Droits de douane: la Maison Blanche renvoie “la balle” à la Chine

“La balle est dans le camp de la Chine” sur la question des droits de douane américains, a assuré mardi la Maison Blanche, alors que Pékin a continué de mettre la pression sur les Etats-Unis en suspendant les livraisons de Boeing.Donald Trump “a de nouveau clairement affirmé qu’il était ouvert à un accord avec la Chine. Mais c’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les Etats-Unis”, et non l’inverse, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, devant la presse.D’après elle, “la Chine veut ce que nous avons: le consommateur américain. Dit autrement, (les Chinois) ont besoin de (l’)argent” des Américains.Pour Mme Leavitt, “la balle est dans le camp de la Chine” si elle veut mettre fin à la guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales, lancée par Donald Trump à grands coups de droits de douane qui ont sérieusement secoué les marchés financiers. La Chine a publié mercredi une croissance économique de 5,4% au premier trimestre 2025, plus forte qu’anticipé, grâce notamment à l’empressement des exportateurs à expédier leurs produits avant l’entrée en vigueur des surtaxes américaines.- “Pression” -Un responsable du Bureau national des statistiques a reconnu néanmoins que les droits de douane exercent une “pression” sur l’économie et le commerce extérieur de la Chine.Pékin, qui riposte systématiquement aux surtaxes américaines, a suspendu toute réception d’avions fabriqués par l’Américain Boeing.Un geste que Donald Trump a dénoncé en assurant sur son réseau Truth Social que la Chine s’était “rétractée sur un énorme accord avec Boeing” pour des avions pourtant “couverts par des engagements fermes”.Selon l’agence de presse Bloomberg, la Chine a également demandé aux compagnies aériennes du pays “de stopper tout achat d’équipements et de pièces détachées pour avions auprès d’entreprises américaines”.Pékin semble également résolu à s’en prendre à l’agriculture américaine: la chaîne australienne ABC a affirmé que les exportations de viande bovine vers la Chine avaient fortement augmenté, alors que des exportateurs américains n’auraient pas vu leur licence renouvelée.Interrogée par l’AFP, la fédération des exportateurs de viande américaine a confirmé le non renouvellement des licences de la majorité des exportateurs de boeuf depuis le 16 mars.La Poste de Hong Kong a de son côté annoncé mercredi suspendre les envois de colis à destination des Etats-Unis, en réponse aux hausses de droits de douane que le port franc juge “abusives”.Les nouveaux fronts ouverts par Donald Trump dans son offensive douanière, ciblant certains minerais et objets électroniques, ont pesé sur les Bourses asiatiques mercredi matin, les valeurs de la tech souffrant en particulier des restrictions sur les puces imposées au géant américain du secteur Nvidia.- “Position de force” -Le président chinois Xi Jinping poursuit mercredi en Malaisie sa tournée en Asie du sud-est pour essayer d’organiser avec des pays voisins une riposte coordonnée aux droits de douane américains.Chine et Etats-Unis sont entrés dans une surenchère de taxes douanières: Washington a imposé au total 145% de taxe sur les produits chinois entrant sur son territoire, en plus de ceux existants avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pékin a répliqué avec un taux qui atteint désormais 125%.Mais le président américain a atténué ses annonces en exemptant les ordinateurs, smartphones et autres produits électroniques, ainsi que les semi-conducteurs, dont la majorité provient de Chine.Pour tous les autres pays, les droits de douane réciproques supérieurs à un plancher de 10% ont été mis en pause pour 90 jours, la Maison Blanche ouvrant la porte à la négociation.La Corée du Sud, exportateur majeur d’automobiles et de semi-conducteurs vers les Etats-Unis, a annoncé mercredi que son ministre des Finances Choi Sang-mok se rendrait la semaine prochaine à Washington pour rencontrer son homologue Scott Bessent.Dans les négociations qui s’annoncent, l’Union européenne (UE) est “en position de force”, a assuré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une interview accordée au magazine allemand Die Zeit, car “nous, Européens, savons exactement ce que nous voulons et quels sont nos objectifs”.Autre pays dans le collimateur de Trump, le Canada a fait mardi un geste vers les constructeurs automobiles: il s’agirait de les laisser importer un certain nombre de véhicules fabriqués aux Etats-Unis en échange de leur engagement à maintenir leur production au Canada, sans droits de douane.Ottawa a imposé 25% de droits de douane sur ces produits en représailles aux 25% imposés par Washington sur les automobiles livrées aux Etats-Unis.Selon la presse japonaise, le constructeur Honda envisagerait de déplacer aux Etats-Unis ses lignes de production canadiennes, un projet que le groupe a démenti.En plus de l’automobile, Donald Trump a aussi imposé des droits de douane sectoriels de 25% sur l’acier et l’aluminium.Il envisage de faire de même sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques “d’ici un ou deux mois”, selon son ministre du Commerce Howard Lutnick.

Droits de douane: la Maison Blanche renvoie “la balle” à la Chine

“La balle est dans le camp de la Chine” sur la question des droits de douane américains, a assuré mardi la Maison Blanche, alors que Pékin a continué de mettre la pression sur les Etats-Unis en suspendant les livraisons de Boeing.Donald Trump “a de nouveau clairement affirmé qu’il était ouvert à un accord avec la Chine. Mais c’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les Etats-Unis”, et non l’inverse, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, devant la presse.D’après elle, “la Chine veut ce que nous avons: le consommateur américain. Dit autrement, (les Chinois) ont besoin de (l’)argent” des Américains.Pour Mme Leavitt, “la balle est dans le camp de la Chine” si elle veut mettre fin à la guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales, lancée par Donald Trump à grands coups de droits de douane qui ont sérieusement secoué les marchés financiers. La Chine a publié mercredi une croissance économique de 5,4% au premier trimestre 2025, plus forte qu’anticipé, grâce notamment à l’empressement des exportateurs à expédier leurs produits avant l’entrée en vigueur des surtaxes américaines.- “Pression” -Un responsable du Bureau national des statistiques a reconnu néanmoins que les droits de douane exercent une “pression” sur l’économie et le commerce extérieur de la Chine.Pékin, qui riposte systématiquement aux surtaxes américaines, a suspendu toute réception d’avions fabriqués par l’Américain Boeing.Un geste que Donald Trump a dénoncé en assurant sur son réseau Truth Social que la Chine s’était “rétractée sur un énorme accord avec Boeing” pour des avions pourtant “couverts par des engagements fermes”.Selon l’agence de presse Bloomberg, la Chine a également demandé aux compagnies aériennes du pays “de stopper tout achat d’équipements et de pièces détachées pour avions auprès d’entreprises américaines”.Pékin semble également résolu à s’en prendre à l’agriculture américaine: la chaîne australienne ABC a affirmé que les exportations de viande bovine vers la Chine avaient fortement augmenté, alors que des exportateurs américains n’auraient pas vu leur licence renouvelée.Interrogée par l’AFP, la fédération des exportateurs de viande américaine a confirmé le non renouvellement des licences de la majorité des exportateurs de boeuf depuis le 16 mars.La Poste de Hong Kong a de son côté annoncé mercredi suspendre les envois de colis à destination des Etats-Unis, en réponse aux hausses de droits de douane que le port franc juge “abusives”.Les nouveaux fronts ouverts par Donald Trump dans son offensive douanière, ciblant certains minerais et objets électroniques, ont pesé sur les Bourses asiatiques mercredi matin, les valeurs de la tech souffrant en particulier des restrictions sur les puces imposées au géant américain du secteur Nvidia.- “Position de force” -Le président chinois Xi Jinping poursuit mercredi en Malaisie sa tournée en Asie du sud-est pour essayer d’organiser avec des pays voisins une riposte coordonnée aux droits de douane américains.Chine et Etats-Unis sont entrés dans une surenchère de taxes douanières: Washington a imposé au total 145% de taxe sur les produits chinois entrant sur son territoire, en plus de ceux existants avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pékin a répliqué avec un taux qui atteint désormais 125%.Mais le président américain a atténué ses annonces en exemptant les ordinateurs, smartphones et autres produits électroniques, ainsi que les semi-conducteurs, dont la majorité provient de Chine.Pour tous les autres pays, les droits de douane réciproques supérieurs à un plancher de 10% ont été mis en pause pour 90 jours, la Maison Blanche ouvrant la porte à la négociation.La Corée du Sud, exportateur majeur d’automobiles et de semi-conducteurs vers les Etats-Unis, a annoncé mercredi que son ministre des Finances Choi Sang-mok se rendrait la semaine prochaine à Washington pour rencontrer son homologue Scott Bessent.Dans les négociations qui s’annoncent, l’Union européenne (UE) est “en position de force”, a assuré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une interview accordée au magazine allemand Die Zeit, car “nous, Européens, savons exactement ce que nous voulons et quels sont nos objectifs”.Autre pays dans le collimateur de Trump, le Canada a fait mardi un geste vers les constructeurs automobiles: il s’agirait de les laisser importer un certain nombre de véhicules fabriqués aux Etats-Unis en échange de leur engagement à maintenir leur production au Canada, sans droits de douane.Ottawa a imposé 25% de droits de douane sur ces produits en représailles aux 25% imposés par Washington sur les automobiles livrées aux Etats-Unis.Selon la presse japonaise, le constructeur Honda envisagerait de déplacer aux Etats-Unis ses lignes de production canadiennes, un projet que le groupe a démenti.En plus de l’automobile, Donald Trump a aussi imposé des droits de douane sectoriels de 25% sur l’acier et l’aluminium.Il envisage de faire de même sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques “d’ici un ou deux mois”, selon son ministre du Commerce Howard Lutnick.

Droits de douane: la Maison Blanche renvoie “la balle” à la Chine

“La balle est dans le camp de la Chine” sur la question des droits de douane américains, a assuré mardi la Maison Blanche, alors que Pékin a continué de mettre la pression sur les Etats-Unis en suspendant les livraisons de Boeing.Donald Trump “a de nouveau clairement affirmé qu’il était ouvert à un accord avec la Chine. Mais c’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les Etats-Unis”, et non l’inverse, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, devant la presse.D’après elle, “la Chine veut ce que nous avons: le consommateur américain. Dit autrement, (les Chinois) ont besoin de (l’)argent” des Américains.Pour Mme Leavitt, “la balle est dans le camp de la Chine” si elle veut mettre fin à la guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales, lancée par Donald Trump à grands coups de droits de douane qui ont sérieusement secoué les marchés financiers. La Chine a publié mercredi une croissance économique de 5,4% au premier trimestre 2025, plus forte qu’anticipé, grâce notamment à l’empressement des exportateurs à expédier leurs produits avant l’entrée en vigueur des surtaxes américaines.- “Pression” -Un responsable du Bureau national des statistiques a reconnu néanmoins que les droits de douane exercent une “pression” sur l’économie et le commerce extérieur de la Chine.Pékin, qui riposte systématiquement aux surtaxes américaines, a suspendu toute réception d’avions fabriqués par l’Américain Boeing.Un geste que Donald Trump a dénoncé en assurant sur son réseau Truth Social que la Chine s’était “rétractée sur un énorme accord avec Boeing” pour des avions pourtant “couverts par des engagements fermes”.Selon l’agence de presse Bloomberg, la Chine a également demandé aux compagnies aériennes du pays “de stopper tout achat d’équipements et de pièces détachées pour avions auprès d’entreprises américaines”.Pékin semble également résolu à s’en prendre à l’agriculture américaine: la chaîne australienne ABC a affirmé que les exportations de viande bovine vers la Chine avaient fortement augmenté, alors que des exportateurs américains n’auraient pas vu leur licence renouvelée.Interrogée par l’AFP, la fédération des exportateurs de viande américaine a confirmé le non renouvellement des licences de la majorité des exportateurs de boeuf depuis le 16 mars.La Poste de Hong Kong a de son côté annoncé mercredi suspendre les envois de colis à destination des Etats-Unis, en réponse aux hausses de droits de douane que le port franc juge “abusives”.Les nouveaux fronts ouverts par Donald Trump dans son offensive douanière, ciblant certains minerais et objets électroniques, ont pesé sur les Bourses asiatiques mercredi matin, les valeurs de la tech souffrant en particulier des restrictions sur les puces imposées au géant américain du secteur Nvidia.- “Position de force” -Le président chinois Xi Jinping poursuit mercredi en Malaisie sa tournée en Asie du sud-est pour essayer d’organiser avec des pays voisins une riposte coordonnée aux droits de douane américains.Chine et Etats-Unis sont entrés dans une surenchère de taxes douanières: Washington a imposé au total 145% de taxe sur les produits chinois entrant sur son territoire, en plus de ceux existants avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pékin a répliqué avec un taux qui atteint désormais 125%.Mais le président américain a atténué ses annonces en exemptant les ordinateurs, smartphones et autres produits électroniques, ainsi que les semi-conducteurs, dont la majorité provient de Chine.Pour tous les autres pays, les droits de douane réciproques supérieurs à un plancher de 10% ont été mis en pause pour 90 jours, la Maison Blanche ouvrant la porte à la négociation.La Corée du Sud, exportateur majeur d’automobiles et de semi-conducteurs vers les Etats-Unis, a annoncé mercredi que son ministre des Finances Choi Sang-mok se rendrait la semaine prochaine à Washington pour rencontrer son homologue Scott Bessent.Dans les négociations qui s’annoncent, l’Union européenne (UE) est “en position de force”, a assuré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une interview accordée au magazine allemand Die Zeit, car “nous, Européens, savons exactement ce que nous voulons et quels sont nos objectifs”.Autre pays dans le collimateur de Trump, le Canada a fait mardi un geste vers les constructeurs automobiles: il s’agirait de les laisser importer un certain nombre de véhicules fabriqués aux Etats-Unis en échange de leur engagement à maintenir leur production au Canada, sans droits de douane.Ottawa a imposé 25% de droits de douane sur ces produits en représailles aux 25% imposés par Washington sur les automobiles livrées aux Etats-Unis.Selon la presse japonaise, le constructeur Honda envisagerait de déplacer aux Etats-Unis ses lignes de production canadiennes, un projet que le groupe a démenti.En plus de l’automobile, Donald Trump a aussi imposé des droits de douane sectoriels de 25% sur l’acier et l’aluminium.Il envisage de faire de même sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques “d’ici un ou deux mois”, selon son ministre du Commerce Howard Lutnick.

Trump says ball in China’s court on tariffs

Donald Trump believes it is up to China to come to the negotiating table on trade, the White House said Tuesday, after the US president accused Beijing of reneging on a major Boeing deal.”The ball is in China’s court. China needs to make a deal with us. We don’t have to make a deal with them,” said a statement from Trump read out by Press Secretary Karoline Leavitt.”There’s no difference between China and any other country except they are much larger,” she told a briefing.Leavitt’s comments came after Trump said that China had “reneged” on a major deal with US aviation giant Boeing.This followed a Bloomberg news report that Beijing ordered airlines not to take further deliveries of the company’s jets.- China growth -Trump has slapped new tariffs on friend and foe since returning to the presidency this year, but has reserved his heaviest blows for China — imposing additional 145 percent levies on many Chinese imports.China on Wednesday said its economy grew a forecast-beating 5.4 percent in the first quarter as exporters rushed to get goods out of factory gates ahead of the US levies.Senior official Sheng Laiyun from China’s National Bureau of Statistics said that the US tariffs “will put certain pressures on our country’s foreign trade and economy”.Hong Kong’s postal service said meanwhile it will stop shipping goods bound for the United States in response to Trump’s “bullying” tariffs.Trump has scrapped the “de minimis” exemption allowed goods valued under $800 to enter without duties or certain taxes, a rule which helped the rapid growth of Chinese-founded online retailers Shein and Temu.Japan’s envoy for talks slated for later Wednesday in Washington said meanwhile that he was optimistic of a “win-win” outcome for both countries.Ryosei Akazawa, who was due to meet US Treasury Secretary Scott Bessent, said he would “protect our national interest”.South Korea, another major exporter in particular of semiconductors and cars, said that finance minister Choi Sang-mok would meet Bessent next week.”The current priority is to use negotiations… to delay the imposition of reciprocal tariffs as much as possible and to minimise uncertainty for Korean companies operating not only in the US but also in global markets,” Choi said Tuesday.EU chief Ursula von der Leyen told German weekly Die Zeit that the European Union was “setting out our position clearly, and the Americans are doing the same.”Ottawa on Tuesday offered automakers tariff relief if they maintain production in Canada, fearing a flight of the key manufacturing sector to the United States.- ‘Zero respect’ -Trump took aim at Beijing again on Tuesday, saying on Truth Social that China did not fulfill its commitments under an earlier trade deal. He appeared to be referencing a pact that marked a truce in both sides’ escalating tariff war during his first term.The US president said China bought only “a portion of what they agreed to buy,” charging that Beijing had “zero respect” for his predecessor Joe Biden’s administration.Since the start of the year, Trump has imposed steep duties on imports from China, alongside a 10 percent “baseline” tariff on many US trading partners.His administration recently widened exemptions from these tariffs, excluding certain tech products like smartphones and laptops from the global 10 percent tariff and latest 125 percent levy on China.Trump also vowed to protect US farmers on Tuesday, noting on social media that they were often “put on the Front Line with our adversaries, such as China,” when there were trade tussles.Many Chinese imports still face the total 145 percent additional tariff, or at least an earlier 20 percent levy that Trump rolled out over China’s alleged role in the fentanyl supply chain.In response, Beijing has introduced counter-tariffs targeting US agricultural goods, and it later retaliated with a sweeping 125 percent levy of its own on imported US products.China’s foreign ministry did not immediately respond to AFP queries on the aircraft deliveries, and Boeing has declined to comment on the Bloomberg report.Chip stocks across Asia slumped after Nvidia said it expects a $5.5-billion hit due to a new US licensing requirement on the primary chip it can legally sell in China.Trump also ordered a probe Tuesday that may result in tariffs on critical minerals, rare-earth metals and associated products such as smartphones.China dominates global supply chains for rare metals and has imposed export controls on several rare earth elements since the trade war with the United States erupted.burs-stu/hmn

Pérou: l’ex-président Ollanta Humala condamné à 15 ans de prison dans l’affaire Odebrecht

L’ancien président péruvien Ollanta Humala a été condamné mardi à 15 ans de prison ferme pour blanchiment d’argent dans le cadre du scandale de corruption lié au géant brésilien du BTP Odebrecht.Ollanta Humala, 62 ans, est le deuxième ancien président péruvien condamné sur un total de quatre impliqués dans cette vaste affaire, qui a conduit sous les verrous des dizaines de dirigeants politiques et chefs d’entreprise d’Amérique latine.”Une peine de 15 ans de réclusion effective est prononcée à l’encontre de M. Ollanta Humala”, a énoncé la juge chargée de l’affaire, Nayko Coronado. M. Humala, qui comparaissait libre, a été arrêté à l’audience. Il est sorti du tribunal encadré par des policiers mais pas menotté, et a été écroué dans une petite prison située dans une base de la police dans l’est de Lima, où sont déjà enfermés les ex-présidents Alejandro Toledo et Pedro Castillo.Cette condamnation intervient plus de trois ans après le début du procès contre l’ex-président de gauche qui a gouverné le Pérou de 2011 à 2016.La défense a immédiatement indiqué qu’elle allait interjeter appel de la décision.Odebrecht a distribué pendant plus d’une décennie un total de 788 millions de dollars dans une dizaine de pays latino-américains pour remporter des contrats de marchés publics, selon le ministère américain de la Justice.L’entreprise a reconnu avoir versé 29 millions de dollars de pots-de-vin au Pérou entre 2005 et 2014.L’épouse de M. Humala, Nadine Heredia a également été condamnée à 15 ans de prison pour cette affaire mais était absente à l’audience. La juge a ordonné son arrestation.- Fuite à l’ambassade du Brésil -Plus tard, le ministère des Affaires étrangères du Pérou a annoncé, dans un communiqué, qu’elle s’était rendue à l’ambassade du Brésil avec son fils mineur pour y demander l’asile. Après des pourparlers avec le gouvernement brésilien, un sauf-conduit leur a été accordé pour qu’ils puissent quitter le pays, a ajouté le ministère au bout de quelques heures.Le couple avait été placé en détention provisoire pendant neuf mois, jusqu’en avril 2018, dans le cadre de cette affaire. Tous deux ont été reconnus coupables d’avoir reçu un financement illégal de trois millions de dollars de la part d’Odebrecht lors de la campagne électorale qui avait conduit M. Humala au pouvoir en 2011. – “Objectivité et impartialité” -Nadine Heredia a été mise en cause par l’ancien dirigeant d’Odebrecht au Pérou, le brésilien Jorge Barata, qui a confié aux enquêteurs péruviens lui avoir remis personnellement l’argent. Le couple Humala a également été reconnu coupable d’avoir détourné, au cours de la campagne de 2006, environ 200.000 dollars envoyés par le président vénézuélien de l’époque, Hugo Chavez, par l’intermédiaire d’une société de ce pays.Le parquet avait requis 20 ans de prison contre Ollanta Humala et 26 ans contre son épouse, également accusée d’avoir dissimulé des fonds pour des “achats de biens immobiliers avec l’argent d’Odebrecht”.Le couple a nié au cours du procès avoir reçu de l’argent de M. Chavez ou d’une quelconque entreprise brésilienne.Le procureur chargé de l’affaire, German Juarez, s’est déclaré auprès de la presse satisfait de la sentence, estimant qu’elle avait “été prise dans le respect de la légalité, avec objectivité et impartialité”.Ollanta Humala est le deuxième des quatre présidents péruviens impliqués dans le scandale Odebrecht. Alan Garcia (2006-2011) s’est suicidé en 2019 avant d’être arrêté, et Alejandro Toledo (2001-2006) a été condamné en 2024 à plus de 20 ans de prison pour avoir reçu des millions de dollars de pots-de-vin en échange de marchés publics. Le procès de Pedro Pablo Kuczynski (2016-2018) n’a pas encore eu lieu.

WHO countries reach landmark agreement on tackling future pandemicsWed, 16 Apr 2025 03:21:38 GMT

Years of negotiations culminated early Wednesday with countries agreeing the text of a landmark accord on how to tackle future pandemics, aimed at avoiding a repeat of the mistakes made during the Covid-19 crisis.After more than three years of talks and one last marathon session, weary delegates at the World Health Organization’s headquarters sealed the …

WHO countries reach landmark agreement on tackling future pandemicsWed, 16 Apr 2025 03:21:38 GMT Read More »

WHO countries reach landmark agreement on tackling future pandemics

Years of negotiations culminated early Wednesday with countries agreeing the text of a landmark accord on how to tackle future pandemics, aimed at avoiding a repeat of the mistakes made during the Covid-19 crisis.After more than three years of talks and one last marathon session, weary delegates at the World Health Organization’s headquarters sealed the deal at around 2:00 am (0000 GMT) Wednesday.”Tonight marks a significant milestone in our shared journey towards a safer world,” WHO chief Tedros Adhanom Ghebreyesus said.”The nations of the world made history in Geneva today.”Five years after Covid-19 killed millions of people and devastated economies, a growing sense of urgency hung over the talks, with new health threats lurking, ranging from H5N1 bird flu to measles, mpox and Ebola.The final stretch of negotiations also took place with cuts to US foreign aid spending and threatened tariffs on pharmaceuticals casting a shadow over the talks.- ‘It’s adopted’ -Right until the last minute, disagreement had lingered over a few thorny issues.Negotiators stumbled over the agreement’s Article 11, which deals with transferring technology for pandemic health products towards developing nations.During the Covid-19 pandemic, poorer states accused rich countries of hoarding vaccines and tests.Countries with large pharmaceutical industries have strenuously opposed the idea of mandatory tech transfers, insisting they must be voluntary.But it appeared the obstacle could be overcome by adding that any transfer needed to be “mutually agreed”.The core the agreement is a proposed Pathogen Access and Benefit-Sharing System (PABS), aimed at allowing the swift sharing of pathogen data with pharmaceutical companies, enabling them to quickly start working on pandemic-fighting products.In the end, the 32-page agreement was entirely highlighted in green, indicating it had been fully approved by WHO member states.”It’s adopted,” negotiations co-chair Anne-Claire Amprou announced, to thundering applause.”In drafting this historic agreement, the countries of the world have demonstrated their shared commitment to preventing and protecting everyone, everywhere, from future pandemic threats.”The finalised text will now be presented for sign-off at the WHO’s annual assembly next month.- ‘More equity’ -As intense talks in corridors and closed rooms drew towards an end late on Tuesday, Tedros joined the negotiations, telling reporters he thought the current draft was “balanced”, and that a deal would bring “more equity”.While taking measures to coordinate pandemic prevention, preparedness and response could be costly, “the cost of inaction is much bigger”, he insisted.”Virus is the worst enemy. (It) could be worse than a war.”The United States, which has thrown the global health system into crisis by slashing foreign aid spending, was not present.US President Donald Trump ordered a withdrawal from the United Nations’ health agency and from the pandemic agreement talks after taking office in January.However, the US absence, and Trump’s threat to slap steep tariffs on pharmaceutical products, still hung over the talks, making manufacturers and governments more jittery.But in the end, countries reached consensus.Many saw the approval of the text as a victory for global cooperation.”At a time when multilateralism is under threat, WHO member states have joined together to say that we will defeat the next pandemic threat in the only way possible: by working together,” said former New Zealand prime minister Helen Clark, co-chair of the Independent Panel for Pandemic Preparedness and Response.As the congratulatory speeches continued on towards daybreak, Eswatini’s representative stressed that “whilst we celebrate this moment, we need not rest on our laurels”.”The real work begins now.”