Le Hamas dit avoir perdu le contact avec le groupe détenant un otage israélo-américain

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mardi avoir, après une frappe israélienne à Gaza, “perdu le contact” avec le groupe détenant l’otage israélo-américain Edan Alexander, dont la libération serait prévue dans la dernière proposition israélienne de trêve. Dans le même temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé devant ses troupes lors d’un déplacement dans le nord de Gaza, que “le Hamas continuera de subir coup après coup”. “Nous insistons pour qu’ils libèrent nos otages (…)”, a-t-il dit selon son bureau.Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements aériens suivis d’une offensive terrestre dans la bande de Gaza, où son armée cherche à étendre son contrôle. M. Netanyahu estime qu’une pression militaire accrue était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages.Ces derniers ont été enlevés lors d’une attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza. Sur les 251 personnes prises en otage, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 mortes selon l’armée.”Nous avons perdu le contact avec le groupe détenant le soldat Edan Alexander après un bombardement qui a visé l’endroit où ils se trouvaient et nous continuons à tenter de les joindre”, a indiqué Abou Obeida, le porte-parole de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, dans un message sur Telegram.Il s’agit du seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza. Le Hamas a diffusé une vidéo de lui samedi.- Proposition de trêve -Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont ensuite diffusé une vidéo montrant des combattants portant des cercueils. “Vos dirigeants ont signé la décision d’exécuter les prisonniers à Gaza”, est-il écrit en sous-titre.L’annonce du Hamas est intervenue après qu’un de ses dirigeants avait indiqué mardi que le mouvement allait “très probablement” répondre “d’ici 48 heures” à une proposition israélienne de cessez-le-feu, impliquant une libération des otages.  Le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, a dit avoir reçu, via les médiateurs égyptiens, la proposition israélienne.Lundi, un autre responsable du Hamas a indiqué qu’Israël demandait le retour de dix otages vivants en échange d’une trêve d'”au moins 45 jours”, de la libération d’un total de 1.231 prisonniers palestiniens détenus par Israël et d’une autorisation de faire entrer de l’aide humanitaire dans Gaza.Selon lui, Israël exige “en signe de bonne volonté” le retour, au premier jour de l’accord, de l’otage Edan Alexander, qui a eu 21 ans en captivité.D’après ce même responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat, la proposition israélienne évoque aussi une “fin permanente à la guerre” qu’Israël conditionne au désarmement du Hamas, “une ligne rouge non négociable” pour le mouvement.Israël ne s’est pas exprimé sur le contenu de cette proposition.- 51.000 morts à Gaza selon le Hamas -Une trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Mardi, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé qu’au moins 1.630 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars.Ce qui porte selon lui à 51.000 le nombre de morts à Gaza depuis le début, il y a 18 mois, de l’offensive dévastatrice d’Israël en riposte à l’attaque du 7-Octobre.Lundi, l’ONU a averti que la bande de Gaza traversait “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre, Israël bloquant l’entrée de toute aide sur le territoire.La petite enclave où s’entassent 2,4 millions d’habitants déplacés plusieurs fois souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).Sur un autre plan, M. Netanyahu a dit au président français Emmanuel Macron, lors d’un entretien téléphonique mardi, que l’établissement d’un Etat palestinien serait “une énorme récompense pour le terrorisme”.M. Macron a dit avoir plaidé pour la réouverture d'”une perspective de solution politique à deux Etats” pour régler le conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies.

Le Hamas dit avoir perdu le contact avec le groupe détenant un otage israélo-américain

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mardi avoir, après une frappe israélienne à Gaza, “perdu le contact” avec le groupe détenant l’otage israélo-américain Edan Alexander, dont la libération serait prévue dans la dernière proposition israélienne de trêve. Dans le même temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé devant ses troupes lors d’un déplacement dans le nord de Gaza, que “le Hamas continuera de subir coup après coup”. “Nous insistons pour qu’ils libèrent nos otages (…)”, a-t-il dit selon son bureau.Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements aériens suivis d’une offensive terrestre dans la bande de Gaza, où son armée cherche à étendre son contrôle. M. Netanyahu estime qu’une pression militaire accrue était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages.Ces derniers ont été enlevés lors d’une attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza. Sur les 251 personnes prises en otage, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 mortes selon l’armée.”Nous avons perdu le contact avec le groupe détenant le soldat Edan Alexander après un bombardement qui a visé l’endroit où ils se trouvaient et nous continuons à tenter de les joindre”, a indiqué Abou Obeida, le porte-parole de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, dans un message sur Telegram.Il s’agit du seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza. Le Hamas a diffusé une vidéo de lui samedi.- Proposition de trêve -Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont ensuite diffusé une vidéo montrant des combattants portant des cercueils. “Vos dirigeants ont signé la décision d’exécuter les prisonniers à Gaza”, est-il écrit en sous-titre.L’annonce du Hamas est intervenue après qu’un de ses dirigeants avait indiqué mardi que le mouvement allait “très probablement” répondre “d’ici 48 heures” à une proposition israélienne de cessez-le-feu, impliquant une libération des otages.  Le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, a dit avoir reçu, via les médiateurs égyptiens, la proposition israélienne.Lundi, un autre responsable du Hamas a indiqué qu’Israël demandait le retour de dix otages vivants en échange d’une trêve d'”au moins 45 jours”, de la libération d’un total de 1.231 prisonniers palestiniens détenus par Israël et d’une autorisation de faire entrer de l’aide humanitaire dans Gaza.Selon lui, Israël exige “en signe de bonne volonté” le retour, au premier jour de l’accord, de l’otage Edan Alexander, qui a eu 21 ans en captivité.D’après ce même responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat, la proposition israélienne évoque aussi une “fin permanente à la guerre” qu’Israël conditionne au désarmement du Hamas, “une ligne rouge non négociable” pour le mouvement.Israël ne s’est pas exprimé sur le contenu de cette proposition.- 51.000 morts à Gaza selon le Hamas -Une trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Mardi, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé qu’au moins 1.630 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars.Ce qui porte selon lui à 51.000 le nombre de morts à Gaza depuis le début, il y a 18 mois, de l’offensive dévastatrice d’Israël en riposte à l’attaque du 7-Octobre.Lundi, l’ONU a averti que la bande de Gaza traversait “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre, Israël bloquant l’entrée de toute aide sur le territoire.La petite enclave où s’entassent 2,4 millions d’habitants déplacés plusieurs fois souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).Sur un autre plan, M. Netanyahu a dit au président français Emmanuel Macron, lors d’un entretien téléphonique mardi, que l’établissement d’un Etat palestinien serait “une énorme récompense pour le terrorisme”.M. Macron a dit avoir plaidé pour la réouverture d'”une perspective de solution politique à deux Etats” pour régler le conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies.

L’antiterrorisme saisi après de mystérieuses attaques visant des prisons

Les enquêteurs de l’antiterrorisme cherchent à identifier mardi les auteurs d’une série d’attaques, parfois accompagnées de mystérieuses inscriptions, visant plusieurs établissements pénitentiaires ciblés depuis dimanche par des incendies de véhicules et même des tirs “de kalachnikov” à Toulon.Selon les premiers éléments de l’enquête, toutes les hypothèses sont envisagées, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.Au total, 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés depuis dimanche soir, selon une source policière.Sur le parking de la maison d’arrêt de Valence ou de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de Marseille, ont été retrouvées des inscriptions “DDPF”, pour “droits des prisonniers français”, a-t-on indiqué de même source.”Je ne sais pas ce qui se cache derrière ce slogan”, “et d’ailleurs je m’en fiche” a déclaré le ministre de la Justice Gérald Darmanin depuis la maison d’arrêt de Toulon-La Farlède, dont la porte a été criblée d’impacts de kalachnikov.Soulignant qu’il “n’y a pas eu de revendication”, le garde des Sceaux a dit espérer que les auteurs de ces actes “seront confondus puis condamnés extrêmement lourdement”, glissant au passage avoir demandé à son homologue de l’Intérieur Bruno Retailleau de “mobiliser tous les moyens” pour protéger les agents de la pénitentiaire.Ce dernier a souligné avoir demandé un renforcement “sans délai” de “la protection des agents et des établissements” pénitentiaires.- 15 impacts -Evoquant sa politique de durcissement carcéral à l’encontre des détenus les plus dangereux, Gérald Darmanin a estimé qu’il y avait “manifestement des actes d’intimidation contre les agents, donc contre la République”. “On ne cèdera pas”, a-t-il affirmé.A la suite des faits visant différentes prisons et l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (Enap) entre dimanche et mardi, le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête, ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.Elle est également ouverte pour “tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste commise sur une personne dépositaire de l’autorité publique” pour les tirs à l’arme automatique à Toulon, et pour dégradation en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste pour les autres incendies.Dans un communiqué, le Pnat explique s’être saisi de l’enquête à cause de la “nature de ces faits, les cibles choisies et le caractère concerté d’une action commise sur de multiples points du territoire, ainsi que l’objectif qu’ils poursuivent de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation tel que revendiqué sur les réseaux sociaux par un groupe baptisé +DDPF+”.Dans un “contexte inédit”, le Pnat entend assurer “une coordination nationale des investigations”.Celles-ci sont menées notamment par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, conjointement avec la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).Vers 0H40 dans la nuit de lundi à mardi, la porte du centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède a été visée par des tirs effectués par “plusieurs individus” arrivés à bord d’un véhicule, selon le procureur de Toulon Samuel Finielz.Quinze impacts ont été relevés après ces tirs à la kalachnikov, selon une source proche du dossier.Sur place, la porte grise par laquelle passent les fourgons pénitentiaires présente, outre les impacts de balle, une mystérieuse inscription “DDFM” en rouge orangé, a constaté un journaliste de l’AFP.- Bidon d’hydrocarbures -Huit véhicules ont aussi été incendiés dans une concession automobile à côté de la prison de Nîmes dans la nuit de dimanche à lundi, selon le parquet local.Sur le parking de la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis), ce sont trois véhicules, dont deux appartenant à des agents pénitentiaires qui ont été incendiés lundi soir, selon une source policière. Un bidon d’hydrocarbures de cinq litres a été retrouvé.Au centre pénitentiaire d’Aix-Luynes, la porte de la base du Pôle de rattachement des extractions judiciaires et de l’Equipe régionale d’intervention et de sécurité (PREJ-ERIS) a été incendiée, selon une source proche du dossier.Dans la nuit de dimanche à lundi, des incendies ont aussi touché le centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) et le parking de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap) à Agen, selon plusieurs sources proches du dossier.Sept véhicules ont été “détruits ou dégradés en raison d’un incendie” sur le parking de l’Enap, selon le parquet local..Selon une source policière, les établissements pénitentiaires de Nanterre (Hauts-de-Seine) et Valence (Drôme) ont aussi été touchés par des incendies de véhicules, dont certains avaient préalablement été tagués.bur-alc-spe-edy-jpa/bfa/cbn

L’antiterrorisme saisi après de mystérieuses attaques visant des prisons

Les enquêteurs de l’antiterrorisme cherchent à identifier mardi les auteurs d’une série d’attaques, parfois accompagnées de mystérieuses inscriptions, visant plusieurs établissements pénitentiaires ciblés depuis dimanche par des incendies de véhicules et même des tirs “de kalachnikov” à Toulon.Selon les premiers éléments de l’enquête, toutes les hypothèses sont envisagées, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.Au total, 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés depuis dimanche soir, selon une source policière.Sur le parking de la maison d’arrêt de Valence ou de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de Marseille, ont été retrouvées des inscriptions “DDPF”, pour “droits des prisonniers français”, a-t-on indiqué de même source.”Je ne sais pas ce qui se cache derrière ce slogan”, “et d’ailleurs je m’en fiche” a déclaré le ministre de la Justice Gérald Darmanin depuis la maison d’arrêt de Toulon-La Farlède, dont la porte a été criblée d’impacts de kalachnikov.Soulignant qu’il “n’y a pas eu de revendication”, le garde des Sceaux a dit espérer que les auteurs de ces actes “seront confondus puis condamnés extrêmement lourdement”, glissant au passage avoir demandé à son homologue de l’Intérieur Bruno Retailleau de “mobiliser tous les moyens” pour protéger les agents de la pénitentiaire.Ce dernier a souligné avoir demandé un renforcement “sans délai” de “la protection des agents et des établissements” pénitentiaires.- 15 impacts -Evoquant sa politique de durcissement carcéral à l’encontre des détenus les plus dangereux, Gérald Darmanin a estimé qu’il y avait “manifestement des actes d’intimidation contre les agents, donc contre la République”. “On ne cèdera pas”, a-t-il affirmé.A la suite des faits visant différentes prisons et l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (Enap) entre dimanche et mardi, le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête, ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.Elle est également ouverte pour “tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste commise sur une personne dépositaire de l’autorité publique” pour les tirs à l’arme automatique à Toulon, et pour dégradation en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste pour les autres incendies.Dans un communiqué, le Pnat explique s’être saisi de l’enquête à cause de la “nature de ces faits, les cibles choisies et le caractère concerté d’une action commise sur de multiples points du territoire, ainsi que l’objectif qu’ils poursuivent de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation tel que revendiqué sur les réseaux sociaux par un groupe baptisé +DDPF+”.Dans un “contexte inédit”, le Pnat entend assurer “une coordination nationale des investigations”.Celles-ci sont menées notamment par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, conjointement avec la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).Vers 0H40 dans la nuit de lundi à mardi, la porte du centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède a été visée par des tirs effectués par “plusieurs individus” arrivés à bord d’un véhicule, selon le procureur de Toulon Samuel Finielz.Quinze impacts ont été relevés après ces tirs à la kalachnikov, selon une source proche du dossier.Sur place, la porte grise par laquelle passent les fourgons pénitentiaires présente, outre les impacts de balle, une mystérieuse inscription “DDFM” en rouge orangé, a constaté un journaliste de l’AFP.- Bidon d’hydrocarbures -Huit véhicules ont aussi été incendiés dans une concession automobile à côté de la prison de Nîmes dans la nuit de dimanche à lundi, selon le parquet local.Sur le parking de la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis), ce sont trois véhicules, dont deux appartenant à des agents pénitentiaires qui ont été incendiés lundi soir, selon une source policière. Un bidon d’hydrocarbures de cinq litres a été retrouvé.Au centre pénitentiaire d’Aix-Luynes, la porte de la base du Pôle de rattachement des extractions judiciaires et de l’Equipe régionale d’intervention et de sécurité (PREJ-ERIS) a été incendiée, selon une source proche du dossier.Dans la nuit de dimanche à lundi, des incendies ont aussi touché le centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) et le parking de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap) à Agen, selon plusieurs sources proches du dossier.Sept véhicules ont été “détruits ou dégradés en raison d’un incendie” sur le parking de l’Enap, selon le parquet local..Selon une source policière, les établissements pénitentiaires de Nanterre (Hauts-de-Seine) et Valence (Drôme) ont aussi été touchés par des incendies de véhicules, dont certains avaient préalablement été tagués.bur-alc-spe-edy-jpa/bfa/cbn

Nations urge ‘immediate’ end to Sudan war, pledge 800 mn euros in new aidTue, 15 Apr 2025 18:09:22 GMT

Britain and European Union countries led international calls Tuesday for “an immediate and permanent ceasefire” to end the devastating war in Sudan, as nations pledged more than 800 million euros in fresh humanitarian aid.The international community also “stressed the necessity of preventing any partition of Sudan,” a statement at the end of a London conference …

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Chahal stars as Punjab defend IPL’s lowest total of 111 in ‘best win’

Spinner Yuzvendra Chahal returned figures of 4-28 as Punjab Kings defended IPL’s lowest ever total of 111 to down holders Kolkata Knight Riders by 16 runs in a thriller on Tuesday.Kolkata looked to be cruising at 62-2 before Chahal cut through the chase with his leg-spin, and the side collapsed to 95 all out in 15.1 overs at Mullanpur, near Chandigarh.Punjab were earlier bowled out for 111 in 15.3 overs but Chahal and company turned the match on its head to better Chennai Super Kings’ record — they defended 116 against them (formerly Kings XI Punjab) in 2009.Kolkata’s Andre Russell attempted to pull off the chase from 79-8 when he hit two sixes and a four off Chahal but Punjab held their nerve.Arshdeep Singh sent back Vaibhav Arora and then fellow left-arm quick Marco Jansen bowled Russell to trigger wild celebrations in Punjab’s home ground.”I have coached a lot of games in the IPL and that might just be about the best win I ever had,” head coach Ricky Ponting said after the close contest.Kolkata skipper Ajinkya Rahane and impact substitute Angkrish Raghuvanshi put on 55 runs for the third wicket when Chahal broke through to get the captain back in the pavilion lbw.Ball tracker suggested the ball was outside the off stump, but Rahane did not take the review.- Rahane takes blame -“Pretty disappointed with the effort,” said Rahane. “I’ll take the blame, played the wrong shot, although it was missing.”Chahal, with his tail now up, got Raghuvanshi caught out in the next over for 37 and the Punjab were in the game when Glenn Maxwell had Venkatesh Iyer lbw for seven.Chahal then got two in two — Rinku Singh stumped and Ramandeep Singh out for a golden duck — before Harshit Rana avoided the hat-trick ball.But the day belonged Chahal and Punjab who moved into the top four of the 10-team table with their fourth win in six matches.Ponting said Chahal, who was named player of the match, had a fitness test before the game for a shoulder injury he picked in his previous outing.Earlier, Rana rattled the Punjab top-order after a brisk start by the openers and returned figures of 3-25 from his three overs.New batting sensation Priyansh Arya and Prabhsimran Singh made the hosts race to 39 in 3.1 overs, before Rana struck to send back the left-handed Arya caught at fine leg for 22.Rana got one more wicket two balls later when Ramandeep pulled off a stunning catch in the deep to dismiss skipper Shreyas Iyer, for a duck.Spinner Varun Chakravarthy joined forces in the next over to have Punjab’s England import Josh Inglis bowled for two.Prabhsimran, who made 30, attempted to hit back with two sixes off Rana but the bowler had the last laugh with Ramandeep once again taking a catch at point.Chakravarthy and fellow spinner Sunil Narine kept striking regular blows as Punjab’s batting faltered only for their bowlers to ultimately save the day.

“Génération Notre-Dame”: Macron décore les artisans de la reconstruction

Emmanuel Macron a décoré mardi cent participants au chantier titanesque de la reconstruction de Notre-Dame de Paris, six ans exactement après l’incendie dévastateur, lors d’une cérémonie où il a salué en eux “la génération Notre-Dame”.”Vous avez montré en effet durant ces cinq années ce que peut faire une grande nation (…), une nation faite d’une histoire plus grande qu’elle-même, et capable encore d’embrasser des rêves plus grands qu’elle-même”, a déclaré le chef de l’Etat avant de procéder aux remises de décorations à l’Elysée.A l’heure même où, le 15 avril 2019, les flammes se déclaraient dans le chef-d’oeuvre gothique de l’île de la Cité, Emmanuel Macron a distingué le président de l’établissement public qui a permis la restauration en un temps record de cinq ans, Philippe Jost, promu commandeur de la Légion d’honneur.Ce haut fonctionnaire avait succédé au général Jean-Louis Georgelin, décédé accidentellement en 2023 et lui-même grand’croix, plus haut grade de cette récompense fondée par Napoléon Bonaparte.Les architectes Rémi Fromont et Philippe Villeneuve ont aussi été distingués. A leurs côtés, près de 100 fonctionnaires, entrepreneurs ou artisans représentatifs de l’ensemble des 2.000 personnes qui ont participé à l’opération, ont été décorés de la Légion d’honneur ou de l’Ordre national du mérite. Ils sont issus de “l’ensemble des corps de métiers, les charpentiers, les ferronniers, les échafaudistes, les cordistes, les restaurateurs de l’orgue, les restaurateurs des vitraux, les restaurateurs des peintures”, a énuméré la présidence de la République.Aymeric Albert, qui a été fait chevalier de la Légion d’honneur, a par exemple prospecté dans les forêts de France pour sélectionner les chênes nécessaires à la reconstruction de la flèche, de la nef et du choeur. Cette promotion spéciale a été publiée au Journal officiel du 18 janvier, un mois après la réouverture en grande pompe de la cathédrale, le 9 décembre. Depuis, ce sont en moyenne 30.000 personnes par jour qui visitent l’édifice.- “Plus belle encore” -“Le 15 avril 2019, Notre-Dame-de-Paris était en feu. Nous étions plusieurs à craindre le pire. Vous l’avez sauvée. Et nous l’avons rebâtie. En cinq ans, grâce à vous, Notre-Dame de Paris fut reconstruite, rebâtie, plus belle encore qu’elle n’était”, a redit mardi Emmanuel Macron.Le chef de l’Etat a décerné ces décorations accompagné du Premier ministre François Bayrou, d’autres membres du gouvernement dont la ministre de la Culture Rachida Dati, mais aussi du général Jean-Claude Gallet qui était à la tête de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris lors du sinistre retransmis en direct par les télévisions du monde entier.”C’est un des grands enseignements de ce chantier: la France peut être fière, elle détient les fabuleux savoir-faire qui permettent aujourd’hui de rebâtir une cathédrale”, a aussi souligné Philippe Jost, mardi sur France 2.Ce chantier titanesque a été financé grâce à près de 850 millions d’euros de dons en provenance du monde entier.”La générosité a été telle dans les jours qui ont suivi l’incendie qu’il nous reste (…) 140 millions d’euros. Et donc, on va pouvoir engager de nouvelles restaurations à l’extérieur pour des travaux dont la cathédrale avait déjà besoin avant l’incendie”, a expliqué M. Jost.Ces derniers mois, le chef de l’Etat a plusieurs fois invoqué cet “esprit”, ainsi que celui des Jeux olympiques réussis de l’été dernier dans la capitale, comme exemple de la capacité de la France à s’unir dans l’adversité. Sans que cela ait déteint sur la vie politique du pays, plus fracturée que jamais depuis qu’il a dissous l’Assemblée nationale en juin.

“Génération Notre-Dame”: Macron décore les artisans de la reconstruction

Emmanuel Macron a décoré mardi cent participants au chantier titanesque de la reconstruction de Notre-Dame de Paris, six ans exactement après l’incendie dévastateur, lors d’une cérémonie où il a salué en eux “la génération Notre-Dame”.”Vous avez montré en effet durant ces cinq années ce que peut faire une grande nation (…), une nation faite d’une histoire plus grande qu’elle-même, et capable encore d’embrasser des rêves plus grands qu’elle-même”, a déclaré le chef de l’Etat avant de procéder aux remises de décorations à l’Elysée.A l’heure même où, le 15 avril 2019, les flammes se déclaraient dans le chef-d’oeuvre gothique de l’île de la Cité, Emmanuel Macron a distingué le président de l’établissement public qui a permis la restauration en un temps record de cinq ans, Philippe Jost, promu commandeur de la Légion d’honneur.Ce haut fonctionnaire avait succédé au général Jean-Louis Georgelin, décédé accidentellement en 2023 et lui-même grand’croix, plus haut grade de cette récompense fondée par Napoléon Bonaparte.Les architectes Rémi Fromont et Philippe Villeneuve ont aussi été distingués. A leurs côtés, près de 100 fonctionnaires, entrepreneurs ou artisans représentatifs de l’ensemble des 2.000 personnes qui ont participé à l’opération, ont été décorés de la Légion d’honneur ou de l’Ordre national du mérite. Ils sont issus de “l’ensemble des corps de métiers, les charpentiers, les ferronniers, les échafaudistes, les cordistes, les restaurateurs de l’orgue, les restaurateurs des vitraux, les restaurateurs des peintures”, a énuméré la présidence de la République.Aymeric Albert, qui a été fait chevalier de la Légion d’honneur, a par exemple prospecté dans les forêts de France pour sélectionner les chênes nécessaires à la reconstruction de la flèche, de la nef et du choeur. Cette promotion spéciale a été publiée au Journal officiel du 18 janvier, un mois après la réouverture en grande pompe de la cathédrale, le 9 décembre. Depuis, ce sont en moyenne 30.000 personnes par jour qui visitent l’édifice.- “Plus belle encore” -“Le 15 avril 2019, Notre-Dame-de-Paris était en feu. Nous étions plusieurs à craindre le pire. Vous l’avez sauvée. Et nous l’avons rebâtie. En cinq ans, grâce à vous, Notre-Dame de Paris fut reconstruite, rebâtie, plus belle encore qu’elle n’était”, a redit mardi Emmanuel Macron.Le chef de l’Etat a décerné ces décorations accompagné du Premier ministre François Bayrou, d’autres membres du gouvernement dont la ministre de la Culture Rachida Dati, mais aussi du général Jean-Claude Gallet qui était à la tête de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris lors du sinistre retransmis en direct par les télévisions du monde entier.”C’est un des grands enseignements de ce chantier: la France peut être fière, elle détient les fabuleux savoir-faire qui permettent aujourd’hui de rebâtir une cathédrale”, a aussi souligné Philippe Jost, mardi sur France 2.Ce chantier titanesque a été financé grâce à près de 850 millions d’euros de dons en provenance du monde entier.”La générosité a été telle dans les jours qui ont suivi l’incendie qu’il nous reste (…) 140 millions d’euros. Et donc, on va pouvoir engager de nouvelles restaurations à l’extérieur pour des travaux dont la cathédrale avait déjà besoin avant l’incendie”, a expliqué M. Jost.Ces derniers mois, le chef de l’Etat a plusieurs fois invoqué cet “esprit”, ainsi que celui des Jeux olympiques réussis de l’été dernier dans la capitale, comme exemple de la capacité de la France à s’unir dans l’adversité. Sans que cela ait déteint sur la vie politique du pays, plus fracturée que jamais depuis qu’il a dissous l’Assemblée nationale en juin.

De Polnareff à Tiakola, le Printemps de Bourges à l’abordage

Le Printemps de Bourges ouvre mardi sa 49e édition en même temps que le bal des festivals musicaux, avec une pluie de stars, dont le retour de Michel Polnareff en soirée, et des nuages sur le plan budgétaire.Le W, sa plus grande scène, s’apprête à vibrer dans un enchaînement de styles: la “grenade” pop Clara Luciani, l’indébranchable Jean-Louis Aubert, l’artiste électro The Avener ou encore Lucky Love et Styleto, tous deux nommés aux dernières Victoires de la musique.La programmation se fera plus rap en fin de semaine, avec la nouvelle référence Tiakola, la star algérienne Soolking, l’ancien youtubeur Théodort (“Wayeh”) ou encore Vald, de retour avec son remarqué “Pandémonium”.Mais la soirée d’ouverture est sûrement la plus osée: Bourges a misé sur Michel Polnareff pour lancer les festivités.- “Amiral” et moussaillons -A 80 ans, le chanteur à tubes, dont “Goodbye Marylou” et “L’Amour avec toi”, rempile pour une nouvelle – et peut-être dernière – tournée, dont Bourges sera la première date française, après un démarrage à Londres.Prudence toutefois: lors de ses précédents concerts dans l’Hexagone en 2023, “l’Amiral” avait essuyé des critiques sur la qualité de sa prestation.Il revient avec “Un temps pour elles”, un album dont la sortie a été repoussée au 25 avril.”Avant de monter sur scène, je suis toujours dans un état absolument épouvantable. Et ça prend 2-3 titres pour se dire: bon, je suis content d’être là”, confiait “Polna” à l’AFP, fin mars.Avant lui, Emma Peters lance la soirée: la chanteuse, qui a explosé avec un remix de sa reprise de “Clandestina”, a été bercée par les tubes de Michel Polnareff. “J’avais un double CD à la maison que j’écoutais sur mon walkman, donc c’est vraiment un plaisir d’être programmée avec lui ce soir”, a-t-elle confié à l’AFP juste avant son concert.”C’est quelqu’un qu’on entend depuis longtemps même s’il n’est pas souvent en France (la star réside aux Etats-Unis, NDLR), ses concerts sont rares”, a glissé Daniel, un festivalier de 64 ans.La découverte, c’est aussi l’ADN du festival du centre de la France: depuis 40 ans, son dispositif national d’accompagnement, les Inouïs, a pris sous son aile 1.600 artistes. Feu! Chatterton, Fishbach et Eddy de Pretto – président du jury 2025 -, y sont passés.”Pour moi, ça reste nécessaire, comme pour n’importe quel artiste émergent, de repasser par cette case d’apprentissage, de rencontrer des professionnels”, a expliqué à l’AFP Alex Montembault, sensation de “Starmania”, l’un des 32 sélectionnés.Le Printemps de Bourges dévoile en parallèle six créations, dont une proposition du pianiste Edouard Ferlet mêlant jazz et intelligence artificielle et une célébration du répertoire d’Oum Kalthoum, voix majeure du monde arabe disparue il y a 50 ans.”C’est un peu magique: il y a des têtes d’affiche et tout un tas d’artistes pour les +djeuns+ (“les jeunes”) ou moins connus”, s’enthousiasme Erika Maurice, 54 ans, venue avec sa fille. Même si “ça a changé, j’ai connu l’époque avec Daniel Colling (décédé en janvier), c’étaient des javas non-stop !”, sourit-elle. Un hommage sera rendu mercredi au co-fondateur du festival, en présence de la ministre de la Culture Rachida Dati.- Coup de rabot -Les concerts se tiennent jusqu’à samedi mais le festival bat jusqu’à dimanche avec “le Printemps dans la ville”, sa déclinaison gratuite.Tous espaces confondus, Bourges a accueilli environ 250.000 festivaliers l’année dernière.A l’approche de la cinquantaine, le Printemps ne peut pas se reposer sur ses lauriers: entre baisse des crédits et inflation des coûts de production et des cachets, l’effet ciseau plombe ses finances.Pour la première fois en dix ans, le budget – 7,5 millions d’euros en 2024 – a été revu à la baisse, amputé de 400.000 euros de financement, dont 250.000 euros d’aides publiques. Une situation qui reflète de récents arbitrages politiques défavorables au milieu culturel.”C’est une décroissance contrainte”, observe son directeur Boris Vedel, estimant qu’il n’y a pas d’autre choix que de “se renforcer sur l’émergence”, plutôt que lorgner sur de gros noms.Ce constat est similaire à celui d’autres festivals, qui font également face à une offre multiple, un changement de consommation des jeunes fans et sont à la merci des caprices météorologiques. Selon le Centre national de la musique, 44% des festivals affichant des taux de remplissage supérieurs à 90% ont bouclé une édition déficitaire en 2024.Â