Chine: l’économie solide au 1er trimestre, avant la tempête Trump

La Chine a fait état mercredi d’une santé économique meilleure qu’attendu au premier trimestre, stimulée par les expéditions anticipées de marchandises avant les nouvelles exorbitantes surtaxes douanières de Donald Trump, qui mettent la “pression”, concède Pékin.La croissance du Produit intérieur brut (PIB) était de 5,4% sur un an, selon le Bureau national des statistiques (BNS). Un résultat bien supérieur aux 5,1% prévus par un panel d’analystes interrogés par l’AFP.Pékin et Washington sont engagés dans un bras de fer commercial après le lancement par le président américain d’une campagne de droits de douane contre les rivaux et partenaires des Etats-Unis – qui vise désormais surtout le géant asiatique.Donald Trump a fait imposer des surtaxes douanières allant jusqu’à 145% sur une grande quantité de produits chinois. La Chine a répliqué avec des surtaxes douanières de rétorsion de 125% sur les marchandises américaines importées.Les données économiques publiées mercredi par Pékin donnent un premier aperçu des répercussions des tensions commerciales sur la Chine, déjà lestée par une crise du secteur immobilier et une faible consommation des ménages.”L’imposition de droits de douane élevés par les États-Unis exerce une certaine pression sur le commerce extérieur et l’économie” chinoise, a concédé mercredi lors d’un point presse Sheng Laiyun, commissaire adjoint du BNS.Mais “cela ne changera pas la tendance générale d’une économie chinoise qui continue à s’améliorer sur le long terme”, a-t-il souligné.- “Plus complexe” -Les ventes de détail, un indicateur clé de la consommation, ont augmenté de 4,6% en glissement annuel, selon le BNS.Quant à la production industrielle, elle a accéléré durant le premier trimestre: elle était en hausse de 6,5% sur un an – contre 5,7% durant les trois derniers mois de 2024.Mais le BNS a estimé mercredi que l’environnement économique mondial devenait “plus complexe et plus difficile” et a appelé les autorités à faire davantage.”Les bases d’une reprise et d’une croissance économiques soutenues doivent encore être consolidées”, a indiqué l’institution, ajoutant qu’il était nécessaire d’adopter des politiques macroéconomiques “plus proactives et plus efficaces”.Selon des chiffres officiels publiés cette semaine, les exportations chinoises ont augmenté de 12% sur un an en mars – un niveau bien plus élevé qu’attendu.Cette performance s’explique notamment par l’accélération des expéditions vers les États-Unis, les entreprises ayant précipitamment gonflé leurs commandes avant l’entrée en vigueur de la plus grosse part des surtaxes américaines en avril, estiment des experts. Mais le niveau actuel des droits de douane américains, à 145%, devrait rapidement mettre un terme à l’éclaircie économique enregistrée en Chine au premier trimestre, jugent la plupart des analystes.”Les dégâts causés par la guerre commerciale vont se voir dans les données macroéconomiques dès le mois prochain”, prédit dans une note Zhiwei Zhang, économiste chez Pinpoint Asset Management.- “Illusion” -Pour Steve Innes, analyste du cabinet SPI Asset Management, les chiffres annoncés mercredi “donnent l’illusion d’un succès, mais ne nous y trompons pas, tout cela était prévisible”.”Cette performance est largement due” aux effets d’aubaine car “alimentée par une hausse d’activité préventive” et “par un surstockage aux États-Unis, où les importateurs se sont précipités pour devancer” les surtaxes de Donald Trump, explique-t-il dans une note.”La balle est dans le camp de la Chine” sur la question des droits de douane américains, a assuré mardi la Maison Blanche.Dans ce contexte, Pékin a annoncé mercredi la nomination d’un nouveau patron pour les négociations sur le commerce international: Li Chenggang, ex-représentant permanent du pays asiatique auprès de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).Face aux incertitudes pesant sur son commerce, la Chine espère voir la consommation interne prendre le relais des exportations comme moteur de croissance pour atteindre son objectif annuel de PIB – fixé à “environ 5%”.Le gouvernement avait annoncé l’an dernier une série de mesures de relance, notamment une baisse des taux d’intérêt et une augmentation du plafond de la dette des administrations locales.De leur côté, les États-Unis ont donné des signes de relâchement vendredi, en accordant des exemptions pour les smartphones, les ordinateurs portables ou encore les semi-conducteurs, dont la Chine est un producteur majeur.Mais des surtaxes colossales s’appliquent toujours aux autres secteurs.bur-oho-mjw-ehl/ktr

C1/Inter-Bayern: Martinez tête couronnée contre Kane prince sans trône

Quand Lautaro Martinez a quasiment tout gagné, Harry Kane attend toujours de soulever son premier trophée: leur duel à distance décidera sans doute qui de l’Inter Milan ou du Bayern Munich ralliera mercredi (21h00) le dernier carré de la Ligue des champions.Vainqueur du quart de finale aller à Munich (2-1), l’Inter est en ballottage favorable, mais Kane, 31 ans, veut offrir au Bayern “sa” finale de C1 programmée dans son Allianz Arena le 31 mai.. Si chère et si cruelle Ligue des championsSi “Prince Harry” fait partie, avec ses 39 buts (dont dix cette saison), des attaquants en activité les plus prolifiques de la C1, son vis-à-vis argentin n’a fait mouche “qu’à” 19 reprises dans la compétition-reine.Le Taureau (El Toro), son surnom en référence à sa puissance physique, n’aura toutefois jamais été aussi efficace que cette saison avec sept buts, dont celui marqué à l’aller sur une inspiration géniale de l’extérieur du pied droit.Devenu fin octobre meilleur buteur étranger de l’histoire de l’Inter, Martinez, 27 ans, a dans son viseur un autre record de son club, les neuf buts marqués par son compatriote Hernan Crespo lors de l’édition 2002-03 de la C1.La Ligue des champions est la seule compétition que n’a pas encore remportée le champion du monde 2022. En 2023, il avait échoué en finale contre Manchester City (1-0).Une mésaventure qu’a aussi connue Kane, battu avec Tottenham en finale de l’édition 2019 par Liverpool (2-1).. Enfin un titre ?Arrivé au Bayern à l’été 2023 pour se construire enfin un palmarès, Kane a réalisé une première à l’image de sa carrière: étincelante au niveau de ses statistiques avec 36 buts en Bundesliga, mais toujours sans titre (3e en championnat, élimination en demi-finales de la Ligue des champions).Sa longue attente devrait prendre fin sur le plan national, le Bayern disposant de six points d’avance sur le Bayer Leverkusen à cinq journées du terme de la saison. Kane est en tête du classement des buteurs de la Bundesliga avec 23 réalisations, malgré un passage délicat au sortir de l’hiver, sans but ni passe décisive pendant cinq journées consécutives.Devenu cette saison capitaine de l’Inter avec qui il a remporté le “scudetto” deux fois (2021, 2024) et deux Coupes d’Italie (2022, 2023), Martinez ne devrait pas arriver à dépasser le seuil des 20 buts en championnat, comme il y était parvenu systématiquement depuis 2021-22.L’Argentin (12 buts) pâtit de l’importance prise par l’international français Marcus Thuram (14 buts), mais ne s’en plaint pas.Même si son Inter enthousiasme beaucoup moins ses tifosi que la saison dernier, il est en lice pour un retentissant triplé, avec trois points d’avance sur Naples en Serie A, la demi-finale retour de la Coupe d’Italie la semaine prochaine contre l’AC Milan (0-0) et le choc contre le Bayern. . Martinez 1 – Kane 0Dans une équipe du Bayern décimée par les blessures et privée notamment de Jamal Musiala, Kane est très attendu à San Siro après un match aller où, en manque d’inspiration, l’international anglais a perdu la première manche face à Martinez.”A l’aller, il y a juste des détails qui n’ont pas fonctionné, a observé la légende du football allemand Lothar Matthäus sur Sky. Harry Kane a touché le poteau, ça ne marche pas idéalement pour lui, mais je ne parlerais pas de crise”.Martinez s’est bien gardé de fanfaronner après le match aller.Certains comme l’ancien entraîneur de Valence et de Liverpool, Rafael Benitez, continuent de donner dans leur duel l’ascendant à Kane: “Ce sont deux +monstres+, mais pour moi, il y a un net avantage en faveur de l’Anglais”.

Wine consumption falls heavily into the red

Worldwide consumption of wine fell in 2024 to its lowest level in more than 60 years, the main trade body said Tuesday, raising concerns about new risks from US tariffs.The International Organisation of Vine and Wine (OIV) said that 2024 sales fell 3.3 percent from the previous year to 214.2 million hectolitres.The OIV, whose report was based on government figures, said this would be the lowest sales figure since 1961, when sales were 213.6 million hl.Production is also at its lowest level in more than 60 years, having fallen 4.8 percent in 2024 to 225.8 million hl. OIV statistics chief Giorgio Delgrosso said the wine industry had been hit by a perfect storm with health concerns driving down consumption in many countries while economic factors had added to troubles. “Beyond the short-term economic and geopolitical disruptions,” said the IOV’s annual report, “it is important to consider the structural, long-term factors also contributing to the observed decline in wine consumption.”The OIV said that the consumer is now paying about 30 percent more for a bottle now than in 2019-2020 and overall consumption has fallen by 12 percent since then.The United States, the world’s top wine market, saw consumption fall 5.8 percent to 33.3 million hl.Delgrosso said that tariffs ordered by US President Donald Trump, even though temporarily suspended, could become “another bomb” for the wine industry.Sales in China remain below pre-Covid-19 levels, despite a rebound since the pandemic.Europe, which accounts for nearly half of worldwide sales, saw consumption fall 2.8 percent last year. Even in France, one of the key global producers, 3.6 percent less wine was knocked back last year.Spain and Portugal were among rare markets where consumption increased.The OIV said production had been hit environmental extremes such as above average rainfall in some key regions and droughts in others.  Italy was the world’s top producer with 44 million hl, while France’s output fell 23 percent to 36.1 million hl, its lowest level since 1957.Italy is also the biggest wine exporter and its trade increased because of the popularity of sparkling wines such as Prosecco.Spain produced 31 million hl, while US wine output fell 17.2 percent to 21.1 million hl, mainly because of extreme heat.The OIV could not predict if consumption would take off again and wine industry players, such as the French retail chain Nicolas say there is a “generational” fall in drinking.”People do not drink in a festive way anymore and young people consume less than their parents,” the company said in a statement to AFP. But it added, “people drink less, but better” and so are ready to spend more.

Elus et usagers des lignes SNCF “dégradées” repartent déçus de leur montée à Paris

Des centaines d’élus et usagers des lignes Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) et Paris-Clermont-Ferrand sont “montés à la capitale” en train mardi pour dire leur “exaspération” face à l’état “dégradé” de ces lignes qu’ils jugent oubliées, mais ils sont redescendus dans leurs régions respectives “en proie à la colère”.”Face à une mobilisation inédite (…) le ministre des Transports choisit l’humiliation et la mascarade”, fustigeait dans un communiqué, François Kuss, directeur de cabinet du président du conseil départemental du Lot, Serge Rigal (DVG), au terme d’un rendez-vous au ministère qui a finalement tourné court.La ville de Limoges, s’exprimait dans le même sens: “Montés à Paris avec détermination, chacun redescend dans sa province en proie à de la colère. À défaut d’oxygène, la lente asphyxie de nos territoires semble inéluctable”, a fustigé la municipalité dirigée par Emile Roger Lombertie (LR) dans un autre communiqué.”Non seulement le Ministre n’a pas daigné recevoir la délégation, mais le plus humiliant, c’est qu’en plein milieu du tour de table, le ministre a diffusé un communiqué de presse, publiant les conclusions d’une réunion à laquelle il n’avait pas participé”, a expliqué M. Kuss, précisant à l’AFP que les élus de la délégation étaient sortis de la réunion au ministère “après une dizaine de minutes”.Ils avaient quitté leurs villes, avec des usagers et des représentants d’associations, très tôt le matin pour rallier Paris-Austerlitz. “Tous unis pour une desserte ferroviaire dynamique respectueuse des usagers et de nos territoires”, pouvait-on lire sur une banderole déployée en gare de Cahors, a constaté l’AFP.”Je suis venu défendre la ligne historique Paris-Toulouse”, déclarait Francesco Testa, conseiller municipal de Cahors, avant d’ajouter: “comme on a affaire à des malentendants, on se déplace pour être plus près de leurs oreilles.”Avant de monter à bord, Monique Codet, 84 ans, ancienne habituée du trajet “Montauban-Cahors pendant 14 ans”, a confié vouloir que les nouvelles générations aient la chance de vivre ce qu’elle avait connu: “Il n’y avait pas de retard. Je me souviens d’une seule panne”. C’était la “bonne époque”, a-t-elle dit, au point qu’elle avait même fêté sa retraite en 1998 “dans le train avec tous les amis que je m’y étais fait”.- “Rames hors d’âge” -Au passage du train en gare de Limoges, où une centaine de manifestants mécontents ont scandé “ras-le-POLT”, M. Lombertie a jugé qu’il était “plus facile aujourd’hui pour un étudiant d’aller faire ses études à Bruxelles, à Berlin, à Copenhague ou ailleurs, que d’aller entre Limoges et Clermont-Ferrand”.Au départ de cette dernière ville, un second train de quelque 130 manifestants rejoignait également la capitale.A son bord, Jean-Philippe Ollier, responsable du projet de reconversion du parc Cataroux, site industriel historique du groupe Michelin, est venu “défendre la capacité de pouvoir aller à Paris de manière fiable” car le “parc Cataroux, c’est 400.000 visiteurs et énormément d’entreprises qui vont s’installer et travailler avec l’écosystème parisien”, a-t-il précisé à l’AFP.”Les choses se sont aggravées depuis 40 ans avec des rames hors d’âge et un temps de trajet qui a augmenté de 40 minutes”, a de son côté souligné Patrick Wolff, président de l’association locale Objectif capitales.- “Engagement de l’Etat” -Vendredi, le ministre des Transports Philippe Tabarot s’était rendu à Clermont-Ferrand “pour rappeler l’engagement de l’Etat et annoncer des mesures correctrices et de long terme” pour ces lignes de trains d’équilibre du territoire (TET), selon un communiqué du ministère, rappelant qu’il promettait de réunir “dans les prochains mois” le comité de suivi des dessertes ferroviaires du POLT.Les lignes POLT (plus de 700 km de voie ferrée) et Clermont-Paris (420 km) transportent respectivement 2,6 et 1,9 millions de voyageurs chaque année dans des trains Intercités. La SNCF a lancé en 2018 un programme de modernisation de ces lignes, qui restent cependant “encore équipées d’installations techniques hétérogènes et vieillissantes”, reconnaît la compagnie ferroviaire.Selon le ministère, des “investissements significatifs réalisés depuis 2018” incluent 1,9 milliard d’euros à l’horizon 2027 pour la ligne POLT et près d’un milliard pour Paris-Clermont, les “deux plus gros chantiers conduits cette année par SNCF Réseau”, même si M. Tabarot souligne “que la situation n’est toujours pas satisfaisante”.Les investissements évoqués ne sont pas suffisants pour Jean-Noël Boisseleau, vice-président de l’association Urgence Ligne POLT qui évoque “une régénération partielle”. Il faudrait “2,5 à 3 milliards d’euros supplémentaires pour que, vraiment, on reparte pratiquement à neuf”, dit-il.

China’s economy beats forecasts ahead of Trump’s ‘Liberation Day’

China said Wednesday its economy topped forecasts in the first quarter, as exporters rushed to shift goods ahead of swingeing US tariffs, but warned it faced “certain pressures” from Donald Trump’s trade blitz.Beijing and Washington are locked in a fast-moving, high-stakes game of brinkmanship since the US president launched a global tariff assault that has particularly targeted Chinese imports.Tit-for-tat exchanges have seen US levies imposed on China rise to 145 percent, and Beijing setting a retaliatory 125 percent toll on imports from America.Official data Wednesday offered a first glimpse into how those trade war fears are affecting the Asian giant’s fragile recovery, already feeling the pressure of persistently low consumption and a property market debt crisis.”At the moment, the imposition of high tariffs by the US will put certain pressures on our country’s foreign trade and economy,” Sheng Laiyun, Deputy Commissioner of the National Bureau of Statistics (NBS), told a news conference.But, he said, “it will not change the general trend of China’s economy continuing to improve in the long run”.The NBS said that “according to preliminary estimates, the gross domestic product in the first quarter… (was) up by 5.4 percent year on year at constant prices”.That was above the 5.1 percent predicted by analysts polled by AFP.Retail sales, a key gauge of consumer demand, climbed 4.6 percent year-on-year, the NBS said — exceeding expectations following greater efforts by Beijing to boost consumer demand after years of weak spending. And industrial output soared 6.5 percent in the first quarter of the year, up from 5.7 percent in the final three months of 2024.But Beijing warned the global economic environment was becoming more “complex and severe” and that “proactive and effective macro policies” were needed to boost growth and consumption.”The foundation for sustained economic recovery and growth is yet to be consolidated,” the NBS said.Figures released Monday showed Beijing’s exports soared more than 12 percent on-year in March, smashing expectations, with analysts attributing it to a “front-loading” of orders ahead of Trump’s so-called “Liberation Day” tariffs on April 2.- ‘Front-loaded’ growth -Observers say recent data will likely be overshadowed by more grim figures further down the line as tariffs begin to bite.”The damage from the trade war will show up in the macro data next month,” Zhiwei Zhang, president and chief economist at Pinpoint Asset Management, said in a note.Steve Innes at SPI Asset Management said the figures “might look like a win on the surface, but let’s not pretend this caught anyone off guard”.”Much of this was front-loaded — fueled by a burst of preemptive activity ahead of US tariff escalations and an inventory binge stateside as importers scrambled to get ahead of the curve,” he wrote.Trump said this week that the “ball is in China’s court” when it comes to drawing down those eye-watering tariffs.In the face of those global trade headwinds, Beijing said Wednesday it would appoint Li Chenggang, a former Chinese representative to the World Trade Organization in Geneva, as its top trade envoy.China’s economy, the world’s second-largest, was already struggling to rebound from a pandemic-induced slowdown, with the double-digit growth that fuelled its rise now a distant memory.Beijing in 2024 announced a string of aggressive measures to reignite the economy, including interest rate cuts, cancelling restrictions on homebuying, hiking the debt ceiling for local governments and bolstering support for financial markets.But after a blistering market rally last year fuelled by hopes for a long-awaited “bazooka stimulus”, optimism waned as authorities refrained from providing a specific figure for the bailout or fleshing out any of the pledges.China’s top leaders last month set an ambitious annual growth target of around five percent, vowing to make domestic demand its main economic driver.Many economists consider that goal to be ambitious given the problems facing the economy.But Beijing on Wednesday stressed it believed that target was achievable.”We have the strength, capability and confidence to face external challenges and achieve our set development goals,” the NBS’s Sheng said.

C1: le Real Madrid et Mbappé en mission remontada face à Arsenal

Corrigé 3-0 à l’aller à Londres, le Real Madrid de Kylian Mbappé, champion d’Europe en titre, va tenter de faire marcher sa magie des grandes soirées européennes pour renverser Arsenal en quart de finale retour de la Ligue des champions.Il faudra un exploit, une nouvelle “nuit magique”, pour que le roi d’Europe reste en vie, dans “sa” compétition. Car la marche – une équipe d’Arsenal rodée collectivement et qui a largement dominé l’aller – paraît bien haute, même pour le géant espagnol, spécialiste des renversements épiques sur la scène européenne.Le club madrilène a donc tenté d’invoquer les esprits en publiant avant cette manche retour les images des dernières “remontadas” sur les réseaux sociaux, contre Wolfsburg, en 2016 (0-2, 3-0) ou Paris (0-1, 3-1) puis Chelsea (victoire 3-1 à l’aller à Londres et défaite 3-2 au retour à Madrid mais avec deux buts inscrits en fin de match, dont celui de la qualification arrachée par Karim Benzema à la 90e+6) et enfin Manchester City (3-4, 3-1), lors de la saison 2021-22.- “C’est ainsi que remonte Madrid” -“Asi, asi remonta el Madrid” (c’est ainsi, ainsi que remonte Madrid), titre également le quotidien Marca, en rappelant d’autres exploits similaires plus anciens, contre Derby County en 1975, le Celtic Glasgow en 1980, ou l’Inter en 1986. “S’il y a bien une équipe capable de le faire, c’est le Real”, martelaient un à un les joueurs madrilènes mardi dernier dans les couloirs de l’Emirates. “Oui, bien sûr qu’on peut le faire”, avait glissé Kylian Mbappé.”Si on regarde le match de ce soir, avait poursuivi l’entraîneur merengue Carlo Ancelotti, on peut se dire qu’il n’y a quasiment aucune chance. Mais dans le football il se passe des choses imprévisibles. Personne ne s’attendait à ce que (Declan) Rice marque deux buts sur coup franc, mais il l’a fait.” “Nous devons y croire, avoir confiance en nous-mêmes, parce que parfois, souvent, il se passe des choses de ce type au Bernabéu”, avait-il ajouté.- Mbappé attendu en sauveur -Des “choses de ce type”, comme la qualification pour la finale de l’an dernier, sur la route d’une 15e couronne, en terrassant le Bayern Munich sur le gong en demi-finale retour avec un doublé en trois minutes de l’Espagnol Joselu (88e, 90e+1).Pour mercredi, les Merengues placent leurs espoirs en Kylian Mbappé, leur recrue star de l’été dernier, venu pour vivre ce genre de soirée du bon côté, après l’avoir subie avec le PSG en 2022.L’attaquant français, toujours en quête d’une première Ligue des champions et du Ballon d’Or, a prouvé avec son triplé retentissant face à Manchester City en février en barrage de la Ligue des champions qu’il était capable de faire tomber un géant presque à lui seul (3-1).”Je rêvais de ces moments-là depuis mon enfance. De jouer pour ce club et de ressentir ce que c’est une grande soirée au Bernabéu. Beaucoup de gens m’en ont parlé, maintenant j’ai pu le voir de mes yeux, et j’espère que nous allons en connaître beaucoup d’autres”, avait-il savouré.Expulsé pour une violente semelle ce week-end face à Alavés, le meilleur buteur merengue (33 buts en 49 matches) se sait une nouvelle fois attendu au tournant par ses supporters, euphoriques à son arrivée, considérant qu’il était le joyau capable de rapporter au Real une 16e Ligue des champions.”Nous avons besoin de lui, car nous ne pouvons pas juste défendre, il faut que l’on marque des buts. Il a déjà beaucoup marqué depuis le début de la saison, et nous aurons plus que jamais besoin de ses buts demain (mercredi)”, a souligné Ancelotti mardi lors de la conférence de presse d’avant-match.Avec un déficit de trois buts à remonter, le capitaine de l’équipe de France fait donc face à un défi majeur pour maintenir son équipe, et sa quête de gloire personnelle, en vie.