A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Wall Street se montre rassurée par la santé de l’économie américaine

La Bourse de New York a progressé jeudi, portée par des données sur l’emploi et la consommation aux Etats-Unis meilleures qu’attendu, rassurant les investisseurs sur la santé de l’économie américaine.Les indices Nasdaq (+0,74%) et S&P 500 (+0,54%) ont tous deux franchi de nouveaux records en clôture. Le Dow Jones a lui gagné 0,52%.”Le résultat des ventes au détail a été le chiffre le plus influent (…) signalant un consommateur américain puissant qui surmonte les vents contraires”, commente Jose Torres, d’Interactive Brokers.Tirées par l’automobile, le bâtiment et les achats en boutiques, les ventes au détail ont progressé de 0,6% sur un mois, pour atteindre 720,1 milliards de dollars, après avoir trébuché de 0,9% le mois précédent (données inchangées).Sur un an, les ventes au détail sont en croissance de 3,9%.Mark Chambers, responsable du secteur de la vente au détail pour les Amériques chez EY, y voit “un signe encourageant qui montre qu’il y a une certaine dynamique positive parmi les consommateurs malgré la volatilité économique persistante”.Autre indicateur publié jeudi avant l’ouverture de Wall Street et accueilli avec optimisme par les investisseurs, les inscriptions au chômage se sont établies à 221.000 la semaine passée, soit moins que la période précédente et en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 235.000 demandes.Ces données font suite à la publication, plus tôt dans la semaine de deux indices d’inflation: le CPI, mesurant la hausse des prix côté consommateurs et qui s’est avéré en hausse mais conforme aux attentes, et son équivalent côté producteurs, le PPI, qui s’est révélé meilleur qu’attendu, car stable.”Le climat économique n’est pas défavorable (et) le marché est très résistant à la plupart des nouvelles”, juge auprès de l’AFP Steve Sosnick d’Interactive Brokers, qui pointe une “dynamique favorable” pour la place américaine.En parallèle, les inquiétudes concernant le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell “se sont un peu calmées”, souligne auprès de l’AFP Jack Ablin, de Cresset Capital Management.Le président américain Donald Trump a soufflé mercredi le chaud et le froid sur l’avenir de M. Powell, assurant réfléchir à le licencier avant de considérer la possibilité comme “très improbable”.Si le marché “ne semble pas avoir besoin d’une raison pour monter” à l’heure actuelle, “les résultats d’entreprises et les droits de douane peuvent modifier l’attitude du marché”, assure Steve Sosnick.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans était stable par rapport à la clôture mercredi, à 4,45%.Côté entreprises, le constructeur américain de véhicules électriques Lucid a bondi (+36,24% à 3,12 dollars) après que la plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Uber (-0,23% à 90,54 dollars) a annoncé acquérir pour 300 millions de dollars d’action de l’entreprise avec l’ambition de créer une flotte de robotaxis.La compagnie aérienne américaine United Airlines a été recherchée (+3,11% à 91,22 dollars) après avoir affiné ses prévisions pour l’exercice 2025 afin d’intégrer un “changement positif” de la demande depuis début juillet.Le géant américain des snacks et des boissons PepsiCo a brillé (+7,45% à 145,44 dollars) malgré des résultats inférieurs aux attentes. Le groupe a toutefois confirmé ses objectifs pour l’ensemble de l’année.Le groupe GE Aerospace (-2,22% à 260,28 dollars), né de la scission l’an dernier du conglomérat General Electric, a été sanctionné pour avoir révisé à la hausse jeudi ses prévisions de bénéfices et de revenus pour 2025, porté par la forte demande dans le secteur aérien.Le laboratoire pharmaceutique Abbott Laboratories a été boudé (-8,52% à 120,51 dollars) après être passé à côté de ses prévisions trimestrielles. 

L’armée française quitte le Sénégal, fin de sa présence permanente en Afrique de l’Ouest et centrale

L’armée française a mis fin jeudi à sa présence militaire permanente en Afrique de l’Ouest et centrale, lors d’une cérémonie solennelle et historique à Dakar où elle a officiellement restitué ses deux dernières installations militaires françaises au Sénégal.Ce retrait français, amorcé ces dernières années, intervient alors que la région du Sahel est confrontée à des attaques jihadistes croissantes et très meurtrières au Mali (dont une récente survenue tout près de la frontière sénégalaise), au Burkina Faso et au Niger.La cérémonie de restitution a eu lieu jeudi matin à Dakar, capitale du Sénégal, qui accueillait des troupes françaises depuis son indépendance en 1960.  Une remise symbolique des clefs du camp Geille, plus grande installation militaire française au Sénégal, et de l’escale aéronautique militaire française à l’aéroport de Dakar, a été organisée entre le chef d’état-major des armées du Sénégal, le général Mbaye Cissé, et le général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l’armée française pour l’Afrique, qui avait fait le déplacement. Depuis 2022, l’armée française a mis fin à sa présence permanente au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, en Côte d’Ivoire et au Gabon, où la base française s’est muée en “camp partagé” gabono-français axé sur la formation. Le Sénégal est resté après son indépendance l’un des alliés africains les plus sûrs de la France, ancienne puissance coloniale dominante en Afrique de l’Ouest.- “Un tournant” -Mais les nouveaux dirigeants en fonction depuis avril 2024 ont promis de traiter désormais la France à l’égal des autres partenaires étrangers, au nom d’une souveraineté recouvrée.Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir avec un agenda de rupture, avait annoncé en novembre 2024 la fin, en 2025, de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national.”Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain”, avait alors déclaré M. Faye. Il avait assuré qu’il ne s’agissait pas d’un acte de “rupture” et défendu un “partenariat rénové” avec l’ancienne puissance coloniale. Pour le chef d’état-major des armées du Sénégal, cette cérémonie jeudi marque “un tournant important dans le riche et long parcours militaire entre nos deux pays”.  “Riche de leur héritage et fidèles à leurs principes, les armées sénégalaises s’engagent à oeuvrer à la mise en place effective d’un partenariat efficace, équilibré, fondé sur le respect mutuel et la souveraineté de chaque partie”, a-t-il relevé. Il a souhaité entre les deux armées une “coopération forte et vivante, au service de la stabilité, de la paix et du développement de nos pays respectifs”. Le général Cissé a conclu son discours en souhaitant “un bon retour en France à tous (nos) camarades et leurs familles”, avant de citer Antoine de Saint-Exupéry, qui vécut plusieurs mois à Dakar: “pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ”.De son côté, le général Pascal Ianni a souligné “la relation si spéciale et essentielle pour les pays de la région” entre les armées française et sénégalaise, et s’est dit “fier du devoir accompli”. “Nous opérons un changement structurel de notre présence, changement qui n’ôte rien aux sacrifices consentis hier par nos frères d’armes en Afrique pour nos intérêts respectifs, notre sécurité commune et des valeurs partagées lorsque la France est intervenue à plusieurs reprises à la demande de ses partenaires africains”, a-t-il rappelé.- “Agir différemment” -“Nous devons réinventer nos partenariats dans une Afrique dynamique dont la jeunesse porte beaucoup d’espoir, et cela passe par une vraie transformation de notre approche à l’égard des pays africains et de nos partenaires africains. Nous devons agir différemment et nous n’avons plus besoin de bases permanentes pour cela”, a-t-il déclaré. La France dispose toujours d’une base, à Djibouti, qui accueille 1.500 personnes. Paris souhaite en faire un “point de projection” pour les “missions” en Afrique, après le retrait de ses forces du Sahel.Ce jeudi marque la fin officielle des Eléments Français au Sénégal (EFS), qui comprenaient environ 350 militaires français ayant pour mission principale de conduire des activités de partenariat militaire opérationnel avec les forces armées sénégalaises.Le retrait français du Sénégal s’est fait dans la concertation, dans un paysage sur le continent africain largement défiant sinon hostile envers la présence française.Face à la prise de pouvoir, par des putschs, de juntes devenues hostiles au Sahel, l’armée française déployée dans la lutte antijihadiste a dû plier bagage, de gré ou de force. Un député du parti au pouvoir au Sénégal (Pastef), Guy Marius Sagna, a vivement réagi jeudi, estimant que c’est le Sénégal “qui a mis fin à la présence de l’armée d’occupation française”. “Bravo au président de la République Diomaye Faye ! Bravo au Premier ministre Ousmane Sonko. Bravo à Pastef ! Bravo aux patriotes! La décolonisation continue”, a-t-il lancé dans un message à la presse. 

L’armée française quitte le Sénégal, fin de sa présence permanente en Afrique de l’Ouest et centrale

L’armée française a mis fin jeudi à sa présence militaire permanente en Afrique de l’Ouest et centrale, lors d’une cérémonie solennelle et historique à Dakar où elle a officiellement restitué ses deux dernières installations militaires françaises au Sénégal.Ce retrait français, amorcé ces dernières années, intervient alors que la région du Sahel est confrontée à des attaques jihadistes croissantes et très meurtrières au Mali (dont une récente survenue tout près de la frontière sénégalaise), au Burkina Faso et au Niger.La cérémonie de restitution a eu lieu jeudi matin à Dakar, capitale du Sénégal, qui accueillait des troupes françaises depuis son indépendance en 1960.  Une remise symbolique des clefs du camp Geille, plus grande installation militaire française au Sénégal, et de l’escale aéronautique militaire française à l’aéroport de Dakar, a été organisée entre le chef d’état-major des armées du Sénégal, le général Mbaye Cissé, et le général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l’armée française pour l’Afrique, qui avait fait le déplacement. Depuis 2022, l’armée française a mis fin à sa présence permanente au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, en Côte d’Ivoire et au Gabon, où la base française s’est muée en “camp partagé” gabono-français axé sur la formation. Le Sénégal est resté après son indépendance l’un des alliés africains les plus sûrs de la France, ancienne puissance coloniale dominante en Afrique de l’Ouest.- “Un tournant” -Mais les nouveaux dirigeants en fonction depuis avril 2024 ont promis de traiter désormais la France à l’égal des autres partenaires étrangers, au nom d’une souveraineté recouvrée.Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir avec un agenda de rupture, avait annoncé en novembre 2024 la fin, en 2025, de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national.”Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain”, avait alors déclaré M. Faye. Il avait assuré qu’il ne s’agissait pas d’un acte de “rupture” et défendu un “partenariat rénové” avec l’ancienne puissance coloniale. Pour le chef d’état-major des armées du Sénégal, cette cérémonie jeudi marque “un tournant important dans le riche et long parcours militaire entre nos deux pays”.  “Riche de leur héritage et fidèles à leurs principes, les armées sénégalaises s’engagent à oeuvrer à la mise en place effective d’un partenariat efficace, équilibré, fondé sur le respect mutuel et la souveraineté de chaque partie”, a-t-il relevé. Il a souhaité entre les deux armées une “coopération forte et vivante, au service de la stabilité, de la paix et du développement de nos pays respectifs”. Le général Cissé a conclu son discours en souhaitant “un bon retour en France à tous (nos) camarades et leurs familles”, avant de citer Antoine de Saint-Exupéry, qui vécut plusieurs mois à Dakar: “pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ”.De son côté, le général Pascal Ianni a souligné “la relation si spéciale et essentielle pour les pays de la région” entre les armées française et sénégalaise, et s’est dit “fier du devoir accompli”. “Nous opérons un changement structurel de notre présence, changement qui n’ôte rien aux sacrifices consentis hier par nos frères d’armes en Afrique pour nos intérêts respectifs, notre sécurité commune et des valeurs partagées lorsque la France est intervenue à plusieurs reprises à la demande de ses partenaires africains”, a-t-il rappelé.- “Agir différemment” -“Nous devons réinventer nos partenariats dans une Afrique dynamique dont la jeunesse porte beaucoup d’espoir, et cela passe par une vraie transformation de notre approche à l’égard des pays africains et de nos partenaires africains. Nous devons agir différemment et nous n’avons plus besoin de bases permanentes pour cela”, a-t-il déclaré. La France dispose toujours d’une base, à Djibouti, qui accueille 1.500 personnes. Paris souhaite en faire un “point de projection” pour les “missions” en Afrique, après le retrait de ses forces du Sahel.Ce jeudi marque la fin officielle des Eléments Français au Sénégal (EFS), qui comprenaient environ 350 militaires français ayant pour mission principale de conduire des activités de partenariat militaire opérationnel avec les forces armées sénégalaises.Le retrait français du Sénégal s’est fait dans la concertation, dans un paysage sur le continent africain largement défiant sinon hostile envers la présence française.Face à la prise de pouvoir, par des putschs, de juntes devenues hostiles au Sahel, l’armée française déployée dans la lutte antijihadiste a dû plier bagage, de gré ou de force. Un député du parti au pouvoir au Sénégal (Pastef), Guy Marius Sagna, a vivement réagi jeudi, estimant que c’est le Sénégal “qui a mis fin à la présence de l’armée d’occupation française”. “Bravo au président de la République Diomaye Faye ! Bravo au Premier ministre Ousmane Sonko. Bravo à Pastef ! Bravo aux patriotes! La décolonisation continue”, a-t-il lancé dans un message à la presse. 

L’armée française quitte le Sénégal, fin de sa présence permanente en Afrique de l’Ouest et centrale

L’armée française a mis fin jeudi à sa présence militaire permanente en Afrique de l’Ouest et centrale, lors d’une cérémonie solennelle et historique à Dakar où elle a officiellement restitué ses deux dernières installations militaires françaises au Sénégal.Ce retrait français, amorcé ces dernières années, intervient alors que la région du Sahel est confrontée à des attaques jihadistes croissantes et très meurtrières au Mali (dont une récente survenue tout près de la frontière sénégalaise), au Burkina Faso et au Niger.La cérémonie de restitution a eu lieu jeudi matin à Dakar, capitale du Sénégal, qui accueillait des troupes françaises depuis son indépendance en 1960.  Une remise symbolique des clefs du camp Geille, plus grande installation militaire française au Sénégal, et de l’escale aéronautique militaire française à l’aéroport de Dakar, a été organisée entre le chef d’état-major des armées du Sénégal, le général Mbaye Cissé, et le général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l’armée française pour l’Afrique, qui avait fait le déplacement. Depuis 2022, l’armée française a mis fin à sa présence permanente au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, en Côte d’Ivoire et au Gabon, où la base française s’est muée en “camp partagé” gabono-français axé sur la formation. Le Sénégal est resté après son indépendance l’un des alliés africains les plus sûrs de la France, ancienne puissance coloniale dominante en Afrique de l’Ouest.- “Un tournant” -Mais les nouveaux dirigeants en fonction depuis avril 2024 ont promis de traiter désormais la France à l’égal des autres partenaires étrangers, au nom d’une souveraineté recouvrée.Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir avec un agenda de rupture, avait annoncé en novembre 2024 la fin, en 2025, de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national.”Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain”, avait alors déclaré M. Faye. Il avait assuré qu’il ne s’agissait pas d’un acte de “rupture” et défendu un “partenariat rénové” avec l’ancienne puissance coloniale. Pour le chef d’état-major des armées du Sénégal, cette cérémonie jeudi marque “un tournant important dans le riche et long parcours militaire entre nos deux pays”.  “Riche de leur héritage et fidèles à leurs principes, les armées sénégalaises s’engagent à oeuvrer à la mise en place effective d’un partenariat efficace, équilibré, fondé sur le respect mutuel et la souveraineté de chaque partie”, a-t-il relevé. Il a souhaité entre les deux armées une “coopération forte et vivante, au service de la stabilité, de la paix et du développement de nos pays respectifs”. Le général Cissé a conclu son discours en souhaitant “un bon retour en France à tous (nos) camarades et leurs familles”, avant de citer Antoine de Saint-Exupéry, qui vécut plusieurs mois à Dakar: “pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ”.De son côté, le général Pascal Ianni a souligné “la relation si spéciale et essentielle pour les pays de la région” entre les armées française et sénégalaise, et s’est dit “fier du devoir accompli”. “Nous opérons un changement structurel de notre présence, changement qui n’ôte rien aux sacrifices consentis hier par nos frères d’armes en Afrique pour nos intérêts respectifs, notre sécurité commune et des valeurs partagées lorsque la France est intervenue à plusieurs reprises à la demande de ses partenaires africains”, a-t-il rappelé.- “Agir différemment” -“Nous devons réinventer nos partenariats dans une Afrique dynamique dont la jeunesse porte beaucoup d’espoir, et cela passe par une vraie transformation de notre approche à l’égard des pays africains et de nos partenaires africains. Nous devons agir différemment et nous n’avons plus besoin de bases permanentes pour cela”, a-t-il déclaré. La France dispose toujours d’une base, à Djibouti, qui accueille 1.500 personnes. Paris souhaite en faire un “point de projection” pour les “missions” en Afrique, après le retrait de ses forces du Sahel.Ce jeudi marque la fin officielle des Eléments Français au Sénégal (EFS), qui comprenaient environ 350 militaires français ayant pour mission principale de conduire des activités de partenariat militaire opérationnel avec les forces armées sénégalaises.Le retrait français du Sénégal s’est fait dans la concertation, dans un paysage sur le continent africain largement défiant sinon hostile envers la présence française.Face à la prise de pouvoir, par des putschs, de juntes devenues hostiles au Sahel, l’armée française déployée dans la lutte antijihadiste a dû plier bagage, de gré ou de force. Un député du parti au pouvoir au Sénégal (Pastef), Guy Marius Sagna, a vivement réagi jeudi, estimant que c’est le Sénégal “qui a mis fin à la présence de l’armée d’occupation française”. “Bravo au président de la République Diomaye Faye ! Bravo au Premier ministre Ousmane Sonko. Bravo à Pastef ! Bravo aux patriotes! La décolonisation continue”, a-t-il lancé dans un message à la presse. 

Des demandeurs d’asile arrêtés après des audiences “pièges” à New York

Masqués, armés, ils rôdent en bande dans les tribunaux: des agents américains arrêtent des demandeurs d’asile à l’issue d’audiences “pièges” à New York, signe que la campagne de l’administration Trump contre l’immigration ne connaît aucun répit.Le président américain a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger” et communiquant abondamment sur les expulsions d’immigrés.Mais son programme d’expulsions massives a été contrecarré ou freiné par de multiples décisions de justice, notamment au motif que les personnes visées devaient pouvoir faire valoir leurs droits.Au cours des derniers mois, des agents de la Sécurité intérieure ont adopté la tactique consistant à attendre, le visage souvent recouvert d’un masque, devant les salles d’audience des tribunaux d’immigration et à arrêter les migrants dès leur sortie.Un photographe de l’AFP a vu mercredi et jeudi dans un tribunal de New York des agents armés, munis de boucliers, et employés par différentes agences fédérales dont la police des frontières et de l’immigration (ICE), rôder devant les salles d’audience, avec en leur possession des documents sur les migrants ciblés.Des agents ont arrêté près d’une douzaine de migrants originaires de différents pays en quelques heures seulement au 12e étage d’un bâtiment fédéral dans le sud de Manhattan. Brad Lander, contrôleur financier de la ville et figure de la branche locale du parti démocrate, qui avait d’ailleurs été brièvement arrêté et menotté le mois dernier pour “entrave” à des agents sur place, a qualifié ces audiences de “piège”.”Cela semble être des audiences judiciaires, mais ce sont en fait des pièges pour inciter (les migrants) à se rendre sur les lieux”, a-t-il déclaré sur place mercredi, en faisant état de plusieurs arrestations dont celle d’un Paraguayen dont la demande d’asile était, selon lui, en cours d’examen.”Le juge lui a soigneusement expliqué comment présenter son dossier, afin de fournir des informations complémentaires sur ses interactions avec la police paraguayenne et de justifier son droit à l’asile au titre de la Convention internationale contre la torture”, a-t-il expliqué. Après son audience, des agents “sans mandats ou badges permettant de les identifier l’ont attrapé”, a-t-il affirmé, ajoutant que des agents avaient plaqué au sol la soeur de ce demandeur d’asile, qui l’accompagnait à l’audience, et dénonçant une “érosion” de l’état de droit aux Etats-Unis.Les migrants arrêtés dans ces opérations sont le plus souvent écroués dans des centres de rétention de l’ICE en attendant leur possible expulsion des Etats-Unis. Au cours des derniers mois, les autorités ont ouvert de nouveaux centres de ce genre dont “l’Alcatraz des alligators”, construit au milieu des marécages de Floride.

US Justice Dept seeks one-day sentence for officer in Breonna Taylor killing

The US Justice Department has asked for a one-day prison sentence for a former policeman convicted of violating the civil rights of Breonna Taylor, a Black woman whose 2020 killing sparked protests for police reform and racial justice.Brett Hankison, who was convicted by a federal jury in Kentucky in November of one count of abusing Taylor’s civil rights, is to be sentenced on Monday and faces a maximum penalty of life in prison.But the head of the Justice Department’s civil rights division, in an unusual intervention, asked the judge on Wednesday to sentence Hankison to time served — the day he spent in jail at the time of his arrest — and three years of supervised release.”The government respects the jury’s verdict, which will almost certainly ensure that defendant Hankison never serves as a law enforcement officer again,” said Harmeet Dhillon, who was appointed to the position by President Donald Trump.”But adding on top of those consequences a sentence within the lengthy guidelines range… would, in the government’s view, simply be unjust,” Dhillon said.”Hankison did not shoot Ms. Taylor and is not otherwise responsible for her death,” she said. “Hankison did not wound her or anyone else at the scene that day, although he did discharge his duty weapon ten times blindly into Ms. Taylor’s home.”Lawyers for the Taylor family condemned the government’s sentencing recommendation as “an insult to the life of Breonna Taylor.””Recommending just one day in prison sends the unmistakable message that white officers can violate the civil rights of Black Americans with near-total impunity,” they said in a statement.Taylor and her boyfriend, Kenneth Walker, were sleeping in her Louisville apartment around midnight on March 13, 2020, when they heard a noise at the door.Walker, believing it was a break-in, fired his gun, wounding a police officer.Police, who had obtained a controversial no-knock search warrant to make a drug arrest, fired more than 30 shots back, mortally wounding Taylor.The deaths of Taylor, 26, and George Floyd, a 46-year-old Black man who was murdered by a white police officer in Minneapolis in May 2020, became the focus of a wave of mass protests in the United States and beyond against racial injustice and police brutality.In May, the Justice Department announced it was dropping lawsuits filed by the administration of former president Joe Biden against police forces in Louisville and Minneapolis that accused them of using excessive force and racial discrimination.