Intempéries en Italie du Nord: le bilan monte à trois morts

Les corps de deux personnes portées disparues lors d’une vague d’intempéries ayant frappé le nord de l’Italie ont été retrouvés vendredi, ont annoncé les pompiers, ce qui fait monter le bilan à trois morts.Les corps d’un homme de 64 ans et de son fils de 33 ans, dont la voiture avait été emportée par la violente crue d’un torrent, ont été retrouvés près de Vicence en Vénétie (nord-est).Le président de la région Vénétie Luca Zaia a présenté ses “condoléances à celle qui a perdu un mari et un fils”, déplorant une “tragédie inimaginable”.Les deux hommes ont péri alors qu’ils s’étaient portés volontaires et étaient en route pour contribuer aux opérations de secours.Jeudi, un nonagénaire avait été retrouvé dans sa maison inondée dans le Piémont (nord-ouest).Comme les Alpes françaises et suisses, le nord de l’Italie a été frappé jeudi par de fortes pluies qui se sont transformées en neige en altitude, entraînant de nombreuses coupures de routes en raison de glissements de terrain ainsi que des inondations.Des dizaines de personnes ont dû être évacuées, parfois avec leurs animaux domestiques, de zones inondées.Dans le Val d’Aoste, environ 5.000 familles étaient privées de courant jeudi soir, selon le gestionnaire local du réseau électrique.Des images de l’AFP montrent des rues envahies par la boue à Monteu da Po, dans le Piémont, la petite localité où les pompiers ont trouvé jeudi le nonagénaire décédé. Dans d’autres localités de cette région, des débris ont recouvert les rues.Il y a un mois, le centre de l’Italie avait été touché par les intempéries.En Toscane des dizaines de personnes avaient été évacuées et des militaires avaient été déployés à Pise pour disposer des sacs de sable en guise de protection sur les rives du fleuve Arno qui traverse la ville avant de se jeter dans la mer.La région voisine de l’Emilie-Romagne avait elle aussi été touchée par ces intempéries, moins graves cependant que celles de mai 2023 qui avaient entraîné la mort de 17 personnes et des milliards d’euros de dégâts.Les scientifiques ont établi que le changement climatique causé par les activités humaines accroît les risques de catastrophes naturelles comme les inondations.

Intempéries en Italie du Nord: le bilan monte à trois morts

Les corps de deux personnes portées disparues lors d’une vague d’intempéries ayant frappé le nord de l’Italie ont été retrouvés vendredi, ont annoncé les pompiers, ce qui fait monter le bilan à trois morts.Les corps d’un homme de 64 ans et de son fils de 33 ans, dont la voiture avait été emportée par la violente crue d’un torrent, ont été retrouvés près de Vicence en Vénétie (nord-est).Le président de la région Vénétie Luca Zaia a présenté ses “condoléances à celle qui a perdu un mari et un fils”, déplorant une “tragédie inimaginable”.Les deux hommes ont péri alors qu’ils s’étaient portés volontaires et étaient en route pour contribuer aux opérations de secours.Jeudi, un nonagénaire avait été retrouvé dans sa maison inondée dans le Piémont (nord-ouest).Comme les Alpes françaises et suisses, le nord de l’Italie a été frappé jeudi par de fortes pluies qui se sont transformées en neige en altitude, entraînant de nombreuses coupures de routes en raison de glissements de terrain ainsi que des inondations.Des dizaines de personnes ont dû être évacuées, parfois avec leurs animaux domestiques, de zones inondées.Dans le Val d’Aoste, environ 5.000 familles étaient privées de courant jeudi soir, selon le gestionnaire local du réseau électrique.Des images de l’AFP montrent des rues envahies par la boue à Monteu da Po, dans le Piémont, la petite localité où les pompiers ont trouvé jeudi le nonagénaire décédé. Dans d’autres localités de cette région, des débris ont recouvert les rues.Il y a un mois, le centre de l’Italie avait été touché par les intempéries.En Toscane des dizaines de personnes avaient été évacuées et des militaires avaient été déployés à Pise pour disposer des sacs de sable en guise de protection sur les rives du fleuve Arno qui traverse la ville avant de se jeter dans la mer.La région voisine de l’Emilie-Romagne avait elle aussi été touchée par ces intempéries, moins graves cependant que celles de mai 2023 qui avaient entraîné la mort de 17 personnes et des milliards d’euros de dégâts.Les scientifiques ont établi que le changement climatique causé par les activités humaines accroît les risques de catastrophes naturelles comme les inondations.

Intempéries en Italie du Nord: le bilan monte à trois morts

Les corps de deux personnes portées disparues lors d’une vague d’intempéries ayant frappé le nord de l’Italie ont été retrouvés vendredi, ont annoncé les pompiers, ce qui fait monter le bilan à trois morts.Les corps d’un homme de 64 ans et de son fils de 33 ans, dont la voiture avait été emportée par la violente crue d’un torrent, ont été retrouvés près de Vicence en Vénétie (nord-est).Le président de la région Vénétie Luca Zaia a présenté ses “condoléances à celle qui a perdu un mari et un fils”, déplorant une “tragédie inimaginable”.Les deux hommes ont péri alors qu’ils s’étaient portés volontaires et étaient en route pour contribuer aux opérations de secours.Jeudi, un nonagénaire avait été retrouvé dans sa maison inondée dans le Piémont (nord-ouest).Comme les Alpes françaises et suisses, le nord de l’Italie a été frappé jeudi par de fortes pluies qui se sont transformées en neige en altitude, entraînant de nombreuses coupures de routes en raison de glissements de terrain ainsi que des inondations.Des dizaines de personnes ont dû être évacuées, parfois avec leurs animaux domestiques, de zones inondées.Dans le Val d’Aoste, environ 5.000 familles étaient privées de courant jeudi soir, selon le gestionnaire local du réseau électrique.Des images de l’AFP montrent des rues envahies par la boue à Monteu da Po, dans le Piémont, la petite localité où les pompiers ont trouvé jeudi le nonagénaire décédé. Dans d’autres localités de cette région, des débris ont recouvert les rues.Il y a un mois, le centre de l’Italie avait été touché par les intempéries.En Toscane des dizaines de personnes avaient été évacuées et des militaires avaient été déployés à Pise pour disposer des sacs de sable en guise de protection sur les rives du fleuve Arno qui traverse la ville avant de se jeter dans la mer.La région voisine de l’Emilie-Romagne avait elle aussi été touchée par ces intempéries, moins graves cependant que celles de mai 2023 qui avaient entraîné la mort de 17 personnes et des milliards d’euros de dégâts.Les scientifiques ont établi que le changement climatique causé par les activités humaines accroît les risques de catastrophes naturelles comme les inondations.

58 killed in deadliest US strike on Yemen, Huthis say

US strikes on a Yemeni fuel port killed at least 58 people, Huthi rebels said Friday, in the deadliest attack of Washington’s campaign against the Iran-backed group.The strikes also injured more than 100 people, according to a Huthi-run television station that broadcast footage of large blazes lighting up the night sky.The US military said its attack on the Ras Issa fuel terminal on the Red Sea aimed to cut off a source of supplies and funds for the Huthis, who control large swathes of the Arabian Peninsula’s poorest country.The strikes, the latest in an intense wave of attacks under President Donald Trump, came a day before the US resumes negotiations in Rome with Iran over its nuclear programme.”The death toll… has risen to 58 martyrs and 126 wounded,” the Huthis’ Al-Masirah TV said, quoting health authorities in rebel-held Hodeida, about 50 kilometres (30 miles) southeast of the terminal.AFP could not independently verify the figures.The US military has hammered the Huthis with near-daily air strikes in a bid to end their attacks on shipping in the Red Sea and Gulf of Aden. Claiming solidarity with Palestinians, the rebels began attacking the key maritime routes and Israel after the Gaza war began in October 2023. They paused their attacks during a recent two-month ceasefire.The attacks under Trump began with a series of strikes on March 15 that left 53 people dead, according to the Huthis.In a statement, United States Central Command (CENTCOM) said: “US forces took action to eliminate this source of fuel for the Iran-backed Huthi terrorists and deprive them of illegal revenue that has funded Huthi efforts to terrorise the entire region for over 10 years.”Ships “have continued to supply fuel via the port of Ras Issa” despite Washington this year designating the rebels a foreign terrorist organisation, CENTCOM added, without specifying the source of the fuel.- ‘Everything was on fire’ -In images broadcast early Friday by Al-Masirah, a fireball was seen igniting off the coast as thick columns of smoke rose above what appeared to be an ongoing blaze.The Huthi TV station later screened interviews with survivors lying on stretchers, including one man with burns on his arms.”We ran away. The strikes came one after the other, then everything was on fire,” one man who said he worked at the port told Al-Masirah.US strikes on the Huthis began in January 2024 under former president Joe Biden but have resumed and multiplied under Trump.The Huthis are part of Iran’s “axis of resistance” also including Gaza’s Hamas and Lebanon’s Hezbollah — both hit hard by wars with Israel and killings of top leaders.In January Israel carried out air strikes in Ras Issa and elsewhere in Yemen, describing the targets as military infrastructure. Similar Israeli strikes that also included Ras Issa happened in September.Iran called the latest US strikes “barbaric”, while Hamas denounced them as “blatant aggression”.On Saturday, the US and Iran are to continue talks aimed at curbing Tehran’s nuclear programme, following warnings it is getting ever closer to building an atomic weapon.”The military actions in Yemen are clearly sending a signal to Tehran,” Mohammed Albasha, a US-based consultant, told AFP.”The message today is unmistakable: the US is targeting not only Huthi military assets and personnel, but also their economic infrastructure,” he added.The latest US campaign was triggered by Huthi threats to resume attacks on international shipping in protest at Israel’s blocking aid to the Gaza Strip.Also on Friday, Israel’s military said it intercepted an incoming missile from Yemen that set off sirens in “several areas”.- ‘Death to America!’ -In Saada, the Huthis’ stronghold in rugged northern Yemen, hundreds of people chanted “Death to America! Death to Israel!” in rebel-organised protests, Al-Masirah footage showed.Separately, US State Department spokeswoman Tammy Bruce accused the Chinese satellite firm Chang Guang Satellite Technology Company of “directly supporting” Huthi attacks on “US interests”.Bruce did not initially provide details, but later referred to “a Chinese company providing satellite imagery to the Huthis”.Huthi attacks on the Red Sea shipping route, which normally carries about 12 percent of global trade, forced many companies into costly detours around the tip of southern Africa.

Quatre mois après Chido, Mayotte attend toujours sa reconstruction

Quatre mois après le passage du cyclone Chido, qui a dévasté l’archipel le 14 décembre, les habitants de Mayotte peinent à entrevoir une véritable relance, malgré les promesses de l’État et l’adoption d’une loi d’urgence en février.Les réseaux d’eau, d’électricité et de télécommunications ont été rétablis en urgence. Mais les Mahorais attendent toujours le début des grands chantiers. Entre manque de financements, coordination laborieuse et pénurie de matériaux, le processus patine, estiment nombre d’habitants.”Tout prend énormément de temps”, souffle Hamidat Soilihi, cadre de santé dont les deux appartements à Labattoir, en Petite-Terre, ont été soufflés par le cyclone et qui vit depuis chez sa mère, avec ses trois enfants. Le toit emporté, les murs en bois effondrés, l’eau infiltrée à l’étage inférieur… Malgré une assurance habitation (un cas rare à Mayotte, où seuls 6% des logements sont couverts selon la Caisse centrale de réassurance), elle n’a reçu qu’une aide minimale pour “bâcher et éviter les infiltrations”.A Tsingoni (ouest), Johann Andrade campe lui aussi dans l’attente. Le toit de sa maison a disparu. “Le propriétaire a voulu refaire la toiture et l’isolation mais il n’a pas trouvé assez de matériel”, raconte l’enseignant qui a trouvé refuge chez une amie, comme beaucoup de sinistrés privés de logement.- “Attente” -Chez les professionnels, le constat est partagé. “Aucun grand chantier n’a démarré”, confirme Yves-Michel Daunar, directeur de l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam).Un nouvel établissement public foncier, piloté par un général et censé absorber l’Epfam, doit coordonner la reconstruction dans l’archipel. Mais selon lui, “la coordination aurait pu se faire par des structures locales en attendant”.Résultat: “La mise en chantier traîne”, tout comme “les financements”, dit-il, concédant que “le temps de reconstruction est toujours un temps long”.Même les chantiers en cours avant Chido sont à l’arrêt. “Les premières semaines, il y a eu pénurie de matériaux, puis il a fallu attendre les experts. Et maintenant, nous attendons les financements”, résume Julian Champiat, le président de la Fédération mahoraise du BTP.”Tout va très lentement” et “tout le monde est en attente”, poursuit-il. A la tête d’une société d’étanchéité, il envisage de placer ses salariés en chômage partiel alors que “les besoins sont énormes sur le territoire”.Selon l’Iedom, la banque centrale des territoires ultramarins, 100% des entreprises locales ont été impactées par le cyclone, 67% ne prévoient pas de retour à une activité normale avant au moins six mois et 30% disent craindre une défaillance.- Un président très attendu -Dans ce contexte, la visite d’Emmanuel Macron, attendu lundi dans le cadre d’une tournée dans l’océan Indien, suscite espoirs et crispations. A Mayotte, le chef de l’Etat rencontrera élus, habitants et agriculteurs. L’occasion, selon l’Élysée, de faire “le point sur la reconstruction”.Mais les Mahorais veulent surtout des actes. “On en a tous marre”, lâche Alexandre Grau, père d’un nourrisson, qui a perdu son toit à Tsingoni et constate que “rien n’a changé” quatre mois après Chido, qui a fait au moins 40 morts. “Tout le monde est obligé d’être en colocation, il n’y a plus assez de logements”, dénonce-t-il.Même impatience du côté des élus. “On voit encore des montagnes de déchets, des fils électriques par terre, des toits à l’air libre”, déplore le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla.Et de rappeler: “On nous a annoncé 100 millions d’euros de fonds d’amorçage, mais on n’a toujours rien vu”.Le gouvernement assure pourtant être à la manÅ“uvre. “Nous n’avons pas abandonné Mayotte”, a assuré dans une vidéo diffusée jeudi soir le ministre des Outre-mer Manuel Valls, qui accompagnera le chef de l’Etat.Tout en reconnaissant que “pour beaucoup de nos compatriotes mahorais, la vie quotidienne reste très difficile”, il a rappelé que l’Etat a “déployé une mobilisation sans précédent (…) pour répondre aux besoins quotidiens” de la population, mettant en avant les travaux d’urgence pour rétablir l’eau, l’électricité ou les télécommunications.Très attendue, une future loi de “refondation” de Mayotte, en préparation depuis plusieurs mois, sera présentée prochainement en Conseil des ministres.Mais sur le terrain, l’impatience domine. Pour Julian Champiat, comme pour de nombreux Mahorais, l’heure n’est plus aux promesses. “On ne peut pas avoir connu une telle catastrophe et continuer à attendre.”

Quatre mois après Chido, Mayotte attend toujours sa reconstruction

Quatre mois après le passage du cyclone Chido, qui a dévasté l’archipel le 14 décembre, les habitants de Mayotte peinent à entrevoir une véritable relance, malgré les promesses de l’État et l’adoption d’une loi d’urgence en février.Les réseaux d’eau, d’électricité et de télécommunications ont été rétablis en urgence. Mais les Mahorais attendent toujours le début des grands chantiers. Entre manque de financements, coordination laborieuse et pénurie de matériaux, le processus patine, estiment nombre d’habitants.”Tout prend énormément de temps”, souffle Hamidat Soilihi, cadre de santé dont les deux appartements à Labattoir, en Petite-Terre, ont été soufflés par le cyclone et qui vit depuis chez sa mère, avec ses trois enfants. Le toit emporté, les murs en bois effondrés, l’eau infiltrée à l’étage inférieur… Malgré une assurance habitation (un cas rare à Mayotte, où seuls 6% des logements sont couverts selon la Caisse centrale de réassurance), elle n’a reçu qu’une aide minimale pour “bâcher et éviter les infiltrations”.A Tsingoni (ouest), Johann Andrade campe lui aussi dans l’attente. Le toit de sa maison a disparu. “Le propriétaire a voulu refaire la toiture et l’isolation mais il n’a pas trouvé assez de matériel”, raconte l’enseignant qui a trouvé refuge chez une amie, comme beaucoup de sinistrés privés de logement.- “Attente” -Chez les professionnels, le constat est partagé. “Aucun grand chantier n’a démarré”, confirme Yves-Michel Daunar, directeur de l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam).Un nouvel établissement public foncier, piloté par un général et censé absorber l’Epfam, doit coordonner la reconstruction dans l’archipel. Mais selon lui, “la coordination aurait pu se faire par des structures locales en attendant”.Résultat: “La mise en chantier traîne”, tout comme “les financements”, dit-il, concédant que “le temps de reconstruction est toujours un temps long”.Même les chantiers en cours avant Chido sont à l’arrêt. “Les premières semaines, il y a eu pénurie de matériaux, puis il a fallu attendre les experts. Et maintenant, nous attendons les financements”, résume Julian Champiat, le président de la Fédération mahoraise du BTP.”Tout va très lentement” et “tout le monde est en attente”, poursuit-il. A la tête d’une société d’étanchéité, il envisage de placer ses salariés en chômage partiel alors que “les besoins sont énormes sur le territoire”.Selon l’Iedom, la banque centrale des territoires ultramarins, 100% des entreprises locales ont été impactées par le cyclone, 67% ne prévoient pas de retour à une activité normale avant au moins six mois et 30% disent craindre une défaillance.- Un président très attendu -Dans ce contexte, la visite d’Emmanuel Macron, attendu lundi dans le cadre d’une tournée dans l’océan Indien, suscite espoirs et crispations. A Mayotte, le chef de l’Etat rencontrera élus, habitants et agriculteurs. L’occasion, selon l’Élysée, de faire “le point sur la reconstruction”.Mais les Mahorais veulent surtout des actes. “On en a tous marre”, lâche Alexandre Grau, père d’un nourrisson, qui a perdu son toit à Tsingoni et constate que “rien n’a changé” quatre mois après Chido, qui a fait au moins 40 morts. “Tout le monde est obligé d’être en colocation, il n’y a plus assez de logements”, dénonce-t-il.Même impatience du côté des élus. “On voit encore des montagnes de déchets, des fils électriques par terre, des toits à l’air libre”, déplore le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla.Et de rappeler: “On nous a annoncé 100 millions d’euros de fonds d’amorçage, mais on n’a toujours rien vu”.Le gouvernement assure pourtant être à la manÅ“uvre. “Nous n’avons pas abandonné Mayotte”, a assuré dans une vidéo diffusée jeudi soir le ministre des Outre-mer Manuel Valls, qui accompagnera le chef de l’Etat.Tout en reconnaissant que “pour beaucoup de nos compatriotes mahorais, la vie quotidienne reste très difficile”, il a rappelé que l’Etat a “déployé une mobilisation sans précédent (…) pour répondre aux besoins quotidiens” de la population, mettant en avant les travaux d’urgence pour rétablir l’eau, l’électricité ou les télécommunications.Très attendue, une future loi de “refondation” de Mayotte, en préparation depuis plusieurs mois, sera présentée prochainement en Conseil des ministres.Mais sur le terrain, l’impatience domine. Pour Julian Champiat, comme pour de nombreux Mahorais, l’heure n’est plus aux promesses. “On ne peut pas avoir connu une telle catastrophe et continuer à attendre.”

Quatre mois après Chido, Mayotte attend toujours sa reconstruction

Quatre mois après le passage du cyclone Chido, qui a dévasté l’archipel le 14 décembre, les habitants de Mayotte peinent à entrevoir une véritable relance, malgré les promesses de l’État et l’adoption d’une loi d’urgence en février.Les réseaux d’eau, d’électricité et de télécommunications ont été rétablis en urgence. Mais les Mahorais attendent toujours le début des grands chantiers. Entre manque de financements, coordination laborieuse et pénurie de matériaux, le processus patine, estiment nombre d’habitants.”Tout prend énormément de temps”, souffle Hamidat Soilihi, cadre de santé dont les deux appartements à Labattoir, en Petite-Terre, ont été soufflés par le cyclone et qui vit depuis chez sa mère, avec ses trois enfants. Le toit emporté, les murs en bois effondrés, l’eau infiltrée à l’étage inférieur… Malgré une assurance habitation (un cas rare à Mayotte, où seuls 6% des logements sont couverts selon la Caisse centrale de réassurance), elle n’a reçu qu’une aide minimale pour “bâcher et éviter les infiltrations”.A Tsingoni (ouest), Johann Andrade campe lui aussi dans l’attente. Le toit de sa maison a disparu. “Le propriétaire a voulu refaire la toiture et l’isolation mais il n’a pas trouvé assez de matériel”, raconte l’enseignant qui a trouvé refuge chez une amie, comme beaucoup de sinistrés privés de logement.- “Attente” -Chez les professionnels, le constat est partagé. “Aucun grand chantier n’a démarré”, confirme Yves-Michel Daunar, directeur de l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam).Un nouvel établissement public foncier, piloté par un général et censé absorber l’Epfam, doit coordonner la reconstruction dans l’archipel. Mais selon lui, “la coordination aurait pu se faire par des structures locales en attendant”.Résultat: “La mise en chantier traîne”, tout comme “les financements”, dit-il, concédant que “le temps de reconstruction est toujours un temps long”.Même les chantiers en cours avant Chido sont à l’arrêt. “Les premières semaines, il y a eu pénurie de matériaux, puis il a fallu attendre les experts. Et maintenant, nous attendons les financements”, résume Julian Champiat, le président de la Fédération mahoraise du BTP.”Tout va très lentement” et “tout le monde est en attente”, poursuit-il. A la tête d’une société d’étanchéité, il envisage de placer ses salariés en chômage partiel alors que “les besoins sont énormes sur le territoire”.Selon l’Iedom, la banque centrale des territoires ultramarins, 100% des entreprises locales ont été impactées par le cyclone, 67% ne prévoient pas de retour à une activité normale avant au moins six mois et 30% disent craindre une défaillance.- Un président très attendu -Dans ce contexte, la visite d’Emmanuel Macron, attendu lundi dans le cadre d’une tournée dans l’océan Indien, suscite espoirs et crispations. A Mayotte, le chef de l’Etat rencontrera élus, habitants et agriculteurs. L’occasion, selon l’Élysée, de faire “le point sur la reconstruction”.Mais les Mahorais veulent surtout des actes. “On en a tous marre”, lâche Alexandre Grau, père d’un nourrisson, qui a perdu son toit à Tsingoni et constate que “rien n’a changé” quatre mois après Chido, qui a fait au moins 40 morts. “Tout le monde est obligé d’être en colocation, il n’y a plus assez de logements”, dénonce-t-il.Même impatience du côté des élus. “On voit encore des montagnes de déchets, des fils électriques par terre, des toits à l’air libre”, déplore le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla.Et de rappeler: “On nous a annoncé 100 millions d’euros de fonds d’amorçage, mais on n’a toujours rien vu”.Le gouvernement assure pourtant être à la manÅ“uvre. “Nous n’avons pas abandonné Mayotte”, a assuré dans une vidéo diffusée jeudi soir le ministre des Outre-mer Manuel Valls, qui accompagnera le chef de l’Etat.Tout en reconnaissant que “pour beaucoup de nos compatriotes mahorais, la vie quotidienne reste très difficile”, il a rappelé que l’Etat a “déployé une mobilisation sans précédent (…) pour répondre aux besoins quotidiens” de la population, mettant en avant les travaux d’urgence pour rétablir l’eau, l’électricité ou les télécommunications.Très attendue, une future loi de “refondation” de Mayotte, en préparation depuis plusieurs mois, sera présentée prochainement en Conseil des ministres.Mais sur le terrain, l’impatience domine. Pour Julian Champiat, comme pour de nombreux Mahorais, l’heure n’est plus aux promesses. “On ne peut pas avoir connu une telle catastrophe et continuer à attendre.”

Yémen: les Houthis font état de 58 morts dans des frappes américaines sur un port pétrolier

Des frappes américaines sur un port pétrolier stratégique au Yémen ont fait 58 morts et plus de 100 blessés, ont affirmé vendredi les rebelles houthis, l’attaque la plus meurtrière depuis le début des bombardements américains contre ces insurgés soutenus par l’Iran.L’armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements ayant abouti à la “destruction” du port de Ras Issa, dans la province de Hodeidah (ouest), contrôlée par les rebelles.”Le bilan de l’agression américaine est monté a 58 martyrs et 126 blessés”, a affirmé la chaîne des rebelles Al-Massirah en citant les autorités locales à Hodeida. Un précédent bilan faisait état de 38 morts et 102 blessés.La chaîne des rebelles Al-Massirah a diffusé vendredi des images de nuit montrant des corps tachés de sang gisant au sol, ainsi que des secouristes transportant des hommes blessés sur des civières, dont l’un présentait des brûlures aux bras et aux jambes.Des images diffusées plus tôt et présentées comme les “premières images de l’agression américaine” contre le port pétrolier montraient une boule de feu éclairant la zone où se trouvent des navires et d’épaisses volutes de fumée.L’Iran, qui soutient les Houthis, a condamné vendredi ces frappes “barbares” en dénonçant “un exemple de crime (…) et une violation flagrante des principes fondamentaux de la Charte des Nations unies”.Le mouvement islamiste palestinien Hamas a également dénoncé une “agression flagrante”, et un “crime de guerre avéré”.- “Revenu illégal” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) avait expliqué jeudi que “l’objectif de ces frappes était de s’en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis”.”Les Etats-Unis ont pris (ces) mesures, afin d’éliminer cette source d’hydrocarbures pour les terroristes houthis, soutenus par l’Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans”, a ajouté le Centcom.Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère début mars, accuse ceux-ci de s’accaparer les revenus de ce port situé au nord de la ville de Hodeida.”Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen”, souligne le Centcom.Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé “essentiel” aux Houthis.Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international.Les Houthis ciblent également Israël en tirant régulièrement des projectiles. Ils disent agir ainsi en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza où le Hamas est en guerre contre Israël depuis l’attaque du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Vendredi matin, l’armée israélienne a une nouvelle fois annoncé avoir intercepté un missile en provenance du Yémen.Les attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ont poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Après une accalmie liée à la trêve à Gaza, l’armée américaine a repris ses frappes sur le Yémen le 15 mars, sur instruction du président américain Donald Trump, faisant ce jour-là 53 morts. Les frappes sur le port pétrolier de Ras Issa interviennent avant des pourparlers entre les Etats-Unis et l’Iran sur le nucléaire iranien, prévus samedi à Rome.”Les actions militaires au Yémen envoient clairement un signal à Téhéran”, a affirmé à l’AFP l’analyste Mohammed Albasha, basé aux Etats-Unis.”Le message aujourd’hui est sans équivoque: les Etats-Unis visent non seulement les ressources militaires et le personnel des Houthis, mais aussi leur infrastructure économique”, a-t-il ajouté.Des manifestations, organisées par les Houthis, sont prévues vendredi dans plusieurs villes du pays pour protester contre les frappes américaines et en signe de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza.Dans le fief des rebelles à Saadah, dans le nord du pays, des centaines de personnes sont déjà commencé à défiler aux cris de “mort à l’Amérique, mort à Israël”, selon des images diffusées par Al-Massirah. 

Yémen: les Houthis font état de 58 morts dans des frappes américaines sur un port pétrolier

Des frappes américaines sur un port pétrolier stratégique au Yémen ont fait 58 morts et plus de 100 blessés, ont affirmé vendredi les rebelles houthis, l’attaque la plus meurtrière depuis le début des bombardements américains contre ces insurgés soutenus par l’Iran.L’armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements ayant abouti à la “destruction” du port de Ras Issa, dans la province de Hodeidah (ouest), contrôlée par les rebelles.”Le bilan de l’agression américaine est monté a 58 martyrs et 126 blessés”, a affirmé la chaîne des rebelles Al-Massirah en citant les autorités locales à Hodeida. Un précédent bilan faisait état de 38 morts et 102 blessés.La chaîne des rebelles Al-Massirah a diffusé vendredi des images de nuit montrant des corps tachés de sang gisant au sol, ainsi que des secouristes transportant des hommes blessés sur des civières, dont l’un présentait des brûlures aux bras et aux jambes.Des images diffusées plus tôt et présentées comme les “premières images de l’agression américaine” contre le port pétrolier montraient une boule de feu éclairant la zone où se trouvent des navires et d’épaisses volutes de fumée.L’Iran, qui soutient les Houthis, a condamné vendredi ces frappes “barbares” en dénonçant “un exemple de crime (…) et une violation flagrante des principes fondamentaux de la Charte des Nations unies”.Le mouvement islamiste palestinien Hamas a également dénoncé une “agression flagrante”, et un “crime de guerre avéré”.- “Revenu illégal” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) avait expliqué jeudi que “l’objectif de ces frappes était de s’en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis”.”Les Etats-Unis ont pris (ces) mesures, afin d’éliminer cette source d’hydrocarbures pour les terroristes houthis, soutenus par l’Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans”, a ajouté le Centcom.Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère début mars, accuse ceux-ci de s’accaparer les revenus de ce port situé au nord de la ville de Hodeida.”Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen”, souligne le Centcom.Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé “essentiel” aux Houthis.Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international.Les Houthis ciblent également Israël en tirant régulièrement des projectiles. Ils disent agir ainsi en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza où le Hamas est en guerre contre Israël depuis l’attaque du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Vendredi matin, l’armée israélienne a une nouvelle fois annoncé avoir intercepté un missile en provenance du Yémen.Les attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ont poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Après une accalmie liée à la trêve à Gaza, l’armée américaine a repris ses frappes sur le Yémen le 15 mars, sur instruction du président américain Donald Trump, faisant ce jour-là 53 morts. Les frappes sur le port pétrolier de Ras Issa interviennent avant des pourparlers entre les Etats-Unis et l’Iran sur le nucléaire iranien, prévus samedi à Rome.”Les actions militaires au Yémen envoient clairement un signal à Téhéran”, a affirmé à l’AFP l’analyste Mohammed Albasha, basé aux Etats-Unis.”Le message aujourd’hui est sans équivoque: les Etats-Unis visent non seulement les ressources militaires et le personnel des Houthis, mais aussi leur infrastructure économique”, a-t-il ajouté.Des manifestations, organisées par les Houthis, sont prévues vendredi dans plusieurs villes du pays pour protester contre les frappes américaines et en signe de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza.Dans le fief des rebelles à Saadah, dans le nord du pays, des centaines de personnes sont déjà commencé à défiler aux cris de “mort à l’Amérique, mort à Israël”, selon des images diffusées par Al-Massirah. 

Iran stages nationwide Army Day parades

Iran staged military parades on Friday to mark its annual Army Day celebrations, showcasing a wide array of its latest domestically built drones, missiles, tanks, and other hardware.The events coincided with the eve of the second round of nuclear talks between Iran and the United States, which will be held in Rome on Saturday.Domestically developed drones, including the jet-powered Karrar, Arash, and Mohajer models, were shown in the parade in Tehran, state television reported.In addition to the capital, military parades were also staged in other major cities.The Tehran event also featured Russian-made S-300 air defence systems.It was attended by President Masoud Pezeshkian, who praised the army as the nation’s “strong fortress” and credited it with asserting the country’s regional influence.The military display came a day before delegations from Iran and the United States were set to meet in the Italian capital for a second round of indirect nuclear talks mediated by Oman.The first round, held in Muscat last Saturday, was described by both sides as “constructive”.In March, US President Donald Trump sent a letter to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei urging renewed negotiations over Tehran’s nuclear programme and warning of military action if diplomacy fails.On Thursday, Trump said he is “not in a rush” to attack Iranian nuclear facilities, adding: “I think Iran wants to talk.”Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi, who represents Tehran in the talks, said on Thursday “we are fully serious in these talks”, and “based on the other side’s approach, will assess how to proceed”.US Special Envoy Steve Witkoff represents Washington in the talks.A  New York Times report on Wednesday said Trump had blocked an Israeli plan to strike Iranian nuclear facilities, deciding instead to prioritise diplomatic outreach.On Thursday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed that Israel will not allow Iran to acquire nuclear weapons, even as the Iran-US talks continue.