Climat: le monde reste sur une trajectoire de réchauffement catastrophique

A deux jours de l’arrivée des dirigeants mondiaux à Belem pour la COP30, le bilan est tombé: les engagements des pays dirigent le monde vers un réchauffement de 2,5°C, très au-delà de ce que vise l’accord de Paris, alerte l’ONU mardi.Le réchauffement est attendu entre 2,3°C et 2,5°C au cours de ce siècle, si les …

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Lula ne veut pas d’une “invasion terrestre” américaine du Venezuela

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a rejeté mardi une éventuelle incursion terrestre des États-Unis au Venezuela, réitérant sa disposition à servir de médiateur entre les deux pays. “Je ne veux pas que nous en arrivions à une invasion terrestre” au Venezuela par les forces armées des États-Unis, a déclaré Lula à Belém lors …

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Isabelle Ithurburu relance “Stars à domicile” sur TF1 plus de 20 ans après

L’émission culte des années 2000 “Stars à domicile”, qui met en scène la rencontre d’une célébrité avec un admirateur, à la surprise de ce dernier, fait son retour sur TF1 le 28 novembre, présentée par Isabelle Ithurburu, a annoncé le groupe mardi.Au total, onze stars – chanteurs, chanteuses ou humoriste – se sont prêtées au …

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“L’avenir d’ArcelorMittal France incertain”, plan social “ou non”, selon un rapport d’expertise

L’avenir d’ArcelorMittal en France est “incertain” et les suppressions de postes ne permettront pas de résoudre ses “problèmes de fond”, ont estimé des experts mandatés par le CSEC du groupe dans un rapport consulté mardi par l’AFP et contesté par l’entreprise.Auteur de ce rapport, le cabinet d’expertise Secafi avait été mandaté par le comité social et économique central (CSEC) d’ArcelorMittal France Nord après l’annonce en avril d’un plan social qui touche sept usines et le siège français du groupe, selon la synthèse du rapport consultée par l’AFP.Les problèmes rendant l’avenir du sidérurgiste en France “incertain” sont “multifactoriels” et “découlent en partie de décisions de gestion” passées, notamment le sous-investissement dans l’outil de production, d’après ce texte, daté du 20 octobre.Le groupe a fait le “choix stratégique assumé de privilégier la distribution” de liquidités “aux actionnaires, au détriment de l’anticipation” et de l’investissement, estime Secafi.Le cabinet d’expertise relève ainsi que la liquidité distribuée par le groupe aux actionnaires entre 2020 et 2024 (13 milliards d’euros) a été à peine inférieure à celle consacrée aux investissements industriels (15,5 milliards d’euros dans le monde).- “Précipitation” -Interrogée par l’AFP, la direction a répondu qu'”ArcelorMittal n’est pas en accord avec les conclusions de ce rapport”. Elle oppose que le groupe a investi 1,7 milliard d’euros en France ces cinq dernières années (2020-2024), dont plus d’un milliard d’euros sur les sites d’ArcelorMittal France Nord, et ceci alors que le marché français de l’acier est “frappé par une crise grave et profonde, avec une demande en baisse et des importations massives en Europe d’acier à bas prix”.Dans ce contexte, ArcelorMittal France Nord a mis en œuvre des mesures d’adaptation et annoncé au printemps des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d’emplois, évaluées à 270 emplois à ce jour.En France, “la dégradation des performances industrielles (et par conséquent des performances économiques) provient surtout d’une fragilité de l’amont, résultant de coupes trop importantes dans les budgets de maintenance au cours des dernières années et des investissements notoirement insuffisants au moins jusqu’en 2021”, juge Secafi.Le cabinet dénonce aussi “une forme de précipitation” dans la décision de procéder à des licenciements, “pour lequel la démonstration économique est de ce fait nettement insuffisante au regard” de leur impact.Les suppressions de postes “permettront tout au plus de faire environ 37 millions d’euros d’économies”, tandis que, “avec une durée de vie de hauts-fourneaux limitée et des investissements de décarbonation qui tardent à être confirmés, l’avenir d’ArcelorMittal France reste incertain, PSE ou non”.- La gauche pousse pour nationaliser -Les syndicats d’ArcelorMittal sont censés se prononcer vendredi sur le projet de plan social, mais la CFE-CGC a appelé à repousser cette échéance, “parce qu’il y a encore trop de sujets à travailler”, a indiqué mardi à l’AFP Pascal Deshayes, DSC CFE-CGC pour ArcelorMittal France.”On attend que la direction revienne, mais le planning qui était prévu ne va plus tenir”, a-t-il indiqué.Mardi soir, lors d’un meeting à Dunkerque (Nord) organisé par la CGT, plusieurs personnalités politiques de gauche sont venues soutenir les salariés d’ArcelorMittal et une proposition de loi pour nationaliser l’entreprise.Les salariés d’ArcelorMittal sont invités à venir à Paris pour “mettre la pression” le 27 novembre, jour de l’examen de la proposition de loi à l’Assemblée nationale, a affirmé à l’AFP la députée insoumise Aurélie Trouvé, qui a déposé le texte.”Arcelor a laissé se détériorer l’outil de production” et “veut délocaliser en Inde pour faire plus de profit”, a de son côté accusé la députée du groupe écologiste et social Clémentine Autain, également présente à Dunkerque aux côtés de François Ruffin.La probabilité que cette proposition de loi aboutisse paraît cependant mince. Un texte similaire, porté par des sénateurs communistes, a été rejeté fin octobre au Sénat, dominé par la droite et le centre.Le gouvernement s’oppose aussi à cette option. Nationaliser ArcelorMittal “reviendrait à placer l’entreprise sous perfusion publique sans pour autant régler ce qui mine la filière, la concurrence mondiale faussée, la faiblesse de la demande européenne et le déficit de compétitivité”, selon le ministre délégué à l’Industrie Sébastien Martin.

Municipales à Paris: Rachida Dati en tête du premier tour, selon un sondage

Rachida Dati, candidate LR à la mairie de Paris, figure en tête des intentions de vote au premier tour des municipales de mars 2026, devant son concurrent de centre-droit Pierre-Yves Bournazel, tandis que le socialiste Emmanuel Grégoire fait la course en tête à gauche, selon un sondage Ifop pour Le Figaro et Sud Radio paru mardi.La ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement recueillerait entre 26 et 28% des suffrages à la tête d’une liste soutenue par les Républicains, le Modem et l’UDI mais sans Renaissance, le parti présidentiel ayant décidé d’investir le candidat Horizons Pierre-Yves Bournazel, un proche d’Edouard Philippe crédité lui de 14 à 15% des intentions de vote.A gauche, le candidat du PS et député Emmanuel Grégoire devancerait selon l’Ifop ses concurrents écologiste David Belliard et de LFI Sophia Chikirou, en passe d’être investie par le parti de Jean-Luc Mélenchon: l’ancien premier adjoint à la maire sortante Anne Hidalgo remporterait entre 20 et 22% des voix au premier tour en fonction des différentes stratégies d’union, objet de négociations entre socialistes et écologistes.Les discussions achoppent sur le périmètre de l’union, les Ecologistes prônant une union avec LFI dès le premier tour, ce que les socialistes rejettent.Si trois listes de gauche séparées étaient proposées aux électeurs, Emmanuel Grégoire recueillerait 20% des suffrages sur une liste commune avec les communistes, alliés historiques des socialistes à Paris, devant la liste écologiste menée par David Belliard (13%) et celle de Sophia Chikirou (12%).Le député serait toujours en tête, avec deux points de plus, si David Belliard, actuel adjoint d’Anne Hidalgo en charge des transports, faisait liste commune avec LFI. Au second tour, dans le cas d’une triangulaire avec le maintien de Pierre-Yves Bournazel, la gauche unie menée par Emmanuel Grégoire gagnerait le match, avec 42% des voix, contre Rachida Dati (39%), selon l’Ifop.A l’autre bout du spectre, la liste du candidat du RN Thierry Mariani récolterait 8% des voix au premier tour, et celle de la candidate du parti Reconquête d’Eric Zemmour, Sarah Knafo, 7%.Le sondage a été réalisé du 29 octobre au 3 novembre auprès de 1.037 personnes inscrites sur les listes électorales, âgées de 18 ans et plus.

US government shutdown ties record for longest in history

The US government shutdown entered its 35th day on Tuesday, matching a record set during Donald Trump’s first presidency, as his administration warned of potential chaos at airports going into one of the busiest travel periods of the year.The federal closure appears almost certain to become the longest in history, with no major breakthroughs expected before it goes into its sixth week at midnight — although there were fragile signs in Congress that an off-ramp was closer than ever.The government has been grinding to a halt since Congress failed to approve funding past September 30, and pain has been mounting as welfare programs — including aid that helps millions of Americans afford groceries — hang in limbo.About 1.4 million federal workers, from air traffic controllers to park wardens, have been placed on enforced leave without pay or made to work for nothing.The Trump administration sounded the alarm Tuesday over turmoil at airports nationwide if the shutdown drags into a sixth week, worsening staff shortages, snarling airport lines and closing down sections of airspace.”So if you bring us to a week from today, Democrats, you will see mass chaos… You will see mass flight delays,” Transportation Secretary Sean Duffy told a news conference in Philadelphia.”You’ll see mass cancelations, and you may see us close certain parts of the airspace, because we just cannot manage it because we don’t have the air traffic controllers.”Thanksgiving air travel is expected to set a new record this year, the AAA projected — with 5.8 million people set to fly domestically over the November 27 holiday. More than 60,000 air traffic controllers and Transportation Security Administration (TSA) officers are working without pay, and the White House has warned that increasing absenteeism could mean chaos at check-in lines.  Airport workers calling in sick rather than working without pay — leading to significant delays — was a major factor in Trump bringing an end to the 2019 shutdown, the joint-longest alongside the current stoppage.Some lawmakers are hoping a slew of elections taking place in New York, Virginia, New Jersey and California on Tuesday will provide the momentum they need to reopen the government. But both sides remain dug in over the main sticking point — health care spending.- ‘Defiance’ -Democrats say they will only provide votes to end the funding lapse after a deal has been struck to extend expiring insurance subsidies that make health care affordable for millions of Americans.But Republicans insist they will only address health care once Democrats have voted to switch the lights back on in Washington.While both sides’ leadership have shown little appetite for compromise, there have been signs of life on the back benches, with a handful of moderate Democrats working to find an escape hatch.A separate bipartisan group of four centrist House members unveiled a compromise framework Monday for lowering health insurance costs.Democrats believe that millions of Americans seeing skyrocketing premiums as they enroll onto health insurance programs for next year will pressure Republicans into seeking compromise.But Trump has held firm on refusing to negotiate, telling CBS News in an interview broadcast Sunday that he would “not be extorted.” The president has sought to apply his own pressure to force Democrats to cave, by threatening mass layoffs of federal workers and using the shutdown to target progressive priorities.Last week, his administration threatened to cut off a vital aid program that helps 42 million Americans pay for groceries for the first time in its more than 60-year history, before the move was blocked by two courts.Trump nevertheless insisted Tuesday — in apparent defiance of the court orders — that the food aid would be disbursed only after the government shutdown ends.The White House later clarified, however, that it was “fully complying” with its legal obligations and was working to get partial SNAP payments “out the door as much as we can and as quickly as we can.”

Sortie de prison des deux derniers Français détenus en Iran

Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans et demi, accusés d’espionnage au profit des renseignements français et israélien et qui ont toujours clamé leur innocence, sont sortis de prison mais restent pour l’instant en Iran.”Le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible”, a écrit sur X Emmanuel Macron en annonçant leur sortie de prison, exprimant son “soulagement”.Condamnés mi-octobre à respectivement 20 et 17 ans d’emprisonnement, ils étaient les deux derniers Français officiellement détenus en Iran.Ils sont actuellement “en sécurité” à la résidence de l’ambassadeur de France, à Téhéran, “dans l’attente de leur libération définitive”, a déclaré sur X le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.Les deux ressortissants “vont bien, semblent en bonne santé”, a-t-il ensuite commenté sur la chaîne France 2, en précisant avoir “appelé (son) homologue ministre des Affaires étrangères de l’Iran pour saluer le geste qui a été fait”.Leur départ de l’Iran n’est pas encore à l’ordre du jour. La diplomatie iranienne a affirmé mardi qu’ils “ont été libérés sous caution” et “seront placés sous surveillance jusqu’à la prochaine étape judiciaire”, dans un communiqué intitulé “Libération conditionnelle de deux ressortissants français”.Tout en disant les “profond soulagement” après 1.277 jours de détention, les avocats des deux Français, maîtres Martin Pradel, Chirinne Ardakani, Emma Villard et Karine Rivoallan, ont déploré qu’ils “ne sont pas libres”. “Empêchés de regagner la France et de retrouver leurs familles, ils demeurent privés de liberté, désormais sous la forme d’une interdiction de quitter la République islamique d’Iran”, selon un communiqué..”Pour l’instant, la seule chose que l’on sait, c’est qu’ils sont sortis de la prison. Pour nous ça c’est un immense soulagement. On sait qu’ils ne sont plus soumis à ce traitement inhumain auquel ils avaient droit”, se sont réjouis auprès de l’AFP Pascal et Mireille Kohler, les parents de Cécile.”Nous nous autorisons enfin à entrevoir le bout du tunnel” ont réagi les familles des deux prisonniers dans un communiqué.Le 24 septembre, Emmanuel Macron a suscité l’espoir en évoquant une “perspective solide” vers la libération de ces citoyens français, que Paris considérait être des “otages d’Etat”.Quelques semaines plus tard, son chef de la diplomatie a réitéré ces mêmes propos. Mais c’est finalement un autre Français, Lennart Monterlos, également de nationalité allemande, qui a été libéré début octobre.Professeure de lettres de 41 ans, et enseignant retraité de 72 ans, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran.- Echange de prisonniers ? -Le ministère français des Affaires étrangères n’a eu de cesse de déplorer les conditions de détention “inhumaines”, estimant qu’elles relevaient de “la torture”. Pendant plus de trois ans, le renseignement extérieur français (DGSE) a également œuvré à leur libération.Les deux Français, qui avaient été contraints à des “aveux forcés” diffusés sur la télévision d’Etat iranienne quelques mois après leur arrestation, n’ont reçu que quelques visites consulaires.Depuis une dizaine d’années, l’Iran multiplie les arrestations de ressortissants occidentaux, notamment français, les accusant le plus souvent d’espionnage, afin de les utiliser comme monnaie d’échange pour relâcher des Iraniens emprisonnés dans des pays occidentaux ou afin d’obtenir des gages politiques.Au moins une vingtaine d’Occidentaux seraient encore détenus, selon des sources diplomatiques.Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran a rendu publique le 11 septembre la possibilité d’un accord de libération des deux Français en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux. Son avocat français, maître Nabil Boudi, s’est réjoui de la libération Cécile Kohler et Jacques Paris, assurant que sa cliente a été “détenue injustement”.Celle-ci a été libérée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès prévu en janvier.En mars, deux autres Français, Olivier Grondeau et un homme dont le nom n’a jamais été révélé, ont été libérés.Au plus fort de la crise des “otages d’Etat” avec Paris, Téhéran a détenu jusqu’à sept ressortissants français simultanément.Dt-fz-dab-caz/mm 

Sortie de prison des deux derniers Français détenus en Iran

Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans et demi, accusés d’espionnage au profit des renseignements français et israélien et qui ont toujours clamé leur innocence, sont sortis de prison mais restent pour l’instant en Iran.”Le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible”, a écrit sur X Emmanuel Macron en annonçant leur sortie de prison, exprimant son “soulagement”.Condamnés mi-octobre à respectivement 20 et 17 ans d’emprisonnement, ils étaient les deux derniers Français officiellement détenus en Iran.Ils sont actuellement “en sécurité” à la résidence de l’ambassadeur de France, à Téhéran, “dans l’attente de leur libération définitive”, a déclaré sur X le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.Les deux ressortissants “vont bien, semblent en bonne santé”, a-t-il ensuite commenté sur la chaîne France 2, en précisant avoir “appelé (son) homologue ministre des Affaires étrangères de l’Iran pour saluer le geste qui a été fait”.Leur départ de l’Iran n’est pas encore à l’ordre du jour. La diplomatie iranienne a affirmé mardi qu’ils “ont été libérés sous caution” et “seront placés sous surveillance jusqu’à la prochaine étape judiciaire”, dans un communiqué intitulé “Libération conditionnelle de deux ressortissants français”.Tout en disant les “profond soulagement” après 1.277 jours de détention, les avocats des deux Français, maîtres Martin Pradel, Chirinne Ardakani, Emma Villard et Karine Rivoallan, ont déploré qu’ils “ne sont pas libres”. “Empêchés de regagner la France et de retrouver leurs familles, ils demeurent privés de liberté, désormais sous la forme d’une interdiction de quitter la République islamique d’Iran”, selon un communiqué..”Pour l’instant, la seule chose que l’on sait, c’est qu’ils sont sortis de la prison. Pour nous ça c’est un immense soulagement. On sait qu’ils ne sont plus soumis à ce traitement inhumain auquel ils avaient droit”, se sont réjouis auprès de l’AFP Pascal et Mireille Kohler, les parents de Cécile.”Nous nous autorisons enfin à entrevoir le bout du tunnel” ont réagi les familles des deux prisonniers dans un communiqué.Le 24 septembre, Emmanuel Macron a suscité l’espoir en évoquant une “perspective solide” vers la libération de ces citoyens français, que Paris considérait être des “otages d’Etat”.Quelques semaines plus tard, son chef de la diplomatie a réitéré ces mêmes propos. Mais c’est finalement un autre Français, Lennart Monterlos, également de nationalité allemande, qui a été libéré début octobre.Professeure de lettres de 41 ans, et enseignant retraité de 72 ans, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran.- Echange de prisonniers ? -Le ministère français des Affaires étrangères n’a eu de cesse de déplorer les conditions de détention “inhumaines”, estimant qu’elles relevaient de “la torture”. Pendant plus de trois ans, le renseignement extérieur français (DGSE) a également œuvré à leur libération.Les deux Français, qui avaient été contraints à des “aveux forcés” diffusés sur la télévision d’Etat iranienne quelques mois après leur arrestation, n’ont reçu que quelques visites consulaires.Depuis une dizaine d’années, l’Iran multiplie les arrestations de ressortissants occidentaux, notamment français, les accusant le plus souvent d’espionnage, afin de les utiliser comme monnaie d’échange pour relâcher des Iraniens emprisonnés dans des pays occidentaux ou afin d’obtenir des gages politiques.Au moins une vingtaine d’Occidentaux seraient encore détenus, selon des sources diplomatiques.Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran a rendu publique le 11 septembre la possibilité d’un accord de libération des deux Français en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux. Son avocat français, maître Nabil Boudi, s’est réjoui de la libération Cécile Kohler et Jacques Paris, assurant que sa cliente a été “détenue injustement”.Celle-ci a été libérée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès prévu en janvier.En mars, deux autres Français, Olivier Grondeau et un homme dont le nom n’a jamais été révélé, ont été libérés.Au plus fort de la crise des “otages d’Etat” avec Paris, Téhéran a détenu jusqu’à sept ressortissants français simultanément.Dt-fz-dab-caz/mm 

Sudan defence minister says army to keep fighting after US truce proposal

Sudan’s defence minister said on Tuesday that the army would press on with its fight against the paramilitary Rapid Support Forces after the country’s security and defence council met to discuss a US proposal for a ceasefire. “We thank the Trump administration for its efforts and proposals to achieve peace,” Hassan Kabroun said in a speech broadcast on state television, while adding that “preparations for the Sudanese people’s battle are ongoing.” “Our preparations for war are a legitimate national right,” he said following the council meeting in Khartoum.No details of the US truce proposal have been made public.White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters on Tuesday that Washington wanted “to see this conflict come to a peaceful end, just as we have with so many others, but the reality is it’s a very complicated situation on the ground right now”.She said the United States was “actively engaged” in seeking a peace deal alongside Egypt, Saudi Arabia and the UAE.The war in Sudan, which has killed tens of thousands of people and displaced millions more over the past two years, has spread to new areas in recent days, sparking fears of an even greater humanitarian catastrophe.The army-aligned authorities had rejected an earlier truce proposal from the four countries — referred to as the Quad — under which both they and the paramilitaries they are fighting would be excluded from a transitional political process.The latest discussions follow an escalation on the ground, with the paramilitary RSF appearing to prepare an assault on the central Kordofan region after capturing El-Fasher, the last army stronghold in the vast western Darfur region.People forced to flee El-Fasher have described facing intimidation and violence from the RSF.Mohamed Abdullah, 56, told AFP he was stopped by RSF fighters while leaving the city last week the day before its fall on October 26. “They demanded our phones, money, everything. They kept searching us thoroughly,” he said of the RSF. On his way to Tawila, about 70 kilometres (43 miles) to the west, he saw “a body left on the street that looked like it had been eaten by a dog”.- ‘Out of control’ -Trump’s envoy to Africa, Massad Boulos, held talks in Sudan’s neighbour Egypt on Sunday with Cairo’s Foreign Minister Badr Abdelatty, and then on Monday with the Arab League.During their discussions, Abdelatty stressed “the importance of concerted efforts to reach a humanitarian truce and a ceasefire throughout Sudan, paving the way for a comprehensive political process in the country”, according to a foreign ministry statement.According to the Arab League, Boulos met the regional body’s chief Ahmed Aboul-Gheit and briefed him on recent US efforts in Sudan to “halt the war, expedite aid delivery and initiate a political process”.The Quad has been engaged in months of diplomacy aimed at securing a truce in the more than 30-month conflict in Sudan.In September, the four powers proposed a three-month humanitarian truce, followed by a permanent ceasefire and a nine-month transition to civilian rule, but the army-aligned government immediately rejected the plan at the time.In the aftermath of the RSF’s assault on El-Fasher, reports emerged of mass killings, sexual violence, attacks on aid workers, looting and abductions during the offensive.The International Criminal Court on Monday voiced “profound alarm and deepest concern” over the reports, adding that such acts “may constitute war crimes and crimes against humanity”.Speaking at a forum in Qatar, UN Secretary-General Antonio Guterres called on the warring parties Tuesday to “come to the negotiating table, bring an end to this nightmare of violence — now”. – ‘Do not kill children’ -In Sudan’s capital Khartoum, which is under army control, children took part in an anti-paramilitary protest on Monday.One pupil held up a handwritten sign that read: “Do not kill children, do not kill women.””The militia is killing the women of El-Fasher with no mercy,” another sign said.Both sides in the war have been accused of committing atrocities.The UAE is accused by the UN of supplying arms to the RSF — allegations it has repeatedly denied. Meanwhile, the Sudanese army has received support from Egypt, Saudi Arabia, Turkey and Iran, according to observers.The fall of El-Fasher gave paramilitaries control over all five state capitals in Darfur, raising fears that Sudan would effectively be partitioned along an east-west axis.The RSF now dominates Darfur and parts of the south, while the army holds the north, east and central regions along the Nile and Red Sea.