Israel, Hamas defiant as US presses for ceasefire

Israel’s bid to crush Hamas’s capabilities and bring the hostages home dominated talks between Benjamin Netanyahu and Donald Trump, the Israeli prime minister said, even as the Palestinian militants vowed no surrender in Gaza.Netanyahu’s visit to Washington — his third since Trump returned as US president in January — came as Doha hosted discussions between the two sides on a possible halt to 21 months of fighting and a hostage release deal.The indirect talks began on Sunday and have not yet seen any agreement but Trump’s special envoy Steve Witkoff said he was still hopeful of a ceasefire deal.”The release of all of our hostages — the living and the deceased, and the elimination of Hamas’s military and governing capabilities, thereby ensuring that Gaza will never again constitute a threat to Israel,” Netanyahu said after meeting Trump for a second time in 24 hours.”We focused on the efforts to release our hostages,” he said.”We are not relenting, even for a moment, and this is made possible due to the military pressure by our heroic soldiers.”Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel sparked the war in Gaza, said in a statement it would never give up.”Gaza will not surrender… and the resistance will impose the conditions, just as it imposed the equations,” it added.- ‘Mostly listening’ -A Palestinian official close to the talks blamed Israel for a lack of progress after the latest round of discussions broke up late Tuesday with no breakthrough.”The current round of negotiations in Doha between Hamas and Israel is still stalling due to the Israeli delegation’s refusal to accept the free entry of aid into the Gaza Strip,” he said.Another Palestinian source familiar with the negotiations said the Israeli delegation was “mostly listening rather than negotiating, which reflects Netanyahu’s ongoing policy of obstruction and sabotaging any potential agreement”.Witkoff, however, was more upbeat, in line with the US leader who has pushed for a ceasefire deal.”We are hopeful that by end of this week we will have an agreement that will bring us into a 60-day ceasefire,” Witkoff said.The deal would include the return of 10 live hostages held by Palestinian militant groups since Hamas’s October 2023 attack on Israel, and nine dead hostages, Witkoff added.Of 251 hostages seized during attack, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Hamas has refused pushes to release all the hostages, demanding an end to the war and a full Israeli withdrawal from Gaza, while Israel wants to ensure militants in Gaza never again pose a threat to its security.Qatari mediators had warned on Monday that it would take time to seal a deal, though Trump kept up his push to reach an agreement.”It’s a tragedy, and he wants to get it solved, and I want to get it solved, and I think the other side wants to,” Trump told reporters, in reference to Netanyahu and Hamas.Asked earlier as he met US House speaker Mike Johnson if a ceasefire announcement was imminent, Netanyahu replied: “We’re certainly working on it.”- ‘Like an earthquake’ -On the ground, Gaza’s civil defence agency on Wednesday said 20 people, including at least six children, were killed in two Israeli air strikes overnight.The Israeli military said it was looking into the report when contacted by AFP.”The explosion was massive, like an earthquake,” said Zuhair Judeh, 40, who witnessed one of the strikes.”It destroyed the house and several nearby homes. The bodies and remains of the martyrs were scattered,” he added, calling it “a horrific massacre”.Due to restrictions imposed on media in the Gaza Strip and difficulties accessing the area, AFP is unable to independently verify the death tolls and details shared by the parties involved.Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,575 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The UN considers the figures reliable.An Israeli group of legal experts on Tuesday accused Hamas of using sexual violence as “part of a genocidal scheme” during its 2023 attack.Hamas, it said, “used sexual violence as a tactical weapon, as part of a genocidal scheme and with the goal of terrorising and dehumanising Israeli society”.The militant group has categorically denied allegations of using sexual violence, without providing evidence to support its claims.

Jordan Bardella annonce une perquisition en cours du siège du RN et dénonce “un acharnement”

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a annoncé mercredi qu’une perquisition était en cours au siège du parti à Paris, menée selon lui par “une vingtaine de policiers de la brigade financière” et “deux juges d’instruction”, assurant ne pas connaître son motif.”Tous les mails, documents et éléments de comptabilité du premier parti d’opposition sont saisis, sans que nous sachions à ce stade quels sont précisément les griefs qui en sont le fondement”, a-t-il détaillé sans un message sur X, dénonçant un “acharnement”. Le chef de parti a assuré que cette perquisition avait commencé à 8H50 mercredi et a précisé qu’elle concernait aussi “les bureaux des dirigeants”. “L’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes sont aujourd’hui entre les mains de la justice”, a expliqué Jordan Bardella. Il a dénoncé une “opération spectaculaire et inédite” qui s’inscrit selon lui “dans une nouvelle opération de harcèlement”. “C’est une atteinte grave au pluralisme et à l’alternance démocratique”, s’est-il indigné, estimant que “jamais aucun parti d’opposition n’a subi un tel acharnement sous la Ve République”. Une information judiciaire a été ouverte en juillet 2024 sur des prêts accordés par des particuliers au mouvement d’extrême droite, après un signalement de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Ces prêts accordés aux partis politiques par des particuliers sont autorisés, selon des conditions précises et avec un plafond, mais le RN est “le parti qui les a le plus utilisés”, selon le président de la CNCCFP, Christian Charpy. Ces dernières années, le parti à la flamme a “concentré une forte majorité” de ce type d’emprunts: 613 en 2021 sur un total de 764 tous partis confondus, puis 425 en 2022 (sur un total de 492) et encore 96 en 2023 (sur un total de 123), selon ce responsable.Au total, le RN affichait fin 2023 plus de 20 millions d’encours à rembourser “auprès de personnes physiques”, le plus ancien remontant à 2007. “Il est essentiel que ces prêts soient remboursés, sinon ce sont des dons déguisés”, ce qui serait “contraire au code électoral”, avait souligné M. Charpy la semaine dernière.Mardi, le parquet européen avait annoncé avoir ouvert une enquête sur la famille politique à laquelle appartenait le Rassemblement national au Parlement européen avant 2024 pour diverses irrégularités financières. Mais la perquisition n’est pas liée à cette enquête, a-t-il précisé mercredi.”Un an après avoir volé les élections par ses magouilles et ses mensonges, le Système sombre dans les basses œuvres”, a commenté sur X le président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale, Jean-Philippe Tanguy. “Les institutions sont dévoyées par des bandes qui veulent garder le pouvoir à tout prix !”, a-t-il lancé. 

Jordan Bardella annonce une perquisition en cours du siège du RN et dénonce “un acharnement”

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a annoncé mercredi qu’une perquisition était en cours au siège du parti à Paris, menée selon lui par “une vingtaine de policiers de la brigade financière” et “deux juges d’instruction”, assurant ne pas connaître son motif.”Tous les mails, documents et éléments de comptabilité du premier parti d’opposition sont saisis, sans que nous sachions à ce stade quels sont précisément les griefs qui en sont le fondement”, a-t-il détaillé sans un message sur X, dénonçant un “acharnement”. Le chef de parti a assuré que cette perquisition avait commencé à 8H50 mercredi et a précisé qu’elle concernait aussi “les bureaux des dirigeants”. “L’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes sont aujourd’hui entre les mains de la justice”, a expliqué Jordan Bardella. Il a dénoncé une “opération spectaculaire et inédite” qui s’inscrit selon lui “dans une nouvelle opération de harcèlement”. “C’est une atteinte grave au pluralisme et à l’alternance démocratique”, s’est-il indigné, estimant que “jamais aucun parti d’opposition n’a subi un tel acharnement sous la Ve République”. Une information judiciaire a été ouverte en juillet 2024 sur des prêts accordés par des particuliers au mouvement d’extrême droite, après un signalement de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Ces prêts accordés aux partis politiques par des particuliers sont autorisés, selon des conditions précises et avec un plafond, mais le RN est “le parti qui les a le plus utilisés”, selon le président de la CNCCFP, Christian Charpy. Ces dernières années, le parti à la flamme a “concentré une forte majorité” de ce type d’emprunts: 613 en 2021 sur un total de 764 tous partis confondus, puis 425 en 2022 (sur un total de 492) et encore 96 en 2023 (sur un total de 123), selon ce responsable.Au total, le RN affichait fin 2023 plus de 20 millions d’encours à rembourser “auprès de personnes physiques”, le plus ancien remontant à 2007. “Il est essentiel que ces prêts soient remboursés, sinon ce sont des dons déguisés”, ce qui serait “contraire au code électoral”, avait souligné M. Charpy la semaine dernière.Mardi, le parquet européen avait annoncé avoir ouvert une enquête sur la famille politique à laquelle appartenait le Rassemblement national au Parlement européen avant 2024 pour diverses irrégularités financières. Mais la perquisition n’est pas liée à cette enquête, a-t-il précisé mercredi.”Un an après avoir volé les élections par ses magouilles et ses mensonges, le Système sombre dans les basses œuvres”, a commenté sur X le président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale, Jean-Philippe Tanguy. “Les institutions sont dévoyées par des bandes qui veulent garder le pouvoir à tout prix !”, a-t-il lancé. 

Espagne: face aux scandales, Sánchez dégaine un plan anti-corruption, sans convaincre l’opposition

Confronté à la plus grave crise depuis son arrivée au pouvoir, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a tenté de circonscrire les dégâts en présentant mercredi un plan anti-corruption élaboré avec l’OCDE, sans toutefois convaincre l’opposition, qui a de nouveau réclamé des élections anticipées.Dans une allocution solennelle d’environ 45 minutes prononcée devant les députés, M. Sánchez a assuré avoir “envisagé” de démissionner et de convoquer des élections après les révélations ayant abouti au placement en détention provisoire de l’ex-N.3 du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Santos Cerdán.Mais “après avoir réfléchi et écouté beaucoup de gens, j’ai compris que jeter l’éponge n’était pas une option”, a-t-il lancé.”Nous allons continuer (…) parce que je suis un homme politique propre”, a poursuivi celui qui était arrivé au pouvoir en 2018 après un vaste scandale de corruption ayant touché, à l’époque, le gouvernement du Parti populaire (PP, droite conservatrice).Santos Cerdán, jusqu’alors secrétaire de l’organisation du PSOE et proche de Sánchez, a été mis en cause après la publication le 12 juin d’un rapport de police laissant penser qu’il était au coeur d’un réseau de corruption et avait touché des pots-de-vin en échange de contrats publics. – 15 mesures anti-corruption -Au coeur de cette même enquête se trouvent également l’ancien ministre et ex-bras droit du Premier ministre, José Luis Ábalos, ainsi que son proche conseiller, Koldo García.Ces révélations ont suscité un scandale tel que Pedro Sánchez lui-même a demandé pardon à plusieurs reprises, dont une nouvelle fois mercredi devant les députés, assurant qu’il ignorait tout de l’affaire et que son parti n’avait jamais bénéficié de financements illégaux. “Les partis politiques, les organes de direction des différentes administrations, les entreprises doivent adopter davantage de mesures” pour faire face à la corruption, a toutefois convenu Pedro Sánchez, en proposant “l’approbation d’un plan national de lutte contre la corruption” de 15 mesures élaboré avec l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).Ce plan a également été préparé à la suite de réunions avec les différents groupes parlementaires et incorpore des propositions du Conseil de l’Europe et de la Commission européenne, a encore précisé le dirigeant socialiste, sous pression de ses alliés au Parlement, qui lui réclamaient des mesures fortes contre la corruption.Parmi les mesures énumérées par le chef du gouvernement devant les députés figurent la mise en place d’une “agence d’intégrité publique indépendante”, l’utilisation de l’intelligence artificielle pour détecter des “indices de fraude” dans la plateforme d’attribution des contrats publics, des contrôles de patrimoine aléatoires des hauts fonctionnaires ou encore un renforcement des mesures de protection des lanceurs d’alerte.- “Organisation criminelle” -“Ce plan de lutte contre la corruption représentera le plus grand effort en matière de prévention, de lutte et de réparation de la corruption réalisé au cours des dernières décennies dans notre pays”, a martelé le Premier ministre.Mais le discours de M. Sánchez a été immédiatement rejeté sans ambage par le leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, qui a assimilé le PSOE à “une organisation criminelle”.”Nous ne savons pas où commence et où finit votre responsabilité directe”, a-t-il lancé au Premier ministre. “Alors, comment allez-vous nous sortir de ce cauchemar si c’est vous qui nous y avez plongés? Le mieux pour vous est d’avouer tout ce que vous savez, d’aider à rendre le butin et de convoquer des élections”, a-t-il lancé.La chute brutale de Santos Cerdán est survenue alors que les enquêtes judiciaires visant des proches du Premier ministre se multiplient depuis des mois et que la liste des dossiers qui l’éclaboussent ne cessent de s’allonger.Outre MM. Cerdán, Ábalos et Garcia, sa femme Begoña Gómez est visée par une enquête pour corruption et trafic d’influence, son frère David doit bientôt être jugé pour trafic d’influence et le procureur général de l’Etat, plus haut magistrat du parquet, nommé sur proposition du gouvernement de gauche, pourrait être jugé pour des fuites d’informations judiciaires.

Vins et spiritueux: plus d’un tiers de “manquements” lors de contrôles de la Répression des fraudes

La Répression des fraudes a constaté plus d’un tiers d'”anomalies” ou de “manquements” lors de prélèvements et de contrôles effectués auprès de professionnels du vin et des spiritueux en 2022 et 2023, selon une vaste enquête rendue publique mercredi.Les enquêteurs de la DGCCRF (Direction générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des fraudes) indiquent avoir contrôlé plus de 7.800 établissements en deux ans, dont quelque 1.600 à la production et 6.200 à la distribution.”La majorité des professionnels étaient en conformité” mais on note “dans le secteur de la production plus de 30% d’anomalies et dans la distribution plus de 40%”, résume Marie Suderie, porte-parole de la DGCCRF, qui rappelle que ces contrôles ont pour but de “protéger les consommateurs”, “préserver la confiance dans l’économie” et “défendre la compétitivité agricole française”.Au niveau de la production, dans les plus de 1.600 établissements contrôlés – caves coopératives, récoltants, négociants, fabricants ou encore tonneliers – un total de 470 prélèvements ont été effectués puis analysés par des laboratoires d’Etat. 38% des opérateurs présentaient “des manquements de différentes natures”. “Ce taux s’explique notamment par l’efficacité du ciblage pratiqué par les enquêteurs, et ne saurait refléter l’importance de la fraude sur le marché”, tient à préciser la Répression des Fraudes.La plupart des anomalies constatées ont conduit à des avertissements ou à des injonctions de mise en conformité, mais 15% d’entre elles ont fait l’objet d’amendes administratives ou de procédures pénales. Les fraudes incluent par exemple des mentions erronées du degré d’alcool sur les étiquettes, ou l’ajout d’ingrédients non autorisés, comme de l’eau ou des colorants.Les investigations “ont déjà donné lieu à des condamnations pénales”: ainsi, en janvier 2023, un réseau en Nouvelle-Aquitaine a été condamné pour la francisation de 34.000 hectolitres de vin espagnol, écopant de peines de prison et d’une amende d’un million d’euros.Dans la distribution, plus de 6.200 établissements – grandes surfaces, cavistes, vente à distance, cafés, restaurants – ont été contrôlés et 202 prélèvements effectués.”43% des opérateurs contrôlés ont présenté des anomalies”, allant d’une “omission de la provenance du vin” sur la carte à la “substitution à l’insu du consommateur” d’un vin par un autre “moins onéreux”, dans de rares cas.Pour les fraudes avérées, la DGCCRF fait état de “40 amendes administratives et 80 procès-verbaux pénaux, qui représentent 3% des suites”.La DGCCRF a “dans un premier temps une approche pédagogique”. L’idée est d’abord “de s’assurer que les professionnels connaissent la réglementation, parce qu’elle peut être changeante ou complexe, et ensuite de passer à des suites plus répressives”, résume sa porte-parole.

Commerce en ligne: l’UFC-Que Choisir alerte sur les “fausses promotions” et saisit la Commission européenne

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé mercredi saisir la Commission européenne “afin de l’alerter sur les dérives persistantes” de certains vendeurs en ligne comme Amazon, Shein ou Cdiscount, qui pratiquent selon elle de “fausses promotions”.L’UFC-Que Choisir “a analysé près de 1.000 annonces comportant un prix barré, issues de six sites majeurs d’e-commerce. Il en ressort que seuls 15% des prix barrés sont de réelles réductions”, déplore l’association dans son communiqué.Au total, l’UFC-Que Choisir s’est penchée sur six des plus gros vendeurs en ligne: Amazon, ASOS, Cdiscount, Shein, Temu, et Zalando, le tout sur une période étalée de février à avril 2025.Dans son analyse, l’association s’en prend à une notion fréquemment utilisée dans le commerce en ligne: le “prix de référence”. “A côté du prix effectif, le commerçant affiche un prix qui est plus élevé. Ce prix de référence est souvent barré et peut être accompagné par un pourcentage ou une somme en euros indiquant le rabais proposé”, explique l’association. Or selon l’UFC, ce prix de référence “est utilisé par le vendeur pour donner l’impression au consommateur que l’offre actuelle est particulièrement avantageuse”. “Certains vendeurs ne fournissent tout simplement aucune explication quant à la nature du prix barré affiché”, note l’association. Pourtant, depuis une directive européenne de 2019 entrée en vigueur en France en 2022, toute annonce d’une réduction de prix doit indiquer le prix précédent pratiqué par le vendeur et le “prix antérieur correspond au prix le plus bas pratiqué par le professionnel à l’égard de tous les consommateurs au cours des trente derniers jours”, selon la loi. “Alors qu’une réduction de prix souligne que le prix réel a effectivement baissé, un prix +de comparaison+ peut être manipulé librement par le vendeur pour afficher une remise supposée aussi élevée que virtuelle”, souligne l’UFC-Que Choisir, qui ajoute que “plus le prix barré est opaque ou arbitraire, plus la prétendue réduction affichée est importante”.Récemment, le géant asiatique de la mode éphémère Shein s’est vu infliger une amende de 40 millions d’euros pour “pratiques commerciales trompeuses” après une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Concrètement, il est notamment reproché à Shein d’avoir majoré “certains prix avant de leur appliquer une réduction”, ou de ne pas avoir tenu compte “des promotions précédentes” lorsqu’il indiquait un prix de référence.

Commerce en ligne: l’UFC-Que Choisir alerte sur les “fausses promotions” et saisit la Commission européenne

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé mercredi saisir la Commission européenne “afin de l’alerter sur les dérives persistantes” de certains vendeurs en ligne comme Amazon, Shein ou Cdiscount, qui pratiquent selon elle de “fausses promotions”.L’UFC-Que Choisir “a analysé près de 1.000 annonces comportant un prix barré, issues de six sites majeurs d’e-commerce. Il en ressort que seuls 15% des prix barrés sont de réelles réductions”, déplore l’association dans son communiqué.Au total, l’UFC-Que Choisir s’est penchée sur six des plus gros vendeurs en ligne: Amazon, ASOS, Cdiscount, Shein, Temu, et Zalando, le tout sur une période étalée de février à avril 2025.Dans son analyse, l’association s’en prend à une notion fréquemment utilisée dans le commerce en ligne: le “prix de référence”. “A côté du prix effectif, le commerçant affiche un prix qui est plus élevé. Ce prix de référence est souvent barré et peut être accompagné par un pourcentage ou une somme en euros indiquant le rabais proposé”, explique l’association. Or selon l’UFC, ce prix de référence “est utilisé par le vendeur pour donner l’impression au consommateur que l’offre actuelle est particulièrement avantageuse”. “Certains vendeurs ne fournissent tout simplement aucune explication quant à la nature du prix barré affiché”, note l’association. Pourtant, depuis une directive européenne de 2019 entrée en vigueur en France en 2022, toute annonce d’une réduction de prix doit indiquer le prix précédent pratiqué par le vendeur et le “prix antérieur correspond au prix le plus bas pratiqué par le professionnel à l’égard de tous les consommateurs au cours des trente derniers jours”, selon la loi. “Alors qu’une réduction de prix souligne que le prix réel a effectivement baissé, un prix +de comparaison+ peut être manipulé librement par le vendeur pour afficher une remise supposée aussi élevée que virtuelle”, souligne l’UFC-Que Choisir, qui ajoute que “plus le prix barré est opaque ou arbitraire, plus la prétendue réduction affichée est importante”.Récemment, le géant asiatique de la mode éphémère Shein s’est vu infliger une amende de 40 millions d’euros pour “pratiques commerciales trompeuses” après une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Concrètement, il est notamment reproché à Shein d’avoir majoré “certains prix avant de leur appliquer une réduction”, ou de ne pas avoir tenu compte “des promotions précédentes” lorsqu’il indiquait un prix de référence.

Commerce en ligne: l’UFC-Que Choisir alerte sur les “fausses promotions” et saisit la Commission européenne

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé mercredi saisir la Commission européenne “afin de l’alerter sur les dérives persistantes” de certains vendeurs en ligne comme Amazon, Shein ou Cdiscount, qui pratiquent selon elle de “fausses promotions”.L’UFC-Que Choisir “a analysé près de 1.000 annonces comportant un prix barré, issues de six sites majeurs d’e-commerce. Il en ressort que seuls 15% des prix barrés sont de réelles réductions”, déplore l’association dans son communiqué.Au total, l’UFC-Que Choisir s’est penchée sur six des plus gros vendeurs en ligne: Amazon, ASOS, Cdiscount, Shein, Temu, et Zalando, le tout sur une période étalée de février à avril 2025.Dans son analyse, l’association s’en prend à une notion fréquemment utilisée dans le commerce en ligne: le “prix de référence”. “A côté du prix effectif, le commerçant affiche un prix qui est plus élevé. Ce prix de référence est souvent barré et peut être accompagné par un pourcentage ou une somme en euros indiquant le rabais proposé”, explique l’association. Or selon l’UFC, ce prix de référence “est utilisé par le vendeur pour donner l’impression au consommateur que l’offre actuelle est particulièrement avantageuse”. “Certains vendeurs ne fournissent tout simplement aucune explication quant à la nature du prix barré affiché”, note l’association. Pourtant, depuis une directive européenne de 2019 entrée en vigueur en France en 2022, toute annonce d’une réduction de prix doit indiquer le prix précédent pratiqué par le vendeur et le “prix antérieur correspond au prix le plus bas pratiqué par le professionnel à l’égard de tous les consommateurs au cours des trente derniers jours”, selon la loi. “Alors qu’une réduction de prix souligne que le prix réel a effectivement baissé, un prix +de comparaison+ peut être manipulé librement par le vendeur pour afficher une remise supposée aussi élevée que virtuelle”, souligne l’UFC-Que Choisir, qui ajoute que “plus le prix barré est opaque ou arbitraire, plus la prétendue réduction affichée est importante”.Récemment, le géant asiatique de la mode éphémère Shein s’est vu infliger une amende de 40 millions d’euros pour “pratiques commerciales trompeuses” après une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Concrètement, il est notamment reproché à Shein d’avoir majoré “certains prix avant de leur appliquer une réduction”, ou de ne pas avoir tenu compte “des promotions précédentes” lorsqu’il indiquait un prix de référence.

À L’Ambroisie, les derniers services de Bernard Pacaud, “le dernier des Mohicans” de la gastronomie

C’est une page de l’histoire de la gastronomie qui se tourne: après plus de 40 ans aux commandes de L’Ambroisie, le plus ancien restaurant trois étoiles de Paris, Bernard Pacaud s’apprête à raccrocher son tablier. Considéré comme l’un des derniers maîtres de la cuisine française classique, le chef de 77 ans va céder sa place à Shintaro Awa, 39 ans, formé notamment aux côtés du chef trois étoiles Éric Frechon au restaurant Épicure du Bristol Paris.Ce départ, c’est une “décision extrêmement difficile”, confie sa fille Alexia Pacaud, cheffe pâtissière de l’établissement. “C’est quelque chose qu’il a construit pendant toute sa vie. C’était beaucoup d’angoisse”.”Il était malade à l’idée de partir. Mais, maintenant que Shintaro est là, ça va mieux. Il est serein”, poursuit son épouse Danièle Pacaud, qui gère la salle.La transition, qui doit durer tout l’été, voire plus si besoin, se passe “très bien”, confirme à l’AFP Bernard Pacaud.Le chef, que ses pairs surnomment “le dernier des Mohicans”, est connu pour sa discrétion. Pas question de participer à “Top Chef” ou de s’épancher dans les médias pour celui qui se décrit comme un “taiseux”.”C’est un cuisinier, il reste dans sa cuisine”, résume Jérôme Banctel, chef triplement étoilé du Gabriel, qui a travaillé dix ans auprès de lui.Sa cuisine est à son image: sans fioriture mais extrêmement exigeante, fruit d’une rigueur constante et quotidienne. Feuillantine de langoustines au curry, bar au caviar, sans oublier sa fameuse tarte au chocolat… “Une cuisine jamais à la mode mais jamais démodée et toujours respectée”, souligne Jérôme Banctel.- Se reconstruire par le travail -Cette exigence ne doit rien au hasard. Né en Bretagne d’un père inconnu et d’une mère célibataire après la guerre, Bernard Pacaud est d’abord élevé par ses grands-parents.À 6 ans, il quitte sa région natale pour Lyon afin de rejoindre sa mère remariée à un homme violent. Placé en foyer avec ses demi-frères, il trouve un refuge à 12 ans auprès d’Eugénie Brazier, dite la “Mère Brazier”, première femme triplement étoilée qui le prend sous son aile.C’est elle qui lui transmet sa maxime de vie: “Lorsqu’on a tout perdu, c’est par le travail qu’on se reconstruit”.Venu à Paris après son service militaire, Bernard Pacaud officie d’abord à La Méditerranée puis à La Coquille, avant d’intégrer Le Vivarois, le restaurant trois étoiles de Claude Peyrot, où il rencontre sa femme Danièle.Ensemble, ils ouvrent en 1981 L’Ambroisie, quai de Tournelle. “On avait dit: on fait un restaurant pour copains. Bernard disait: +Les étoiles, ça va, j’ai donné+”, se souvient son épouse.L’histoire leur donne tort: dix mois plus tard, ils obtiennent une première étoile et, l’année suivante, une deuxième. En 1986, ils s’installent place des Vosges et décrochent un troisième macaron en 1988, qui ne leur sera jamais retiré — un record de longévité à Paris.- Invités de marque -L’Ambroisie s’est imposé au fil des décennies comme une institution. En 1997, le président Jacques Chirac y invite son homologue américain Bill Clinton. En 2015, François Hollande choisit l’adresse pour recevoir Barack et Michelle Obama. Pas de quoi impressionner Shintaro Awa. “Je n’ai vraiment aucune pression d’avoir deux ou trois étoiles. Moi, je fais le nécessaire pour faire de la gastronomie”, assure le chef originaire du Japon.De son côté, Bernard Pacaud va devoir apprendre à lever le pied, lui qui est présent à chaque service, midi et soir, affirme sa femme. Rien n’est moins sûr toutefois. “Je le récupère avec moi dans mon projet” de salon de thé, affirme sa fille Alexia. “Le but ce n’est pas de l’avoir avec moi en cuisine”, assure-t-elle, mais de lui laisser l’opportunité de le faire s’il le souhaite. “Qu’il continue à pouvoir faire ce qu’il aime, sans la pression des étoiles.”

Merz “prudemment optimiste” sur la possibilité d’un accord commercial UE-USA

Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit “prudemment optimiste” sur le fait qu’un accord sur les droits de douane entre l’UE et les Etats-Unis puisse être conclu “dans les prochains jours, au plus tard d’ici la fin du mois”.”Notre objectif est d’atteindre aussi rapidement que possible un accord avec des droits de douane les plus bas possible (…) Cet objectif n’est pas facile à atteindre en raison des exigences actuelles du gouvernement américain”, a dit Friedrich Merz, dans un discours au Bundestag, chambre basse du Parlement allemand.M. Merz a précisé être en contact téléphonique “aussi bien avec le président américain Donald Trump que la Commission européenne”, qui mène les négociations au nom des 27 Etats membres de l’Union européenne.Lundi soir, Donald Trump avait décidé via un décret présidentiel le report de la date butoir, du 9 juillet au 1er août, pour l’entrée en vigueur de nouvelles surtaxes douanières.De son côté, l’Union européenne (UE) avait rapporté le même jour qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.Première économie de l’UE, l’Allemagne est particulièrement sous pression en raison de sa dépendance aux exportations, ce que M. Merz a de nouveau rappelé mercredi”C’est un enjeu important pour l’emploi, un enjeu pour la prospérité de notre pays”, a-t-il dit, citant les secteurs de l’industrie chimique, pharmaceutique, automobile, des machines outils et de la sidérurgie.Il a plaidé ces dernières semaines pour que l’UE conclue avec Washington un accord “simple”, en privilégiant ces secteurs-clés, quitte à consentir certaines surtaxes sur d’autres produits.