Renault désigne un directeur par intérim et revoit ses objectifs en baisse
Renault a revu en baisse ses objectifs annuels à cause de la “détérioration de la dynamique du marché automobile”, a indiqué mardi le directeur financier du groupe, Duncan Minto, nommé directeur général par intérim le temps de trouver un remplacant à Luca de Meo.Le constructeur automobile français vise désormais une marge opérationnelle autour de 6,5% de son chiffre d’affaires, contre une marge supérieure ou égale à 7% ciblée précédemment. Il vise aussi des flux de trésorerie disponibles (free cash flow) compris entre 1 et 1,5 milliard d’euros, contre 2 milliards d’euros ou plus prévus auparavant.En juin, Renault a enregistré des volumes de vente “légèrement en deçà des attentes” et rencontré “une pression commerciale accrue liée à la poursuite de la baisse du marché” des particuliers. Une “sous-performance” des ventes d’utilitaires sur un marché en fort repli en Europe a également gâché le tableau. Le chiffre d’affaires du groupe a atteint 27,6 milliards d’euros au premier semestre, tout de même en croissance de 2,5%. Mais la marge opérationnelle n’a atteint que 6% du chiffre d’affaires et les flux de trésorerie disponibles sont tombés à 47 millions d’euros à cause de hauts niveaux de production et de stocks de voitures “en hausse” sur six mois.Renault va “renforcer” son plan de réduction des coûts, qui comprend notamment une baisse des frais généraux et administratifs mais aussi une diminution des coûts de production et recherche et développement, a indiqué Duncan Minto. Directeur financier du groupe, cet Ecossais âgé de 50 ans a été nommé mardi à la tête du constructeur automobile français par intérim, le temps que Renault remplace son précédent directeur général Luca de Meo.Ces annonces ne sont pas liées au départ de ce dernier pour rejoindre le géant du luxe Kering, ce mardi même, a assuré Duncan Minto.Le processus de nomination du nouveau directeur général “se déroule très normalement” et “ne devrait pas durer longtemps”, a souligné lors d’une conférence de presse Duncan Minto, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Renault.Prise de court mi-juin par l’annonce du départ surprise de Muca de Meo, la direction de Renault avait immédiatement lancé le processus de désignation d’un nouveau directeur général.Mais un mois n’aura pas suffi pour départager les candidats pressentis, dont le patron de Dacia Denis Le Vot et l’ex-figure de Stellantis Maxime Picat.
Renault désigne un directeur par intérim et revoit ses objectifs en baisse
Renault a revu en baisse ses objectifs annuels à cause de la “détérioration de la dynamique du marché automobile”, a indiqué mardi le directeur financier du groupe, Duncan Minto, nommé directeur général par intérim le temps de trouver un remplacant à Luca de Meo.Le constructeur automobile français vise désormais une marge opérationnelle autour de 6,5% de son chiffre d’affaires, contre une marge supérieure ou égale à 7% ciblée précédemment. Il vise aussi des flux de trésorerie disponibles (free cash flow) compris entre 1 et 1,5 milliard d’euros, contre 2 milliards d’euros ou plus prévus auparavant.En juin, Renault a enregistré des volumes de vente “légèrement en deçà des attentes” et rencontré “une pression commerciale accrue liée à la poursuite de la baisse du marché” des particuliers. Une “sous-performance” des ventes d’utilitaires sur un marché en fort repli en Europe a également gâché le tableau. Le chiffre d’affaires du groupe a atteint 27,6 milliards d’euros au premier semestre, tout de même en croissance de 2,5%. Mais la marge opérationnelle n’a atteint que 6% du chiffre d’affaires et les flux de trésorerie disponibles sont tombés à 47 millions d’euros à cause de hauts niveaux de production et de stocks de voitures “en hausse” sur six mois.Renault va “renforcer” son plan de réduction des coûts, qui comprend notamment une baisse des frais généraux et administratifs mais aussi une diminution des coûts de production et recherche et développement, a indiqué Duncan Minto. Directeur financier du groupe, cet Ecossais âgé de 50 ans a été nommé mardi à la tête du constructeur automobile français par intérim, le temps que Renault remplace son précédent directeur général Luca de Meo.Ces annonces ne sont pas liées au départ de ce dernier pour rejoindre le géant du luxe Kering, ce mardi même, a assuré Duncan Minto.Le processus de nomination du nouveau directeur général “se déroule très normalement” et “ne devrait pas durer longtemps”, a souligné lors d’une conférence de presse Duncan Minto, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Renault.Prise de court mi-juin par l’annonce du départ surprise de Muca de Meo, la direction de Renault avait immédiatement lancé le processus de désignation d’un nouveau directeur général.Mais un mois n’aura pas suffi pour départager les candidats pressentis, dont le patron de Dacia Denis Le Vot et l’ex-figure de Stellantis Maxime Picat.
Gaza: la Défense civile fait état de 18 personnes tuées par des raids et tirs israéliens
La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état de 18 personnes tuées mardi par de nouveaux raids aériens et tirs de l’armée israélienne dans le territoire palestinien ravagé et affamé par 21 mois de guerre, dont deux femmes près d’un centre d’aide.”Au moins 18 martyrs ont été transportés par les équipes de la Défense civile (vers les hôpitaux pour y être déclarées mortes) depuis 02H00 du matin (23H00 GMT)”, a affirmé à l’AFP cette organisation de premiers secours.La plupart des personnes décédées ont été tuées par des bombardements aériens sur le nord de la bande de Gaza, selon la Défense civile, qui évoque le cas de six personnes tuées par un raid sur une tente à Rimal, à Gaza-ville.Deux femmes ont également été tuées “par des tirs de l’armée” israélienne dans la zone d’al-Chakouch, près d’un point de distribution d’aide américaine, au nord-ouest de Rafah (sud), ajoute la même source, faisant état de 13 blessés.Selon un nouveau rapport de l’ONU, 875 personnes ont été tuées depuis fin mai en essayant d’obtenir de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien. Le bilan précédent de l’ONU datant de vendredi faisait état de 800 morts. Dans le camp de réfugiés d’al-Chati, en bordure de la ville de Gaza, un correspondant de l’AFP a vu deux hommes cherchant des survivants dans les décombres du logement de la famille Nassar, effondré.Jihad Omar, l’un d’eux, dit espérer trouver deux enfants au milieu des ruines qu’il fouille presque à mains nues. – “Trouvez-nous une solution!” -“Trouvez-nous une solution! Chaque jour, nous enterrons des enfants, des femmes et des personnes âgées”, a-t-il lancé. “Arrêtez le massacre! Laissez-nous élever ceux (des enfants) qui restent”.La Défense civile avait rapporté la mort de cinq personnes, tuées sur place par un bombardement aérien.Le Hamas avait pour sa part annoncé la mort de Mohammad Faraj al-Ghoul, présenté comme un ancien ministre de son gouvernement à Gaza, et un membre de sa direction politique.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit avoir “frappé plusieurs membres du Hamas dans la région d’al-Chati”, sans commenter les faits rapportés par la Défense civile dans ce même lieu.Par ailleurs, l’armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir “démantelé un tunnel terroriste d’environ 3,5 kilomètres de long” dans la région de Khan Younès (sud), sans préciser quand ceci avait eu lieu.L’attaque du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Sur les 251 personnes enlevées, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Dans la bande de Gaza, au moins 58.479 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l’ONU.Israël avait assoupli fin mai le blocus hermétique imposé pendant deux mois à la bande de Gaza et depuis le 26 mai, la distribution de l’aide, auparavant pilotée par les Nations unies, est confiée à la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et par Israël. L’ONU et les principales organisations humanitaires refusent de travailler avec la GHF, affirmant qu’elle sert les objectifs militaires israéliens et viole les principes humanitaires de base.La distribution de l’aide, vitale pour les plus de 2 millions d’habitants du territoire palestinien assiégé, constitue, selon le Hamas, l’un des enjeux des difficiles négociations indirectes en cours au Qatar pour tenter d’avancer vers une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
Gaza: l’UE choisit de garder ses cartes en main contre Israël
Les pays de l’Union européenne ont choisi mardi de garder ouvertes leurs options pour sanctionner éventuellement Israël en raison de la situation à Gaza, sans rien encore décider à ce stade, a confirmé la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.”Nous garderons ces options sur la table et serons prêts à agir si Israël ne respecte pas ses engagements. Le but n’est pas de punir Israël, le but est d’améliorer réellement la situation à Gaza”, a-t-elle expliqué devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.Un rapport de la Commission européenne, présenté fin juin aux Vingt-Sept, estime qu’Israël a violé l’article 2 de l’accord d’association qui l’unit à l’UE, en matière de respect des droits de l’homme.En conséquence, Kaja Kallas a préparé une liste d’options possibles: suspension de l’accord tout entier, interdiction des exportations en provenance des territoires palestiniens occupés, révision de la politique de visas ou encore suspension de la partie commerciale de l’accord d’association.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a plaidé de son côté pour des sanctions contre les colons extrémistes en Cisjordanie, souhaitant que l’UE “cesse toute forme de soutien financier direct et indirect à la colonisation”.Le gouvernement israélien doit mettre “fin à la colonisation de la Cisjordanie et en particulier au projet funeste du projet E1 qui, avec 3.400 logements, menace de couper en deux la Cisjordanie et de porter un coup fatal à la solution à deux Etats”, a affirmé M. Barrot.Mais, les ministres, très divisés sur le sujet, ont préféré renvoyer à plus tard toute décision, sans même examiner dans le détail les mesures proposées, selon un diplomate.La perspective de sanctions s’était éloignée avec l’annonce la semaine dernière par Mme Kallas d’un accord avec Israël censé permettre la livraison de davantage d’aide humanitaire à Gaza.- “Pas le moment” -Pour certains pays, cette supposée amélioration sur le terrain, qui reste toutefois à vérifier, justifiait de ne rien acter, au moins dans l’immédiat.”Je suis sûr qu’aucune (mesure) ne sera adoptée par les Etats membres”, avait assuré dès lundi à Bruxelles le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar, venu participer à l’invitation de Mme Kallas à une réunion avec des responsables de la région, égyptien, palestinien et syrien.Cet accord sur l’extension de l’aide humanitaire représente un “progrès important”, a souligné un diplomate européen, et ce n’est “pas le moment” de discuter d’une éventuelle suspension de l’accord d’association.Les 27 se sont montrés particulièrement divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis d’Israël depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, en réplique à l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par ce mouvement islamiste palestinien.Plusieurs Etats membres, dont l’Allemagne, insistent sur le droit d’Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d’autres, comme l’Espagne, dénoncent un “génocide” à l’encontre des Palestiniens de Gaza.Mme Kallas a également insisté sur la nécessaire mise en oeuvre de cet accord sur le terrain, une exigence rappelée par plusieurs ministres.”Nous n’avons pas vraiment vu sa mise en œuvre, peut-être quelques très petites actions, mais il y a encore des massacres”, a ainsi affirmé le ministre irlandais Thomas Byrne.Cet accord prévoit, entre autres, une “augmentation substantielle du nombre de camions transportant quotidiennement des produits alimentaires et non alimentaires entrant à Gaza”, ainsi que l’ouverture de “nouveaux points de passage” au nord et au sud de la bande de Gaza, selon un communiqué rendu public par Mme Kallas.Les livraisons de carburant au bénéfice des organisations humanitaires seront également reprises, “jusqu’à un niveau opérationnel”, selon cet accord.”Les postes-frontières ont été ouverts. Nous voyons plus de camions entrer. Nous voyons également des réparations du réseau électrique et d’autres choses de ce genre, mais ce n’est clairement pas suffisant”, a reconnu mardi Mme Kallas.
Gaza: l’UE choisit de garder ses cartes en main contre Israël
Les pays de l’Union européenne ont choisi mardi de garder ouvertes leurs options pour sanctionner éventuellement Israël en raison de la situation à Gaza, sans rien encore décider à ce stade, a confirmé la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.”Nous garderons ces options sur la table et serons prêts à agir si Israël ne respecte pas ses engagements. Le but n’est pas de punir Israël, le but est d’améliorer réellement la situation à Gaza”, a-t-elle expliqué devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.Un rapport de la Commission européenne, présenté fin juin aux Vingt-Sept, estime qu’Israël a violé l’article 2 de l’accord d’association qui l’unit à l’UE, en matière de respect des droits de l’homme.En conséquence, Kaja Kallas a préparé une liste d’options possibles: suspension de l’accord tout entier, interdiction des exportations en provenance des territoires palestiniens occupés, révision de la politique de visas ou encore suspension de la partie commerciale de l’accord d’association.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a plaidé de son côté pour des sanctions contre les colons extrémistes en Cisjordanie, souhaitant que l’UE “cesse toute forme de soutien financier direct et indirect à la colonisation”.Le gouvernement israélien doit mettre “fin à la colonisation de la Cisjordanie et en particulier au projet funeste du projet E1 qui, avec 3.400 logements, menace de couper en deux la Cisjordanie et de porter un coup fatal à la solution à deux Etats”, a affirmé M. Barrot.Mais, les ministres, très divisés sur le sujet, ont préféré renvoyer à plus tard toute décision, sans même examiner dans le détail les mesures proposées, selon un diplomate.La perspective de sanctions s’était éloignée avec l’annonce la semaine dernière par Mme Kallas d’un accord avec Israël censé permettre la livraison de davantage d’aide humanitaire à Gaza.- “Pas le moment” -Pour certains pays, cette supposée amélioration sur le terrain, qui reste toutefois à vérifier, justifiait de ne rien acter, au moins dans l’immédiat.”Je suis sûr qu’aucune (mesure) ne sera adoptée par les Etats membres”, avait assuré dès lundi à Bruxelles le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar, venu participer à l’invitation de Mme Kallas à une réunion avec des responsables de la région, égyptien, palestinien et syrien.Cet accord sur l’extension de l’aide humanitaire représente un “progrès important”, a souligné un diplomate européen, et ce n’est “pas le moment” de discuter d’une éventuelle suspension de l’accord d’association.Les 27 se sont montrés particulièrement divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis d’Israël depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, en réplique à l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par ce mouvement islamiste palestinien.Plusieurs Etats membres, dont l’Allemagne, insistent sur le droit d’Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d’autres, comme l’Espagne, dénoncent un “génocide” à l’encontre des Palestiniens de Gaza.Mme Kallas a également insisté sur la nécessaire mise en oeuvre de cet accord sur le terrain, une exigence rappelée par plusieurs ministres.”Nous n’avons pas vraiment vu sa mise en œuvre, peut-être quelques très petites actions, mais il y a encore des massacres”, a ainsi affirmé le ministre irlandais Thomas Byrne.Cet accord prévoit, entre autres, une “augmentation substantielle du nombre de camions transportant quotidiennement des produits alimentaires et non alimentaires entrant à Gaza”, ainsi que l’ouverture de “nouveaux points de passage” au nord et au sud de la bande de Gaza, selon un communiqué rendu public par Mme Kallas.Les livraisons de carburant au bénéfice des organisations humanitaires seront également reprises, “jusqu’à un niveau opérationnel”, selon cet accord.”Les postes-frontières ont été ouverts. Nous voyons plus de camions entrer. Nous voyons également des réparations du réseau électrique et d’autres choses de ce genre, mais ce n’est clairement pas suffisant”, a reconnu mardi Mme Kallas.
Nvidia says it will resume sales of ‘H20’ AI chips to China
US tech giant Nvidia announced Tuesday it will resume sales of its H20 artificial intelligence chips to China after Washington pledged to remove licensing restrictions that had halted exports.The California-based company produces some of the world’s most advanced semiconductors but cannot ship its most cutting-edge chips to China due to concerns that Beijing could use them to enhance military capabilities.Nvidia developed the H20 — a less powerful version of its AI processing units — specifically for export to China. However, that plan stalled when the Trump administration tightened export licensing requirements in April.”The US government has assured Nvidia that licenses will be granted, and Nvidia hopes to start deliveries soon,” the company said in a statement Tuesday, adding it was “filing applications to sell the Nvidia H20 GPU again.”CEO Jensen Huang, wearing his trademark black leather jacket, told reporters in a video published by Chinese state broadcaster CCTV: “I’m looking forward to shipping H20s very soon, and so I’m very happy with that very, very good news.”Defending the policy change, Trump’s AI Czar David Sacks told CNBC the H20 was a “deprecated chip” that is “not anywhere close to the state of the art.”He said the reversal on the H20 came because Nvidia’s Chinese rival Huawei was making “huge strides” and could potentially threaten Nvidia’s market dominance.China represents a crucial market for Nvidia, but recent US export restrictions have intensified competition from local players like homegrown champion Huawei.”We don’t want to sell China our latest greatest technology, but I do think we at least want to make it a little bit difficult for Huawei,” Sacks said.Sacks also said that the decision was linked to ongoing trade negotiations between Washington and Beijing that are locked in a bitter trade feud.Beijing has criticized Washington’s curbs as unfair and designed to hinder its development.- ‘Abrupt shifts’ -Zhang Guobin, founder of Chinese specialist website eetrend.com, said the resumption would “bring substantial revenue growth, making up for losses caused by the previous ban.” It would also ease trade friction impacts on the global semiconductor supply chain, he told AFP.However, he noted Chinese firms would remain focused on domestic chip development, adding that “the Trump administration has been prone to abrupt policy shifts, making it difficult to gauge how long such an opening might endure.”Huang will attend a major supply chain gathering Wednesday, according to event organizers, his third trip to China this year, CCTV reported.During an April visit to Beijing, Huang told Chinese Vice Premier He Lifeng he “looked favorably upon the potential of the Chinese economy” and was “willing to continue to plow deeply into the Chinese market and play a positive role in promoting US-China trade cooperation,” state news agency Xinhua reported.The tightened US export curbs come as China’s economy wavers, with domestic consumers reluctant to spend and a prolonged property sector crisis weighing on growth. President Xi Jinping has called for greater self-reliance amid increasing external uncertainty.The Financial Times reported in May that Nvidia was planning to build a research and development center in Shanghai, though neither Nvidia nor city authorities confirmed the project to AFP.China’s economy grew 5.2 percent in the second quarter, official data showed Tuesday, as analysts had predicted strong exports despite trade war pressures.
Nvidia says it will resume sales of ‘H20’ AI chips to China
US tech giant Nvidia announced Tuesday it will resume sales of its H20 artificial intelligence chips to China after Washington pledged to remove licensing restrictions that had halted exports.The California-based company produces some of the world’s most advanced semiconductors but cannot ship its most cutting-edge chips to China due to concerns that Beijing could use them to enhance military capabilities.Nvidia developed the H20 — a less powerful version of its AI processing units — specifically for export to China. However, that plan stalled when the Trump administration tightened export licensing requirements in April.”The US government has assured Nvidia that licenses will be granted, and Nvidia hopes to start deliveries soon,” the company said in a statement Tuesday, adding it was “filing applications to sell the Nvidia H20 GPU again.”CEO Jensen Huang, wearing his trademark black leather jacket, told reporters in a video published by Chinese state broadcaster CCTV: “I’m looking forward to shipping H20s very soon, and so I’m very happy with that very, very good news.”Defending the policy change, Trump’s AI Czar David Sacks told CNBC the H20 was a “deprecated chip” that is “not anywhere close to the state of the art.”He said the reversal on the H20 came because Nvidia’s Chinese rival Huawei was making “huge strides” and could potentially threaten Nvidia’s market dominance.China represents a crucial market for Nvidia, but recent US export restrictions have intensified competition from local players like homegrown champion Huawei.”We don’t want to sell China our latest greatest technology, but I do think we at least want to make it a little bit difficult for Huawei,” Sacks said.Sacks also said that the decision was linked to ongoing trade negotiations between Washington and Beijing that are locked in a bitter trade feud.Beijing has criticized Washington’s curbs as unfair and designed to hinder its development.- ‘Abrupt shifts’ -Zhang Guobin, founder of Chinese specialist website eetrend.com, said the resumption would “bring substantial revenue growth, making up for losses caused by the previous ban.” It would also ease trade friction impacts on the global semiconductor supply chain, he told AFP.However, he noted Chinese firms would remain focused on domestic chip development, adding that “the Trump administration has been prone to abrupt policy shifts, making it difficult to gauge how long such an opening might endure.”Huang will attend a major supply chain gathering Wednesday, according to event organizers, his third trip to China this year, CCTV reported.During an April visit to Beijing, Huang told Chinese Vice Premier He Lifeng he “looked favorably upon the potential of the Chinese economy” and was “willing to continue to plow deeply into the Chinese market and play a positive role in promoting US-China trade cooperation,” state news agency Xinhua reported.The tightened US export curbs come as China’s economy wavers, with domestic consumers reluctant to spend and a prolonged property sector crisis weighing on growth. President Xi Jinping has called for greater self-reliance amid increasing external uncertainty.The Financial Times reported in May that Nvidia was planning to build a research and development center in Shanghai, though neither Nvidia nor city authorities confirmed the project to AFP.China’s economy grew 5.2 percent in the second quarter, official data showed Tuesday, as analysts had predicted strong exports despite trade war pressures.







