Ligue 1: pour Lyon, vite rebondir avec le derby à Saint-Etienne

Marqué par son élimination cruelle jeudi à Manchester en Ligue Europa, Lyon doit se remobiliser dès dimanche avec un derby à Saint-Etienne, un match à gagner pour rebondir et rester dans la course à la Ligue des champions.L’Olympique lyonnais a été éliminé par Manchester United en quart de finale après sa défaite 5-4 alors qu’il menait 4-2 durant la prolongation. Les deux équipes avaient fait match nul (2-2) à l’aller. Sur le plan comptable, avant la 30e journée, l’OL est 4e du classement (51 pts), celle qui octroie une place de barragiste en C1, à deux longueurs de Monaco (2e) et un point de Marseille (3e).Mais Lille (5e) et Strasbourg (6e) n’ont qu’une unité de retard sur les Lyonnais, qui doivent profiter des quelques heures qui viennent pour se remobiliser pour ne pas laisser de terrain dans l’emballage final de la Ligue 1.  – Joueurs touchés -“Cela va être dur de trouver les mots, de parler car nous sommes passés par beaucoup d’émotions. Nous sommes passés du paradis à l’enfer. C’est très, très dur à digérer”, a déploré le meneur de jeu, Corentin Tolisso, après la rencontre.”Là, nous allons nous reposer. Il va falloir relever la tête parce qu’on a un match à gagner, dimanche”, a-t-il prévenu faisant référence au déplacement à Saint-Etienne. “Il va falloir être capable de digérer cette déception avant le derby”, a également souligné l’attaquant Malick Fofana.A ce titre, rien de mieux probablement que d’enchaîner avec ce match chez le grand rival stéphanois, dans un stade Geoffroy-Guichard où plus de 40.000 spectateurs sont attendus, pour éviter de gamberger trop longtemps et soigner la déception des supporters, ultras notamment, pour qui le derby est l’un des rendez-vous à ne surtout pas manquer.Ceux-ci ont pour habitude depuis de longues années déjà de venir encourager, par centaines avec chants et fumigènes, comme un rituel, les joueurs lors du dernier entraînement avant d’affronter les Verts, d’autant qu’ils sont interdits de déplacement.Ils chercheront à réconforter leurs joueurs mais il conviendrait probablement de ne pas les décevoir une seconde fois en quatre jours…Pour l’entraîneur Paulo Fonseca, il faudra avant tout gérer l’état de son effectif, marqué autant physiquement par la débauche d’énergie après avoir joué la prolongation en infériorité numérique suite à l’exclusion de Tolisso, que par la charge émotionnelle après une très grande désillusion.- Effectif à gérer -Le technicien portugais n’a pas trop de temps pour préparer le déplacement de dimanche avec un retour à Décines-Charpieu dans la nuit de jeudi à vendredi à 04H00 et une reprise de l’entraînement dès ce vendredi après-midi.A Saint-Etienne, l’OL fera à un adversaire qui joue sa survie en Ligue 1 dont il est 17e et avant-dernier (24 pts), et habitué à bien commencer ses matches avant de baisser de rythme en seconde période. Mais Lyon possède un banc suffisamment profond pour opérer des changements décisifs et bien finir.Sur le plan des joueurs, Tolisso a été exclu juste avant la prolongation, Alexandre Lacazette, Georges Mikautadze, Rayan Cherki, Tanner Tessmann ou encore Fofana, ménagé en début de match, n’ont pas disputé la totalité de la rencontre. Nemanja Matic, pourtant ancien Mancunien, n’a joué ni à l’aller ni au retour.

Fusillade à Rennes sur un point de deal: quatre hommes en garde à vue

Quatre jeunes hommes, originaires de Paris, Marseille et Tours, ont été interpellés dans les heures qui ont suivi la fusillade jeudi en plein après-midi dans un quartier populaire de Rennes, touché par le trafic de stupéfiants, qui a fait trois blessés par balle et un quatrième percuté par la voiture des tireurs, a annoncé le parquet.Jeudi vers 17H15, “trois fusillades” ont eu lieu dans le quartier de Villejean, situé non loin du campus universitaire, dans le nord-ouest de Rennes, a précisé dans un communiqué le procureur de la République adjoint Jean-Marie Blin. “La première séquence était marquée par l’arrivée d’un véhicule Peugeot 2008 qui percutait un jeune homme d’une vingtaine d’années, de nationalité italienne, avant de poursuivre plusieurs individus qui réussissaient à s’enfuir”, a indiqué M. Blin.Le pronostic vital de la victime renversée “est engagé à l’heure actuelle”, selon le magistrat.Le véhicule est revenu “à hauteur du blessé qu’il venait de percuter et les occupants du véhicule le prenaient en photo”.Puis, trois individus sont descendus de la voiture “l’un en possession d’une arme longue, les deux autres d’une arme de poing et fonçaient en direction de jeunes attablés en terrasse” devant une sandwicherie.”Trois des personnes poursuivies se réfugiaient à l’intérieur du restaurant où ils étaient victimes de tirs opérés par les attaquants”, d’après le procureur adjoint.Charles Compagnon, élu municipal Horizons, se trouvait précisément dans le restaurant. “On s’est jetés au sol, mon collègue m’a attrapé la veste, et ils ont tiré juste au-dessus de moi, ils ont touché les trois qui étaient derrière moi”, a-t-il dit à l’AFP.Trois personnes, âgées entre 18 et 27 ans, ont été blessées aux membres inférieurs et à l’abdomen pour l’une d’entre elles.Après avoir reçu des soins, ils sont tous les trois sortis de l’hôpital dans la nuit.Puis les agresseurs ont tiré dans un autre endroit du quartier, sans faire de victime, avant de prendre la fuite. Vers 19H00, leur véhicule a été repéré en feu à proximité de l’agglomération rennaise. Un homme de 20 ans, de nationalité française, originaire de la région parisienne, a été interpellé près du véhicule et immédiatement placé en garde à vue pour “tentatives de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes”. – “Aucune relâche” -Dans la nuit de jeudi à vendredi, un appartement situé à Rennes, identifié par l’antenne de l’office antistupéfiants (OFAST) de Rennes, “pouvant correspondre à un lieu de repli des agresseurs et de domiciliation de l’individu interpellé” a été perquisitionné. Trois hommes, âgés de 21 à 23 ans, deux de nationalité française, l’autre de nationalité congolaise, résidant pour deux d’entre eux dans la région de Tours, le troisième à Marseille, ont été  interpellés et placés en garde à vue.Le parquet de la juridiction interrégionale de Rennes (JIRS) a été saisi vendredi.”Nous retrouverons ces barbares et nous les mettrons hors d’état de nuire. La guerre que nous menons contre le narco-trafic n’admet aucune relâche et aucune faiblesse. Elle sera longue et difficile, mais nous la gagnerons, à Rennes comme ailleurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, indiquant qu’une compagnie de CRS envoyée jeudi “restera sur place aussi longtemps que nécessaire”.La maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré a indiqué dans un communiqué avoir “eu de nouveaux échanges ce matin notamment avec Bruno Retailleau”. “Je me suis assurée que la CRS 82 reste déployée dans le quartier. La CRS 56 prendra le relai ce week-end (…) Ce déploiement de force est indispensable dans le moment de tension. La présence policière doit aussi se poursuivre dans le temps. La lutte contre le narcotrafic est un combat difficile, mais il n’est pas question de déserter”, a ajouté Mme Appéré.Plusieurs quartiers populaires de Rennes, dont celui de Villejean, où a eu lieu la fusillade jeudi, ont été le théâtre ces derniers mois de plusieurs épisodes de tirs sur fond de trafic de stupéfiants.

Gaza: frappes israéliennes après le rejet par le Hamas d’une proposition de trêve

Au moins 24 personnes sont mortes dans de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi la Défense civile palestinienne, au lendemain du rejet par le Hamas d’une proposition israélienne de trêve.Le mouvement islamiste palestinien exhorte de son côté la communauté internationale à faire pression pour qu’Israël lève son “blocus injuste” sur le territoire palestinien, où l’aide humanitaire n’entre plus depuis plus de six semaines.Déclenchée par l’attaque du Hamas dans le sud israélien le 7 octobre 2023, la guerre a plongé la bande de Gaza dans une situation humanitaire catastrophique. La reprise de l’offensive israélienne le 18 mars, après deux mois de trêve, a de nouveau déplacé des centaines de milliers de Gazaouis.  Selon la Défense civile locale, de nouvelles frappes israéliennes ont fait 24 morts, dont 10 membres d’une même famille tués dans le sud de la bande de Gaza. Tous les efforts pour parvenir à une trêve par l’intermédiaire d’une médiation de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis ont jusqu’à présent échoué.- “Prière pour la paix” de Trump -Jeudi, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a annoncé que le mouvement s’opposait à un accord “partiel” avec Israël pour mettre fin aux combats, rejetant de fait une dernière proposition israélienne de trêve.Selon un dirigeant du mouvement, elle prévoit l’échange de dix otages israéliens vivants contre une trêve de 45 jours, la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël et une autorisation de faire entrer de l’aide humanitaire dans Gaza.Les discussions butent notamment sur la question d’un désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza, exigé par Israël pour mettre à la guerre mais érigée en “ligne rouge (…) non négociable” par le mouvement palestinien.Entretemps, d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée israélienne, celle-ci a pris le contrôle d’un peu plus de la moitié de la bande de Gaza pour en faire une zone tampon, où les Palestiniens ne peuvent pas vivre. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël a déposé vendredi au mur des Lamentations à Jérusalem un message manuscrit de Donald Trump, assurant que le président américain priait pour la paix et le retour des otages.Ex-gouverneur républicain proche des milieux israéliens pro-colonisation, Mike Huckabee s’est dit honoré de convoyer, au nom du président, “sa prière pour la paix”.- Viande de tortue -Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.”La communauté internationale doit intervenir immédiatement et exercer la pression nécessaire pour mettre fin au blocus injuste imposé à notre peuple dans la bande de Gaza”, a affirmé Khalil al-Hayya dans un communiqué diffusé vendredi.Accusant le Hamas de la détourner, ce que le mouvement palestinien dément, Israël bloque depuis le 2 mars toute livraison humanitaire dans le territoire, où vivent 2,4 millions de Palestiniens.Le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a estimé cette semaine que la bande de Gaza connaissait “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début du conflit.La situation est tellement désespérée que certains Gazaouis se sont résolus à manger de la viande de tortue marine.”S’il n’y avait pas de famine, on n’en mangerait pas mais il faut compenser avec quelque chose”, explique un pêcheur, Abdul Halim Qanan.

Gaza: frappes israéliennes après le rejet par le Hamas d’une proposition de trêve

Au moins 24 personnes sont mortes dans de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi la Défense civile palestinienne, au lendemain du rejet par le Hamas d’une proposition israélienne de trêve.Le mouvement islamiste palestinien exhorte de son côté la communauté internationale à faire pression pour qu’Israël lève son “blocus injuste” sur le territoire palestinien, où l’aide humanitaire n’entre plus depuis plus de six semaines.Déclenchée par l’attaque du Hamas dans le sud israélien le 7 octobre 2023, la guerre a plongé la bande de Gaza dans une situation humanitaire catastrophique. La reprise de l’offensive israélienne le 18 mars, après deux mois de trêve, a de nouveau déplacé des centaines de milliers de Gazaouis.  Selon la Défense civile locale, de nouvelles frappes israéliennes ont fait 24 morts, dont 10 membres d’une même famille tués dans le sud de la bande de Gaza. Tous les efforts pour parvenir à une trêve par l’intermédiaire d’une médiation de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis ont jusqu’à présent échoué.- “Prière pour la paix” de Trump -Jeudi, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a annoncé que le mouvement s’opposait à un accord “partiel” avec Israël pour mettre fin aux combats, rejetant de fait une dernière proposition israélienne de trêve.Selon un dirigeant du mouvement, elle prévoit l’échange de dix otages israéliens vivants contre une trêve de 45 jours, la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël et une autorisation de faire entrer de l’aide humanitaire dans Gaza.Les discussions butent notamment sur la question d’un désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza, exigé par Israël pour mettre à la guerre mais érigée en “ligne rouge (…) non négociable” par le mouvement palestinien.Entretemps, d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée israélienne, celle-ci a pris le contrôle d’un peu plus de la moitié de la bande de Gaza pour en faire une zone tampon, où les Palestiniens ne peuvent pas vivre. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël a déposé vendredi au mur des Lamentations à Jérusalem un message manuscrit de Donald Trump, assurant que le président américain priait pour la paix et le retour des otages.Ex-gouverneur républicain proche des milieux israéliens pro-colonisation, Mike Huckabee s’est dit honoré de convoyer, au nom du président, “sa prière pour la paix”.- Viande de tortue -Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.”La communauté internationale doit intervenir immédiatement et exercer la pression nécessaire pour mettre fin au blocus injuste imposé à notre peuple dans la bande de Gaza”, a affirmé Khalil al-Hayya dans un communiqué diffusé vendredi.Accusant le Hamas de la détourner, ce que le mouvement palestinien dément, Israël bloque depuis le 2 mars toute livraison humanitaire dans le territoire, où vivent 2,4 millions de Palestiniens.Le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a estimé cette semaine que la bande de Gaza connaissait “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début du conflit.La situation est tellement désespérée que certains Gazaouis se sont résolus à manger de la viande de tortue marine.”S’il n’y avait pas de famine, on n’en mangerait pas mais il faut compenser avec quelque chose”, explique un pêcheur, Abdul Halim Qanan.

Gaza rescuers say Israeli strikes kill 24 after Hamas rejects truce proposal

Gaza’s civil defence rescue agency said Friday that Israeli strikes killed at least 24 people, including 10 from the same family, after Hamas signalled its rejection of Israel’s latest ceasefire proposal.The Palestinian militants’ chief negotiator dismissed what he called Israel’s “partial agreements” and called for a “comprehensive deal” to halt the 18-month-long war.Khalil al-Hayya also urged international pressure to end Israel’s complete blockade of Gaza that began on March 2.The appeal comes after the United Nations warned of worsening conditions and shortages of medicine and other essentials for the Palestinian territory’s 2.4 million besieged people.Gaza’s civil defence spokesman Mahmud Bassal said early Friday that crews had “recovered the bodies of 10 martyrs and a large number of wounded from the house of the Baraka family and the neighbouring houses” following Israeli strikes east of Khan Yunis in Gaza’s south.Civil defence reported at least 14 others killed in multiple Israeli strikes across the territory, including at least two strikes which hit tents sheltering displaced people. Hundreds of thousands of people have taken refuge in such shelters while trying to escape from the war, which began when Hamas attacked Israel on October 7, 2023.The Israeli military has intensified its aerial bombardments and expanded ground operations in the Gaza Strip since resuming its offensive on March 18.A previous ceasefire and hostage release deal began on January 19 but collapsed two months later. Israel wanted to extend the first phase, while Hamas insisted that negotiations be held for a second phase as outlined by former US President Joe Biden last year.- ‘Comprehensive deal’ -A source from Hamas told AFP that the militants sent a written response Thursday to mediators on Israel’s proposal for a 45-day ceasefire. Israel had wanted the release of 10 living hostages held by the group, according to Hamas.It also called for the freeing of 1,231 Palestinian prisoners from Israeli jails and the entry of humanitarian aid into Gaza.A Hamas official said the proposal further sought Hamas’s disarmament to secure a complete end to the war, a demand the group rejects.”Partial agreements are used by (Israeli Prime Minister) Benjamin Netanyahu as a cover for his political agenda… we will not be complicit in this policy,” Hayya said in a televised statement late Thursday.He said Hamas “seeks a comprehensive deal involving a single-package prisoner exchange in return for halting the war, a withdrawal of the occupation from the Gaza Strip, and the commencement of reconstruction” in the territory.At least 1,691 people have been killed in Gaza since the military resumed its offensive, bringing the total death toll since the war erupted to at least 51,065, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Hamas’s attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.- ‘No food’ -Hayya also called on the international community to “intervene immediately and exert the necessary pressure to end the unjust blockade imposed on our people in the Gaza Strip”.The United Nations warned on Monday that Gaza is facing its most severe humanitarian crisis since the war began.In a statement, the UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs said no supplies had reached Gaza for a month and a half.Gazan fisherman Abdel Halim Qanan told AFP his family had resorted to eating turtle meat.”There is no food. So it is an alternative for other sources of protein,” he said.Israel’s Defence Minister Israel Katz on Wednesday said the country would keep blocking humanitarian aid from entering Gaza as a means of pressuring Hamas.The blockade comes as Israel transforms large swathes of Gaza into buffer zones, displacing hundreds of thousands of Palestinians.An AFP calculation based on maps issued by the military found that the total area under Israeli control was more than 185 square kilometres (about 70 square miles), or around 50 percent of the territory.

Maigreur extrême sur les réseaux sociaux: l’Arcom et la Commission européenne saisies

La ministre en charge du Numérique, Clara Chappaz, a saisi le régulateur des médias et la Commission européenne au sujet de la tendance “Skinnytok”, qui promeut la maigreur extrême sur le réseau social TikTok, a-t-elle annoncé vendredi.”Skinnytok, une tendance qui promeut la maigreur extrême sur les réseaux. Inadmissible. J’ai saisi l’Arcom et la Commission européenne”, a écrit la ministre dans un message posté sur LinkedIn. “Je fais de la protection des mineurs en ligne une des priorités de mon action”, a-t-elle ajouté dans une vidéo postée sur le même réseau social, assurant qu’elle ne “laisserai(t) par les plateformes fuir leurs responsabilités”. L’Arcom a indiqué à l’AFP s’être “d’ores et déjà saisie du sujet compte tenu du risque de santé publique que ce phénomène peut représenter”. L’autorité a également dit vouloir “recueillir les éléments à même de caractériser ce risque en France” et “connaitre les moyens mis en Å“uvre par TikTok pour y répondre”.Contacté par l’AFP, TikTok a assuré avoir “mis en place des règles strictes contre le body shaming (dénigrement du corps, NDLR) et les comportements dangereux liés à la perte de poids”. “Afin de protéger les adolescents, nous limitons l’accès aux contenus présentant des idéaux corporels néfastes”, a insisté l’application.Sur ce réseau, le mot clé “skinny” (“maigre” en anglais) était associé à plus de 500.000 publications vendredi à la mi-journée. Ces vidéos, principalement incarnées par de jeunes femmes, contiennent des conseils pour perdre du poids. La plateforme a mis en place un message de prévention, affiché sous forme de bandeau au-dessus des publications, qui mène les utilisateurs vers une page de ressources liées aux troubles de l’alimentation. Début mars, les députés français ont approuvé la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et les adolescents, le réseau social étant particulièrement populaire chez les jeunes.Le président de l’Arcom, Martin Ajdari, sera auditionné par cette commission le 20 mai.Sur le réseau social Instagram, propriété du groupe Meta, la recherche du mot clé “skinny” renvoie directement sur une page d’aide, qui peut être contournée, pour accéder aux publications. 

Maigreur extrême sur les réseaux sociaux: l’Arcom et la Commission européenne saisies

La ministre en charge du Numérique, Clara Chappaz, a saisi le régulateur des médias et la Commission européenne au sujet de la tendance “Skinnytok”, qui promeut la maigreur extrême sur le réseau social TikTok, a-t-elle annoncé vendredi.”Skinnytok, une tendance qui promeut la maigreur extrême sur les réseaux. Inadmissible. J’ai saisi l’Arcom et la Commission européenne”, a écrit la ministre dans un message posté sur LinkedIn. “Je fais de la protection des mineurs en ligne une des priorités de mon action”, a-t-elle ajouté dans une vidéo postée sur le même réseau social, assurant qu’elle ne “laisserai(t) par les plateformes fuir leurs responsabilités”. L’Arcom a indiqué à l’AFP s’être “d’ores et déjà saisie du sujet compte tenu du risque de santé publique que ce phénomène peut représenter”. L’autorité a également dit vouloir “recueillir les éléments à même de caractériser ce risque en France” et “connaitre les moyens mis en Å“uvre par TikTok pour y répondre”.Contacté par l’AFP, TikTok a assuré avoir “mis en place des règles strictes contre le body shaming (dénigrement du corps, NDLR) et les comportements dangereux liés à la perte de poids”. “Afin de protéger les adolescents, nous limitons l’accès aux contenus présentant des idéaux corporels néfastes”, a insisté l’application.Sur ce réseau, le mot clé “skinny” (“maigre” en anglais) était associé à plus de 500.000 publications vendredi à la mi-journée. Ces vidéos, principalement incarnées par de jeunes femmes, contiennent des conseils pour perdre du poids. La plateforme a mis en place un message de prévention, affiché sous forme de bandeau au-dessus des publications, qui mène les utilisateurs vers une page de ressources liées aux troubles de l’alimentation. Début mars, les députés français ont approuvé la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et les adolescents, le réseau social étant particulièrement populaire chez les jeunes.Le président de l’Arcom, Martin Ajdari, sera auditionné par cette commission le 20 mai.Sur le réseau social Instagram, propriété du groupe Meta, la recherche du mot clé “skinny” renvoie directement sur une page d’aide, qui peut être contournée, pour accéder aux publications. 

Sri Lankans throng Kandy for rare display of Buddhist relic

Tens of thousands of pilgrims thronged Sri Lanka’s holy city of Kandy on Friday at the start of a rare display of a prized Buddhist relic, triggering traffic chaos and public protests.Devotees who had camped overnight outside the Temple of the Tooth complained that they were confined to a holding area after security checks and were deprived of food and water for hours.President Anura Kumara Dissanayake officially launched the exposition by offering flowers to what Buddhists in Sri Lanka believe to be the left canine tooth of the Buddha.Dissanayake’s office said he was accompanied by Colombo-based diplomats invited as guests to the 16th-century temple shortly before the exhibition opened to the public.Police rushed to prevent a stampede as the gates opened to allow pilgrims to walk past the relic displayed inside the temple.Several older people fainted and were assisted by bystanders.An AFP photographer saw one man stretched out on a bench, a small child fanning him with a bunch of papers while police looked on.”Let us out… We are suffering here. We don’t want to see the relic, please let us go,” one man shouted from inside the holding area as police attempted to confine the crowd within a fenced enclosure.A woman also pleaded to be let out of the holding area so she could return home. “We came out of devotion, but the promised food and water were not provided,” she shouted.- Long queues -Queues from three directions outside the temple compound stretched almost two kilometres (1.2 miles), with tens of thousands of devotees trying to get a glimpse of the relic.Police had estimated that about 200,000 people would visit Kandy daily during the 10-day display but local officials said they had underestimated the crowd badly.The main roads leading to Kandy, 115 kilometres (70 miles) northeast of Colombo, were blocked for long periods despite special traffic arrangements and parking areas reserved for pilgrims.Around 10,000 police officers have been deployed and armed troops reinforced security at the temple, which was targeted by Tamil separatists in a 1998 suicide attack that killed 16 people.Classes in Kandy have been cancelled, with schools repurposed to house the large number of security personnel sent to the city.More than a million people were estimated to have visited the UNESCO-designated temple when the tooth relic was last displayed in March 2009.The 1998 bombing of the temple destroyed walls and windows, in the process revealing 18th-century murals that had been plastered over several times through the site’s history.A section of the exposed murals is displayed in the temple’s tightly guarded museum, which says they date back to between 1707 and 1739 — a period when Kandy was the seat of the monarchy that ruled the island.