Vance in India for tough talks on trade

US Vice President JD Vance began a four-day visit to India on Monday as New Delhi looks to seal an early trade deal and stave off punishing US tariffs.Vance’s visit comes two months after Indian Prime Minister Narendra Modi held talks with US President Donald Trump at the White House.A red carpet welcome with an honour guard and troupes of folk dancers greeted Vance after he stepped out into the sweltering sunshine of New Delhi, where he is set to meet with Modi.Vance’s tour also includes a trip to Agra, home to the Taj Mahal, the white marble mausoleum commissioned by a Mughal emperor.The US vice president is accompanied by his family, including his wife Usha, who is the daughter of Indian immigrants, with New Delhi’s broadcasters dubbing the visit “semi-private”.Modi, 74, and Vance, 40, are expected to “review the progress in bilateral relations” and also “exchange views on regional and global developments of mutual interest”, India’s foreign ministry said last week.India and the United States are negotiating the first tranche of a trade deal, which New Delhi hopes to secure within the 90-day pause on tariffs announced by Trump earlier this month. “We are very positive that the visit will give a further boost to our bilateral ties,” India’s foreign ministry spokesperson Randhir Jaiswal told reporters last week.Vance was welcomed at the airport by Ashwini Vaishnaw, a senior member of Modi’s government.- ‘Special bond’ -Vance’s visit comes during an escalating trade war between the United States and China. India’s neighbour and rival faces US levies of up to 145 percent on many products.Beijing has responded with duties of 125 percent on US goods.India has so far reacted cautiously.After the tariffs were announced, India’s Department of Commerce said it was “carefully examining the implications”, adding it was “also studying the opportunities that may arise”.Modi, who visited the White House in February, has an acknowledged rapport with Trump, who said he shares a “special bond” with the Indian leader. Trump, speaking while unveiling the tariffs, said Modi was a “great friend” but that he had not been “treating us right”.During his visit to Washington, Modi said that the world’s largest and fifth-largest economies would work on a “mutually beneficial trade agreement”.While the United States is a crucial market for India’s information technology and services sectors, Washington has made billions of dollars in new military hardware sales to New Delhi in recent years.Trump could visit India later this year for a summit of heads of state from the Quad — a four-way grouping of Australia, India, Japan and the United States.

USA: le ministre de la Défense impliqué dans une autre faille de sécurité

Le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, mis en cause dans une faille de sécurité le mois dernier, a aussi partagé des informations sur une frappe au Yémen sur un autre groupe Signal, ont rapporté dimanche plusieurs médias américains.M. Hegseth, un ancien présentateur de la chaîne Fox News, fait l’objet d’une enquête interne au Pentagone après avoir partagé le 15 mars des informations sensibles sur la messagerie Signal, dans une conversation à laquelle participait un journaliste, apparemment invité par erreur.Selon le New York Times et la chaîne CNN, M. Hegseth a en outre participé le même jour à une conversation sur un autre groupe Signal, à laquelle assistaient son épouse, son frère, son avocat, “ainsi qu’une dizaine de personnes de son entourage personnel et professionnel”.Le grand quotidien new-yorkais, qui cite “quatre personnes au courant de cette conversation”, précise que le ministre de la Défense a diffusé à cette occasion les horaires précis des vols des appareils qui devaient aller frapper des cibles rebelles houthis au Yémen, “essentiellement les mêmes plans d’attaques que ceux qu’il avait partagés le même jour sur un autre groupe Signal”.Le journal précise que l’épouse du ministre, journaliste et également ancienne salariée de Fox News, n’est pas employée par le Pentagone, alors que le frère et l’avocat de M. Hegseth y occupent des postes.”Mais on ne voit pas pourquoi l’un ou l’autre aurait eu besoin d’être au courant de frappes imminentes contre les Houthis au Yémen”, écrit le NYT.Selon le quotidien, des fonctionnaires du Pentagone avaient averti le ministre quelques jours plus tôt qu’il ne devait pas discuter d’informations concernant des frappes au Yémen sur Signal, une messagerie cryptée mais considérée comme moins sûre que les canaux officiels utilisés habituellement pour les données sensibles.Réagissant à ces informations, le porte-parole du Pentagone Sean Parnell a accusé le New York Times d’être un “média qui déteste Trump”.- “Chaos total au Pentagone” -“Il n’y a pas eu d’informations classifiées dans des discussions sur Signal, quelles que soient les façons dont ils essaient d’écrire l’histoire”, a-t-il déclaré, sans fournir plus de détails.Dimanche également, l’ancien porte-parole de M. Hegseth au Pentagone, John Ullyot, a publié un article d’opinion au vitriol décrivant “un mois de chaos total au Pentagone”.”Le président Donald Trump a l’habitude de demander des comptes à ses hauts fonctionnaires. Compte tenu de cela, il est difficile de voir le secrétaire à la Défense Pete Hegseth rester dans son rôle encore longtemps”, écrit M. Ullyot.L’opposition démocrate n’a pas tardé à réagir. Jack Reed, membre de la commission des forces armées du Sénat, a demandé à l’inspecteur général du Pentagone d’inclure les dernières allégations dans son enquête.”Si cet incident est avéré, il s’agit d’un nouvel exemple troublant du mépris inconsidéré du secrétaire Hegseth pour les lois et les protocoles que tous les autres membres de l’armée sont tenus de respecter”, a-t-il déclaré dans un communiqué.Lors du premier “Signalgate”, le président Donald Trump avait défendu ses ministres impliqués dans la conversation avec le journaliste Jeffrey Goldberg, du magazine The Atlantic.Mike Waltz, son conseiller à la sécurité nationale, en avait endossé la “responsabilité” en expliquant avoir créé le groupe sur Signal.Selon le NYT, l’autre groupe a en revanche été créé par M. Hegseth en personne avant qu’il prenne ses fonctions de ministre.Trois hauts responsables du Pentagone ont par ailleurs été mis à pied la semaine dernière à la suite de fuites non spécifiées.Les responsables concernés – le chef de cabinet adjoint Darin Selnick et les conseillers Dan Caldwell et Colin Carroll – ont répliqué dimanche en publiant une déclaration dans laquelle ils accusent le ministère de les avoir “diffamés à partir d’attaques sans fondement”.”A l’heure actuelle, on ne nous a toujours pas dit pour quel motif précis nous faisons l’objet d’une enquête, si une enquête est en cours et s’il y a même eu une enquête sur des fuites”, ont-ils écrit sur les réseaux sociaux.

USA: le ministre de la Défense impliqué dans une autre faille de sécurité

Le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, mis en cause dans une faille de sécurité le mois dernier, a aussi partagé des informations sur une frappe au Yémen sur un autre groupe Signal, ont rapporté dimanche plusieurs médias américains.M. Hegseth, un ancien présentateur de la chaîne Fox News, fait l’objet d’une enquête interne au Pentagone après avoir partagé le 15 mars des informations sensibles sur la messagerie Signal, dans une conversation à laquelle participait un journaliste, apparemment invité par erreur.Selon le New York Times et la chaîne CNN, M. Hegseth a en outre participé le même jour à une conversation sur un autre groupe Signal, à laquelle assistaient son épouse, son frère, son avocat, “ainsi qu’une dizaine de personnes de son entourage personnel et professionnel”.Le grand quotidien new-yorkais, qui cite “quatre personnes au courant de cette conversation”, précise que le ministre de la Défense a diffusé à cette occasion les horaires précis des vols des appareils qui devaient aller frapper des cibles rebelles houthis au Yémen, “essentiellement les mêmes plans d’attaques que ceux qu’il avait partagés le même jour sur un autre groupe Signal”.Le journal précise que l’épouse du ministre, journaliste et également ancienne salariée de Fox News, n’est pas employée par le Pentagone, alors que le frère et l’avocat de M. Hegseth y occupent des postes.”Mais on ne voit pas pourquoi l’un ou l’autre aurait eu besoin d’être au courant de frappes imminentes contre les Houthis au Yémen”, écrit le NYT.Selon le quotidien, des fonctionnaires du Pentagone avaient averti le ministre quelques jours plus tôt qu’il ne devait pas discuter d’informations concernant des frappes au Yémen sur Signal, une messagerie cryptée mais considérée comme moins sûre que les canaux officiels utilisés habituellement pour les données sensibles.Réagissant à ces informations, le porte-parole du Pentagone Sean Parnell a accusé le New York Times d’être un “média qui déteste Trump”.- “Chaos total au Pentagone” -“Il n’y a pas eu d’informations classifiées dans des discussions sur Signal, quelles que soient les façons dont ils essaient d’écrire l’histoire”, a-t-il déclaré, sans fournir plus de détails.Dimanche également, l’ancien porte-parole de M. Hegseth au Pentagone, John Ullyot, a publié un article d’opinion au vitriol décrivant “un mois de chaos total au Pentagone”.”Le président Donald Trump a l’habitude de demander des comptes à ses hauts fonctionnaires. Compte tenu de cela, il est difficile de voir le secrétaire à la Défense Pete Hegseth rester dans son rôle encore longtemps”, écrit M. Ullyot.L’opposition démocrate n’a pas tardé à réagir. Jack Reed, membre de la commission des forces armées du Sénat, a demandé à l’inspecteur général du Pentagone d’inclure les dernières allégations dans son enquête.”Si cet incident est avéré, il s’agit d’un nouvel exemple troublant du mépris inconsidéré du secrétaire Hegseth pour les lois et les protocoles que tous les autres membres de l’armée sont tenus de respecter”, a-t-il déclaré dans un communiqué.Lors du premier “Signalgate”, le président Donald Trump avait défendu ses ministres impliqués dans la conversation avec le journaliste Jeffrey Goldberg, du magazine The Atlantic.Mike Waltz, son conseiller à la sécurité nationale, en avait endossé la “responsabilité” en expliquant avoir créé le groupe sur Signal.Selon le NYT, l’autre groupe a en revanche été créé par M. Hegseth en personne avant qu’il prenne ses fonctions de ministre.Trois hauts responsables du Pentagone ont par ailleurs été mis à pied la semaine dernière à la suite de fuites non spécifiées.Les responsables concernés – le chef de cabinet adjoint Darin Selnick et les conseillers Dan Caldwell et Colin Carroll – ont répliqué dimanche en publiant une déclaration dans laquelle ils accusent le ministère de les avoir “diffamés à partir d’attaques sans fondement”.”A l’heure actuelle, on ne nous a toujours pas dit pour quel motif précis nous faisons l’objet d’une enquête, si une enquête est en cours et s’il y a même eu une enquête sur des fuites”, ont-ils écrit sur les réseaux sociaux.

Trump tariffs stunt US toy imports as sellers play for time

Josh Staph fears the fun-packed shelves of his toy warehouse might start looking joyless in the months ahead, with made-in-China flying discs and model gliders grounded -– like much of his product line –- by Donald Trump’s tariffs.”Things have ground to a halt,” said Staph, chief executive of Duncan Toys Company, which has a warehouse in Indiana. With his products now facing a steep 145 percent levy, “we stopped shipping goods into the US,” he added.Nearly 100 days into President Donald Trump’s White House return, US businesses are scrambling to adjust to fast-changing trade policies.The $40 billion toy industry, which heavily relies on production in China, is hard hit, companies tell AFP.Of over $17 billion worth of toys imported to the US last year, more than $13 billion came from China.Duncan’s entire product range is designed and developed in the United States, Staph said, but Chinese factories make almost all the toys.Firms there have developed specialized abilities to produce intricate parts for items like its best-selling yo-yos.Most American toy companies have halted shipments since Trump imposed new tariffs on many products from China this year, Staph said.The move raised the duty that US firms pay when they import any Chinese-made toys — from plushies to action figures — from zero to 145 percent, more than doubling import costs.”It’s pretty debilitating,” Staph added. “As a business leader, after 100 days of the administration, I’d say that the most challenging part is the uncertainty.” “It’s tough to build any sort of strategy and go for a plan when we know that things are changing almost on a daily basis.”- ‘Tariff surcharges’ -Rita Pin Ahrens, who runs three toy stores including one in Washington, started receiving “tariff surcharges” of 15 percent to 25 percent in March. She expects them to mount to 145 percent.Many of the thousands of toys she sells are either imported from places like China, or are partially made in the world’s second biggest economy.Still, she said: “We’re trying to minimize the cost to our consumers.”This has meant holding off purchases that become too pricey or stocking up before tariffs kicked in. And shipment delays have already begun.”It has been a complete nightmare,” she said. “I am really, truly worried about whether we can actually sustain the store.”Many US brands are small businesses with limited cashflow, said Greg Ahearn, chief executive of industry group The Toy Association.They struggle to pay sudden tariffs on containers of toys that may have already been manufactured.Meanwhile, “production of toys has all but stopped in China,” he said.- ‘Difficult Christmas’ -Staph of Duncan Toys said inventory to supply US retailers like Target and Walmart through year-end holidays has not entered the country yet.Typically, toys produced in spring arrive over the summer for shipping in the fall as stores prepare for the holiday shopping boom, with around 90 percent of stock coming from overseas.”If this isn’t cleared up in 30 to 60 days, it’s going to be a really difficult Christmas season with empty shelves in a lot of major retailers,” Staph warned.And if tariffs remain in force, “the pricing of those toys that are even available will probably be twice, if not more, the price they were last year,” said Ahearn of The Toy Association.While the United States makes some toys, many products require hand labor and it will take years to grow the US manufacturing base, Ahearn believes.The injection molding process used to produce many items requires extremely large, heavy tools that cannot be moved and must be installed from scratch.Companies were ready to work around Trump’s 10 percent additional tariff on Chinese imports, imposed in February over China’s alleged role in the fentanyl supply chain.But in March, Trump raised the level to 20 percent. In April, the figure exploded to 145 percent.Staph hopes the toy industry can gain exemptions, noting that Trump has begun targeting specific industries.”Toys are important for children’s development,” Ahrens said, noting that toys were excluded from tariffs during Trump’s first administration.”I really urge the president to do that again.”

US defense chief shared sensitive information in second Signal chat: US media

US Defense Secretary Pete Hegseth shared information on forthcoming US air strikes on Yemen in a private Signal chat group that included his wife, brother and personal lawyer, the New York Times and CNN reported on Sunday.AFP was not able to independently verify the reports, which detailed what would be the second time Hegseth has been accused of sharing sensitive military information on the commercial messaging app with unauthorized personnel.Last month, The Atlantic magazine revealed that its editor-in-chief was inadvertently included in a Signal chat in which officials including Hegseth and National Security Advisor Mike Waltz discussed the strikes, which took place on March 15.The revelation sparked an uproar, with US President Donald Trump’s administration facing a scandal over the accidental leak. A Pentagon Inspector-General’s probe into that leak is ongoing.Hegseth is facing increasing criticism from within his own camp, with three former staffers penning a statement decrying their dismissals and his own former Pentagon spokesman all but calling for him to be fired on Sunday.The Times reported that Hegseth had shared information in the second Signal group chat on the same March 15 strikes that were discussed in the accidental leak.The information shared “included the flight schedules for the F/A-18 Hornets targeting the Houthis in Yemen,” the newspaper reported.The outlet said that unlike the accidental leak where journalist Jeffrey Goldberg was mistakenly included in the group, this group chat was created by Hegseth. The other chat was initiated by Waltz.”It included his wife and about a dozen other people from his personal and professional inner circle in January, before his confirmation as defense secretary,” the Times’ reported, citing unnamed sources.Hegseth’s wife Jennifer is a journalist and former Fox News producer. The group also included his brother Phil and Tim Parlatore, both of whom serve in roles at the Pentagon.Parlatore also continues to serve as Hegseth’s personal lawyer, the Times reported.Responding to the report, Pentagon spokesman Sean Parnell accused the New York Times of being “Trump-hating media.””There was no classified information in any Signal chat, no matter how many ways they try to write the story,” he said, without providing further specifics.The Pentagon did not respond to AFP requests for specific details on what was shared in the defense secretary’s Signal group chat.- ‘Unconscionable’ -Trump largely pinned the blame for the earlier leak on Waltz, but has dismissed calls to fire top officials and insisted instead on what he called the success of the raids on the Yemeni rebels.This week, three top Pentagon officials were put on leave pending investigations into unspecified leaks in the Defense Department.Deputy chief of staff Darin Selnick, senior advisor Dan Caldwell and Colin Carroll hit back on Sunday, releasing a statement saying Pentagon officials had “slandered our character with baseless attacks.””At this time, we still have not been told what exactly we were investigated for, if there is still an active investigation, or if there was even a real investigation of ‘leaks’ to begin with,” they said in a joint statement posted on social media.”While this experience has been unconscionable, we remain supportive of the Trump-Vance Administration’s mission to make the Pentagon great again and achieve peace through strength.”Hours after the latest reported leak, Hegseth’s former Pentagon spokesperson John Ullyot published a scathing opinion piece describing “a month of total chaos at the Pentagon.””President Donald Trump has a strong record of holding his top officials to account. Given that, it’s hard to see Defense Secretary Pete Hegseth remaining in his role for much longer,” wrote Ullyot.Democrats were quick to pounce on the latest allegations, with Senate Armed Services Committee ranking member Jack Reed calling for the Pentagon Inspector-General to include the latest allegations in its probe.”If true, this incident is another troubling example of Secretary Hegseth’s reckless disregard for the laws and protocols that every other military servicemember is required to follow,” he said in a statement.

El Salvador offers to swap US deportees with Venezuela

Salvadoran President Nayib Bukele offered Venezuela Sunday a trade of 252 Venezuelans deported to his country by the United States for an equal number of political prisoners held by President Nicolas Maduro’s regime.The offer followed a broadside from President Donald Trump against US Supreme Court judges who on Saturday ordered a halt to removals like that of the Venezuelans, which the administration has carried out under an obscure wartime law.”I want to propose to you a humanitarian agreement calling for the repatriation of 100 percent of the 252 Venezuelans who were deported,” Bukele wrote to Maduro on X.The prisoners would be sent “in exchange for the release and handing over of an identical number from among the thousands of political prisoners that you hold,” he added.The Salvadoran leader, who was hosted at the White House last week, said that “all the Venezuelans we have in custody were detained as part of an operation against gangs like Tren de Aragua in the United States.”In little more than a month, 288 migrants accused by the Trump administration of belonging to gangs including Tren de Aragua — now defined as a terrorist organization by Washington — have been shipped to El Salvador.The US is paying Bukele’s government to imprison them in the country’s notorious CECOT prison outside the capital San Salvador.Late on Sunday, Venezuela’s Attorney General Tarek William Saab described Bukele’s prisoner exchange offer as “cynical,” demanding a “complete list” of the detained migrants along with an accounting of what crimes they are accused of and whether they had been given due process.- Trump takes on judges -The Trump administration has clashed with judges at home over the deportations.The Supreme Court’s Saturday order at least temporarily halted what rights groups warned were imminent deportations of Venezuelan migrants being held in Texas, who have been accused of being gang members.More broadly, the decision temporarily prevents the government from continuing to expel migrants under the 1798 Alien Enemies Act — last used to round up Japanese-American citizens during World War II.Administration officials from Trump down have claimed that illegal immigration and gang activity amounts to an “invasion” of the United States and this justifies using the law.Trump lashed out Sunday on his Truth Social platform, not specifically naming the high court but slamming the “WEAK and INEFFECTIVE Judges and Law Enforcement Officials who are allowing this sinister attack on our Nation to continue.”The White House has been butting heads with federal judges, rights groups and Democrats who say Trump has trampled or ignored constitutionally enshrined rights in rushing to deport migrants, sometimes without the right to a hearing. “We’re getting closer and closer to a constitutional crisis,” Democratic Senator Amy Klobuchar told CNN.In the most publicized case, Maryland resident Kilmar Abrego Garcia was sent to CECOT without charge.The administration admitted that Abrego Garcia had been included among the deportees due to an “administrative error,” and the Supreme Court ruled that the government must “facilitate” his return.Trump has since doubled down, however, insisting that Abrego Garcia is in fact a gang member, including posting an apparently doctored photo on social media Friday of a gang symbol tattooed on his knuckles.Maryland Senator Chris Van Hollen, who met Abrego Garcia on Thursday, said the man was bewildered by his detention and felt threatened in prison.On Sunday, Van Hollen challenged the Trump administration to provide evidence that it is respecting US laws in its deportation sweep.”I’m okay with whatever the rule of law dictates,” he told CNN, “but right now we have a lawless president… who is ignoring the order of the Supreme Court of the United States to facilitate (Abrego Garcia’s) return.”- Political prisoners -Bukele claimed Sunday that many of the Venezuelan detainees now in his country “have committed murder, others have committed rape, and some had even been arrested multiple times before being deported.””Unlike our detainees… your political prisoners have not committed any crime. The only reason they are imprisoned is because they have opposed you and your electoral frauds,” he told Venezuela’s Maduro.Maduro claimed victory in a disputed presidential election last year, sparking mass protests and a crackdown that left 28 people dead and 2,400 behind bars. About 500 of those remain locked up, though activists say dissident arrests have continued.Bukele added that he was seeking the release of prominent Venezuelans such as Rafael Tudares, son-in-law of Maduro’s 2024 presidential challenger Edmundo Gonzalez Urrutia; journalist Roland Carreno; activist lawyer Rocio San Miguel; and opponents who have been holed up for more than a year in Argentina’s Caracas embassy.He also cited 50 citizens of other nations, among them Americans, Europeans, Middle Easterners and Latin Americans.”Our foreign ministry will send formal correspondence,” he said.

Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela

Le président du Salvador, Nayib Bukele, a proposé dimanche à Caracas d’échanger 252 Vénézuéliens incarcérés dans son pays après leur expulsion des Etats-Unis contre des “prisonniers politiques” vénézuéliens, sur fond de bras de fer sur l’immigration entre Donald Trump et les juges.”Je souhaite proposer un accord humanitaire qui prévoit le rapatriement de 100% des 252 Vénézuéliens qui ont été expulsés, en échange de la libération et de la remise d’un nombre identique (252) de prisonniers politiques parmi les milliers que vous détenez”, a écrit M. Bukele sur X.”Contrairement à vous (…) nous n’avons pas de prisonniers politiques”, a affirmé M. Bukele à l’adresse du président vénézuelien Nicolas Maduro.Nayib Bukele, qui a été reçu à la Maison Blanche la semaine dernière, est un allié clé du président américain Donald Trump dans sa politique anti-immigration. En un peu plus d’un mois, il a accueilli et enfermé dans une méga-prison de haute sécurité 288 migrants expulsés des Etats-Unis, dont 252 Vénézuéliens pour la plupart accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, déclaré organisation “terroriste” par Washington.Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a qualifié dimanche de “cynique” la proposition de M. Bukele, dénonçant les “détentions arbitraires” de ses compatriotes en situation de “disparition forcée dans un camp de concentration” salvadorien.”Je demande immédiatement la liste complète avec l’identification de tous les détenus et leur statut judiciaire, ainsi qu’une preuve de vie et un rapport médical sur chacun des otages”, a déclaré M. Saab dans un communiqué, exigeant aussi de savoir “quels délits ces citoyens vénézuéliens ont-ils commis au Salvador”, s’ils ont été traduits devant un juge et s’ils ont des avocats.Samedi, le président colombien Gustavo Petro avait appelé son homologue salvadorien à lui remettre les Colombiens expulsés des Etats-Unis et incarcérés dans le même centre de détention.- Revers de la Cour suprême -Pour expulser ces migrants vers le Salvador, M. Trump a notamment invoqué la “loi sur les ennemis étrangers” de 1798 (Alien Enemies Act), qui n’avait jusqu’alors été utilisée qu’en temps de guerre.Donald Trump a fustigé dimanche les magistrats s’opposant à cette politique, au lendemain d’un revers important infligé par la Cour suprême.Le président républicain a étrillé les “tarés de la gauche radicale” se battant pour “ramener dans notre pays des meurtriers, des barons de la drogue, des prisonniers dangereux, des aliénés mentaux et des membres bien connus du gang MS-13”, dans un long message de Pâques sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi ciblé les “juges faibles et inefficaces” permettant “à cette sinistre attaque contre notre nation de se poursuivre”.La veille, la plus haute instance judiciaire du pays avait annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre des expulsions d’immigrés vénézuéliens vers le Salvador.Deux des juges les plus conservateurs de la cour ont exprimé leur désaccord avec la décision, Samuel Alito, la qualifiant de “précipitée” et de “juridiquement discutable”.- “Crise constitutionnelle” -Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une “invasion” du pays par des “criminels venus de l’étranger”, et mettant en scène des expulsions.Mais les avocats de plusieurs expulsés ont protesté, assurant que leurs clients n’appartiennent à aucun gang criminel, n’ont commis aucun crime et ont été ciblés principalement en raison de leurs tatouages.Une situation qui suscite la vive inquiétude de l’opposition et des ONG de défense des libertés, d’autant plus que Donald Trump est allé jusqu’à affirmer qu’il “adorerait” y envoyer similairement des criminels américains.”Nous nous rapprochons de plus en plus d’une crise constitutionnelle”, a alerté dimanche Amy Klobuchar, sénatrice démocrate du Minnesota sur CNN.- “Problème fondamental” -Plusieurs magistrats ont tenté ces dernières semaines de freiner le gouvernement dans sa politique d’expulsions massives, s’attirant les foudres de l’exécutif.Dans un cas distinct devenu emblématique, l’administration Trump a été sommée par la justice de “faciliter” le retour de Kilmar Abrego Garcia, un immigré salvadorien expulsé à tort et désormais emprisonné au Salvador.Bien qu’il ait reconnu une “erreur administrative”, le gouvernement se montre inflexible et assure que ce père de famille marié à une Américaine et qu’il accuse sans apporter de preuve d’être un gangster, “ne reviendra pas” dans le pays.”Soyons très clairs, le problème fondamental à l’heure actuelle c’est que l’administration Trump ignore les décisions de justice”, a fustigé dimanche sur Fox News le sénateur démocrate Chris Van Hollen, qui dénonce vivement l’envoi de ces hommes dans les prisons du Salvador sans passage par la case tribunal et s’est rendu il y a quelques jours dans le pays d’Amérique centrale pour rencontrer M. Abrego Garcia.”Si on refuse à une personne ses droits constitutionnels, on menace les droits constitutionnels de tous”, a-t-il prévenu.

Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela

Le président du Salvador, Nayib Bukele, a proposé dimanche à Caracas d’échanger 252 Vénézuéliens incarcérés dans son pays après leur expulsion des Etats-Unis contre des “prisonniers politiques” vénézuéliens, sur fond de bras de fer sur l’immigration entre Donald Trump et les juges.”Je souhaite proposer un accord humanitaire qui prévoit le rapatriement de 100% des 252 Vénézuéliens qui ont été expulsés, en échange de la libération et de la remise d’un nombre identique (252) de prisonniers politiques parmi les milliers que vous détenez”, a écrit M. Bukele sur X.”Contrairement à vous (…) nous n’avons pas de prisonniers politiques”, a affirmé M. Bukele à l’adresse du président vénézuelien Nicolas Maduro.Nayib Bukele, qui a été reçu à la Maison Blanche la semaine dernière, est un allié clé du président américain Donald Trump dans sa politique anti-immigration. En un peu plus d’un mois, il a accueilli et enfermé dans une méga-prison de haute sécurité 288 migrants expulsés des Etats-Unis, dont 252 Vénézuéliens pour la plupart accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, déclaré organisation “terroriste” par Washington.Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a qualifié dimanche de “cynique” la proposition de M. Bukele, dénonçant les “détentions arbitraires” de ses compatriotes en situation de “disparition forcée dans un camp de concentration” salvadorien.”Je demande immédiatement la liste complète avec l’identification de tous les détenus et leur statut judiciaire, ainsi qu’une preuve de vie et un rapport médical sur chacun des otages”, a déclaré M. Saab dans un communiqué, exigeant aussi de savoir “quels délits ces citoyens vénézuéliens ont-ils commis au Salvador”, s’ils ont été traduits devant un juge et s’ils ont des avocats.Samedi, le président colombien Gustavo Petro avait appelé son homologue salvadorien à lui remettre les Colombiens expulsés des Etats-Unis et incarcérés dans le même centre de détention.- Revers de la Cour suprême -Pour expulser ces migrants vers le Salvador, M. Trump a notamment invoqué la “loi sur les ennemis étrangers” de 1798 (Alien Enemies Act), qui n’avait jusqu’alors été utilisée qu’en temps de guerre.Donald Trump a fustigé dimanche les magistrats s’opposant à cette politique, au lendemain d’un revers important infligé par la Cour suprême.Le président républicain a étrillé les “tarés de la gauche radicale” se battant pour “ramener dans notre pays des meurtriers, des barons de la drogue, des prisonniers dangereux, des aliénés mentaux et des membres bien connus du gang MS-13”, dans un long message de Pâques sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi ciblé les “juges faibles et inefficaces” permettant “à cette sinistre attaque contre notre nation de se poursuivre”.La veille, la plus haute instance judiciaire du pays avait annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre des expulsions d’immigrés vénézuéliens vers le Salvador.Deux des juges les plus conservateurs de la cour ont exprimé leur désaccord avec la décision, Samuel Alito, la qualifiant de “précipitée” et de “juridiquement discutable”.- “Crise constitutionnelle” -Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une “invasion” du pays par des “criminels venus de l’étranger”, et mettant en scène des expulsions.Mais les avocats de plusieurs expulsés ont protesté, assurant que leurs clients n’appartiennent à aucun gang criminel, n’ont commis aucun crime et ont été ciblés principalement en raison de leurs tatouages.Une situation qui suscite la vive inquiétude de l’opposition et des ONG de défense des libertés, d’autant plus que Donald Trump est allé jusqu’à affirmer qu’il “adorerait” y envoyer similairement des criminels américains.”Nous nous rapprochons de plus en plus d’une crise constitutionnelle”, a alerté dimanche Amy Klobuchar, sénatrice démocrate du Minnesota sur CNN.- “Problème fondamental” -Plusieurs magistrats ont tenté ces dernières semaines de freiner le gouvernement dans sa politique d’expulsions massives, s’attirant les foudres de l’exécutif.Dans un cas distinct devenu emblématique, l’administration Trump a été sommée par la justice de “faciliter” le retour de Kilmar Abrego Garcia, un immigré salvadorien expulsé à tort et désormais emprisonné au Salvador.Bien qu’il ait reconnu une “erreur administrative”, le gouvernement se montre inflexible et assure que ce père de famille marié à une Américaine et qu’il accuse sans apporter de preuve d’être un gangster, “ne reviendra pas” dans le pays.”Soyons très clairs, le problème fondamental à l’heure actuelle c’est que l’administration Trump ignore les décisions de justice”, a fustigé dimanche sur Fox News le sénateur démocrate Chris Van Hollen, qui dénonce vivement l’envoi de ces hommes dans les prisons du Salvador sans passage par la case tribunal et s’est rendu il y a quelques jours dans le pays d’Amérique centrale pour rencontrer M. Abrego Garcia.”Si on refuse à une personne ses droits constitutionnels, on menace les droits constitutionnels de tous”, a-t-il prévenu.