Municipales: à Nice le duel Estrosi/Ciotti officiellement lancé

Eric Ciotti, ex-patron des Républicains désormais rallié à l’extrême droite, a officiellement annoncé mercredi sa candidature aux municipales à Nice, lançant un duel qui s’annonce saignant avec son ex-mentor, le maire sortant Christian Estrosi (Horizons).Cela fait maintenant plusieurs années qu’Eric Ciotti, 59 ans, tire à boulets rouges sur son grand rival, âgé de 70 ans, qui a pris un chemin politique inverse en ralliant le camp macroniste.Et il a choisi de se lancer dans l’arène en duplex depuis Nice au journal télévisé de TF1 plutôt que de l’annoncer lors de sa rentrée politique prévue dimanche à Levens, dans l’arrière-pays.”Je souhaite offrir une nouvelle espérance aux Niçois”, a-t-il lancé, pointant à nouveau la “mauvaise gestion” de M. Estrosi, “élu au conseil municipal depuis quatre décennies”.Nice, où les touristes se pressent mais où plus d’un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, “souffre aujourd’hui de l’insécurité”, “se trouve dans une situation financière extrêmement dégradée, avec plus de 3 milliards d’euros de dette”, a estimé le député, promettant d'”effacer l’augmentation de 25% des impôts” locaux ou de mettre de la climatisation dans toutes les écoles.Très rapidement, le président du Rassemblement national Jordan Bardella lui a apporté son soutien sur X, actant qu’il serait “le candidat de l’union des patriotes”. – Adversaire “comme les autres” ? -Christian Estrosi, lui aussi ex-LR et désormais proche d’Edouard Philippe, avait été réélu pour un troisième mandat en 2020 avec près de 60% des voix au second tour. Mardi sur Sud Radio, interrogé sur Eric Ciotti, il a balayé: c’est pour lui “un adversaire comme les autres”.Un adversaire de premier plan en tous cas dans une ville où les idées d’extrême droite prospèrent et où la gauche, à la traîne, aimerait profiter de ce duel fratricide mais peine à se mettre d’accord.Les deux sont des enfants du pays. Après une carrière de champion de moto, Christian Estrosi a été à la tête de la région Provence-Alpe-Côte d’Azur, député, ministre de François Fillon ou de Dominique de Villepin. Avec son ami Renaud Muselier, actuel président de la région, il se présente comme un rempart au Rassemblement national.Eric Ciotti a, lui, commencé par être attaché parlementaire du jeune député Estrosi, avec qui il finira par se brouiller. Jamais maire ni ministre, il deviendra député, prendra la tête des Alpes-Maritimes et surtout celle du parti Les Républicains, avant un divorce fracassant.L’histoire politique retiendra qu’il a été le premier chef du parti gaulliste à rompre le cordon sanitaire avec l’extrême droite, en s’alliant à Marine Le Pen après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024.Pour lui, ce ralliement était la seule stratégie “porteuse d’avenir” pour la droite. Il est désormais à la tête d’un nouveau parti, l’UDR (Union des droites pour la République), qui a remporté 16 sièges aux dernières législatives dans le cadre de cette alliance avec le RN et notamment les trois circonscriptions niçoises.Le maire sortant, qui a modifié le centre ville, y construisant notamment une immense coulée verte, devra donc se renouveler s’il souhaite emporter un quatrième mandat.Ses adversaires l’attaquent sur ses dépenses, sa politique d’urbanisme avec notamment la destruction de l’emblématique théâtre de Nice, pour y construire justement ce qu’il présente comme une “forêt urbaine”.La campagne s’annonce saignante. A moins que la justice ne rattrape l’un ou l’autre. Les noms des deux rivaux apparaissent dans plusieurs enquêtes, sans qu’aucun des deux ne soit poursuivi à ce stade. Eric Ciotti est notamment cité dans une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, ouverte en mai autour de soupçons de cumuls d’emplois au conseil départemental des Alpes-Maritimes. Christian Estrosi a, lui, été placé en garde à vue au début de l’été dans une enquête sur l’organisation de plusieurs événements à Nice. D’autres enquêtes sont en cours notamment sur la reconstruction après la tempête Alex ou sur les conditions de sécurisation de la Promenade des Anglais le soir du terrible attentat du 14 juillet 2016.

Budget: les syndicats veulent mobiliser ensemble, mais sont divisés sur le 10 septembre

La CGT a annoncé mercredi son soutien au mouvement du 10 septembre, vu comme une “première étape” pour mobiliser contre le projet de budget du gouvernement, mais la CFDT, premier syndicat, ne s’y joindra pas: une divergence qui n’empêchera pas l’ensemble des organisations syndicales de chercher à se mettre d’accord vendredi sur une autre date.”La dynamique de l’initiative citoyenne du 10 septembre démontre l’ampleur de la colère sociale”, affirme la CGT à l’issue d’une réunion mardi et mercredi de son instance dirigeante, et “souhaite que cette journée soit une première étape réussie, ce qui passe en particulier par la grève sur les lieux de travail”.”Un mouvement citoyen a émergé contre la violence sociale et c’est une très bonne nouvelle”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, à propos du mouvement appelant à “tout bloquer”.La numéro un de l’organisation Sophie Binet avait pourtant affiché sa prudence par rapport à ces appels disparates nés sur les réseaux sociaux qu’elle avait qualifiés de “nébuleux”, craignant un “noyautage de l’extrême droite”.Plusieurs fédérations de la CGT, dont celle de la chimie ainsi que commerce et services, tout comme plusieurs unions départementales, avaient cependant déjà appelé ces dernières semaines à se mobiliser le 10 septembre.La direction du syndicat dénonce mercredi un projet de budget d’une “violence inédite”, citant “le vol de deux jours fériés”, le “doublement des franchises médicales”,  le “gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraités et de toutes les allocations sociales”.- “efforts disproportionnés” -L’Union syndicale Solidaires a aussi annoncé mercredi son soutien au mouvement “bloquons tout”, qui  “exprime la colère sociale multiforme et grandissante face aux annonces budgétaires du gouvernement Bayrou”.”La CGT et Sud Solidaires appellent à la grève le 10 septembre. Des sections de FSU en font autant. La France du travail écrit son calendrier de libération du libéralisme. Le 8 septembre : on vote pour faire partir Bayrou. Le 10 septembre : on agit pour faire partir Macron”, s’est réjoui le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.Une récupération politique qui n’est pas du goût de tous les syndicats. “Tout bloquer, la désobéissance, ce n’est pas la méthode de la CFDT. Et le syndicat ne répond pas aux injonctions des partis politiques”, déclaré au journal Le Monde sa chef de file Marylise Léon.Pour autant la numéro un du premier syndicat n’a pas mâché ses mots mardi à l’égard du projet de budget du Premier ministre, qu’elle recevait dans l’Essonne pour l’université d’été de son organisation.Elle a dénoncé un “projet de budget qui demande des efforts disproportionnés au monde du travail tandis que d’autres sont trop largement épargnés”, prévenant aussi qu’elle ne participerait pas à une négociation sur la suppression de deux jours fériés.La CFDT proposera vendredi à tous les syndicats une date de mobilisation pour le mois de septembre, et cet appel à l’unité a été entendu par la CGT, tout comme Solidaires.A l’occasion de l’intersyndicale, FO, le troisième syndicat, devrait officiellement se déterminer par rapport au 10 septembre. Son chef de file Frédéric Souillot a toutefois déjà prévenu qu’il se tenait “à distance” d’un mouvement dont certains groupes rejettent les syndicats représentatifs, d’après lui.

Budget: les syndicats veulent mobiliser ensemble, mais sont divisés sur le 10 septembre

La CGT a annoncé mercredi son soutien au mouvement du 10 septembre, vu comme une “première étape” pour mobiliser contre le projet de budget du gouvernement, mais la CFDT, premier syndicat, ne s’y joindra pas: une divergence qui n’empêchera pas l’ensemble des organisations syndicales de chercher à se mettre d’accord vendredi sur une autre date.”La dynamique de l’initiative citoyenne du 10 septembre démontre l’ampleur de la colère sociale”, affirme la CGT à l’issue d’une réunion mardi et mercredi de son instance dirigeante, et “souhaite que cette journée soit une première étape réussie, ce qui passe en particulier par la grève sur les lieux de travail”.”Un mouvement citoyen a émergé contre la violence sociale et c’est une très bonne nouvelle”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, à propos du mouvement appelant à “tout bloquer”.La numéro un de l’organisation Sophie Binet avait pourtant affiché sa prudence par rapport à ces appels disparates nés sur les réseaux sociaux qu’elle avait qualifiés de “nébuleux”, craignant un “noyautage de l’extrême droite”.Plusieurs fédérations de la CGT, dont celle de la chimie ainsi que commerce et services, tout comme plusieurs unions départementales, avaient cependant déjà appelé ces dernières semaines à se mobiliser le 10 septembre.La direction du syndicat dénonce mercredi un projet de budget d’une “violence inédite”, citant “le vol de deux jours fériés”, le “doublement des franchises médicales”,  le “gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraités et de toutes les allocations sociales”.- “efforts disproportionnés” -L’Union syndicale Solidaires a aussi annoncé mercredi son soutien au mouvement “bloquons tout”, qui  “exprime la colère sociale multiforme et grandissante face aux annonces budgétaires du gouvernement Bayrou”.”La CGT et Sud Solidaires appellent à la grève le 10 septembre. Des sections de FSU en font autant. La France du travail écrit son calendrier de libération du libéralisme. Le 8 septembre : on vote pour faire partir Bayrou. Le 10 septembre : on agit pour faire partir Macron”, s’est réjoui le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.Une récupération politique qui n’est pas du goût de tous les syndicats. “Tout bloquer, la désobéissance, ce n’est pas la méthode de la CFDT. Et le syndicat ne répond pas aux injonctions des partis politiques”, déclaré au journal Le Monde sa chef de file Marylise Léon.Pour autant la numéro un du premier syndicat n’a pas mâché ses mots mardi à l’égard du projet de budget du Premier ministre, qu’elle recevait dans l’Essonne pour l’université d’été de son organisation.Elle a dénoncé un “projet de budget qui demande des efforts disproportionnés au monde du travail tandis que d’autres sont trop largement épargnés”, prévenant aussi qu’elle ne participerait pas à une négociation sur la suppression de deux jours fériés.La CFDT proposera vendredi à tous les syndicats une date de mobilisation pour le mois de septembre, et cet appel à l’unité a été entendu par la CGT, tout comme Solidaires.A l’occasion de l’intersyndicale, FO, le troisième syndicat, devrait officiellement se déterminer par rapport au 10 septembre. Son chef de file Frédéric Souillot a toutefois déjà prévenu qu’il se tenait “à distance” d’un mouvement dont certains groupes rejettent les syndicats représentatifs, d’après lui.

Budget: les syndicats veulent mobiliser ensemble, mais sont divisés sur le 10 septembre

La CGT a annoncé mercredi son soutien au mouvement du 10 septembre, vu comme une “première étape” pour mobiliser contre le projet de budget du gouvernement, mais la CFDT, premier syndicat, ne s’y joindra pas: une divergence qui n’empêchera pas l’ensemble des organisations syndicales de chercher à se mettre d’accord vendredi sur une autre date.”La dynamique de l’initiative citoyenne du 10 septembre démontre l’ampleur de la colère sociale”, affirme la CGT à l’issue d’une réunion mardi et mercredi de son instance dirigeante, et “souhaite que cette journée soit une première étape réussie, ce qui passe en particulier par la grève sur les lieux de travail”.”Un mouvement citoyen a émergé contre la violence sociale et c’est une très bonne nouvelle”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, à propos du mouvement appelant à “tout bloquer”.La numéro un de l’organisation Sophie Binet avait pourtant affiché sa prudence par rapport à ces appels disparates nés sur les réseaux sociaux qu’elle avait qualifiés de “nébuleux”, craignant un “noyautage de l’extrême droite”.Plusieurs fédérations de la CGT, dont celle de la chimie ainsi que commerce et services, tout comme plusieurs unions départementales, avaient cependant déjà appelé ces dernières semaines à se mobiliser le 10 septembre.La direction du syndicat dénonce mercredi un projet de budget d’une “violence inédite”, citant “le vol de deux jours fériés”, le “doublement des franchises médicales”,  le “gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraités et de toutes les allocations sociales”.- “efforts disproportionnés” -L’Union syndicale Solidaires a aussi annoncé mercredi son soutien au mouvement “bloquons tout”, qui  “exprime la colère sociale multiforme et grandissante face aux annonces budgétaires du gouvernement Bayrou”.”La CGT et Sud Solidaires appellent à la grève le 10 septembre. Des sections de FSU en font autant. La France du travail écrit son calendrier de libération du libéralisme. Le 8 septembre : on vote pour faire partir Bayrou. Le 10 septembre : on agit pour faire partir Macron”, s’est réjoui le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.Une récupération politique qui n’est pas du goût de tous les syndicats. “Tout bloquer, la désobéissance, ce n’est pas la méthode de la CFDT. Et le syndicat ne répond pas aux injonctions des partis politiques”, déclaré au journal Le Monde sa chef de file Marylise Léon.Pour autant la numéro un du premier syndicat n’a pas mâché ses mots mardi à l’égard du projet de budget du Premier ministre, qu’elle recevait dans l’Essonne pour l’université d’été de son organisation.Elle a dénoncé un “projet de budget qui demande des efforts disproportionnés au monde du travail tandis que d’autres sont trop largement épargnés”, prévenant aussi qu’elle ne participerait pas à une négociation sur la suppression de deux jours fériés.La CFDT proposera vendredi à tous les syndicats une date de mobilisation pour le mois de septembre, et cet appel à l’unité a été entendu par la CGT, tout comme Solidaires.A l’occasion de l’intersyndicale, FO, le troisième syndicat, devrait officiellement se déterminer par rapport au 10 septembre. Son chef de file Frédéric Souillot a toutefois déjà prévenu qu’il se tenait “à distance” d’un mouvement dont certains groupes rejettent les syndicats représentatifs, d’après lui.

Israel army launches operation in West Bank’s Nablus

Dozens of Israeli soldiers stormed the occupied West Bank city of Nablus on Wednesday, witnesses and Palestinian officials said, with the Red Crescent reporting at least seven people wounded in the raid.Contacted by AFP, the Israeli military confirmed that its forces were conducting an operation in the northern West Bank city, without specifying its purpose.The raid began at around 3:00 am (0000 GMT), residents said, with soldiers in armoured vehicles storming several neighbourhoods of Nablus’s old city, which has a population of around 30,000 people.It came a day after Israeli forces carried out a relatively rare raid on Ramallah, seat of the Palestinian Authority, targeting a currency exchange in the city centre and leaving dozens of Palestinians wounded, according to the Palestine Red Crescent Society.Nablus Governor Ghassan Daghlas told AFP that Wednesday’s “assault… is merely a show of force with no justification”.One witness, who declined to give his name, reported that soldiers had expelled an elderly couple from their home.Israeli troops “are storming and searching houses and shops inside the old city, while some houses have been turned into military posts”, said Ghassan Hamdan, head of the Palestinian Medical Relief organisation in Nablus.AFP footage showed Israeli forces and military vehicles deployed on the streets, with some troops taking position on a rooftop.Daghlas said the army had informed Palestinian authorities that the raid would last until 4:00 pm.Local sources said clashes broke out at the eastern entrance to the old city, where young people threw stones at Israeli soldiers, who responded with tear gas and live ammunition.- ‘Escalation’ -The Red Crescent said its teams treated five people wounded by rubber bullets, one person hit by live bullet shrapnel and another following “physical assault”.One more person was injured in a “fall” during the raid, the medical organisation added, and at least 27 others suffered from tear gas inhalation.Palestinian presidential spokesman Nabil Abu Rudeineh, in a statement carried by official news agency Wafa, slammed “the Israeli escalation in cities and refugee camps”, calling a recent uptick in raids “dangerous, condemned and unacceptable”.The old city of Nablus has been the focus of several major Israeli raids, including in 2022 and 2023 during large-scale operations targeting a local grouping of armed fighters, as well as in 2002 during the second Palestinian intifada, or uprising.In early June 2025, an Israeli military operation there resulted in two Palestinians killed.Since the start of the Gaza war in October 2023, violence has surged in the West Bank, which Israel has occupied since 1967.Israeli troops or settlers in the West Bank have killed at least 972 Palestinians, including militants and civilians, since the beginning of the Gaza war, according to an AFP tally based on Palestinian Authority figures.In the same period, at least 36 Israelis, both civilians and security forces, have been killed in attacks or during military operations in the territory, according to Israeli figures.

Cisjordanie: nouvelle opération militaire israélienne à Naplouse

L’armée israélienne a entamé mardi avant l’aube une vaste opération dans la vieille ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, mobilisant des dizaines de soldats et de blindés, selon des témoins et des responsables palestiniens.Cet “assaut (…) est une démonstration de force sans justification”, a déclaré à l’AFP le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas.L’armée a confirmé à l’AFP mener une opération, sans en préciser l’objet.Vers 03h00 du matin (00h00 GMT), les soldats ont investi plusieurs quartiers de la vieille ville – d’environ 30.000 habitants – se déployant particulièrement dans le quartier oriental de Harat al-Hableh, ont indiqué à l’AFP des habitants.Selon l’un d’entre eux, qui a requis l’anonymat, des militaires ont saisi chez des résidents des “sacs blancs” au contenu inconnu.Un autre témoin, qui a également refusé de donner son nom, a rapporté que des soldats avaient expulsé un couple âgé de son domicile, “probablement transformé en poste militaire”.Les soldats “prennent d’assaut et fouillent les maisons et magasins” et “certaines maisons ont été transformées en postes militaires”, a abondé auprès de l’AFP Ghassan Hamdan, directeur du Palestinian Medical Relief à Naplouse.L’armée a informé les autorités palestiniennes que le raid se poursuivrait jusqu’à 16h00 (13h00 GMT), selon le gouverneur.Des affrontements ont éclaté à l’entrée est de la vieille ville, où des jeunes ont jeté des pierres sur des soldats qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène et à balles réelles, selon des sources locales.Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré avoir soigné 35 personnes dont une blessée par balle réelle et cinq par balles en caoutchouc, selon un communiqué.Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a dénoncé une opération “dangereuse” et “inacceptable”, selon un communiqué.La vieille ville de Naplouse a été visée par plusieurs raids israéliens, notamment en 2022-2023 dans le cadre d’opérations visant principalement un groupe de combattants impliqués dans des attaques, et en 2002. L’armée y a mené une opération en juin dernier, au cours de laquelle au moins deux Palestiniens avaient été tués.Mardi, l’armée a aussi opéré à Ramallah, où siège l’Autorité palestinienne, visant au moins un bureau de change. La police a annoncé la saisie de plus de 385.000 euros, des fonds liés, selon elle, à des activités terroristes.Les violences en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, ont flambé depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Selon un décompte de l’AFP basé sur des données de l’Autorité palestinienne, au moins 972 Palestiniens, dont de nombreux combattants, y ont été tués depuis par des soldats ou colons israéliens. Au moins 36 Israéliens, civils et soldats y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.

Cisjordanie: nouvelle opération militaire israélienne à Naplouse

L’armée israélienne a entamé mardi avant l’aube une vaste opération dans la vieille ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, mobilisant des dizaines de soldats et de blindés, selon des témoins et des responsables palestiniens.Cet “assaut (…) est une démonstration de force sans justification”, a déclaré à l’AFP le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas.L’armée a confirmé à l’AFP mener une opération, sans en préciser l’objet.Vers 03h00 du matin (00h00 GMT), les soldats ont investi plusieurs quartiers de la vieille ville – d’environ 30.000 habitants – se déployant particulièrement dans le quartier oriental de Harat al-Hableh, ont indiqué à l’AFP des habitants.Selon l’un d’entre eux, qui a requis l’anonymat, des militaires ont saisi chez des résidents des “sacs blancs” au contenu inconnu.Un autre témoin, qui a également refusé de donner son nom, a rapporté que des soldats avaient expulsé un couple âgé de son domicile, “probablement transformé en poste militaire”.Les soldats “prennent d’assaut et fouillent les maisons et magasins” et “certaines maisons ont été transformées en postes militaires”, a abondé auprès de l’AFP Ghassan Hamdan, directeur du Palestinian Medical Relief à Naplouse.L’armée a informé les autorités palestiniennes que le raid se poursuivrait jusqu’à 16h00 (13h00 GMT), selon le gouverneur.Des affrontements ont éclaté à l’entrée est de la vieille ville, où des jeunes ont jeté des pierres sur des soldats qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène et à balles réelles, selon des sources locales.Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré avoir soigné 35 personnes dont une blessée par balle réelle et cinq par balles en caoutchouc, selon un communiqué.Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a dénoncé une opération “dangereuse” et “inacceptable”, selon un communiqué.La vieille ville de Naplouse a été visée par plusieurs raids israéliens, notamment en 2022-2023 dans le cadre d’opérations visant principalement un groupe de combattants impliqués dans des attaques, et en 2002. L’armée y a mené une opération en juin dernier, au cours de laquelle au moins deux Palestiniens avaient été tués.Mardi, l’armée a aussi opéré à Ramallah, où siège l’Autorité palestinienne, visant au moins un bureau de change. La police a annoncé la saisie de plus de 385.000 euros, des fonds liés, selon elle, à des activités terroristes.Les violences en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, ont flambé depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Selon un décompte de l’AFP basé sur des données de l’Autorité palestinienne, au moins 972 Palestiniens, dont de nombreux combattants, y ont été tués depuis par des soldats ou colons israéliens. Au moins 36 Israéliens, civils et soldats y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.

Wall Street ouvre en petite baisse, suspendue aux résultats de Nvidia

La Bourse de New York a ouvert en baisse mercredi, dans l’attente des résultats trimestriels du géant des semiconducteurs Nvidia après clôture, l’un des leaders du très convoité secteur de l’intelligence artificielle (IA).Dans les premiers échanges, le Dow Jones était proche de l’équilibre (-0,08%), l’indice Nasdaq perdait 0,13% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 0,11%.

US envoy cuts short south Lebanon visit amid protests: state media

Lebanese state media said US envoy Tom Barrack cut short a visit to the south on Wednesday, amid protests in two planned stops against US pressure to disarm Hezbollah.The official National News Agency (NNA) reported that Barrack arrived by helicopter at a Lebanese army barracks in Marjayoun near the border, with soldiers deploying in the area.The news agency later reported that the envoy had cancelled planned stops in nearby Khiam, which was pummelled by Israel during its latest hostilities with Hezbollah, and in the coastal city of Tyre.A spokesperson told AFP the US embassy did not comment on officials’ schedules for security reasons.An AFP correspondent in Khiam saw a group of residents, some waving Hezbollah flags or holding pictures of fighters killed in the conflict, demonstrating against Barrack.Some were standing on a Star of David that had been drawn on the road in blue, near the words in Arabic “America is the great Satan”, and “Barak is animal” written in English.The last was a reference to comments by the US envoy at a Beirut press conference on Tuesday which sparked an outcry in Lebanon.Barrack told journalists to “act civilised”, adding: “The moment that this starts becoming chaotic, like animalistic, we’re gone.”Bilal Kashmar, an official from the southern municipalities union, said dozens of people had demonstrated in Tyre on Wednesday against Barrack’s expected visit and Washington’s “biased policies”.Under heavy US pressure and amid fears of expanded Israeli military action, Lebanon’s government tasked the army this month with drawing up a plan to disarm Hezbollah by year end.The Iran-backed group, which enjoys strong support in the south, was left badly weakened by more than a year of hostilities including two months of open war with Israel that largely ended with a November ceasefire.Fellow US envoy Morgan Ortagus said in Beirut on Tuesday that the Lebanese government needed to implement its decision to disarm Hezbollah, adding that Israel would respond in kind.Hezbollah insists that Israel must complete its withdrawal from Lebanon and halt its continuing strikes before the future of the group’s weapons can be discussed.

Etats-Unis: la surtaxe douanière sur les produits indiens passe à 50%

La surtaxe imposée par les Etats-Unis aux produits indiens importés sur son sol est passée mercredi de 25 à 50%, une décision prise par Donald Trump en représailles aux achats de pétrole russe par New Delhi.L’entrée en vigueur de ces sanctions n’a pas suscité de réaction immédiate des autorités indiennes, qui les avaient déjà dénoncées comme “injustes, pas justifiées et pas raisonnables”.Des droits de douane de 50% sont parmi les plus élevés imposés par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche.Ils pourraient avoir de lourdes conséquences pour la cinquième économie mondiale, les Etats-Unis étant son premier partenaire commercial. Plus de 87 milliards de dollars de produits “made in India” y sont écoulés chaque année.Le président américain, qui a bousculé le commerce mondial depuis son retour à la Maison Blanche, avait annoncé ce taux punitif début août alors qu’il s’agaçait face au refus de Moscou d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine.Et les Etats-Unis sont prêts à aller plus loin, a assuré mercredi sur Fox Business le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, ajoutant qu’une loi permettant des droits de douane secondaires était en discussion au Congrès.- Phase de turbulences -Après la Chine, l’Inde est le principal client de la Russie pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en Ukraine en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix est pragmatique: la production des pays du Golfe allant en priorité vers l’Europe qui veut se passer des hydrocarbures russes, l’Inde a dû se tourner vers d’autres fournisseurs. Le nouveau taux américain ne concernera cependant pas certains produits, ce qui en réduit la portée, à l’image des iPhone, de plus en en plus souvent fabriqués en Inde.Mais ces derniers devraient être touchés par les droits de douane sectoriels, jusqu’à 100%, que le président américain souhaite imposer progressivement sur les semi-conducteurs et les produits électroniques.Les exportateurs indiens craignent une chute des commandes, des délocalisations et des pertes d’emploi.Mardi, l’influente Fédération des organisations indiennes exportatrices (FIEO) a souligné que l’activité des fabricants de textile, de bijoux et du secteur des produits de la mer était déjà affectée. Les importateurs américains se tournent vers des pays concurrents comme le Bangladesh et le Vietnam, faisant craindre d’importantes pertes d’emplois, selon elle.- Limiter l’impact économique -La fédération a appelé les autorités à agir, Ajay Sahai, son directeur général, se disant cependant “optimiste quant aux négociations commerciales”.New Delhi a répété espérer un accord commercial avec Washington. Reste qu’un accord peut être difficile à atteindre, notamment en raison de l’accès au marché agricole et laitier indien, sujet délicat qui concerne un bloc électoral important pour M. Modi.Scott Bessent s’est montré optimiste mercredi, estimant: “nous réussirons à nous entendre”. Mais, a-t-il rappelé,  “nous sommes le pays en déficit commercial donc avec l’avantage”. “Ils ont des droits de douane élevés (sur les produits américains, NDLR) et nous avons un important déficit avec eux”, a affirmé le ministre des finances américains.Les discussions ont débuté dès février mais l’Inde s’avère être un “négociateur beaucoup plus coriace” qu’anticipé, a reconnu Donald Trump.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur tous les produits entrant aux Etats-Unis.Le Brésil a également écopé ce mois-ci d’une surtaxe punitive de 50%, avec des exceptions. Afin d’en limiter l’impact, le Premier ministre indien Narendra Modi a assuré qu’il allait “alléger le fardeau fiscal du citoyen ordinaire”, lors de son discours pour l’anniversaire de l’Indépendance, le 15 août.Renforcer le marché intérieur pourrait s’avérer essentiel pour l’économie indienne, alors que les économistes estiment que, sans accord avec Washington, ces taxes pourraient faire passer la croissance sous les 6%.Le Fonds monétaire international (FMI) anticipait fin juillet une croissance de 6,4% en 2025.En attendant, New Delhi a entrepris de se rapprocher de Pékin, alors que les relations s’étaient fortement détériorées depuis un affrontement meurtrier dans l’Himalaya entre des soldats des deux pays en 2020.