L’UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington

L’UE a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l’espoir d’être bientôt rejointe par les Etats-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans sa guerre contre l’Ukraine.Ce paquet de sanctions, le 18e depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, est “l’un des plus sévères contre la Russie à ce jour”, a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Celles-ci prévoient entre autres un abaissement du plafond du prix du pétrole brut russe exporté, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché.Le mécanisme interdit à toute compagnie pétrolière, flotte marchande, etc. de vendre du pétrole russe au-dessus d’un certain prix, sous peine de sanctions.- “Au bon moment” -“Tous ensemble, nous intensifions la pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu inconditionnel”, a souligné le président français Emmanuel Macron. “Cette décision est essentielle et arrive au bon moment”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le Kremlin a affirmé de son côté qu’il ferait en sorte de “minimiser” les conséquences de ces sanctions, promettant qu’elles auraient des “effets négatifs” pour les Européens.L’UE a interdit toute importation de pétrole russe sur son territoire, mais Moscou continue à exporter son brut vers d’autres pays, dont l’Inde ou la Chine.”Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie”, avait souligné en juin la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Pour réduire cette manne, essentielle à la Russie pour financer sa guerre contre l’Ukraine, le G7 a décidé fin 2022 de fixer un prix de vente maximum, à 60 dollars le baril. Mais ce prix est désormais jugé trop élevé, compte tenu de la valeur actuelle du pétrole sur le marché, plutôt orientée à la baisse.Et si cette baisse du pétrole devait se confirmer, le nouveau mécanisme permet de suivre la tendance, en restant toujours 15% sous le prix moyen, un système jugé plus souple et efficace que le précédent. Le nouveau seuil, fixé à 47,6 dollars le baril, sera révisé tous les six mois pour tenir compte de l’évolution du marché, voire avant si nécessaire, selon un diplomate européen.- Maintenir la pression -Selon Mme Kallas, le plafond de 60 dollars a permis de réduire de 30% les revenus pétroliers russes.Il est d’autant plus efficace qu’il est appliqué par tous les pays du G7, ce qui cette fois ne sera pas le cas, les Etats-Unis n’ayant pour l’instant pas décidé de nouveau seuil. La Grande-Bretagne a toutefois annoncé vendredi s’y rallier et d’autres pays du G7, dont le Japon ou le Canada, pourraient suivre, selon des diplomates.Les Européens, dont la France, avaient promis il y a plusieurs semaines des sanctions “massives” si le président russe continuait à refuser tout cessez-le-feu, avec l’espoir que les Etats-Unis les suivraient.L’opération a été rendue plus compliquée par un veto de la Slovaquie et par les réticences de Donald Trump.Bratislava a finalement accepté de lever son veto et l’Union européenne espère désormais que les Etats-Unis la rejoignent dans les prochaines semaines, à l’expiration du délai fixé par le président américain. Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour faire la paix, sous peine de lourdes sanctions visant ses alliés.”Avec les Etats-Unis, nous contraindrons Vladimir Poutine à un cessez-le-feu” en Ukraine, a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.La Russie a toutefois cherché très vite à contourner ces sanctions à l’aide d’une flotte “fantôme” de pétroliers, dont le nombre est évalué à plus de 500, et que l’UE a déjà prise pour cible.Dans le cadre de ce 18e train de sanctions, les 27 ont ajouté 105 pétroliers “fantômes” à leur liste noire de navires qui compte désormais 444 navires, a précisé la Commission européenne dans un communiqué.L’UE a également ajouté 22 entités, dont 11 non russes, ciblant des sociétés exploitant des navires “fantômes” ou aidant les Russes à contourner les sanctions. “Pour la première fois”, l’UE a ciblé une raffinerie de pétrole appartenant au groupe russe Rosneft en Inde, s’est félicitée Mme Kallas.Les Européens ont également renforcé leurs sanctions financières en ajoutant 22 banques aux 23 déjà interdites d’accès au système international de paiements, le Swift.

L’UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington

L’UE a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l’espoir d’être bientôt rejointe par les Etats-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans sa guerre contre l’Ukraine.Ce paquet de sanctions, le 18e depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, est “l’un des plus sévères contre la Russie à ce jour”, a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Celles-ci prévoient entre autres un abaissement du plafond du prix du pétrole brut russe exporté, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché.Le mécanisme interdit à toute compagnie pétrolière, flotte marchande, etc. de vendre du pétrole russe au-dessus d’un certain prix, sous peine de sanctions.- “Au bon moment” -“Tous ensemble, nous intensifions la pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu inconditionnel”, a souligné le président français Emmanuel Macron. “Cette décision est essentielle et arrive au bon moment”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le Kremlin a affirmé de son côté qu’il ferait en sorte de “minimiser” les conséquences de ces sanctions, promettant qu’elles auraient des “effets négatifs” pour les Européens.L’UE a interdit toute importation de pétrole russe sur son territoire, mais Moscou continue à exporter son brut vers d’autres pays, dont l’Inde ou la Chine.”Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie”, avait souligné en juin la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Pour réduire cette manne, essentielle à la Russie pour financer sa guerre contre l’Ukraine, le G7 a décidé fin 2022 de fixer un prix de vente maximum, à 60 dollars le baril. Mais ce prix est désormais jugé trop élevé, compte tenu de la valeur actuelle du pétrole sur le marché, plutôt orientée à la baisse.Et si cette baisse du pétrole devait se confirmer, le nouveau mécanisme permet de suivre la tendance, en restant toujours 15% sous le prix moyen, un système jugé plus souple et efficace que le précédent. Le nouveau seuil, fixé à 47,6 dollars le baril, sera révisé tous les six mois pour tenir compte de l’évolution du marché, voire avant si nécessaire, selon un diplomate européen.- Maintenir la pression -Selon Mme Kallas, le plafond de 60 dollars a permis de réduire de 30% les revenus pétroliers russes.Il est d’autant plus efficace qu’il est appliqué par tous les pays du G7, ce qui cette fois ne sera pas le cas, les Etats-Unis n’ayant pour l’instant pas décidé de nouveau seuil. La Grande-Bretagne a toutefois annoncé vendredi s’y rallier et d’autres pays du G7, dont le Japon ou le Canada, pourraient suivre, selon des diplomates.Les Européens, dont la France, avaient promis il y a plusieurs semaines des sanctions “massives” si le président russe continuait à refuser tout cessez-le-feu, avec l’espoir que les Etats-Unis les suivraient.L’opération a été rendue plus compliquée par un veto de la Slovaquie et par les réticences de Donald Trump.Bratislava a finalement accepté de lever son veto et l’Union européenne espère désormais que les Etats-Unis la rejoignent dans les prochaines semaines, à l’expiration du délai fixé par le président américain. Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour faire la paix, sous peine de lourdes sanctions visant ses alliés.”Avec les Etats-Unis, nous contraindrons Vladimir Poutine à un cessez-le-feu” en Ukraine, a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.La Russie a toutefois cherché très vite à contourner ces sanctions à l’aide d’une flotte “fantôme” de pétroliers, dont le nombre est évalué à plus de 500, et que l’UE a déjà prise pour cible.Dans le cadre de ce 18e train de sanctions, les 27 ont ajouté 105 pétroliers “fantômes” à leur liste noire de navires qui compte désormais 444 navires, a précisé la Commission européenne dans un communiqué.L’UE a également ajouté 22 entités, dont 11 non russes, ciblant des sociétés exploitant des navires “fantômes” ou aidant les Russes à contourner les sanctions. “Pour la première fois”, l’UE a ciblé une raffinerie de pétrole appartenant au groupe russe Rosneft en Inde, s’est félicitée Mme Kallas.Les Européens ont également renforcé leurs sanctions financières en ajoutant 22 banques aux 23 déjà interdites d’accès au système international de paiements, le Swift.

Grand tétras: les associations font appel contre le programme de réintroduction dans les Vosges

Plusieurs associations lorraines ont annoncé vendredi faire appel de la décision du tribunal administratif de Nancy qui avait validé en juin le programme de réintroduction du grand tétras porté par le Parc naturel régional (PNR) des Ballons des Vosges et l’Etat.SOS Massif des Vosges, Avenir et Patrimoine 88, Paysage Nature et Patrimoine de la Montagne Vosgienne contestent la poursuite du programme de réintroduction du grand tétras, plus gros oiseau sauvage d’Europe, également connu sous le nom de coq de bruyère, quasiment éteint dans les Vosges, à partir d’individus capturés en Norvège. Ce nouveau recours “est déposé dans un contexte où les doutes scientifiques, éthiques et environnementaux entourant ce projet s’accumulent”, soulignent les associations dans un communiqué. “Ne pas faire appel reviendrait à entériner une décision que nous considérons juridiquement contestable et scientifiquement infondée”.Sur les neuf oiseaux réintroduits au printemps 2024, seuls deux étaient encore en vie en mai, les autres ayant semble-t-il été dévorés par des prédateurs, selon le PNR. La dernière opération de capture en Norvège, au printemps, n’a permis le lâcher que de sept nouveaux individus, contre 40 à 50 espérés par le parc naturel. Sur ces sept oiseaux, “trois sont aujourd’hui confirmés morts, et un quatrième ne donne plus aucun signe de vie depuis plus d’un mois”, affirment les associations. “Il ne reste selon toute vraisemblance, à ce jour, que trois oiseaux vivants sur les sept relâchés, soit plus de 50 % de pertes en quelques semaines”.Les associations ont également relevé que “les avis défavorables du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel, et du Conseil national de la protection de la nature, n’ont jamais été levés ni contredits par une expertise indépendante”.Le Conseil scientifique du PNR des Ballons des Vosges avait lui aussi alerté sur “le risque d’échec très important” des réintroductions.Fin mai, la préfète des Vosges, Valérie Michel-Moreaux, avait déclaré à la presse que la réintroduction du grand tétras constituait un “enjeu fort”, sa déclinaison dans les Vosges résultant d’une politique nationale. Elle avait souligné que “beaucoup d’énergie était mise” en œuvre en faveur de cette réintroduction.Le coût du projet est évalué à 230.000 euros par an.

Dans la tourmente, l’administration Trump cherche à publier des documents de l’affaire Epstein

La ministre de la Justice de Donald Trump doit demander vendredi la levée du secret judiciaire pour des documents concernant le financier et délinquant sexuel Jeffrey Epstein, une affaire qui embarrasse depuis plusieurs jours le président américain.La veille, le Wall Street Journal a publié un article explosif attribuant au milliardaire new-yorkais devenu président des Etats-Unis l’écriture, au début des années 2000, d’une lettre salace à l’attention de Jeffrey Epstein pour ses 50 ans.Donald Trump, furieux, a annoncé jeudi soir son intention de porter plainte contre le quotidien et son propriétaire, le magnat des médias Rupert Murdoch.Sous la pression d’une partie de son camp, il a aussi demandé à sa ministre de la Justice de faire rendre publics tous les témoignages “pertinents” de la procédure judiciaire concernant Jeffrey Epstein, mort en 2019 avant son procès.Pam Bondi a confirmé être “prête” à demander dès vendredi à un tribunal la levée du secret judiciaire sur des témoignages effectués dans cette affaire devant un grand jury. Dans la justice américaine, ce collectif de citoyens choisis au hasard intervient au cours de l’enquête et passe en revue preuves et témoignages pour décider d’une éventuelle mise en accusation.La décision de la publication des témoignages se fera “sous réserve de l’accord du tribunal”, a précisé jeudi soir Donald Trump.Mais ces documents “ne concerneront que Epstein et (Ghislaine) Maxwell”, sa compagne déjà condamnée, et pas d’autres noms, a estimé sur X Daniel Goldman, un élu démocrate et ancien procureur fédéral.Le président américain se débat depuis plus d’une semaine d’accusations portées par certains de ses propres partisans qui accusent son gouvernement de vouloir mettre trop rapidement le couvercle sur cette affaire.- “Stupides” -Jeffrey Epstein a été arrêté et inculpé en juillet 2019 d’exploitation sexuelle de mineures et d’association de malfaiteurs en vue d’exploiter sexuellement des mineures.La mort de cet ami des stars et des puissants, retrouvé pendu dans sa cellule à New York un mois plus tard et avant d’être jugé, a alimenté nombre de théories non vérifiées selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan.Il avait déjà été condamné à une courte peine de prison en 2008, plaidant coupable de recours aux services de prostituées, dont une mineure.Des figures proches du mouvement “Make America Great Again” de Donald Trump militent depuis des années pour la publication d’une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein.Mais il y a une dizaine de jours, le ministère de la Justice et la police fédérale, le FBI, ont établi dans un rapport commun qu’il n’existait pas de preuve de l’existence d’une telle liste ou d’un chantage envers certaines personnalités.Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes “MAGA” sur les réseaux sociaux.Donald Trump s’en est ouvertement agacé et a qualifié cette frange de ses partisans de “stupides” et leur a demandé de passer à autre chose, tout en accusant l’opposition démocrate d’avoir “orchestré” son implication.- Croquis -L’article publié jeudi soir par le Wall Street Journal ne risque pas d’enterrer l’affaire.Le quotidien affirme que, pour un livre d’or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l’occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l’immobilier.La lettre au nom de Donald Trump comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées d’un croquis de femme nue avec sa signature “Donald” comme poils pubiens, selon le journal. “Joyeux anniversaire – et que chaque jour soit un autre merveilleux secret”, affirme avoir lu le Wall Street Journal, qui ne reproduit pas la lettre.Donald Trump a rapidement qualifié l’article de “faux, malveillant et diffamatoire” et assuré qu’il allait “rapidement” poursuivre en justice le journal, son groupe News Corp et le patron de ce dernier, Rupert Murdoch, un conservateur qui possède aussi Fox News.”J’ai hâte que Rupert Murdoch témoigne à propos de ma plainte contre lui et ce +tas d’ordure+ de journal”, a-t-il écrit vendredi matin sur Truth Social.

Dans la tourmente, l’administration Trump cherche à publier des documents de l’affaire Epstein

La ministre de la Justice de Donald Trump doit demander vendredi la levée du secret judiciaire pour des documents concernant le financier et délinquant sexuel Jeffrey Epstein, une affaire qui embarrasse depuis plusieurs jours le président américain.La veille, le Wall Street Journal a publié un article explosif attribuant au milliardaire new-yorkais devenu président des Etats-Unis l’écriture, au début des années 2000, d’une lettre salace à l’attention de Jeffrey Epstein pour ses 50 ans.Donald Trump, furieux, a annoncé jeudi soir son intention de porter plainte contre le quotidien et son propriétaire, le magnat des médias Rupert Murdoch.Sous la pression d’une partie de son camp, il a aussi demandé à sa ministre de la Justice de faire rendre publics tous les témoignages “pertinents” de la procédure judiciaire concernant Jeffrey Epstein, mort en 2019 avant son procès.Pam Bondi a confirmé être “prête” à demander dès vendredi à un tribunal la levée du secret judiciaire sur des témoignages effectués dans cette affaire devant un grand jury. Dans la justice américaine, ce collectif de citoyens choisis au hasard intervient au cours de l’enquête et passe en revue preuves et témoignages pour décider d’une éventuelle mise en accusation.La décision de la publication des témoignages se fera “sous réserve de l’accord du tribunal”, a précisé jeudi soir Donald Trump.Mais ces documents “ne concerneront que Epstein et (Ghislaine) Maxwell”, sa compagne déjà condamnée, et pas d’autres noms, a estimé sur X Daniel Goldman, un élu démocrate et ancien procureur fédéral.Le président américain se débat depuis plus d’une semaine d’accusations portées par certains de ses propres partisans qui accusent son gouvernement de vouloir mettre trop rapidement le couvercle sur cette affaire.- “Stupides” -Jeffrey Epstein a été arrêté et inculpé en juillet 2019 d’exploitation sexuelle de mineures et d’association de malfaiteurs en vue d’exploiter sexuellement des mineures.La mort de cet ami des stars et des puissants, retrouvé pendu dans sa cellule à New York un mois plus tard et avant d’être jugé, a alimenté nombre de théories non vérifiées selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan.Il avait déjà été condamné à une courte peine de prison en 2008, plaidant coupable de recours aux services de prostituées, dont une mineure.Des figures proches du mouvement “Make America Great Again” de Donald Trump militent depuis des années pour la publication d’une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein.Mais il y a une dizaine de jours, le ministère de la Justice et la police fédérale, le FBI, ont établi dans un rapport commun qu’il n’existait pas de preuve de l’existence d’une telle liste ou d’un chantage envers certaines personnalités.Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes “MAGA” sur les réseaux sociaux.Donald Trump s’en est ouvertement agacé et a qualifié cette frange de ses partisans de “stupides” et leur a demandé de passer à autre chose, tout en accusant l’opposition démocrate d’avoir “orchestré” son implication.- Croquis -L’article publié jeudi soir par le Wall Street Journal ne risque pas d’enterrer l’affaire.Le quotidien affirme que, pour un livre d’or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l’occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l’immobilier.La lettre au nom de Donald Trump comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées d’un croquis de femme nue avec sa signature “Donald” comme poils pubiens, selon le journal. “Joyeux anniversaire – et que chaque jour soit un autre merveilleux secret”, affirme avoir lu le Wall Street Journal, qui ne reproduit pas la lettre.Donald Trump a rapidement qualifié l’article de “faux, malveillant et diffamatoire” et assuré qu’il allait “rapidement” poursuivre en justice le journal, son groupe News Corp et le patron de ce dernier, Rupert Murdoch, un conservateur qui possède aussi Fox News.”J’ai hâte que Rupert Murdoch témoigne à propos de ma plainte contre lui et ce +tas d’ordure+ de journal”, a-t-il écrit vendredi matin sur Truth Social.

André Vingt-Trois, ancien archevêque de Paris, est mort, annonce l’actuel archevêque

Le cardinal André Vingt-Trois, qui fut archevêque de Paris entre 2005 et 2017, est mort vendredi à l’âge de 82 ans, a annoncé l’actuel archevêque de Paris Laurent Ulrich.”Aujourd’hui, en début d’après-midi, le Cardinal André Vingt-Trois est retourné auprès de Dieu”, a annoncé dans un communiqué Mgr Ulrich en annonçant le décès de celui qui fut président de la Conférence des évêques de France.Né le 7 novembre 1942 à Paris dans une famille catholique mais pas pratiquante, ordonné prêtre en 1969, André Vingt-Trois est nommé archevêque de Tours en 1999.Il succède en 2005 à Jean-Marie Lustiger comme archevêque de Paris, et est créé cardinal en 2007 par le pape Benoît XVI.La même année il devient président de la Conférence des évêques de France (CEF), pour deux mandats où il n’hésitera pas à descendre dans l’arène sur les sujets de société.”Pour beaucoup d’entre nous, prêtres, diacres, fidèles de Paris, il fut bien plus que notre archevêque, mais un pasteur, un père, un exemple”, a souligné Mgr Ulrich, en rendant hommage à l’archevêque émérite de Paris qui souffrait depuis plusieurs années du syndrome neurologique de Guillain-Barré.La Conférence des évêques de France (CEF), en s’associant dans un communiqué “à la peine de Mgr Laurent Ulrich et de tout le diocèse de Paris”, a “fait mémoire avec gratitude de son ancien président”.”Son intelligence de stratège, son humour en toute situation, et sa discrétion, ont accompagné la vie des Parisiens et des catholiques orientaux pendant de nombreuses années”, a pour sa part affirmé l’Oeuvre d’Orient dans un communiqué. Mgr Ulrich a demandé “qu’à 17 heures aujourd’hui (vendredi), le bourdon de notre cathédrale Notre-Dame de Paris et les cloches de toutes les églises paroissiales de notre diocèse sonnent en glas un coup pour chacune de ses 82 années”.La messe de 18 heures à Notre-Dame sera célébrée à son intention, et d’autres le seront dans les églises parisiennes samedi et les jours suivant, a également annoncé l’archevêque. Un livre de condoléances sera également ouvert sur le site internet du diocèse de Paris

Migration : l’Allemagne affiche sa fermeté avec l’expulsion de 81 condamnés afghans

Le gouvernement allemand a expulsé vendredi 81 Afghans condamnés par la justice, nouveau signal du durcissement de la politique migratoire opéré par le chancelier conservateur Friedrich Merz.Le vol a décollé en direction de l’Afghanistan avec à son bord des hommes “soumis à une décision d’expulsion et qui ont déjà été condamnés par la justice pénale”, a annoncé le ministère de l’Intérieur.L’initiative a aussitôt été dénoncée par l’ONU, qui a demandé “l’arrêt immédiat du renvoi forcé de tous les réfugiés et demandeurs d’asile afghans”.Il s’agit de la seconde opération de ce type depuis l’été dernier, la première depuis l’entrée en fonction de la coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates dirigée par Friedrich Merz.Les expulsions vers l’Afghanistan sont controversées en raison du retour au pouvoir des talibans en août 2021, autorité que le gouvernement allemand ne reconnaît pas et avec laquelle il n’entretient pas de relations diplomatiques.Comme d’autres dirigeants européens, Friedrich Merz souhaite restreindre l’accueil des demandeurs d’asile dans un contexte de progression de l’extrême droite à travers le continent.Cette opération d’expulsion a été annoncée le jour où le gouvernement allemand accueillait, dans le sud du pays, les ministres de l’Intérieur de cinq pays de l’UE désireux de durcir leurs politiques d’immigration.Les renvois de délinquants afghans vers leur pays “doivent pouvoir se poursuivre à l’avenir. Les auteurs d’infractions graves n’ont pas le droit de séjourner dans notre pays”, a affirmé le ministère allemand de l’Intérieur Alexander Dobrindt.Plusieurs des Afghans expulsés avaient été condamnés pour violences sexuelles, homicides, blessures volontaires, incendies criminels, infractions liées aux stupéfiants, selon les autorités régionales.- Médiation du Qatar -Le précédent gouvernement dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz avait expulsé, le 30 août 2024, un groupe de 28 Afghans condamnés pour crimes, une première depuis le retour au pouvoir des talibans.L’opération menée vendredi a pu se dérouler grâce à l’entremise du Qatar, a précisé le ministère de l’Intérieur.Mais Berlin avait indiqué récemment vouloir négocier directement avec les autorités talibanes. “Ces discussions devront avoir lieu” , a dit vendredi M. Dobrindt.Pour autant, “il n’y a pas d’élargissement des relations ni de reconnaissance du régime en place” à Kaboul, a assuré le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul.Berlin “coopère avec un régime terroriste”, a fustigé une députée du parti d’opposition de gauche radicale Die Linke, Clara Bünger.Dénonçant lui aussi la décision de Berlin, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits humains Volker Türk a souligné que certains Afghans expulsés risquaient “d’être persécutés” dans leur pays.”Expulser des personnes vers des pays dangereux comme l’Afghanistan et diaboliser les réfugiés est l’expression d’un programme autoritaire qui a malheureusement également trouvé son chemin en Allemagne”, a abondé Amnesty International.L’Allemagne souhaite également pouvoir procéder à des expulsions vers la Syrie.- Solutions européennes -Le thème de l’immigration est coeur des débats politiques dans le pays marqué par une progression sans précédent de l’extrême droite aux législatives de février dernier.”La surcharge de nos pays par la migration illégale contribue également de manière massive à la polarisation de la société”, a souligné Alexander Dobrindt devant ses homologues européens.La première économie européenne a accueilli plus d’un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire des années 2015-2016, sous le mandat de l’ex-chancelière Angela Merkel.Les gouvernements qui ont suivi ont refermé la page de cette politique d’accueil.Au cours des dernières semaines, la coalition de Friedrich Merz a décidé le refoulement des demandeurs d’asile aux frontières du pays et modifié la législation afin de limiter le regroupement familial pour certaines catégories de réfugiés et d’allonger les délais d’accès à la nationalité allemande.Mais “nous ne pourrons résoudre le problème à long terme qu’ensemble, au sein de l’Union européenne”, a dit le chancelier vendredi lors d’une conférence de presse.Le ministre de l’Intérieur a dit miser sur une initiative européenne visant à faciliter les expulsions des migrants déboutés de l’asile vers des pays tiers hors UE.”Nous voulons créer la possibilité de renvoyer les migrants dans des pays voisins proches de leur pays d’origine” lorsque ce dernier refuse de reprendre ses ressortissants, a-t-il déclaré à la presse.

Orages et inondations: 9 départements en vigilance orange samedi

Météo-France a placé le Calvados, l’Ille-et-Vilaine et la Manche en vigilance orange pour risque de pluie-inondations à partir de 22H00 vendredi, ainsi que six départements du Centre-Est à partir de samedi matin pour risque d’orages.”Un premier axe pluvio-orageux concernera Bretagne/Normandie entre vendredi soir et samedi matin. Un second axe pluvio-orageux concernera le Centre-Est en journée de samedi”, indique le service météorologique dans son bulletin publié à 16H00.Les premiers orages vont se former au-dessus de la Normandie vendredi en fin d’après-midi, précise Météo-France. “Les pluies associées pourront être fortes ponctuellement accompagnées de rafales voisines de 80 km/h, de chutes de grêle occasionnelles, de taille petite à moyenne”, précise le bulletin.En soirée sont attendues “de fortes intensités pluvieuses (20 à 40 mm en une heure). Cet axe pluvieux devrait persister plusieurs heures et finir par donner des cumuls de l’ordre de 30 à 50 mm assez généralisés, et localement 60 à 80 mm. Des phénomènes de ruissellement sont donc probables par endroits”, avertit le bulletin.Six départements du Centre-Est (Rhône, Loire, Isère, Puy-de-Dôme, Allier, Ain) font par ailleurs l’objet d’une vigilance orange pour orages à partir de samedi 6H00.Un axe pluvio-orageux actif se mettra en place et “perdurera une grande partie de la journée. Les orages seront accompagnés de fortes précipitations, de bourrasques, de grêle ainsi que d’une activité électrique importante”, avec des cumuls de pluies “de l’ordre de 30 à 60 mm, très localement plus, en des laps de temps assez courts”.