Visite d’Etat, acte II: Macron rencontre Starmer et la communauté des affaires à Londres

Le président français Emmanuel Macron poursuit mercredi sa visite d’Etat au Royaume-Uni par un entretien avec le Premier ministre Keir Starmer, après avoir célébré la veille avec le roi Charles III “l’entente amicale” entre les deux pays.Au lendemain d’une première journée consacrée essentiellement au faste royal, avec procession en calèche et dîner d’Etat dans le décor somptueux du château de Windsor, le chef de l’Etat et son épouse Brigitte vont d’abord s’incliner sur la tombe d’Elizabeth II, décédée en 2022.Emmanuel Macron échangera ensuite avec le roi Charles III sur les enjeux de biodiversité lors d’une promenade dans le parc du château avant de prendre congé de son hôte pour rejoindre Londres, à une trentaine de kilomètres.Il s’agit de la première visite d’Etat d’un président français au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008 et de la première d’un chef d’Etat de l’Union européenne depuis le Brexit en 2020.Mardi soir, le souverain a souligné que l’amitié entre le Royaume-Uni et la France était “essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, face à une “multitude de menaces”.Les deux pays, qui avaient déjà renoué en 2023 après les tensions liées au Brexit, à l’occasion d’une visite d’Etat du roi et d’un sommet avec le Premier ministre Rishi Sunak en France, ont proclamé une nouvelle ère d'”entente amicale”, à l’image de “l’Entente cordiale” scellée en 1904.Emmanuel Macron a souligné que Paris et Londres étaient “aux avant-postes de la défense de la sécurité de notre continent et de ses valeurs démocratiques”.- “Faire la différence”  -Dans l’après-midi, le chef de l’Etat qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement au palais de Westminster, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945, à commencer par l’Ukraine, en renforçant les liens entre Londres et l’Union européenne.”Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd’hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence”, a-t-il lancé.Pour ce faire, le président français a promis des résultats “tangibles” durant la visite en matière de coopération économique, de défense, et de lutte contre l’immigration, un sujet souvent source de tensions entre les deux pays.Il va évoquer mercredi ces enjeux autour d’un déjeuner avec Keir Starmer, avant un sommet jeudi des deux dirigeants et d’une douzaine de ministres concernés. Sur le front économique, l’Elysée a déjà annoncé que l’énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5% dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l’est de l’Angleterre.Mercredi matin, le président français va échanger avec des entrepreneurs et scientifiques sur l’intelligence artificielle à l’Imperial College de Londres.Il rencontrera aussi la communauté d’affaires lors d’un dîner organisé en son honneur au Guildhall, bâtiment historique de la City, en présence de 650 convives.- “Changement d’échelle” -“Une nouvelle ère” post-Brexit s’ouvre pour une collaboration plus poussée”, a affirmé mardi à l’AFP le lord-maire de Londres Alastair King, représentant de la City.La puissante place financière cherche à défendre son attractivité, surtout depuis le Brexit, face à la concurrence de ses rivales européennes, après avoir connu une série de revers ces dernières années.Le chef de l’Etat se rendra aussi au British Museum pour sceller l’annonce du prêt au Royaume-Uni de la célèbre tapisserie de Bayeux, symbole quasi-millénaire des relations longtemps belliqueuses entre l’Angleterre et le continent.Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Côté défense, “nous franchirons une nouvelle étape qui changera l’échelle de (notre) coopération”, a promis Emmanuel Macron devant le Parlement.La coopération militaire entre les deux pays repose sur les accords de Lancaster House, signés en 2010, qui comprennent un volet nucléaire, la mise en place d’une force expéditionnaire conjointe et la fabrication en commun de missiles.Côté britannique, les attentes sont fortes sur la lutte contre l’immigration clandestine, après un nombre record d’arrivées de migrants par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).

Visite d’Etat, acte II: Macron rencontre Starmer et la communauté des affaires à Londres

Le président français Emmanuel Macron poursuit mercredi sa visite d’Etat au Royaume-Uni par un entretien avec le Premier ministre Keir Starmer, après avoir célébré la veille avec le roi Charles III “l’entente amicale” entre les deux pays.Au lendemain d’une première journée consacrée essentiellement au faste royal, avec procession en calèche et dîner d’Etat dans le décor somptueux du château de Windsor, le chef de l’Etat et son épouse Brigitte vont d’abord s’incliner sur la tombe d’Elizabeth II, décédée en 2022.Emmanuel Macron échangera ensuite avec le roi Charles III sur les enjeux de biodiversité lors d’une promenade dans le parc du château avant de prendre congé de son hôte pour rejoindre Londres, à une trentaine de kilomètres.Il s’agit de la première visite d’Etat d’un président français au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008 et de la première d’un chef d’Etat de l’Union européenne depuis le Brexit en 2020.Mardi soir, le souverain a souligné que l’amitié entre le Royaume-Uni et la France était “essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, face à une “multitude de menaces”.Les deux pays, qui avaient déjà renoué en 2023 après les tensions liées au Brexit, à l’occasion d’une visite d’Etat du roi et d’un sommet avec le Premier ministre Rishi Sunak en France, ont proclamé une nouvelle ère d'”entente amicale”, à l’image de “l’Entente cordiale” scellée en 1904.Emmanuel Macron a souligné que Paris et Londres étaient “aux avant-postes de la défense de la sécurité de notre continent et de ses valeurs démocratiques”.- “Faire la différence”  -Dans l’après-midi, le chef de l’Etat qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement au palais de Westminster, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945, à commencer par l’Ukraine, en renforçant les liens entre Londres et l’Union européenne.”Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd’hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence”, a-t-il lancé.Pour ce faire, le président français a promis des résultats “tangibles” durant la visite en matière de coopération économique, de défense, et de lutte contre l’immigration, un sujet souvent source de tensions entre les deux pays.Il va évoquer mercredi ces enjeux autour d’un déjeuner avec Keir Starmer, avant un sommet jeudi des deux dirigeants et d’une douzaine de ministres concernés. Sur le front économique, l’Elysée a déjà annoncé que l’énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5% dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l’est de l’Angleterre.Mercredi matin, le président français va échanger avec des entrepreneurs et scientifiques sur l’intelligence artificielle à l’Imperial College de Londres.Il rencontrera aussi la communauté d’affaires lors d’un dîner organisé en son honneur au Guildhall, bâtiment historique de la City, en présence de 650 convives.- “Changement d’échelle” -“Une nouvelle ère” post-Brexit s’ouvre pour une collaboration plus poussée”, a affirmé mardi à l’AFP le lord-maire de Londres Alastair King, représentant de la City.La puissante place financière cherche à défendre son attractivité, surtout depuis le Brexit, face à la concurrence de ses rivales européennes, après avoir connu une série de revers ces dernières années.Le chef de l’Etat se rendra aussi au British Museum pour sceller l’annonce du prêt au Royaume-Uni de la célèbre tapisserie de Bayeux, symbole quasi-millénaire des relations longtemps belliqueuses entre l’Angleterre et le continent.Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Côté défense, “nous franchirons une nouvelle étape qui changera l’échelle de (notre) coopération”, a promis Emmanuel Macron devant le Parlement.La coopération militaire entre les deux pays repose sur les accords de Lancaster House, signés en 2010, qui comprennent un volet nucléaire, la mise en place d’une force expéditionnaire conjointe et la fabrication en commun de missiles.Côté britannique, les attentes sont fortes sur la lutte contre l’immigration clandestine, après un nombre record d’arrivées de migrants par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).

Can Kenya attract the outsourcing jobs of the AI future?Wed, 09 Jul 2025 05:39:18 GMT

In a leafy Nairobi suburb, a Kenyan firm helps foreigners track shoplifters, monitor lung damage from Covid-19 and identify whales — tapping into the outsourcing market’s artificial intelligence-boosted boom.Cloudfactory started in Kenya in 2014, initially doing simple tasks like transcription for overseas clients.But since 2024, it has taken on a wide array of AI-powered business …

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La récente canicule en Europe jusqu’à 4°C plus chaude à cause du réchauffement climatique

Le changement climatique causé par la combustion des énergies fossiles a rendu la récente vague de chaleur dans l’ouest de l’Europe jusqu’à 4°C plus chaude dans de nombreuses villes, exposant des milliers de personnes vulnérables à un stress thermique dangereux, selon une “étude rapide” publiée mercredi.Entre fin juin et début juillet, les températures ont largement dépassé les 40°C dans de nombreux pays européens, lors d’une exceptionnelle et précoce vague de chaleur, qui a déclenché de nombreuses alertes sanitaires.”Nous estimons que le réchauffement climatique a amplifié la vague de chaleur d’environ 2 à 4°C dans la plupart des villes” étudiées, notamment Paris, Londres et Madrid, a déclaré Ben Clarke de l’Imperial College de Londres, qui a mené cette étude avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine.L’épisode a probablement entraîné un nombre bien plus élevé de décès liés à la chaleur que sans l’influence du réchauffement climatique, a conclu cette “étude rapide”, menée par plus d’une dizaine de chercheurs de cinq institutions européennes, en attendant les bilans officiels dans plusieurs semaines.Pour évaluer l’influence du changement climatique, les scientifiques ont simulé l’intensité de cet épisode dans un monde qui n’aurait pas connu la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, en partant des données météo historiques.Ils ont conclu que la vague de chaleur “aurait été de 2 à 4°C moins intense” sans le changement climatique dans 11 des 12 villes étudiées.Ces degrés supplémentaires ont considérablement accru le risque sanitaire pour les 30 millions d’habitants des villes étudiées, dont Paris, Londres et Madrid.”Cela place certains groupes de personnes dans une situation plus dangereuse”, a déclaré le chercheur Ben Clarke de l’Imperial College de Londres.”Pour certains, c’est encore un temps chaud et agréable. Mais pour une grande partie de la population, ça devient dangereux”, a-t-il déclaré aux journalistes.- vie ou mort – L’étude tente pour la première fois d’estimer le nombre de décès attribuables à la canicule dans les 12 villes étudiées et la proportion attribuable au changement climatique.Sur la base de méthodes scientifiques évaluées par des pairs et de recherches établies sur la chaleur et la mortalité, l’étude estime que la vague de chaleur a probablement causé environ 2.300 décès prématurés entre le 23 juin et le 2 juillet dans ces villes.Et environ 1.500 décès, soit environ deux tiers, n’auraient pas eu lieu sans les degrés ajoutés par le dérèglement du climat par l’humanité.Les auteurs, issus d’institutions au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suisse, ont souligné que cette estimation n’était qu’un aperçu, avant tout décompte officiel.Les vagues de chaleur sont particulièrement dangereuses pour les personnes âgées, les malades, les jeunes enfants, les travailleurs en extérieur et toute personne exposée à des températures élevées pendant de longues périodes sans répit, en particulier lors de l’enchaînement de nuits chaudes.De larges territoires du sud de l’Europe ont connu des successions de “nuits tropicales”, lorsque les températures ne baissent pas assez pour permettre au corp de récupérer.”Pour des milliers de personnes, une augmentation de seulement 2 ou 4°C peut faire la différence entre la vie et la mort”, a déclaré Garyfallos Konstantinoudis, de l’Imperial College de Londres.”C’est pourquoi les vagues de chaleur sont connues comme des tueuses silencieuses: la plupart des décès surviennent dans les maisons et les hôpitaux, à l’abri des regards, et sont rarement signalés”, a-t-il déclaré.Les autorités estiment qu’il faudra plusieurs semaines pour établir un bilan définitif des victimes. La succession d’épisodes similaires a déjà provoqué des dizaines de milliers de morts prématurées en Europe au cours des étés précédents.

La récente canicule en Europe jusqu’à 4°C plus chaude à cause du réchauffement climatique

Le changement climatique causé par la combustion des énergies fossiles a rendu la récente vague de chaleur dans l’ouest de l’Europe jusqu’à 4°C plus chaude dans de nombreuses villes, exposant des milliers de personnes vulnérables à un stress thermique dangereux, selon une “étude rapide” publiée mercredi.Entre fin juin et début juillet, les températures ont largement dépassé les 40°C dans de nombreux pays européens, lors d’une exceptionnelle et précoce vague de chaleur, qui a déclenché de nombreuses alertes sanitaires.”Nous estimons que le réchauffement climatique a amplifié la vague de chaleur d’environ 2 à 4°C dans la plupart des villes” étudiées, notamment Paris, Londres et Madrid, a déclaré Ben Clarke de l’Imperial College de Londres, qui a mené cette étude avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine.L’épisode a probablement entraîné un nombre bien plus élevé de décès liés à la chaleur que sans l’influence du réchauffement climatique, a conclu cette “étude rapide”, menée par plus d’une dizaine de chercheurs de cinq institutions européennes, en attendant les bilans officiels dans plusieurs semaines.Pour évaluer l’influence du changement climatique, les scientifiques ont simulé l’intensité de cet épisode dans un monde qui n’aurait pas connu la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, en partant des données météo historiques.Ils ont conclu que la vague de chaleur “aurait été de 2 à 4°C moins intense” sans le changement climatique dans 11 des 12 villes étudiées.Ces degrés supplémentaires ont considérablement accru le risque sanitaire pour les 30 millions d’habitants des villes étudiées, dont Paris, Londres et Madrid.”Cela place certains groupes de personnes dans une situation plus dangereuse”, a déclaré le chercheur Ben Clarke de l’Imperial College de Londres.”Pour certains, c’est encore un temps chaud et agréable. Mais pour une grande partie de la population, ça devient dangereux”, a-t-il déclaré aux journalistes.- vie ou mort – L’étude tente pour la première fois d’estimer le nombre de décès attribuables à la canicule dans les 12 villes étudiées et la proportion attribuable au changement climatique.Sur la base de méthodes scientifiques évaluées par des pairs et de recherches établies sur la chaleur et la mortalité, l’étude estime que la vague de chaleur a probablement causé environ 2.300 décès prématurés entre le 23 juin et le 2 juillet dans ces villes.Et environ 1.500 décès, soit environ deux tiers, n’auraient pas eu lieu sans les degrés ajoutés par le dérèglement du climat par l’humanité.Les auteurs, issus d’institutions au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suisse, ont souligné que cette estimation n’était qu’un aperçu, avant tout décompte officiel.Les vagues de chaleur sont particulièrement dangereuses pour les personnes âgées, les malades, les jeunes enfants, les travailleurs en extérieur et toute personne exposée à des températures élevées pendant de longues périodes sans répit, en particulier lors de l’enchaînement de nuits chaudes.De larges territoires du sud de l’Europe ont connu des successions de “nuits tropicales”, lorsque les températures ne baissent pas assez pour permettre au corp de récupérer.”Pour des milliers de personnes, une augmentation de seulement 2 ou 4°C peut faire la différence entre la vie et la mort”, a déclaré Garyfallos Konstantinoudis, de l’Imperial College de Londres.”C’est pourquoi les vagues de chaleur sont connues comme des tueuses silencieuses: la plupart des décès surviennent dans les maisons et les hôpitaux, à l’abri des regards, et sont rarement signalés”, a-t-il déclaré.Les autorités estiment qu’il faudra plusieurs semaines pour établir un bilan définitif des victimes. La succession d’épisodes similaires a déjà provoqué des dizaines de milliers de morts prématurées en Europe au cours des étés précédents.

Euro-2025: l’équipe de France et sa jeunesse veulent enchaîner face au Pays de Galles

Les Bleues, portées par leur succès contre l’Angleterre pour leur entrée en lice à l’Euro-2025, affrontent le Pays de Galles mercredi (21h) avec une équipe largement remaniée en vue d’être prêtes pour le second choc de la poule contre les Pays-Bas.”Je peux déjà vous dire que celles qui vont démarrer le match contre le Pays de Galles seront différentes”, avait affirmé le sélectionneur Laurent Bonadei avant le début de la compétition, voulant garder au maximum tout le groupe impliqué.”Tout le monde peut emmener tout le monde, il n’y a personne en dessous de personne. On a un collectif, on a été emmenées par les plus jeunes” samedi, a aussi abondé lundi l’attaquante vedette Marie-Antoinette Katoto.Depuis plusieurs mois et encore plus depuis leur arrivée en Suisse la semaine dernière, les joueuses et le staff le répètent: tout le monde peut débuter un match surtout avec le rythme intense de l’Euro et les blessures.”C’est difficile de faire ces choix mais à partir du moment où je sais que les joueuses mettent leur égo de côté et qu’elles le mettent au service du collectif, je n’ai pas la culpabilité de mettre une joueuse sur le banc ou la mettre titulaire. Je fais mon choix de manière très professionnel par rapport au match qui arrive”, a-t-il déclaré mardi devant la presse. – Vers une charnière Samoura-Sombath -En raison de l’absence de la capitaine Griedge Mbock, touchée au mollet droit, et de sa partenaire en défense centrale Maëlle Lakrar, préservée après avoir reçu plusieurs coups contre les “Lionesses”, Bonadei devrait faire confiance à la charnière formée par Alice Sombath, déjà impressionnante samedi soir, et Thiniba Samoura, âgées toutes les deux de 21 ans. Pour Mbock, qui a participé au début de l’entraînement mardi matin, le staff est assez optimiste pour un retour dans les prochains jours. Si le scénario est positif, la Parisienne ne pourrait revenir qu’en quart de finale pour ne pas prendre de risque, selon une source proche de l’équipe de France.Jusque-là et malgré ces blessures, le pari de Laurent Bonadei d’appeler une équipe rajeunie et renouvelée s’est avérée payant avec neufs victoires d’affilée dont six matches de Ligue des nations, deux matches amicaux et le dernier succès contre l’Angleterre (2-1) samedi.Mercredi, face à l’équipe la plus faible du groupe marquée mardi par un accident de car des Galloises sans gravité, le sélectionneur veut d’ailleurs poursuivre sur sa lancée en alignant la latérale droite Melween N’Dongala, 20 ans, qui devrait connaître sa seconde titularisation, et Thiniba Samoura en défense centrale, selon une source.”J’ai une grande confiance dans toutes les joueuses qui sont là, qu’elles soient jeunes ou moins jeunes”, a souligné mardi Laurent Bonadei, “elles jouent leur football, la pire des choses ce serait qu’elles jouent de façon timorée et qu’elles aient peur de mal faire”.Pour le sélectionneur et Grace Geyoro, capitaine mercredi soir, l’objectif est simple: “Ne pas tomber dans le piège de croire que parce qu’on a gagné contre l’Angleterre, on est la meilleure équipe, si le Pays de Galles est là, c’est qu’il a mérité sa place”. Une large victoire contre les Galloises – battues par les Pays-Bas 3-0), permettrait aux Bleues d’entrevoir les quarts de finale. 

Mondial des clubs: PSG-Real Madrid, le nouvel empereur contre le roi ressuscité

Le Paris SG affronte le Real Madrid mercredi (21h00) à East Rutherford dans une demi-finale de Mondial des clubs débordante d’attraits, entre les retrouvailles de Kylian Mbappé avec son ancien club et les prétentions hégémoniques du champion d’Europe face au géant en plein renouveau.Le Mondial des clubs n’a que rarement fait le plein, que ce soit dans les stades aux Etats-Unis ou sur les écrans européens, mais la compétition tient là une affiche de rêve.Pour le public français en particulier, ce match revêt une signification particulière, puisque le capitaine des Bleus Kylian Mbappé va, à un an de la Coupe du monde des nations, mesurer un peu plus la signification de son départ au Real Madrid.Parti l’été dernier à l’issue de derniers mois de relations acrimonieuses avec la direction parisienne, après sept saisons, Mbappé a vu ses anciens coéquipiers remporter sans lui, dès la saison suivante, la tant convoitée Ligue des champions.Et avec la manière: le 5-0 infligé à l’Inter Milan en finale à Munich a couvert le PSG de gloire en Europe et dans le monde, que le jeu séduisant et intense n’a fait qu’accentuer. Le club a confirmé ses ambitions hégémoniques en Coupe du monde, balayant l’Atlético Madrid et le Miami de Messi 4-0 et prenant le meilleur d’un excellent Bayern Munich à 9 contre 11 (2-0) samedi, dans un match dantesque.- “Equipe dominante” -L’entraîneur Luis Enrique a lui-même souligné, en début de tournoi, que le PSG allait essayer de se muer en “équipe dominante” comme a pu l’être le Barça de Pep Guardiola: “Nous sommes champions d’Europe, un beau champion d’Europe parce que notre parcours a été difficile. Mais nous n’en sommes qu’au début, aux premiers pas d’une équipe qui veut devenir dominante”.Le Real Madrid, lui, essaie de regagner son lustre de la dernière décennie (six titres de Ligue des champions sur ses 15 au total) et de l’année dernière, quand il avait réalisé le doublé C1-championnat. Il n’a gagné aucun titre majeur cette saison, vécue dans l’ombre du grand rival le FC Barcelone. De surcroît, le Real a proposé un fonds de jeu décevant, avec de multiples questions autour des relations techniques et tactiques entre ses stars Kylian Mbappé, Vinicius Junior, Jude Bellingham et Rodrygo.C’est bien Kylian Mbappé qui est attendu par le peuple Merengue pour justifier rétrospectivement les longues années à patienter, avant qu’il ne se décide à venir à la Maison blanche.Mais les regards sont aussi tournés vers le nouvel entraîneur Xabi Alonso. Arrivé de Leverkusen juste avant le Mondial des clubs, l’ancien joueur du Real Madrid n’a pas tardé à améliorer l’équipe, solide après un premier match décevant contre Al-Hilal (1-1). Les Madrilènes ont retrouvé une certaine sérénité même dans les moments tendus, à l’image du ciseau de Mbappé contre un Dortmund qui se réveillait, en fin de quart de finale (3-2).- Les stars sont là -Xabi Alonso a confié sa satisfaction et sonné le tocsin: “Nous devons gagner la demi-finale. Espérons que nous arriverons en finale, que nous nous améliorerons et grandirons en tant qu’équipe. Nous en sommes beaucoup plus proches maintenant et nous allons continuer comme ça, le rythme est bon”.”Il n’y a pas de favori”, a estimé le milieu parisien Fabian Ruiz. “Nous savons que le Real Madrid est une grande équipe. Nous savons que nous sommes également une grande équipe, que nous venons en faisant bien les choses. Je crois que le match sera très disputé”.Les deux équipes seront privées d’un maillon fort en défense, Willian Pacho côté PSG, Dean Huijsen côté Real, exclus au match précédent. Au PSG, c’est l’inconstant Lucas Beraldo qui devrait jouer, mais il ne faudrait pas d’impondérables pendant le match, puisque Lucas Hernandez, autre remplaçant possible, est lui aussi suspendu après un carton rouge.Un feu d’artifice offensif ne serait donc pas étonnant, d’autant que de part et d’autre la grande star a recouvré tous ses moyens. Mbappé a fini de se remettre de la sévère gastro-entérite qui l’avait privé du début de la compétition. Après deux entrées en jeu, il postule à une place de titulaire mercredi, même si son remplaçant Gonzalo Garcia a flambé (quatre buts, une passe décisive en cinq rencontres).Le PSG aussi a pleinement retrouvé Ousmane Dembélé, buteur contre le Bayern pour sa seconde entrée en jeu après une blessure le 5 juin.

Euro-2025: Angleterre – Pays-Bas, une drôle de “partie d’échecs” sur les bancs

Pièce-maîtresse du staff anglais, Arjan Veurink est chargé de traquer les failles des Pays-Bas, qu’il affronte mercredi et dont il deviendra le sélectionneur après l’Euro féminin, une situation inhabituelle qui devrait donner lieu à une véritable “partie d’échecs”.Le trait d’union le plus connu entre les “Oranje” et les “Lionesses” s’appelle Sarina Wiegman, la Néerlandaise qui a fait gagner son pays à la maison, en 2017, puis les Anglaises chez elles, cinq ans plus tard.Mais derrière la sélectionneuse de 55 ans, il y a aussi un homme de l’ombre à l’influence parfois sous-estimée et qui va prendre mercredi (18h00) à Zurich un peu plus de lumière qu’habituellement.Veurink, reconnaissable à son crâne chauve, est devenu l’adjoint de Wiegman quand elle a pris les rênes de la sélection néerlandaise, puis il l’a suivie sur le banc de l’Angleterre lorsqu’elle a été nommée, en 2021.Pour résumer, la cheffe d’orchestre façonne l’équipe selon les principes de jeu qui lui sont chers et l’assistant procède aux “petits ajustements” tactiques nécessaire pour mettre tout cela en musique, résume auprès de l’AFP Charlotte Harpur, journaliste à The Athletic.C’est le “cerveau” du staff, un “génie tactique” aux fonctions étendues: “Il dirige et planifie les séances d’entraînement, il fait aussi les briefings d’avant-match sur l’adversaire”, détaille cette observatrice avisée des compétitions féminines.- Prise de guerre -L’Angleterre, battue (2-1) par la France pour son premier match dans la compétition, place donc une partie de ses espoirs dans le savoir d’un homme qui va rejoindre le camp rival à l’issue de l’Euro.Cela ressemble à une grosse prise de guerre pour les Pays-Bas et, à l’inverse, à une immense perte pour les Lionesses. Veurink n’est pas qu’un expert du tableau noir porté sur la tactique, il est aussi un membre du staff très apprécié des joueuses, au rire facile et à l’oreille attentive.Pour compenser son départ prochain, Wiegman est allée débaucher ses compatriotes Janneke Bijl et Arvid Smit, deux membres actuels… du staff des Pays-Bas, qui la rejoindront en septembre.”Les adjoints néerlandais savent comment travaille le staff anglais et le staff anglais sait comment travaillent les Néerlandais. Chacun connaît les forces et les faiblesses des autres, ça sera une vraie partie d’échecs”, prédit Charlotte Harpur.Wiegman va aussi croiser une vieille connaissance à Zurich en la personne d’Andries Jonker. L’actuel sélectionneur des “Oranje” était déjà sur le banc, en tant qu’adjoint, quand elle a disputé son 100e match en sélection, en 2001 contre le Danemark.Il y aura donc des retrouvailles avant le grand chassé-croisé de l’été, et surtout des enjeux sportifs très élevés.Les Anglaises, tenantes du titre, n’ont plus le droit à l’erreur après leur faux-pas initial contre les Bleues. La capitaine Leah Williamson et sa coéquipière en défense centrale, Alex Greenwood, devront se méfier tout particulièrement de l’attaquante Vivianne Miedema, autrice de son 100e but international samedi contre le Pays de Galles (3-0).”Viv” a joué avec la première à Arsenal et évolue désormais avec la seconde à Manchester City. Surtout, elle partage sa vie avec Beth Mead, attaquante de l’Angleterre contre qui elle va croiser le fer mercredi.