Judge says US can deport pro-Palestinian student protester

An immigration judge ruled Friday that a pro-Palestinian student protester, a US permanent resident detained by the Trump administration, can be deported, his lawyer said.Assistant Chief Immigration Judge Jamee Comans, based in the state of Louisiana, said the federal government had met its burden to prove it had grounds to deport Mahmoud Khalil, according to a statement by his attorney.”Today, we saw our worst fears play out: Mahmoud was subject to a charade of due process, a flagrant violation of his right to a fair hearing, and a weaponization of immigration law to suppress dissent. This is not over, and our fight continues,” Khalil’s attorney Marc van der Hout said in the statement.Khalil is not yet scheduled for deportation, and the judge gave his attorneys until April 23 to seek a waiver, the statement added.The Columbia University student, a prominent face of the protest movement that erupted in response to Israel’s war in Gaza, is married to a US citizen.He was arrested and taken to Louisiana, sparking protests. Several other foreign student protesters have been similarly targeted.Comans had ordered the government to spell out its case against Khalil, who the government is seeking to deport on the grounds that his protest activities are a threat to national security.In a letter to the court, US Secretary of State Marco Rubio insisted that Khalil’s activism could hurt Washington’s foreign policy.But he declined to argue formally that the Algeria-born Palestinian student was Hamas-aligned, as officials have told journalists.- ‘Campaign of terror’ -The undated letter instead referred to Khalil’s “participation and roles” in allegedly “anti-Semitic protests and disruptive activities which fosters a hostile environment for Jewish students in the United States.”It made no reference to any alleged crime.”I would like to quote what you said last time, that there’s nothing that’s more important to this court than due process rights and fundamental fairness. Clearly what we witnessed today, neither of these principles were present,” Khalil told the court according to his legal team.Homeland Security Secretary Kristi Noem posted to X following the ruling that “when you advocate for violence, glorify and support terrorists… and harass Jews… you should not be in this country.”The judge in a separate New Jersey case, brought by Khalil’s lawyers to contest his detention, held a hearing immediately after the Louisiana proceeding.Khalil’s lawyers will seek to challenge the Louisiana ruling once it has been issued in its entirety, the court heard.Dozens of high-profile lawyers have joined the case on Khalil’s side, framing the proceeding as a test case for freedom of speech and the limits of Trump’s power.Khalil’s arrest has triggered outrage from Trump opponents, free speech advocates and some on the political right, who say the case will have a chilling effect on freedom of expression.”The Trump administration’s actions against universities, their researchers and their students have no recent precedent in US history,” said Columbia University law professor David Pozen at a teach-in event Friday.”American democracy is in crisis.”Ramya Krishnan, a senior staff attorney at Columbia’s Knight First Amendment Institute, said “the administration has unleashed, to put it bluntly, a campaign of terror on immigrants in this country. And it seems that no one is safe.”Immigration officers have similarly detained and sought to deport a Tufts University student from Turkey, Rumeysa Ozturk, and Columbia student Yunseo Chung who is a US permanent resident originally from South Korea. Their deportations have been blocked for now by courts.

C1: le PSG doit rester conquérant pour prendre goût à l’Angleterre

Après son coup d’éclat à Liverpool, le PSG expérimente de nouveau la ferveur des stades anglais, mardi à Birmingham contre Aston Villa (21h00), où il lui faudra préserver son avance pour rallier, en conquérant, le dernier carré de la Ligue des champions.Vainqueur à l’aller (3-1) au Parc des Princes, Paris pourrait prendre goût à l’Angleterre. Cela avait mal commencé le 1er octobre avec une défaite sans appel à Londres contre Arsenal (2-0), mais la qualification arrachée à Anfield a marqué les esprits (1-0, succès aux tirs au but).Contre les Villans, les Parisiens ont assumé leur statut de favoris mercredi dernier en dominant outrageusement la rencontre, même s’ils ont concédé l’ouverture du score. Mais un troisième but dans le temps additionnel, grâce à un geste de grande classe du latéral portugais Nuno Mendes, a assuré une plus confortable avance aux champions de France.Après avoir dompté les Reds sur leurs terres, les Parisiens devront toutefois rester vigilants et solides dans l’ambiance incandescente de Villa Park, où le fougueux gardien argentin Emiliano Martinez et ses partenaires sont intraitables cette saison. Ils n’ont essuyé que deux défaites dans leur antre: contre Arsenal en août en championnat et face à Crystal Palace en octobre en Coupe de la Ligue.”Je m’attends à une équipe qui va venir nous presser énormément, on n’est pas venus pour spéculer mais jouer notre jeu jusqu’au bout”, a déclaré Ousmane Dembélé.- Pastore impressionné -Pour continuer de prouver qu’il a passé un cap mental mardi, Paris arrive frais et dispo, n’ayant pas joué ce week-end. Son duel à Nantes a en effet été reporté au 22 avril. “On s’ennuie un peu quand même, mais ça nous a fait du bien pour préparer le match”, s’est amusé Ousmane Dembélé. Luis Enrique a lui aussi avoué s’être ennuyé… et dit préférer la perspective de ce “match retour risqué et incertain”, très “intense et intéressant” où Aston Villa “défendra plus haut, récupèrera le ballon plus près de nos cages”.Bradley Barcola, placé sur le banc à l’aller, pourrait retrouver une place de titulaire puisque son profil correspond davantage aux contre-attaques dont pourrait profiter son équipe au vu du retard à combler pour les Villans.”Il faut garder le même sérieux au match retour”, a prévenu Désiré Doué qui, à 19 ans, a éclaboussé le match aller de son talent, but en prime.De quoi bluffer un ancien chouchou du Parc des Princes, le milieu argentin Javier Pastore. “C’est une équipe très sereine en défense et patiente en attaque, elle sait attendre la bonne situation. Et les joueurs devant sont très bons: Dembélé, Doué, Barcola, Kvaratskhelia… Des joueurs qui peuvent faire la différence à tout moment et marquer un but”, a estimé “El Flaco” dans un entretien accordé à l’AFP.Pendant ce temps-là, Aston Villa a regagné de la confiance en étrillant Southampton à l’extérieur (3-0), samedi. Et il n’est pas insensé de parier sur de meilleures performances au match retour de “Dibu” Martinez, de l’attaquant Marcus Rashford (bourreau du PSG deux fois par le passé) et de l’ensemble du milieu de terrain.Si Paris “contrôle ses émotions”, clé de ses performances en Ligue des champions, selon l’entraîneur Luis Enrique, par ailleurs sûr du niveau moyen de ses troupes, il entreverra vite, dans le match, une deuxième demi-finale en deux ans.Le PSG pourrait y retrouver un autre club anglais, Arsenal, qui lui avait donné une leçon en début de saison. A moins que le Real Madrid de Kylian Mbappé ne renverse la situation après la claque reçue à l’aller (3-0). Ce serait alors un autre type de retrouvailles entre le club et son ancien joueur, en conflit financier et juridique.

C1: le PSG doit rester conquérant pour prendre goût à l’Angleterre

Après son coup d’éclat à Liverpool, le PSG expérimente de nouveau la ferveur des stades anglais, mardi à Birmingham contre Aston Villa (21h00), où il lui faudra préserver son avance pour rallier, en conquérant, le dernier carré de la Ligue des champions.Vainqueur à l’aller (3-1) au Parc des Princes, Paris pourrait prendre goût à l’Angleterre. Cela avait mal commencé le 1er octobre avec une défaite sans appel à Londres contre Arsenal (2-0), mais la qualification arrachée à Anfield a marqué les esprits (1-0, succès aux tirs au but).Contre les Villans, les Parisiens ont assumé leur statut de favoris mercredi dernier en dominant outrageusement la rencontre, même s’ils ont concédé l’ouverture du score. Mais un troisième but dans le temps additionnel, grâce à un geste de grande classe du latéral portugais Nuno Mendes, a assuré une plus confortable avance aux champions de France.Après avoir dompté les Reds sur leurs terres, les Parisiens devront toutefois rester vigilants et solides dans l’ambiance incandescente de Villa Park, où le fougueux gardien argentin Emiliano Martinez et ses partenaires sont intraitables cette saison. Ils n’ont essuyé que deux défaites dans leur antre: contre Arsenal en août en championnat et face à Crystal Palace en octobre en Coupe de la Ligue.”Je m’attends à une équipe qui va venir nous presser énormément, on n’est pas venus pour spéculer mais jouer notre jeu jusqu’au bout”, a déclaré Ousmane Dembélé.- Pastore impressionné -Pour continuer de prouver qu’il a passé un cap mental mardi, Paris arrive frais et dispo, n’ayant pas joué ce week-end. Son duel à Nantes a en effet été reporté au 22 avril. “On s’ennuie un peu quand même, mais ça nous a fait du bien pour préparer le match”, s’est amusé Ousmane Dembélé. Luis Enrique a lui aussi avoué s’être ennuyé… et dit préférer la perspective de ce “match retour risqué et incertain”, très “intense et intéressant” où Aston Villa “défendra plus haut, récupèrera le ballon plus près de nos cages”.Bradley Barcola, placé sur le banc à l’aller, pourrait retrouver une place de titulaire puisque son profil correspond davantage aux contre-attaques dont pourrait profiter son équipe au vu du retard à combler pour les Villans.”Il faut garder le même sérieux au match retour”, a prévenu Désiré Doué qui, à 19 ans, a éclaboussé le match aller de son talent, but en prime.De quoi bluffer un ancien chouchou du Parc des Princes, le milieu argentin Javier Pastore. “C’est une équipe très sereine en défense et patiente en attaque, elle sait attendre la bonne situation. Et les joueurs devant sont très bons: Dembélé, Doué, Barcola, Kvaratskhelia… Des joueurs qui peuvent faire la différence à tout moment et marquer un but”, a estimé “El Flaco” dans un entretien accordé à l’AFP.Pendant ce temps-là, Aston Villa a regagné de la confiance en étrillant Southampton à l’extérieur (3-0), samedi. Et il n’est pas insensé de parier sur de meilleures performances au match retour de “Dibu” Martinez, de l’attaquant Marcus Rashford (bourreau du PSG deux fois par le passé) et de l’ensemble du milieu de terrain.Si Paris “contrôle ses émotions”, clé de ses performances en Ligue des champions, selon l’entraîneur Luis Enrique, par ailleurs sûr du niveau moyen de ses troupes, il entreverra vite, dans le match, une deuxième demi-finale en deux ans.Le PSG pourrait y retrouver un autre club anglais, Arsenal, qui lui avait donné une leçon en début de saison. A moins que le Real Madrid de Kylian Mbappé ne renverse la situation après la claque reçue à l’aller (3-0). Ce serait alors un autre type de retrouvailles entre le club et son ancien joueur, en conflit financier et juridique.

Lebanon PM meets Syria’s leader on trip seeking ‘new page’ in ties

Lebanese Prime Minister Nawaf Salam met with Syrian leader Ahmed al-Sharaa in Damascus on Monday, inviting him to visit Beirut during a trip aimed at rebooting ties between the two neighbours.Salam and his foreign, defence and interior ministers made the first trip to Damascus by senior Lebanese officials since a new government was formed in Beirut in February, two months after an Islamist-led alliance ousted longtime Syrian ruler Bashar al-Assad.Salam met with interim President Sharaa and Foreign Minister Asaad al-Shaibani and invited them “to visit Lebanon”, his office said in a statement.Salam’s visit sought to turn “a new page in the course of relations between the two countries based on mutual respect, the restoration of trust… preservation of our countries’ sovereignty and non-interference in each other’s internal affairs”, according to the statement.Beirut and Damascus have been seeking to improve ties since the overthrow of Assad, whose family dynasty for decades exercised control over Lebanese affairs and is accused of assassinating numerous officials in Lebanon who expressed opposition to its rule.The latest discussions touched on “controlling the border and crossings, preventing smuggling”, and “demarcating the land and sea borders”, the statement from the premier’s office said.Talks on border issues began last month in Saudi Arabia, where the Lebanese and Syrian defence ministers signed an agreement to address security and military threats along the frontier after clashes left 10 dead.- Refugees, detainees -Lebanon and Syria share a porous, 330-kilometre (205-mile) border that is notorious for the smuggling of goods, as well as people and weapons.The two sides emphasised the importance of “strengthening security cooperation, which preserves both countries’ stability”, the premier’s statement said.They agreed to form a committee involving the foreign, defence, interior and justice ministries “to follow up on issues of shared interest”, it added.Salam’s office said the talks also addressed “facilitating the safe and dignified” return of Syrian refugees “with the help of the United Nations” and the international community.Lebanese authorities say their small, crisis-hit nation hosts some 1.5 million Syrians who fled their country’s civil war since 2011, while the UN refugee agency says it has registered some 750,000 of them.The issue of Lebanese nationals who were detained and disappeared in Syria’s notorious prisons under the Assad dynasty’s iron-fisted rule, as well as Syrians detained in Lebanese prisons whose release Damascus has requested, was also discussed, according to the statement.Lebanese officials have requested Syria’s assistance “in a number of judicial cases and to hand over wanted persons” to Lebanese authorities, the statement added.Syria became the dominant power in Lebanon after former president Hafez al-Assad intervened in its 1975-1990 civil war, and his son Bashar al-Assad only withdrew troops in 2005 following mass protests triggered by the killing of former Lebanese prime minister Rafic Hariri.In January, former Lebanese premier Najib Mikati met with Sharaa, in the first visit by a Lebanese head of government to Damascus since Syria’s own civil war erupted with Assad’s bloody crackdown on peaceful protests in 2011.In December, Sharaa said his country would not negatively interfere in Lebanon and would respect its neighbour’s sovereignty.

Trump et Bukele, main dans la main contre les gangs

Donald Trump et Nayib Bukele ont affiché lundi leur parfaite entente dans la lutte contre la criminalité organisée, le président du Salvador affirmant qu’il ne renverrait pas aux Etats-Unis un immigré salvadorien expulsé par erreur. S’exprimant dans le Bureau ovale, le président américain a dénoncé la présence de “millions” d’immigrés illégalement arrivés aux Etats-Unis dont de nombreux criminels et salué l’aide apportée par le Salvador pour y remédier.”C’est un pêché ce qu’ils ont fait, et vous venez à notre aide”, a dit Donald Trump en parlant de la politique de “frontières ouvertes” de l’ancienne administration démocrate de Joe Biden.”Vous avez un sacré président”, a-t-il encore lancé à l’adresse des Salvadoriens, alors que les deux dirigeants ont passé plusieurs minutes à critiquer les médias, puis à parler de la question des athlètes transgenres dans les sports féminins.Le président salvadorien de 43 ans, qui a engagé une lutte sans merci contre les gangs dans son pays, a accepté que plus de 250 personnes expulsées des Etats-Unis soient incarcérées au Salvador, dans le gigantesque centre de confinement du terrorisme (Cecot), prison qu’il a fait construire dans le cadre de sa guerre contre les gangs.La grande majorité de ces individus sont des Vénézuéliens, accusés par l’administration Trump d’être membres de la redoutable organisation criminelle internationale Tren de Aragua, classée organisation “terroriste” par Washington en février.”Nous savons que vous avez un problème concernant la criminalité, le terrorisme, et que vous avez besoin d’aide. Nous sommes un petit pays mais si on peut aider, on le fera”, a dit M. Bukele.M. Bukele est le premier dirigeant d’Amérique latine à être reçu à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir du président américain en janvier.M. Trump a réactivé une loi du XVIIIe siècle, normalement utilisée en temps de guerre, pour expulser sans autre forme de procès les membres présumés de ce gang. Des groupes de défense des droits humains ont dénoncé pour leur part des “disparitions forcées et des détentions arbitraires” de ces immigrés vénézuéliens. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a annoncé dimanche que dix “criminels” supplémentaires avaient été envoyés au Salvador.- Imbroglio judiciaire -Parmi les personnes expulsées en mars, figure Kilmar Ábrego García, un immigré salvadorien pour lequel l’administration a reconnu une “erreur administrative” car il était en principe inexpulsable depuis 2019.L’homme est au coeur d’un imbroglio judiciaire: la justice américaine exige qu’il soit ramené aux Etats-Unis, alors que l’administration explique qu’elle n’a plus aucun pouvoir sur son sort puisqu’il se trouve sur le sol salvadorien.”Comment puis-je le renvoyer aux Etats-Unis? Je le fais venir clandestinement aux Etats-Unis? Bien entendu, je ne vais pas faire ça. La question est absurde (…) Je n’ai pas le pouvoir de le renvoyer vers les Etats-Unis”, a déclaré M. Bukele.M. Trump a pour sa part également réaffirmé qu’il envisageait même de renvoyer au Salvador des citoyens américains qui commettent des crimes violents, en se disant “tout à fait d’accord” et en demandant à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, d’examiner la question.La visite d’Etat de Nayib Bukele revêt également un enjeu économique: le Salvador a reçu 6 millions de dollars de la part de Washington pour avoir accepté d’emprisonner sur son sol ces criminels présumés.Mais le petit pays d’Amérique centrale reste malgré cela frappé par les nouveaux droits de douane de Donald Trump, à hauteur de 10%.Selon la Banque centrale du Salvador, près d’un tiers de ses exportations – en valeur – vont vers les Etats-Unis, ce qui représente 2,1 milliards de dollars pour des produits tels que le textile, le sucre ou le café.Quelque 2,5 millions de Salvadoriens vivent aux Etats-Unis, selon les chiffres du gouvernement américain. Les envois d’argent de ces expatriés ont pesé pour 23% du PIB de leur pays d’origine en 2024, soit 8,5 milliards de dollars, d’après la Banque centrale.Ces transferts se sont accélérés (+14%) en janvier et février par rapport à la même période en 2024 en raison des vagues d’expulsions des Etats-Unis, estiment des économistes.

Trump et Bukele, main dans la main contre les gangs

Donald Trump et Nayib Bukele ont affiché lundi leur parfaite entente dans la lutte contre la criminalité organisée, le président du Salvador affirmant qu’il ne renverrait pas aux Etats-Unis un immigré salvadorien expulsé par erreur. S’exprimant dans le Bureau ovale, le président américain a dénoncé la présence de “millions” d’immigrés illégalement arrivés aux Etats-Unis dont de nombreux criminels et salué l’aide apportée par le Salvador pour y remédier.”C’est un pêché ce qu’ils ont fait, et vous venez à notre aide”, a dit Donald Trump en parlant de la politique de “frontières ouvertes” de l’ancienne administration démocrate de Joe Biden.”Vous avez un sacré président”, a-t-il encore lancé à l’adresse des Salvadoriens, alors que les deux dirigeants ont passé plusieurs minutes à critiquer les médias, puis à parler de la question des athlètes transgenres dans les sports féminins.Le président salvadorien de 43 ans, qui a engagé une lutte sans merci contre les gangs dans son pays, a accepté que plus de 250 personnes expulsées des Etats-Unis soient incarcérées au Salvador, dans le gigantesque centre de confinement du terrorisme (Cecot), prison qu’il a fait construire dans le cadre de sa guerre contre les gangs.La grande majorité de ces individus sont des Vénézuéliens, accusés par l’administration Trump d’être membres de la redoutable organisation criminelle internationale Tren de Aragua, classée organisation “terroriste” par Washington en février.”Nous savons que vous avez un problème concernant la criminalité, le terrorisme, et que vous avez besoin d’aide. Nous sommes un petit pays mais si on peut aider, on le fera”, a dit M. Bukele.M. Bukele est le premier dirigeant d’Amérique latine à être reçu à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir du président américain en janvier.M. Trump a réactivé une loi du XVIIIe siècle, normalement utilisée en temps de guerre, pour expulser sans autre forme de procès les membres présumés de ce gang. Des groupes de défense des droits humains ont dénoncé pour leur part des “disparitions forcées et des détentions arbitraires” de ces immigrés vénézuéliens. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a annoncé dimanche que dix “criminels” supplémentaires avaient été envoyés au Salvador.- Imbroglio judiciaire -Parmi les personnes expulsées en mars, figure Kilmar Ábrego García, un immigré salvadorien pour lequel l’administration a reconnu une “erreur administrative” car il était en principe inexpulsable depuis 2019.L’homme est au coeur d’un imbroglio judiciaire: la justice américaine exige qu’il soit ramené aux Etats-Unis, alors que l’administration explique qu’elle n’a plus aucun pouvoir sur son sort puisqu’il se trouve sur le sol salvadorien.”Comment puis-je le renvoyer aux Etats-Unis? Je le fais venir clandestinement aux Etats-Unis? Bien entendu, je ne vais pas faire ça. La question est absurde (…) Je n’ai pas le pouvoir de le renvoyer vers les Etats-Unis”, a déclaré M. Bukele.M. Trump a pour sa part également réaffirmé qu’il envisageait même de renvoyer au Salvador des citoyens américains qui commettent des crimes violents, en se disant “tout à fait d’accord” et en demandant à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, d’examiner la question.La visite d’Etat de Nayib Bukele revêt également un enjeu économique: le Salvador a reçu 6 millions de dollars de la part de Washington pour avoir accepté d’emprisonner sur son sol ces criminels présumés.Mais le petit pays d’Amérique centrale reste malgré cela frappé par les nouveaux droits de douane de Donald Trump, à hauteur de 10%.Selon la Banque centrale du Salvador, près d’un tiers de ses exportations – en valeur – vont vers les Etats-Unis, ce qui représente 2,1 milliards de dollars pour des produits tels que le textile, le sucre ou le café.Quelque 2,5 millions de Salvadoriens vivent aux Etats-Unis, selon les chiffres du gouvernement américain. Les envois d’argent de ces expatriés ont pesé pour 23% du PIB de leur pays d’origine en 2024, soit 8,5 milliards de dollars, d’après la Banque centrale.Ces transferts se sont accélérés (+14%) en janvier et février par rapport à la même période en 2024 en raison des vagues d’expulsions des Etats-Unis, estiment des économistes.

Meta va entraîner ses modèles d’IA sur les données de ses utilisateurs européens

Légendes photo, commentaires: tout le contenu public des utilisateurs européens des plateformes de Meta (Facebook, Instagram…), à l’exception de WhatsApp, va désormais pouvoir être utilisé pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle générative, à moins que les utilisateurs ne s’y opposent.Il s’agit d’une volte-face majeure pour Meta, qui a fait cette annonce lundi par communiqué. Concrètement, l’IA de Meta pourra “bientôt” s’entraîner sur les publications et commentaires publics des utilisateurs, comme les légendes sous les photos publiées sur Instagram, ainsi que les requêtes et questions envoyées sur Messenger à Meta AI, le chatbot conversationnel disponible depuis fin mars dans l’Union européenne.Ce changement ne devrait pas s’appliquer aux comptes des moins de 18 ans, ni aux messages privés des utilisateurs adultes “avec leurs amis et leur famille”, a assuré le géant des réseaux sociaux. Les données issues de WhatsApp et les conversations avec Meta AI sur cette application, ne sont par ailleurs pas concernées par cette mesure pour le moment.Les consommateurs européens recevront dans les prochains jours une notification les informant de cette nouvelle politique et le lien vers un formulaire de refus s’ils souhaitent s’opposer à l’utilisation de leurs données, a précisé Meta.”Nous avons fait en sorte que ce formulaire d’objection soit facile à trouver, à lire et à utiliser, et nous honorerons tous les formulaires d’objection que nous avons déjà reçus, ainsi que ceux qui seront soumis ultérieurement”, a voulu rassurer le groupe. – Volte-face -“Il est important que nos modèles d’IA générative soient entraînés sur une multitude de données afin qu’ils puissent comprendre les nuances et les complexités incroyables et diverses qui composent les communautés européennes”, s’est justifiée l’entreprise. “C’est ainsi que nous avons entraîné nos modèles d’IA générative pour d’autres régions depuis leur lancement”, a-t-elle poursuivi, ajoutant que d’autres géants de la tech comme Google et OpenAI, à l’origine de ChatGPT, avaient déjà fait de même dans l’UE. Lors de l’arrivée de Meta AI dans l’UE, le groupe avait spécifié que cette intelligence artificielle n’avait pas été entraînée sur des données d’utilisateurs européens.Le lancement de cette fonctionnalité sur le Vieux continent avait été retardé pendant plus d’un an en raison des réglementations européennes qui encadrent les nouvelles technologies, comme le règlement général sur la protection des données (RGPD) et ceux sur les marchés numériques et sur l’IA.Visé par des plaintes de l’association autrichienne de protection de la vie privée Noyb dans 11 pays européens, Meta avait ainsi dû suspendre en juin 2024 son projet d’utilisation des données personnelles de ses utilisateurs dans un programme d’IA.Désormais, le groupe fondé par Mark Zuckerberg s’appuie sur un avis du comité européen de protection des données (CEPD) publié en décembre. Selon l’institution, “l’intérêt légitime” peut constituer une base légale valable pour l’utilisation de données personnelles pour le développement et le déploiement de modèles d’IA dans l’UE.Toujours d’après le CEPD, pour qu’une IA soit considérée comme conforme au règlement européen de protection des données (RGPD), il est aussi nécessaire qu’elle respecte l’anonymat des utilisateurs dont elle a utilisé les données pour s’entraîner. Autrement dit, le risque qu’une IA révèle des données permettant d’identifier un utilisateur doit être très faible. Meta a par ailleurs indiqué avoir “engagé un dialogue constructif” avec la Data Protection Commission (DPC) irlandaise, qui régule les géants technologiques au nom de l’UE, sur ce sujet. 

Suicides de soignants à l’hôpital: les ministres Vautrin et Borne visées par une plainte

Conditions de travail “mortifères”, “management totalitaire”, “alertes ignorées”: une plainte a été déposée pour harcèlement moral et homicide involontaire contre les ministres de la Santé Catherine Vautrin et de l’Education Elisabeth Borne pour dénoncer des suicides de soignants de l’hôpital public.Cette plainte a été déposée jeudi auprès de la Cour de justice de la République (CJR) par 19 personnes – des soignants et des veufs ou veuves – et vise également les infractions de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et mise en danger de la personne, a annoncé lundi à l’AFP l’avocate des plaignants, Me Christelle Mazza, confirmant une information de France Inter et du Monde.Une source judiciaire a confirmé à l’AFP la réception de cette plainte à la CJR.Mme Vautrin, qui a “une pensée pour toutes les familles touchées par ces drames”, ne fera “aucun commentaire à ce stade”. “La justice suit son cours dans l’indépendance qui est la sienne”, écrit-elle dans un message à la presse. Mme Borne est visée en tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Interrogé, son ministère a exprimé “son soutien aux soignants ainsi qu’aux proches des soignants qui auraient été confrontés à des drames humains d’une telle gravité”. Le ministère a aussi “réaffirmé son engagement à coopérer pleinement avec les autorités judiciaires”.Le ministre délégué chargé de la Santé et de l’Accès aux soins Yannick Neuder est aussi concerné par les accusations. “L’hôpital connaît une crise majeure depuis de nombreuses années qui semble s’être aggravée depuis environ 2012-2013, par l’application continue de politiques publiques néolibérales qui, malgré de nombreux signaux d’alerte particulièrement inquiétants, dont des suicides, n’ont pas été corrigées, bien au contraire”, est-il écrit en préambule de la plainte.La dégradation des conditions de travail s’est accélérée depuis la crise sanitaire du Covid-19 à partir du printemps 2020, note Me Mazza.”La jurisprudence France Télécom doit s’imposer aux ministres comme à n’importe quel chef d’entreprise au nom du principe d’égalité devant la loi, en particulier quand il y a de telles atteintes à l’intégrité de la personne”, a-t-elle réagi auprès de l’AFP.Deux anciens dirigeants de France Télécom (devenu Orange en 2013) ont été condamnés pour harcèlement moral institutionnel en septembre 2022 par la cour d’appel de Paris. La Cour de cassation, qui a rejeté leurs pourvois en janvier, a estimé que “les agissements” visant à mettre en oeuvre, “en connaissance de cause, une politique d’entreprise qui a pour objet de dégrader les conditions de travail de tout ou partie des salariés aux fins de parvenir à une réduction des effectifs ou d’atteindre tout autre objectif, qu’il soit managérial, économique ou financier, ou qui a pour effet une telle dégradation”, peuvent caractériser une situation de harcèlement moral institutionnel.- “Vague de suicides” -La plainte, consultée par l’AFP, dénonce des “conditions de travail totalement illégales et mortifères”, “des rythmes insoutenables” dans différents corps médicaux, spécialités et régions de France, ainsi que “l’impunité organisée à l’encontre des auteurs des faits”.La “mécanique d’emprise pour organiser illégalement le sur-travail, réquisition de personnels, menaces, travail forcé en dehors de tout cadre réglementaire” ainsi que le “management totalitaire et inégalitaire” sont également pointés.”Les alertes remontées soit par dossier individuellement soit de manière systémique sont totalement ignorées”, est-il précisé. Il n’y a eu “aucune prise de conscience politique ni volonté de modifier le démantèlement de l’hôpital public”.Sont cités en exemple trois établissements, situés en Alsace, dans l’Hérault et dans les Yvelines, qui “connaissent une vague de suicides particulièrement préoccupante, sans aucune mesure mise en oeuvre, participant d’un déni institutionnel”.Un infirmier de santé au travail, qui s’est pendu dans son bureau en septembre 2023, a mis en cause dans “plusieurs lettres”, est-il relaté, “le comportement harcelant de la DRH (Direction des ressources humaines) mais aussi l’organisation du travail dans un service totalement sinistré de santé au travail”.Deux étudiantes infirmières se sont également suicidées dans cet établissement spécialisé en psychiatrie, selon la plainte. Par ailleurs, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) fait l’objet d’une plainte pour harcèlement moral institutionnel, est-il souligné dans le document.Sollicitée par l’AFP, l’AP-HP a indiqué de son côté que selon les informations à sa disposition, cette plainte avait été déposée par deux médecins faisant eux-même l’objet d’une enquête interne pour des faits de harcèlement, suite à des signalements de plusieurs soignants. La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions.bur-mk-slb-pgr/alu/as