Stocks waver as ECB cuts rate, Trump slams Fed chief

Stock markets wavered Thursday despite another interest rate cut by the European Central Bank as investors remain on edge over the fallout from President Donald Trump’s tariffs blitz.In New York, the Dow and the tech-heavy Nasdaq extended losses while the broad-based S&P 500 edged up.Wall Street had slumped on Wednesday as Federal Reserve chief Jerome Powell warned that Trump’s sweeping tariffs were “highly likely to generate at least a temporary rise in inflation.”He said it could put the US central bank in the unenviable position of having to choose between tackling inflation and unemployment.Trump hit back Thursday, slamming Powell for not lowering interest rates as the ECB has done and saying his “termination cannot come fast enough.””All-in-all, the trade news and Powell’s comments provided a tough backdrop for markets,” said a Deutsche Bank analyst note.The Paris and Frankfurt stock exchanges closed in the red ahead of the Easter holiday as the ECB warned that rising trade tensions could weigh on eurozone growth.While Trump’s tariffs have increased the risk that growth could slow in the eurozone, ECB President Christine Lagarde said their impact on inflation was “less than clear.”The ECB decided to lower interest rates by a quarter point to 2.25 percent, the sixth consecutive time it has moved to ease borrowing costs.Trump imposed 10 percent tariffs on all imports this month, although he suspended higher duties on dozens of nations for 90 days. He has also placed 25 percent levies on imported steel, aluminium and cars.Shares in French luxury giant Hermes fell more than three percent after the Birkin handbag maker said it would raise prices at its US stores to offset the tariff impact.Elsewhere, the London stock exchange finished flat.- ‘Big Progress!’ -Investors found solace in Trump declaring “Big Progress!” in tariff negotiations with Japan, with Tokyo leading Asian stocks higher.Tokyo’s envoy Ryosei Akazawa said: “I understand that the US wants to make a deal within the 90 days. For our part, we want to do it as soon as possible.”With Japanese companies the biggest investors into the United States, Tokyo’s negotiations are of particular interest to markets.While Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba warned that the talks “won’t be easy”, he said the president had “expressed his desire to give the negotiations… the highest priority.”Elsewhere, safe-haven investment gold hit a fresh record above $3,357.78 an ounce before paring back gains, while the dollar and oil prices firmed.Hopes that Trump’s blistering tariffs could be pared back have helped temper some of the disquiet on markets after a rout at the start of the month fuelled by talk of a global recession and an upending of historic trading norms.”But don’t get carried away — the market remains jittery,” said Fawad Razaqzada, market analyst at City Index and Forex.com.- Key figures at 2030 GMT -New York – Dow: DOWN 1.3 percent at 39,142.23 points (close)New York – S&P 500: UP 0.1 percent at 5,282.70 (close)New York – Nasdaq: DOWN 0.1 percent at 16,286.45 (close)London – FTSE 100: FLAT at 8,275.66 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 7,285.86 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 21,205.86 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.4 percent at 34,377.60 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.6 percent at 21,395.14 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,280.34 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1370 from $1.1395 on WednesdayPound/dollar: UP $1.3268 at $1.3235Dollar/yen: UP at 142.39 yen from 142.12 yen Euro/pound: DOWN at 85.67 pence from 86.06 penceBrent North Sea Crude: UP 3.2 percent at $67.96 per barrelWest Texas Intermediate: UP 3.5 percent at $64.68 per barreldan-bcp-lth-bys/tgb

Wall Street termine en ordre dispersé, à l’issue d’une séance en dents de scie

La Bourse de New York a terminé sans direction claire, à l’issue d’une séance volatile, et en l’absence de développements majeurs sur la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis, l’indice Dow Jones ayant pour sa part accusé le coup face au plongeon de l’assureur santé UnitedHealth.Le Dow Jones a lâché 1,33%, l’indice Nasdaq s’est effrité de 0,13% et l’indice élargi S&P 500 a grappillé 0,13%.C’était “essentiellement une journée calme”, résume auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.En raison du week-end pascal, la Bourse de New York sera fermée vendredi, comme la majorité des places mondiales. Lors des semaines raccourcies, les volumes d’échanges tendent à être plus faibles, pouvant ainsi favoriser la volatilité.”Nous n’avons pas entendu grand-chose de Washington ou de la Chine concernant de nouveaux développements dans la guerre commerciale”, explique M. Cardillo.De fait, “le marché est clairement dans l’expectative” en ce qui concerne les droits de douane, détaille auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. “La Maison Blanche tente d’être optimiste quant à de possibles accords”, ajoute l’analyste.Donald Trump s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne sera conclu, en recevant jeudi la dirigeante italienne Giorgia Meloni, pressée par Bruxelles de parler au nom des Vingt-Sept.La présidente du Conseil italien a parlé d’une même voix au début de la rencontre à Washington, se disant elle aussi “certaine” qu’un accord sera trouvé.Par ailleurs, Tokyo a entamé mercredi à Washington des négociations sur les massives surtaxes douanières imposées par les Etats-Unis, et réclame un accord “au plus vite”, avant la fin du délai de 90 jours que Donald Trump a accordé la semaine dernière au monde entier sur les droits de douane “réciproques”, à l’exception de la Chine.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est tendu à 4,32% contre 4,28% la veille en clôture.”Le marché s’est plutôt concentré sur les informations relatives aux entreprises”, selon M. Hogan.Au tableau des valeurs, l’assureur santé UnitedHealth – pondération la plus importante du Dow Jones – a entraîné l’indice historique de la place américaine dans le rouge. Le groupe a plongé de 22,38% après avoir annoncé un abaissement surprise de ses prévisions pour l’exercice en cours, face à une hausse de ses coûts. Au premier trimestre, l’entreprise a fait moins bien qu’attendu par les analystes, avec notamment un bénéfice net par action de 7,20 dollars. D’autres noms du secteur ont emboîté le pas de UnitedHealth, à l’instar de Humana (-7,40%) ou d’Elevance Health (-2,42%).Ailleurs à la cote, le laboratoire américain Eli Lilly, qui fabrique notamment les traitements anti-obésité Zepbound et Mounjaro, a brillé (+14,30%) après avoir dévoilé des résultats encourageants d’essais cliniques pour une nouvelle pilule anti-obésité.Novo Nordisk, connu pour Ozempic et Wegovy, ses traitements pour le diabète et la perte de poids a en revanche terminé en baisse (-7,54%).Alphabet – maison mère de Google – a perdu du terrain (-1,38%) après qu’une juge fédérale américaine a conclu que Google avait monopolisé le marché de la publicité sur internet, estimant que le géant américain des technologies avait “sciemment entrepris une série d’actions anticoncurrentielles” et avait causé des “dommages importants” à ses clients. Google a indiqué avoir l’intention de faire appel de cette décision rendue publique jeudi.Le loueur de véhicules Hertz a été propulsé pour la deuxième séance consécutive (+43,87%) après que le fonds de l’investisseur activiste Bill Ackman a racheté 12,7 millions d’actions du groupe, soit une part d’environ 4% du capital. Selon le média américain CNBC, le fonds est désormais le deuxième plus gros actionnaire du loueur, avec une participation totale d’environ 19%.

Enormes chutes de neige dans les Alpes, le risque d’avalanche perdure

Confinements, trains bloqués et écoles fermées: d’abondantes chutes de neige printanière ont causé jeudi de fortes perturbations dans les Alpes, où les autorités appelent à rester vigilant face au risque d’avalanche même si la météo s’améliore.En France, une personne a été ensevelie par une coulée de neige en bas de la station savoyarde de Val-Thorens, où elle a été retrouvée en arrêt cardio-respiratoire, avant d’être évacuée vers le centre hospitalier de Grenoble, selon la préfecture.En Italie, où les services météo de l’armée de l’air ont fait état de pluies “intenses et abondantes” se transformant en neige au-dessus de 1.800 mètres, un homme âgé a été retrouvé mort à son domicile inondé dans le Piémont, ont annoncé les pompiers italiens sur X, les médias précisant qu’il avait 92 ans.Les chutes de neige, qui se sont également abattues sur le canton du Valais en Suisse, n’ont rien d’inhabituel dans les Alpes en avril mais elles ont surpris les habitants par les quantités très importantes tombées, qui ont pu dépasser un mètre en altitude.”C’est vraiment exceptionnel”, relève Didier Beauchet, un retraité installé à Lanslebourg en Savoie depuis 40 ans. De telles quantités, “j’ai dû voir ça cinq fois”, dit-il à l’AFP, alors qu’autour de lui des automobilistes s’affairent pour dégager leurs voitures recouvertes de neige.”En si peu de temps, c’est énorme”, ajoute Yann Geaudry, un ancien moniteur de ski de fond installé dans le village voisin de Termignon qui s’inquiète désormais pour “le risque d’avalanche” à cause de l’instabilité du manteau neigeux, puis “du risque d’inondation quand ça va fondre”.- Fragile manteau neigeux-Météo-France a levé l’alerte orange aux avalanches en milieu de journée, décrétée la veille pour la Savoie, mais continue d’appeler à “la plus grande prudence” face au “fort” risque d’avalanches (niveau 4 sur 5) sur tous les départements alpins vendredi.Les autorités suisses, qui avaient pris des mesures pour déployer facilement des moyens d’intervention, ont appelé jeudi la population du canton valais à limiter ses déplacements et la ville de Sion a demandé à ses 36.000 habitants de rester chez eux.Plusieurs stations françaises ont également confiné leurs habitants et fermé leur domaine skiable en raison du risque d’avalanche, qui a atteint le niveau maximum (5/5) dans plusieurs massifs (Haute-Tarentaise, Haute-Maurienne, Vanoise).Tignes a levé son confinement jeudi soir et devrait réouvrir son domaine skiable vendredi “en fonction de la sécurisation des remontées mécaniques”, mais le retour du beau temps et de la chaleur va fragiliser le manteau neigeux, prévient la station, en appelant à respecter les consignes de sécurité.Ces chutes sont dues à un phénomène dit de “retour d’Est”, provoqué par l’humidité de la plaine du Pô dans le nord de l’Italie, qui se condense au contact des Alpes et tombe sous forme de neige.- Vent fort -De nombreuses routes et tunnels ont été coupés dans les zones affectées des trois pays en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées toute la journée. L’accès au tunnel du Mont Blanc a été interdit aux poids-lourds.Le trafic ferroviaire est également affecté et 3.000 foyers français restaient privés d’électricité à 18H00 selon le gestionnaire du réseau électrique Enedis.L’autoroute reliant Turin à Aoste (nord) a été fermée à la circulation car partiellement inondée, tandis que l’accès aux parcs de Milan a été interdit, un vent fort atteignant par endroits jusqu’à 100 km/h fouettant également la Péninsule.Dans le Val d’Aoste, frontalier de la France et de la Suisse, des habitations et des étables ont dû être évacuées en raison de la montée de certains cours d’eau.Les chutes de neige concernent également depuis lundi le massif pyrénéen, mais dans des volumes moins impressionnants que dans les Alpes, autour de 20 à 30 cm, selon les données communiquées par les stations locales. Ces chutes ont surpris quelques randonneurs, comme ces deux étudiantes de La Rochelle secourues mercredi par les gendarmes.burs-ahe-mli/chp/swi

Enormes chutes de neige dans les Alpes, le risque d’avalanche perdure

Confinements, trains bloqués et écoles fermées: d’abondantes chutes de neige printanière ont causé jeudi de fortes perturbations dans les Alpes, où les autorités appelent à rester vigilant face au risque d’avalanche même si la météo s’améliore.En France, une personne a été ensevelie par une coulée de neige en bas de la station savoyarde de Val-Thorens, où elle a été retrouvée en arrêt cardio-respiratoire, avant d’être évacuée vers le centre hospitalier de Grenoble, selon la préfecture.En Italie, où les services météo de l’armée de l’air ont fait état de pluies “intenses et abondantes” se transformant en neige au-dessus de 1.800 mètres, un homme âgé a été retrouvé mort à son domicile inondé dans le Piémont, ont annoncé les pompiers italiens sur X, les médias précisant qu’il avait 92 ans.Les chutes de neige, qui se sont également abattues sur le canton du Valais en Suisse, n’ont rien d’inhabituel dans les Alpes en avril mais elles ont surpris les habitants par les quantités très importantes tombées, qui ont pu dépasser un mètre en altitude.”C’est vraiment exceptionnel”, relève Didier Beauchet, un retraité installé à Lanslebourg en Savoie depuis 40 ans. De telles quantités, “j’ai dû voir ça cinq fois”, dit-il à l’AFP, alors qu’autour de lui des automobilistes s’affairent pour dégager leurs voitures recouvertes de neige.”En si peu de temps, c’est énorme”, ajoute Yann Geaudry, un ancien moniteur de ski de fond installé dans le village voisin de Termignon qui s’inquiète désormais pour “le risque d’avalanche” à cause de l’instabilité du manteau neigeux, puis “du risque d’inondation quand ça va fondre”.- Fragile manteau neigeux-Météo-France a levé l’alerte orange aux avalanches en milieu de journée, décrétée la veille pour la Savoie, mais continue d’appeler à “la plus grande prudence” face au “fort” risque d’avalanches (niveau 4 sur 5) sur tous les départements alpins vendredi.Les autorités suisses, qui avaient pris des mesures pour déployer facilement des moyens d’intervention, ont appelé jeudi la population du canton valais à limiter ses déplacements et la ville de Sion a demandé à ses 36.000 habitants de rester chez eux.Plusieurs stations françaises ont également confiné leurs habitants et fermé leur domaine skiable en raison du risque d’avalanche, qui a atteint le niveau maximum (5/5) dans plusieurs massifs (Haute-Tarentaise, Haute-Maurienne, Vanoise).Tignes a levé son confinement jeudi soir et devrait réouvrir son domaine skiable vendredi “en fonction de la sécurisation des remontées mécaniques”, mais le retour du beau temps et de la chaleur va fragiliser le manteau neigeux, prévient la station, en appelant à respecter les consignes de sécurité.Ces chutes sont dues à un phénomène dit de “retour d’Est”, provoqué par l’humidité de la plaine du Pô dans le nord de l’Italie, qui se condense au contact des Alpes et tombe sous forme de neige.- Vent fort -De nombreuses routes et tunnels ont été coupés dans les zones affectées des trois pays en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées toute la journée. L’accès au tunnel du Mont Blanc a été interdit aux poids-lourds.Le trafic ferroviaire est également affecté et 3.000 foyers français restaient privés d’électricité à 18H00 selon le gestionnaire du réseau électrique Enedis.L’autoroute reliant Turin à Aoste (nord) a été fermée à la circulation car partiellement inondée, tandis que l’accès aux parcs de Milan a été interdit, un vent fort atteignant par endroits jusqu’à 100 km/h fouettant également la Péninsule.Dans le Val d’Aoste, frontalier de la France et de la Suisse, des habitations et des étables ont dû être évacuées en raison de la montée de certains cours d’eau.Les chutes de neige concernent également depuis lundi le massif pyrénéen, mais dans des volumes moins impressionnants que dans les Alpes, autour de 20 à 30 cm, selon les données communiquées par les stations locales. Ces chutes ont surpris quelques randonneurs, comme ces deux étudiantes de La Rochelle secourues mercredi par les gendarmes.burs-ahe-mli/chp/swi

Enormes chutes de neige dans les Alpes, le risque d’avalanche perdure

Confinements, trains bloqués et écoles fermées: d’abondantes chutes de neige printanière ont causé jeudi de fortes perturbations dans les Alpes, où les autorités appelent à rester vigilant face au risque d’avalanche même si la météo s’améliore.En France, une personne a été ensevelie par une coulée de neige en bas de la station savoyarde de Val-Thorens, où elle a été retrouvée en arrêt cardio-respiratoire, avant d’être évacuée vers le centre hospitalier de Grenoble, selon la préfecture.En Italie, où les services météo de l’armée de l’air ont fait état de pluies “intenses et abondantes” se transformant en neige au-dessus de 1.800 mètres, un homme âgé a été retrouvé mort à son domicile inondé dans le Piémont, ont annoncé les pompiers italiens sur X, les médias précisant qu’il avait 92 ans.Les chutes de neige, qui se sont également abattues sur le canton du Valais en Suisse, n’ont rien d’inhabituel dans les Alpes en avril mais elles ont surpris les habitants par les quantités très importantes tombées, qui ont pu dépasser un mètre en altitude.”C’est vraiment exceptionnel”, relève Didier Beauchet, un retraité installé à Lanslebourg en Savoie depuis 40 ans. De telles quantités, “j’ai dû voir ça cinq fois”, dit-il à l’AFP, alors qu’autour de lui des automobilistes s’affairent pour dégager leurs voitures recouvertes de neige.”En si peu de temps, c’est énorme”, ajoute Yann Geaudry, un ancien moniteur de ski de fond installé dans le village voisin de Termignon qui s’inquiète désormais pour “le risque d’avalanche” à cause de l’instabilité du manteau neigeux, puis “du risque d’inondation quand ça va fondre”.- Fragile manteau neigeux-Météo-France a levé l’alerte orange aux avalanches en milieu de journée, décrétée la veille pour la Savoie, mais continue d’appeler à “la plus grande prudence” face au “fort” risque d’avalanches (niveau 4 sur 5) sur tous les départements alpins vendredi.Les autorités suisses, qui avaient pris des mesures pour déployer facilement des moyens d’intervention, ont appelé jeudi la population du canton valais à limiter ses déplacements et la ville de Sion a demandé à ses 36.000 habitants de rester chez eux.Plusieurs stations françaises ont également confiné leurs habitants et fermé leur domaine skiable en raison du risque d’avalanche, qui a atteint le niveau maximum (5/5) dans plusieurs massifs (Haute-Tarentaise, Haute-Maurienne, Vanoise).Tignes a levé son confinement jeudi soir et devrait réouvrir son domaine skiable vendredi “en fonction de la sécurisation des remontées mécaniques”, mais le retour du beau temps et de la chaleur va fragiliser le manteau neigeux, prévient la station, en appelant à respecter les consignes de sécurité.Ces chutes sont dues à un phénomène dit de “retour d’Est”, provoqué par l’humidité de la plaine du Pô dans le nord de l’Italie, qui se condense au contact des Alpes et tombe sous forme de neige.- Vent fort -De nombreuses routes et tunnels ont été coupés dans les zones affectées des trois pays en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées toute la journée. L’accès au tunnel du Mont Blanc a été interdit aux poids-lourds.Le trafic ferroviaire est également affecté et 3.000 foyers français restaient privés d’électricité à 18H00 selon le gestionnaire du réseau électrique Enedis.L’autoroute reliant Turin à Aoste (nord) a été fermée à la circulation car partiellement inondée, tandis que l’accès aux parcs de Milan a été interdit, un vent fort atteignant par endroits jusqu’à 100 km/h fouettant également la Péninsule.Dans le Val d’Aoste, frontalier de la France et de la Suisse, des habitations et des étables ont dû être évacuées en raison de la montée de certains cours d’eau.Les chutes de neige concernent également depuis lundi le massif pyrénéen, mais dans des volumes moins impressionnants que dans les Alpes, autour de 20 à 30 cm, selon les données communiquées par les stations locales. Ces chutes ont surpris quelques randonneurs, comme ces deux étudiantes de La Rochelle secourues mercredi par les gendarmes.burs-ahe-mli/chp/swi

Enormes chutes de neige dans les Alpes, le risque d’avalanche perdure

Confinements, trains bloqués et écoles fermées: d’abondantes chutes de neige printanière ont causé jeudi de fortes perturbations dans les Alpes, où les autorités appelent à rester vigilant face au risque d’avalanche même si la météo s’améliore.En France, une personne a été ensevelie par une coulée de neige en bas de la station savoyarde de Val-Thorens, où elle a été retrouvée en arrêt cardio-respiratoire, avant d’être évacuée vers le centre hospitalier de Grenoble, selon la préfecture.En Italie, où les services météo de l’armée de l’air ont fait état de pluies “intenses et abondantes” se transformant en neige au-dessus de 1.800 mètres, un homme âgé a été retrouvé mort à son domicile inondé dans le Piémont, ont annoncé les pompiers italiens sur X, les médias précisant qu’il avait 92 ans.Les chutes de neige, qui se sont également abattues sur le canton du Valais en Suisse, n’ont rien d’inhabituel dans les Alpes en avril mais elles ont surpris les habitants par les quantités très importantes tombées, qui ont pu dépasser un mètre en altitude.”C’est vraiment exceptionnel”, relève Didier Beauchet, un retraité installé à Lanslebourg en Savoie depuis 40 ans. De telles quantités, “j’ai dû voir ça cinq fois”, dit-il à l’AFP, alors qu’autour de lui des automobilistes s’affairent pour dégager leurs voitures recouvertes de neige.”En si peu de temps, c’est énorme”, ajoute Yann Geaudry, un ancien moniteur de ski de fond installé dans le village voisin de Termignon qui s’inquiète désormais pour “le risque d’avalanche” à cause de l’instabilité du manteau neigeux, puis “du risque d’inondation quand ça va fondre”.- Fragile manteau neigeux-Météo-France a levé l’alerte orange aux avalanches en milieu de journée, décrétée la veille pour la Savoie, mais continue d’appeler à “la plus grande prudence” face au “fort” risque d’avalanches (niveau 4 sur 5) sur tous les départements alpins vendredi.Les autorités suisses, qui avaient pris des mesures pour déployer facilement des moyens d’intervention, ont appelé jeudi la population du canton valais à limiter ses déplacements et la ville de Sion a demandé à ses 36.000 habitants de rester chez eux.Plusieurs stations françaises ont également confiné leurs habitants et fermé leur domaine skiable en raison du risque d’avalanche, qui a atteint le niveau maximum (5/5) dans plusieurs massifs (Haute-Tarentaise, Haute-Maurienne, Vanoise).Tignes a levé son confinement jeudi soir et devrait réouvrir son domaine skiable vendredi “en fonction de la sécurisation des remontées mécaniques”, mais le retour du beau temps et de la chaleur va fragiliser le manteau neigeux, prévient la station, en appelant à respecter les consignes de sécurité.Ces chutes sont dues à un phénomène dit de “retour d’Est”, provoqué par l’humidité de la plaine du Pô dans le nord de l’Italie, qui se condense au contact des Alpes et tombe sous forme de neige.- Vent fort -De nombreuses routes et tunnels ont été coupés dans les zones affectées des trois pays en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées toute la journée. L’accès au tunnel du Mont Blanc a été interdit aux poids-lourds.Le trafic ferroviaire est également affecté et 3.000 foyers français restaient privés d’électricité à 18H00 selon le gestionnaire du réseau électrique Enedis.L’autoroute reliant Turin à Aoste (nord) a été fermée à la circulation car partiellement inondée, tandis que l’accès aux parcs de Milan a été interdit, un vent fort atteignant par endroits jusqu’à 100 km/h fouettant également la Péninsule.Dans le Val d’Aoste, frontalier de la France et de la Suisse, des habitations et des étables ont dû être évacuées en raison de la montée de certains cours d’eau.Les chutes de neige concernent également depuis lundi le massif pyrénéen, mais dans des volumes moins impressionnants que dans les Alpes, autour de 20 à 30 cm, selon les données communiquées par les stations locales. Ces chutes ont surpris quelques randonneurs, comme ces deux étudiantes de La Rochelle secourues mercredi par les gendarmes.burs-ahe-mli/chp/swi

Le boycott des mairies écologistes par Safran relance un débat sur la “réindustrialisation verte”

La décision radicale du patron de Safran de “bannir” tout investissement dans les villes écologistes a ravivé le débat sur la “réindustrialisation verte” de la France, les Ecologistes assumant leur défense d’un développement “durable” tandis que des adversaires politiques tendaient les bras au groupe aéronautique.L’étincelle à l’origine de la polémique est partie lundi d’une déclaration aussi rare que directe du directeur général de Safran : Olivier Andriès, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les freins à la réindustrialisation, a vivement dénoncé les critiques formulées, en février 2024, par des élus écologistes de Rennes contre l’implantation d’une fonderie avec 500 emplois à la clé.”On avait négocié avec la maire socialiste de Rennes, (…) ça s’est très bien passé, et là, les écologistes nous ont jeté des tomates sur le thème: +c’est scandaleux, un groupe vient s’installer, créer de l’emploi, c’est l’aéronautique, c’est l’avion, ils vont polluer, et puis c’est le militaire, c’est pas bien+”, a-t-il déclaré.En conséquence, “pour moi, il n’est plus question aujourd’hui d’investir en France dans une ville qui est détenue par une majorité écologiste”, “chaque fois que l’on aura un choix de localisation, je bannirai une offre faite” par ces mairies, a ajouté le patron du motoriste et équipementier aéronautique français, dont l’Etat détient presque 12%.”Si c’est pour détruire la planète, on a 500 emplois qui vont probablement, derrière, durer un temps très court”, lui a répondu mercredi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur BFMTV.Le site de la fonderie, censé être opérationnel à partir de 2027, doit fournir des aubages de turbine pour les moteurs de Rafale, l’avion de combat français, ou le moteur Leap, qui équipe tous les Boeing 737 MAX et environ 60% des Airbus A320neo.- “Chantage à l’emploi” -“À un an des municipales, cette prise de position très politique d’un industriel nous interroge”, ont réagi Les Ecologistes dans un communiqué jeudi soir.”Le chantage à l’emploi ne fait pas une politique industrielle” et “la question à se poser est donc plutôt de savoir en quoi les emplois créés par Safran seront durables, notamment en cas d’envolée du coût de l’énergie”, se défend le parti.Leurs élus rennais, qui font partie de la majorité municipale conduite par la socialiste Nathalie Appéré, avaient vivement critiqué la décision prise “dans le dos” par leurs alliés d’accepter l’implantation de cette usine de Safran sur un terrain racheté par les collectivités locales à Stellantis.”Au regard des urgences climatiques, d’autres solutions, qui étaient à l’étude, notamment avec des PME/PMI du territoire et au-delà, auraient pu être privilégiées”, défend le parti.”La Région ÃŽle-de-France accueillera tous les emplois que Safran souhaitera créer pour ses habitants avec reconnaissance et engagement (à lui simplifier la vie !)”, a opportunément fait valoir sa présidente Valérie Pécresse (LR), dans un message sur X (ex-Twitter). Pour le groupe au 27 milliards d’euros de chiffre d’affaires et aux 100.000 employés, les bras sont ouverts également à Romans-sur-Isère (Drôme), a aussi tweeté la maire de cette commune, Marie-Hélène Thoraval.- “Nativement verte” -Le directeur de Safran “a raison”, a aussi défendu jeudi sur RMC le patron de Bpifrance, Nicolas Dufourcq: “On ne peut pas vouloir à la fois la réindustrialisation (…) et en même temps, poser mille et mille et mille et mille conditions qui font que c’est absolument impossible pour les industriels”.”La réindustrialisation de la France (…) elle est nativement verte” car “ce sont des usines qui sont électrifiées, qui sont conçues pour être décarbonées”, a argué le directeur général de la banque publique d’investissement . “Les Français savent bien que ça suffit, cette situation dans laquelle tout est fabriqué en Chine”.”Quand vous faites du semi-conducteur, par exemple, dans la vallée de Grenoble, (…) c’est quand même la fierté française d’avoir des grandes usines qui sont compétitives avec la Chine, qui permettent d’alimenter toute notre industrie et l’industrie mondiale”, a-t-il aussi plaidé.”Mais on a quand même tout le monde contre nous”, a déploré M. Dufourcq, rappelant l’exemple de “l’attentat contre l’alimentation électrique de l’usine de STMicroelectronics”, lorsque des câbles électriques avaient été incendiés en 2022 à Crolles (Isère).

Le boycott des mairies écologistes par Safran relance un débat sur la “réindustrialisation verte”

La décision radicale du patron de Safran de “bannir” tout investissement dans les villes écologistes a ravivé le débat sur la “réindustrialisation verte” de la France, les Ecologistes assumant leur défense d’un développement “durable” tandis que des adversaires politiques tendaient les bras au groupe aéronautique.L’étincelle à l’origine de la polémique est partie lundi d’une déclaration aussi rare que directe du directeur général de Safran : Olivier Andriès, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les freins à la réindustrialisation, a vivement dénoncé les critiques formulées, en février 2024, par des élus écologistes de Rennes contre l’implantation d’une fonderie avec 500 emplois à la clé.”On avait négocié avec la maire socialiste de Rennes, (…) ça s’est très bien passé, et là, les écologistes nous ont jeté des tomates sur le thème: +c’est scandaleux, un groupe vient s’installer, créer de l’emploi, c’est l’aéronautique, c’est l’avion, ils vont polluer, et puis c’est le militaire, c’est pas bien+”, a-t-il déclaré.En conséquence, “pour moi, il n’est plus question aujourd’hui d’investir en France dans une ville qui est détenue par une majorité écologiste”, “chaque fois que l’on aura un choix de localisation, je bannirai une offre faite” par ces mairies, a ajouté le patron du motoriste et équipementier aéronautique français, dont l’Etat détient presque 12%.”Si c’est pour détruire la planète, on a 500 emplois qui vont probablement, derrière, durer un temps très court”, lui a répondu mercredi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur BFMTV.Le site de la fonderie, censé être opérationnel à partir de 2027, doit fournir des aubages de turbine pour les moteurs de Rafale, l’avion de combat français, ou le moteur Leap, qui équipe tous les Boeing 737 MAX et environ 60% des Airbus A320neo.- “Chantage à l’emploi” -“À un an des municipales, cette prise de position très politique d’un industriel nous interroge”, ont réagi Les Ecologistes dans un communiqué jeudi soir.”Le chantage à l’emploi ne fait pas une politique industrielle” et “la question à se poser est donc plutôt de savoir en quoi les emplois créés par Safran seront durables, notamment en cas d’envolée du coût de l’énergie”, se défend le parti.Leurs élus rennais, qui font partie de la majorité municipale conduite par la socialiste Nathalie Appéré, avaient vivement critiqué la décision prise “dans le dos” par leurs alliés d’accepter l’implantation de cette usine de Safran sur un terrain racheté par les collectivités locales à Stellantis.”Au regard des urgences climatiques, d’autres solutions, qui étaient à l’étude, notamment avec des PME/PMI du territoire et au-delà, auraient pu être privilégiées”, défend le parti.”La Région ÃŽle-de-France accueillera tous les emplois que Safran souhaitera créer pour ses habitants avec reconnaissance et engagement (à lui simplifier la vie !)”, a opportunément fait valoir sa présidente Valérie Pécresse (LR), dans un message sur X (ex-Twitter). Pour le groupe au 27 milliards d’euros de chiffre d’affaires et aux 100.000 employés, les bras sont ouverts également à Romans-sur-Isère (Drôme), a aussi tweeté la maire de cette commune, Marie-Hélène Thoraval.- “Nativement verte” -Le directeur de Safran “a raison”, a aussi défendu jeudi sur RMC le patron de Bpifrance, Nicolas Dufourcq: “On ne peut pas vouloir à la fois la réindustrialisation (…) et en même temps, poser mille et mille et mille et mille conditions qui font que c’est absolument impossible pour les industriels”.”La réindustrialisation de la France (…) elle est nativement verte” car “ce sont des usines qui sont électrifiées, qui sont conçues pour être décarbonées”, a argué le directeur général de la banque publique d’investissement . “Les Français savent bien que ça suffit, cette situation dans laquelle tout est fabriqué en Chine”.”Quand vous faites du semi-conducteur, par exemple, dans la vallée de Grenoble, (…) c’est quand même la fierté française d’avoir des grandes usines qui sont compétitives avec la Chine, qui permettent d’alimenter toute notre industrie et l’industrie mondiale”, a-t-il aussi plaidé.”Mais on a quand même tout le monde contre nous”, a déploré M. Dufourcq, rappelant l’exemple de “l’attentat contre l’alimentation électrique de l’usine de STMicroelectronics”, lorsque des câbles électriques avaient été incendiés en 2022 à Crolles (Isère).