De nouvelles restrictions aux exports de puces vers la Chine affectent Nvidia

Le géant américain des puces Nvidia a annoncé mardi que les nouvelles restrictions à l’export de semi-conducteurs vers la Chine vont lui coûter 5,5 milliards de dollars de charge exceptionnelle au premier trimestre de son exercice fiscal.Le gouvernement de Donald Trump a fait savoir la semaine dernière au groupe californien qu’il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces d’intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d’autres pays, d’après un document déposé par l’entreprise auprès de la SEC, le gendarme boursier américain.Le cours de l’action Nvidia chutait de plus de 5% lors des échanges après la clôture de la Bourse de New York.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, les Etats-Unis ont interdit ou restreint les exportations des processeurs les plus sophistiqués vers la Chine, notamment ceux qui permettent de développer des technologies d’IA de pointe et des superordinateurs.Washington essaie ainsi de conserver son avance dans ce secteur, et d’empêcher Pékin de développer certaines applications militaires.La licence d’exportation désormais exigée par l’administration américaine concerne les puces H20, conçues spécialement par Nvidia pour être vendues en Chine en respectant les restrictions. Les H20 sont comparables aux puces IA H100 et H200 utilisées aux Etats-Unis, mais moins performantes et moins rapides.- “Stocks” -“Les résultats du premier trimestre devraient inclure jusqu’à environ 5,5 milliards de dollars de charges associées aux produits H20 (à cause des coûts) des stocks, des engagements d’achat et des réserves liées”, a détaillé Nvidia dans le document à la SEC.Le premier trimestre de son exercice annuel décalé correspond à la période de février à avril 2025. Le succès phénoménal de ChatGPT et la course à l’intelligence artificielle (IA) générative ont propulsé Nvidia au top 3 des capitalisations boursières, car ses puces sont les plus recherchées du marché.Son chiffre d’affaires annuel a dépassé le seuil symbolique des 100 milliards de dollars.Mais le lancement fin janvier de DeepSeek, interface d’IA générative de la start-up chinoise du même nom, a provoqué un séisme à Wall Street et accentué les inquiétudes des autorités au sujet de la Chine.DeepSeek a en effet été développée sans le H100, microprocesseur vedette de Nvidia, et uniquement avec un nombre réduit de puces moins performantes.- Concurrence chinoise -Lors de la conférence sur les résultats trimestriels de son entreprise en février, le patron Jensen Huang a souligné que les recettes réalisées en Chine avaient diminué de moitié par rapport à leur niveau avant les contrôles à l’exportation.Il avertit régulièrement que la concurrence chinoise progresse rapidement.Lundi, Nvidia a annoncé qu’elle allait fabriquer des puces pour les superordinateurs d’IA entièrement aux États-Unis pour la première fois, alors que Donald Trump tente d’obliger les entreprises américaines à relocaliser leur production.La société dépend de ses sous-traitants pour la production des semi-conducteurs, et donc d’usines en Asie, notamment à Taïwan et en Chine.Elle a promis que les fabricants taïwanais TSMC, Foxconn et Wistron vont accélérer la production aux Etats-Unis et construire de nouvelles usines spécialisées dans l’année à venir.”La relocalisation de ces industries est une bonne chose pour les travailleurs américains, pour l’économie américaine et pour la sécurité nationale des États-Unis”, a réagi la Maison Blanche dans un communiqué lundi. Les semi-conducteurs ont été exemptés des nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump, mais plus pour longtemps.Le président américain a déclaré dimanche qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles taxes sur les puces entrant aux Etats-Unis.

De nouvelles restrictions aux exports de puces vers la Chine affectent Nvidia

Le géant américain des puces Nvidia a annoncé mardi que les nouvelles restrictions à l’export de semi-conducteurs vers la Chine vont lui coûter 5,5 milliards de dollars de charge exceptionnelle au premier trimestre de son exercice fiscal.Le gouvernement de Donald Trump a fait savoir la semaine dernière au groupe californien qu’il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces d’intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d’autres pays, d’après un document déposé par l’entreprise auprès de la SEC, le gendarme boursier américain.Le cours de l’action Nvidia chutait de plus de 5% lors des échanges après la clôture de la Bourse de New York.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, les Etats-Unis ont interdit ou restreint les exportations des processeurs les plus sophistiqués vers la Chine, notamment ceux qui permettent de développer des technologies d’IA de pointe et des superordinateurs.Washington essaie ainsi de conserver son avance dans ce secteur, et d’empêcher Pékin de développer certaines applications militaires.La licence d’exportation désormais exigée par l’administration américaine concerne les puces H20, conçues spécialement par Nvidia pour être vendues en Chine en respectant les restrictions. Les H20 sont comparables aux puces IA H100 et H200 utilisées aux Etats-Unis, mais moins performantes et moins rapides.- “Stocks” -“Les résultats du premier trimestre devraient inclure jusqu’à environ 5,5 milliards de dollars de charges associées aux produits H20 (à cause des coûts) des stocks, des engagements d’achat et des réserves liées”, a détaillé Nvidia dans le document à la SEC.Le premier trimestre de son exercice annuel décalé correspond à la période de février à avril 2025. Le succès phénoménal de ChatGPT et la course à l’intelligence artificielle (IA) générative ont propulsé Nvidia au top 3 des capitalisations boursières, car ses puces sont les plus recherchées du marché.Son chiffre d’affaires annuel a dépassé le seuil symbolique des 100 milliards de dollars.Mais le lancement fin janvier de DeepSeek, interface d’IA générative de la start-up chinoise du même nom, a provoqué un séisme à Wall Street et accentué les inquiétudes des autorités au sujet de la Chine.DeepSeek a en effet été développée sans le H100, microprocesseur vedette de Nvidia, et uniquement avec un nombre réduit de puces moins performantes.- Concurrence chinoise -Lors de la conférence sur les résultats trimestriels de son entreprise en février, le patron Jensen Huang a souligné que les recettes réalisées en Chine avaient diminué de moitié par rapport à leur niveau avant les contrôles à l’exportation.Il avertit régulièrement que la concurrence chinoise progresse rapidement.Lundi, Nvidia a annoncé qu’elle allait fabriquer des puces pour les superordinateurs d’IA entièrement aux États-Unis pour la première fois, alors que Donald Trump tente d’obliger les entreprises américaines à relocaliser leur production.La société dépend de ses sous-traitants pour la production des semi-conducteurs, et donc d’usines en Asie, notamment à Taïwan et en Chine.Elle a promis que les fabricants taïwanais TSMC, Foxconn et Wistron vont accélérer la production aux Etats-Unis et construire de nouvelles usines spécialisées dans l’année à venir.”La relocalisation de ces industries est une bonne chose pour les travailleurs américains, pour l’économie américaine et pour la sécurité nationale des États-Unis”, a réagi la Maison Blanche dans un communiqué lundi. Les semi-conducteurs ont été exemptés des nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump, mais plus pour longtemps.Le président américain a déclaré dimanche qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles taxes sur les puces entrant aux Etats-Unis.

Le géant minier canadien Barrick Gold contraint de fermer ses bureaux au Mali

Les autorités maliennes ont fermé les bureaux du groupe minier canadien Barrick Gold à Bamako mardi pour “non paiement d’impôts” d’après les services fiscaux maliens, dernier épisode d’un bras de fer que se livrent l’industriel et l’Etat malien.Le géant minier et Bamako sont en conflit depuis des mois à propos du complexe de Loulo-Gounkoto (ouest), un des plus importants gisements aurifères au monde, détenu à 80% par le groupe minier et à 20% par le Mali.Au nom de la souveraineté économique du pays, le Mali a réformé son code minier en 2024 et réclame des centaines de millions de dollars d’arriérés d’impôts à Barrick Gold.Les services des impôts de Bamako ont fermé les bureaux de Barrick Gold à Bamako pour “non paiement d’impôts”, a indiqué à l’AFP une source des services fiscaux maliens, sous couvert d’anonymat.”Des services de l’Etat ont aggravé la situation en fermant les bureaux de Barrick à Bamako et en menaçant de placer la mine de Loulo-Gounkoto sous administration provisoire”, a dénoncé le groupe canadien dans un communiqué mardi.- Nouveau code minier -“Le Mali a adopté un nouveau code minier en 2024 et voudrait y assujettir les sociétés minières presque avec effet rétroactif. C’est ce sur quoi les discussions achoppent”, a expliqué à l’AFP un conseiller au ministère des Mines malien.Les activités d’extraction à Loulo-Gounkoto sont suspendues depuis la saisie en janvier de trois tonnes d’or sur le site par les autorités maliennes. La junte empêchait déjà Barrick Gold d’exporter l’or du site et quatre employés maliens de la compagnie sont en détention depuis novembre.Les autorités maliennes ont émis en décembre des mandats d’arrêt nationaux contre le PDG sud-africain de la compagnie et le directeur général malien du complexe pour “blanchiment de capitaux”.- Accord “entravé” -Le groupe canadien a affirmé dans son communiqué mardi qu’un accord avait été “négocié et accepté par le Ministère de l’Economie et des Finances en février 2025 sous réserve d’être signé par le Gouvernement”.Selon Barrick Gold, 85 millions de dollars ont déjà été versé à l’Etat malien en octobre “dans le cadre des négociations en cours”.”Cette signature semble désormais entravée par un petit groupe d’individus qui placent leurs intérêts personnels ou politiques au-dessus des intérêts à long terme du Mali et de son peuple”, dénonce le géant minier. “Depuis 2024, l’Etat est dans un bras de fer avec les majors qui produisent l’or au Mali. Barrick, comme les autres, sont accusés d’avoir ouvert des comptes offshores, ce que la législation permet. Malgré tout, nous avons accepté de transiger et de payer. Mais, l’Etat monte les enchères, on demande à Barrick de payer des frais de justice de plus de 15 milliards de Francs CFA (23 millions d’euros)”, a expliqué à l’AFP une source proche de Barrick.L’entreprise affirme continuer à “rechercher une solution constructive” mais “reste prête à poursuivre la voie de l’arbitrage international et les voies de droit dont elle dispose”.L’or contribue à un quart du budget national du Mali.Le Mali, l’un des pays les plus pauvres au monde, est dirigé  par des militaires depuis un double coup d’Etat en 2020 et 2021.La junte a fait de la lutte contre la corruption et de la restauration de la souveraineté nationale sur les ressources naturelles ses mantras. 

République dominicaine: première plainte pour “homicide involontaire” après le drame de la discothèque

La famille d’une des 231 personnes décédées lors de l’effondrement du toit d’une discothèque dominicaine a déposé la première plainte mardi pour “homicide involontaire” contre les responsables de l’établissement mais aussi contre les “institutions publiques” pour “omissions dans l’accomplissement des devoirs légaux”.Le gérant du Jet Set a dit dans un communiqué dans l’après-midi être à “l’entière disposition” de la justice. “C’est la justice qu’on vous demande et qu’on espère mériter” après cette “tragédie évitable”, écrit Me Félix Humberto Portes Nunez, avocat de la veuve et des parents de Virgilio Rafael Cruz Aponte, décédé lors du drame.Considérée comme la plus grande tragédie du siècle en République dominicaine, la catastrophe dépasse, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey, dans l’est du pays, qui avait coûté la vie à 136 détenus.”Il résulte sans équivoque qu’il y a suffisamment” d’éléments pour accuser les responsables de la discothèque d'”homicide involontaire”, selon le texte de la plainte déposée au parquet dont l’AFP a obtenu une copie. Le Jet Set, “52 ans après son ouverture, connaissait des fuites, des chutes partielles de morceaux et de poussières du plafond”, est-il ajouté.- “Chaîne de négligences” -“L’affaiblissement de la structure dû à l’ancienneté, un incendie, réparations, infiltrations, charges indues sur le plafond telles que des entrepôts, des équipements lourds de climatisation”, sont également pointés dans la plainte.La famille de la victime accuse aussi les responsables d’avoir “fait preuve de négligence en ne réalisant pas une planification adéquate dans (…) la conception de la sécurité, le renforcement des structures et du plafond du bâtiment et n’ont pas respecté les réglementations et normes”.L’avocat vise aussi les autorités: “Les faits décrits ici témoignent d’une chaîne de négligences structurelles et d’omissions de sécurité, attribuables non seulement aux gestionnaires, actionnaires de la discothèque, mais aussi aux institutions publiques”.”Ces institutions, en manquant à leurs devoirs d’inspection, de surveillance et de contrôle, ont violé leurs fonctions légales et ont favorisé un environnement dangereux qui a culminé dans cette tragédie évitable”, accuse l’avocat.”L’Etat dominicain peut être poursuivi pour responsabilité civile, tant pour des actes illicites commis par ses agents que pour des omissions dans l’accomplissement de ses devoirs légaux, lorsque ces actions ou omissions causent un dommage aux particuliers”, ajoute le texte.Le toit de la discothèque s’est effondré le 8 avril à 00H44 (04H44 GMT) alors qu’entre 500 et 1.000 personnes assistaient à un concert de la star du merengue Rubby Pérez, morte lors de l’accident. Quelque 189 personnes ont été secourues.Dans l’après-midi, Antonio Espaillat, gérant du Jet Set, s’est adressé au parquet pour “manifester formellement et expressément (son) entière disposition à collaborer avec le procureur (…) dans le cadre de l’enquête”.  “Nous réaffirmons, de manière solennelle et sans réserve, notre engagement à répondre à toute demande de ce Procureur (…) pour contribuer avec transparence, respect et dignité à la clarification des faits”, selon le texte. “Tout cela, conscients de la douleur profonde qui accable les victimes, leurs familles, et la société dominicaine dans son ensemble; une douleur que nous partageons avec une véritable consternation”, conclut le texte. Lundi, le président Luis Abinader avait souligné lors de sa conférence de presse hebdomadaire: “Nous allons respecter le fait que la justice sera rendue comme elle doit l’être. Et vous ne trouverez aucune intervention du gouvernement”.Le président a indiqué qu’il n’existait pas d’obligation de supervision des travaux de construction privés dans le pays, et reconnu: “Il y a un vide dans la loi, que nous devons résoudre”.La présidence a annoncé la création d’une commission d’experts nationaux et internationaux pour déterminer les causes du désastre.

Mark Zuckerberg de retour à la barre pour défendre Meta

Mark Zuckerberg est revenu à la barre d’un tribunal de Washington mardi, au deuxième jour du procès de son entreprise Meta, la maison-mère de Facebook, accusée d’avoir acheté Instagram et WhatsApp pour étouffer des concurrents potentiels.Après avoir évoqué lundi les débuts de Facebook, le patron du géant californien, qui avait tout fait pour éviter ce procès fédéral, a assuré mardi que les deux applications n’auraient pas autant prospéré sans les investissements du groupe.”L’intégration d’Instagram s’est très bien passée, au final”, a-t-il déclaré. “Nous avons réussi à ajouter beaucoup plus de valeur au service que je n’aurais initialement pensé.”Après cette acquisition, “nous avons gagné en confiance dans notre capacité à identifier des applis à fort potentiel que nous pourrions faire croître plus rapidement en les rachetant”, a-t-il ajouté.Le procès a lieu cinq ans après la plainte déposée sous le premier gouvernement Trump. Le juge a huit semaines d’audience pour déterminer si le géant des réseaux sociaux a enfreint le droit de la concurrence et devrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares.L’agence de protection des consommateurs, la FTC, estime que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d’Instagram en 2012, pour un milliard de dollars, et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards.- “Eliminer des menaces” -Ces achats ont permis à Meta “d’éliminer des menaces immédiates”, a accusé lundi le représentant de la FTC. Ils ont à l’inverse été “des réussites” pour les consommateurs, a plaidé de son côté un avocat de Meta.Daniel Matheson, l’avocat de la FTC, a montré mardi à Mark Zuckerberg des courriels de 2012, où l’ancien directeur financier de Facebook évoque des raisons possibles d’acheter des start-up comme Instagram, y compris “neutraliser un concurrent”.Dans sa réponse à l’époque, le dirigeant avait reconnu ce facteur de décision, parmi d’autres. “Je ne sais pas ce que je pensais exactement à ce moment-là”, a-t-il éludé mardi. Il a expliqué que ses équipes avaient pesé le pour et le contre de développer une application photo pour Facebook, un projet qui était en cours. “J’ai trouvé qu’Instagram était meilleur dans ce domaine, donc je me suis dit qu’il valait mieux l’acheter”.Mark Zuckerberg a multiplié les avances à l’égard de Donald Trump depuis la seconde élection de ce dernier en novembre, dans l’espoir notamment de régler cette procédure à l’amiable.Mais la FTC, même sous présidence républicaine, semble décidée à poursuivre les différentes grandes actions antitrust lancées ces dernières années par le gouvernement américain dans le secteur des technologies.Google a été reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne en août dernier, tandis qu’Apple et Amazon font également l’objet de poursuites.- “Minutes d’attention” -Le procès de Meta va se jouer en partie sur la définition du marché concerné. Pour le gouvernement américain, les services de Meta relèvent des “réseaux sociaux personnels”, qui permettent de rester en contact avec la famille et les amis. Les autres grandes plateformes telles que les très populaires TikTok et YouTube n’appartiennent pas à la même catégorie.Une perspective que la firme de Menlo Park (Silicon Valley) rejette comme périmée.Selon Mark Zuckerberg, TikTok et YouTube sont les principaux concurrents de Facebook et Instagram, “parce que la vidéo est le médium le plus prisé des gens pour partager des contenus”. “Et ils sont bien plus gros, nous avons du retard à rattraper”, a-t-il déclaré mardi.La défense de Meta va également insister sur la compétition existante entre ses applications et leurs concurrentes, qui innovent et ajoutent régulièrement des fonctionnalités pour “gagner en minutes d’attention des utilisateurs”.Instagram compte aujourd’hui 2 milliards d’utilisateurs à travers le monde. Un succès que l’entrepreneur milliardaire attribue aux investissements substantiels du groupe.Il a même assuré que si Snap avait accepté de rejoindre Facebook, “nous aurions certainement accéléré leur croissance”.”Je me souviens que j’avais dit: +Avec nous, Snapchat aurait des milliards d’utilisateurs+. Et je crois qu’ils n’y sont toujours pas arrivés, 10 ans plus tard”.La FTC va chercher à l’inverse à démontrer que le monopole de Meta sur le marché des “réseaux sociaux personnels” se traduit par un usage dégradé pour les usagers, contraints de tolérer trop de publicités et de changements abrupts.

Trump ramps up conflict against defiant Harvard

President Donald Trump escalated his war against elite US universities Tuesday with a threat to strip Harvard’s tax-exempt status if the country’s most famous educational establishment refuses to submit to wide-ranging government oversight.Harvard stands out for defying Trump, in contrast to several other universities and a string of powerful law firms that have folded under intense pressure from the White House in its crackdown on American institutions.Its president, Alan Garber, said the school would not “negotiate over its independence or its constitutional rights.”Tuesday’s threat of a major tax bill comes a day after the freezing of $2.2 billion in federal funding.The impacts are already being felt on a campus that has produced 162 Nobel prize winners and whose alumni range from Facebook co-founder Mark Zuckerberg to eight US presidents.The university said one faculty member had just been told to halt her tuberculosis research because of “the broader funding freeze.”But the mood was defiant.”I love it. I think it’s amazing. I think more schools across the country need to. It shows that you’re not going to bow down, you’re not going to let free speech be taken,” student Darious Hanson told AFP.- Anti-Semitism -Trump posted on social media that non-profit Harvard “should lose its Tax Exempt Status and be Taxed as a Political Entity” if it does not submit to his demands for the university to change the way it runs itself, including selection of students and authority for professors.Trump and his White House team have justified their pressure campaign on universities as a reaction to what they say is uncontrolled anti-Semitism and support for the Palestinian militant group Hamas.Trump “wants to see Harvard apologize. And Harvard should apologize,” Press Secretary Karoline Leavitt told journalists.The anti-Semitism allegations are based on controversy at protests against Israel’s war in Gaza that swept across campuses last year.Columbia University in New York — an epicenter of the protests — stood down last month and agreed to oversight of its Middle Eastern department after being threatened with a loss of $400 million in federal funds.The White House has also strong-armed dozens of universities and colleges with threats to remove federal funding over their policies meant to encourage racial diversity among students and staff.The White House has cited similarly ideological goals in its unprecedented crackdown on law firms, pressuring them to volunteer hundreds of millions of dollars’ worth of legal work to support issues that Trump supports.- Harvard defiant -Harvard, the oldest and wealthiest university in the United States, is now the most prominent institution to resist Trump’s ever-growing bid for control.The Trump administration is demanding that a wide range of Harvard departments come under outside supervision for potential anti-Semitism. It also seeks to require “viewpoint diversity” in student admissions and choice of professors.Garber’s insistence that Harvard cannot “allow itself to be taken over by the federal government” sets up a likely long-running, high-profile fight.Hard-line presidential advisors such as Stephen Miller depict universities as bastions of anti-conservative forces that need to be brought to heel — a message that resonates strongly with Trump’s hard-right anti-elite base.For Trump’s opponents, the Harvard refusal to bend marks a chance to draw a line in the sand against an authoritarian takeover.”Harvard has set an example for other higher-ed institutions — rejecting an unlawful and ham-handed attempt to stifle academic freedom,” former president Barack Obama wrote on X. “Let’s hope other institutions follow suit.”Dozens of universities and other stakeholders are separately battling the Trump administration in court over broad research funding cuts that have led to staff layoffs and created deep uncertainty among US academics.

Boeing faces fresh crisis with US-China trade war

US aviation giant Boeing, fresh off a crippling labor dispute and quality control crisis, has now found itself drawn into the escalating trade conflict between Washington and Beijing.The largest US exporter, Boeing has been caught in the crossfire after President Donald Trump imposed new tariffs of up to 145 percent on many Chinese products, sparking retaliatory 125 percent levies from Beijing.The duties more than double the cost of aircraft and spare parts manufactured in the United States.On Tuesday, Trump accused China of reneging on a “big Boeing deal,” following a Bloomberg news report that Beijing ordered airlines not to take further deliveries of the company’s jets.The report also said that Beijing requested Chinese carriers to pause purchases of aircraft-related equipment and parts from US firms.Boeing has declined to comment on the matter.Last week, Bloomberg reported that China’s Juneyao Airlines was delaying delivery of a Boeing widebody aircraft as the growing trade conflict drives up costs of big-ticket products.- ‘Not surprised’-Boeing’s website shows its order book at the end of March contained 130 aircraft due to Chinese customers, including airlines and leasing companies.But as some buyers prefer to remain anonymous, the true figure could be higher.Bank of America (BofA) analysts note that Boeing is scheduled to deliver 29 aircraft this year to identified Chinese companies, but added that a large portion of unidentified customers who bought aircraft are actually Chinese.”China represents about 20 percent of the market for large civil jets over the next 20 years,” BofA Securities said in a note.It added that the US administration cannot ignore Boeing when it considers trade balances.”Boeing is the US’s largest exporter, as such, we are not surprised by China’s move; however, we do see this as unsustainable,” BofA Securities said.Boeing’s main competitor Airbus cannot be China’s only supplier of large commercial jets given its capacity constraints, it said.The Commercial Aircraft Corporation of China (COMAC) is also “highly dependent on US suppliers,” the analysts said.If China stopped buying aircraft components from the United States, COMAC’s C919 program — a competitor to Boeing’s 737 or Airbus’s A320 — would be halted, they said.A delivery blockage would affect the United States’ trade balance further as well.Boeing’s production slowed significantly after quality issues that emerged with an in-flight incident in January 2024, and two factories were subsequently paralysed by a strike in the fall.According to US official data, commercial aircraft exports reached $4.2 billion in August last year but dropped to $2.6 billion in September. They slipped further in October and November.In December, when Boeing deliveries gradually resumed, the amount rose to $3.1 billion.- Airline customers -Boeing CEO Kelly Ortberg previously stressed that the company supports 1.8 million jobs in the United States.A delivery freeze would have direct consequences for the group, which traditionally receives 60 percent of the price upon delivery.With its difficulties of 2024, Boeing is already dipping heavily into cash flow that has been depleted by the Covid-19 pandemic and other issues.Besides concerns surrounding Beijing, Boeing will likely be squeezed by higher duties too.Michael O’Leary, CEO of Ryanair, Europe’s largest airline by passenger numbers, said on Tuesday his company might postpone delivery of 25 Boeing jets expected from August if they cost more customs duties.Ryanair, a major Boeing customer, notably placed an order in May 2023 for 300 737 MAX 10s, including 150 firm orders, for a list price estimated at over $40 billion.Ed Bastian, CEO of Delta Air Lines, said last week that he does not intend to pay customs duties on the Airbus aircraft he expects this year.