Argentine: contre l’obsolescence électronique, un collectif recycle et innove

Une console de jeux ou un appareil photo fabriqués à partir d’un terminal de carte de crédit: un collectif d’Argentins recycle les déchets électroniques pour défier l’obsolescence.Face à “l’immoralité d’un appareil jeté à la poubelle, le +cyberciruja+ se rebelle contre l’autorité du marché”, clame le manifeste de ce collectif fondé en 2021 qui tire son nom du mot argentin “ciruja”, un terme d’argot qui désigne une personne qui récupère des objets dans les détritus pour les revendre où les réutiliser.”On fait des expérimentations avec la technologie, essayant de la recycler, de remettre en fonction des éléments que d’autres jetteraient”, déclare Esteban Palladino, membre du collectif, connu sous le pseudonyme Uctumi.”C’est un mouvement qui a une facette solidaire, une facette techno-politique et aussi une facette ludique”, explique-t-il à l’AFP.L’Argentine produit 520.000 tonnes de déchets électroniques par an, cinquième pays des Amériques derrière les Etats-Unis, le Brésil, le Mexique et le Canada, selon un rapport de 2024 de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR).En 2022, le monde a généré un record de 62 millions de tonnes, précise le rapport.Pour contrer ce phénomène, les “cybercirujas” argentins jouent avec la rhétorique révolutionnaire: ils appellent “cellules” leurs groupes en province et exhibent des affiches avec le visage d’un Che Guevara cyborg.Les prémices de ce mouvement sont apparues en 2019 avec des “bourses d’échange de hardware”, mais l’unité a pris corps durant la pandémie, lorsque de nombreux argentins ont dû s’équiper en informatique pour étudier ou travailler.”On récupère des ordinateurs que des gens nous donnent, on les remet en service avec des logiciels libres puis on les offre à des personnes ou à des organisations” dans le besoin, explique Uctumi.- Logiciel libre -Le collectif se focalise sur l’utilisation des logiciels libres, comme lors de leur troisième rencontre annuelle à Buenos Aires mi-août où un atelier proposait de prolonger la vie des téléphones, sans cesse soumis à des mises à jour.Un des exposants, Juan Carrique, ingénieur électronique de Santa Fe, à 470 km de la capitale, présentait lui ses “roboticlajes”, des kits de robotique pour enfants.”Avec des déchets électroniques, je leur fais assembler des capteurs de température, ou des contrôleurs de moteurs”, explique-t-il. “Ce n’est pas la même chose d’acheter quelque chose de neuf que de devoir le fabriquer soi-même avec des déchets”, estime-t-il.Juan Carrique dit être diabétique et avoir utilisé une application de logiciel libre pour que son capteur de glycémie soit compatible avec son téléphone.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Argentine: contre l’obsolescence électronique, un collectif recycle et innove

Une console de jeux ou un appareil photo fabriqués à partir d’un terminal de carte de crédit: un collectif d’Argentins recycle les déchets électroniques pour défier l’obsolescence.Face à “l’immoralité d’un appareil jeté à la poubelle, le +cyberciruja+ se rebelle contre l’autorité du marché”, clame le manifeste de ce collectif fondé en 2021 qui tire son nom du mot argentin “ciruja”, un terme d’argot qui désigne une personne qui récupère des objets dans les détritus pour les revendre où les réutiliser.”On fait des expérimentations avec la technologie, essayant de la recycler, de remettre en fonction des éléments que d’autres jetteraient”, déclare Esteban Palladino, membre du collectif, connu sous le pseudonyme Uctumi.”C’est un mouvement qui a une facette solidaire, une facette techno-politique et aussi une facette ludique”, explique-t-il à l’AFP.L’Argentine produit 520.000 tonnes de déchets électroniques par an, cinquième pays des Amériques derrière les Etats-Unis, le Brésil, le Mexique et le Canada, selon un rapport de 2024 de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR).En 2022, le monde a généré un record de 62 millions de tonnes, précise le rapport.Pour contrer ce phénomène, les “cybercirujas” argentins jouent avec la rhétorique révolutionnaire: ils appellent “cellules” leurs groupes en province et exhibent des affiches avec le visage d’un Che Guevara cyborg.Les prémices de ce mouvement sont apparues en 2019 avec des “bourses d’échange de hardware”, mais l’unité a pris corps durant la pandémie, lorsque de nombreux argentins ont dû s’équiper en informatique pour étudier ou travailler.”On récupère des ordinateurs que des gens nous donnent, on les remet en service avec des logiciels libres puis on les offre à des personnes ou à des organisations” dans le besoin, explique Uctumi.- Logiciel libre -Le collectif se focalise sur l’utilisation des logiciels libres, comme lors de leur troisième rencontre annuelle à Buenos Aires mi-août où un atelier proposait de prolonger la vie des téléphones, sans cesse soumis à des mises à jour.Un des exposants, Juan Carrique, ingénieur électronique de Santa Fe, à 470 km de la capitale, présentait lui ses “roboticlajes”, des kits de robotique pour enfants.”Avec des déchets électroniques, je leur fais assembler des capteurs de température, ou des contrôleurs de moteurs”, explique-t-il. “Ce n’est pas la même chose d’acheter quelque chose de neuf que de devoir le fabriquer soi-même avec des déchets”, estime-t-il.Juan Carrique dit être diabétique et avoir utilisé une application de logiciel libre pour que son capteur de glycémie soit compatible avec son téléphone.

Argentine: contre l’obsolescence électronique, un collectif recycle et innove

Une console de jeux ou un appareil photo fabriqués à partir d’un terminal de carte de crédit: un collectif d’Argentins recycle les déchets électroniques pour défier l’obsolescence.Face à “l’immoralité d’un appareil jeté à la poubelle, le +cyberciruja+ se rebelle contre l’autorité du marché”, clame le manifeste de ce collectif fondé en 2021 qui tire son nom du mot argentin “ciruja”, un terme d’argot qui désigne une personne qui récupère des objets dans les détritus pour les revendre où les réutiliser.”On fait des expérimentations avec la technologie, essayant de la recycler, de remettre en fonction des éléments que d’autres jetteraient”, déclare Esteban Palladino, membre du collectif, connu sous le pseudonyme Uctumi.”C’est un mouvement qui a une facette solidaire, une facette techno-politique et aussi une facette ludique”, explique-t-il à l’AFP.L’Argentine produit 520.000 tonnes de déchets électroniques par an, cinquième pays des Amériques derrière les Etats-Unis, le Brésil, le Mexique et le Canada, selon un rapport de 2024 de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR).En 2022, le monde a généré un record de 62 millions de tonnes, précise le rapport.Pour contrer ce phénomène, les “cybercirujas” argentins jouent avec la rhétorique révolutionnaire: ils appellent “cellules” leurs groupes en province et exhibent des affiches avec le visage d’un Che Guevara cyborg.Les prémices de ce mouvement sont apparues en 2019 avec des “bourses d’échange de hardware”, mais l’unité a pris corps durant la pandémie, lorsque de nombreux argentins ont dû s’équiper en informatique pour étudier ou travailler.”On récupère des ordinateurs que des gens nous donnent, on les remet en service avec des logiciels libres puis on les offre à des personnes ou à des organisations” dans le besoin, explique Uctumi.- Logiciel libre -Le collectif se focalise sur l’utilisation des logiciels libres, comme lors de leur troisième rencontre annuelle à Buenos Aires mi-août où un atelier proposait de prolonger la vie des téléphones, sans cesse soumis à des mises à jour.Un des exposants, Juan Carrique, ingénieur électronique de Santa Fe, à 470 km de la capitale, présentait lui ses “roboticlajes”, des kits de robotique pour enfants.”Avec des déchets électroniques, je leur fais assembler des capteurs de température, ou des contrôleurs de moteurs”, explique-t-il. “Ce n’est pas la même chose d’acheter quelque chose de neuf que de devoir le fabriquer soi-même avec des déchets”, estime-t-il.Juan Carrique dit être diabétique et avoir utilisé une application de logiciel libre pour que son capteur de glycémie soit compatible avec son téléphone.

Argentine: contre l’obsolescence électronique, un collectif recycle et innove

Une console de jeux ou un appareil photo fabriqués à partir d’un terminal de carte de crédit: un collectif d’Argentins recycle les déchets électroniques pour défier l’obsolescence.Face à “l’immoralité d’un appareil jeté à la poubelle, le +cyberciruja+ se rebelle contre l’autorité du marché”, clame le manifeste de ce collectif fondé en 2021 qui tire son nom du mot argentin “ciruja”, un terme d’argot qui désigne une personne qui récupère des objets dans les détritus pour les revendre où les réutiliser.”On fait des expérimentations avec la technologie, essayant de la recycler, de remettre en fonction des éléments que d’autres jetteraient”, déclare Esteban Palladino, membre du collectif, connu sous le pseudonyme Uctumi.”C’est un mouvement qui a une facette solidaire, une facette techno-politique et aussi une facette ludique”, explique-t-il à l’AFP.L’Argentine produit 520.000 tonnes de déchets électroniques par an, cinquième pays des Amériques derrière les Etats-Unis, le Brésil, le Mexique et le Canada, selon un rapport de 2024 de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR).En 2022, le monde a généré un record de 62 millions de tonnes, précise le rapport.Pour contrer ce phénomène, les “cybercirujas” argentins jouent avec la rhétorique révolutionnaire: ils appellent “cellules” leurs groupes en province et exhibent des affiches avec le visage d’un Che Guevara cyborg.Les prémices de ce mouvement sont apparues en 2019 avec des “bourses d’échange de hardware”, mais l’unité a pris corps durant la pandémie, lorsque de nombreux argentins ont dû s’équiper en informatique pour étudier ou travailler.”On récupère des ordinateurs que des gens nous donnent, on les remet en service avec des logiciels libres puis on les offre à des personnes ou à des organisations” dans le besoin, explique Uctumi.- Logiciel libre -Le collectif se focalise sur l’utilisation des logiciels libres, comme lors de leur troisième rencontre annuelle à Buenos Aires mi-août où un atelier proposait de prolonger la vie des téléphones, sans cesse soumis à des mises à jour.Un des exposants, Juan Carrique, ingénieur électronique de Santa Fe, à 470 km de la capitale, présentait lui ses “roboticlajes”, des kits de robotique pour enfants.”Avec des déchets électroniques, je leur fais assembler des capteurs de température, ou des contrôleurs de moteurs”, explique-t-il. “Ce n’est pas la même chose d’acheter quelque chose de neuf que de devoir le fabriquer soi-même avec des déchets”, estime-t-il.Juan Carrique dit être diabétique et avoir utilisé une application de logiciel libre pour que son capteur de glycémie soit compatible avec son téléphone.

Porté par “Vaitimbora”, tube de l’été, Trinix poursuit son voyage musical

Après le tube de l’été “Vaitimbora”, Trinix, le duo de DJ au milliard de streams, sort vendredi “Origin”, album antidote contre le blues de la rentrée dont les mélodies se répandent par “la magie d’internet”.”Aux prémices du projet, on mélangeait le côté un peu classique et des sonorités plus actuelles. C’est un truc qu’on veut toujours garder, un côté hybride”, explique à l’AFP Loïs Serre, moitié de Trinix, groupe lyonnais lancé en 2012 avec Josh Chergui.Ce troisième opus ne fait pas exception à la règle et invite à voyager à travers différentes musiques du monde, revisitées à la sauce électro. Les rythmes bossa nova de “Vaitimbora”, avec la chanteuse brésilienne Mari Froes, côtoient les consonances afro de “Aje” avec le chanteur français Tayc et le rappeur nigérian Khaid. Ce titre reprend la mélodie du tube caribéen “Turn me on” de Kevin Little, succès planétaire en 2003.Une ballade planante où virevolte le piano de Sofiane Pamart (“Oro”) découvert par le grand public à la cérémonie des JO de Paris en 2024, se glisse à côté de l’entraînant “Emorio”, interprété par Fafá de Belém, star brésilienne des années 1970.Si ces titres sont déjà parus en singles, “Origin” renferme aussi des inédits. Comme “Mona”, version remixée de “Mona Ki Ngi Xica” (1987) par Bonga, figure de proue de la musique angolaise, mais aussi de “Soutouro” du griot mandingue Ablaye Cissoko.Les sonorités africaines sont une matière première de choix pour les DJ: cette année, le remix par l’Italien MoBlack de “Yamore”, duo entre la star malienne Salif Keïta et la chanteuse cap-verdienne Cesaria Evora, décédée en 2011, a cartonné.Le tandem n’a pas de frontières, s’amusant à imprimer sa patte sur “Bécane” de Yamê ou, en 2024, sur “Avec classe” de Corneille avec Aya Nakamura.- “Le public décide” -Cette fusion est dans l’ADN de Trinix: Loïs Serre, 27 ans, possède une formation classique – “du piano, du chant, des claquettes” – tandis que Josh Chergui, 33 ans, est davantage façonné par le hip-hop et l’électro.Leur rencontre remonte à l’enfance, quand le meilleur ami de Josh lui parle de la passion qu’a également son petit frère, Loïs, pour la musique. Leurs productions centrées autour des “voix anglaises” s’ouvrent au bout de quelques années à davantage de diversité, repoussant le champ des possibles.En s’immisçant dans des milliers de stories, en particulier sur TikTok et Instagram, leur musique décuple leur notoriété. Le tandem jure pourtant ne pas calibrer ses morceaux pour ces plateformes, mais plutôt fonctionner à l’instinct.”+Vaitimbora+ était dans les tiroirs et on s’est dit vas-y, on poste ça, on n’a rien à poster (sur les réseaux, NDLR). Et derrière… la magie d’internet”, illustre Josh Chergui.Au contraire, des chansons pensées comme des hits potentiels, comme “Narina” sortie cette année, n’ont pas eu l’écho escompté.A leurs yeux, cela tient aux nouveaux canaux de diffusion de la musique, qui font que finalement, “c’est le public qui décide”.”Notre force, c’est qu’on parle en direct avec les gens. On leur propose du contenu, des vidéos, des musiques sur internet, en direct. Et c’est eux qui décident s’ils aiment ou pas”, observe Loïs Serre.”Je pense que si on n’avait pas ce petit terrain de jeu que sont les réseaux sociaux, on n’aurait pas fait des morceaux comme +Vaitimbora+”, estime-t-il.Son binôme résume leur état d’esprit: “En fait, c’est depuis qu’on ne se prend plus la tête que ça marche.”

La Bourse de Paris prudente, entre budget et Nvidia

La Bourse de Paris évolue sans entrain mercredi, dans l’attente des résultats trimestriels du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, fer de lance de l’intelligence artificielle sur les marchés, tout en surveillant la situation politique en France.Vers 09H40 (heure de Paris), le CAC 40 gagnait 0,30% à 7.732,59 points.Il reprend des couleurs, après avoir cédé 1,70% la veille, deuxième chute consécutive, plombée par les perspectives d’instabilité politique et budgétaire en France, après l’intervention de François Bayrou en début de semaine.”Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle”, relève John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank.Le géant américain publiera ses résultats après la fermeture de Wall Street (22H00).Les places boursières sont portées ces dernières années par un engouement  autour de l’intelligence artificielle. Nvidia, qui fournit les semi-conducteurs à cette industrie investissant des milliards tous azimuts pour se développer, en est la figure de proue.Il “représente désormais environ 8% du S&P 500. Ses résultats, ou la réaction du marché à ceux-ci, pourraient donc fortement influencer le marché”, résume Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.D’ici là, “les investisseurs continueront à faire preuve de prudence”, estime Andreas Lipkow, analyste indépendant.La dette française sur le grillLa situation politique et budgétaire en France inquiète les investisseurs, depuis que François Bayrou a annoncé lundi qu’il solliciterait la confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain, avec peu de chances de l’obtenir.Le chef du gouvernement a promis mardi de se battre et demandé aux oppositions de “réfléchir” et de renoncer à leurs “réflexes spontanés”, les appelant à choisir entre le “chaos” et “la responsabilité”.Après avoir été sous pression ces deux derniers jours, le taux d’intérêt à dix ans de la dette française se stabilisait mercredi, à 3,50% vers 09H40, au même niveau que la veille.Mais il reste proche de celui imposé à l’Italie (3,56%), longtemps vue comme la lanterne rouge, mais qui bénéficie depuis plusieurs mois d’une meilleure perception des investisseurs en termes de croissance  et de limitation des dépenses.Et l’écart entre le taux d’intérêt français et son équivalent allemand référence en Europe, baptisé le “spread”, atteignait lui 0,78 point, contre 0,70 point en début de semaine avant l’intervention de M. Bayrou.Nouvelle commande pour AlstomLe géant français Alstom (-0,38% à 20,75 euros) ne profitait pas de la commande annoncée mardi de “quelques centaines de millions d’euros” pour fournir une ligne de métro à Mumbai en Inde.

Conseil des ministres: Macron retrouve un gouvernement sur le fil du rasoir

Un gouvernement en sursis à l’Elysée. De retour du fort de Brégançon où il a passé son été, le président Emmanuel Macron tient mercredi un conseil des ministres, à moins de deux semaines d’un vote de confiance aux accents de moment de vérité.Retour de vacances agité: les membres de l’exécutif se retrouvent à l’Elysée à 10H00 deux jours après l’annonce surprise – ils en ont été informés 30 minutes avant – par François Bayrou qu’il engagera le 8 septembre devant l’Assemblée nationale la responsabilité de son gouvernement sur le désendettement de la France et le cap budgétaire à fixer pour 2026.Pour que François Bayrou puisse demander la confiance de l’Assemblée, une délibération du Conseil des ministres est nécessaire. Le chef de l’Etat doit par ailleurs convoquer une session extraordinaire du Parlement.La porte-parole du gouvernement Sophie Primas tiendra sa traditionnelle conférence de presse en fin de matinée à l’issue du Conseil. “Pour l’instant, on ne prépare pas les cartons, on est occupé à expliquer”, a-t-elle assuré sur TF1. La décision de l’exécutif ouvre cependant une nouvelle période d’incertitudes qui place de nouveau Emmanuel Macron en première ligne. Car les oppositions de gauche et d’extrême droite ont fait savoir qu’elles ne voteraient pas la confiance, et le gouvernement a donc toutes les chances de tomber.Une conséquence qui rend le choix de François Bayrou, confronté à l’impopularité de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros, largement incompris au sein de la classe politique.”Je ne comprends pas ce coup de poker. Pas de méthode, pas de contacts, pas de négociation pendant l’été. Et tout d’un coup, faites-moi confiance en général et ensuite on pourra discuter”, a résumé à gauche sur France 2 Raphaël Glucksmann qui y voit “un mal français, le manque d’humilité”.Une incompréhension partagée à mots couverts dans le camp présidentiel. “Cette décision, elle est prise. On peut ergoter sur +est-ce qu’il fallait la prendre ou pas? Elle est là”, a balayé l’ex-Premier ministre Gabriel Attal sur France inter. Même au sein du socle gouvernemental, la confiance n’est pas complètement garantie, notamment au sein de la cinquantaine de députés Les Républicains (LR) où “il n’y a pas à ce stade d’unanimité sur le vote de confiance”, a indiqué à l’AFP une source parlementaire.- Dissolution -François Bayrou a promis mardi de se battre “comme un chien” pour éviter la chute du gouvernement et demandé aux oppositions de “réfléchir” et de renoncer à leurs “réflexes spontanés”, les appelant à choisir entre le “chaos” et “la responsabilité”.Dans un message visant principalement les socialistes, qui ont annoncé dès lundi qu’ils voteraient contre la confiance alors que Matignon espérait trouver un compromis avec eux, il a souligné qu’il ne demandait “à personne de se renier” et se dit prêt à négocier sur la taxation des hauts patrimoines.Le chef du gouvernement, qui espère que les Français fassent pression sur leurs députés en sa faveur et sera mercredi soir au 20H de TF1, n’a pas non plus l’opinion publique de son côté: seuls 27% des personnes interrogées disent espérer que M. Bayrou soit maintenu en fonctions par les députés, selon un sondage Elabe pour BFMTV.Dans un autre sondage Ifop, 63% des Français réclament une nouvelle dissolution alors qu’ils n’étaient que 41% début juin.Une dissolution, jusqu’ici écartée par le chef de l’Etat et que seul le RN réclame, LFI demandant de son côté une présidentielle anticipée. Gabriel Attal ne croit ainsi pas “qu’une nouvelle dissolution apporterait de la stabilité”. “Ce n’est pas aux Français de régler les problèmes de l’Assemblée, c’est à l’Assemblée de régler ses propres problèmes”, a-t-il estimé.Même embarras chez les socialistes. En cas de dissolution de l’Assemblée, un accord programmatique entre le PS et LFI tel que celui négocié sous l’égide du Nouveau front populaire (NFP) en 2024 “ne paraît pas concevable”, estime le chef des députés socialiste Boris Vallaud pour qui “la logique voudrait que le président de la République laisse sa chance à la gauche” à Matignon.L’incertitude politique se transmet sur les marchés: la Bourse de Paris a perdu 1,70% mardi, tandis que les actions des banques, qui détiennent en masse des titres de dette française, chutaient nettement et que les taux d’emprunt français se tendaient.La dette publique française représente près de 114% du PIB, soit la troisième plus importante de la zone euro derrière la Grèce et l’Italie.

Conseil des ministres: Macron retrouve un gouvernement sur le fil du rasoir

Un gouvernement en sursis à l’Elysée. De retour du fort de Brégançon où il a passé son été, le président Emmanuel Macron tient mercredi un conseil des ministres, à moins de deux semaines d’un vote de confiance aux accents de moment de vérité.Retour de vacances agité: les membres de l’exécutif se retrouvent à l’Elysée à 10H00 deux jours après l’annonce surprise – ils en ont été informés 30 minutes avant – par François Bayrou qu’il engagera le 8 septembre devant l’Assemblée nationale la responsabilité de son gouvernement sur le désendettement de la France et le cap budgétaire à fixer pour 2026.Pour que François Bayrou puisse demander la confiance de l’Assemblée, une délibération du Conseil des ministres est nécessaire. Le chef de l’Etat doit par ailleurs convoquer une session extraordinaire du Parlement.La porte-parole du gouvernement Sophie Primas tiendra sa traditionnelle conférence de presse en fin de matinée à l’issue du Conseil. “Pour l’instant, on ne prépare pas les cartons, on est occupé à expliquer”, a-t-elle assuré sur TF1. La décision de l’exécutif ouvre cependant une nouvelle période d’incertitudes qui place de nouveau Emmanuel Macron en première ligne. Car les oppositions de gauche et d’extrême droite ont fait savoir qu’elles ne voteraient pas la confiance, et le gouvernement a donc toutes les chances de tomber.Une conséquence qui rend le choix de François Bayrou, confronté à l’impopularité de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros, largement incompris au sein de la classe politique.”Je ne comprends pas ce coup de poker. Pas de méthode, pas de contacts, pas de négociation pendant l’été. Et tout d’un coup, faites-moi confiance en général et ensuite on pourra discuter”, a résumé à gauche sur France 2 Raphaël Glucksmann qui y voit “un mal français, le manque d’humilité”.Une incompréhension partagée à mots couverts dans le camp présidentiel. “Cette décision, elle est prise. On peut ergoter sur +est-ce qu’il fallait la prendre ou pas? Elle est là”, a balayé l’ex-Premier ministre Gabriel Attal sur France inter. Même au sein du socle gouvernemental, la confiance n’est pas complètement garantie, notamment au sein de la cinquantaine de députés Les Républicains (LR) où “il n’y a pas à ce stade d’unanimité sur le vote de confiance”, a indiqué à l’AFP une source parlementaire.- Dissolution -François Bayrou a promis mardi de se battre “comme un chien” pour éviter la chute du gouvernement et demandé aux oppositions de “réfléchir” et de renoncer à leurs “réflexes spontanés”, les appelant à choisir entre le “chaos” et “la responsabilité”.Dans un message visant principalement les socialistes, qui ont annoncé dès lundi qu’ils voteraient contre la confiance alors que Matignon espérait trouver un compromis avec eux, il a souligné qu’il ne demandait “à personne de se renier” et se dit prêt à négocier sur la taxation des hauts patrimoines.Le chef du gouvernement, qui espère que les Français fassent pression sur leurs députés en sa faveur et sera mercredi soir au 20H de TF1, n’a pas non plus l’opinion publique de son côté: seuls 27% des personnes interrogées disent espérer que M. Bayrou soit maintenu en fonctions par les députés, selon un sondage Elabe pour BFMTV.Dans un autre sondage Ifop, 63% des Français réclament une nouvelle dissolution alors qu’ils n’étaient que 41% début juin.Une dissolution, jusqu’ici écartée par le chef de l’Etat et que seul le RN réclame, LFI demandant de son côté une présidentielle anticipée. Gabriel Attal ne croit ainsi pas “qu’une nouvelle dissolution apporterait de la stabilité”. “Ce n’est pas aux Français de régler les problèmes de l’Assemblée, c’est à l’Assemblée de régler ses propres problèmes”, a-t-il estimé.Même embarras chez les socialistes. En cas de dissolution de l’Assemblée, un accord programmatique entre le PS et LFI tel que celui négocié sous l’égide du Nouveau front populaire (NFP) en 2024 “ne paraît pas concevable”, estime le chef des députés socialiste Boris Vallaud pour qui “la logique voudrait que le président de la République laisse sa chance à la gauche” à Matignon.L’incertitude politique se transmet sur les marchés: la Bourse de Paris a perdu 1,70% mardi, tandis que les actions des banques, qui détiennent en masse des titres de dette française, chutaient nettement et que les taux d’emprunt français se tendaient.La dette publique française représente près de 114% du PIB, soit la troisième plus importante de la zone euro derrière la Grèce et l’Italie.

India faces world football ban for second time in three years

India could be banned from world football for the second time in three years after FIFA and the Asian governing body demanded it implement a new constitution by October 30 or risk suspension.World governing body FIFA and the Asian Football Confederation (AFC) sent a joint letter to the All India Football Federation (AIFF) president Kalyan Chaubey expressing “profound concern” at the continued failure to finalise and adopt the constitution.”Failure to meet this schedule will leave us with no alternative but to refer the matter to the relevant FIFA decision-making body for consideration and decision,” said the letter, seen by AFP.”AIFF must regard this communication as binding and requiring immediate compliance in order to safeguard its rights as a member of FIFA and the AFC,” it added.The AIFF constitution has been in India’s Supreme Court awaiting a decision since 2017.A suspension would mean India national teams and clubs being barred from all international competitions.FIFA previously suspended India in August 2022 for third-party influence after the Supreme Court appointed a committee of administrators to run the AIFF.The ban was lifted a few days later, paving the way for the AIFF to elect Chaubey.India’s top-flight club football is currently in disarray. The Indian Super League (ISL) could fold over a dispute between the AIFF and its commercial partner.This season’s ISL kickoff has been delayed with thousands of players and staff in danger of losing their jobs.A rights agreement between the AIFF and the company that runs the ISL, Football Sports Development Limited, ends on December 8 and is yet to be renewedThe AIFF has been unable to come up with a revival plan for the ISL, which is usually played between September and April.Players union FIFPRO Asia/Oceania raised the issue with FIFA last week.