Dermatose des bovins: vaccination obligatoire et abattage “total” dans les foyers d’infection

La détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de bovins entraînera l’abattage total des animaux dans le foyer d’infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour, a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture.Ces mesures, destinées à faire face à l’apparition fin juin en France de cette maladie non transmissible aux humains, font partie de la stratégie nationale adoptée mercredi lors d’une réunion extraordinaire du Comité national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), instance qui réunit les professions agricoles, les syndicats, des vétérinaires et des scientifiques.Cette stratégie a été “validée à l’unanimité des membres, sauf une voix”, précise le gouvernement dans un communiqué, au moment où des militants de la Confédération paysanne bloquent l’accès à des exploitations infectées en Savoie et en Haute-Savoie afin d’empêcher l’abattage des animaux.La stratégie validée prévoit:- “le dépeuplement par abattage total des foyers (unités épidémiologiques) infectés pour éteindre les sources du virus, en conformité avec les obligations européennes”,- “la mise en place de périmètres réglementés”, incluant des limitations de mouvements du bétail,- “une campagne de vaccination obligatoire dans ces zones réglementées” de 50 kilomètres autour des foyers.Après l’apparition d’un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie.Depuis, la propagation est rapide: au 15 juillet, “ce sont 24 foyers qui ont été confirmés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie”, précise le ministère.”La DNC n’est pas transmissible à l’être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l’alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d’insectes”, rassure le communiqué. La maladie “se propage par les mouvements d’animaux infectés ou via des insectes vecteurs”, comme les taons et mouches piqueuses.Observée “massivement dans les Balkans, en Grèce et en Bulgarie, à la fin des années 2010”, la DNC “a pu être éradiquée de cette zone grâce à une campagne de vaccination établie conjointement avec les mesures de biosécurité”, rappelle le ministère.Un argument qui ne convainc pas tous les agriculteurs. “On a vu ce qui s’était passé en Grèce, dans les Balkans, on sait très bien que l’abattage total, ce n’est pas du tout une solution, que la maladie se propage quand même, et qu’en fait, par contre, ce sont des vies broyées, sacrifiées, et ça, ce n’est pas tenable”, avait déclaré à l’AFP la porte-parole de la Confédération paysanne Fanny Métrat avant la réunion.

Wall Street termine en hausse, nouveau record du Nasdaq

La Bourse de New York a fait le yo-yo mercredi, avant de terminer en hausse, le marché s’est montré résistant malgré les menaces de Donald Trump envers le patron de la Fed, digérant dans le même temps un nouvel indicateur d’inflation.L’indice Nasdaq, qui concentre les valeurs technologiques, a gagné 0,25% et a encore atteint un nouveau record, à 20.730,49 points. L’indice élargi S&P 500 a progressé de 0,32% et le Dow Jones, de 0,53%.La place américaine a connu un bref coup de chaud dans la matinée après que le président américain a assuré réfléchir à licencier le patron de la Fed Jerome Powell, avant de considérer la possibilité comme “très improbable”.Ses propos ont chamboulé les marchés et fait chuter les indices vedettes de Wall Street, qui se sont finalement partiellement repris face à la volte-face de Donald Trump.”Il est très clair que (Wall Street) veut aller plus haut”, estime auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”À chaque fois que de mauvaises nouvelles sont annoncées, le marché s’en détache et continue de se redresser, y compris aujourd’hui”, ajoute-t-il.Le président américain reproche depuis plusieurs mois à M. Powell, qu’il a lui-même nommé à son poste lors de son premier mandant et qu’il surnomme désormais “Trop tard Powell”, de ne pas avoir baissé les taux d’intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l’inflation n’est plus un problème.Sur un mois, l’indice des prix à la production (PPI) publié mercredi est resté inchangé, après avoir progressé de 0,3% en mai (contre 0,1% lors de l’estimation initiale). Le PPI “a été plus modéré que prévu en juin”, avance dans une note Bill Adams, de Comerica Bank, qui estime par ailleurs que “si ces tendances se maintiennent, la Fed sera probablement en mesure de réduire ses taux plus tard en 2025”.Les investisseurs attendent désormais les chiffres de ventes aux détails ainsi que les inscriptions au chômage, tous deux publiés jeudi.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans est passé de 4,48% à la clôture mardi, à 4,45% mercredi vers 20H15 GMT.Les bons du Trésor à trente ans se sont tendus à 5,07% dans la foulée des menaces de M. Trump envers la Fed, avant de retomber légèrement après son rétropédalage.- Goldman Sachs dépasse les attentes – Côté entreprises, “les investisseurs attendent que d’autres résultats trimestriels soient publiés, (…) il est encore trop tôt pour déterminer si la saison a été bonne ou non”, commente M. Sarhan.La banque d’affaires américaine Goldman Sachs (+0,82% à 708,28 dollars) a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseils et de courtage, tandis que celles de gestion d’actifs et de fortune ont reculé.Bank of America (-0,33% à 46,00 dollars) et Morgan Stanley (-1,33% à 139,71 dollars) ont tous deux reculé, malgré des chiffres d’affaires en progression et supérieurs aux attentes au deuxième trimestre.Le fabricant de machines de pointe pour le secteur des semiconducteurs ASML a été boudé (-8,33% à 754,45 dollars) après avoir annoncé mercredi une forte hausse de son bénéfice net au deuxième trimestre, mais signalé son incertitude quant à sa croissance en 2026.Le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson (+6,19% à 164,77 dollars) a été recherché grâce à la publication de résultats supérieurs aux attentes, notamment un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 2,77 dollars. La société a aussi relevé une partie de ses prévisions annuelles.Le titre du vendeur d’armes en ligne GrabAGun -soutenu par Donald Trump Jr.- a plongé pour son premier jour de cotation à Wall Street (-24,19% à 13,07 dollars).La place américaine attend notamment les résultats de United Airlines après la clôture, et de Pepsi jeudi.

Gaza: 20 morts dans une bousculade à un point d’aide humanitaire

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, a annoncé mercredi la mort de 20 personnes qui attendaient de l’aide, accusant des “agents armés du Hamas” d’avoir provoqué “une bousculade”, version contestée par des sources palestiniennes.”D’après les informations dont nous disposons, 19 des victimes ont été piétinées et une autre a été poignardée dans une bousculade chaotique et dangereuse provoquée par des agitateurs dans la foule”, a précisé la GHF. Son porte-parole Chapin Fay a plus tard déclaré que l’incident meurtrier avait été “provoqué avec des agents armés du Hamas qui ont infiltré la foule et incité de manière délibéré au chaos”. Il a en outre démenti des informations selon lesquelles du gaz lacrymogène et des coups de feu ont été tirés en direction de la foule. “Un usage limité du gaz lacrymogène a été employé pour empêcher la perte de vies humaines supplémentaires”, a précisé M. Fay, évoquant “des tirs d’avertissement dirigés en l’air à un moment donné, lorsque le personnel de la GHF a réalisé qu’un enfant était piétiné”.La Défense civile de Gaza a également rapporté la mort de 20 personnes mercredi, mais affirmé qu’elles avaient succombé à des “tirs de l’occupation israélienne” à la suite d’un mouvement de foule parmi les personnes en quête de nourriture dans la zone d’al-Tina, au sud-ouest de Khan Younès, près d’un centre de distribution d’aide”.Un médecin de l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, avait annoncé plus tôt avoir reçu les corps de neuf personnes, “dont plusieurs enfants”, tuées dans ce secteur après des tirs de l’armée israélienne et du personnel de sécurité de GHF.La GHF a entamé ses opérations à Gaza fin mai et répète régulièrement que ses opérations de distribution à l’intérieur de ses centres se déroulent sans encombre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit se renseigner.- “Aucun progrès” en vue d’une trêve -Mardi, les Nations unies avaient affirmé que 875 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza alors qu’elles tentaient de trouver de quoi manger depuis le début des opérations de la GHF.Israël avait assoupli fin mai le blocus hermétique imposé pendant deux mois à la bande de Gaza, où l’armée israélienne est en guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 en Israël.L’ONU et les principales organisations humanitaires refusent de travailler avec la GHF, accusée de violer les principes humanitaires.Dans la cour de l’hôpital Nasser où ont été amenées les dépouilles des personnes tuées près du site de distribution, Abdoullah Alian qui a assisté à la scène a déclaré que “cette aide (était) un piège”.”Ils nous tirent dessus, lancent des bombes et nous aspergent de gaz (lacrymogène) dans les yeux”, a-t-il dit.”Ce qui se passe sur le terrain confirme les intentions et les plans de l’occupation (Israël, ndlr) de maintenir et de prolonger son contrôle militaire dans la bande de Gaza”, a commenté un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm.Par ailleurs, un haut responsable du Hamas ainsi que deux sources palestiniennes proches des négociations indirectes avec Israël ont démenti mercredi les informations publiées par des médias israéliens selon lesquelles les pourparlers en vue d’une trêve à Gaza progressaient.”Aucun progrès n’a été réalisé jusqu’à présent dans les négociations indirectes en cours à Doha entre les délégations du Hamas et d’Israël”, a déclaré à l’AFP l’une des sources palestiniennes.Israël et le Hamas ont entamé le 6 juillet au Qatar des discussions indirectes en vue d’une trêve de 60 jours associée à une libération d’otages. Mais les deux parties s’accusent mutuellement d’enrayer les pourparlers.  “Nous saurons dans les prochains jours si nous avons ou non un accord”, a déclaré mercredi à Gaza, le chef d’état-major israélien Eyal Zamir, selon un communiqué.L’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours dans Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Au moins 58.573 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: 20 morts dans une bousculade à un point d’aide humanitaire

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, a annoncé mercredi la mort de 20 personnes qui attendaient de l’aide, accusant des “agents armés du Hamas” d’avoir provoqué “une bousculade”, version contestée par des sources palestiniennes.”D’après les informations dont nous disposons, 19 des victimes ont été piétinées et une autre a été poignardée dans une bousculade chaotique et dangereuse provoquée par des agitateurs dans la foule”, a précisé la GHF. Son porte-parole Chapin Fay a plus tard déclaré que l’incident meurtrier avait été “provoqué avec des agents armés du Hamas qui ont infiltré la foule et incité de manière délibéré au chaos”. Il a en outre démenti des informations selon lesquelles du gaz lacrymogène et des coups de feu ont été tirés en direction de la foule. “Un usage limité du gaz lacrymogène a été employé pour empêcher la perte de vies humaines supplémentaires”, a précisé M. Fay, évoquant “des tirs d’avertissement dirigés en l’air à un moment donné, lorsque le personnel de la GHF a réalisé qu’un enfant était piétiné”.La Défense civile de Gaza a également rapporté la mort de 20 personnes mercredi, mais affirmé qu’elles avaient succombé à des “tirs de l’occupation israélienne” à la suite d’un mouvement de foule parmi les personnes en quête de nourriture dans la zone d’al-Tina, au sud-ouest de Khan Younès, près d’un centre de distribution d’aide”.Un médecin de l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, avait annoncé plus tôt avoir reçu les corps de neuf personnes, “dont plusieurs enfants”, tuées dans ce secteur après des tirs de l’armée israélienne et du personnel de sécurité de GHF.La GHF a entamé ses opérations à Gaza fin mai et répète régulièrement que ses opérations de distribution à l’intérieur de ses centres se déroulent sans encombre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit se renseigner.- “Aucun progrès” en vue d’une trêve -Mardi, les Nations unies avaient affirmé que 875 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza alors qu’elles tentaient de trouver de quoi manger depuis le début des opérations de la GHF.Israël avait assoupli fin mai le blocus hermétique imposé pendant deux mois à la bande de Gaza, où l’armée israélienne est en guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 en Israël.L’ONU et les principales organisations humanitaires refusent de travailler avec la GHF, accusée de violer les principes humanitaires.Dans la cour de l’hôpital Nasser où ont été amenées les dépouilles des personnes tuées près du site de distribution, Abdoullah Alian qui a assisté à la scène a déclaré que “cette aide (était) un piège”.”Ils nous tirent dessus, lancent des bombes et nous aspergent de gaz (lacrymogène) dans les yeux”, a-t-il dit.”Ce qui se passe sur le terrain confirme les intentions et les plans de l’occupation (Israël, ndlr) de maintenir et de prolonger son contrôle militaire dans la bande de Gaza”, a commenté un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm.Par ailleurs, un haut responsable du Hamas ainsi que deux sources palestiniennes proches des négociations indirectes avec Israël ont démenti mercredi les informations publiées par des médias israéliens selon lesquelles les pourparlers en vue d’une trêve à Gaza progressaient.”Aucun progrès n’a été réalisé jusqu’à présent dans les négociations indirectes en cours à Doha entre les délégations du Hamas et d’Israël”, a déclaré à l’AFP l’une des sources palestiniennes.Israël et le Hamas ont entamé le 6 juillet au Qatar des discussions indirectes en vue d’une trêve de 60 jours associée à une libération d’otages. Mais les deux parties s’accusent mutuellement d’enrayer les pourparlers.  “Nous saurons dans les prochains jours si nous avons ou non un accord”, a déclaré mercredi à Gaza, le chef d’état-major israélien Eyal Zamir, selon un communiqué.L’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours dans Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Au moins 58.573 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Budget: Le Pen “croit peu” à une non-censure, et entend bien se présenter en cas de dissolution

Marine Le Pen dit croire “peu” à une version du budget de François Bayrou qui ne soit pas censurée par le Rassemblement national, se disant décidée en cas de dissolution à concourir aux législatives, malgré sa peine d’inéligibilité.”Il faudrait que François Bayrou inverse quasiment totalement les grandes masses qu’il a annoncées. J’y crois peu”, a résumé la patronne des députés RN dans un entretien au Parisien mis en ligne mercredi soir, au lendemain des annonces budgétaires du Premier ministre.”En l’état, il est impossible pour le RN de ne pas censurer ce gouvernement”, a-t-elle répété. “L’effort fiscal est encore concentré sur deux catégories : les retraités et les classes moyennes”, a-t-elle estimé, fustigeant l’absence d’économies suffisantes selon elle sur les dépenses liées à l’immigration, le périmètre de l’Etat, ou encore la suppression annoncée de deux jours fériés.”En quoi le fait de priver les Français de deux jours fériés fait faire des économies à l’État ? C’est un effort financier supplémentaire demandé à ceux qui travaillent. Ce n’est pas exactement la même chose”, a-t-elle critiqué, évoquant un “leurre”. “C’est la mesure choquante sur laquelle, évidemment, M.Bayrou reviendra en disant +ah, vous voyez, j’ai quand même fait énormément d’efforts+”.Interrogée sur son propre cas, dans l’hypothèse d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée, la députée du Pas-de-Calais a répondu : “je me présenterai et j’irai défendre ma candidature auprès des instances chargées de la valider”. Elle déposerait dans ce cas une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel sur le sujet de l’exécution immédiate d’une peine d’inéligibilité.Marine Le Pen a été condamnée en première instance dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN (devenu RN) à une peine immédiate de cinq ans d’inéligibilité, qui l’empêche à ce stade de concourir à la prochaine présidentielle ou à de nouvelles législatives, et ce même si elle a fait appel.”L’autorité constitutionnelle pourrait enfin analyser la validité de cette exécution provisoire de l’inéligibilité (…) j’avais dit que j’utiliserai tous les recours possibles, je le ferai”, a-t-elle argué.

Frappes russes meurtrières en Ukraine malgré l’ultimatum de Trump

Une frappe russe contre une zone commerciale dans l’est de l’Ukraine a fait au moins deux morts et une vingtaine de blessés mercredi, ont indiqué les autorités locales, quelques jours après l’ultimatum lancé par Donald Trump à Moscou pour mettre fin à la guerre.Le président américain Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour parvenir à un accord de paix avec l’Ukraine, sous peine de sanctions sévères, mais les attaques russes en Ukraine se sont poursuivies depuis.”Les Russes ont une nouvelle fois délibérément pris pour cible une zone très fréquentée, un centre commercial situé en plein centre-ville. Cette fois-ci, ils ont utilisé une bombe aérienne de 500 kg”, a écrit sur Telegram Vadym Filachkine, gouverneur de la région de Donetsk.La frappe sur la ville de Dobropillia a fait deux morts et 22 blessés, a-t-il dit.”Il est probable que des personnes soient encore coincées sous les décombres, et les recherches pour retrouver des survivants se poursuivent”, a ajouté Vadym Filachkine.Le gouverneur a partagé des photos montrant une rue couverte de débris, des bâtiments détruits et des magasins aux vitres soufflées par l’explosion.Le président Volodymyr Zelensky a jugé cette attaque russe “horrible”.”Leurs frappes n’ont aucun sens militaire, elles ne visent qu’à faire le plus de victimes possible”, a-t-il estimé lors de son adresse quotidienne à la nation.Dobropillia est située à une vingtaine de kilomètres du front est, où les combats sont particulièrement violents.Elle a été de plus en plus fréquemment ciblée par des attaques de petits drones russes ces dernières semaines.- Centaines de drones -Lundi, Donald Trump a donné lundi à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères, et a annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l’Otan.Les avertissements de Donald Trump n’ont cependant pas fait cesser les frappes.Dans la nuit de mardi à mercredi, une quinzaine de personnes ont été blessées à travers le pays dans une attaque russe impliquant des centaines de drones, selon les autorités.D’après l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré au cours de la nuit près de 400 drones explosifs et de nombreux leurres, dont 198 ont été abattus et 145 autres perdus sans atteindre leur cible.A Nikopol (centre), des frappes d’artillerie russe ont aussi provoqué dans la matinée la mort d’une femme et blessé cinq personnes, ont indiqué les services de secours sur Telegram.La Russie multiplie depuis plusieurs semaines les frappes massives sur l’Ukraine, impliquant souvent des centaines de drones et des missiles, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime.En Russie, une personne a été tuée par une attaque de drone ukrainienne survenue mardi à Voronej, à environ 200 kilomètres de la frontière ukrainienne, a rapporté mercredi sur Telegram le gouverneur régional Alexandre Goussev.- Remaniement -L’annonce de Donald Trump constitue une volte-face, le président américain ayant été critique de l’aide apportée à Kiev, et s’étant rapproché du président russe Vladimir Poutine.Mais le refus de ce dernier d’accepter un cessez-le-feu a suscité la frustration croissante du président américain, qui se dit désormais “déçu” du maître du Kremlin.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky a par ailleurs dit avoir eu sa première conversation téléphonique avec le commandant suprême des forces armées de l’Otan en Europe, Alexus Grynkewich.Après cet échange avec ce général américain, M. Syrsky s’est félicité des “engagements fermes de soutien de la part des Etats-Unis et de l’Alliance”.L’Ukraine traverse par ailleurs un remaniement gouvernemental d’ampleur, censé insuffler un nouvel élan après plus de trois ans et demi d’invasion russe.La démission du gouvernement actuel a été entérinée par le parlement mercredi, et un nouveau, dirigé par la ministre Ioulia Svyrydenko, devrait être approuvé par les élus sous peu.

Frappes russes meurtrières en Ukraine malgré l’ultimatum de Trump

Une frappe russe contre une zone commerciale dans l’est de l’Ukraine a fait au moins deux morts et une vingtaine de blessés mercredi, ont indiqué les autorités locales, quelques jours après l’ultimatum lancé par Donald Trump à Moscou pour mettre fin à la guerre.Le président américain Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour parvenir à un accord de paix avec l’Ukraine, sous peine de sanctions sévères, mais les attaques russes en Ukraine se sont poursuivies depuis.”Les Russes ont une nouvelle fois délibérément pris pour cible une zone très fréquentée, un centre commercial situé en plein centre-ville. Cette fois-ci, ils ont utilisé une bombe aérienne de 500 kg”, a écrit sur Telegram Vadym Filachkine, gouverneur de la région de Donetsk.La frappe sur la ville de Dobropillia a fait deux morts et 22 blessés, a-t-il dit.”Il est probable que des personnes soient encore coincées sous les décombres, et les recherches pour retrouver des survivants se poursuivent”, a ajouté Vadym Filachkine.Le gouverneur a partagé des photos montrant une rue couverte de débris, des bâtiments détruits et des magasins aux vitres soufflées par l’explosion.Le président Volodymyr Zelensky a jugé cette attaque russe “horrible”.”Leurs frappes n’ont aucun sens militaire, elles ne visent qu’à faire le plus de victimes possible”, a-t-il estimé lors de son adresse quotidienne à la nation.Dobropillia est située à une vingtaine de kilomètres du front est, où les combats sont particulièrement violents.Elle a été de plus en plus fréquemment ciblée par des attaques de petits drones russes ces dernières semaines.- Centaines de drones -Lundi, Donald Trump a donné lundi à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères, et a annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l’Otan.Les avertissements de Donald Trump n’ont cependant pas fait cesser les frappes.Dans la nuit de mardi à mercredi, une quinzaine de personnes ont été blessées à travers le pays dans une attaque russe impliquant des centaines de drones, selon les autorités.D’après l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré au cours de la nuit près de 400 drones explosifs et de nombreux leurres, dont 198 ont été abattus et 145 autres perdus sans atteindre leur cible.A Nikopol (centre), des frappes d’artillerie russe ont aussi provoqué dans la matinée la mort d’une femme et blessé cinq personnes, ont indiqué les services de secours sur Telegram.La Russie multiplie depuis plusieurs semaines les frappes massives sur l’Ukraine, impliquant souvent des centaines de drones et des missiles, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime.En Russie, une personne a été tuée par une attaque de drone ukrainienne survenue mardi à Voronej, à environ 200 kilomètres de la frontière ukrainienne, a rapporté mercredi sur Telegram le gouverneur régional Alexandre Goussev.- Remaniement -L’annonce de Donald Trump constitue une volte-face, le président américain ayant été critique de l’aide apportée à Kiev, et s’étant rapproché du président russe Vladimir Poutine.Mais le refus de ce dernier d’accepter un cessez-le-feu a suscité la frustration croissante du président américain, qui se dit désormais “déçu” du maître du Kremlin.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky a par ailleurs dit avoir eu sa première conversation téléphonique avec le commandant suprême des forces armées de l’Otan en Europe, Alexus Grynkewich.Après cet échange avec ce général américain, M. Syrsky s’est félicité des “engagements fermes de soutien de la part des Etats-Unis et de l’Alliance”.L’Ukraine traverse par ailleurs un remaniement gouvernemental d’ampleur, censé insuffler un nouvel élan après plus de trois ans et demi d’invasion russe.La démission du gouvernement actuel a été entérinée par le parlement mercredi, et un nouveau, dirigé par la ministre Ioulia Svyrydenko, devrait être approuvé par les élus sous peu.

Législative partielle: Dati envisage elle aussi de se présenter à Paris

Moins de vingt-quatre heures après l’annonce de la candidature de Michel Barnier, la ministre de la Culture Rachida Dati a fait savoir mercredi qu’elle envisageait aussi de se présenter à la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, ont indiqué à l’AFP des sources LR, confirmant une information du Parisien.”Elle a appelé différentes personnalités de LR pour leur faire part de sa volonté d’y aller”, ont affirmé deux sources des Républicains interrogées sur les intentions de la maire du VIIe arrondissement de Paris de se lancer dans la course contre son ancien Premier ministre, qui appartient pourtant au même parti. “Elle a été très agacée par la manière dont Michel Barnier a annoncé sa candidature, mais aussi par la réaction du parti qui présentait dès mardi soir l’ancien Premier ministre comme (son) +prochain député+”, a ajouté l’une des sources consultées.Un argument rejeté par un dirigeant LR qui doute que Rachida Dati se présente à cette législative partielle prévue en septembre, et dont le député sortant Jean Laussucq, ex LR passé à Renaissance en 2024, a été déclaré inéligible vendredi par le Conseil constitutionnel.Il lui est reproché d’avoir réglé “des dépenses de campagne au moyen de son compte bancaire personnel” et d’avoir laissé des tiers régler “directement une part significative des dépenses” de sa campagne électorale de 2024.Mme Dati “veut mettre la pression sur Michel Barnier pour qu’il renonce à sa candidature”, explique cette source, qui rappelle qu’elle avait déjà livré “une guerre atomique contre François Fillon” en 2012, quand le Premier ministre de Nicolas Sarkozy s’était présenté dans cette même circonscription, qui s’étend le long de la rive gauche de la Seine, des jardins du Luxembourg jusqu’à la Tour Eiffel. Il s’était toutefois imposé.- “Voler en éclat” -L’entourage de Mme Dati donne une version différente et évoque un parachutage du Savoyard Michel Barnier à Paris.Rachida Dati “est engagée auprès de son territoire depuis longtemps, elle a toujours défendu le fait que les Parisiens avaient besoin d’élus implantés”, a expliqué cette source à l’AFP. Elle “va demander à être entendue par la commission d’investiture des Républicains”, a-t-elle ajouté.Selon l’une des sources consultées, la candidate potentielle à la mairie de Paris en mars n’aurait pas apprécié non plus la rumeur chez LR sur une candidature aux municipales à Paris de Michel Barnier “au cas où elle serait empêchée”, en allusion à sa mise en examen dans une affaire de corruption avec Carlos Ghosn.”Ce qui intéresse Michel Barnier, c’est la présidentielle de 2027, pas la mairie de Paris”, a rétorqué la même source, rejetant la possibilité d’une candidature de l’ancien locataire de Matignon à l’Assemblée nationale pour se positionner favorablement dans la course à la succession d’Anne Hidalgo. Chez Renaissance, un cadre juge “extrêmement maladroite” la candidature de Michel Barnier, qui “a voulu passer en force, sans avoir échangé en amont avec Gabriel Attal”, chef du parti, ni avec les élus locaux, et alors que Rachida Dati “lui avait dit avant qu’elle se présenterait”.Renaissance travaillait avec la ministre “à une solution consensuelle” pour cette circonscription, mais “la candidature de Barnier a tout fait voler en éclat et aujourd’hui chacun récupère ses billes”, déplore-t-il, expliquant préparer désormais une candidature propre au parti macroniste.Avant son élection, Jean Laussucq était l’adjoint de Rachida Dati à la mairie du VIIe arrondissement. Il avait obtenu l’investiture de Renaissance au détriment du député sortant Gilles Le Gendre, pourtant un “marcheur” historique.