Trump cloue au pilori Harvard, accusée de propager “la haine et l’imbécilité”

Donald Trump a accentué mercredi ses critiques à l’égard de Harvard, menaçant de priver de subventions fédérales cette institution devenue la cible privilégiée de sa lutte contre les universités d’élite américaines.Harvard “enseigne la haine et l’imbécilité”, et “ne devrait plus recevoir de fonds fédéraux”, a écrit le président américain sur Truth Social, deux jours après avoir coupé 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales pluriannuelles à l’établissement.La présidence de l’université avait marqué les esprits lundi en s’opposant publiquement aux demandes de l’administration Trump, destinées notamment selon la Maison Blanche à lutter contre l’antisémitisme dans les campus.Dans ce face-à-face qui illustre le bras de fer du président américain contres plusieurs prestigieuses universités du pays, Donald Trump a rétorqué qu’Harvard ne pouvait “plus être considérée comme un lieu d’apprentissage décent et ne devrait figurer sur aucune liste des grandes universités dans le monde”, jugeant que l’institution recrute essentiellement “des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau”.L’institution située près de Boston, qui fait partie de la très sélective Ivy League et compte environ 30.000 étudiants, est solidement installée depuis des années en tête du classement académique des universités de Shanghai.Comme d’autres campus, elle se trouve dans le viseur des conservateurs qui ont engagé depuis des années une offensive contre les universités américaines qu’ils considèrent trop à gauche. Une offensive qui a redoublé lors des mobilisations étudiantes pour le peuple palestinien et contre la guerre menée par Israël à Gaza, lesquelles ont soulevé de nombreuses critiques sur le manque de protection des étudiants juifs sur les campus. – Effet immédiat -Donald Trump a demandé mardi à l’institution de “s’excuser” et fustigé l’exemption fiscale dont elle bénéficie, estimant qu’elle devrait “être imposée comme une entité politique, si elle continue de défendre sa +folie+ politique, idéologique, inspirée par/soutenant le terrorisme”.L’université privée, dotée d’un immense patrimoine de plus de 50 milliards de dollars, bénéficie d’une exemption vis-à-vis de l’administration fiscale fédérale ainsi que de l’Etat du Massachusetts.Donald Trump accuse l’université et ces autres institutions de laisser prospérer l’antisémitisme sur leurs campus, et son gouvernement leur a demandé de mettre en place toute une série de mesures — dont un “audit” des opinions des étudiants et du corps enseignant — faute de quoi l’Etat fédéral couperait le robinet à subventions.Mais il a obtenu une fin de non-recevoir de Harvard. Dans une lettre adressée aux étudiants et aux enseignants, le président de l’université, Alan Garber, a rappelé lundi que l’institution avait déjà engagé des actions contre l’antisémitisme depuis plus d’un an et assuré qu’elle n’abandonnerait pas “son indépendance, ni ses droits garantis par la Constitution”, comme le premier amendement sur la liberté d’expression.”Aucun gouvernement, quel que soit le parti au pouvoir, ne doit dicter aux universités privées ce qu’elles doivent enseigner, qui elles peuvent enrôler et embaucher, ni sur quelles matières elles peuvent mener des recherches”, a-t-il ajouté.Cette prise de position a provoqué le gel de 2,2 milliards de subventions fédérales, avec effet immédiat: Sarah Fortune, une chercheuse largement reconnue, s’est vu ordonner l’arrêt de ses recherches sur la tuberculose par la structure fédérale qui la finance, les NIH, a fait savoir à l’AFP l’école de santé publique d’Harvard.La réponse ferme d’Harvard a été saluée par des centaines de professeurs et plusieurs figures du Parti démocrate, dont Barack Obama, l’ancien président saluant un “exemple” et espérant que d’autres “institutions” suivront cette voie.Harvard se distingue en effet de Columbia, qui a accepté d’engager de profondes réformes, vues par certains comme une capitulation devant l’administration Trump. L’université installée à New York a néanmoins assuré mardi qu’elle refuserait “tout accord qui nous ferait renoncer à notre indépendance”.gkg-cat-pno-arb/cyb

La Cour des comptes menace de ne plus certifier le budget de l’Etat si elle n’est pas davantage écoutée

La Cour des comptes pourrait refuser de certifier les comptes de l’Etat si ses recommandations ne sont pas mieux écoutées, a menacé mercredi son Premier président Pierre Moscovici, tout en reconnaissant que le budget 2025 s’annonçait mieux que celui de 2024.”J’aimerais vous faire part, non pas de ma mauvaise humeur, mais de ma très mauvaise humeur s’agissant des suites – ou plutôt de l’absence systématique de suites – qui sont données à l’acte de certification que nous publions annuellement”, a lancé M. Moscovici devant la presse, puis à l’Assemblée nationale, en présentant divers documents liés aux finances publiques, dont la certification des comptes de l’Etat pour 2024.”J’imagine la situation d’une entreprise” où le commissaire aux comptes “certifierait les comptes avec de fortes réserves ou ne les certifierait pas, et où le conseil d’administration dirait +on s’en fiche+: l’Etat fait ça, la Sécurité sociale fait ça”, a assuré M. Moscovici.Notant que, “pour la 19e année consécutive, les comptes de l’État ne sont pas en mesure d’être certifiés sans des réserves très significatives”, M. Moscovici a indiqué “qu’en l’absence de progrès en 2025, la Cour pourrait être amenée à (…) ne pas les certifier”. Il a écrit en ce sens à Bercy cette semaine.La Cour a relevé cinq “anomalies significatives”, comme en 2023, dans le budget 2024, portant surtout sur des surévaluations et sous-évaluations.  Le Premier président est revenu sur les prévisions trop optimistes pour le budget 2024, concocté fin 2023 par Bercy alors dirigé par Bruno Le Maire. Notamment un déficit public annoncé à 4,4% du PIB mais qui a dérapé à 5,8%. Devant cet écart, la Cour des comptes active le “mécanisme de correction”, qui oblige le gouvernement à présenter des mesures d’amélioration.M. Moscovici a évoqué “la gestion erratique, le pilotage à vue, la succession de reports, gels, surgels, coups de rabot” qui ont émaillé l’année dernière.Pour 2025, avec le gouvernement Bayrou, les choses se présentent “un peu mieux”, même si “nous observons encore, soit de légers biais optimistes, soit des risques qui ne sont pas tout à fait évalués”, a-t-il signalé, jugeant l’actuelle prévision de croissance à 0,7% “pas hors d’atteinte”.Il a appelé “au réalisme et à la prudence” dans les prévisions : “on saura toujours que faire d’une bonne surprise alors que les mauvaises seront de plus en plus complexes à absorber”. Ainsi, “il ne faut pas s’amuser à se faire plaisir avec de bons chiffres inventés pour pousser devant soi les problèmes, il faut traiter” ces derniers.Malgré “des débats” en son sein, la Cour des comptes n’a cependant pas voulu conclure à “l’insincérité” du budget 2024, ce qui impliquerait “une intention de tromper”, et l’inconstitutionnalité du texte, a-t-il précisé.”Je ne participe à aucun procès, aucune forme de règlement de comptes à l’égard de personne, a fortiori à l’égard d’un successeur”, a assuré M. Moscovici, lui-même ministre des Finances de 2012 à 2014.Il a préconisé cependant le renforcement du rôle du Haut conseil des Finances publiques (HCFP), qu’il préside également, afin que ce dernier valide désormais les prévisions du gouvernement, “selon un mécanisme de +comply or explain+” (appliquer ou expliquer) : si le HCFP doute d’une prévision, le gouvernement devrait la modifier, ou d’expliquer pourquoi il ne le fait pas.

La Cour des comptes menace de ne plus certifier le budget de l’Etat si elle n’est pas davantage écoutée

La Cour des comptes pourrait refuser de certifier les comptes de l’Etat si ses recommandations ne sont pas mieux écoutées, a menacé mercredi son Premier président Pierre Moscovici, tout en reconnaissant que le budget 2025 s’annonçait mieux que celui de 2024.”J’aimerais vous faire part, non pas de ma mauvaise humeur, mais de ma très mauvaise humeur s’agissant des suites – ou plutôt de l’absence systématique de suites – qui sont données à l’acte de certification que nous publions annuellement”, a lancé M. Moscovici devant la presse, puis à l’Assemblée nationale, en présentant divers documents liés aux finances publiques, dont la certification des comptes de l’Etat pour 2024.”J’imagine la situation d’une entreprise” où le commissaire aux comptes “certifierait les comptes avec de fortes réserves ou ne les certifierait pas, et où le conseil d’administration dirait +on s’en fiche+: l’Etat fait ça, la Sécurité sociale fait ça”, a assuré M. Moscovici.Notant que, “pour la 19e année consécutive, les comptes de l’État ne sont pas en mesure d’être certifiés sans des réserves très significatives”, M. Moscovici a indiqué “qu’en l’absence de progrès en 2025, la Cour pourrait être amenée à (…) ne pas les certifier”. Il a écrit en ce sens à Bercy cette semaine.La Cour a relevé cinq “anomalies significatives”, comme en 2023, dans le budget 2024, portant surtout sur des surévaluations et sous-évaluations.  Le Premier président est revenu sur les prévisions trop optimistes pour le budget 2024, concocté fin 2023 par Bercy alors dirigé par Bruno Le Maire. Notamment un déficit public annoncé à 4,4% du PIB mais qui a dérapé à 5,8%. Devant cet écart, la Cour des comptes active le “mécanisme de correction”, qui oblige le gouvernement à présenter des mesures d’amélioration.M. Moscovici a évoqué “la gestion erratique, le pilotage à vue, la succession de reports, gels, surgels, coups de rabot” qui ont émaillé l’année dernière.Pour 2025, avec le gouvernement Bayrou, les choses se présentent “un peu mieux”, même si “nous observons encore, soit de légers biais optimistes, soit des risques qui ne sont pas tout à fait évalués”, a-t-il signalé, jugeant l’actuelle prévision de croissance à 0,7% “pas hors d’atteinte”.Il a appelé “au réalisme et à la prudence” dans les prévisions : “on saura toujours que faire d’une bonne surprise alors que les mauvaises seront de plus en plus complexes à absorber”. Ainsi, “il ne faut pas s’amuser à se faire plaisir avec de bons chiffres inventés pour pousser devant soi les problèmes, il faut traiter” ces derniers.Malgré “des débats” en son sein, la Cour des comptes n’a cependant pas voulu conclure à “l’insincérité” du budget 2024, ce qui impliquerait “une intention de tromper”, et l’inconstitutionnalité du texte, a-t-il précisé.”Je ne participe à aucun procès, aucune forme de règlement de comptes à l’égard de personne, a fortiori à l’égard d’un successeur”, a assuré M. Moscovici, lui-même ministre des Finances de 2012 à 2014.Il a préconisé cependant le renforcement du rôle du Haut conseil des Finances publiques (HCFP), qu’il préside également, afin que ce dernier valide désormais les prévisions du gouvernement, “selon un mécanisme de +comply or explain+” (appliquer ou expliquer) : si le HCFP doute d’une prévision, le gouvernement devrait la modifier, ou d’expliquer pourquoi il ne le fait pas.

Israel says no humanitarian aid will enter Gaza

Israel said Wednesday it would keep blocking humanitarian aid entering Gaza, where a relentless military offensive has turned the Palestinian territory into a “mass grave”, a medical charity said.Israel resumed air and ground attacks across the Gaza Strip on March 18, ending a two-month ceasefire with Hamas that had largely halted hostilities in the territory, with rescuers on Wednesday saying at least 11 were killed in strikes across Gaza.Israel had already halted the entry of aid into Gaza on March 2, exacerbating the severe humanitarian crisis in the war-battered territory.Defence Minister Israel Katz said Israel would continue preventing aid from entering the besieged territory of 2.4 million people.”Israel’s policy is clear: no humanitarian aid will enter Gaza, and blocking this aid is one of the main pressure levers preventing Hamas from using it as a tool with the population,” Katz said in a statement Wednesday.”No one is currently planning to allow any humanitarian aid into Gaza, and there are no preparations to enable such aid.”Prime Minister Benjamin Netanyahu has cited military pressure as the only way to secure the release of the 58 hostages currently held in Gaza.”Hamas will continue to suffer blow after blow. We insist that they release our hostages, and we insist on achieving all of our war objectives,” Netanyahu told troops in northern Gaza Tuesday.- ‘Provocative intrusion’ -The Ramallah-based Palestinian foreign ministry denounced his Gaza visit, calling it a “provocative intrusion intended to prolong and intensify the crimes of genocide and forced displacement” of Gazans.On Wednesday, the Palestinian militant group Islamic Jihad released a video of an Israeli hostage, showing him alive and appealing to Israeli authorities and US President Donald Trump to secure his release.Israeli media identified him as Rom Braslavski from Jerusalem, who was abducted by militants from the Nova music festival during Hamas’s attack on Israel on October 7, 2023.Medical charity Doctors Without Borders (MSF) said Israeli military operations and the aid blockade had transformed Gaza into a graveyard for Palestinians and aid workers.”Gaza has been turned into a mass grave of Palestinians and those coming to their assistance,” said MSF coordinator Amande Bazerolle.”With nowhere safe for Palestinians or those trying to help them, the humanitarian response is severely struggling under the weight of insecurity and critical supply shortages, leaving people with few, if any, options for accessing care,” she said.The UN had warned on Monday that Gaza was facing its most severe humanitarian crisis since the war began in October 2023.”The humanitarian situation is now likely the worst it has been in the 18 months since the outbreak of hostilities,” said the UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs.In a statement, OCHA said no supplies had reached the territory for a month and a half, and medical supplies, fuel, water and other essentials were in short supply.- ICJ hearings -Israel controls the entry of all aid and supplies to Gaza.On April 28, the International Court of Justice is set to open hearings on Israel’s humanitarian obligations towards Palestinians.The UN General Assembly approved a resolution in December requesting that The Hague-based top court give an advisory opinion on the matter.It calls on the ICJ to clarify what Israel is required to do to “ensure and facilitate the unhindered provision of urgently needed supplies essential to the survival of the Palestinian civilian population”.Although ICJ decisions are legally binding, the court has no concrete way of enforcing them.Israel continued to pound Gaza on Wednesday.At least 11 people were killed in air strikes, 10 of them in an attack on Gaza City, the civil defence agency said.The renewed assault has so far killed at least 1,652 people in Gaza, the health ministry in the Hamas-run territory reported, bringing to 51,025 the total toll since the war erupted in October 2023, most of them civilians.Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.

Asile: l’UE liste des pays “sûrs”, Rome salue un “succès”

Tunisie, Egypte, Maroc…: l’Union européenne a établi mercredi une liste de pays d’immigration dits “sûrs”, limitant de fait les possibilités d’asile pour leurs ressortissants, une décision saluée par Rome mais vivement critiquée par les défenseurs de migrants.Bruxelles est sous pression pour durcir sa politique migratoire, face à la poussée de la droite et de l’extrême droite à travers le continent.Après de premières mesures mi-mars, la Commission a dévoilé en début d’après-midi une liste de sept pays qu’elle considère comme “sûrs”, ce qui signifie que leurs ressortissants n’ont a priori pas le profil de réfugiés.L’idée de cette liste, qui comprend le Kosovo, le Bangladesh, la Colombie, l’Egypte, l’Inde, le Maroc et la Tunisie, est donc d’accélérer le traitement de leurs demandes d’asile et de hâter éventuellement leur rapatriement.A cela s’ajoutent les pays candidats à une adhésion à l’UE, dont la Commission considère qu’ils remplissent, pour la plupart, “les critères pour être désignés comme pays d’origine sûrs”.- Liste “dynamique” -Plusieurs Etats appliquent déjà ce concept à l’échelle nationale. La France, par exemple, a une liste d’une dizaine de pays qu’elle considère comme sûrs, qui inclut la Mongolie, la Serbie ou le Cap-Vert. Tout comme la Belgique ou l’Allemagne.Mais il n’existe pas encore de liste commune et harmonisée à l’échelle européenne. Ce qui encourage les demandeurs d’asile à viser le pays d’accueil avec les critères les plus flexibles, selon certains responsables.La liste dévoilée mercredi est “dynamique”, et peut-être élargie ou restreinte en fonction de l’évolution des droits humains dans les pays qui y figurent, a précisé la Commission.Comment celle-ci a-t-elle été constituée?Dans sa proposition d’une quarantaine de pages, la Commission évoque le cas de chaque pays, point par point. Et notamment celui de la Tunisie, accusée par l’ONU de “persécuter” ses opposants.L’exécutif européen note bien que des personnalités politiques, des militants, journalistes et avocats y ont arrêtés ou détenus.Mais “les actes de répression n’atteignent pas un niveau qui permettrait de parler d’une situation de répression systématique à grande échelle”, estime-t-elle. Une justification vivement critiqué par certaines ONG.”Il s’agit d’une violation flagrante d’un droit humain fondamental, le droit d’asile”, a dénoncé Romdhane Ben Amor, du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) à l’AFP.- “Succès italien” -La Commission balaie cette argument, assurant que “les garanties offertes aux demandeurs d’asile”, resteront bien en place.Pour entrer en vigueur, cette proposition devra être approuvée par le Parlement européen et les Etats membres. Elle s’appliquerait alors à tous les pays de l’UE.Mais le sujet est hautement sensible sur le plan politique et risque de provoquer des désaccords parmi les Vingt-Sept.Le dossier était notamment poussé par Rome, qui a salué mercredi “un succès du gouvernement italien”. La France est elle plutôt restée en retrait des tractations, préférant juger la proposition de l’exécutif européen sur pièce.La Commission avait déjà présenté une liste du même type en 2015. Mais ce projet avait finalement été abandonné, en raison de vifs débats sur l’idée d’inclure, ou non, la Turquie, avec son bilan mitigé en matière d’indépendance de la justice, de droits des minorités et de liberté de la presse.Sous pression pour serrer la vis sur l’immigration, Bruxelles avait déjà dévoilé des mesures pour accélérer les expulsions d’étrangers en situation irrégulière mi-mars. La Commission avait notamment proposé un cadre légal à la création de centres pour migrants en dehors de ses frontières, les fameux “hubs de retour”.

US sues Maine over transgender athletes in women’s sports

The US Justice Department is suing Maine for allowing transgender athletes to compete in women’s sports, Attorney General Pam Bondi said Wednesday, the latest step in the government’s showdown with the northeastern state.US President Donald Trump clashed with the state’s governor on the topic in February, after earlier issuing an executive order barring transgender competitors from women’s sports.The Republican’s administration moved to cut Maine’s federal funding for public schools over the issue last week.”Today, the Department of Justice is announcing a civil lawsuit against the Maine Department of Education. The state of Maine is discriminating against women by failing to protect women in women’s sports,” Bondi told a news conference.Bondi accused Maine of violating Title IX, the landmark civil rights law that forbids discrimination on the basis of gender in educational facilities that receive federal support.Maine’s Democratic governor Janet Mills hit back in a statement called Wednesday’s move “the latest, expected salvo in an unprecedented campaign to pressure the State of Maine.””This matter has never been about school sports or the protection of women and girls, as has been claimed, it is about states’ rights and defending the rule of law against a federal government bent on imposing its will,” Mills added.- ‘See you in court’ -Trump had a heated exchange with Mills in February when the president raised his executive order targeting trans athletes while making televised remarks to a gathering of governors at the White House.”Two weeks ago I signed an executive order banning men from playing in women’s sports. Many Democrats are fighting me on that, I hope you continue because you’ll never win another race,” he said.”Are you not going to comply with it?” he asked Mills.”I’m complying with state and federal laws,” she responded.”Well, we are the federal law… You better do it, because you’re not going to get any federal funding at all if you don’t,” the president said.”See you in court,” she responded.Trump’s order allows US government agencies to deny funds to schools that allow transgender athletes to compete on women’s teams.Republicans hammered Democrats on transgender issues — especially when it came to youth and sports — ahead of the 2024 election, capitalizing on a broader culture war over LGBTQ rights.Since his return to office earlier this year, Trump has demonized any recognition of gender diversity, attacking transgender people — a small minority of the population — and gender-affirming care for minors in both his rhetoric and in executive orders.Trump has said he will also push the International Olympic Committee to change its rules on transgender athletes before the 2028 Los Angeles Games.

Wall Street recule, plombée par Nvidia et la guerre commerciale

La Bourse de New York a ouvert en baisse mercredi, lestée par les nouvelles restrictions sur les exportations de puces imposées au géant américain Nvidia, ainsi que par les nouveaux fronts ouverts par Washington dans son offensive commerciale.Vers 13H55 GMT, le Dow Jones reculait de 0,74%, le Nasdaq cédait 2,21% et l’indice élargi S&P 500 perdait 1,38%.Nvidia lâchait 5,94%, entraînant dans sa baisse d’autres fabricants de semiconducteurs, à l’image de Broadcom (-3,35%) ou AMD (-5,85%).Nvidia a annoncé mardi soir que ses résultats du premier trimestre décalé (février à avril) devraient inclure jusqu’à environ 5,5 milliards de dollars de charges exceptionnelles.Dans un document à la SEC, il a précisé que le gouvernement américain l’a informé la semaine dernière qu’il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces d’intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d’autres pays.Sous Biden comme sous Trump, les Etats-Unis ont interdit ou restreint les exportations des processeurs les plus sophistiqués vers la Chine, notamment ceux qui permettent de développer des technologies d’IA de pointe et des superordinateurs.Washington essaie ainsi de conserver son avance dans ce secteur, et d’empêcher Pékin de développer certaines applications militaires.”Une grande partie de la progression du marché boursier de ces deux dernières années était le résultat du mouvement vers l’intelligence artificielle et les semi-conducteurs qui pourraient soutenir ce mouvement”, rappelle auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.”Nvidia étant la plus importante de ces actions, toute nouvelle l’affectant négativement aura un impact important sur le marché dans son ensemble”, ajoute l’analyste.Cet épisode “fait partie de l’ensemble de la discussion sur les droits de douane”, car s’il ne s’agit pas d’une surtaxe, “cela revient à l’idée du protectionnisme, à l’idée d’une moindre mondialisation”, estime Steve Sosnick.Pékin et Washington continuent de se renvoyer la balle dans la guerre des droits de douane qui les oppose, un conflit qui pourrait provoquer un recul du commerce mondial en 2025, a prévenu l’OMC mercredi, au lendemain de nouvelles restrictions commerciales venues de plusieurs fronts.La Chine, qui a publié mercredi une croissance économique de 5,4% au premier trimestre 2025, plus forte qu’anticipé, a suspendu toute réception d’avions fabriqués par l’américain Boeing.De son côté, la Maison Blanche a ouvert la voie à des droits de douane sur certains minerais et objets électroniques comme les smartphones et les véhicules électriques.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans était stable par rapport à la veille, à 4,33%.Côté indicateurs, la place américaine n’a pas franchement réagi à l’accélération des ventes au détail  (+1,4% à 734,9 milliards de dollars)en mars, tirées par d’importants achats de véhicules neufs.”Il est très possible que les consommateurs concentrent leurs achats” avant l’application de droits de douane, “et que nous assistions à une augmentation artificielle des ventes”, selon Chris Zaccarelli, de Northlight Asset Management.De son côté, la production industrielle américaine a reculé en mars conformément aux attentes, sous l’effet en particulier d’une baisse de la production d’énergie du fait de conditions climatiques clémentes, selon l’enquête mensuelle de la Réserve fédérale (Fed).Ailleurs à la cote, la compagnie aérienne américaine United Airlines avançait de 1,15% après sa meilleure performance pour un premier trimestre depuis 2021 malgré un “environnement macroéconomique difficile”.La plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Lyft perdait 1,01% après avoir annoncé qu’elle rachetait l’application européenne de réservation de taxis Free Now pour un montant de 199 millions de dollars.

Dans la crise avec Paris, un seul coupable selon Alger: le ministre français de l’Intérieur

Déjà tendues, les relations entre l’Algérie et la France viennent de connaître une brusque poussée de fièvre dont Alger attribue avec insistance l'”entière” responsabilité au ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau.Le ministère algérien des Affaires étrangères a fustigé par communiqué l’attitude “affligeante” du ministre, l’accusant de “barbouzeries à des fins purement personnelles”.Figure de la droite française et en campagne pour prendre la tête du parti Les Républicains, ce dernier s’est fait le porte-voix d’une ligne de fermeté face à l’Algérie, notamment sur les questions migratoires.”Il n’y a pas d’affaire Retailleau”, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, ajoutant que le ministre était “totalement indépendant” de la procédure judiciaire à l’origine de la nouvelle brouille entre Paris et Alger.C’est l’arrestation d’un agent consulaire algérien, accusé de l’enlèvement d’un influenceur algérien exilé en France, qui a mis le feu aux poudres après un début d’accalmie.Alger a expulsé 12 agents français en rétorsion, ce à quoi Paris a répliqué en renvoyant 12 agents consulaires algériens et en rappelant pour consultations l’ambassadeur de France à Alger.- “Torpiller”-La crise a commencé l’été dernier, après l’annonce par Paris d’un soutien renforcé à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, où Alger épaule les indépendantistes du Front Polisario.L’Algérie a alors retiré son ambassadeur à Paris.Depuis, d’autres affaires ont envenimé la relation bilatérale, comme l’arrestation en novembre en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et des bisbilles sur l’immigration.Avec une constante: les critiques d’Alger contre Bruno Retailleau, accusé de vouloir “torpiller” les relations avec Paris.Depuis qu’il est ministre, M. Retailleau “a ciblé de façon très singulière l’Algérie”, instaurant “un bras de fer” avec ce pays, explique l’enseignant en géopolitique Adlene Mohammedi.Le pouvoir algérien s’en est saisi pour en faire à son tour “une cible”, ajoute-t-il. “Une manière de ne pas (viser) l’ensemble de l’Etat français” et “de se conserver une espèce de marge de manoeuvre” pour dire: “on veut maintenir un canal de discussion avec l’Elysée et le Quai d’Orsay, mais tout ce qui a trait au ministère de l’Intérieur nous pose problème”, poursuit-il.De fait, un échange téléphonique le 31 mars entre les présidents algérien et français, Abdelmajid Tebboune et Emmanuel Macron, avait laissé espérer une réconciliation. L’ex-ministre et diplomate algérien Abdelaziz Rahabi s’interroge sur X quant à la distinction faite par “une partie de (ses) compatriotes” entre MM. Retailleau et Macron.Il ne croit pas “à une divergence de fond” entre les deux hommes “mais plutôt à une distribution avisée des rôles”, en mode “good cop, bad cop”.- “Ligne dure” -Le chercheur en relations internationales Abdellah Akir juge également “difficile de dire que Retailleau agit seul, sans l’approbation du président”.Que l’Algérie tienne à blâmer M. Retailleau est “un message au président français afin qu’il prenne la mesure qu’il jugera appropriée pour démanteler les mines posées par le ministre sur le chemin de l’apaisement”, assure à l’inverse M. Akir.Pour le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, “en Algérie, la position vis-à-vis de la France n’est pas homogène”.Il y a “d’un côté les tenants de la ligne du dialogue, de l’autre les tenants d’une ligne extrêmement dure (qui) essaient de torpiller le retour à une normalisation”, dit-il.Une hypothèse plausible, selon Adlene Mohammedi, même si le système algérien fait selon lui en sorte d’être “illisible”.La relation franco-algérienne se remettra-t-elle de ces soubresauts ?Sans vouloir se montrer trop optimiste, M. Mohammedi pense “que les deux pays n’ont pas intérêt à une rupture totale” et qu’un dialogue peut “reprendre”.Un “éloignement” définitif n’est pas envisageable, pense également Ismail Maarraf, professeur de sciences politiques à Alger.”Les intérêts stratégiques élevés entre les deux pays et la sensibilité des dossiers qui n’apparaissent pas en public font que l’on n’exclut pas un retour prochain des relations à la normale”, selon l’expert.Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a assuré mercredi que même si Paris a répliqué “avec fermeté” aux décisions algériennes, il faudra “à terme” reprendre le dialogue “dans l’intérêt des Français”. 

Dans la crise avec Paris, un seul coupable selon Alger: le ministre français de l’Intérieur

Déjà tendues, les relations entre l’Algérie et la France viennent de connaître une brusque poussée de fièvre dont Alger attribue avec insistance l'”entière” responsabilité au ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau.Le ministère algérien des Affaires étrangères a fustigé par communiqué l’attitude “affligeante” du ministre, l’accusant de “barbouzeries à des fins purement personnelles”.Figure de la droite française et en campagne pour prendre la tête du parti Les Républicains, ce dernier s’est fait le porte-voix d’une ligne de fermeté face à l’Algérie, notamment sur les questions migratoires.”Il n’y a pas d’affaire Retailleau”, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, ajoutant que le ministre était “totalement indépendant” de la procédure judiciaire à l’origine de la nouvelle brouille entre Paris et Alger.C’est l’arrestation d’un agent consulaire algérien, accusé de l’enlèvement d’un influenceur algérien exilé en France, qui a mis le feu aux poudres après un début d’accalmie.Alger a expulsé 12 agents français en rétorsion, ce à quoi Paris a répliqué en renvoyant 12 agents consulaires algériens et en rappelant pour consultations l’ambassadeur de France à Alger.- “Torpiller”-La crise a commencé l’été dernier, après l’annonce par Paris d’un soutien renforcé à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, où Alger épaule les indépendantistes du Front Polisario.L’Algérie a alors retiré son ambassadeur à Paris.Depuis, d’autres affaires ont envenimé la relation bilatérale, comme l’arrestation en novembre en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et des bisbilles sur l’immigration.Avec une constante: les critiques d’Alger contre Bruno Retailleau, accusé de vouloir “torpiller” les relations avec Paris.Depuis qu’il est ministre, M. Retailleau “a ciblé de façon très singulière l’Algérie”, instaurant “un bras de fer” avec ce pays, explique l’enseignant en géopolitique Adlene Mohammedi.Le pouvoir algérien s’en est saisi pour en faire à son tour “une cible”, ajoute-t-il. “Une manière de ne pas (viser) l’ensemble de l’Etat français” et “de se conserver une espèce de marge de manoeuvre” pour dire: “on veut maintenir un canal de discussion avec l’Elysée et le Quai d’Orsay, mais tout ce qui a trait au ministère de l’Intérieur nous pose problème”, poursuit-il.De fait, un échange téléphonique le 31 mars entre les présidents algérien et français, Abdelmajid Tebboune et Emmanuel Macron, avait laissé espérer une réconciliation. L’ex-ministre et diplomate algérien Abdelaziz Rahabi s’interroge sur X quant à la distinction faite par “une partie de (ses) compatriotes” entre MM. Retailleau et Macron.Il ne croit pas “à une divergence de fond” entre les deux hommes “mais plutôt à une distribution avisée des rôles”, en mode “good cop, bad cop”.- “Ligne dure” -Le chercheur en relations internationales Abdellah Akir juge également “difficile de dire que Retailleau agit seul, sans l’approbation du président”.Que l’Algérie tienne à blâmer M. Retailleau est “un message au président français afin qu’il prenne la mesure qu’il jugera appropriée pour démanteler les mines posées par le ministre sur le chemin de l’apaisement”, assure à l’inverse M. Akir.Pour le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, “en Algérie, la position vis-à-vis de la France n’est pas homogène”.Il y a “d’un côté les tenants de la ligne du dialogue, de l’autre les tenants d’une ligne extrêmement dure (qui) essaient de torpiller le retour à une normalisation”, dit-il.Une hypothèse plausible, selon Adlene Mohammedi, même si le système algérien fait selon lui en sorte d’être “illisible”.La relation franco-algérienne se remettra-t-elle de ces soubresauts ?Sans vouloir se montrer trop optimiste, M. Mohammedi pense “que les deux pays n’ont pas intérêt à une rupture totale” et qu’un dialogue peut “reprendre”.Un “éloignement” définitif n’est pas envisageable, pense également Ismail Maarraf, professeur de sciences politiques à Alger.”Les intérêts stratégiques élevés entre les deux pays et la sensibilité des dossiers qui n’apparaissent pas en public font que l’on n’exclut pas un retour prochain des relations à la normale”, selon l’expert.Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a assuré mercredi que même si Paris a répliqué “avec fermeté” aux décisions algériennes, il faudra “à terme” reprendre le dialogue “dans l’intérêt des Français”.Â