Ukraine: l’émissaire de Trump à Moscou mercredi pour des discussions de la dernière chance

L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, se rendra mercredi à Moscou pour y rencontrer le leadership russe, selon une source proche, quelques jours avant l’expiration de l’ultimatum posé par le président américain pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine.M. Witkoff, qui est l’homme de main de Donald Trump pour les “missions de paix”, a déjà rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises, mais aucun de ces entretiens n’ont amené le président russe à changer de cap.Les relations entre Moscou et Washington connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires, à la suite d’une dispute en ligne avec l’ancien président russe Dmitri Medvedev.Le dirigeant américain a donné la semaine dernière dix jours, soit jusqu’à vendredi, à la Russie pour qu’elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions.Donald Trump a notamment menacé d’infliger des “droits de douane secondaires” aux pays qui continuent de faire commerce avec la Russie, comme la Chine et l’Inde.Interrogé mardi à la Maison Blanche pour savoir s’il allait imposer des surtaxes de 100%, il a dit n’avoir “jamais parlé de pourcentage mais nous allons faire beaucoup de choses dans ce sens”.”Nous avons une réunion avec la Russie demain. Nous verrons ce qui se passera. Nous prendrons cette décision à ce moment-là”, a-t-il dit.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui appelé mardi les Occidentaux à “intensifier la pression” sur les profits pétroliers russes.Il a aussi annoncé avoir évoqué les sanctions contre Moscou et la coopération militaire au téléphone avec Donald Trump, mentionnant sur Telegram un “projet d’accord sur les drones”.Donald Trump exprime de plus en plus ouvertement sa frustration à l’égard de Vladimir Poutine.Aux journalistes qui lui demandaient lundi quel serait le message de M. Witkoff à Moscou et s’il y avait un moyen pour la Russie d’éviter les sanctions, il a répondu: “Oui, conclure un accord pour que les gens cessent d’être tués”.Le Kremlin a dénoncé pour sa part des menaces jugées “illégitimes”.- Achat d’armes pour l’Ukraine -Malgré la pression exercée par Washington, l’offensive russe contre son voisin se poursuit.Six personnes ont été tuées dans des frappes russes dans le sud et le nord-est de l’Ukraine, selon les autorités locales.L’armée de l’air ukrainienne a indiqué de son côté avoir abattu 29 drones dans le nord et l’est du pays au cours de la nuit de lundi à mardi.L’armée russe a tiré 6.297 drones contre l’Ukraine en juillet, un record depuis le début de l’invasion en février 2022, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres fournis par les autorités ukrainiennes.Du côté russe de la ligne de front, des bombardements ukrainiens ont tué quatre personnes à Svatové, dans la région de Lougansk occupée par les forces de Moscou, a indiqué sur Telegram le dirigeant local Léonid Passetchnik.Pour renforcer les défenses de l’Ukraine, la Suède, le Danemark et la Norvège ont annoncé mardi leur intention d’acheter des armes provenant de réserves américaines.Stockholm, Copenhague et Oslo vont faire don d’une aide militaire d’une valeur totale de 500 millions de dollars, comprenant des systèmes de défense aérienne, des armes antichars, des munitions et des pièces détachées.”L’Ukraine ne se bat pas seulement pour sa propre sécurité, mais elle se bat aussi pour la nôtre”, a souligné le ministre de la Défense suédois Pal Jonson, lors d’une conférence de presse.Le président américain avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le chef de l’Otan Mark Rutte pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes avancés Patriot, afin de les envoyer en Ukraine.Lundi soir, les Pays-Bas ont annoncé faire un don de 500 millions d’euros dans le cadre de cette initiative, baptisée “PURL” (“liste des besoins priorisés de l’Ukraine”).Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu temporaire, a affirmé vendredi qu’il souhaitait la paix, mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées.La Russie exige que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Des conditions jugées inacceptables pour Kiev.

Netanyahu affirme qu’Israël doit vaincre “totalement” le Hamas à Gaza

Israël devra “vaincre totalement” le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente.  “Il est nécessaire de vaincre totalement l’ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n’abandonnons aucune de ces missions”, a affirmé M. Netanyahu lors d’une visite sur une base militaire.Dans l’après-midi, il a tenu selon ses services une “réunion restreinte de sécurité de près de trois heures” au cours de laquelle “le chef d’état-major de l’armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza”.Le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël qui a dit vouloir mettre ce sujet “au centre” de l’agenda international.Mardi, le président américain Donald Trump a qualifié d'”horrible” la vidéo de l’otage israélien Evyatar David, la peau sur les os, diffusée il y a quelques jours par le Hamas.  La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire une nouvelle escalade des opérations dans le territoire palestinien: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.- “Tsahal prêt” à agir -Plusieurs ministres “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. Pour le quotidien Maariv, “cette décision dramatique” signifie que l’armée va “commencer à combattre dans des zones” où elle s’est abstenue de le faire ces derniers mois, là où les otages pourraient être détenus et dans des camps de déplacés ou des zones à forte concentration de civils.Des médias spéculent sur une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir.  “Tsahal (l’armée israélienne) est prêt à mettre en Å“uvre toute décision prise” par le gouvernement, a balayé le bureau du Premier ministre à l’issue de la réunion de mardi.En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L’opinion israélienne s’alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l’armée, tandis qu’à l’international de plus en plus de voix s’élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de “famine généralisée” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndlr: Israël) et des Américains”, a commenté à l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badrane, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a (…) aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, après l’échec des derniers pourparlers en juillet.Le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit prêt mardi à apporter aux otages “des médicaments, des vivres ainsi que des nouvelles de leurs familles” et a rappelé qu’il maintenait “un dialogue constant avec l’ensemble des parties” mais ne “participait pas aux négociations”.- L’aide humanitaire “exploitée” -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 68 personnes tuées mardi dans des attaques israéliennes, dont 56 qui attendaient des distributions de nourriture, notamment à Khan Younès, dans le sud de Gaza, et à Zikim, dans le nord, par où entre une partie de l’aide autorisée par Israël.L’armée a affirmé avoir procédé à des “tirs de semonce” dans le sud de Gaza et vérifier les informations concernant Zikim. Mardi matin, le Cogat, un organisme israélien en charge de l’administration civile à Gaza, y a à nouveau autorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter” l’aide “tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants locaux pourront mettre à disposition “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, a détaillé le Cogat.  Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu’il avait imposé début mars au territoire, totalement dépendant de l’aide internationale, mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l’ONU.Les rapporteurs spéciaux de l’ONU ont par ailleurs appelé mardi à la dissolution immédiate de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, qui a commencé à distribuer de l’aide en mai. La GHF “est un exemple tout à fait troublant de la manière dont l’aide humanitaire peut être exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes, en violation flagrante du droit international”, ont estimé les experts, pointant “l’imbrication des services de renseignement israéliens, d’entrepreneurs américains et d’entités non gouvernementales ambiguës”.

Netanyahu affirme qu’Israël doit vaincre “totalement” le Hamas à Gaza

Israël devra “vaincre totalement” le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente.  “Il est nécessaire de vaincre totalement l’ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n’abandonnons aucune de ces missions”, a affirmé M. Netanyahu lors d’une visite sur une base militaire.Dans l’après-midi, il a tenu selon ses services une “réunion restreinte de sécurité de près de trois heures” au cours de laquelle “le chef d’état-major de l’armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza”.Le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël qui a dit vouloir mettre ce sujet “au centre” de l’agenda international.Mardi, le président américain Donald Trump a qualifié d'”horrible” la vidéo de l’otage israélien Evyatar David, la peau sur les os, diffusée il y a quelques jours par le Hamas.  La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire une nouvelle escalade des opérations dans le territoire palestinien: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.- “Tsahal prêt” à agir -Plusieurs ministres “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. Pour le quotidien Maariv, “cette décision dramatique” signifie que l’armée va “commencer à combattre dans des zones” où elle s’est abstenue de le faire ces derniers mois, là où les otages pourraient être détenus et dans des camps de déplacés ou des zones à forte concentration de civils.Des médias spéculent sur une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir.  “Tsahal (l’armée israélienne) est prêt à mettre en Å“uvre toute décision prise” par le gouvernement, a balayé le bureau du Premier ministre à l’issue de la réunion de mardi.En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L’opinion israélienne s’alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l’armée, tandis qu’à l’international de plus en plus de voix s’élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de “famine généralisée” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndlr: Israël) et des Américains”, a commenté à l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badrane, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a (…) aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, après l’échec des derniers pourparlers en juillet.Le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit prêt mardi à apporter aux otages “des médicaments, des vivres ainsi que des nouvelles de leurs familles” et a rappelé qu’il maintenait “un dialogue constant avec l’ensemble des parties” mais ne “participait pas aux négociations”.- L’aide humanitaire “exploitée” -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 68 personnes tuées mardi dans des attaques israéliennes, dont 56 qui attendaient des distributions de nourriture, notamment à Khan Younès, dans le sud de Gaza, et à Zikim, dans le nord, par où entre une partie de l’aide autorisée par Israël.L’armée a affirmé avoir procédé à des “tirs de semonce” dans le sud de Gaza et vérifier les informations concernant Zikim. Mardi matin, le Cogat, un organisme israélien en charge de l’administration civile à Gaza, y a à nouveau autorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter” l’aide “tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants locaux pourront mettre à disposition “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, a détaillé le Cogat.  Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu’il avait imposé début mars au territoire, totalement dépendant de l’aide internationale, mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l’ONU.Les rapporteurs spéciaux de l’ONU ont par ailleurs appelé mardi à la dissolution immédiate de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, qui a commencé à distribuer de l’aide en mai. La GHF “est un exemple tout à fait troublant de la manière dont l’aide humanitaire peut être exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes, en violation flagrante du droit international”, ont estimé les experts, pointant “l’imbrication des services de renseignement israéliens, d’entrepreneurs américains et d’entités non gouvernementales ambiguës”.

US envoy Witkoff to visit Moscow ahead of sanctions deadline

US envoy Steve Witkoff will meet on Wednesday with Russian leadership in Moscow as President Donald Trump’s deadline to impose fresh sanctions over Russia’s war in Ukraine looms.Trump has given Russia until Friday to halt its offensive in Ukraine or face new penalties.The White House has not outlined specific actions it plans to take on Friday, but Trump has previously threatened to impose “secondary tariffs” targeting Russia’s remaining trade partners, such as China and India.The move would aim to stifle Russian exports, but would risk significant international disruption.Trump said Tuesday that he would await the outcome of the Moscow talks before moving forward with any economic retaliation. “We’re going to see what happens,” he told reporters. “We’ll make that determination at that time.”An American source did not specify if the meetings will include Russian President Vladimir Putin, whom Witkoff has met with several times previously.Despite pressure from Washington, Russia has continued its onslaught against its pro-Western neighbor.Three rounds of peace talks in Istanbul have failed to make headway on a possible ceasefire, with the two sides appearing as far apart as ever.Moscow has demanded that Ukraine cede more territory and renounce Western support.Kyiv is calling for an immediate ceasefire, and Ukrainian President Volodymyr Zelensky last week urged his allies to push for “regime change” in Moscow.- Nuclear rhetoric -In recent weeks, Trump has increasingly voiced frustration with Putin over Moscow’s unrelenting offensive.When reporters asked Trump on Monday what Witkoff’s message would be to Moscow, and if there was anything Russia could do to avoid the sanctions, Trump replied: “Yeah, get a deal where people stop getting killed.”Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Monday it considered the talks with Witkoff to be “important, substantial and helpful” and valued US efforts to end the conflict.Putin, who has consistently rejected calls for a ceasefire, said Friday that he wants peace but that his demands for ending his nearly three-and-a-half-year offensive were unchanged.Russia has frequently called on Ukraine to effectively cede control of four regions Moscow claims to have annexed, a demand Kyiv has called unacceptable.Putin also wants Ukraine to drop its ambitions to join NATO.The visit comes after Trump said that two nuclear submarines he deployed following an online row with former Russian president Dmitry Medvedev were now “in the region.”Trump has not said whether he meant nuclear-powered or nuclear-armed submarines. He also did not elaborate on the exact deployment locations, which are kept secret by the US military.Russia, in its first comments on the deployment, urged “caution” Monday.”Russia is very attentive to the topic of nuclear non-proliferation. And we believe that everyone should be very, very cautious with nuclear rhetoric,” the Kremlin’s Peskov said.

Trump says pharma, chips tariffs incoming as trade war widens

US President Donald Trump signaled Tuesday that fresh tariffs on imported pharmaceuticals and semiconductors could be unveiled within the coming week, as a cascade of incoming duties promises to reshape global trading ties.Governments around the world are bracing as new waves of US tariffs are due to take effect this week, first on many Brazilian products Wednesday and then on dozens of other economies — including the European Union and Taiwan — beginning Thursday.Trump’s sweeping plans have sparked a flurry of activity as leaders seek to avert the worst of his threats, with Swiss officials heading to Washington on Tuesday in a last-minute push to avoid punitive duties.But the US president appears set to widen his trade wars.Trump told CNBC on Tuesday that upcoming tariffs on imported pharmaceuticals could reach 250 percent, while adding that he plans for new duties on foreign semiconductors soon.”We’ll be putting (an) initially small tariff on pharmaceuticals, but in one year, one-and-a-half years, maximum, it’s going to go to 150 percent,” Trump said.”And then it’s going to go to 250 percent because we want pharmaceuticals made in our country.”Trump also said that Washington will be announcing tariffs “within the next week or so.”He added: “We’re going to be announcing on semiconductors and chips.”- India threat -Trump has set out varying tariff rates for dozens of economies after imposing a 10-percent levy on almost all trading partners in April.But these broad duties taking effect Thursday exclude products like pharmaceuticals, steel, aluminum and lumber, which are being separately targeted by sector.This means that although the 39-percent tariff Swiss leaders seek to avoid come Thursday excludes pharmaceuticals, Trump’s plans for a steep levy on such imports will likely remain a point of contention in any talks.Pharmaceuticals represented 60 percent of Swiss goods exports to the United States last year.Outside of Switzerland, most products from the European Union face a 15 percent tariff starting Thursday, after Washington and Brussels struck a deal to avoid higher levies.But Trump warned Tuesday that the EU could see its tariff level surge again if it did not fulfill obligations under their recent pact.Some imports from Canada are also targeted by tariffs, although Prime Minister Mark Carney stressed Tuesday that more than 85 percent of trade between the North American neighbors remains tariff-free under existing exemptions.Besides probing pharmaceuticals and chips imports, Trump has already imposed steep duties of 50 percent on steel and aluminum, alongside lower levies on autos and parts.In the same CNBC interview Tuesday, Trump said he expects to raise the US tariff on Indian imports “very substantially over the next 24 hours” due to the country’s purchases of Russian oil.This is a key revenue source for Moscow’s military offensive on Ukraine.His pressure on India comes after signaling fresh sanctions on Moscow if it did not make progress by Friday towards a peace deal with Kyiv, more than three years since Russia’s invasion.Moscow is anticipating talks this week with the US leader’s special envoy Steve Witkoff, and the Kremlin has criticized Trump’s threat of raising tariffs on Indian goods.Weak employment data last week pointed to challenges for the US economy as companies take a cautious approach in hiring and investment while grappling with Trump’s radical — and rapidly changing — trade policy.The tariffs are a demonstration of raw economic power that Trump sees as putting US exporters in a stronger position while encouraging domestic manufacturing by keeping out foreign imports.But the approach has raised fears of inflation and other economic fallout in the world’s biggest economy.

Wall Street stocks end lower as rally peters out

Wall Street stocks fell Tuesday as a rally ran out of steam following lackluster economic data, while investors monitor ongoing trade talks ahead of new tariff hikes set to take effect later this week.US President Donald Trump told CNBC he plans fresh tariffs on imported pharmaceuticals and semiconductors. Trump also said he expects to raise the US tariff on Indian imports due to the country’s purchases of Russian oil.The statements come before a separate set of tariff hikes goes into force on dozens of economies later this week. Swiss officials traveled to Washington Tuesday to try to strike a last-minute deal.Investors also digested an index of US services activity that came in at 50.1 percent, just barely in growth mode as companies contend with weaker hiring conditions and increased pricing pressure.The report comes on the heels of jobs data last Friday that pointed to slowing in the labor market. On the positive side, “a weaker economy could mean more rate cuts from the Fed,” said Adam Sarhan of 50 Park Investments.After opening higher, US indices fell into negative territory, with the S&P 500 ending down 0.5 percent.European markets ended mixed, with Paris dipping into the red, while oil prices retreated further on worries about the demand outlook.Swiss leaders flew to Washington on Tuesday in a last-ditch effort to avoid a hefty 39-percent tariff.Meanwhile, the European Union on Tuesday announced the suspension of its retaliatory tariffs on US goods worth 93 billion euros ($107 billion) after Brussels struck a deal with Washington last month.Among individual companies, Palantir Technologies jumped 7.9 percent after reporting its first quarter with more than $1 billion in revenues. The data analysis and artificial intelligence company also raised its full-year revenues forecast.Pfizer was another big winner after earnings as the drugmaker reported a big increase in profits to $2.9 billion behind higher sales of Covid-19 products and lower expenses. Shares jumped 5.2 percent.Diageo, the maker of Guinness stout and Smirnoff Vodka, rose 4.9 percent after raising its cost-savings targets following a sharp drop profits to the hit from US tariffs.- Key figures at around 2100 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 44,111.74 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.5 percent at 6,299.19 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.7 percent at 20,916.55 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,142.73 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,621.04 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 23,846.07 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 40,549.54 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 24,902.53 (close)Shanghai – Composite: UP 1.0 percent at 3,617.60 (close)Euro/dollar: UP at $1.1582 from $1.1571 on MondayPound/dollar: UP at $1.3294 from $1.3285Dollar/yen: UP at 147.55 yen from 147.09 yenEuro/pound: DOWN at 87.01 pence from 87.10 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.7 percent at $65.16 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.7 percent at $67.64 per barrelburs-jmb/st

Le Brésil premier pays concerné par la hausse des droits de douane, l’Inde dans le collimateur

Le Brésil sur le point de voir ses exportations davantage taxées, l’Inde menacée d’une surtaxe accrue, notamment pour ses relations commerciales avec la Russie: les principaux pays émergents sont dans le viseur des droits de douane de Donald Trump, avant que le reste du monde ne soit frappé à son tour.Interviewé sur la chaîne CNBC, Donald Trump a menacé mardi d’aller plus loin que la surtaxe de 25% prévue sur les produits indiens à compter du 7 août, critiquant à la fois le manque d’ouverture de l’économie du géant d’Asie du Sud et les achats de pétrole russe par New Delhi.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Dans l’immédiat, le Brésil va être le premier pays concerné par les hausses de droits de douane annoncées par la Maison blanche la semaine dernière.Les produits brésiliens seront en effet visés par une surtaxe de 50% à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), soit en théorie le plus important taux imposé à des produits importés aux Etats-Unis.Pour Washington, il s’agit d’afficher son soutien à l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé par la justice brésilienne d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022, des poursuites qualifiées de “chasse aux sorcières” par son allié Donald Trump.La réalité devrait être cependant plus nuancée pour l’économie brésilienne, dans la mesure où plusieurs centaines de produits, des noix à l’énergie en passant par l’industrie aéronautique ou le jus d’orange, sont exemptées.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.Une situation qui n’est pas sans rappeler celle des produits canadiens, théoriquement visés par 35% de droits de douane depuis le 1er août. Plus de 85% des exportations canadiennes vers les Etats-Unis sont toutefois épargnées, selon le Premier ministre canadien Mark Carney.- La pharmacie dans le viseur -En parallèle de ses menaces sur l’Inde, Donald Trump a maintenu la pression sur l’industrie pharmaceutique mondiale, en annonçant qu’il envisageait d’aller plus loin que les 200% de surtaxes brandis début juillet.Sa volonté est de voir la production rapidement transférée sur le sol américain. Dans ce but, il envisage de mettre en place dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur avait demandé d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, devaient atterrir mardi à Washington.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasiment pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.

Le Brésil premier pays concerné par la hausse des droits de douane, l’Inde dans le collimateur

Le Brésil sur le point de voir ses exportations davantage taxées, l’Inde menacée d’une surtaxe accrue, notamment pour ses relations commerciales avec la Russie: les principaux pays émergents sont dans le viseur des droits de douane de Donald Trump, avant que le reste du monde ne soit frappé à son tour.Interviewé sur la chaîne CNBC, Donald Trump a menacé mardi d’aller plus loin que la surtaxe de 25% prévue sur les produits indiens à compter du 7 août, critiquant à la fois le manque d’ouverture de l’économie du géant d’Asie du Sud et les achats de pétrole russe par New Delhi.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Dans l’immédiat, le Brésil va être le premier pays concerné par les hausses de droits de douane annoncées par la Maison blanche la semaine dernière.Les produits brésiliens seront en effet visés par une surtaxe de 50% à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), soit en théorie le plus important taux imposé à des produits importés aux Etats-Unis.Pour Washington, il s’agit d’afficher son soutien à l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé par la justice brésilienne d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022, des poursuites qualifiées de “chasse aux sorcières” par son allié Donald Trump.La réalité devrait être cependant plus nuancée pour l’économie brésilienne, dans la mesure où plusieurs centaines de produits, des noix à l’énergie en passant par l’industrie aéronautique ou le jus d’orange, sont exemptées.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.Une situation qui n’est pas sans rappeler celle des produits canadiens, théoriquement visés par 35% de droits de douane depuis le 1er août. Plus de 85% des exportations canadiennes vers les Etats-Unis sont toutefois épargnées, selon le Premier ministre canadien Mark Carney.- La pharmacie dans le viseur -En parallèle de ses menaces sur l’Inde, Donald Trump a maintenu la pression sur l’industrie pharmaceutique mondiale, en annonçant qu’il envisageait d’aller plus loin que les 200% de surtaxes brandis début juillet.Sa volonté est de voir la production rapidement transférée sur le sol américain. Dans ce but, il envisage de mettre en place dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur avait demandé d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, devaient atterrir mardi à Washington.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasiment pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.

Le Brésil premier pays concerné par la hausse des droits de douane, l’Inde dans le collimateur

Le Brésil sur le point de voir ses exportations davantage taxées, l’Inde menacée d’une surtaxe accrue, notamment pour ses relations commerciales avec la Russie: les principaux pays émergents sont dans le viseur des droits de douane de Donald Trump, avant que le reste du monde ne soit frappé à son tour.Interviewé sur la chaîne CNBC, Donald Trump a menacé mardi d’aller plus loin que la surtaxe de 25% prévue sur les produits indiens à compter du 7 août, critiquant à la fois le manque d’ouverture de l’économie du géant d’Asie du Sud et les achats de pétrole russe par New Delhi.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Dans l’immédiat, le Brésil va être le premier pays concerné par les hausses de droits de douane annoncées par la Maison blanche la semaine dernière.Les produits brésiliens seront en effet visés par une surtaxe de 50% à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), soit en théorie le plus important taux imposé à des produits importés aux Etats-Unis.Pour Washington, il s’agit d’afficher son soutien à l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé par la justice brésilienne d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022, des poursuites qualifiées de “chasse aux sorcières” par son allié Donald Trump.La réalité devrait être cependant plus nuancée pour l’économie brésilienne, dans la mesure où plusieurs centaines de produits, des noix à l’énergie en passant par l’industrie aéronautique ou le jus d’orange, sont exemptées.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.Une situation qui n’est pas sans rappeler celle des produits canadiens, théoriquement visés par 35% de droits de douane depuis le 1er août. Plus de 85% des exportations canadiennes vers les Etats-Unis sont toutefois épargnées, selon le Premier ministre canadien Mark Carney.- La pharmacie dans le viseur -En parallèle de ses menaces sur l’Inde, Donald Trump a maintenu la pression sur l’industrie pharmaceutique mondiale, en annonçant qu’il envisageait d’aller plus loin que les 200% de surtaxes brandis début juillet.Sa volonté est de voir la production rapidement transférée sur le sol américain. Dans ce but, il envisage de mettre en place dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur avait demandé d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, devaient atterrir mardi à Washington.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasiment pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.