La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant de rachats à bon compte

La Bourse de Paris a terminé en forte hausse lundi, profitant d’un effet d’aubaine des investisseurs qui reviennent vers les actions après l’annonce de Donald Trump d’une exemption provisoire de surtaxes douanières sur les produits de la tech.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, a terminé en nette hausse de 2,37%, soit un gain de 168,32 points, pour s’établir à 7.273,12 points. Vendredi, il avait cédé 0,30% à 7.104,80 points.L’indice profite de “rachats à bon compte”, explique à l’AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Kiplink, les investisseurs retournant vers les actions après l’exemption provisoire de surtaxes douanières sur la tech.”Il y a des opportunités avec des titres qui ont beaucoup souffert” dernièrement, après les différentes salves de droit de douane, explique-t-il. “Les investisseurs profitent de cette baisse extrêmement prononcée pour racheter de très beaux titres américains et européens.”En pleine guerre commerciale avec Pékin, les États-Unis ont en effet finalement accordé une exemption de surtaxes sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Ils imposaient depuis la semaine dernière les produits chinois à 145%, dans le cadre d’une vaste offensive protectionniste lancée par Washington début avril, qui rend les marchés très volatils. Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.”C’est l’instabilité mais aussi la violence (des annonces douanières) qui trouble les investisseurs”, insiste Philippe Cohen, avec des surtaxes d’une sévérité extrême contre la Chine, puis une exemption d’un secteur dans son ensemble.La tech ravieLe secteur de la tech a profité de l’annonce des exemptions temporaires de surtaxes douanières aux États-Unis.A Paris, Soitec a terminé en hausse de 5,55% à 46,00 euros et STMicroelectronics de 2,17% à 17,97 euros.BNP Paribas saluéLa banque française BNP Paribas a confirmé vouloir racheter le gérant d’actifs Axa IM malgré un avis de la BCE vendredi qui pourrait rendre moins intéressantes les conditions dans lesquelles se réalisera cette opération.Une annonce saluée par les investisseurs: le titre du groupe a terminé en hausse de 4,40% à 68,50 euros.BNP Paribas avait signé en décembre un accord d’acquisition d’Axa IM par sa filiale d’assurances, Cardif.

Macron, Abbas call for Gaza truce as Hamas insists on guarantees

Palestinian President Mahmud Abbas and French President Emmanuel Macron called for an “urgent” ceasefire in Gaza Monday, as Hamas said it is prepared to free all hostages provided it receives guarantees Israel will end the war.Since the collapse of the ceasefire agreement between Israel and Hamas in mid-March, Israel has launched an intense military offensive in Gaza. Hundreds of thousands of people have since been displaced and Israel has blocked the entry of humanitarian aid.In a phone call, Abbas and Macron “emphasised the urgent need for a ceasefire, the acceleration of humanitarian aid delivery (and) the rejection of the displacement of the Palestinian people from their land,” the official Palestinian news agency Wafa reported.”Both leaders reiterated the necessity of advancing a two-state solution based on international legitimacy”, and for the Palestinian Authority to take responsibility in the Gaza Strip after the war ends, it added.Macron, following his conversation with Abbas, said on X that “France is fully mobilised for the liberation of all hostages, a return to a durable ceasefire and immediate access for humanitarian aid into Gaza”.He also advocated “reform” of the Palestinian Authority as part of a plan that would see the Ramallah-based body, which currently has partial administrative control in the occupied West Bank, govern a post-war Gaza without Hamas.”It is essential to set a framework for the day after: disarm and sideline Hamas, define credible governance and reform the Palestinian Authority,” Macron said.- ‘No negotiation’ over weapons -Senior Hamas official Taher al-Nunu indicated that the group was willing to release all hostages in exchange for a “serious prisoner swap” and guarantees that Israel would end the war.”The issue is not the number of captives,” Nunu said, “but rather that the occupation is reneging on its commitments, blocking the implementation of the ceasefire agreement and continuing the war”.”Hamas has therefore stressed the need for guarantees to compel the occupation (Israel) to uphold the agreement,” he added after the group held talks with Egyptian and Qatari mediators in Cairo.However, he said Hamas will not give up its arms.”The weapons of the resistance are not up for negotiation,” Nunu said.Israeli news website Ynet reported on Monday that a new ceasefire proposal had been put to Hamas, under which the group would release 10 living hostages in exchange for US guarantees that Israel would enter negotiations for a second phase of the ceasefire.The first phase, which began on January 19 and included multiple hostage-prisoner exchanges, lasted two months before disintegrating. Israel had sought to extend the first phase. Hamas insisted that negotiations be held for the second phase under the deal, as outlined by former US president Joe Biden.Macron announced last week that Paris could recognise a Palestinian state within months, triggering sharp criticisms in Israel.”We must move towards recognition, and we will do so in the coming months,” Macron said in a television interview.- ‘Gravely mistaken’ -Nearly 150 countries recognise a Palestinian state but France would be the most significant European power to do so.Such formal recognition by Paris would mark a major policy switch and risk antagonising Israel, which insists such moves by foreign states are premature.”President Macron is gravely mistaken in continuing to promote the idea of a Palestinian state in the heart of our land — a state whose sole aspiration is the destruction of Israel,” Netanyahu said in a statement.Israeli teacher Nurit Sperling told AFP, in French, that Macron “absolutely shouldn’t have done that”.”I think we saw on October 7 that it’s not feasible. We can’t live like this, next to them, in this way,” she said, referring to Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel which began the Gaza war.The United States has also long resisted recognition of a Palestinian state.Qatari Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani and Egypt’s President Abdel Fattah al-Sisi met in Doha where they supported creating a Palestinian state. The two leaders “emphasised the centrality of the Palestinian cause as the foremost Arab issue”.

African players in Europe: Wissa deals blow to ArsenalMon, 14 Apr 2025 16:14:30 GMT

Democratic Republic of Congo forward Yoane Wissa dealt a blow to the fading Premier League title hopes of second-placed Arsenal by equalising for Brentford in a 1-1 draw at the weekend.Wissa claimed his 16th goal of the season in all competitions by scoring from close range after Ghana midfielder Thomas Partey had put the Gunners …

African players in Europe: Wissa deals blow to ArsenalMon, 14 Apr 2025 16:14:30 GMT Read More »

Soulagement des Bourses mondiales, après l’exemption de droits de douane américains sur la tech

Soulagées par le répit accordé par Donald Trump avec l’exemption provisoire de surtaxes douanières sur les produits de la tech, les Bourses mondiales évoluent en hausse lundi, mais toujours sur fond de forte incertitude quant à la politique commerciale américaine.En Europe, Paris a terminé en nette hausse de 2,37%, Francfort de 2,85%, Londres de 2,14% et Milan a gagné 2,88%.A Wall Street, vers 15H45 GMT, le Dow Jones avançait de 0,75%, l’indice Nasdaq de 0,89% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,93%.”La nouvelle semaine commence sur un soulagement”, commente Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.En pleine guerre commerciale avec Pékin, les États-Unis ont finalement accordé une exemption de surtaxes sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Les États-Unis imposaient depuis la semaine dernière les produits chinois à 145%, dans le cadre d’une vaste offensive protectionniste lancée par Washington début avril, qui rend les marchés très volatils. Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.”Le retrait partiel de Washington de son régime douanier strict”, “en particulier l’exemption temporaire d’une série de biens technologiques (…) a momentanément apaisé les craintes d’une guerre commerciale totale”, explique Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.”Il y a un effet d’aubaine pour les investisseurs qui voulaient rentrer sur le marché et qui profitent de prix à la casse” sur certaines valeurs recherchées, après les montagnes russes boursières de la semaine passée, explique à l’AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Kiplink, évoquant des “rachats à bon compte”.Mais il s’agit d’un “soulagement momentané”, tempère-t-il. “Les ennuis ne sont pas terminés.”Washington a très vite insisté sur le caractère “temporaire” des exemptions. Donald Trump a déclaré qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles surtaxes sur les semi-conducteurs entrant aux États-Unis, qui “seront en place dans un avenir pas trop lointain”.Le président américain a aussi averti dimanche qu’aucun pays n’était “tiré d’affaire” face à son offensive douanière, “surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal”, a-t-il tonné sur son réseau social Truth.”Les derniers jours ont montré une fois de plus à quel point l’ensemble de l’argumentation du gouvernement américain est fragile et à quel point des revirements imprévus peuvent survenir rapidement”, résume Andreas Lipkow, analyste indépendant. “La grande incertitude persiste sur les marchés financiers.”La tech brilleLe secteur de la tech et des semi-conducteurs profite pour l’instant de l’annonce des exemptions temporaires de surtaxes. A la Bourse de Paris, Soitec a terminé en hausse de 5,55% et STMicroelectronics  de 2,17%. Infineon a gagné 3,11% en à Francfort et ASML 2,20% à Amsterdam.A New York, Intel grimpait de 2,96% et Apple, qui fabrique en Chine ses iPhone destinés au marché américain, suivait la tendance générale et prenait 2,98% vers 15H45 GMT.Le dollar fléchitLe dollar se stabilise après avoir été éprouvé par l’escalade de la guerre commerciale et les revirements de M. Trump, dont la politique sape la crédibilité américaine auprès des acteurs du marché des changes.Depuis le début du mois d’avril, le dollar, longtemps considéré comme un actif de confiance, a ainsi perdu plus de 5% face à la monnaie unique. Vers 15H45 GMT, il glissait de 0,16% à 1,1373 dollar pour un euro. “Les investisseurs deviennent de plus en plus inquiets face aux politiques commerciales erratiques de l’administration américaine et à son abandon apparent d’alliances géopolitiques de longue date”, explique Ricardo Evangelista, analyste à ActivTrades.Le marché de la dette américaine se détendLes bons du Trésor des États-Unis, longtemps considérés comme des valeurs refuges, avaient été fortement vendus ces derniers jours, souffrant eux aussi de la perte de confiance des investisseurs envers l’économie américaine, ce qui a fait grimper leurs taux d’intérêt.Ils semblent à nouveau retrouver les faveurs des investisseurs. A dix ans, les emprunts d’État américains atteignaient 4,40%, après avoir clôturé à 4,50% vendredi.Sur le marché du pétrole, atone, le baril de WTI américain glissait de 0,16% à 61,40 dollars et celui de Brent de la mer du Nord prenait quelque 0,09% à 64,82 dollars.

British Steel: la Chine met en garde Londres contre toute “politisation” du dossier

Pékin a exhorté lundi le Royaume-Uni à ne pas “politiser” le dossier British Steel, après les déclarations du ministre du Commerce britannique estimant que le Royaume-Uni avait été “naïf” de laisser une firme chinoise prendre le contrôle des derniers hauts fourneaux du pays, sur le point d’être fermés.”Nous espérons que le gouvernement britannique traitera les entreprises chinoises investissant et opérant au Royaume-Uni de manière juste et impartiale”, a déclaré lundi Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Il a appelé Londres à “éviter de politiser la coopération économique et commerciale ou de la lier de façon excessive à des questions de sécurité, afin de ne pas entamer la confiance des entreprises chinoises qui investissent” au Royaume-Uni.Le ministre du Commerce, Jonathan Reynolds, a estimé dimanche que son pays avait péché par “naïveté” en autorisant le rachat en 2020, sous le gouvernement conservateur de Boris Johnson, de British Steel par le chinois Jingye.”Nous nous sommes trompés”, a-t-il estimé. “Personnellement, je ne ferai pas entrer une entreprise chinoise dans notre secteur de l’acier (…) C’est un secteur très sensible”.Jingye a annoncé fin mars son intention de fermer ses deux hauts fourneaux de Scunthorpe (nord de l’Angleterre), les derniers du Royaume-Uni, faute de rentabilité, un dossier dans lequel 2.700 emplois sont en jeu.- “Acte de sabotage” -Après des négociations infructueuses, le gouvernement britannique a voté samedi une législation d’urgence qui force British Steel à poursuivre son activité, sous peine de sanctions, car les hauts fourneaux ne pourraient plus être rallumés s’ils étaient mis à l’arrêt.Le gouvernement s’est dit lundi “confiant” dans sa capacité à les approvisionner avec le charbon, dont le propriétaire avait commencé à se débarrasser.L’objectif du gouvernement est de trouver un “partenaire privé” pour investir dans le site, mais le “plus probable” reste une nationalisation, selon le secrétaire d’Etat au Trésor, James Murray.”Nous avons besoin de capacité de production sidérurgique (…) pour notre sécurité nationale”, a-t-il insisté.Le contrôle par des entreprises étrangères d'”infrastructures essentielles peut présenter des risques”, souligne Patrick Munnelly, analyste de Tickmill Group, pour qui autoriser le rachat de British Steel par  Jingye “témoigne d’une vision à court terme” du Royaume-Uni.Les entreprises et fonds chinois possèdent des participations dans plusieurs entreprises britanniques, dans l’eau, l’énergie ou l’aéroport londonien d’Heathrow.”Nous devons être clairs sur le type de secteur où nous pouvons coopérer et ceux, franchement, où nous ne pouvons pas”, selon M. Reynolds.Certains députés britanniques de l’opposition ont soupçonné Pékin d’ingérence, accusant même Jingye de “sabotage industriel”.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a répondu “ne pas être au courant” d’un quelconque “acte délibéré de sabotage”.- “Ville morte” -A Scunthorpe, “le moral est très bas”, confie Joane Cooper, une vendeuse de 57 ans dont la boutique va baisser le rideau. “De plus en plus de magasins ferment, et si British Steel s’en va, ce sera encore pire pour la ville, elle est déjà assez morte.””L’aciérie est notre bouée de sauvetage. C’est comme une veine, si vous coupez l’artère, tout s’épuise”, abonde Jim Kirk, 66 ans, qui a travaillé dans l’industrie sidérurgique pendant 35 ans.Plusieurs entreprises, dont le géant indien de l’acier Tata Steel, qui a éteint fin 2024 son dernier haut fourneau au Pays-de-Galles, ont proposé leur aide.Selon M. Murray, le site “perdait 233 millions de livres (269 millions d’euros) par an”, mais en cas de fermeture, les coûts par le gouvernement auraient dépassé “un milliard de livres”.La production d’acier britannique est très faible –5,6 millions de tonnes en 2023– mais 37.000 emplois sont dépendants du secteur.Celui-ci souffre comme le reste du monde d’une surcapacité qui a fait chuter les prix, la Chine, par ailleurs engagée dans une guerre commerciale avec les Etats-Unis, étant largement pointée du doigt. Il subit également les récentes taxes douanières de 25% décidés par Donald Trump.

Xi à Hanoï, appelle le Vietnam à s’opposer avec la Chine à “l’intimidation”

Le président chinois Xi Jinping a appelé lundi le Vietnam à se joindre à la Chine pour “s’opposer conjointement à l’intimidation”, selon l’agence de presse Chine nouvelle, pendant sa tournée en Asie du Sud-Est, en pleine guerre douanière avec Washington.Xi Jinping est au Vietnam pour la première étape d’un périple en Asie du Sud-Est destiné à présenter Pékin comme un allié fiable face à un président américain imprévisible, qui a annoncé puis pour l’essentiel annulé – sauf pour la Chine – des surtaxes douanières prohibitives.Le chef de l’Etat chinois, qui se rendra ensuite en Malaisie et au Cambodge, a été accueilli lundi à Hanoï par une salve de 21 coups de canon, une garde d’honneur et des rangées d’enfants agitant des drapeaux au palais présidentiel avant des entretiens avec les dirigeants vietnamiens dont le secrétaire général du Parti communiste To Lam.Les deux pays ont signé 45 accords de coopération, notamment sur les chaînes d’approvisionnement, l’IA, les patrouilles maritimes communes et les chemins de fer.- “Aucun gagnant” -“Nous devons renforcer nos relations stratégiques, nous opposer conjointement à l’intimidation et maintenir la stabilité du système mondial de libre-échange ainsi que des chaînes industrielles et d’approvisionnement”, a déclaré Xi Jinping à To Lam, selon Chine nouvelle.Il a dénoncé le protectionnisme “qui ne mène nulle part”. “Aucun gagnant” ne peut émerger d’un tel conflit commercial, a-t-il souligné, a écrit l’agence de presse d’Etat chinoise.Cette tournée régionale vise notamment à compenser l’impact des droits de douane très élevés décidés par le président américain Donald Trump contre la Chine.La visite de Xi Jinping au Vietnam intervient presque deux semaines après que les Etats-Unis, le plus grand marché d’exportation de l’industrie manufacturière vietnamienne au cours des trois premiers mois de l’année, ont imposé une taxe de 46% sur les produits vietnamiens.Bien que les droits de douane décrétés contre le Vietnam et de nombreux autres pays aient été suspendus, la Chine veut apparaître comme un partenaire de confiance contrairement aux Etats-Unis qui ont lancé une offensive commerciale tous azimuts – y compris contre leurs partenaires économiques.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a écrit le président chinois dans un article publié par le journal vietnamien Nhan Dan, cité par Chine nouvelle.Dans un article publié sur le site internet d’information du gouvernement vietnamien, M. Lam a assuré que le Vietnam était “toujours prêt à s’associer à la Chine” pour rendre la coopération entre les deux pays “substantielle, équilibrée et durable”.- Diplomatie du bambou -Les droits de douane américains ont été fixés pour les produits chinois à 145%, hors exemptions. Cette mesure a ébranlé les marchés mondiaux et conduit Pékin à riposter.La place de l’Asie du Sud-Est est centrale pour les exportations chinoises. L’an dernier, les pays du bloc régional, l’Asean, ont été leurs premiers destinataires avec 586,5 milliards de dollars de biens au total, selon les données des douanes chinoises.Parmi eux, le Vietnam se distingue avec 161,9 milliards de dollars de biens importés de Chine, suivi de la Malaisie (101,5 milliards).Raffermir les liens avec ses voisins du Sud-Est asiatique pourrait aider Pékin à contrebalancer les effets de l’offensive commerciale des Etats-Unis, le premier pays importateur de produits chinois en 2024.Xi Jinping sera au Vietnam jusqu’à mardi. Ce pays dirigé comme la Chine par un parti communiste, est engagé de longue date dans une “diplomatie du bambou”, qui consiste à maintenir de bonnes relations à la fois avec ce géant asiatique et avec Washington.Ces deux Etats entretiennent des relations économiques étroites. Elles sont toutefois troublées par les différends territoriaux qui les opposent en mer de Chine méridionale, dans l’archipel des Paracels.Pékin revendique la quasi-totalité des îlots de la mer de Chine méridionale, face à d’autres nations riveraines (Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie) aux prétentions concurrentes.Xi Jinping a assuré lundi, dans le journal vietnamien Nhan Dan, que Pékin et Hanoï étaient capables de régler ces litiges par le dialogue.”Nous devrions gérer les différends de manière appropriée et sauvegarder la paix et la stabilité dans notre région”, y a-t-il écrit, selon Chine nouvelle. “Grâce à notre vision, nous sommes tout à fait capables de régler correctement les questions maritimes par la consultation et la négociation”, a-t-il affirmé.Xi Jinping se rendra ensuite en Malaisie de mardi à jeudi, puis au Cambodge, un fidèle partenaire de la Chine en Asie du Sud-Est.

China warns UK against ‘politicising’ steel furnaces rescue

Beijing on Monday warned against “politicising” the rescue of Chinese-owned British Steel, as the UK government raced to secure raw materials to keep the country’s remaining steelmaking blast furnaces running. Prime Minister Keir Starmer’s government has swooped in to prevent the closure of British Steel’s main plant in Scunthorpe, northern England, after its owner, the Chinese group Jingye, halted orders of coking coal and iron ore.The Labour government, which stopped short of nationalising British Steel over the weekend, is trying to buy the raw materials to keep the plant running and hoping to find a new private investor for the plant.Jingye bought British Steel in 2020 and says it has invested more than £1.2 billion to maintain operations, but that it has been losing around £700,000 per day.- China tensions -“Towns like Scunthorpe need industries,” consultant radiographer Nick Barlow, 36, who has lived in the town for six years, told AFP.”Pretty much everyone in Scunthorpe knows somebody that’s affiliated to the steel works. It’s how the town was formed. everything sort of revolves around it. It’s the heart of the town.”Former steelworker Jim Kirk, 66, worried that any closure of the plant would leave Scunthorpe a “ghost town” accusing Beijing of trying to “run it down, stop it so that they can import their cheap steel over here”.But a Chinese foreign ministry spokesman  said Monday the UK should “avoid politicising trade cooperation or linking it to security issues, so as not to impact the confidence of Chinese enterprises in going to the UK”.Some opposition British MPs accused Beijing of interference — with Christopher Chope of the main opposition Conservative party accusing Jingye of “industrial sabotage”.Starmer’s spokesman on Monday said Downing Street is “not aware of any deliberate acts of sabotage” at the Scunthorpe steelworks.He added the government is “confident in securing the supply of materials needed” to keep running the two blast furnaces at the plant — the last in the UK which makes steel from scratch.He said materials would reach the plant in the “coming days”, as restarting the furnaces once they go out is extremely difficult.Other firms, including Tata and Rainham Steel, have offered to help secure supplies, government minister James Murray told Times Radio.- Jobs threatened -Failure to secure enough supplies to keep the furnaces running could seriously damage the plant — and risk making Britain the only Group of Seven country without virgin steelmaking capacity needed for everything from railways to bridges.”If we hadn’t acted, the blast furnaces were gone and in the UK primary steel production would have gone,” Business Secretary Jonathan Reynolds said Sunday.He added Jingye had turned down an offer of some £500 million ($658 million) to buy materials, instead requesting more than twice that amount with few guarantees the furnaces would stay open.The government saw the possible closure of Scunthorpe as a threat to Britain’s long-term economic security, given the decline of the UK’s once robust steel industry — and the threatened loss of some 2,700 jobs.Reynolds said the UK had been “naive” to allow its steel industry to be bought by the Chinese company, and that he “wouldn’t personally bring a Chinese company into our steel sector”.China possesses mostly minority interests in a number of key UK industries, from water to energy and Heathrow airport, giving rise to security concerns and occasional spats.”The purchase of British Steel by a Chinese company shows how intricately market conditions, strategic corporate decisions, and the quest for investment in a failing sector interact,” Patrick Munnelly, a strategist at broker Tickmill, told AFP. David Henig, an analyst at the European Centre for International Political Economy, said “economic security challenges” affected all of Europe.”There can also be issues with nationally owned companies, so this is very much about governments having to monitor their economies and respond where necessary.”Despite the fallout over British Steel, Starmer’s administration has been at pains to improve relations with Beijing, with several high-ranking ministers holding bilateral talks in hopes of spurring economic growth.