A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’incendie de Martigues contenu mais toujours 350 pompiers engagés

L’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais contenu, malgré une réactivation vendredi après-midi, et 350 pompiers toujours déployés, avec des moyens aériens conséquents.Le sinistre est “contenu” mais il n’est pas pour autant circonscrit ni fixé, a expliqué la préfecture en début de soirée, dans son dernier point de situation, précisant que la “réactivation” du feu dans l’après-midi a emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée selon le dernier point de situation.Plus de 350 pompiers restent engagés sur ce sinistre qui a mobilisé, au plus fort, plus de 1.000 soldats du feu. Appuyés par 130 engins terrestres, ils sont également soutenus par d’importants moyens aériens, quatre Canadair, un hélicoptère bombardier d’eau et un avion Dash pour larguer du retardant. Jeudi, avant la tombée de la nuit, jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau avaient été déployés face aux flammes. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait alors souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. Dans la soirée jeudi, des food-trucks étaient venus spontanément au poste de commandement pour ravitailler les secours. Sur Facebook, la ville de Martigues les recherchait activement vendredi pour les remercier.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers. M. Cassette avait annoncé dès le début de matinée vendredi la levée du confinement imposé aux habitants de la zone et notamment aux personnes vivant dans deux hameaux de la commune, Saint-Julien et Les Ventrons. Quant au bilan matériel et notamment sur les habitations, il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 au total ont été “menacées”.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.D’ailleurs d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu, déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd, a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, les pompiers continuaient d’en noyer les points chauds, ravivés par les températures qui ont dépassé les 30°C.A l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, a été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, d’origine encore indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

L’incendie de Martigues contenu mais toujours 350 pompiers engagés

L’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais contenu, malgré une réactivation vendredi après-midi, et 350 pompiers toujours déployés, avec des moyens aériens conséquents.Le sinistre est “contenu” mais il n’est pas pour autant circonscrit ni fixé, a expliqué la préfecture en début de soirée, dans son dernier point de situation, précisant que la “réactivation” du feu dans l’après-midi a emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée selon le dernier point de situation.Plus de 350 pompiers restent engagés sur ce sinistre qui a mobilisé, au plus fort, plus de 1.000 soldats du feu. Appuyés par 130 engins terrestres, ils sont également soutenus par d’importants moyens aériens, quatre Canadair, un hélicoptère bombardier d’eau et un avion Dash pour larguer du retardant. Jeudi, avant la tombée de la nuit, jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau avaient été déployés face aux flammes. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait alors souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. Dans la soirée jeudi, des food-trucks étaient venus spontanément au poste de commandement pour ravitailler les secours. Sur Facebook, la ville de Martigues les recherchait activement vendredi pour les remercier.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers. M. Cassette avait annoncé dès le début de matinée vendredi la levée du confinement imposé aux habitants de la zone et notamment aux personnes vivant dans deux hameaux de la commune, Saint-Julien et Les Ventrons. Quant au bilan matériel et notamment sur les habitations, il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 au total ont été “menacées”.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.D’ailleurs d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu, déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd, a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, les pompiers continuaient d’en noyer les points chauds, ravivés par les températures qui ont dépassé les 30°C.A l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, a été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, d’origine encore indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

L’incendie de Martigues contenu mais toujours 350 pompiers engagés

L’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais contenu, malgré une réactivation vendredi après-midi, et 350 pompiers toujours déployés, avec des moyens aériens conséquents.Le sinistre est “contenu” mais il n’est pas pour autant circonscrit ni fixé, a expliqué la préfecture en début de soirée, dans son dernier point de situation, précisant que la “réactivation” du feu dans l’après-midi a emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée selon le dernier point de situation.Plus de 350 pompiers restent engagés sur ce sinistre qui a mobilisé, au plus fort, plus de 1.000 soldats du feu. Appuyés par 130 engins terrestres, ils sont également soutenus par d’importants moyens aériens, quatre Canadair, un hélicoptère bombardier d’eau et un avion Dash pour larguer du retardant. Jeudi, avant la tombée de la nuit, jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau avaient été déployés face aux flammes. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait alors souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. Dans la soirée jeudi, des food-trucks étaient venus spontanément au poste de commandement pour ravitailler les secours. Sur Facebook, la ville de Martigues les recherchait activement vendredi pour les remercier.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers. M. Cassette avait annoncé dès le début de matinée vendredi la levée du confinement imposé aux habitants de la zone et notamment aux personnes vivant dans deux hameaux de la commune, Saint-Julien et Les Ventrons. Quant au bilan matériel et notamment sur les habitations, il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 au total ont été “menacées”.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.D’ailleurs d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu, déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd, a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, les pompiers continuaient d’en noyer les points chauds, ravivés par les températures qui ont dépassé les 30°C.A l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, a été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, d’origine encore indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

La Bourse de Paris termine à plat une séance de consolidation

La Bourse de Paris a terminé stable vendredi, sans entrain face aux négociations commerciales toujours en cours entre le États-Unis et certains de ses partenaires commerciaux, alors que débute la saison des résultats d’entreprises.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, est resté stable (+0,01%), prenant quelque 0,67 point, pour s’établir à 7.822,67 points à la clôture. La veille, il avait grimpé de 99,91 points (+1,29%) pour terminer à 7.822,00 points.Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM, décrit une séance atone, les marchés se situant “dans une phase de consolidation et d’attentisme”.”Les marchés tentent de se convaincre que la guerre commerciale n’aura pas lieu”, affirme-t-il à l’AFP, les indices résistant aux “récentes annonces de droits de douane supplémentaires qui s’égrènent au fil des jours”.Donald Trump a donné aux partenaires commerciaux des États-Unis jusqu’au 1er août pour parvenir à un accord avec la Maison-Blanche au sujet des droits de douane.Il n’a jusqu’à présent annoncé que des accords avec l’Indonésie, le Royaume-Uni et le Vietnam, ainsi qu’un accord avec la Chine visant à réduire temporairement les taxes douanières entre les deux premières puissances économiques mondiales.Les investisseurs scrutent la publication des résultats d’entreprises, le “moment de vérité” sur les conséquences de la guerre commerciale de Donald Trump, relève M. Ielpo.Côté valeurs, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a demandé vendredi à Vincent Bolloré de déposer une offre pour racheter les actions de Vivendi qu’il ne détient pas déjà, ce qui pourrait entraîner le retrait du groupe de la Bourse.L’AMF considère que la part de Bolloré dans Vivendi dépasse le seuil des 30%, avec les 29,9% détenues par le groupe Bolloré et les actions auto-détenues par Vivendi (3,7% du capital) “contrôlée de fait” par le milliardaire Vincent Bolloré. Ce seuil de 30% déclenche en France l’obligation de lancer une offre publique obligatoire pour racheter les titres restants.Le cours de l’action Vivendi a terminé vendredi en forte hausse de 13,26% à 3,33 euros, les actionnaires s’attendant à bénéficier d’une prime au moment de l’offre.

Syrie: nouveaux affrontements autour de Soueida, l’ONU réclame des enquêtes

Des affrontements opposent vendredi en Syrie des combattants tribaux proches des autorités à des groupes druzes aux portes de la ville de Soueida, où des affrontements ont fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés ces derniers jours.L’ONU a appelé à arrêter “l’effusion de sang” et demandé des enquêtes “rapides” et “transparentes” sur les affrontements dans cette région du sud de la Syrie qui ont éclaté dimanche soir et fait près de 600 morts selon une ONG.”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré à un correspondant de l’AFP Rouba, membre du personnel de l’hôpital gouvernemental de la ville de Soueida.”Nous n’avons pas d’eau, pas d’électricité, les médicaments commencent à manquer”, ajoute cette femme qui ne veut pas donner son nom de famille.L’établissement, le seul encore fonctionnel dans cette ville à majorité druze, a accueilli “plus de 400 corps depuis lundi matin”, parmi lesquels “des femmes, des enfants et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP le médecin Omar Obeid.Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir du président intérimaire, Ahmad al-Chareh, qui a renversé, à la tête d’une coalition de groupes rebelles islamistes le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.- “Situation catastrophique” -Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d’avoir combattu au côté des bédouins et d’avoir commis des exactions.Les forces gouvernementales s’étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d’Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M. Chareh affirmant sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes mais la présidence a accusé jeudi soir les combattants druzes de l’avoir violé.Vendredi matin, des affrontements aux portes de Soueida ont opposé des combattants tribaux proches des autorités aux groupes druzes, selon les belligérants et une ONG. Les correspondants de l’AFP à Soueida et dans ses environs entendaient les échanges de tirs.Dans la ville même, privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées, “la situation est catastrophique. Il n’y a même plus de lait pour nourrissons”, a déclaré à l’AFP le rédacteur en chef du site local Suwayda 24, Rayan Maarouf.Israël va envoyer de l’aide humanitaire aux druzes de Syrie, a indiqué vendredi le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar.- “Priorité absolue” -De son côté, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk, a demandé vendredi que l’effusion de sang et la violence cessent, soulignant que la protection de toutes les personnes devait être “la priorité absolue”.”Des enquêtes indépendantes, rapides et transparentes doivent être menées sur toutes les violations, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes”, a-t-il ajouté dans un communiqué, demandant aux autorités syriennes d’y veiller.Près de 80.000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s’est alarmée vendredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).Israël a par ailleurs démenti avoir mené une frappe jeudi soir près de Soueida, comme l’avait affirmé l’agence officielle syrienne Sana.Mercredi, Israël avait bombardé plusieurs cibles au coeur de Damas dont le QG de l’armée, faisant trois morts selon les autorités. Les Etats-Unis, alliés d’Israël et affichant leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé jihadiste, ont affirmé jeudi n’avoir apporté aucun soutien aux frappes israéliennes en Syrie.Les combats avaient commencé dimanche entre les groupes druzes et des tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des décennies.- Des combattants en renfort -Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux bédouins, étaient massés dans plusieurs villages autour de Soueida, selon trois correspondants de l’AFP sur place.Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l’AFP près du village de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.Un correspondant de l’AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés ou encore en train de brûler, dans le village druze de Walgha désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins.Selon l’OSDH, “les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d’Israël”.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam est aussi implantée au Liban et en Israël.

Syrie: nouveaux affrontements autour de Soueida, l’ONU réclame des enquêtes

Des affrontements opposent vendredi en Syrie des combattants tribaux proches des autorités à des groupes druzes aux portes de la ville de Soueida, où des affrontements ont fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés ces derniers jours.L’ONU a appelé à arrêter “l’effusion de sang” et demandé des enquêtes “rapides” et “transparentes” sur les affrontements dans cette région du sud de la Syrie qui ont éclaté dimanche soir et fait près de 600 morts selon une ONG.”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré à un correspondant de l’AFP Rouba, membre du personnel de l’hôpital gouvernemental de la ville de Soueida.”Nous n’avons pas d’eau, pas d’électricité, les médicaments commencent à manquer”, ajoute cette femme qui ne veut pas donner son nom de famille.L’établissement, le seul encore fonctionnel dans cette ville à majorité druze, a accueilli “plus de 400 corps depuis lundi matin”, parmi lesquels “des femmes, des enfants et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP le médecin Omar Obeid.Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir du président intérimaire, Ahmad al-Chareh, qui a renversé, à la tête d’une coalition de groupes rebelles islamistes le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.- “Situation catastrophique” -Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d’avoir combattu au côté des bédouins et d’avoir commis des exactions.Les forces gouvernementales s’étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d’Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M. Chareh affirmant sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes mais la présidence a accusé jeudi soir les combattants druzes de l’avoir violé.Vendredi matin, des affrontements aux portes de Soueida ont opposé des combattants tribaux proches des autorités aux groupes druzes, selon les belligérants et une ONG. Les correspondants de l’AFP à Soueida et dans ses environs entendaient les échanges de tirs.Dans la ville même, privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées, “la situation est catastrophique. Il n’y a même plus de lait pour nourrissons”, a déclaré à l’AFP le rédacteur en chef du site local Suwayda 24, Rayan Maarouf.Israël va envoyer de l’aide humanitaire aux druzes de Syrie, a indiqué vendredi le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar.- “Priorité absolue” -De son côté, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk, a demandé vendredi que l’effusion de sang et la violence cessent, soulignant que la protection de toutes les personnes devait être “la priorité absolue”.”Des enquêtes indépendantes, rapides et transparentes doivent être menées sur toutes les violations, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes”, a-t-il ajouté dans un communiqué, demandant aux autorités syriennes d’y veiller.Près de 80.000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s’est alarmée vendredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).Israël a par ailleurs démenti avoir mené une frappe jeudi soir près de Soueida, comme l’avait affirmé l’agence officielle syrienne Sana.Mercredi, Israël avait bombardé plusieurs cibles au coeur de Damas dont le QG de l’armée, faisant trois morts selon les autorités. Les Etats-Unis, alliés d’Israël et affichant leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé jihadiste, ont affirmé jeudi n’avoir apporté aucun soutien aux frappes israéliennes en Syrie.Les combats avaient commencé dimanche entre les groupes druzes et des tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des décennies.- Des combattants en renfort -Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux bédouins, étaient massés dans plusieurs villages autour de Soueida, selon trois correspondants de l’AFP sur place.Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l’AFP près du village de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.Un correspondant de l’AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés ou encore en train de brûler, dans le village druze de Walgha désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins.Selon l’OSDH, “les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d’Israël”.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam est aussi implantée au Liban et en Israël.