dernier, les enquêteurs américains ont déclaré que l’incapacité de Boeing à fournir une formation adéquate au personnel de fabrication était un facteur déterminant dans l’explosion en vol quasi-catastrophique de l’avion d’Alaska Airlines.Cette dernière est la cinquième plus grosse compagnie aérienne des Etats-Unis depuis son rachat l’an dernier de Hawaiian Airlines.Les deux compagnies disposent d’une flotte de plus de 360 avions qui desservent environ 140 destinations, principalement dans l’ouest des Etats-Unis et dans l’archipel d’Hawaï.

Alaska Airlines reprend tous ses vols après avoir été touché par une panne informatique

Alaska Airlines a annoncé la reprise de tous ses vols, ainsi que de ceux de sa filiale Horizon Air, après leur interruption en raison d’une panne informatique dimanche soir, nouveau déboire pour la cinquième plus grosse compagnie américaine.”À partir de 23 heures (06H00 GMT), l’arrêt au sol a été levé et nos opérations ont repris”, a expliqué la compagnie sur son compte X.”Pendant que nous repositionnons nos avions et nos équipages, il y aura très probablement des impacts résiduels sur nos vols. Il faudra un certain temps pour que l’ensemble de nos opérations reviennent à la normale”, précise le texte.”Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et encourageons nos clients à vérifier le statut de leur vol avant de se rendre à l’aéroport”, ajoute le communiqué.La compagnie aérienne a déclaré à l’AFP que dimanche, elle avait “subi une panne informatique affectant ses opérations” et qu’elle avait “demandé une interruption temporaire, à l’échelle de l’ensemble du système, de tous les vols d’Alaska Airlines et Horizon Air jusqu’à la résolution du problème”.”Le 20 juillet, vers 20 heures (heure du Pacifique), nous avons connu une panne informatique qui a entraîné une interruption temporaire des vols d’Alaska Airlines et d’Horizon Air sur l’ensemble du système”, a précisé la compagnie dans son communiqué annonçant la reprise des vols.Le site internet de la compagnie était en dérangement depuis environ 03H00 GMT lundi, selon des sites spécialisés.La déclaration initiale de suspension des vols, également publiée sur X, a suscité des réactions négatives de la part de passagers apparemment frustrés. “C’est brutal. Cela fait deux heures que nous sommes assis à l’aéroport”, a répondu un utilisateur de X nommé Caleb Heimlich.Un autre utilisateur, BetterDays, a commenté: “Cela a commencé à 20 heures et vous ne publiez cela que maintenant ! Votre service s’est considérablement dégradé au cours des cinq dernières années”.Cette panne intervient alors qu’une attaque informatique majeure a ciblé depuis la semaine dernière les serveurs Microsoft SharePoint, exploitant une vulnérabilité inconnue jusque-là dans le logiciel de partage de documents, ce qu’a reconnu Microsoft samedi.Selon l’entreprise de cybersécurité néerlandaise Eye Security, cette faille a permis à des cybercriminels de compromettre des agences gouvernementales, des universités, des entreprises énergétiques et des institutions internationales, en particulier aux États-Unis.- Panne informatique en septembre -Les autorités américaines, dont le FBI, ont ouvert plusieurs enquêtes, et Microsoft a publié des correctifs pour certaines versions du logiciel, bien que d’autres restaient encore vulnérables lundi.Alaska Airlines n’a pas répondu immédiatement à la demande de l’AFP qui souhaitait savoir si la panne était liée au problème de Microsoft.En septembre 2024, Alaska Airlines a subi une panne informatique importante à Seattle, où elle a son siège, provoquant un arrêt au sol de ses avions et des retards de ses vols. La compagnie a assuré à l’époque qu’il ne s’agissait pas d’une cyberattaque, mais d’un problème de certificat affectant plusieurs systèmes.Cet incident survient également plus d’un an après qu’une porte-bouchon – opercule condamnant une issue de secours redondante – d’un Boeing 737 Max 9 nouvellement livré s’est détachée lors d’un vol d’Alaska Airlines entre Portland (Oregon) et Ontario (Californie) en janvier 2024.Les 171 passagers et les six membres d’équipage ont survécu à la décompression rapide, mais l’incident a conduit le régulateur américain de l’aviation civile (FAA) à clouer au sol de nombreux Boeing 737-9 exploités par des compagnies aériennes américaines.Le mois dernier, les enquêteurs américains ont déclaré que l’incapacité de Boeing à fournir une formation adéquate au personnel de fabrication était un facteur déterminant dans l’explosion en vol quasi-catastrophique de l’avion d’Alaska Airlines.Cette dernière est la cinquième plus grosse compagnie aérienne des Etats-Unis depuis son rachat l’an dernier de Hawaiian Airlines.Les deux compagnies disposent d’une flotte de plus de 360 avions qui desservent environ 140 destinations, principalement dans l’ouest des Etats-Unis et dans l’archipel d’Hawaï.

Stellantis annonce une perte nette de 2,3 milliards d’euros au premier semestre 2025

Le géant automobile Stellantis a annoncé lundi avoir accusé une perte nette de 2,3 milliards d’euros au premier semestre 2025, pénalisé par le recul de ses ventes en Europe et aux Etats-Unis, et des charges liées à l’arrêt de certains modèles, selon des résultats encore préliminaires. Au premier semestre 2024, le groupe franco-italo-américain aux quinze marques (Peugeot, Fiat, Chrysler) avait dégagé un bénéfice net de 5,6 milliards d’euros, déjà en forte baisse (-48%) par rapport au niveau record de 2023.Sur les six premiers mois de l’année, Stellantis a réalisé un chiffre d’affaires de 74,3 milliards d’euros, selon le communiqué du groupe, soit un repli de 12,5% par rapport à la même période de 2024. Parmi les facteurs expliquant cette perte, le groupe cite “les arrêts temporaires de production pratiqués au début du trimestre en réponse aux nouveaux tarifs douaniers en Amérique du Nord” et “”la transition de l’offre produit en Europe élargie, où plusieurs modèles importants sont soit en phase de montée en cadence après leurs lancements récents”.Le volume de véhicules livrés aux concessionnaires a chuté de 6% au deuxième trimestre 2025, à 1,45 million de véhicules. Le groupe indique également que les “mesures prises pour améliorer les performances et la rentabilité, avec en particulier les nouveaux produits” sont encore au “stade préliminaire” et “devraient générer des effets positifs plus importants au cours du second semestre 2025. “Environ 3,3 milliards d’euros de charges nettes avant impôts, principalement liés aux cours d’annulation de programmes et aux dépréciations de plateformes” ont également pesé. Stellantis avait déjà suspendu ses prévisions financières le 30 avril, en raison de l’incertitude crée par l’imposition des droits de douanes américains. Les résultats financiers du premier semestre seront publiés “comme prévu” le 29 juillet, précise le communiqué. Les actionnaires de Stellantis ont très largement validé vendredi la nomination de l’Italien Antonio Filosa à la tête du constructeur, à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire.

Alaska Airlines resumes flights after ‘IT outage’

Alaska Airlines said Monday it had resumed operations after hours earlier requesting its fleet be grounded because of an “IT outage.”The airline apologized for the disruption, and urged travelers to check their flight status before heading to the airport — adding it “will take some time to get our overall operations back to normal”.The airline earlier told AFP it “experienced an IT outage that’s impacting our operations” and that it had “requested a temporary, system-wide ground stop for Alaska and Horizon Air flights until the issue is resolved.” Before the grounding was lifted, the US Federal Aviation Administration (FAA) status page showed all destinations affected by the halt of Alaska’s mainline aircraft. “We apologize for the inconvenience,” Alaska Airlines said in a statement.”As we reposition our aircraft and crews, there will most likely be residual impacts to our flights.”In a separate statement posted on X, the airline said it has “resolved its earlier IT outage”, without giving details. The grounding drew a backlash from frustrated passengers.”This is brutal. We’ve been sitting at the airport for two hours,” wrote an X user named Caleb Heimlich in one of such replies.”It’s 10:20 pm, people are tired, hungry, etc. This is not okay,” said another.Alaska last year also experienced an IT outage that caused significant disruption to its operations, including delayed flights.At the time, multiple users complained they were facing difficulties accessing its app and website. – Active attacks? – The airline’s latest outage comes a day after Microsoft warned of “active attacks” targeting server software used by businesses to share internal documents and urged security updates. Alaska Airlines did not immediately respond to AFP’s request to clarify whether the outage was linked to the Microsoft issue.The incident also comes more than a year after a door plug section of a newly delivered Boeing 737 Max 9 blew out during an Alaska Airlines flight between Portland, Oregon and Ontario, California in January last year.The 171 passengers and six crew members survived the rapid decompression, but the FAA later grounded many Boeing 737-9 aircraft operated by US airlines.  Last month, US investigators said Boeing’s failure to provide adequate training to manufacturing staff was a driving factor in the near-catastrophic Alaska Airlines mid-flight blowout. Alaska Air Group has a fleet of 325 aircraft, comprising 238 Boeing 737 planes and 87 Embraer 175 aircraft, according to its website.

Hong Kong leads most stocks higher, yen gains as Ishiba vows to stay

Equities mostly rose Monday on optimism countries will reach US trade deals before an August 1 deadline, while the yen gained after Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba said he would stay in office despite another election defeat.Hong Kong topped 25,000 points for the first time in three years as tech giants advanced following strong earnings from Taiwanese chip giant TSMC and news US titan Nvidia would be allowed to export key semiconductors to China.While only three countries have signed agreements to avoid the worst of US President Donald Trump’s tariffs, analysts said investors were hopeful that others — including Japan and South Korea — will follow suit.The upbeat mood has been helped by a series of largely positive US economic data releases that suggested the world’s top economy remained in rude health, helping to push Wall Street to multiple record highs.Hong Kong climbed to as much as 25,010.90 — its highest level since February 2022 — thanks to a strong performance in ecommerce leaders Alibaba and JD.com and food delivery provider Meituan.A surge in Chinese money supply sparked by Beijing’s stimulus measures has added to the jump in Hong Kong’s market, which has spiked around 25 percent since the turn of the year.There were also gains in Shanghai, Singapore, Seoul, Wellington, Manila, Mumbai and Jakarta, while London gained in the morning.Sydney, Bangkok and Taipei slipped with Frankfurt and Paris, and Tokyo was closed for a holiday.The yen strengthened against the dollar after Ishiba vowed to stay on even after his ruling coalition lost its overall majority in Sunday’s lower house elections, months after it suffered a similar fate in an upper house vote.The losses came amid growing anger at the surging cost of living, including a doubling in the cost of rice.Analysts said that while the result was bad for the Liberal Democratic Party and its partner Komeito, the fact that the prime minister would remain in office provided some stability for now.The yen strengthened to 147.78 per dollar before paring the gains to sit around 148.10 later in the day.The currency had been weighed in recent weeks by expectations a bad defeat would lead to more spending and tax cuts.Despite Ishiba’s decision to stay, he will still face pressure to cut or abolish consumption tax, something Ishiba has opposed in view of Japan’s colossal national debts of more than 200 percent of gross domestic product.It also comes as he struggles to reach a trade deal with Trump, who has threatened tariffs of 25 percent on goods from Japan.Jiji Press reported that Ishiba would inform a meeting of senior LDP figures on Monday that he will stay in office.If he did go, it is unclear who might step up to replace him now that the government needs opposition support in both chambers to pass legislation.The election result “now raises a host of questions, including whether… Ishiba remains in power or decides to resign, how potentially expansionary could fiscal policy become, and will domestic politics be a hurdle in reaching a potential trade agreement with the US?”, wrote Paul Mackel, global head of forex research at HSBC.Others suggested the yen could still come under pressure, and possibly top 150 for the first time since March, owing to lingering uncertainty about the leadership and pressure on the central bank to hold off more interest rate hikes.David Chao, global market strategist for Asia Pacific at Invesco, warned: “The increased political fragility is likely to constrain the Bank of Japan’s ability to tighten monetary policy in the near term, as it may be reluctant to add further pressure to an already volatile landscape.”- Key figures at around 0810 GMT -Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 24,994.14 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,559.79 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,005.57Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayDollar/yen: DOWN at 147.99 yen from 148.73 yen on FridayEuro/dollar: UP at $1.1641 from $1.1627Pound/dollar: UP at $1.3440 from $1.3414Euro/pound: DOWN at 86.61 pence from 86.67 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $67.43 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $69.29 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,342.19 (close)