High-profile Senegalese suspected of misusing Covid-19 fundsFri, 18 Apr 2025 16:25:37 GMT

Artists, entertainers and government officials are among two dozen high-profile figures summoned by Senegal’s justice system in recent days for allegedly misusing public funds intended for the country’s Covid-19 response.The 1 trillion-CFA-franc ($1.7-billion) fund issued by the Senegalese state and donors between 2020 and 2021 was supposed to reinforce the healthcare system, support households and …

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Au coeur de Toulouse, le bâti ancien sous surveillance après une série d’évacuations

Depuis l’effondrement il y a un an d’un immeuble proche de son emblématique place du Capitole, Toulouse a connu une série d’évacuations d’habitations anciennes de son centre historique, un phénomène aux facteurs multiples devenu politique à un an des municipales.Dimanche dernier, à quelques dizaines de mètres de la basilique Saint-Sernin, autre symbole de la Ville rose, une quinzaine de logements a de nouveau été évacuée, en raison d’un mur porteur commun partiellement effondré.Au total, en 2024 et 2025, 56 arrêtés d’interdiction d’accès, dont 29 de mise en sécurité d’urgence, ont été pris, selon les chiffres de la mairie.Cette succession d’incidents a pour point de départ le spectaculaire écroulement le 9 mars 2024 d’une bâtisse de plusieurs étages d’une petite ruelle très commerçante de l’hyper-centre, un bâtiment du XVIe siècle profondément remanié au fil des époques.”Combien d’effondrements faudra-t-il pour que le maire sorte enfin de sa posture réactive et engage une réelle politique de prévention ?”, réagit le groupe d’opposition Toulouse écologiste et solidaire.François Piquemal, député LFI de Toulouse et candidat à la mairie, décrit pour l’AFP une “situation alarmante” et accuse le maire Jean-Luc Moudenc (DVD) d’avoir “procrastiné” en mettant “en danger beaucoup d’habitants et d’habitantes”.- Briques et colombage -Côté municipalité, la conseillère Claire Nison répond: “on n’a pas attendu que cela s’effondre pour agir (…) on sait très bien que l’on a un centre historique fragile”.Et si le nombre d’évacuations s’est accéléré, affirme la déléguée à l’habitat dégradé et à la sécurité des bâtiments, c’est parce que la vigilance s’est accrue.La “montée en puissance des signalements est extrêmement saine”, signe d’une “prise de conscience de tout le monde”, se félicite Jean-François Latger, architecte-urbaniste et administrateur de l’association de défense du patrimoine “Les Toulousains de Toulouse”.Dans la Ville rose, le bâti ancien, c’est bien sûr la brique de terre cuite (communément appelée toulousaine ou foraine) mais aussi le recours au colombage en bois ou à la brique crue, deux matériaux très sensibles à l’eau.Dans les évacuations de ces derniers mois, “on est très loin d’une seule problématique qui expliquerait tout”, fait remarquer à l’AFP Claude Jam, expert en bâtiment auprès de la cour d’appel de Toulouse. Les infiltrations d’eau, dit-il, sont souvent un élément déterminant.- “Culture de responsabilité” -L’impact du changement climatique est également évoqué. Toulouse est concernée notamment par des “effets de sol, avec des gonflements ou rétrécissements d’argile”, précise Mme Nison, mais “de là à lier ce phénomène-là au fait d’avoir, d’un seul coup, plus de fissures, on ne peut pas clairement l’établir”.Les travaux imprudents menés sur des structures fragiles, associés à un manque de suivi essentiel des toitures ou des fondations, peuvent également être en cause.Pour remédier à la situation, les autorités locales cherchent différents leviers car “la loi ne nous permet pas de rentrer comme ça chez les gens pour vérifier la santé du bâti”, explique Mme Nison. La communication auprès des syndics, propriétaires et copropriétaires est un premier axe sur lequel on a “pris les devants”, affirme-t-elle.”Nous avons renforcé notre pôle de consultations sur les questions d’architecture et de pathologies des bâtiments parce que la demande de nos adhérents était là, en lien avec l’actualité”, explique de son côté Nadine Cazalbou, de l’association des propriétaires de Haute-Garonne.Autre outil: un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), approuvé récemment en préfecture, qui doit permettre de mieux préserver le centre historique, l’un des Sites patrimoniaux remarquables (SPR) les plus importants de France (256 ha).L’opposition municipale préconise l’extension du permis de louer pour accroître le droit de regard public sur le bâti mais la municipalité, qui a limité son usage à un seul quartier, juge trop complexe une application à grande échelle. L’entrée en vigueur de la loi du 9 avril 2024 sur l’habitat dégradé pourrait s’avérer décisive mais ses décrets d’application tardent à sortir. La solution passe également par une plus grande “culture de responsabilité” des propriétaires, insiste M. Latger. “Dans un centre ancien, on a cette double responsabilité, dit-il, certes de faire fructifier un patrimoine immobilier privé mais aussi de créer les conditions de sa sauvegarde”.Tout en reconnaissant qu'”être propriétaire, c’est avoir une obligation légale d’entretien et de sécurité”, le groupe d’opposition Alternative municipaliste citoyenne (AMC) souligne que, “quand ces obligations ne sont pas respectées, le pouvoir public doit agir”.  

Au coeur de Toulouse, le bâti ancien sous surveillance après une série d’évacuations

Depuis l’effondrement il y a un an d’un immeuble proche de son emblématique place du Capitole, Toulouse a connu une série d’évacuations d’habitations anciennes de son centre historique, un phénomène aux facteurs multiples devenu politique à un an des municipales.Dimanche dernier, à quelques dizaines de mètres de la basilique Saint-Sernin, autre symbole de la Ville rose, une quinzaine de logements a de nouveau été évacuée, en raison d’un mur porteur commun partiellement effondré.Au total, en 2024 et 2025, 56 arrêtés d’interdiction d’accès, dont 29 de mise en sécurité d’urgence, ont été pris, selon les chiffres de la mairie.Cette succession d’incidents a pour point de départ le spectaculaire écroulement le 9 mars 2024 d’une bâtisse de plusieurs étages d’une petite ruelle très commerçante de l’hyper-centre, un bâtiment du XVIe siècle profondément remanié au fil des époques.”Combien d’effondrements faudra-t-il pour que le maire sorte enfin de sa posture réactive et engage une réelle politique de prévention ?”, réagit le groupe d’opposition Toulouse écologiste et solidaire.François Piquemal, député LFI de Toulouse et candidat à la mairie, décrit pour l’AFP une “situation alarmante” et accuse le maire Jean-Luc Moudenc (DVD) d’avoir “procrastiné” en mettant “en danger beaucoup d’habitants et d’habitantes”.- Briques et colombage -Côté municipalité, la conseillère Claire Nison répond: “on n’a pas attendu que cela s’effondre pour agir (…) on sait très bien que l’on a un centre historique fragile”.Et si le nombre d’évacuations s’est accéléré, affirme la déléguée à l’habitat dégradé et à la sécurité des bâtiments, c’est parce que la vigilance s’est accrue.La “montée en puissance des signalements est extrêmement saine”, signe d’une “prise de conscience de tout le monde”, se félicite Jean-François Latger, architecte-urbaniste et administrateur de l’association de défense du patrimoine “Les Toulousains de Toulouse”.Dans la Ville rose, le bâti ancien, c’est bien sûr la brique de terre cuite (communément appelée toulousaine ou foraine) mais aussi le recours au colombage en bois ou à la brique crue, deux matériaux très sensibles à l’eau.Dans les évacuations de ces derniers mois, “on est très loin d’une seule problématique qui expliquerait tout”, fait remarquer à l’AFP Claude Jam, expert en bâtiment auprès de la cour d’appel de Toulouse. Les infiltrations d’eau, dit-il, sont souvent un élément déterminant.- “Culture de responsabilité” -L’impact du changement climatique est également évoqué. Toulouse est concernée notamment par des “effets de sol, avec des gonflements ou rétrécissements d’argile”, précise Mme Nison, mais “de là à lier ce phénomène-là au fait d’avoir, d’un seul coup, plus de fissures, on ne peut pas clairement l’établir”.Les travaux imprudents menés sur des structures fragiles, associés à un manque de suivi essentiel des toitures ou des fondations, peuvent également être en cause.Pour remédier à la situation, les autorités locales cherchent différents leviers car “la loi ne nous permet pas de rentrer comme ça chez les gens pour vérifier la santé du bâti”, explique Mme Nison. La communication auprès des syndics, propriétaires et copropriétaires est un premier axe sur lequel on a “pris les devants”, affirme-t-elle.”Nous avons renforcé notre pôle de consultations sur les questions d’architecture et de pathologies des bâtiments parce que la demande de nos adhérents était là, en lien avec l’actualité”, explique de son côté Nadine Cazalbou, de l’association des propriétaires de Haute-Garonne.Autre outil: un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), approuvé récemment en préfecture, qui doit permettre de mieux préserver le centre historique, l’un des Sites patrimoniaux remarquables (SPR) les plus importants de France (256 ha).L’opposition municipale préconise l’extension du permis de louer pour accroître le droit de regard public sur le bâti mais la municipalité, qui a limité son usage à un seul quartier, juge trop complexe une application à grande échelle. L’entrée en vigueur de la loi du 9 avril 2024 sur l’habitat dégradé pourrait s’avérer décisive mais ses décrets d’application tardent à sortir. La solution passe également par une plus grande “culture de responsabilité” des propriétaires, insiste M. Latger. “Dans un centre ancien, on a cette double responsabilité, dit-il, certes de faire fructifier un patrimoine immobilier privé mais aussi de créer les conditions de sa sauvegarde”.Tout en reconnaissant qu'”être propriétaire, c’est avoir une obligation légale d’entretien et de sécurité”, le groupe d’opposition Alternative municipaliste citoyenne (AMC) souligne que, “quand ces obligations ne sont pas respectées, le pouvoir public doit agir”.  

Quatre hommes en garde à vue après la fusillade à Rennes sur un point de deal

Ils venaient de Paris, Marseille et Tours. Quatre jeunes hommes ont été interpellés dans les heures qui ont suivi la fusillade jeudi en plein après-midi dans un quartier populaire de Rennes, touché par le trafic de stupéfiants, qui a fait trois blessés par balle et un quatrième percuté par la voiture des tireurs, a annoncé le parquet.Jeudi vers 17H15, “trois fusillades” ont eu lieu dans le quartier de Villejean, dans le nord-ouest de Rennes, a précisé dans un communiqué le procureur de la République adjoint Jean-Marie Blin. Au cours de “la première séquence”, un véhicule Peugeot 2008 “percutait un Italien d’une vingtaine d’années, avant de poursuivre plusieurs individus qui réussissaient à s’enfuir”, a indiqué M. Blin.Le pronostic vital de la victime renversée “est engagé à l’heure actuelle”, selon le magistrat.Le véhicule est revenu “à hauteur du blessé qu’il venait de percuter et les occupants du véhicule le prenaient en photo”.Puis, trois individus sont descendus de la voiture “l’un en possession d’une arme longue, les deux autres d’une arme de poing et fonçaient en direction de jeunes attablés en terrasse” devant une sandwicherie.”Trois des personnes poursuivies se réfugiaient à l’intérieur du restaurant où ils étaient victimes de tirs opérés par les attaquants”, d’après le procureur adjoint.Charles Compagnon, élu municipal Horizons, se trouvait précisément dans le restaurant. “On s’est jetés au sol, mon collègue m’a attrapé la veste, et ils ont tiré juste au-dessus de moi, ils ont touché les trois qui étaient derrière moi”, a-t-il dit à l’AFP.Trois personnes, âgées entre 18 et 27 ans, ont été blessées aux membres inférieurs et à l’abdomen pour l’une d’entre elles. Après avoir reçu des soins, ils sont sortis de l’hôpital dans la nuit, d’après le parquet.Puis les agresseurs ont à nouveau tiré, sans faire de victime, avant de prendre la fuite. Vers 19H00, leur véhicule incendié a été repéré dans la métropole rennaise. Un homme de 20 ans, de nationalité française, originaire de la région parisienne, a été interpellé près du véhicule et immédiatement placé en garde à vue pour “tentatives de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes”. – “Agissements criminels” -Dans la nuit de jeudi à vendredi, un appartement de Rennes a été identifié par l’antenne de l’office antistupéfiants (OFAST) de Rennes comme un possible “lieu de repli des agresseurs et de domiciliation de l’individu interpellé” et a été perquisitionné. Trois hommes, âgés de 21 à 23 ans, deux de nationalité Française, l’autre Congolais, dont deux résident dans la région de Tours, le troisième à Marseille, ont été interpellés et placés en garde à vue.Le parquet de la juridiction interrégionale de Rennes (JIRS) a été saisi vendredi.”La guerre que nous menons contre le narco-trafic n’admet aucune relâche et aucune faiblesse. Elle sera longue et difficile, mais nous la gagnerons, à Rennes comme ailleurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, indiquant qu’une compagnie de CRS envoyée jeudi “restera sur place aussi longtemps que nécessaire”.La maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré a indiqué dans un communiqué, après de “nouveaux échanges” avec Bruno Retailleau, s’êtré “assurée que la CRS 82 reste déployée dans le quartier. La CRS 56 prendra le relai ce week-end (…) Ce déploiement de force est indispensable dans le moment de tension”.Plusieurs quartiers populaires de Rennes, dont celui de Villejean, ont été le théâtre ces derniers mois de plusieurs épisodes de tirs sur fond de trafic de stupéfiants.”Dans le quartier les gens ont peur, ils rasent les murs et baissent la tête pour éviter de prendre une balle. Les gens en ont marre”, a pesté auprès de l’AFP un habitant de longue date, Albert, âgé de 65 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.”J’ai voulu venir ici dès aujourd’hui pour dire toute la fermeté et toute la volonté qui est celle de l’Etat pour mettre fin à ces agissements criminels dont certains quartiers de Rennes sont victimes depuis plusieurs mois”, a déclaré à la presse le préfet d’Ille-et-Vilaine Amaury de Saint-Quentin, venu saluer vendredi après-midi les policiers de la CRS 82 sur la dalle Kennedy, avant de prôner la “tolérance zéro”. 

Vance à Rome pour voir sa “chère amie” Meloni et fêter Pâques au Vatican

Le vice-président américain, JD Vance, a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre les Etats-Unis et l’UE, par sa “chère amie” la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, puis s’est rendu pour un office religieux au Vatican, où il doit rencontrer samedi le n°2 du Saint-Siège.A la mi-journée, Mme Meloni a déroulé le tapis rouge du Palais Chigi, sa résidence officielle en plein centre de Rome, pour accueillir M. Vance, qui a déclaré à son arrivée qu’il l’informerait des derniers développements dans les négociations en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.”Nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale”, a-t-il affirmé devant les journalistes.”Nous poursuivrons aujourd’hui les échanges” concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump, a-t-il ajouté, se disant “tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables”.Mme Meloni s’est de son côté dite “fière” que JD Vance “ait décidé de passer Pâques à Rome”, “après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington”. Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s’est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu’il veut imposer aux pays de l’Union européenne. Le président américain s’est dit à cette occasion sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’UE serait conclu.- Basilique et château -“Ma rencontre avec la Première ministre et son équipe a été très bonne, et je vais aller à l’église avec ma famille dans cette belle ville”, a écrit JD Vance sur X.Fervent catholique, M. Vance, accompagné de son épouse Usha et de leurs trois enfants, est arrivé vers 15H00 GMT à la basilique Saint-Pierre au Vatican pour assister à l’office de la Passion du Vendredi saint, qui commémore la mort du Christ sur la Croix.Il devrait ensuite visiter le château Saint-Ange, selon des médias italiens. Situé sur la rive du Tibre, cet ancien tombeau de l’empereur Hadrien transformé en forteresse par les papes jouit d’une vue à couper le souffle sur la Ville éternelle.Samedi, M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, retournera au Vatican pour un entretien avec Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’Etat et N. 2 du Saint-Siège. Avant de partir pour l’Inde dimanche, il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich où il avait déploré le “recul” de la liberté d’expression sur le Vieux continent, sidérant de nombreux dirigeants européens.Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), s’était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. “Je le dis depuis des années (…), l’Europe s’est un peu perdue”, avait-elle déclaré au Financial Times.- Trump invité à Rome -A Washington,  Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s’est déclarée “certaine” qu’un accord serait trouvé.Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.Sur son réseau Truth Social, le président américain a encensé la “formidable” Première ministre italienne. “Elle aime son pays, et l’impression qu’elle a laissée à tout le monde est FANTASTIQUE !!!”, a-t-il écrit.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne” mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu’il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu’elle ne fasse cavalier seul.

Vance à Rome pour voir sa “chère amie” Meloni et fêter Pâques au Vatican

Le vice-président américain, JD Vance, a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre les Etats-Unis et l’UE, par sa “chère amie” la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, puis s’est rendu pour un office religieux au Vatican, où il doit rencontrer samedi le n°2 du Saint-Siège.A la mi-journée, Mme Meloni a déroulé le tapis rouge du Palais Chigi, sa résidence officielle en plein centre de Rome, pour accueillir M. Vance, qui a déclaré à son arrivée qu’il l’informerait des derniers développements dans les négociations en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.”Nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale”, a-t-il affirmé devant les journalistes.”Nous poursuivrons aujourd’hui les échanges” concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump, a-t-il ajouté, se disant “tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables”.Mme Meloni s’est de son côté dite “fière” que JD Vance “ait décidé de passer Pâques à Rome”, “après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington”. Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s’est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu’il veut imposer aux pays de l’Union européenne. Le président américain s’est dit à cette occasion sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’UE serait conclu.- Basilique et château -“Ma rencontre avec la Première ministre et son équipe a été très bonne, et je vais aller à l’église avec ma famille dans cette belle ville”, a écrit JD Vance sur X.Fervent catholique, M. Vance, accompagné de son épouse Usha et de leurs trois enfants, est arrivé vers 15H00 GMT à la basilique Saint-Pierre au Vatican pour assister à l’office de la Passion du Vendredi saint, qui commémore la mort du Christ sur la Croix.Il devrait ensuite visiter le château Saint-Ange, selon des médias italiens. Situé sur la rive du Tibre, cet ancien tombeau de l’empereur Hadrien transformé en forteresse par les papes jouit d’une vue à couper le souffle sur la Ville éternelle.Samedi, M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, retournera au Vatican pour un entretien avec Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’Etat et N. 2 du Saint-Siège. Avant de partir pour l’Inde dimanche, il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich où il avait déploré le “recul” de la liberté d’expression sur le Vieux continent, sidérant de nombreux dirigeants européens.Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), s’était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. “Je le dis depuis des années (…), l’Europe s’est un peu perdue”, avait-elle déclaré au Financial Times.- Trump invité à Rome -A Washington,  Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s’est déclarée “certaine” qu’un accord serait trouvé.Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.Sur son réseau Truth Social, le président américain a encensé la “formidable” Première ministre italienne. “Elle aime son pays, et l’impression qu’elle a laissée à tout le monde est FANTASTIQUE !!!”, a-t-il écrit.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne” mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu’il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu’elle ne fasse cavalier seul.

Le gouvernement de Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed

Donald Trump et son gouvernement étudient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell, a fait savoir vendredi le principal conseiller économique de la Maison Blanche.”Le président et son équipe continueront à se pencher sur la question” de limoger Jerome Powell, a dit à des journalistes le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett.Jerome Powell est dans le viseur du président depuis plusieurs jours pour son refus de baisser les taux d’intérêt de l’institution.”Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi”, a assuré jeudi Donald Trump.Le milliardaire républicain n’a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave. Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l’accuse aujourd’hui de politiser la banque centrale américaine.Le président de la Fed a mis en garde mercredi contre les effets des droits de douane décidés par le président américain, qui “vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation”.Donald Trump a fortement augmenté les droits de douane s’appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis, imposés désormais au minimum à 10%.

Le gouvernement de Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed

Donald Trump et son gouvernement étudient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell, a fait savoir vendredi le principal conseiller économique de la Maison Blanche.”Le président et son équipe continueront à se pencher sur la question” de limoger Jerome Powell, a dit à des journalistes le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett.Jerome Powell est dans le viseur du président depuis plusieurs jours pour son refus de baisser les taux d’intérêt de l’institution.”Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi”, a assuré jeudi Donald Trump.Le milliardaire républicain n’a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave. Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l’accuse aujourd’hui de politiser la banque centrale américaine.Le président de la Fed a mis en garde mercredi contre les effets des droits de douane décidés par le président américain, qui “vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation”.Donald Trump a fortement augmenté les droits de douane s’appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis, imposés désormais au minimum à 10%.