Wall Street ouvre en hausse lundi après l’exemption sur les produits high-tech

La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, accueillant avec optimisme la nouvelle d’une exemption provisoire de surtaxes douanières accordée par Washington sur les smartphones, ordinateurs et autres produits électroniques.Vers 14H05 GMT, le Dow Jones avançait de 1,00%, l’indice Nasdaq prenait 1,57% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 1,36%.En pleine guerre commerciale entre Washington et Pékin, “nous avons entamé la journée avec un certain enthousiasme quant à la possibilité d’entamer des négociations”, explique auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Cet optimisme découle, selon l’analyste, de la décision des Etats-Unis d’exempter la high-tech importés dans le pays, notamment depuis la Chine, où la plupart des produits électroniques sont fabriqués.”Mais la situation s’est quelque peu brouillée au cours du week-end, (…) lorsque le ministre du Commerce, Howard Lutnick, a semblé (…) remettre en question ces mesures”, commente M. Hogan.Des droits de douane seront appliqués dans “un mois ou deux” sur les semi-conducteurs, a déclaré M. Lutnick dimanche sur la chaîne ABC. Un peu plus tard dans la journée, Donald Trump a quant à lui assuré qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs entrant aux Etats-Unis.Quoi qu’il en soit, “dans un marché qui a autant baissé en très peu de temps (…) la moindre bonne nouvelle sur le front commercial” peut faire monter les cours, estime M. Hogan.Côté indicateurs, la place américaine attend notamment mercredi les chiffres des ventes au détail pour le mois de mars.Ce chiffre “reflétera en partie (…) l’anticipation de la demande, dans la mesure où les (consommateurs américains) ont pu prendre des décisions économiques avant l’entrée en vigueur des droits de douane”, décrypte M. Hogan. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait franchement, à 4,40% contre 4,49% vendredi en clôture.Ailleurs, au tableau des valeurs, le secteur des semiconducteurs profitait de l’exemption décidée ce week-end: Nvidia prenait 1,39%, Qualcomm avançait de 1,43% et AMD gagnait 1,96%. Apple, qui fabrique en Chine ses iPhones destinés au marché américain, suivait la tendance générale et prenait 4,66%.Autre géant des puces, Intel était recherché (+3,04%) après avoir annoncé qu’il vendait plus de 50% de ses parts du groupe américain Altera, spécialisé dans les composants électroniques. Intel avait bouclé l’achat d’Altera fin 2015 pour 16,7 milliards de dollars.La banque d’affaires américaine Goldman Sachs évoluait dans le vert (+1,22%) après avoir dépassé les attentes au premier trimestre, faisant état lundi d’un record dans les activités de marchés et de financement ainsi que de “performances solides” dans le courtage de matières premières, devises et obligations (Fixed Income).Pour le deuxième trimestre, “nous entrons (…) avec un environnement opérationnel radicalement différent par rapport au début de l’année”, a toutefois prévenu David Solomon, patron de la banque, cité dans un communiqué.”Le calendrier des résultats s’accélère un peu” avec plusieurs grands noms attendus dans les prochains jours, rappelle M. Hogan.

Stocks rise on new tariff twist

Stock markets rose, gold hit another record high and the dollar regained some ground Monday as investors grappled with the latest twists and turns in US President Donald Trump’s trade war.Wall Street opened higher, following sharp rises in Asia and Europe, after Trump appeared to dial down his trade war as smartphones, laptops, semiconductors and other electronics — all key Chinese-made products  — were given a reprieve from US tariffs on Friday.”Washington’s partial retreat from its hard-line tariff regime — specifically the temporary exemption of a raft of tech goods from punitive import levies — has momentarily eased fears of an all-out trade war,” said Fawad Razaqzada, analyst at City Index and Forex.com.But suggestions by Trump over the weekend that the exemptions would be temporary added to market uncertainty, following volatility on trading floors last week over the US leader’s erratic trade agenda.Trump said Sunday that the exemptions had been misconstrued and that no country would get “off the hook” in his trade war — especially China.As his team pursued fresh tariffs against many items on the list, including on semiconductors “over the next week”, Trump said electronics were only moved to a different tariff “bucket”.”The comment has only added to confusion and reinforced the idea that the exemptions are not permanent, keeping uncertainty elevated as the new week begins,” said David Morrison, analyst at financial services platform Trade Nation.”The US dollar remained under pressure, with ongoing trade tensions denting its appeal,” Morrison said.The dollar, however, pared back some losses against the euro and other major currencies. US Treasuries also recovered somewhat following a selloff last week that called into question the reliability of US government bonds as a haven investment.There has been speculation that China contributed to the turmoil in the US bond market by selling Treasury holdings.Gold, a go-to asset of safety in times of turmoil, hit a new peak of $3,245.75 an ounce Monday before paring back gains.”Unless a broader (US-China) trade accord is struck soon, the stalemate could continue to hold back risk appetite,” Razaqzada said.”While this softening of tone (on tariffs) may appear constructive on the surface, it doesn’t meaningfully shift the dial unless accompanied by substantive progress in US-China trade relations,” he said.- Key figures around 1340 GMT -New York – Dow: UP 1.0 percent at 40,627.10 pointsNew York – S&P 500: UP 1.4 percent at 5,438.56New York – Nasdaq: UP 1.7 percent at 17,015.38 London – FTSE 100: UP 1.8 percent at 8,110.28Paris – CAC 40: UP 2.4 percent at 7,273.35Frankfurt – DAX: UP 2.7 percent at 20,921.58Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 33,982.36 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.4 percent at 21,417.40 (close)Shanghai – Composite: UP 0.8 percent at 3,262.81 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1324 from $1.1359 on FridayDollar/yen: UP at 143.70 yen from 143.49 yen Pound/dollar: UP at $1.3157 from $1.3088Euro/pound: DOWN at 86.14 pence from 86.80 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $65.20 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $61.87 per barrel

Katy Perry est allée dans l’espace à bord d’un vol 100% féminin

La célèbre chanteuse américaine Katy Perry a effectué lundi un bref voyage entièrement féminin dans l’espace, une aventure proposée par le multimilliardaire Jeff Bezos et réservée à quelques privilégiés.Artiste incontournable de la pop américaine, Katy Perry s’est s’envolée à bord d’une fusée de Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon, qui l’a emmenée à plus de 100 kilomètres d’altitude, avant de regagner la Terre. Elle a embarqué aux côtés de cinq autres femmes, dont Lauren Sanchez, la fiancée de M. Bezos. Le décollage a eu lieu dans l’ouest du Texas peu après 08H30 locales (13H30 GMT).La fusée entièrement automatisée a décollé à la verticale et la capsule s’est détachée en vol, avant de retomber sur Terre freinée par des parachutes et un rétropropulseur.Il s’agit du premier vol dans l’espace 100% féminin depuis celui, en solitaire, de la Soviétique Valentina Terechkova en 1963.Il s’agit également du onzième vol habité suborbital mené par Blue Origin, qui propose depuis plusieurs années déjà ces expériences de tourisme spatial – dont le prix n’est pas public – grâce à sa fusée New Shepard.Lors de cette expérience d’une dizaine de minutes au total, les six passagères ont dépassé la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres la frontière de l’espace selon une convention internationale.Dans une récente interview accordée au magazine Elle, Katy Perry expliquait prendre part à cette aventure “pour (s)a fille Daisy”, qu’elle a eue avec le célèbre acteur britannique Orlando Bloom, “afin de l’inciter à ne jamais fixer de limites à ses rêves”.”Je suis tellement impatiente de voir l’inspiration et la lumière dans ses yeux lorsqu’elle verra la fusée partir et qu’elle retournera à l’école le lendemain en disant: +Maman est allée dans l’espace+”, déclarait la chanteuse de “California gurls”, propulsée sur la scène internationale par son hit “I kissed a girl” sorti en 2008.- Des “signes” -Dans une vidéo publiée au cours du week-end sur son compte Instagram, l’artiste de 40 ans dit voir des “signes” dans le nom de la capsule spatiale, “Tortoise” (“Tortue”), et de sa forme de “plume”, deux surnoms que lui donne affectueusement sa mère.”Il n’y a pas de coïncidences”, affirme-t-elle. “Je suis tellement reconnaissante pour ces signes et pour sentir que quelque chose de plus grand que moi guide le navire”.Lors de ce bref voyage en apesanteur, Katy Perry sera entourée de Kerianne Flynn, productrice de films, d’Amanda Nguyen, fondatrice d’une ONG engagée dans le combat contre les violences sexuelles, d’Aisha Bowe, une ancienne scientifique de la Nasa, et de l’animatrice de télévision Gayle King.L’entreprise Blue Origin a déjà emmené 52 personnes, dont d’autres célébrités comme William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l’intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées.Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l’ambition d’aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite et concurrencer SpaceX d’Elon Musk. En janvier, elle a ainsi réussi son premier vol orbital non-habité, grâce à un lanceur bien plus puissant nommé New Glenn.

Droits de douane: les marchés soulagés par des exemptions, Trump maintient la pression

Soutenus par l’annonce par Washington d’exemptions sur les produits high-tech, les marchés financiers évoluaient dans le vert lundi, même si Donald Trump a maintenu la pression sur les partenaires commerciaux des Etats-Unis, au premier plan desquels figure la Chine.Le président américain a ainsi averti dimanche qu’aucun pays n’était “tiré d’affaire” face à son offensive douanière, “surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal”, a-t-il tonné sur son réseau social Truth.La veille, Washington avait annoncé une exemption de surtaxes – jusqu’à 145% pour la Chine – accordée par les autorités américaines pour les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Cette annonce a réconforté les marchés mondiaux qui ont démarré la semaine sur le bon pied. En Asie, Hong Kong a gagné 2,40% et Shanghai 0,76% lundi, Tokyo terminant en hausse de près de 1,2%.Les places européennes évoluaient elles aussi largement dans le vert lundi depuis leur ouverture. A Wall Street, les principaux indices ont démarré dans le vert, le Dow Jones gagnant environ 1%, l’indice Nasdaq +2,2%, et le S&P 500 +1,5%.Donald Trump a toutefois déclaré dimanche qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles surtaxes sur les semi-conducteurs entrant aux Etats-Unis, qui “seront en place dans un avenir pas trop lointain”.Concernant les smartphones et autres appareils électroniques, “ce sera annoncé très bientôt, nous allons en discuter, mais nous allons aussi parler aux entreprises”, a ajouté le dirigeant sans donner de précisions, à bord de l’avion Air Force One. “Vous savez, il faut montrer une certaine flexibilité” pour “certains produits”, a-t-il ajouté.Plus tôt dans la journée, son ministre du Commerce Howard Lutnick avait évoqué des droits de douane sectoriels spécifiques à venir sur les semi-conducteurs, “probablement dans un mois ou deux”, ainsi que sur les produits pharmaceutiques.”Nous ne pouvons pas nous reposer sur la Chine pour des choses fondamentales dont on a besoin. Nos médicaments et nos semi-conducteurs doivent être produits en Amérique”, a avancé M. Lutnick lors d’un entretien à la chaîne ABC.- “Petit pas” -Si le ministère du Commerce chinois a reconnu le “petit pas” fait par Washington sur les produits high-tech, il a exhorté les Etats-Unis “à faire un grand pas pour corriger leurs erreurs, annuler complètement la mauvaise pratique des droits de douane réciproques et revenir sur le droit chemin du respect mutuel”, a déclaré un porte-parole dimanche dans un communiqué.Le protectionnisme “ne mène nulle part”, a répété le président chinois Xi Jinping, dans des propos rapportés lundi par l’agence officielle Chine Nouvelle.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a souligné le dirigeant, qui a entamé lundi une visite au Vietnam, avant de se rendre en Malaisie et au Cambodge, pour renforcer les relations commerciales de son pays.Dans ce contexte tendu, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025, citant notamment les droits de douanes américains, selon son rapport mensuel publié lundi.Tout en continuant à assommer la Chine, Donald Trump a semblé donner un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, en les délestant mercredi pour 90 jours des taxes douanières annoncées auparavant, et en ne leur ajoutant plus que 10% de droits de douane.Aux 145% de surtaxes cumulées imposées par Donald Trump aux produits chinois depuis son retour à la Maison Blanche, hors dispenses, Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.- Bond des exportations -Dans une première critique de l’offensive douanière de Donald Trump la veille, Pékin s’était posé en défenseur des pays pauvres en rendant public un appel avec la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, au cours duquel la Chine avait mis en garde contre “les graves préjudices” qu’allaient infliger ces surtaxes aux pays en développement, “en particulier aux moins développés d’entre eux”. Elles “pourraient même déclencher une crise humanitaire”, avait estimé le ministre chinois du Commerce Wang Wentao.Malgré ces vives tensions commerciales entre les deux premières puissances économiques mondiales, Donald Trump se disait vendredi “optimiste” sur un accord commercial avec Pékin.Les Etats-Unis absorbent 16,4% du total des exportations chinoises, pour un total d’échanges de 500 milliards de dollars, selon les données de Pékin, largement déficitaires pour les Etats-Unis.Les exportations chinoises vers l’ensemble du monde ont d’ailleurs bondi de plus de 12% en mars, selon des données publiées lundi, traduisant une augmentation des expéditions peu avant l’entrée en vigueur des droits de douane astronomiques de Washington.

La Chine et le Vietnam signent 45 accords de coopération à l’arrivée de Xi Jinping à Hanoï

La Chine et le Vietnam ont signé lundi 45 accords de coopération au début d’une tournée du président chinois Xi Jinping en Asie du Sud-Est destinée à renforcer les relations commerciales de Pékin, en pleine guerre douanière avec Washington.Le président chinois a dénoncé le protectionnisme “qui ne mène nulle part”. “Aucun gagnant” ne peut émerger d’un tel conflit commercial, a souligné le chef de l’Etat, selon l’agence de presse Chine nouvelle.Le Vietnam est la première étape de sa tournée, avant la Malaisie puis le Cambodge. Elle vise notamment à compenser l’impact des droits de douane prohibitifs décrétés par le président américain Donald Trump contre les produits chinois.Xi Jinping a été accueilli lundi à Hanoï par une salve de 21 coups de canon, une garde d’honneur et des rangées d’enfants agitant des drapeaux au palais présidentiel avant des entretiens avec les dirigeants vitnamien dont le secrétaire général du parti communiste vietnamien To Lam.Les deux pays ont signé 45 accords de coopération, notamment sur les chaînes d’approvisionnement, l’IA, les patrouilles maritimes conjointes et les chemins de fer.S’exprimant lors d’une rencontre avec To Lam, M. Xi a déclaré que le Vietnam et la Chine se trouvaient à “un tournant” de leur histoire et devaient “avancer la main dans la main”.La visite de M. Xi intervient presque deux semaines après que les Etats-Unis, plus grand marché d’exportation de l’industrie manufacturière vietnamienne au cours des trois premiers mois de l’année, ont imposé une taxe de 46 % sur les produits vietnamiens.Bien que les taxes douanières décrétées contre le Vietnam et de nombreux autres pays aient été suspendues, la visite du président chinois vise à faire apparaître la Chine comme un partenaire de confiance, stable, contrairement aux Etats-Unis qui ont lancé une offensive commerciale tous azimuts au moyen de nouveaux droits de douane – y compris contre leurs partenaires économiques.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a écrit le président chinois dans un article publié par le journal vietnamien Nhan Dan, cité par Chine nouvelle.”Une guerre commerciale et une guerre tarifaire ne produisent aucun gagnant, et le protectionnisme ne mène nulle part”, a noté Xi Jinping.Dans un article publié sur le site d’information du gouvernement, M. Lam a assuré que son pays était “toujours prêt à s’associer à la Chine” pour rendre la coopération entre les deux pays “substantielle, équilibrée et durable”.- Diplomatie du bambou -Les droits de douane américains ont été fixés pour les produits chinois à 145%, hors exemptions. Cette mesure a ébranlé les marchés mondiaux et conduit Pékin à riposter.La place de l’Asie du Sud-Est est centrale pour les exportations chinoises. L’an dernier, les pays du bloc régional, l’Asean, ont été leurs premiers destinataires avec 586,5 milliards de dollars de biens au total, selon les données des douanes chinoises.Parmi eux, le Vietnam se distingue avec 161,9 milliards de dollars d’importations chinoises, suivi de la Malaisie (101,5 milliards).Raffermir les liens avec ses voisins du sud-est asiatique pourrait aider Pékin à contrebalancer les effets de l’offensive commerciale des Etats-Unis, premier pays importateur de produits chinois en 2024.Xi Jinping sera au Vietnam jusqu’à mardi. Le pays d’Asie du Sud-Est, dirigé comme la Chine par un parti communiste, mène de longue date une “diplomatie du bambou”, qui consiste à maintenir de bonnes relations à la fois avec le géant asiatique et avec Washington.- “Sauvegarder la paix” -Pékin et Hanoï entretiennent des relations économiques étroites. Elles sont toutefois parasitées par les différends territoriaux qu’ils entretiennent en mer de Chine méridionale, dans l’archipel des Paracels.La Chine revendique la quasi-totalité des îlots de la mer de Chine méridionale, face à d’autres pays riverains (Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie) aux prétentions rivales.Xi Jinping a assuré lundi, dans le journal vietnamien Nhan Dan, que Pékin et Hanoï étaient capables de résoudre ces litiges par le dialogue.”Nous devrions gérer les différends de manière appropriée et sauvegarder la paix et la stabilité dans notre région”, y a-t-il écrit, selon Chine nouvelle. “Grâce à notre vision, nous sommes tout à fait capables de régler correctement les questions maritimes par la consultation et la négociation”, a-t-il assuré.Après le Vietnam, Xi Jinping se rendra en Malaisie de mardi à jeudi. Le ministre malaisien des Communications, Fahmi Fadzil, a déclaré que la visite du président chinois “s’inscrivait dans le cadre des initiatives du gouvernement (…) pour améliorer les relations commerciales avec divers pays, dont la Chine”.Xi Jinping se rendra ensuite jeudi au Cambodge, fidèle partenaire de la Chine en Asie du Sud-Est.

La Chine et le Vietnam signent 45 accords de coopération à l’arrivée de Xi Jinping à Hanoï

La Chine et le Vietnam ont signé lundi 45 accords de coopération au début d’une tournée du président chinois Xi Jinping en Asie du Sud-Est destinée à renforcer les relations commerciales de Pékin, en pleine guerre douanière avec Washington.Le président chinois a dénoncé le protectionnisme “qui ne mène nulle part”. “Aucun gagnant” ne peut émerger d’un tel conflit commercial, a souligné le chef de l’Etat, selon l’agence de presse Chine nouvelle.Le Vietnam est la première étape de sa tournée, avant la Malaisie puis le Cambodge. Elle vise notamment à compenser l’impact des droits de douane prohibitifs décrétés par le président américain Donald Trump contre les produits chinois.Xi Jinping a été accueilli lundi à Hanoï par une salve de 21 coups de canon, une garde d’honneur et des rangées d’enfants agitant des drapeaux au palais présidentiel avant des entretiens avec les dirigeants vitnamien dont le secrétaire général du parti communiste vietnamien To Lam.Les deux pays ont signé 45 accords de coopération, notamment sur les chaînes d’approvisionnement, l’IA, les patrouilles maritimes conjointes et les chemins de fer.S’exprimant lors d’une rencontre avec To Lam, M. Xi a déclaré que le Vietnam et la Chine se trouvaient à “un tournant” de leur histoire et devaient “avancer la main dans la main”.La visite de M. Xi intervient presque deux semaines après que les Etats-Unis, plus grand marché d’exportation de l’industrie manufacturière vietnamienne au cours des trois premiers mois de l’année, ont imposé une taxe de 46 % sur les produits vietnamiens.Bien que les taxes douanières décrétées contre le Vietnam et de nombreux autres pays aient été suspendues, la visite du président chinois vise à faire apparaître la Chine comme un partenaire de confiance, stable, contrairement aux Etats-Unis qui ont lancé une offensive commerciale tous azimuts au moyen de nouveaux droits de douane – y compris contre leurs partenaires économiques.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a écrit le président chinois dans un article publié par le journal vietnamien Nhan Dan, cité par Chine nouvelle.”Une guerre commerciale et une guerre tarifaire ne produisent aucun gagnant, et le protectionnisme ne mène nulle part”, a noté Xi Jinping.Dans un article publié sur le site d’information du gouvernement, M. Lam a assuré que son pays était “toujours prêt à s’associer à la Chine” pour rendre la coopération entre les deux pays “substantielle, équilibrée et durable”.- Diplomatie du bambou -Les droits de douane américains ont été fixés pour les produits chinois à 145%, hors exemptions. Cette mesure a ébranlé les marchés mondiaux et conduit Pékin à riposter.La place de l’Asie du Sud-Est est centrale pour les exportations chinoises. L’an dernier, les pays du bloc régional, l’Asean, ont été leurs premiers destinataires avec 586,5 milliards de dollars de biens au total, selon les données des douanes chinoises.Parmi eux, le Vietnam se distingue avec 161,9 milliards de dollars d’importations chinoises, suivi de la Malaisie (101,5 milliards).Raffermir les liens avec ses voisins du sud-est asiatique pourrait aider Pékin à contrebalancer les effets de l’offensive commerciale des Etats-Unis, premier pays importateur de produits chinois en 2024.Xi Jinping sera au Vietnam jusqu’à mardi. Le pays d’Asie du Sud-Est, dirigé comme la Chine par un parti communiste, mène de longue date une “diplomatie du bambou”, qui consiste à maintenir de bonnes relations à la fois avec le géant asiatique et avec Washington.- “Sauvegarder la paix” -Pékin et Hanoï entretiennent des relations économiques étroites. Elles sont toutefois parasitées par les différends territoriaux qu’ils entretiennent en mer de Chine méridionale, dans l’archipel des Paracels.La Chine revendique la quasi-totalité des îlots de la mer de Chine méridionale, face à d’autres pays riverains (Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie) aux prétentions rivales.Xi Jinping a assuré lundi, dans le journal vietnamien Nhan Dan, que Pékin et Hanoï étaient capables de résoudre ces litiges par le dialogue.”Nous devrions gérer les différends de manière appropriée et sauvegarder la paix et la stabilité dans notre région”, y a-t-il écrit, selon Chine nouvelle. “Grâce à notre vision, nous sommes tout à fait capables de régler correctement les questions maritimes par la consultation et la négociation”, a-t-il assuré.Après le Vietnam, Xi Jinping se rendra en Malaisie de mardi à jeudi. Le ministre malaisien des Communications, Fahmi Fadzil, a déclaré que la visite du président chinois “s’inscrivait dans le cadre des initiatives du gouvernement (…) pour améliorer les relations commerciales avec divers pays, dont la Chine”.Xi Jinping se rendra ensuite jeudi au Cambodge, fidèle partenaire de la Chine en Asie du Sud-Est.