Trump tergiverse sur la possibilité de renvoyer le président de la Fed

Licenciement ou non? Le président américain Donald Trump a soufflé mercredi le chaud et le froid sur l’avenir du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, assurant réfléchir à le licencier avant de considérer la possibilité comme “très improbable”.Lors d’un point presse à la Maison-Blanche, en présence du prince héritier du Bahreïn Salmane Hamad ben Issa Al-Khalifa, M. Trump a jugé que M. Powell faisait “du mauvais boulot” mais ne “parle pas” de le licencier, après avoir assuré un peu plus tôt dans la matinée qu’il y réfléchissait, soulignant ensuite qu’il “n’écarte rien, mais” que c’était “très improbable”.Il s’agit d’une forme de rétropédalage de la part du président américain, qui avait assuré un peu plus tôt à des journalistes qu’il estimait que le coût de la rénovation des bâtiments de la Fed, à Washington, pouvait être “une raison pour justifier un licenciement”.Les travaux ont en effet d’ores et déjà coûté 2,5 milliards de dollars, selon le Bureau de gestion et du budget (OMB) de la Maison-Blanche, Donald Trump y voyant une mauvaise utilisation de fonds fédéraux.”Je n’aurais pas imaginé qu’il allait dépenser 2,5 milliards de dollars pour construire une petite extension à la Fed”, avait déclaré à la presse le président américain depuis la Maison-Blanche plus tôt dans la journée. “Est-ce une raison pour justifier un licenciement? Je pense que ça peut l’être”.”Il a dépensé nettement plus d’argent qu’il était censé le faire. Qui veut voir la Fed dépenser autant d’argent? Elle est censée se réunir, dire ce que font les taux d’intérêts et quelques autres choses très faciles à faire”, a-t-il ajouté.Selon la Maison-Blanche, le président américain a bien rencontré mardi soir des élus républicains afin de discuter avec eux du sujet, une source précisant à l’AFP que le président réfléchissait à le faire, même si ce n’était pas imminent.- Abaisser les taux de la Fed -M. Trump reproche depuis plusieurs mois à M. Powell, qu’il surnomme “Trop tard Powell”, de ne pas avoir baissé les taux d’intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l’inflation n’est plus un problème.”Je pense que c’est l’un des boulots les plus faciles du gouvernement. Vous venez une fois par mois, vous faites une déclaration à propos de l’état de l’économie et si vous augmentez ou abaissez les taux. C’est sans doute le boulot le plus simple que j’ai jamais vu”, a déclaré le président américain.La veille, il avait appelé la Fed à abaisser ses taux directeurs, actuellement situés dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, de trois points de pourcentage.Selon l’indice CPI publié mardi, l’inflation s’est cependant de nouveau accélérée en juin, à 2,7%, encore loin de l’objectif de 2% de hausse de prix, prévu dans le mandat dans la banque centrale américaine.La Fed a maintenu ses taux inchangés depuis le début de l’année face à la persistance de l’inflation.Interrogé sur le sujet lors d’une interview sur CNBC, le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, a estimé qu’il “serait très mauvais que le Président licencie celui de la Fed”, ajoutant n’avoir pas d’éléments dans l’immédiat sur le sujet.Les marchés financiers ont mal digéré cette information. Le dollar est brièvement tombé de 1% face à l’euro avant de remonter.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à trente ans s’est soudainement tendu à 5,07% contre 5,02% la veille, avant de retomber légèrement.L’or, valeur refuge par excellence, gagnait du terrain (+0,74%).Les indices vedettes de Wall Street ont aussi reculé dans la foulée, avant de quelque peu se reprendre après la volte-face de M. Trump. 

Israel bolsters border security after Syria attacks on Druze

Israeli troops on Wednesday sought to control crowds and prevent Druze from crossing into Syrian territory, after deadly sectarian violence prompted Damascus to send government forces to Syria’s south.Israeli soldiers in the occupied Golan Heights fired teargas to keep order along the heavily fortified frontier as dozens of people tried to cross over, said an AFP reporter in Majdal Shams, a mainly Druze town in the Israeli-annexed area.Large crowds of men, many of them in the traditional Druze attire of white caps and black tunics, gathered in front of the barbed wire, chanting and waving Druze flags, as Israeli soldiers looked on.”We just want to help our people. We want to help the parents, we want to help our families,” said Faiz Shakir, from the Golan Heights.He said he was “very, very frustrated” after hearing of atrocities against the Druze in Syria.”There’s nothing we can do. Our families are there… my wife is from there, my mother is from there, my uncles are there, my whole family is from there.”The Israeli military said in a statement that “dozens of suspects” had tried to “infiltrate Israeli territory”, with troops and border police “operating to prevent the infiltration and disperse the gathering”.It added that “simultaneously, several Israeli civilians crossed the border fence into Syrian territory in the area of Majdal Shams” and troops were “operating to safely return” them.Tensions have surged after Syria’s government deployed its security forces following unrest between members of the Druze religious minority and Bedouin fighters in the southern province of Sweida, which abuts the Golan Heights.Witnesses, Druze armed groups and the Syrian Observatory for Human Rights monitor said Syrian troops took part in fighting with the Bedouin against the Druze, which Israel has vowed to protect.The Observatory said that 27 Druze civilians had been killed sine Sunday in “summary executions… by members of the defence and interior ministries”.Israel, home to 153,000 Druze citizens, has repeatedly stated its intention to defend the community in Syria, although some analysts say that is a pretext for pursuing its own military goal of keeping Syrian government forces as far from their shared frontier as possible.Prime Minister Benjamin Netanyahu said in February that southern Syria must be completely demilitarised and that Israel would not accept the presence of Damascus’s Islamist-led government near its territory.- ‘Very serious’ -In the Golan Heights, which Israel seized from Syria in 1967, more than 22,000 Druze hold permanent resident status, and maintain family ties inside Syria.Only around 1,600 have taken up the offer of Israeli citizenship. The remainder maintain their Syrian identity.The minority also accounts for about three percent of Syria’s population and is heavily concentrated in the southern province of Sweida.On Wednesday, Netanyahu described the situation in Sweida as “very serious” and urged concerned Druze not to cross the border.”You are endangering your lives,” he said. “You could be killed, you could be kidnapped, and you are harming the efforts of the (Israeli military).”The Israeli military, which announced the reinforcement of the border with more troops including some from Gaza, said earlier it had struck the Syrian army headquarters in Damascus.Defence Minister Israel Katz said that “the signals to Damascus are over — now come the painful blows”, sharing Syrian television footage of an explosion in Damascus on his X account.He promised that troops would “operate forcefully in Sweida to eliminate the forces that attacked the Druze until their full withdrawal”.photo-video-bur-phz/acc/ami

Début de travaux titanesques pour renforcer Fort Boyard, menacé par les vagues

Le chantier visant à protéger Fort Boyard, emblématique édifice militaire devenu décor de télévision qui menace de s’écrouler sous les assauts des vagues, a débuté cette semaine avec le démarrage de travaux de terrassement.Lors de la première phase de ces travaux, qui vont s’étaler sur trois ans pour un budget prévisionnel de 36 millions d’euros hors taxe, une pelleteuse installée sur un ponton flottant va extraire entre 3.500 à 4.000 mètres cube de remblais dans une profondeur de 5 à 7 mètres autour de la bâtisse.Les amas de roches, essentiellement constitués de maçonneries d’ouvrages historiques entourant le fort et tombées en ruine depuis, sont ensuite rejetés en mer dans des fosses existantes situées à proximité.En septembre prochain, lors des grandes marées d’équinoxe, la risberme (talus de protection qui ceinture la base de l’édifice) sera aussi restaurée afin de stabiliser ces zones endommagées par l’assaut des vagues.En 2026, un éperon et un havre d’accostage en béton armé, reprenant le relief de la base en granit du fort, seront fabriqués à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avant d’être installés à l’avant et à l’arrière du bâtiment, à l’été 2027.”On refabrique des ouvrages qui ont existé lors de la construction du fort au XIXe siècle, avec une géométrie quasi-identique. Le fort va reprendre son image originelle avec des éléments dimensionnés pour (tenir) au moins 100 ans”, indique mercredi Jean-Bruce Boisson, directeur d’exploitation d’ETPO (Entreprise de travaux publics de l’Ouest), spécialisée dans les travaux maritimes et fluviaux, lors d’une visite de presse.Avec ses “fissures qui lézardent les murs”, “il y a vraiment urgence à agir parce qu’aujourd’hui c’est tout l’édifice qui bouge du fait de la disparition de protections. Si on ne fait rien, il va s’écrouler”, assure la présidente du département de Charente-Maritime, Sylvie Marcilly.Le conseil départemental a voté une autorisation atteignant 44 millions d’euros pour ces travaux et lancé un appel aux dons. La collectivité prévoit de rendre accessible le site aux visiteurs “à l’été 2028”.Bâti entre 1803 et 1857, ancien ouvrage militaire devenu prison entre l’île d’Oléron et l’île d’Aix, Fort Boyard était tombé en déshérence avant d’être inscrit aux monuments historiques. Racheté en 1988 par Jacques Antoine, producteur de jeux télévisés, il a été cédé l’année suivante pour un franc symbolique au département de la Charente-Maritime, chargé depuis de l’entretenir.

Evasion dans un sac à linge: l’évadé et son complice mis en examen et écroués

L’homme qui s’était échappé de la prison de Lyon-Corbas dans un sac à linge et son codétenu complice présumé, interpellés lundi après trois jours de cavale, ont été mis en examen mercredi et placés en détention provisoire, a annoncé le parquet.L’évadé, âgé de 20 ans et suspecté d’un meurtre, avait passé vendredi la porte de cette maison d’arrêt caché dans un gros sac à linge de son codétenu qui était libérable. C’est seulement samedi matin que son absence en cellule avait été constatée.Le jeune homme avait été repris lundi matin à Sathonay-Camp, dans la banlieue nord-est de Lyon, et son codétenu dans la soirée à la gare de Marseille.Un juge d’instruction lyonnais les a mis en examen mercredi pour “évasion en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs”, a indiqué le parquet de Lyon dans un communiqué.Ils ont été placés en détention provisoire dans des maisons d’arrêt différentes, et pas à celle de Corbas.Natif de Mayotte, le jeune évadé était en détention provisoire à Lyon-Corbas, suspecté du “meurtre en bande organisée” d’un trafiquant de drogue et d'”infraction à la législation sur les armes”, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris.Il y a eu “manifestement toute une série de dysfonctionnements” “graves” et “inadmissibles”, avait estimé le directeur de l’administration pénitentiaire, Sébastien Cauwel, en commentant cette évasion selon un procédé “extrêmement rare”.Il avait annoncé l’ouverture d’une enquête interne et d’une inspection de l’inspection générale de la justice demandée par le garde des Sceaux.

Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron, homme de l’affaire Elf, est décédé

Après des années à la tête des plus grandes entreprises françaises et quelques autres en détention, Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG d’Elf, est décédé mercredi à Paris, d’un cancer à l’âge de 81 ans. “Jusqu’au bout, le grand capitaine d’industrie qu’il était se sera battu aussi bien pour ses entreprises que pour la défense de l’industrie française”, a écrit Marlène Le Floch-Prigent, sa femme, dans une déclaration transmise à l’AFP.Il a dirigé des grandes sociétés françaises comme Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993) racheté par Total en 1999, GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996). “Loïk avait une passion pour la France qu’il a servie avec détermination aussi bien dans le monde du privé qu’en grand serviteur de l’Etat “, ajoute Mme Le Floch-Prigent dans son message. C’est le Parti socialiste, où il entre en 1971, qui le propulsera dans le monde de l’industrie. Pierre Dreyfus, ministre de l’Industrie du gouvernement Mauroy, le choisit comme directeur de cabinet. Un an plus tard, ce Breton barbu aux yeux bleus est promu PDG du groupe public Rhône-Poulenc.Il est aussi connu pour avoir passé environ du temps en prison pour des malversations financières.La juge Eva Joly avait mis au jour un réseau de trafic d’influences, de corruption et de détournements de fonds impliquant les dirigeants du groupe, dont Loïk Le Floch-Prigent, et des ministres comme Roland Dumas et Charles Pasqua de 1989 à 1993. Loïk Le Floch-Prigent a été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal de ce dossier Elf, impliquant près de 305 millions d’euros de détournements.Il avait été libéré avec trois ans d’avance en avril 2004, invoquant des raisons de santé, mais avait dû, en septembre 2010, retrouver quelques mois cette prison qu’il ne supportait pas.”Comme il a été président d’Elf, il a payé les pots cassés”, estime sa veuve auprès de l’AFP. En 2012, il est arrêté en Côte d’Ivoire puis extradé au Togo, où il est placé cinq mois en détention provisoire dans une affaire d’escroquerie. Rentré en France l’année suivante, il clame son innocence. – “Conseiller” -“Cet homme, qui avait été le seul à avoir dirigé trois entreprises nationales majeures Elf, GDF et la SNCF” avait “par-dessus tout l’amour et le souci de notre souveraineté et de notre industrie qui l’auront guidé toute sa vie durant”, a estimé mercredi l’avocat Patrick Klugman, qui a connu l’ancien grand patron alors détenu au Togo “dans le cadre d’un règlement de compte sordide où il n’avait rien à voir”. Ces dernières années, il exerçait des activités de “conseiller” dans l’industrie, son “cheval de bataille”, et “jusqu’au bout, il travaillait encore”, explique sa femme à l’AFP.L’ancien patron socialiste a “conseillé beaucoup de monde” en politique, “la droite, la gauche, tous les partis sont venus le chercher”, indique son épouse. Mercredi après-midi, les réactions politiques au décès de M. Le Floch-Prigent provenaient surtout de l’extrême droite.Eric Zemmour estime sur X avoir perdu “un grand-frère et un ami”. “Il me contait ses discussions avec le Président Mitterrand, dont il avait été le conseiller avisé et passait au crible de son intelligence scientifique mes analyses et mes idées”, raconte-t-il en évoquant aussi un homme “compétent et pédagogue” dans les domaines de l’économie, de l’industrie, et de l’énergie.L’ex-dirigeant de grandes entreprises “a indéniablement contribué à la transformation et à la modernisation du tissu industriel national”, écrit la cheffe des députés RN, Marine Le Pen, sur X. “La Nation perd un serviteur sincère, soucieux que notre pays retrouve la puissance et la prospérité”, estime Jordan Bardella, sur le même réseau social.Réagissant sur X à la “triste nouvelle” de sa disparition, Erik Tegnér, directeur du média d’extrême droite Frontières, indique qu’il en était notamment “membre du comité stratégique”.Côté patronat, la présidente de l’organisation Ethic à laquelle Loïk Le Floch-Prigent appartenait, a salué “un très grand chef d’entreprise, un passionné d’industrie, un personnage”. “Il a tout risqué et il a payé”, écrit Sophie de Menthon dans un communiqué.

Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron, homme de l’affaire Elf, est décédé

Après des années à la tête des plus grandes entreprises françaises et quelques autres en détention, Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG d’Elf, est décédé mercredi à Paris, d’un cancer à l’âge de 81 ans. “Jusqu’au bout, le grand capitaine d’industrie qu’il était se sera battu aussi bien pour ses entreprises que pour la défense de l’industrie française”, a écrit Marlène Le Floch-Prigent, sa femme, dans une déclaration transmise à l’AFP.Il a dirigé des grandes sociétés françaises comme Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993) racheté par Total en 1999, GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996). “Loïk avait une passion pour la France qu’il a servie avec détermination aussi bien dans le monde du privé qu’en grand serviteur de l’Etat “, ajoute Mme Le Floch-Prigent dans son message. C’est le Parti socialiste, où il entre en 1971, qui le propulsera dans le monde de l’industrie. Pierre Dreyfus, ministre de l’Industrie du gouvernement Mauroy, le choisit comme directeur de cabinet. Un an plus tard, ce Breton barbu aux yeux bleus est promu PDG du groupe public Rhône-Poulenc.Il est aussi connu pour avoir passé environ du temps en prison pour des malversations financières.La juge Eva Joly avait mis au jour un réseau de trafic d’influences, de corruption et de détournements de fonds impliquant les dirigeants du groupe, dont Loïk Le Floch-Prigent, et des ministres comme Roland Dumas et Charles Pasqua de 1989 à 1993. Loïk Le Floch-Prigent a été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal de ce dossier Elf, impliquant près de 305 millions d’euros de détournements.Il avait été libéré avec trois ans d’avance en avril 2004, invoquant des raisons de santé, mais avait dû, en septembre 2010, retrouver quelques mois cette prison qu’il ne supportait pas.”Comme il a été président d’Elf, il a payé les pots cassés”, estime sa veuve auprès de l’AFP. En 2012, il est arrêté en Côte d’Ivoire puis extradé au Togo, où il est placé cinq mois en détention provisoire dans une affaire d’escroquerie. Rentré en France l’année suivante, il clame son innocence. – “Conseiller” -“Cet homme, qui avait été le seul à avoir dirigé trois entreprises nationales majeures Elf, GDF et la SNCF” avait “par-dessus tout l’amour et le souci de notre souveraineté et de notre industrie qui l’auront guidé toute sa vie durant”, a estimé mercredi l’avocat Patrick Klugman, qui a connu l’ancien grand patron alors détenu au Togo “dans le cadre d’un règlement de compte sordide où il n’avait rien à voir”. Ces dernières années, il exerçait des activités de “conseiller” dans l’industrie, son “cheval de bataille”, et “jusqu’au bout, il travaillait encore”, explique sa femme à l’AFP.L’ancien patron socialiste a “conseillé beaucoup de monde” en politique, “la droite, la gauche, tous les partis sont venus le chercher”, indique son épouse. Mercredi après-midi, les réactions politiques au décès de M. Le Floch-Prigent provenaient surtout de l’extrême droite.Eric Zemmour estime sur X avoir perdu “un grand-frère et un ami”. “Il me contait ses discussions avec le Président Mitterrand, dont il avait été le conseiller avisé et passait au crible de son intelligence scientifique mes analyses et mes idées”, raconte-t-il en évoquant aussi un homme “compétent et pédagogue” dans les domaines de l’économie, de l’industrie, et de l’énergie.L’ex-dirigeant de grandes entreprises “a indéniablement contribué à la transformation et à la modernisation du tissu industriel national”, écrit la cheffe des députés RN, Marine Le Pen, sur X. “La Nation perd un serviteur sincère, soucieux que notre pays retrouve la puissance et la prospérité”, estime Jordan Bardella, sur le même réseau social.Réagissant sur X à la “triste nouvelle” de sa disparition, Erik Tegnér, directeur du média d’extrême droite Frontières, indique qu’il en était notamment “membre du comité stratégique”.Côté patronat, la présidente de l’organisation Ethic à laquelle Loïk Le Floch-Prigent appartenait, a salué “un très grand chef d’entreprise, un passionné d’industrie, un personnage”. “Il a tout risqué et il a payé”, écrit Sophie de Menthon dans un communiqué.

Markets fall on reported Trump plan to fire Fed chief

Major stock markets stumbled on Wednesday after reports that US President Donald Trump was close to firing the head of the Federal Reserve in a dispute over interest rates.The yield demanded by investors in 30-year US bonds surged above five percent meanwhile, indicating heightened anxiety over the prospect of Powell’s removal, which would break the tradition of the US central bank operating independently.Europe’s main markets dropped at the close and Wall Street dipped, while the dollar lost more than one percent against the euro following several media reports about Trump’s stance on Fed chairman Jerome Powell.Trump later played down the rumours after being asked by reporters at the White House, saying it was “highly unlikely,” though he said he had not ruled it out.The Fed has held its benchmark lending rate steady since its last reduction in December despite pressure from Trump. The president has repeatedly lashed out at Powell for not cutting interest rates sooner.On Tuesday, Powell repeated his message that the central bank was waiting for the impact of Trump’s tariffs before deciding on further rate cuts.”As the US economy is in solid shape, we think that the prudent thing to do is to wait and learn more and see what those effects might be,” he said.- Europe indexes dip -Wall Street and Europe’s leading stock indexes gave up earlier modest gains made as traders weighed whether Trump’s trade tariffs could be fuelling inflation, raising pressure on the Fed for interest rate cuts.Analysts said the latest relatively benign US inflation data had dampened the prospect of cuts, despite pressure from Trump as an August 1 deadline looms for his latest tariff threat to several economies.After the June consumer price index showed increased pricing pressure following US tariffs, the producer price index was unchanged on a month-on-month basis, cooling from a 0.3 percent rise in May.”Signs of tariff-driven inflation are already starting to show, as some companies begin passing on higher costs to consumers,” said Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank, in a note.Other analysts voiced caution on the tariffs’ effect.”Looking into the underlying data, it was apparent that tariffs were not to blame for the inflation uptick” in June, said David Morrison, senior market analyst at finance group Trade Nation.”Instead, it was the services side of the US economy which has seen the biggest cost increases. That would suggest that tariffs could add even more to inflation, making the Federal Reserve less likely to cut interest rates further, thereby stoking President Trump’s anger.”Tech firms pared earlier strong gains Wednesday after US titan Nvidia said it would resume exports of key chips to China following Washington’s pledge to remove licensing curbs.California-based Nvidia, one of the world’s most valuable companies, said Tuesday it would restart sales of its H20 artificial intelligence semiconductors to China, having been stopped by Trump’s tightened export licensing requirements in April.CEO Jensen Huang said they would be shipping “very soon”.- Key figures at around 1540 GMT -New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,789.22 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.6 percent at 6,206.16New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.7 percent at 20,525.19London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,926.55 points (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 7,722.09 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.2 percent at 24,009.38 (close)Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 39,663.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 24,517.76 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,503.78 (close)Euro/dollar: UP at $1.1704 from $1.1606 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3469 from $1.3383Dollar/yen: DOWN at 147.06 yen from 148.85 yenEuro/pound: UP at 86.90 pence from 86.69 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.1 percent at $65.78 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.96 percent at $68.05 per barrelburs-rlp/jj

Syrians terrified as violence grips Druze-majority city of Sweida

In Syria’s Druze-majority city of Sweida, residents said they have been living in terror since the arrival of government forces who have been carrying out what witnesses and a war monitor have called summary executions.”A lot of my friends were killed, including a doctor who was going to hospital,” said Osama, 32, by telephone on Wednesday, adding he was in the centre of the southern city.”There were summary executions in the streets,” he told AFP crying, declining to provide his surname.”If they reach here, I’m dead,” he said, adding: “I fear massacres similar to those on the coast.”In early March, hundreds of civilians mostly from Syria’s Alawite minority were massacred in the community’s coastal heartland after attacks on the security forces. Security personnel, allied armed groups and foreign jihadists were accused of committing the atrocities.Paramedic Munzer, 43, said he was stuck at home in Sweida unable to respond to calls for help.”Entire families have been decimated. I know a family of four who were killed in their home,” he said.”The bombardment didn’t stop all night,” said Munzer, also declining to provide his surname.”We have nothing left to eat in the fridge, just some dry biscuits, and some fruit and vegetables that have gone bad because the power has been cut off for 48 hours,” he said.”I have four children but I don’t know how to protect them.”- ‘Catastrophic situation’ -But the hardest thing, according to Munzer, is being unable to do his job as a paramedic.He said he had received more than 50 calls for help and was worried about the “catastrophic situation” in the city’s main hospital where he usually works.An AFP correspondent in the city saw men wearing defence ministry uniforms, some with their faces covered, launching mortars and crying out “Allahu akbar” (God is greatest, in Arabic) near the bodies of two Druze fighters, as other combatants went house to house carrying out searches.The city of some 150,000 residents was deserted and shops were closed.Another AFP correspondent saw on Wednesday some 30 bodies on the ground, including government forces and fighters in civilian clothes whose affiliation was not immediately clear.According to the Syrian Observatory for Human Rights monitor, more than 300 people have been killed since fighting erupted on Sunday between Druze fighters and Bedouin tribes, sparking government intervention, and Israeli strikes in support of the Druze.Most of the dead are fighters but they also include 40 civilians, 27 of them summarily executed by security force personnel, according to the Britain-based Observatory, which relies on a network of sources inside Syria.The Syrian presidency on Wednesday condemned “heinous acts” and vowed to punish those responsible.A committee tasked to investigate the coastal massacres in March was supposed to issue its findings earlier this month but no report has been announced.