Septième jour de combats meurtriers en Syrie malgré les appels au cessez-le-feu

Des combats ont opposé samedi des tribus et bédouins sunnites aux combattants druzes dans la ville méridionale syrienne de Soueida malgré les appels au cessez-le-feu, au septième jour de violences intercommunautaires ayant fait 940 morts selon une ONG.Le pouvoir syrien a annoncé plus tôt le début du déploiement de ses forces dans la province à majorité druze de Soueida et appelé “toutes les parties à respecter” le cessez-le-feu qu’il a proclamé.Les Etats-Unis ont eux aussi annoncé vendredi soir un accord de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël, en appelant “les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes”.Dans un quartier de la ville de Soueida, des combattants tribaux, certains au visage masqué, tirent avec des armes automatiques en direction de leurs adversaires, selon des images de l’AFP. Des colonnes de fumée s’élèvent au dessus de ce chef-lieu de la province du même nom.Plus loin, des membres de tribus tirent en l’air, d’autres circulent à bord de camionnettes ou des scooters. A côté un véhicule endommagé et un immeuble noirci par le feu.”Nous sommes venus ici et nous allons les massacrer tous dans leurs maisons”, a déclaré en référence aux druzes l’un des combattants tribaux, se faisant appeler Abou Jassem.Les affrontements entre tribus et bédouins sunnites d’une part et des combattants de la minorité druze de l’autre ont continué dans l’ouest de la ville et à ses abords, selon des correspondants de l’AFP sur place.M. Chareh, président intérimaire arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités et souligné “le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie”.Son ministère de l’Intérieur a annoncé dans le même temps “le début du déploiement des forces de la sécurité dans la province de Soueida (…) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos”.Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.- 80.000 déplacés -Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes, avant de les retirer sous la pression et la menace militaire d’Israël.Ce pays avait bombardé plusieurs cibles du pouvoir à Damas et menacé d’intensifier ses frappes si Damas ne retirait pas ses forces de Soueida. M. Chareh, en annonçant le retrait, avait dit sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.L’OSDH, des témoins et des groupes druzes avaient accusé les forces gouvernementales déployées à Soueida d’avoir combattu au côté des bédouins et commis des exactions.Les violences ont fait 940 morts depuis le 13 juillet dans la province de Soueida, dont 588 druzes -326 combattants et 262 civils- et 312 membres des forces gouvernementales et 21 bédouins sunnites, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Près de 80.000 personnes ont été déplacées d’après l’Organisation internationale pour les migrations.Vendredi, des combattants de tribus ont afflué de régions syriennes vers Soueida pour aider les bédouins. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé à l’AFP être venu avec ses hommes de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.- Ni eau, ni électricité -Selon le médecin Omar Obeid à l’hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville qui fonctionne encore, l’établissement a accueilli entre lundi et vendredi “plus de 400 corps” dont enfants et des personnes âgées.”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré un autre membre du personnel de l’hôpital de la ville privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées.Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent encore plus le pouvoir de M. Chareh dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements forces de sécurité et des hommes fidèles au président déchu dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.

Septième jour de combats meurtriers en Syrie malgré les appels au cessez-le-feu

Des combats ont opposé samedi des tribus et bédouins sunnites aux combattants druzes dans la ville méridionale syrienne de Soueida malgré les appels au cessez-le-feu, au septième jour de violences intercommunautaires ayant fait 940 morts selon une ONG.Le pouvoir syrien a annoncé plus tôt le début du déploiement de ses forces dans la province à majorité druze de Soueida et appelé “toutes les parties à respecter” le cessez-le-feu qu’il a proclamé.Les Etats-Unis ont eux aussi annoncé vendredi soir un accord de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël, en appelant “les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes”.Dans un quartier de la ville de Soueida, des combattants tribaux, certains au visage masqué, tirent avec des armes automatiques en direction de leurs adversaires, selon des images de l’AFP. Des colonnes de fumée s’élèvent au dessus de ce chef-lieu de la province du même nom.Plus loin, des membres de tribus tirent en l’air, d’autres circulent à bord de camionnettes ou des scooters. A côté un véhicule endommagé et un immeuble noirci par le feu.”Nous sommes venus ici et nous allons les massacrer tous dans leurs maisons”, a déclaré en référence aux druzes l’un des combattants tribaux, se faisant appeler Abou Jassem.Les affrontements entre tribus et bédouins sunnites d’une part et des combattants de la minorité druze de l’autre ont continué dans l’ouest de la ville et à ses abords, selon des correspondants de l’AFP sur place.M. Chareh, président intérimaire arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités et souligné “le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie”.Son ministère de l’Intérieur a annoncé dans le même temps “le début du déploiement des forces de la sécurité dans la province de Soueida (…) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos”.Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.- 80.000 déplacés -Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes, avant de les retirer sous la pression et la menace militaire d’Israël.Ce pays avait bombardé plusieurs cibles du pouvoir à Damas et menacé d’intensifier ses frappes si Damas ne retirait pas ses forces de Soueida. M. Chareh, en annonçant le retrait, avait dit sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.L’OSDH, des témoins et des groupes druzes avaient accusé les forces gouvernementales déployées à Soueida d’avoir combattu au côté des bédouins et commis des exactions.Les violences ont fait 940 morts depuis le 13 juillet dans la province de Soueida, dont 588 druzes -326 combattants et 262 civils- et 312 membres des forces gouvernementales et 21 bédouins sunnites, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Près de 80.000 personnes ont été déplacées d’après l’Organisation internationale pour les migrations.Vendredi, des combattants de tribus ont afflué de régions syriennes vers Soueida pour aider les bédouins. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé à l’AFP être venu avec ses hommes de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.- Ni eau, ni électricité -Selon le médecin Omar Obeid à l’hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville qui fonctionne encore, l’établissement a accueilli entre lundi et vendredi “plus de 400 corps” dont enfants et des personnes âgées.”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré un autre membre du personnel de l’hôpital de la ville privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées.Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent encore plus le pouvoir de M. Chareh dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements forces de sécurité et des hommes fidèles au président déchu dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.

Syria forces deploy in Druze heartland after US brokers deal with Israel

Syrian interior ministry forces began deploying in Sweida on Saturday under a US-brokered deal intended to avert further Israeli military intervention in the Druze-majority province.Israel had bombed defence ministry forces in both Sweida and Damascus earlier this week to force their withdrawal after they were accused of summary executions and other abuses against Druze civilians during their brief deployment in the southern province.More than 700 people have been killed in Sweida since Sunday as sectarian clashes between the Druze and Sunni Bedouin drew in the Islamist-led government, Israel and armed tribes from other parts of Syria.The office of interim President Ahmed al-Sharaa announced an “immediate ceasefire” in Sweida which it called on “all parties to fully respect”.But AFP correspondents in and around the city reported gunfire and sporadic rocket fire and explosions as Druze fighters battled armed Bedouin who had seized some neighbourhoods on Friday with the support of volunteers from other parts of Syria.The Observatory, a Britain-based war monitor, said the armed volunteers had been deployed with the support of the Islamist-led government although an AFP journalist said security personnel were manning checkpoints on Saturday to prevent further reinforcements getting through.Druze fighters said the volunteers were mostly Islamists, who advanced to shouts of “Allahu Akbar (God is Greatest)”.One armed tribesman told AFP he had come to fight against the Druze clergy and their “pig followers”. “Today we came to their homes and we will slaughter them in their homes,” he said.- US-brokered deal –  The deal between the Islamist-government and Israel was announced by Washington early on Saturday Damascus time.US pointman on Syria, Tom Barrack, said interim President Ahmed al-Sharaa and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu “have agreed to a ceasefire” negotiated by the United States.Barrack, who is US ambassador to Ankara, said the deal had the backing of Turkey, a key supporter of Sharaa, as well as neighbouring Jordan.”We call upon Druze, Bedouins and Sunnis to put down their weapons and together with other minorities build a new and united Syrian identity in peace and prosperity with its neighbours,” he wrote on X.The US administration, which has sided with Turkey and Saudi Arabia in forging ties with the Islamist president despite his past links with Al-Qaeda, was critical of its Israeli ally’s air strikes on Sria earlier this week and had sought a way out for his government.Sharaa followed up on the US announcement with a televised speech in which he renewed his pledge to protect Syria’s ethnic and religious minorities.”The Syrian state is committed to protecting all minorities and communities in the country… We condemn all crimes committed” in Sweida, he said. The president paid tribute to the “important role played by the United States, which again showed its support for Syria in these difficult circumstances and its concern for the country’s stability”.He also thanked Turkey and Arab countries for their support. – ‘No more room in morgue’ -The Syrian Observatory for Human Rights, a Britain-based war monitor, said at least 718 people had been killed since Sunday.They included 146 Druze fighters and 245 Druze civilians, 165 of whom were summarily executed.The monitor said 287 government troops and 18 Bedouin fighters were also killed along with three Bedouin “who were summarily executed by Druze fighters”.Fifteen more government troops were killed in Israeli air strikes.In the corridors of the city’s main public hospital, a foul odour emanated from the swollen and disfigured bodies piled up in refrigerated storage units, an AFP correspondent reported.A small number of doctors and nurses at the hospital worked to treat the wounded arriving from the ongoing clashes, some in the hallways.Doctor Omar Obeid told AFP that the hospital had received “more than 400 bodies” since Monday morning.”There is no more room in the morgue. The bodies are in the street,” he added.The International Committee for the Red Cross warned that health facilities were overwhelmed, with power cuts impeding the preservation of bodies in overflowing morgues.”The humanitarian situation in Sweida is critical. People are running out of everything,” said Stephan Sakalian, the head of the ICRC’s delegation in Syria.The International Organization for Migration said 79,339 civilians had fled the fighting.burs-kir/ysm

Déploiement des forces syriennes à Soueida, combats sporadiques

Le pouvoir syrien a annoncé samedi le début du déploiement de ses forces dans la province à majorité druze de Soueida, où des combats intercommunautaires sporadiques se poursuivent selon des correspondants de l’AFP sur place.Ces affrontements entre tribus et bédouins sunnites d’une part et des combattants de la minorité druze de l’autre ont continué, après que le pouvoir d’Ahmad al-Chareh a annoncé un cessez-le-feu en appelant “toutes les parties à le respecter”.Dans la ville de Soueida, des colonnes de fumée s’élèvent de la ville où des tirs résonnent, selon des images de l’AFP. Des combattants tribaux tirent en l’air dans une rue, d’autres circulent à bord de camionnettes. A côté un véhicule endommagé et un immeuble noirci par le feu. “Nous sommes venus ici et nous allons les massacrer dans leurs maisons”, a déclaré en référence aux druzes l’un des combattants tribaux au visage masqué, se faisant appeler Abou Jassem.M. Chareh, président intérimaire arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités en Syrie, après l’annonce par Washington d’un accord de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.Les violences intercommunautaires ont fait 718 morts depuis le 13 juillet dans la province de Soueida, selon l’observatoire syrien des droits de l’homme. Près de 80.000 personnes ont été déplacées d’après l’Organisation internationale pour les migrations.Samedi, le pouvoir a annoncé le renvoi des forces gouvernementales dans la province de Soueida. Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.”Les forces de la sécurité intérieure ont commencé à se déployer dans la province de Soueida (…) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos”, a indiqué le ministère de l’Intérieur.- “Rôle important” -Vendredi, l’émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack a annoncé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et M. Chareh avaient accepté un cessez-le-feu.”Nous appelons les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins”, a dit M. Barrack.Dans son discours, M. Chareh a souligné “le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie en ces circonstances difficiles”. Vendredi, des combattants de tribus ont afflué de régions syriennes vers Soueida pour aider les bédouins. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé à l’AFP être venu avec ses hommes de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. Mais l’OSDH, des témoins et des groupes druzes ont accusé ces forces d’avoir combattu au côté des bédouins et commis des exactions.Les autorités avaient été contraintes de les retirer jeudi, après des menaces et des bombardements d’Israël sur des cibles du pouvoir à Damas. M. Chareh avait alors dit sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.- Ni eau, ni électricité -Un premier cessez-le-feu annoncé en début de semaine n’a pas tenu, la présidence accusant les druzes de l’avoir violé.Vendredi, le médecin Omar Obeid à l’hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville qui fonctionne encore, a affirmé que l’établissement avait accueilli “plus de 400 corps depuis lundi” dont des femmes, des enfants et des personnes âgées”.”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré un autre membre du personnel de l’hôpital de la ville privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées.Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent encore plus le pouvoir de M. Chareh dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements forces de sécurité et des hommes fidèles au président déchu dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.

Déploiement des forces syriennes à Soueida, combats sporadiques

Le pouvoir syrien a annoncé samedi le début du déploiement de ses forces dans la province à majorité druze de Soueida, où des combats intercommunautaires sporadiques se poursuivent selon des correspondants de l’AFP sur place.Ces affrontements entre tribus et bédouins sunnites d’une part et des combattants de la minorité druze de l’autre ont continué, après que le pouvoir d’Ahmad al-Chareh a annoncé un cessez-le-feu en appelant “toutes les parties à le respecter”.Dans la ville de Soueida, des colonnes de fumée s’élèvent de la ville où des tirs résonnent, selon des images de l’AFP. Des combattants tribaux tirent en l’air dans une rue, d’autres circulent à bord de camionnettes. A côté un véhicule endommagé et un immeuble noirci par le feu. “Nous sommes venus ici et nous allons les massacrer dans leurs maisons”, a déclaré en référence aux druzes l’un des combattants tribaux au visage masqué, se faisant appeler Abou Jassem.M. Chareh, président intérimaire arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités en Syrie, après l’annonce par Washington d’un accord de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.Les violences intercommunautaires ont fait 718 morts depuis le 13 juillet dans la province de Soueida, selon l’observatoire syrien des droits de l’homme. Près de 80.000 personnes ont été déplacées d’après l’Organisation internationale pour les migrations.Samedi, le pouvoir a annoncé le renvoi des forces gouvernementales dans la province de Soueida. Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.”Les forces de la sécurité intérieure ont commencé à se déployer dans la province de Soueida (…) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos”, a indiqué le ministère de l’Intérieur.- “Rôle important” -Vendredi, l’émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack a annoncé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et M. Chareh avaient accepté un cessez-le-feu.”Nous appelons les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins”, a dit M. Barrack.Dans son discours, M. Chareh a souligné “le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie en ces circonstances difficiles”. Vendredi, des combattants de tribus ont afflué de régions syriennes vers Soueida pour aider les bédouins. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé à l’AFP être venu avec ses hommes de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. Mais l’OSDH, des témoins et des groupes druzes ont accusé ces forces d’avoir combattu au côté des bédouins et commis des exactions.Les autorités avaient été contraintes de les retirer jeudi, après des menaces et des bombardements d’Israël sur des cibles du pouvoir à Damas. M. Chareh avait alors dit sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.- Ni eau, ni électricité -Un premier cessez-le-feu annoncé en début de semaine n’a pas tenu, la présidence accusant les druzes de l’avoir violé.Vendredi, le médecin Omar Obeid à l’hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville qui fonctionne encore, a affirmé que l’établissement avait accueilli “plus de 400 corps depuis lundi” dont des femmes, des enfants et des personnes âgées”.”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré un autre membre du personnel de l’hôpital de la ville privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées.Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent encore plus le pouvoir de M. Chareh dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements forces de sécurité et des hommes fidèles au président déchu dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.

Gaza civil defence says Israeli attacks kill 26 near two aid centres

Gaza’s civil defence agency on Saturday said Israeli gunfire killed 26 people and wounded more than 100 near two aid centres, in the latest deaths of Palestinians seeking food.Deaths of people waiting for handouts in huge crowds near food points in Gaza have become a regular occurrence, with the territory’s authorities frequently blaming Israeli fire.But the US- and Israel-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF), which is the main distributor of aid in the territory, has accused militant group Hamas of fomenting unrest and shooting at civilians.The Israeli military said it was “looking into” the latest reports when contacted by AFP.Civil defence agency spokesman Mahmud Bassal said the deaths happened near a site southwest of Khan Yunis and another centre northwest of Rafah, both in the south, attributing the deaths to “Israeli gunfire”.One eyewitness said he headed to the Al-Tina area of Khan Yunis before dawn with five of his relatives to try to get food when “Israeli soldiers” started shooting.”My relatives and I were unable to get anything,” Abdul Aziz Abed, 37, told AFP. “Every day I go there and all we get is bullets and exhaustion instead of food.”Three other eyewitnesses also accused troops of opening fire.”They started shooting at us and we lay down on the ground. Tanks and jeeps came, soldiers got out of them and started shooting,” said Tamer Abu Akar, 24.Nine people were killed in gunfire at the same centre in the Al-Shakoush area northwest of Rafah on Friday, the civil defence agency said.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify tolls and details provided by the agency and other parties.- ‘Agitators’ -The war in Gaza, sparked by militant group Hamas’s deadly attack on Israel on October 7, 2023, has created dire humanitarian conditions for the more than two million people who live in the coastal territory.Most people have been displaced at least once by the fighting and doctors and aid agencies say the physical and mental health effects of 21 months of conflict are being increasingly seen.”We are receiving cases suffering from extreme exhaustion and complete fatigue, in addition to severe emaciation and acute malnutrition due to prolonged lack of food,” the director of the Kuwaiti Field Hospital in Khan Yunis, Sohaib Al-Hums, said on Friday.”Hundreds” of people were facing “imminent death”, he added. The World Food Programme said nearly one in three people in Gaza were not eating for days at a stretch and “thousands” were “on the verge of catastrophic hunger”.The free flow of aid into Gaza is a key demand of Hamas in the indirect talks with Israel for a 60-day ceasefire in the war, alongside a full Israeli military withdrawal.Following a more than two-month total Israeli blockade, GHF took over the running of aid distribution in late May, despite criticism from the United Nations, which previously coordinated handouts, that it was designed to cater to Israeli military objectives.GHF said 20 people died at its Khan Yunis site on Wednesday but blamed “agitators in the crowd… armed and affiliated with Hamas” for creating “a chaotic and dangerous surge” and firing at aid-seekers.The previous day, the UN said it had recorded 875 people killed in Gaza while trying to get food, including 674 “in the vicinity of GHF sites”, since it began operating.Hamas’s 2023 attack on Israel led to the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Of the 251 people taken hostage that day, 49 are still in Gaza, including the 27 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory military action has killed 58,667 Palestinians, most of them civilians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.