Trump says US will soon ‘take a pass’ if no Ukraine deal

President Donald Trump said Friday the United States will “take a pass” on brokering further Ukraine war talks unless there is quick progress from Moscow and Kyiv.Trump was speaking after Secretary of State Marco Rubio commented — following talks with European allies — that Washington would “move on” if a truce did not seem “doable” within days.”Yeah very shortly,” Trump told reporters in the Oval Office when asked to confirm what Rubio had said. “No specific number of days, but quickly. We want to get it done.”Trump refused to cast blame on either Russian President Vladimir Putin, who ordered the February 2022 full-scale invasion of pro-Western Ukraine, or Ukrainian President Voloydmyr Zelensky. But he insisted both sides had to make progress.”Now if for some reason one of the two parties makes it very difficult, we’re just going to say: ‘You’re foolish. You’re fools. You’re horrible people’ — and we’re going to just take a pass,” Trump said. “But hopefully we won’t have to do that.”Trump boasted repeatedly before returning for a second presidential term that he would end the Ukraine war within 24 hours. He claimed recently that he was being sarcastic.Ukraine has agreed to a full temporary ceasefire and accused Russia of stalling on a deal to get a better negotiating position.Trump stunned Western capitals when he opened direct talks with Putin in February, soon after taking office.He said he hoped the Russian leader was not dragging his feet. “I hope not,” he said when asked if Putin was stalling. “I’ll let you know soon.”Trump denied that he was being “played” by the former KGB agent, who denied Russia was going to invade right up until the eve of the attack.”Nobody’s playing me, I’m trying to help,” Trump said.

Yémen: 74 morts dans des raids américains selon les Houthis, attaques des insurgés

Des frappes américaines sur un port pétrolier stratégique au Yémen ont fait 74 morts, ont affirmé vendredi les rebelles houthis en revendiquant de nouvelles attaques contre des porte-avions américains et Israël. Les frappes américaines survenues jeudi soir sont les plus meurtrières depuis le début le 15 mars des bombardements américains ordonnés par le président Donald Trump contre les Houthis soutenus par l’Iran.L’armée américaine a annoncé avoir ciblé et détruit le port de Ras Issa dans la région de Hodeida (ouest), contrôlé par les Houthis.Les Etats-Unis ont voulu “éliminer cette source d’hydrocarbures pour les terroristes houthis et les priver du revenu illégal qui a financé leurs actions pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans”, a dit le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).”Le bilan de l’attaque de l’ennemi américain contre les installations de Ras Issa est monté à 74 martyrs et 171 blessés”, a affirmé Anees Alasbahi, le porte-parole du ministère de la Santé des Houthis qui contrôlent de vastes pans du Yémen en guerre. Cela porte à 198 morts le nombre de personnes tuées dans les bombardements américains depuis mars, a-t-il précisé à l’AFP.  L’administration Trump a annoncé le 15 mars une offensive militaire contre les Houthis, pour les contraindre à cesser de menacer les navires empruntant des routes maritimes cruciales pour le commerce international. L’attaque du port de Ras Issa a “causé des dégâts importants” qui “affecteront la navigation et l’approvisionnement en pétrole (…) exacerbant les souffrances du peuple yéménite”, a affirmé la chaîne des rebelles, Al-Massirah, en citant un communiqué des autorités portuaires.- “Mort à l’Amérique, Mort à Israël” -La chaîne a diffusé des images de nuit montrant des corps maculés de sang gisant au sol, ainsi que des secouristes transportant des blessés sur des civières, dont l’un présentait des brûlures aux bras et jambes.Des images ont aussi montré au moment des frappes une boule de feu éclairant la zone où se trouvent des navires, et d’épaisses volutes de fumée.Lors d’une manifestation massive organisée vendredi dans la capitale Sanaa, contrôlée par les rebelles, le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a affirmé que les insurgés avaient tiré des missiles en direction d’Israël, où l’armée a annoncé le matin l’interception d’un missile en provenance du Yémen. Les Houthis ont également dit avoir visé deux porte-avions américains au large du Yémen, le Harry S. Truman et le Carl Vinson. “La poursuite de l’agression contre notre pays ne fera qu’augmenter les opérations” des Houthis, a déclaré M. Saree devant la foule venue protester contre les frappes américaines et témoigner son soutien aux Palestiniens de Gaza.Des rassemblements similaires ont eu lieu dans plusieurs régions sous le contrôle des Houthis, notamment à Saada (nord), où des centaines de personnes ont défilé aux cris de “Mort à l’Amérique, Mort à Israël”, selon des images diffusées par Al-Massirah.Les Houthis, avec le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien notamment font partie de ce que l’Iran présente comme un “axe de la résistance” face à Israël, son ennemi.L’Iran a dénoncé comme “barbares” les frappes américaines au Yémen.- “Un signal à Téhéran” -Les Etats-Unis, qui ont désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère, ont imposé jeudi des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien “essentiel” aux Houthis.Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené des attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.Les attaques dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ont perturbé le trafic maritime international et poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.L’attaque sur le port de Ras Issa intervient avant des pourparlers entre les Etats-Unis et l’Iran samedi sur le nucléaire iranien.”Les actions militaires au Yémen envoient clairement un signal à Téhéran”, a affirmé à l’AFP l’analyste Mohammed Al-Basha, basé aux Etats-Unis. “Le message aujourd’hui est sans équivoque: les Etats-Unis visent non seulement les ressources militaires et le personnel des Houthis, mais aussi leur infrastructure économique.”

Yémen: 74 morts dans des raids américains selon les Houthis, attaques des insurgés

Des frappes américaines sur un port pétrolier stratégique au Yémen ont fait 74 morts, ont affirmé vendredi les rebelles houthis en revendiquant de nouvelles attaques contre des porte-avions américains et Israël. Les frappes américaines survenues jeudi soir sont les plus meurtrières depuis le début le 15 mars des bombardements américains ordonnés par le président Donald Trump contre les Houthis soutenus par l’Iran.L’armée américaine a annoncé avoir ciblé et détruit le port de Ras Issa dans la région de Hodeida (ouest), contrôlé par les Houthis.Les Etats-Unis ont voulu “éliminer cette source d’hydrocarbures pour les terroristes houthis et les priver du revenu illégal qui a financé leurs actions pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans”, a dit le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).”Le bilan de l’attaque de l’ennemi américain contre les installations de Ras Issa est monté à 74 martyrs et 171 blessés”, a affirmé Anees Alasbahi, le porte-parole du ministère de la Santé des Houthis qui contrôlent de vastes pans du Yémen en guerre. Cela porte à 198 morts le nombre de personnes tuées dans les bombardements américains depuis mars, a-t-il précisé à l’AFP.  L’administration Trump a annoncé le 15 mars une offensive militaire contre les Houthis, pour les contraindre à cesser de menacer les navires empruntant des routes maritimes cruciales pour le commerce international. L’attaque du port de Ras Issa a “causé des dégâts importants” qui “affecteront la navigation et l’approvisionnement en pétrole (…) exacerbant les souffrances du peuple yéménite”, a affirmé la chaîne des rebelles, Al-Massirah, en citant un communiqué des autorités portuaires.- “Mort à l’Amérique, Mort à Israël” -La chaîne a diffusé des images de nuit montrant des corps maculés de sang gisant au sol, ainsi que des secouristes transportant des blessés sur des civières, dont l’un présentait des brûlures aux bras et jambes.Des images ont aussi montré au moment des frappes une boule de feu éclairant la zone où se trouvent des navires, et d’épaisses volutes de fumée.Lors d’une manifestation massive organisée vendredi dans la capitale Sanaa, contrôlée par les rebelles, le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a affirmé que les insurgés avaient tiré des missiles en direction d’Israël, où l’armée a annoncé le matin l’interception d’un missile en provenance du Yémen. Les Houthis ont également dit avoir visé deux porte-avions américains au large du Yémen, le Harry S. Truman et le Carl Vinson. “La poursuite de l’agression contre notre pays ne fera qu’augmenter les opérations” des Houthis, a déclaré M. Saree devant la foule venue protester contre les frappes américaines et témoigner son soutien aux Palestiniens de Gaza.Des rassemblements similaires ont eu lieu dans plusieurs régions sous le contrôle des Houthis, notamment à Saada (nord), où des centaines de personnes ont défilé aux cris de “Mort à l’Amérique, Mort à Israël”, selon des images diffusées par Al-Massirah.Les Houthis, avec le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien notamment font partie de ce que l’Iran présente comme un “axe de la résistance” face à Israël, son ennemi.L’Iran a dénoncé comme “barbares” les frappes américaines au Yémen.- “Un signal à Téhéran” -Les Etats-Unis, qui ont désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère, ont imposé jeudi des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien “essentiel” aux Houthis.Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené des attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.Les attaques dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ont perturbé le trafic maritime international et poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.L’attaque sur le port de Ras Issa intervient avant des pourparlers entre les Etats-Unis et l’Iran samedi sur le nucléaire iranien.”Les actions militaires au Yémen envoient clairement un signal à Téhéran”, a affirmé à l’AFP l’analyste Mohammed Al-Basha, basé aux Etats-Unis. “Le message aujourd’hui est sans équivoque: les Etats-Unis visent non seulement les ressources militaires et le personnel des Houthis, mais aussi leur infrastructure économique.”

High-profile Senegalese suspected of misusing Covid-19 fundsFri, 18 Apr 2025 16:25:37 GMT

Artists, entertainers and government officials are among two dozen high-profile figures summoned by Senegal’s justice system in recent days for allegedly misusing public funds intended for the country’s Covid-19 response.The 1 trillion-CFA-franc ($1.7-billion) fund issued by the Senegalese state and donors between 2020 and 2021 was supposed to reinforce the healthcare system, support households and …

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Au coeur de Toulouse, le bâti ancien sous surveillance après une série d’évacuations

Depuis l’effondrement il y a un an d’un immeuble proche de son emblématique place du Capitole, Toulouse a connu une série d’évacuations d’habitations anciennes de son centre historique, un phénomène aux facteurs multiples devenu politique à un an des municipales.Dimanche dernier, à quelques dizaines de mètres de la basilique Saint-Sernin, autre symbole de la Ville rose, une quinzaine de logements a de nouveau été évacuée, en raison d’un mur porteur commun partiellement effondré.Au total, en 2024 et 2025, 56 arrêtés d’interdiction d’accès, dont 29 de mise en sécurité d’urgence, ont été pris, selon les chiffres de la mairie.Cette succession d’incidents a pour point de départ le spectaculaire écroulement le 9 mars 2024 d’une bâtisse de plusieurs étages d’une petite ruelle très commerçante de l’hyper-centre, un bâtiment du XVIe siècle profondément remanié au fil des époques.”Combien d’effondrements faudra-t-il pour que le maire sorte enfin de sa posture réactive et engage une réelle politique de prévention ?”, réagit le groupe d’opposition Toulouse écologiste et solidaire.François Piquemal, député LFI de Toulouse et candidat à la mairie, décrit pour l’AFP une “situation alarmante” et accuse le maire Jean-Luc Moudenc (DVD) d’avoir “procrastiné” en mettant “en danger beaucoup d’habitants et d’habitantes”.- Briques et colombage -Côté municipalité, la conseillère Claire Nison répond: “on n’a pas attendu que cela s’effondre pour agir (…) on sait très bien que l’on a un centre historique fragile”.Et si le nombre d’évacuations s’est accéléré, affirme la déléguée à l’habitat dégradé et à la sécurité des bâtiments, c’est parce que la vigilance s’est accrue.La “montée en puissance des signalements est extrêmement saine”, signe d’une “prise de conscience de tout le monde”, se félicite Jean-François Latger, architecte-urbaniste et administrateur de l’association de défense du patrimoine “Les Toulousains de Toulouse”.Dans la Ville rose, le bâti ancien, c’est bien sûr la brique de terre cuite (communément appelée toulousaine ou foraine) mais aussi le recours au colombage en bois ou à la brique crue, deux matériaux très sensibles à l’eau.Dans les évacuations de ces derniers mois, “on est très loin d’une seule problématique qui expliquerait tout”, fait remarquer à l’AFP Claude Jam, expert en bâtiment auprès de la cour d’appel de Toulouse. Les infiltrations d’eau, dit-il, sont souvent un élément déterminant.- “Culture de responsabilité” -L’impact du changement climatique est également évoqué. Toulouse est concernée notamment par des “effets de sol, avec des gonflements ou rétrécissements d’argile”, précise Mme Nison, mais “de là à lier ce phénomène-là au fait d’avoir, d’un seul coup, plus de fissures, on ne peut pas clairement l’établir”.Les travaux imprudents menés sur des structures fragiles, associés à un manque de suivi essentiel des toitures ou des fondations, peuvent également être en cause.Pour remédier à la situation, les autorités locales cherchent différents leviers car “la loi ne nous permet pas de rentrer comme ça chez les gens pour vérifier la santé du bâti”, explique Mme Nison. La communication auprès des syndics, propriétaires et copropriétaires est un premier axe sur lequel on a “pris les devants”, affirme-t-elle.”Nous avons renforcé notre pôle de consultations sur les questions d’architecture et de pathologies des bâtiments parce que la demande de nos adhérents était là, en lien avec l’actualité”, explique de son côté Nadine Cazalbou, de l’association des propriétaires de Haute-Garonne.Autre outil: un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), approuvé récemment en préfecture, qui doit permettre de mieux préserver le centre historique, l’un des Sites patrimoniaux remarquables (SPR) les plus importants de France (256 ha).L’opposition municipale préconise l’extension du permis de louer pour accroître le droit de regard public sur le bâti mais la municipalité, qui a limité son usage à un seul quartier, juge trop complexe une application à grande échelle. L’entrée en vigueur de la loi du 9 avril 2024 sur l’habitat dégradé pourrait s’avérer décisive mais ses décrets d’application tardent à sortir. La solution passe également par une plus grande “culture de responsabilité” des propriétaires, insiste M. Latger. “Dans un centre ancien, on a cette double responsabilité, dit-il, certes de faire fructifier un patrimoine immobilier privé mais aussi de créer les conditions de sa sauvegarde”.Tout en reconnaissant qu'”être propriétaire, c’est avoir une obligation légale d’entretien et de sécurité”, le groupe d’opposition Alternative municipaliste citoyenne (AMC) souligne que, “quand ces obligations ne sont pas respectées, le pouvoir public doit agir”.  

Au coeur de Toulouse, le bâti ancien sous surveillance après une série d’évacuations

Depuis l’effondrement il y a un an d’un immeuble proche de son emblématique place du Capitole, Toulouse a connu une série d’évacuations d’habitations anciennes de son centre historique, un phénomène aux facteurs multiples devenu politique à un an des municipales.Dimanche dernier, à quelques dizaines de mètres de la basilique Saint-Sernin, autre symbole de la Ville rose, une quinzaine de logements a de nouveau été évacuée, en raison d’un mur porteur commun partiellement effondré.Au total, en 2024 et 2025, 56 arrêtés d’interdiction d’accès, dont 29 de mise en sécurité d’urgence, ont été pris, selon les chiffres de la mairie.Cette succession d’incidents a pour point de départ le spectaculaire écroulement le 9 mars 2024 d’une bâtisse de plusieurs étages d’une petite ruelle très commerçante de l’hyper-centre, un bâtiment du XVIe siècle profondément remanié au fil des époques.”Combien d’effondrements faudra-t-il pour que le maire sorte enfin de sa posture réactive et engage une réelle politique de prévention ?”, réagit le groupe d’opposition Toulouse écologiste et solidaire.François Piquemal, député LFI de Toulouse et candidat à la mairie, décrit pour l’AFP une “situation alarmante” et accuse le maire Jean-Luc Moudenc (DVD) d’avoir “procrastiné” en mettant “en danger beaucoup d’habitants et d’habitantes”.- Briques et colombage -Côté municipalité, la conseillère Claire Nison répond: “on n’a pas attendu que cela s’effondre pour agir (…) on sait très bien que l’on a un centre historique fragile”.Et si le nombre d’évacuations s’est accéléré, affirme la déléguée à l’habitat dégradé et à la sécurité des bâtiments, c’est parce que la vigilance s’est accrue.La “montée en puissance des signalements est extrêmement saine”, signe d’une “prise de conscience de tout le monde”, se félicite Jean-François Latger, architecte-urbaniste et administrateur de l’association de défense du patrimoine “Les Toulousains de Toulouse”.Dans la Ville rose, le bâti ancien, c’est bien sûr la brique de terre cuite (communément appelée toulousaine ou foraine) mais aussi le recours au colombage en bois ou à la brique crue, deux matériaux très sensibles à l’eau.Dans les évacuations de ces derniers mois, “on est très loin d’une seule problématique qui expliquerait tout”, fait remarquer à l’AFP Claude Jam, expert en bâtiment auprès de la cour d’appel de Toulouse. Les infiltrations d’eau, dit-il, sont souvent un élément déterminant.- “Culture de responsabilité” -L’impact du changement climatique est également évoqué. Toulouse est concernée notamment par des “effets de sol, avec des gonflements ou rétrécissements d’argile”, précise Mme Nison, mais “de là à lier ce phénomène-là au fait d’avoir, d’un seul coup, plus de fissures, on ne peut pas clairement l’établir”.Les travaux imprudents menés sur des structures fragiles, associés à un manque de suivi essentiel des toitures ou des fondations, peuvent également être en cause.Pour remédier à la situation, les autorités locales cherchent différents leviers car “la loi ne nous permet pas de rentrer comme ça chez les gens pour vérifier la santé du bâti”, explique Mme Nison. La communication auprès des syndics, propriétaires et copropriétaires est un premier axe sur lequel on a “pris les devants”, affirme-t-elle.”Nous avons renforcé notre pôle de consultations sur les questions d’architecture et de pathologies des bâtiments parce que la demande de nos adhérents était là, en lien avec l’actualité”, explique de son côté Nadine Cazalbou, de l’association des propriétaires de Haute-Garonne.Autre outil: un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), approuvé récemment en préfecture, qui doit permettre de mieux préserver le centre historique, l’un des Sites patrimoniaux remarquables (SPR) les plus importants de France (256 ha).L’opposition municipale préconise l’extension du permis de louer pour accroître le droit de regard public sur le bâti mais la municipalité, qui a limité son usage à un seul quartier, juge trop complexe une application à grande échelle. L’entrée en vigueur de la loi du 9 avril 2024 sur l’habitat dégradé pourrait s’avérer décisive mais ses décrets d’application tardent à sortir. La solution passe également par une plus grande “culture de responsabilité” des propriétaires, insiste M. Latger. “Dans un centre ancien, on a cette double responsabilité, dit-il, certes de faire fructifier un patrimoine immobilier privé mais aussi de créer les conditions de sa sauvegarde”.Tout en reconnaissant qu'”être propriétaire, c’est avoir une obligation légale d’entretien et de sécurité”, le groupe d’opposition Alternative municipaliste citoyenne (AMC) souligne que, “quand ces obligations ne sont pas respectées, le pouvoir public doit agir”. Â