India opposition slams graft charges against Gandhis

India’s main opposition Congress party accused the government of a “vendetta” on Wednesday after a federal agency filed charges against its top leaders in a years-long corruption case.Congress party leader Rahul Gandhi and his mother Sonia Gandhi were charged as part of a probe initiated by a member of Prime Minister Narendra Modi’s Bharatiya Janata Party (BJP).They have denied the allegations and have accused the BJP of using the state apparatus to target its rivals.Congress lawmaker Abhishek Singhvi said the case was “nothing but vendetta in legal disguise”.He also accused the government of using the Enforcement Directorate — a national agency that probes money laundering and financial crimes — of selectively targeting the opposition while sparing its allies. “Selective justice is nothing but political thuggery,” Singhvi added.The initial 2001 complaint against the Gandhis brought by BJP member Subramanian Swamy accused the Gandhis and others of “usurping” properties belonging to a now-defunct newspaper.He alleged that the Gandhis aimed to grab property worth $332 million owned by the publishing firm using fraudulent papers.Jairam Ramesh, a veteran lawmaker from the Congress party, described the case as “harassment and targeting of rivals”. “We can’t be forced to shut up,” Ramesh said. Critics in recent years have accused the BJP of using the justice system to target political rivals, with several opposition figures the subject of active criminal investigations.But BJP lawmaker Ravi Shankar Prasad said India’s judiciary was independent and investigative “agencies are free to work under PM Modi’s government”.”They (the opposition) have the right to protest — but what are the protesting about?”, Prasad said. “There is no license to loot in this country”, he added. Rahul Gandhi also faces several defamation cases and was expelled from parliament in 2023 after a defamation conviction. He returned months later after his two-year sentence was suspended by the Supreme Court.  He is the son, grandson and great-grandson of former Indian prime ministers, beginning with independence leader Jawaharlal Nehru.His party has struggled to challenge Modi and has lost the last three national elections.

Prisons: nouvelles dégradations, des personnels ciblés

Véhicules brûlés sur un parking de la prison de Tarascon, hall d’immeuble incendié en région parisienne: l’institution pénitentiaire a été mercredi à nouveau la cible de dégradations, au coeur d’une vaste enquête antiterroriste qui explore toutes les pistes.Ces nouveaux incidents sont survenus au lendemain d’actions coordonnées contre plusieurs établissements pénitentiaires en France, principalement des incendies de véhicules, mais également des tirs à l’arme automatique contre la porte de la prison de Toulon (Var), qui n’ont pas fait de victime.Vers 05h20 mercredi, trois véhicules ont été incendiés devant la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône), sur un parking “isolé, réservé aux personnels, grillagé et à l’accès sécurisé par un digicode”, a indiqué le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau.Ces nouvelles dégradations ont été incluses dans la saisine du parquet national antiterroriste (Pnat), qui enquête sur l’ensemble des faits survenus depuis dimanche.Toutes les pistes sont explorées dans le cadre de cette enquête, y compris celle d’une manipulation venue de l’étranger, selon une source policière.Sur le réseau social X, le président Emmanuel Macron a promis que ceux qui “cherchent à intimider” les agents pénitentiaires et “s’attaquent avec une violence inadmissible” aux prisons seraient “retrouvés, jugés et punis”.- Mystérieuses inscriptions -Dans la plupart des actions recensées depuis dimanche, au cours desquelles au moins 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés, de mystérieuses inscriptions “DDPF”, apparemment pour “défense des droits des prisonniers français” ont été retrouvées, ainsi qu’une inscription “DDFM” sur la prison de Toulon.Toujours dans les Bouches-du-Rhône, un autre véhicule appartenant à un surveillant de la prison d’Aix-Luynes a été incendié dans la nuit de mardi à mercredi devant le domicile de celui-ci, selon le Pnat et un responsable syndical local.Un autre événement recensé mercredi matin semble confirmer le ciblage d’agents pénitentiaires, avec des inscriptions “DDPF” retrouvées taguées dans un hall d’immeuble d’une surveillante incendié en Seine-et-Marne.”Il y a manifestement des gens qui essaient de déstabiliser l’Etat en intimidant”, a dénoncé le garde des Sceaux Gérald Darmanin sur CNews/Europe 1, en évoquant l’incident de Tarascon.- Intervention de Telegram -M. Darmanin soutient que ces attaques pourraient être une réplique à son projet de régime de détention spécial pour les plus gros narcotrafiquants du pays, qui doivent être regroupés à l’isolement strict dans des établissement de haute sécurité.”On peut être un petit peu interrogatif sur le lien entre ces faits et l’évolution très ferme de la politique de lutte contre la criminalité organisée qu’a décidée le garde des Sceaux et que nous sommes en train de mettre en oeuvre”, a appuyé mercredi sur BFMTV Sébastien Cauwel, directeur de l’administration pénitentiaire.”C’est évident que la création d’un établissement de très haute sécurité ne fait pas plaisir à tout le monde”, a-t-il poursuivi. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a elle aussi évoqué à l’issue du Conseil des ministres cette piste éventuelle du narcotrafic, “sans aucune certitude” toutefois.Cette succession d’actes crée un climat d’inquiétude chez les agents pénitentiaires interrogés par l’AFP.”Là c’est la première fois de ma carrière que je me retourne en sortant de mon service et que je fais attention à ce qui se passe sur le parking”, a témoigné auprès de l’AFP une surveillante du nord de la France exerçant depuis 22 ans.Désormais “quand je rentre chez moi, je ferme à clé”, a témoigné cette femme de 47 ans, qui  requis l’anonymat pour raisons de sécurité et fait part de son “doute sur la capacité de l’Etat à faire en sorte d’assurer notre sécurité”.Emmanuel Baudin, secrétaire général du syndicat FO-Justice, a dénoncé des vidéos “qui circulent sur Telegram et montrent des agents, des boîtes aux lettres”, les surveillants y sont nommément cités et ces vidéos ciblent “plutôt des agents sur la région du Sud”, où prospèrent quelques-uns des gros groupes de narcotrafiquants.Ces éléments ont été supprimés par Telegram, assurant dans un communiqué publié à la mi-journée que “la publication d’appels à la violence et de menaces est explicitement interdite par les conditions d’utilisation” et que ses “modérateurs ont supprimé tous les messages concernés immédiatement après avoir été alertés et continuent de surveiller la situation”.Sur ce canal, revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, le groupe soutient qu’il se déploiera “dans toute la France” et affirme: “Nous sommes pas des terroristes”, mais “là pour défendre les droits de l’homme à l’intérieur des prisons”.bur-so-al-kau-spe-jpa-mlf-abo/bfa/skh

Prisons: nouvelles dégradations, des personnels ciblés

Véhicules brûlés sur un parking de la prison de Tarascon, hall d’immeuble incendié en région parisienne: l’institution pénitentiaire a été mercredi à nouveau la cible de dégradations, au coeur d’une vaste enquête antiterroriste qui explore toutes les pistes.Ces nouveaux incidents sont survenus au lendemain d’actions coordonnées contre plusieurs établissements pénitentiaires en France, principalement des incendies de véhicules, mais également des tirs à l’arme automatique contre la porte de la prison de Toulon (Var), qui n’ont pas fait de victime.Vers 05h20 mercredi, trois véhicules ont été incendiés devant la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône), sur un parking “isolé, réservé aux personnels, grillagé et à l’accès sécurisé par un digicode”, a indiqué le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau.Ces nouvelles dégradations ont été incluses dans la saisine du parquet national antiterroriste (Pnat), qui enquête sur l’ensemble des faits survenus depuis dimanche.Toutes les pistes sont explorées dans le cadre de cette enquête, y compris celle d’une manipulation venue de l’étranger, selon une source policière.Sur le réseau social X, le président Emmanuel Macron a promis que ceux qui “cherchent à intimider” les agents pénitentiaires et “s’attaquent avec une violence inadmissible” aux prisons seraient “retrouvés, jugés et punis”.- Mystérieuses inscriptions -Dans la plupart des actions recensées depuis dimanche, au cours desquelles au moins 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés, de mystérieuses inscriptions “DDPF”, apparemment pour “défense des droits des prisonniers français” ont été retrouvées, ainsi qu’une inscription “DDFM” sur la prison de Toulon.Toujours dans les Bouches-du-Rhône, un autre véhicule appartenant à un surveillant de la prison d’Aix-Luynes a été incendié dans la nuit de mardi à mercredi devant le domicile de celui-ci, selon le Pnat et un responsable syndical local.Un autre événement recensé mercredi matin semble confirmer le ciblage d’agents pénitentiaires, avec des inscriptions “DDPF” retrouvées taguées dans un hall d’immeuble d’une surveillante incendié en Seine-et-Marne.”Il y a manifestement des gens qui essaient de déstabiliser l’Etat en intimidant”, a dénoncé le garde des Sceaux Gérald Darmanin sur CNews/Europe 1, en évoquant l’incident de Tarascon.- Intervention de Telegram -M. Darmanin soutient que ces attaques pourraient être une réplique à son projet de régime de détention spécial pour les plus gros narcotrafiquants du pays, qui doivent être regroupés à l’isolement strict dans des établissement de haute sécurité.”On peut être un petit peu interrogatif sur le lien entre ces faits et l’évolution très ferme de la politique de lutte contre la criminalité organisée qu’a décidée le garde des Sceaux et que nous sommes en train de mettre en oeuvre”, a appuyé mercredi sur BFMTV Sébastien Cauwel, directeur de l’administration pénitentiaire.”C’est évident que la création d’un établissement de très haute sécurité ne fait pas plaisir à tout le monde”, a-t-il poursuivi. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a elle aussi évoqué à l’issue du Conseil des ministres cette piste éventuelle du narcotrafic, “sans aucune certitude” toutefois.Cette succession d’actes crée un climat d’inquiétude chez les agents pénitentiaires interrogés par l’AFP.”Là c’est la première fois de ma carrière que je me retourne en sortant de mon service et que je fais attention à ce qui se passe sur le parking”, a témoigné auprès de l’AFP une surveillante du nord de la France exerçant depuis 22 ans.Désormais “quand je rentre chez moi, je ferme à clé”, a témoigné cette femme de 47 ans, qui  requis l’anonymat pour raisons de sécurité et fait part de son “doute sur la capacité de l’Etat à faire en sorte d’assurer notre sécurité”.Emmanuel Baudin, secrétaire général du syndicat FO-Justice, a dénoncé des vidéos “qui circulent sur Telegram et montrent des agents, des boîtes aux lettres”, les surveillants y sont nommément cités et ces vidéos ciblent “plutôt des agents sur la région du Sud”, où prospèrent quelques-uns des gros groupes de narcotrafiquants.Ces éléments ont été supprimés par Telegram, assurant dans un communiqué publié à la mi-journée que “la publication d’appels à la violence et de menaces est explicitement interdite par les conditions d’utilisation” et que ses “modérateurs ont supprimé tous les messages concernés immédiatement après avoir été alertés et continuent de surveiller la situation”.Sur ce canal, revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, le groupe soutient qu’il se déploiera “dans toute la France” et affirme: “Nous sommes pas des terroristes”, mais “là pour défendre les droits de l’homme à l’intérieur des prisons”.bur-so-al-kau-spe-jpa-mlf-abo/bfa/skh

Bayrou reçoit le comité de soutien de Sansal, dénonce une situation “insupportable”

François Bayrou a reçu mercredi à Matignon des membres du comité de soutien de Boualem Sansal, écrivain emprisonné en Algérie, une situation “insupportable” pour le Premier ministre, sur fond de regain de tensions franco-algériennes.Le Premier ministre a reçu Noëlle Lenoir, présidente du Comité de soutien, qui était accompagnée de son fondateur, Arnaud Benedetti, de l’ancien ambassadeur français à Alger Xavier Driencourt, de l’essayiste Stéphane Rozès et du journaliste George-Marc Benamou.”Nous sommes à la date précise du cinquième mois de captivité de Boualem Sansal”, a rappelé M. Bayrou, qui a reçu les membres du comité “pour leur dire d’abord que nous pensons à lui, que nous trouvons terrible la situation dans laquelle il se trouve placé, prisonnier d’opinion, grand écrivain en langue française, grand écrivain algérien et français, et de surcroît malade”, a déclaré M. Bayrou.”Il y a là quelque chose qui est insupportable, pas pour les gouvernements, les autorités qui ont un devoir de protection, mais insupportable comme être humain. Et si cette rencontre pouvait permettre de rappeler aux autorités algériennes à quel point il y a un mouvement de solidarité autour de lui, et à quel point ce n’est pas que nous souhaitons, c’est que nous portons l’idée, tous, qu’il puisse retrouver la liberté, son intégrité, qu’on puisse le soigner (…), alors cette rencontre aura été utile”, a-t-il ajouté.”Nous attendons beaucoup de ce rendez-vous, parce qu’aujourd’hui, les ponts ne sont pas totalement coupés, ils ne sont coupés que s’il y a rupture des relations diplomatiques”, a déclaré Noëlle Lenoir à son arrivée à Matignon. “La France, c’est l’État de Voltaire, des Lumières, et il n’y a pas de plus grand propagandiste de notre culture, de notre culture de la liberté, et aussi de ce que représente la France dans la littérature mondiale que Boualem Sansal”, a déclaré Mme Lenoir.Boualem Sansal, 75 ans et incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre, a été condamné le 27 mars à cinq ans de prison notamment pour atteinte à l’intégrité du territoire pour des déclarations en octobre au média français d’extrême droite “Frontières” où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Il a fait appel de sa condamnation.Vendredi, Emmanuel Macron s’était dit “confiant” dans sa libération à venir car il faisait l’objet d'”une attention particulière” de la part des autorités algériennes.Les relations entre les deux pays ont depuis connu un regain de tension: après l’arrestation d’un agent consulaire algérien, soupçonné de l’enlèvement d’un influenceur algérien exilé en France, Alger a expulsé 12 agents français en rétorsion. Emmanuel Macron a riposté en annonçant le renvoi de 12 agents consulaires algériens et en rappelant pour consultations l’ambassadeur de France à Alger.

Chikungunya à La Réunion: six décès, mais une amorce de recul de l’épidémie

Six décès liés au chikungunya ont été recensés depuis le début de l’année à La Réunion, selon les autorités sanitaires, qui notent une amorce de baisse de l’épidémie sur l’île, où plus de 100.000 personnes pourraient avoir été infectées.”Depuis le début de l’année, six décès survenus entre les semaines 11 et 13 (du 10 au 30 mars, ndlr) chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya”, a indiqué Santé publique France (SpF) dans son bulletin hebdomadaire de surveillance épidémiologique.L’agence sanitaire précise que plusieurs autres décès sont en cours d’investigation “quant à l’imputabilité du virus”. Le précédent bilan faisait état de deux morts liés à ce virus transmis par le moustique tigre, qui entraîne de fortes fièvres et des douleurs articulaires.”L’épidémie est toujours en cours avec 4.913 cas confirmés” pour la semaine du 31 mars au 6 avril, contre près de 6.300 la semaine précédente, mais les consultations en médecine de ville et les passages aux urgences “amorcent une baisse”, note SpF.Santé publique France appelle toutefois à la prudence. “Un recul de deux semaines supplémentaires est nécessaire pour confirmer ou non le passage du pic épidémique”, précise-t-elle.Depuis le début de l’année, plus de 33.000 cas ont été confirmés, mais le nombre réel est considéré comme beaucoup plus élevé, beaucoup de malades ne se faisant pas dépister.Selon le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion, Gérard Cottelon, “plus de 100.000” personnes pourraient avoir été touchées dans l’île de l’océan Indien, qui compte 900.000 habitants.- Le vaccin pour “éviter les cas graves” -Depuis la reprise de l’épidémie en août 2024, 224 hospitalisations de plus de 24 heures ont été recensées sur l’île. Parmi ces cas, un quart des patients avait moins de six mois, et 46% plus de 65 ans, selon SpF, qui ajoute que 41 “cas graves” ont été enregistrés.La région méridionale de l’île, la plus touchée par l’épidémie, montre toutefois des signes de répit: l’activité des urgences du CHU Sud a chuté de 22%, même si celles-ci représentent toujours la majorité des passages aux urgences.Face à l’épidémie, une campagne de vaccination a été lancée le 7 avril par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, lors d’un déplacement à La Réunion.Les 40.000 premières doses du vaccin Ixchiq du groupe pharmaceutique Valneva, le premier vaccin ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont destinées aux personnes de 65 ans et plus présentant des comorbidités, qui peuvent se faire vacciner gratuitement.Vu son démarrage tardif par rapport à l’avancée de l’épidémie, “la campagne de vaccination actuelle ne jouera pas le rôle d’arrêt de transmission” mais “va éviter des cas graves”, a estimé auprès de l’AFP Patrick Mavingui, directeur de recherche CNRS.Olivier Schwartz, responsable de l’unité Virus et immunité à l’Institut Pasteur, a indiqué mardi au cours d’une conférence de presse que “les modèles tendent à montrer que le pic épidémique sera atteint dans les jours prochains”. Initialement, les autorités sanitaires avaient prédit un pic immunitaire pour mi-avril.Avant cette épidémie, déclenchée en août 2024 mais qui a explosé en 2025, aucun cas de chikungunya n’avait été signalé à La Réunion depuis 2010.Si elle est considérée comme “généralisée et majeure” par SpF, l’épidémie actuelle a toutefois un impact sanitaire moindre que durant la grande épidémie de 2005-2006.”En 2005, 266.000 personnes, soit 40% de la population, avait été touchées. On avait déploré plus de 250 décès et une quarantaine de transmissions maternelles du virus”, a rappelé Anna-Bella Failloux, responsable de l’unité arbovirus de Pasteur, qui avait fait partie de la task-force envoyée alors dans l’île.

Trump touts trade talks, China calls out tariff ‘blackmail’

US President Donald Trump touted tariff negotiations with Japan on Wednesday while China angrily accused Washington of “blackmail” in a trade war that the WTO warns will have “severe” economic consequences for the global economy.Trump remained upbeat about his strategy of imposing global tariffs, then negotiating individual trade agreements, with the goal of lowering barriers to US products and forcing more manufacturing to be based in the United States.He said he would meet a Japanese delegation Wednesday both on tariffs and another of his longtime complaints — the cost of the US military deployments to defend the crucial Pacific ally.”Japan is coming in today to negotiate Tariffs, the cost of military support, and ‘TRADE FAIRNESS.’ I will attend the meeting,” Trump posted on his Truth Social app.The multiple negotiations the Trump administration says are underway are running parallel to a full trade war against top US economic rival China.While the rest of the world has been slapped with a blanket 10 percent tariff, China faces levies of up to 145 percent on many products. Beijing has responded with duties of 125 percent on US goods.There is little sign of rapprochement, with the White House insisting that China make the first move.”If the US really wants to resolve the issue through dialogue and negotiation, it should stop exerting extreme pressure, stop threatening and blackmailing, and talk to China on the basis of equality, respect and mutual benefit,” Foreign Ministry spokesman Lin Jian said.”There is no winner in a tariff war or a trade war,” Lin said, adding: “China does not want to fight, but it is not afraid to fight.”Beijing’s commerce ministry noted that taking into account previous tariffs and the new ones, certain Chinese products now cumulatively face 245 percent duties to enter the US market.While concern is growing that the US economy could be rocked by the trade war, China said on Wednesday that it saw a forecast-beating 5.4 percent in the first quarter as exporters rushed to get goods out of factory gates ahead of the US levies.Heron Lim from Moody’s Analytics told AFP the impact would be felt in the second quarter, as tariffs begin “impeding Chinese exports and slamming the brakes on investment.”World Trade Organization head Ngozi Okonjo-Iweala said the uncertainty brought by the tariffs “threatens to act as a brake on global growth, with severe negative consequences for the world, the most vulnerable economies in particular.”- Japan test case? -Trump posted that he hoped “something can be worked out which is good (GREAT!) for Japan and the USA!”And Japan’s envoy said he was optimistic of a “win-win” outcome for both countries.South Korea, a major semiconductors and auto exporter, said Finance Minister Choi Sang-mok would meet US Treasury Secretary Scott Bessent next week.”The current priority is to use negotiations… to delay the imposition of reciprocal tariffs as much as possible and to minimize uncertainty for Korean companies operating not only in the US but also in global markets,” Choi said on Tuesday.Stephen Innes at SPI Asset Management called the discussions with Japan in particular the “canary in the tariff coal mine.””If Japan secures a deal — even a half-baked one — the template is set. If they walk away empty-handed, brace yourself. Other nations will start pricing in confrontation, not cooperation,” he wrote in a newsletter.The Daiwa Institute of Research warned on Wednesday that Trump’s reciprocal tariffs could cause a decline of 1.8 percent in Japan’s real GDP by 2029.Chip stocks across Asia slumped after Nvidia said it expected a $5.5 billion hit due to a new US licensing requirement on the primary chip it can legally sell in China.Trump also ordered a probe on Tuesday that may result in tariffs on critical minerals, rare-earth metals and associated products such as smartphones.Although popular among Republicans, the tariffs war is politically risky for Trump at home. California Democratic Governor Gavin Newsom announced he was launching a new court challenge against Trump’s “authority to unilaterally enact tariffs, which have created economic chaos, driven up prices, and harmed the state, families, and businesses.”burs-sms/aha

Trump touts trade talks, China calls out tariff ‘blackmail’

US President Donald Trump touted tariff negotiations with Japan on Wednesday while China angrily accused Washington of “blackmail” in a trade war that the WTO warns will have “severe” economic consequences for the global economy.Trump remained upbeat about his strategy of imposing global tariffs, then negotiating individual trade agreements, with the goal of lowering barriers to US products and forcing more manufacturing to be based in the United States.He said he would meet a Japanese delegation Wednesday both on tariffs and another of his longtime complaints — the cost of the US military deployments to defend the crucial Pacific ally.”Japan is coming in today to negotiate Tariffs, the cost of military support, and ‘TRADE FAIRNESS.’ I will attend the meeting,” Trump posted on his Truth Social app.The multiple negotiations the Trump administration says are underway are running parallel to a full trade war against top US economic rival China.While the rest of the world has been slapped with a blanket 10 percent tariff, China faces levies of up to 145 percent on many products. Beijing has responded with duties of 125 percent on US goods.There is little sign of rapprochement, with the White House insisting that China make the first move.”If the US really wants to resolve the issue through dialogue and negotiation, it should stop exerting extreme pressure, stop threatening and blackmailing, and talk to China on the basis of equality, respect and mutual benefit,” Foreign Ministry spokesman Lin Jian said.”There is no winner in a tariff war or a trade war,” Lin said, adding: “China does not want to fight, but it is not afraid to fight.”Beijing’s commerce ministry noted that taking into account previous tariffs and the new ones, certain Chinese products now cumulatively face 245 percent duties to enter the US market.While concern is growing that the US economy could be rocked by the trade war, China said on Wednesday that it saw a forecast-beating 5.4 percent in the first quarter as exporters rushed to get goods out of factory gates ahead of the US levies.Heron Lim from Moody’s Analytics told AFP the impact would be felt in the second quarter, as tariffs begin “impeding Chinese exports and slamming the brakes on investment.”World Trade Organization head Ngozi Okonjo-Iweala said the uncertainty brought by the tariffs “threatens to act as a brake on global growth, with severe negative consequences for the world, the most vulnerable economies in particular.”- Japan test case? -Trump posted that he hoped “something can be worked out which is good (GREAT!) for Japan and the USA!”And Japan’s envoy said he was optimistic of a “win-win” outcome for both countries.South Korea, a major semiconductors and auto exporter, said Finance Minister Choi Sang-mok would meet US Treasury Secretary Scott Bessent next week.”The current priority is to use negotiations… to delay the imposition of reciprocal tariffs as much as possible and to minimize uncertainty for Korean companies operating not only in the US but also in global markets,” Choi said on Tuesday.Stephen Innes at SPI Asset Management called the discussions with Japan in particular the “canary in the tariff coal mine.””If Japan secures a deal — even a half-baked one — the template is set. If they walk away empty-handed, brace yourself. Other nations will start pricing in confrontation, not cooperation,” he wrote in a newsletter.The Daiwa Institute of Research warned on Wednesday that Trump’s reciprocal tariffs could cause a decline of 1.8 percent in Japan’s real GDP by 2029.Chip stocks across Asia slumped after Nvidia said it expected a $5.5 billion hit due to a new US licensing requirement on the primary chip it can legally sell in China.Trump also ordered a probe on Tuesday that may result in tariffs on critical minerals, rare-earth metals and associated products such as smartphones.Although popular among Republicans, the tariffs war is politically risky for Trump at home. California Democratic Governor Gavin Newsom announced he was launching a new court challenge against Trump’s “authority to unilaterally enact tariffs, which have created economic chaos, driven up prices, and harmed the state, families, and businesses.”burs-sms/aha

La campagne canadienne accentue la rupture des électeurs avec les médias traditionnels

Le Canada vit sa première campagne électorale avec l’impossibilité pour les électeurs d’utiliser Facebook ou Instagram pour s’informer via des médias traditionnels. Une situation qui accentue la rupture avec les médias traditionnels et exacerbe l’effet de “chambre d’écho”, estiment les experts.Depuis plus d’un an, le Canada est l’unique pays dans le monde où Meta a bloqué pour tous les utilisateurs les contenus d’actualité. Une mesure qui a été prise pour riposter à une loi canadienne qui oblige les géants du numérique à payer les médias en échange de la diffusion de leurs contenus.De plus en plus de personnes s’informent via les réseaux sociaux et une partie d’entre eux ne sont pas exposés, même de façon périphérique, à la couverture des événements d’actualité par les médias, note Aengus Bridgman, directeur de l’Observatoire canadien de l’écosystème des médias.Une rupture qui peut conduire à “une compréhension de moins en moins large de la politique et à des orientations de plus en plus hyperconcentrées”, craint-il.Cela semble avoir également laissé davantage de place aux influenceurs qui ont pris la place laissée par les médias sur les réseaux sociaux.D’autres pays ont connu un déclin similaire des médias traditionnels mais le blocage des contenus d’actualité au Canada exacerbe le phénomène dans ce pays, estime Chris Arsenault, directeur du programme de journalisme et de communication à l’université Western Ontario.”Cela incite les candidats, et souvent les journalistes citoyens ou les influenceurs, à diffuser leurs messages aux électeurs directement sur les plateformes de médias sociaux”, explique-t-il.- Bulle -Pour les experts, cela expose les citoyens à des informations qui ne proviennent pas forcément de sources de qualité. Mais de leur côté, les influenceurs expliquent vouloir contrer le biais de certains médias.Pour Jasmin Laine, une créatrice de contenu basée au Manitoba, province du centre du pays, les médias traditionnels ont un biais trop critique envers le Parti conservateur du Canada. “Être transparente sur mon point de vue ne signifie pas que je renonce à l’exactitude”, insiste la jeune femme dont les vidéos comptabilisent des centaines de milliers de vues sur Instagram.Elle estime que les utilisateurs sont à la recherche d’angles différents pour s’informer et que les médias traditionnels sont trop prompts à qualifier de “désinformation” le contenu des médias alternatifs.Rachel Gilmore, qui diffuse des reportages indépendants sous forme de vidéos courtes, se réjouit elle de voir les principaux organes de presse utiliser YouTube et TikTok pour informer les électeurs.”Il y a beaucoup de gens qui diffusent des informations et qui ne sont pas nécessairement des journalistes. Certains d’entre eux font un excellent travail, d’autres non, et il est difficile de s’y retrouver”, estime-t-elle.Le grand risque est de s’enfermer dans une bulle: s’informer via des sources secondaires “augmente le risque de se retrouver dans une chambre d’écho si quelqu’un d’autre filtre les nouvelles pour vous”, prévient Angus Lockhart de l’Université métropolitaine de Toronto.Il n’est pas facile de suivre les niveaux de désinformation sur les différentes plateformes, ajoute l’expert, mais la propension à croire des affirmations fausses ou trompeuses semble être associée à une préférence pour les réseaux sociaux comme source d’information. 

US eliminates unit countering foreign disinformation

The United States on Wednesday eliminated a key government agency that tracked foreign disinformation, framing the move as an effort to preserve “free speech.”The closure of the Counter Foreign Information Manipulation and Interference hub, previously known as the Global Engagement Center (GEC), comes as leading experts monitoring propaganda have been raising the alarm about the risk of disinformation campaigns from US adversaries such as Russia and China.In December, just weeks ahead of President Donald Trump’s inauguration, the US Congress failed to extend the agency’s funding following years of Republican allegations that it censored conservative views.In a statement on Wednesday, Secretary of State Marco Rubio announced the closure of the unit, saying it was the responsibility of government officials to “preserve and protect the freedom for Americans to exercise their free speech.””Under the previous administration, this office, which cost taxpayers more than $50 million per year, spent millions of dollars to actively silence and censor the voices of Americans they were supposed to be serving,” Rubio said. “That ends today.”The announcement comes at a time when the State Department is expected to propose an unprecedented dismantling of Washington’s diplomatic reach, shuttering programs and embassies worldwide to slash the budget by almost 50 percent, according to US media.The GEC, established in 2016, had long faced scrutiny from Republican lawmakers, who accused it of censoring and surveilling Americans. Its closing leaves the State Department without a dedicated office for tracking and countering disinformation from US rivals for the first time in over eight years.The unit has also come under fire from billionaire Trump advisor Elon Musk, who accused the GEC in 2023 of being the “worst offender in US government censorship (and) media manipulation” and called the agency a “threat to our democracy.”Musk has overseen the so-called Department of Government Efficiency (DOGE), tasked with radically reducing government spending.The GEC’s former leaders have pushed back on those views, calling their work crucial to combating foreign propaganda campaigns.Last June, James Rubin, special envoy and coordinator for the GEC at the time, announced the launch of a multinational group based in Warsaw to counter Russian disinformation on the war in neighboring Ukraine.The State Department had said that the initiative, known as the Ukraine Communications Group, would bring together partner governments to coordinate messaging, promote accurate reporting of the war and expose Kremlin information manipulation.In a previous report, the GEC also warned that China was spending billions of dollars globally to spread disinformation and threatening to cause a “sharp contraction” in freedom of speech around the world.