Déficit: Paris veut toujours rentrer dans les clous européens en 2029
Cancre budgétaire de la zone euro, la France a confirmé mercredi vouloir ramener son déficit public dans les clous européens en 2029, malgré une croissance plus molle en 2025 et 2026 dans un environnement international difficile, avec dans son viseur les niches fiscales.Au lendemain de l’avertissement du Premier ministre François Bayrou contre le “piège” de la dette qui menace “la survie [du] pays”, le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a présenté le rapport d’avancement de la trajectoire budgétaire française, légèrement ajustée par rapport à octobre, évoquant à l’issue du conseil des ministres de “fortes incertitudes” liées aux droits de douane américains. En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8% du produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement espère le ramener à 5,4% cette année, au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires.Il entend ensuite le réduire à 4,6% en 2026 grâce à un nouvel effort chiffré à 40 milliards d’euros. Celui-ci reposerait essentiellement sur une réduction des dépenses, qu’Eric Lombard souhaite équitable entre l’Etat, la Sécurité sociale et les collectivités locales, tandis que la piste d’une augmentation d’impôts pour les ménages ou les entreprises a été écartée. – “Un peu mieux” -Actuellement le plus élevé de la zone euro, le déficit public français continuerait de refluer ensuite, à 4,1% du PIB en 2027 et 3,4% en 2028.   L’objectif, maintenu, est de repasser sous le plafond de 3% autorisé par les règles budgétaires européennes, mais plus tardivement que le reste de la zone euro, avec une cible à 2,8% en 2029.  “Ce n’est pas qu’une question de chiffres, c’est d’abord et avant tout une question de souveraineté: souveraineté financière, souveraineté stratégique”, a souligné la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Concernant la prévision de croissance, déjà rabotée à 0,7% pour 2025 après 1,1% l’an dernier, le gouvernement table sur une progression du PIB de 1,2% en 2026 (contre 1,4% espérés en octobre), dans un environnement difficile, à l’international comme en France, où la menace d’une censure du gouvernement par LFI et le RN, mécontents des annonces budgétaires, ressurgit à l’Assemblée nationale. La croissance atteindrait ensuite 1,4% en 2027 (contre 1,5% prévus auparavant), comme en 2028, et 1,2% en 2029. Le Premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a estimé mercredi que le budget 2025 était “un peu mieux” que celui de 2024, dont il a dénoncé “la gestion erratique” par les équipes de Bercy dirigées notamment par l’ex-ministre Bruno Le Maire. La prévision de croissance pour cette année “n’est pas hors d’atteinte, même si les risques liés à la conjoncture internationale et à l’incertitude géopolitique sont élevés”, a-t-il jugé. La prévision de déficit peut également être “tenue, mais est loin d’être acquise”, selon le HCFP, car elle requiert “une stricte maîtrise des dépenses”. – Baisses d’impôts? -Mardi, après un “comité d’alerte du budget”, François Bayrou a prévenu que le coût de la dette, d’une soixantaine de milliards d’euros cette année, soit l’équivalent du budget de la défense ou de l’éducation nationale, risquait de s’envoler jusqu’à 100 milliards en 2029. La dette publique a atteint 113% du PIB en 2024, soit 3.305,3 milliards d’euros. Dans la zone euro, seules la Grèce et l’Italie présentent un endettement plus lourd. La dette française continuerait de grimper jusqu’à 118,1% du PIB en 2027 avant de refluer progressivement à 117,2% en 2029. Effort demandé aux retraités? Hausse de la TVA? Si le patron de Matignon a promis de dévoiler les “grands choix” du prochain budget avant le 14 juillet, au terme d’un dialogue “sans tabou” avant les débats budgétaires à l’automne, des pistes ont commencé à émerger. Amélie de Montchalin a évoqué la suppression, parmi les 467 niches fiscales pesant 85 milliards d’euros, de celles jugées inutiles. Si cela rapporte “beaucoup d’argent” à l’Etat, cela pourrait se traduire par des baisses d’impôts “pour un certain nombre de Français, d’entreprises”, a-t-elle dit. La ministre veut aussi faire en sorte que le travail rapporte plus, sans dire comment, et faire rentrer 15 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat en intensifiant la lutte contre les fraudes.Â
Déficit: Paris veut toujours rentrer dans les clous européens en 2029
Cancre budgétaire de la zone euro, la France a confirmé mercredi vouloir ramener son déficit public dans les clous européens en 2029, malgré une croissance plus molle en 2025 et 2026 dans un environnement international difficile, avec dans son viseur les niches fiscales.Au lendemain de l’avertissement du Premier ministre François Bayrou contre le “piège” de la dette qui menace “la survie [du] pays”, le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a présenté le rapport d’avancement de la trajectoire budgétaire française, légèrement ajustée par rapport à octobre, évoquant à l’issue du conseil des ministres de “fortes incertitudes” liées aux droits de douane américains. En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8% du produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement espère le ramener à 5,4% cette année, au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires.Il entend ensuite le réduire à 4,6% en 2026 grâce à un nouvel effort chiffré à 40 milliards d’euros. Celui-ci reposerait essentiellement sur une réduction des dépenses, qu’Eric Lombard souhaite équitable entre l’Etat, la Sécurité sociale et les collectivités locales, tandis que la piste d’une augmentation d’impôts pour les ménages ou les entreprises a été écartée. – “Un peu mieux” -Actuellement le plus élevé de la zone euro, le déficit public français continuerait de refluer ensuite, à 4,1% du PIB en 2027 et 3,4% en 2028.   L’objectif, maintenu, est de repasser sous le plafond de 3% autorisé par les règles budgétaires européennes, mais plus tardivement que le reste de la zone euro, avec une cible à 2,8% en 2029.  “Ce n’est pas qu’une question de chiffres, c’est d’abord et avant tout une question de souveraineté: souveraineté financière, souveraineté stratégique”, a souligné la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Concernant la prévision de croissance, déjà rabotée à 0,7% pour 2025 après 1,1% l’an dernier, le gouvernement table sur une progression du PIB de 1,2% en 2026 (contre 1,4% espérés en octobre), dans un environnement difficile, à l’international comme en France, où la menace d’une censure du gouvernement par LFI et le RN, mécontents des annonces budgétaires, ressurgit à l’Assemblée nationale. La croissance atteindrait ensuite 1,4% en 2027 (contre 1,5% prévus auparavant), comme en 2028, et 1,2% en 2029. Le Premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a estimé mercredi que le budget 2025 était “un peu mieux” que celui de 2024, dont il a dénoncé “la gestion erratique” par les équipes de Bercy dirigées notamment par l’ex-ministre Bruno Le Maire. La prévision de croissance pour cette année “n’est pas hors d’atteinte, même si les risques liés à la conjoncture internationale et à l’incertitude géopolitique sont élevés”, a-t-il jugé. La prévision de déficit peut également être “tenue, mais est loin d’être acquise”, selon le HCFP, car elle requiert “une stricte maîtrise des dépenses”. – Baisses d’impôts? -Mardi, après un “comité d’alerte du budget”, François Bayrou a prévenu que le coût de la dette, d’une soixantaine de milliards d’euros cette année, soit l’équivalent du budget de la défense ou de l’éducation nationale, risquait de s’envoler jusqu’à 100 milliards en 2029. La dette publique a atteint 113% du PIB en 2024, soit 3.305,3 milliards d’euros. Dans la zone euro, seules la Grèce et l’Italie présentent un endettement plus lourd. La dette française continuerait de grimper jusqu’à 118,1% du PIB en 2027 avant de refluer progressivement à 117,2% en 2029. Effort demandé aux retraités? Hausse de la TVA? Si le patron de Matignon a promis de dévoiler les “grands choix” du prochain budget avant le 14 juillet, au terme d’un dialogue “sans tabou” avant les débats budgétaires à l’automne, des pistes ont commencé à émerger. Amélie de Montchalin a évoqué la suppression, parmi les 467 niches fiscales pesant 85 milliards d’euros, de celles jugées inutiles. Si cela rapporte “beaucoup d’argent” à l’Etat, cela pourrait se traduire par des baisses d’impôts “pour un certain nombre de Français, d’entreprises”, a-t-elle dit. La ministre veut aussi faire en sorte que le travail rapporte plus, sans dire comment, et faire rentrer 15 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat en intensifiant la lutte contre les fraudes.Â
EDF reporte à nouveau le redémarrage de l’EPR de Flamanville, au 21 avril
Le redémarrage de l’EPR de Flamanville (Manche), à l’arrêt depuis le 15 février, a été décalé du 17 au 21 avril, après “plusieurs opérations de maintenance supplémentaires”, désormais terminées, a annoncé EDF mercredi.C’est le 4e report du redémarrage du réacteur nucléaire normand, à l’arrêt depuis deux mois en raison d’aléas techniques. Le redémarrage devait avoir lieu cette semaine, fixé pour jeudi, avait indiqué le groupe sur son site le 10 avril.Il avait toutefois précisé dans un autre message que cet arrêt était “susceptible de se prolonger”.Désormais, “les dernières opérations de maintenance sont terminées”, a indiqué EDF à l’AFP mercredi. “Les équipes de Flamanville 3 (le réacteur EPR, NDLR) procèdent actuellement au redémarrage en toute sûreté du réacteur, dans l’objectif d’un couplage au réseau électrique le 21 avril”, a précisé le groupe. EDF rappelle que le réacteur EPR est à l’arrêt depuis le 15 février “pour réaliser un certain nombre d’interventions”. Cet arrêt “a ensuite été prolongé pour procéder à plusieurs opérations de maintenance supplémentaires”, explique l’entreprise.Mais le groupe maintient son planning prévisionnel d’atteindre “à l’été 2025” la pleine puissance, soit “100% de puissance nominale”.Selon EDF, des “interventions ont été réalisées sur un circuit de refroidissement des équipements par l’eau de mer, sur le groupe turbo alternateur (opérations de reprise des réglages sur trois paliers, pièces portant et guidant les rotors) et sur des matériels requis pour la poursuite des opérations de montée en puissance du réacteur en toute sûreté”.”Les matériels concernés sont situés dans la partie nucléaire des installations”, signale EDF. Le réacteur de 3e génération a déjà connu deux phases d’arrêt, qui étaient programmées, depuis son raccordement au réseau le 21 décembre 2024, réalisé avec 12 ans de retard.EDF avait prévenu que la montée en puissance du 57e réacteur nucléaire français serait un processus progressif, pouvant nécessiter une dizaine d’arrêts de maintenance programmés et, en parallèle, des opérations imprévues.
EDF reporte à nouveau le redémarrage de l’EPR de Flamanville, au 21 avril
Le redémarrage de l’EPR de Flamanville (Manche), à l’arrêt depuis le 15 février, a été décalé du 17 au 21 avril, après “plusieurs opérations de maintenance supplémentaires”, désormais terminées, a annoncé EDF mercredi.C’est le 4e report du redémarrage du réacteur nucléaire normand, à l’arrêt depuis deux mois en raison d’aléas techniques. Le redémarrage devait avoir lieu cette semaine, fixé pour jeudi, avait indiqué le groupe sur son site le 10 avril.Il avait toutefois précisé dans un autre message que cet arrêt était “susceptible de se prolonger”.Désormais, “les dernières opérations de maintenance sont terminées”, a indiqué EDF à l’AFP mercredi. “Les équipes de Flamanville 3 (le réacteur EPR, NDLR) procèdent actuellement au redémarrage en toute sûreté du réacteur, dans l’objectif d’un couplage au réseau électrique le 21 avril”, a précisé le groupe. EDF rappelle que le réacteur EPR est à l’arrêt depuis le 15 février “pour réaliser un certain nombre d’interventions”. Cet arrêt “a ensuite été prolongé pour procéder à plusieurs opérations de maintenance supplémentaires”, explique l’entreprise.Mais le groupe maintient son planning prévisionnel d’atteindre “à l’été 2025” la pleine puissance, soit “100% de puissance nominale”.Selon EDF, des “interventions ont été réalisées sur un circuit de refroidissement des équipements par l’eau de mer, sur le groupe turbo alternateur (opérations de reprise des réglages sur trois paliers, pièces portant et guidant les rotors) et sur des matériels requis pour la poursuite des opérations de montée en puissance du réacteur en toute sûreté”.”Les matériels concernés sont situés dans la partie nucléaire des installations”, signale EDF. Le réacteur de 3e génération a déjà connu deux phases d’arrêt, qui étaient programmées, depuis son raccordement au réseau le 21 décembre 2024, réalisé avec 12 ans de retard.EDF avait prévenu que la montée en puissance du 57e réacteur nucléaire français serait un processus progressif, pouvant nécessiter une dizaine d’arrêts de maintenance programmés et, en parallèle, des opérations imprévues.
Gabon striker Boupendza dies after 11th floor fallWed, 16 Apr 2025 11:56:03 GMT
Gabon international striker Aaron Boupendza died on Wednesday at the age of 28 when he fell from the 11th floor of a building in China, according to the national football federation (Fegafoot).”The Gabonese international died following a fall from the 11th floor of his building in China where he was playing for Zhejiang FC,” the …
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Municipales à Paris: Clément Beaune n’écarte pas une candidature face à Rachida Dati
L’ex-ministre macroniste Clément Beaune a dit mercredi ne pas exclure la “possibilité” d’une candidature aux municipales à Paris en 2026 sous la bannière de son parti Renaissance, face à celle de Rachida Dati qu’il considère ne pas être de sa “famille politique”.”Je m’engagerai dans cette campagne, je n’ai pas encore décidé comment. Je n’écarte aucune possibilité”, a déclaré Clément Beaune, Haut-commissaire au Plan, sur Sud Radio où il était interrogé sur la possibilité d’être candidat aux prochaines municipales.”Une élection municipale, je rappelle que c’est une liste, donc on peut être aussi engagé à une place sur une liste et pas forcément tête de liste”, a précisé l’ex-ministre de l’Europe et des Transports, 43 ans, qui appartient à l’aile gauche de la macronie.”J’ai un engagement politique à Paris, je continue à voir des militants, à faire des réunions publiques, à participer à la vie de mon parti politique qui est Renaissance”, a fait valoir cet ancien député de Paris, battu aux élections législatives anticipées de juillet 2024 par le socialiste Emmanuel Grégoire qui brigue pour sa part l’investiture de son parti pour succéder à Anne Hidalgo.La ministre de la Culture Rachida Dati, candidate potentielle aux municipales, “a repris sa carte à LR” et “n’est pas de ma famille politique”, a souligné Clément Beaune.Alors que Renaissance doit annoncer le 30 juin sa tête de liste pour les élections municipales à Paris, le président de l’assemblée départementale parisienne du parti, Sylvain Maillard, a estimé que Rachida Dati était “la mieux placée”.”On prendra cette décision collectivement” mais “il n’y a aucune raison, quand on est dans un socle commun, c’est-à -dire Renaissance, Horizons et le MoDem (…), que notre famille politique ne soit pas représentée sous ses couleurs”, alors que les autres partis (PS, Écologistes, LR…) auront chacun leur candidat, a plaidé Clément Beaune.”Sur la question des transports, j’ai entendu Mme Dati dire qu’elle voulait revenir sur la politique des dernières années, rouvrir les voies sur berge (à la circulation automobile, NDLR). Ça n’est pas mon projet”, a-t-il insisté. Â
Le président chinois Xi poursuit son offensive de charme par la Malaisie
Le président chinois Xi Jinping, qui poursuit une tournée dans la région, a rencontré mercredi le roi de Malaisie puis le Premier ministre, lors d’une visite d’État qui vise, selon les analystes, à renforcer le rôle de Pékin comme partenaire fiable et “non hégémonique”.Cette tournée en Asie du Sud-est, débutée au Vietnam, le conduira également au Cambodge, Pékin essayant d’organiser une riposte coordonnée aux droits de douane imposés par le président américain Donald Trump.Le président chinois a été accueilli mercredi par le roi de Malaisie, le sultan Ibrahim, au palais Istana.Après des entretiens et un déjeuner avec le souverain, M. Xi a rencontré le Premier ministre Anwar Ibrahim, dans la capitale administrative de Putrajaya, près de Kuala Lumpur pour y aborder la coopération bilatérale et des questions régionales.Les deux dirigeants ont ensuite assisté à la signature d’accord de coopération portant notamment sur les technologies émergentes, l’intelligence artificielle, les médias, le cinéma ou le tourisme.M. Xi doit ensuite être reçu pour un dîner plus tard dans la soirée à la résidence officielle du Premier ministre à Putrajaya.”Je suis convaincu que grâce à nos efforts conjoints, cette visite sera fructueuse”, a déclaré M. Xi dans un communiqué publié par l’ambassade de Chine à Kuala Lumpur.”La Chine travaillera avec la Malaisie”, a indiqué le dirigeant chinois dans un article paru mardi dans le journal malaisien The Star.- “tester la solidarité” -“Il ne s’agit pas seulement d’amitié, il s’agit de réaligner le centre de gravité régional vers Pékin”, a analysé Khoo Ying Hooi, professeure associée au département d’études internationales et stratégiques de l’université de Malaya à Kuala Lumpur.Cette visite vise à “tester la solidarité régionale à un moment où les mesures commerciales américaines perturbent les marchés mondiaux”, a-t-elle ajouté.Au niveau régional, “Xi est susceptible de présenter la Chine comme un partenaire de stabilité et de développement, et non comme un partenaire hégémonique”, a encore estimé la professeure.Lundi, Xi Jinping était arrivé au Vietnam, première étape d’une tournée en Asie du Sud-Est destinée à présenter Pékin comme un allié fiable face à un président américain imprévisible, qui a annoncé puis pour l’essentiel suspendu – sauf pour la Chine – des surtaxes douanières prohibitives.Les dix membres du bloc régional de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), dont le Vietnam et la Malaisie, ont été parmi les plus durement touchés par les surtaxes douanières américaines, dont Washington a annoncé la suspension provisoire pour 90 jours.Si ces taxes étaient finalement mises en oeuvre, le Vietnam, puissance manufacturière membre du bloc régional, se verrait frappé de droits de douane de 46% sur ses exportations vers les Etats-Unis, tandis que le Cambodge voisin, important producteur de vêtements à bas prix pour de grandes marques occidentales, se verrait imposer un taux 49%.Un taux plus faible de 24% serait imposé à la Malaisie.La Chine et la Malaisie ont célébré l’an passé le 50e anniversaire de leurs relations diplomatiques et entretiennent des liens commerciaux solides, même si la Malaisie revendique des zones de mer de Chine méridionale où Pékin revendique également une large souveraineté. La Chine est le premier partenaire commercial de la Malaisie depuis 16 années consécutives, le commerce total entre les deux pays représentant en 2024 16,8% du commerce mondial de la Malaisie, selon le ministère malaisien des Affaires étrangères.”Nous devons défendre le système international centré sur l’ONU et l’ordre international (…) et promouvoir une gouvernance mondiale plus juste et plus équitable”, a également souligné M. Xi.Jeudi, Xi Jinping poursuivra sa tournée au Cambodge, l’un des alliés les plus fidèles de la Chine en Asie du Sud-Est et où Pékin a étendu son influence ces dernières années.
Stocks retreat as US hits Nvidia chip export to China
European and Asian stock markets mostly retreated Wednesday after the US government imposed restrictions on exports of a key Nvidia chip to China, the latest trade war salvo between the world’s biggest economies.Nvidia late Tuesday notified regulators that it expects a $5.5 billion hit this quarter owing to a new US licensing requirement on the chip it can legally sell in the Asian country.The company at the heart of helping to power artificial intelligence said it must obtain licenses to export its H20 chips to China because of concerns they may be used in supercomputers there.President Donald Trump’s decision over Nvidia is “signalling a tech-led decline for US equities” when Wall Street opens, noted Joshua Mahony, analyst at trading group Scope Markets.After a relatively peaceful couple of days on markets following last week’s tariff-fuelled ructions, investors were once again on the defensive, sending safe haven gold above $3,300 an ounce for the first time.Nvidia shares tumbled around six percent in after-market trade, and its Asian suppliers were also hit.Trump has also kicked off an investigation that could see tariffs imposed on critical minerals such as rare earths, which are used in a wide range of products including smartphones, wind turbines and electric vehicle motors.”Nvidia dropped the mic, revealing fresh export curbs on AI gear headed to China,” said Stephen Innes at SPI Asset Management. “Then came the other shoe: Trump ordering a new probe into tariffs on critical minerals. Boom — just like that, we’re back in whiplash mode.”Welcome to the new normal: one step forward, two tariff probes back,” added Innes.In Europe, London’s benchmark FTSE 100 stocks index was down about 0.5 percent around midday, even as official data showed UK inflation slowed more than expected in March.Paris and Frankfurt shed a similar amount. The dollar slid once more against main rivals, helping gold to reach yet another fresh record high, this time at $3,317.75.Oil prices rose nearly one percent after recent sharp falls on fears that the tariffs will dampen global economic growth.However, cheaper oil could help put on lid on inflation, analysts said.Trump’s most recent moves mark the latest salvo in an increasingly nasty row that has seen Washington and Beijing hit each other with eye-watering tariffs.China did little to soothe worries Wednesday by saying US levies were putting pressure on its economy, even if official data showed it expanded more than expected in the first quarter.Beijing told Washington to “stop threatening and blackmailing”.A decision by Hong Kong’s postal service to stop shipping US-bound goods in response to “bullying” levies added to the unease.- Key figures around 1035 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 8,220.27 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.5 percent at 7,295.34Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 21,150.31 Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 33,920.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.9 percent at 21,056.98 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,276.00 (close)New York – Dow: UP 0.4 percent at 40,368.96 (close)Euro/dollar: UP at $1.1369 from $1.1291 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3272 from $1.3232Dollar/yen: DOWN at 142.66 yen from 143.18 yen Euro/pound: UP at 85.69 pence from 85.30 penceBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $65.23 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $61.87 per barrelburs-bcp/lth