L’ONU s’alarme de la situation humanitaire dans la bande de Gaza

L’ONU a averti lundi que la bande de Gaza traversait “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre, Israël bloquant l’entrée de toute aide sur le territoire où ses troupes ont intensifié leur offensive.Au lendemain de vives critiques israéliennes à son encontre, le président français, Emmanuel Macron, a de son côté réaffirmé vouloir “déclencher une série” de “reconnaissances” tant d’un Etat palestinien que d’Israël en juin.Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses opérations militaires dans la bande de Gaza avec l’objectif déclaré d’y éradiquer le mouvement islamiste Hamas. Des centaines de milliers de Gazaouis ont depuis été déplacés, tandis qu’Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars, avant même la reprise de son offensive.”La situation humanitaire est maintenant probablement la pire depuis le début des hostilités il y a 18 mois”, a prévenu le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) dans un communiqué.Le petit territoire où s’entassent 2,4 millions d’habitants souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon l’Ocha.”Nous manquons de médicaments, de fournitures médicales, de tout dans les hôpitaux”, témoigne à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le docteur Ahmed al-Farah. – “Nécessité urgente” -Lors d’un échange téléphonique, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron ont pour leur part insisté sur “la nécessité urgente d’un cessez-le-feu” à Gaza et de “l’accélération de la livraison de l’aide humanitaire”, selon l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël.Elle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l’armée.Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi qu’au moins 1.613 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, portant à 50.983 le nombre de morts à Gaza depuis le début, il y a 18 mois, de la riposte israélienne.Dans un message sur X, Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait “réformer” l’Autorité palestinienne pour lui donner un rôle, après-guerre, dans la gouvernance à Gaza d’où, a-t-il mis en avant, il faut “écarter” le Hamas.Lors d’une visite à l’Institut du monde arabe à Paris, il est ensuite revenu sur son plan pour la conférence des Nations unies que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite en juin à New York.”Ce que nous voulons déclencher c’est une série d’autres reconnaissances (d’un Etat palestinien, ndlr) mais aussi la reconnaissance d’Israël par des Etats qui aujourd’hui ne le font pas”, a-t-il dit.La veille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait jugé que M. Macron faisait une “grave erreur” en promouvant l’idée d’un Etat palestinien, dont la “seule aspiration est la destruction d’Israël”.- Nouvelle proposition pour une trêve ? -Dans les rues de Tel-Aviv, les avis sont partagés.”C’est pas du tout le moment” de reconnaître un Etat palestinien, réagit Nurit Sperling, une enseignante de 50 ans. “Un Etat palestinien, c’est très, très dangereux pour nous”, dit-elle à l’AFP.”Je soutiens la création d’un Etat palestinien, et je regrette que cela ne se soit pas encore le cas”, affirme à l’inverse Naama Yadlin, une avocate de 65 ans.Un dirigeant du Hamas, Taher al-Nounou, a de son côté affirmé lundi que le mouvement était prêt à libérer tous les otages israéliens en échange notamment de garanties qu’Israël mettra fin à la guerre à Gaza.”Le problème ne réside pas dans le nombre” d’otages à libérer, a-t-il déclaré à l’AFP, “mais plutôt dans le fait qu'(Israël) revienne sur ses engagements, bloque la mise en oeuvre de l’accord de cessez-le-feu et poursuive la guerre”.L’Egypte, parmi les pays médiateurs dans le conflit, a reçu, et transmis au Hamas, une proposition israélienne de cessez-le-feu temporaire, qui ouvrirait la voie à des négociations en vue d’un arrêt permanent des hostilités, a rapporté lundi un média lié à l’Etat égyptien.Plus tôt, le site d’information israélien Ynet avait fait état d’une nouvelle proposition  soumise par les médiateurs au Hamas. Celle-ci prévoirait la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu’Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.S’exprimant après des discussions au Caire entre une délégation du Hamas et des médiateurs égyptiens et qataris, Taher al-Nounou a aussi affirmé que le Hamas ne rendrait pas les armes, une des conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre.

UN warns of Gaza humanitarian crisis as France, Abbas call for truce

The United Nations warned Monday that Gaza was facing its most severe humanitarian crisis since the war began, with no aid entering the territory for weeks and conditions rapidly deteriorating after the collapse of a ceasefire.The UN’s alarm came as Palestinian president Mahmud Abbas and French President Emmanuel Macron called for an “urgent” ceasefire in Gaza.Israel resumed its intense military offensive in the Palestinian territory after a ceasefire deal that came into effect on January 19 fell apart two months later over differences regarding its next phase.Hundreds of thousands of people have since been displaced, with Israel blocking the entry of humanitarian aid from March 2, before the truce disintegrated.Medical supplies, fuel, water and other essentials are in short supply, the UN says.”The humanitarian situation is now likely the worst it has been in the 18 months since the outbreak of hostilities,” said the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).In a statement, OCHA said no supplies had reached Gaza for a month and a half.”Due to the closure of the crossings compounded by restrictions within Gaza, dwindling supplies have forced them (aid workers) to ration and reduce deliveries to make the most of the remaining stocks,” OCHA said.At Nasser Hospital in the southern city of Khan Yunis, Dr. Ahmed al-Farah said the medical team was working non-stop.”We have a shortage in drugs, we have a shortage in the medical supplies, we have a shortage in everything in the hospitals,” he said, a stethoscope draped over his scrubs.- ‘Urgent need’ -In a phone call, Macron and Abbas “emphasised the urgent need for a ceasefire, the acceleration of humanitarian aid delivery (and) the rejection of the displacement of the Palestinian people from their land”, the official Palestinian news agency Wafa reported.Following their conversation, Macron said on X that “France is fully mobilised for the liberation of all hostages, a return to a durable ceasefire and immediate access for humanitarian aid into Gaza”.He also advocated “reform” of the Palestinian Authority as part of a plan that would see the Ramallah-based body, which currently has partial administrative control in the occupied West Bank, govern a post-war Gaza without Hamas.Senior Hamas official Taher al-Nunu indicated that the group was willing to release all hostages in exchange for a “serious prisoner swap” and guarantees that Israel would end the war.”The issue is not the number of captives,” Nunu said, “but rather that the occupation is reneging on its commitments, blocking the implementation of the ceasefire agreement and continuing the war”.Speaking after the group held talks with Egyptian and Qatari mediators in Cairo, he said Hamas would not relinquish its arms.”The weapons of the resistance are not up for negotiation,” Nunu said.Israeli news website Ynet reported on Monday that under a new ceasefire proposal put to Hamas, the group would release 10 living hostages in exchange for US guarantees that Israel would enter negotiations for a second phase of the ceasefire.Egypt’s state-linked Al-Qahera News, citing unnamed sources, said Cairo had received and passed on to Hamas an Israeli proposal for a temporary ceasefire, “and is awaiting its response as soon as possible”. It did not offer details about the content of the proposal.- France hopes others follow -The first ceasefire phase, which began on January 19, included multiple hostage-prisoner exchanges before it unravelled. Israel had sought to extend the first phase, while Hamas insisted that negotiations be held for the second phase under the deal, as outlined by former US president Joe Biden.Macron announced last week that Paris could recognise a Palestinian state within months, leading to sharp criticism in Israel.On Monday he said he hoped French recognition would encourage others to follow suit, and that countries which do not recognise Israel should do so.”What we want to trigger is a series of other recognitions,” Macron said.Nearly 150 countries recognise a Palestinian state but France would be the most significant European power to do so.Israel insists such moves by foreign states are premature.”President Macron is gravely mistaken in continuing to promote the idea of a Palestinian state in the heart of our land — a state whose sole aspiration is the destruction of Israel,” Netanyahu said in a statement.Qatari Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani and Egypt’s President Abdel Fattah al-Sisi met Monday in Doha, where they supported creating a Palestinian state. The two leaders “emphasised the centrality of the Palestinian cause as the foremost Arab issue”.

Nigeria: plus de 50 morts dans de nouvelles violences dans l’Etat du Plateau

Plus de 50 personnes ont été tuées dans deux attaques dimanche soir dans le centre du Nigeria, secoué par des affrontements meurtriers intercommunautaires récurrents, ont indiqué lundi à l’AFP un responsable de la Croix-Rouge et Amnesty International.Les attaques ont eu lieu dans les village de Zike et Kimakpa, dix jours après des attaques similaires qui ont fait plus de 40 morts dans la même zone, l’Etat du Plateau, situé entre le nord du Nigeria, majoritairement musulman, et le sud, majoritairement chrétien.Les conflits fonciers, qui opposent souvent des éleveurs peuls musulmans à des agriculteurs majoritairement chrétiens, y dégénèrent parfois, en particulier dans les zones rurales où les forces de l’ordre sont largement absentes et où l’impunité prédomine.”Nous avons jusqu’ici retrouvé 52 corps. Nous continuons à chercher”, a déclaré le représentant de la Croix-Rouge, qui a souhaité garder l’anonymat, ajoutant que 30 personnes ont été blessées et 30 maisons brûlées.L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a de son côté annoncé un bilan de 54 morts, soulignant que des centaines de personnes avaient été déplacées depuis l’attaque de dimanche soir.- “Ils ont tiré à l’aveugle” – “Les assaillants, non identifiés, sont entrés dans le village et ont tiré à l’aveugle. Ils ont tué huit personnes, d’autres ont été blessées et des maisons ont été incendiées”, a indiqué à l’AFP Dorcas John, une habitante du village de Zike. John Adamu, un résident de Kimakpa, l’autre village attaqué, dit avoir entendu plusieurs coups de feu. “Ils ont tué 39 personnes et d’autres ont été blessées”, a-t-il déclaré.Le mobile des attaques et l’identité des assaillants restaient inconnus lundi.Les autorités locales ont condamné les attaques sans donner de bilan dans l’immédiat.Les exactions dans l’Etat du Plateau sont l’un des multiples défis sécuritaires auxquels est confronté Bola Tinubu, le président du pays le plus peuplé d’Afrique.Dans un communiqué publié lundi, M. Tinubu a indiqué avoir “demandé aux agences de sécurité de mener une enquête approfondie sur cette crise et d’identifier les responsables de ces actes de violence”. “Nous ne pouvons pas permettre que cette dévastation et ces attaques du tac au tac se poursuivent. Trop c’est trop”, a-t-il ajouté.”Cette série d’attaques représente une menace existentielle pour la vie et la subsistance des habitants qui vivent paisiblement dans l’État”, a déclaré à l’AFP Joyce Ramnap, responsable de la communication de l’Etat du Plateau. “C’est affligeant que, moins de deux semaines après la mort de nos concitoyens dans la circonscription de Bokkos, ce triste incident se produise dans une autre communauté”, a-t-elle ajouté. Début avril dans cette circonscription du centre du pays, des hommes armés y ont tué plus de 40 personnes, “pour la plupart des femmes et des enfants”, a-t-elle souligné.Amnesty International a condamné les dernières tueries et a appelé le président Tinubu à mettre en place une commission indépendante “pour enquêter sur l’échec apparent des agences de sécurité à mettre fin à l’effusion de sang” et faire traduire en justice les responsables.- Tensions foncières – La semaine dernière, des militaires ont retrouvé le corps décapité d’un éleveur peul de 16 ans, porté disparu dans la circonscription de Bassa. Son bétail avait également été volé.Avec l’augmentation de la population, la superficie des terres exploitées par les agriculteurs a augmenté, alors que les pâturages sont mis à rude épreuve par le changement climatique, dans le nord-ouest et le centre du Nigeria.L’accaparement des terres, les tensions politiques et l’exploitation minière illégale aggravent les conflits.L’enchaînement de meurtres suivis d’actes de représailles a donné naissance dans la région à une criminalité plus large avec des gangs qui mènent des expéditions ciblées dans des villages, kidnappent en masse et pillent.Une attaque dans le village de Ruwi, fin mars, dans des circonstances similaires à celles de mercredi, avait fait dix morts. Des hommes non identifiés “avaient surgi dans le village et tiré à plusieurs reprises”, avait rapporté à l’AFP un responsable du village, Moses John.La tension est montée dans l’Etat depuis que 200 personnes y ont été tuées en décembre 2023 lors d’une attaque contre un village à majorité chrétienne.En mai l’an dernier, une quarantaine de personnes avaient été tuées et des maisons avaient été incendiées dans la localité de Wase.

“Je voulais être un modèle”: Katy Perry est allée dans l’espace à bord d’un vol 100% féminin

La célèbre chanteuse américaine Katy Perry a effectué lundi un bref voyage entièrement féminin dans l’espace, une aventure proposée par le multimilliardaire Jeff Bezos et réservée à quelques privilégiés.Artiste incontournable de la pop américaine, Katy Perry s’est s’envolée à bord d’une fusée de Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon, qui l’a emmenée à plus de 100 kilomètres d’altitude, avant de regagner la Terre.”Aller dans l’espace est incroyable, et je voulais être un modèle de courage, de mérite et de bravoure”, a déclaré la chanteuse à sa sortie de la capsule, où Jeff Bezos attendait les six membres de l’équipage. L’interprète de “California gurls”, propulsée sur la scène internationale par son hit “I kissed a girl” sorti en 2008, a embarqué aux côtés de cinq autres femmes, dont Lauren Sanchez, la fiancée de M. Bezos. Le décollage a eu lieu dans l’ouest du Texas à 08H30 locales (13H30 GMT).La fusée entièrement automatisée a décollé à la verticale et la capsule s’est détachée en vol, avant de retomber sur Terre freinée par des parachutes et un rétropropulseur.Lors de cette expérience, qui a duré un peu plus de dix minutes au total, les six passagères ont dépassé la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres la frontière de l’espace selon une convention internationale.Une vidéo diffusée pendant une conférence de presse de Blue Origin à l’issue de la mission montre les six membres de l’équipage flotter à l’intérieur de la capsule pendant le vol.On y voit notamment Katy Perry montrer à la caméra la liste des chansons qu’elle interprétera lors de sa prochaine tournée, qui démarre à la fin du mois au Mexique.La journaliste Gayle King, qui participait à la mission, a par ailleurs révélé à son retour sur Terre que l’artiste avait chanté “What a wonderful world”, de Louis Armstrong, au cours du vol.”Il ne s’agit pas de moi, il ne s’agit pas de chanter mes chansons”, a confirmé l’intéressée, soulignant que le vol avait notamment pour objectif de “faire de la place pour les femmes du futur”.Baptisée NS-31, la mission était le premier vol dans l’espace 100% féminin depuis celui, en solitaire, de la Soviétique Valentina Terechkova en 1963.Il s’agit également du onzième vol habité suborbital mené par Blue Origin, qui propose depuis plusieurs années déjà ces expériences de tourisme spatial – dont le prix n’est pas public – grâce à sa fusée New Shepard.L’essor du tourisme spatial a suscité des critiques en raison notamment de son caractère élitiste et de la pollution rejetée par ces vols. – Des “signes” -Dans une vidéo publiée au cours du week-end sur son compte Instagram, Katy Perry disait voir des “signes” dans le nom de la capsule spatiale, “Tortoise” (“Tortue”), et de sa forme de “plume”, deux surnoms que lui donne affectueusement sa mère.”Il n’y a pas de coïncidences”, affirme-t-elle. “Je suis tellement reconnaissante pour ces signes et pour sentir que quelque chose de plus grand que moi guide le navire.”Lors de ce bref voyage en apesanteur, Katy Perry était entourée de Kerianne Flynn, productrice de films, d’Amanda Nguyen, fondatrice d’une ONG engagée dans le combat contre les violences sexuelles, d’Aisha Bowe, une ancienne scientifique de la Nasa, et de l’animatrice de télévision Gayle King.L’entreprise Blue Origin avait auparavant déjà emmené 52 personnes, dont d’autres célébrités comme William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l’intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées.Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l’ambition d’aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite pour concurrencer SpaceX d’Elon Musk. En janvier, elle a ainsi réussi son premier vol orbital non-habité, grâce à un lanceur bien plus puissant nommé New Glenn.

Dhoni snaps Chennai’s five-match IPL losing streak

Former India captain M.S. Dhoni rolled back the years with an unbeaten 26 as Chennai Super Kings bounced back from five losses to down Lucknow Super Giants by five wickets in the IPL on Monday.Chasing a tricky 167, Chennai rode on an unbeaten stand of 57 between Shivam Dube, who hit 43, and Dhoni to achieve their target with three balls to spare at Lucknow’s Ekana Stadium.The 43-year-old Dhoni, who took over as captain from the injured Ruturaj Gaikwad in their previous defeat, strode in at number seven and smashed four fours and a six in his 11-ball knock to silence suggestions that he had lost his touch as a master finisher.”Good to win a game, unfortunately the games haven’t gone our way, it gives a lot of confidence to the team,” Dhoni said after winning his first IPL player of the match award since 2019.”It was a tough game, glad to be on the winning side and hopefully it gives us momentum.”The left-handed Dube, who came in as an impact substitute for the five-time champions, got the winning boundary in his 37-ball knock.The result snapped Chennai’s streak of losses but they still remain bottom of the 10-team table with two wins in seven matches.They started strongly with openers Shaik Rasheed and New Zealand’s Rachin Ravindra, who hit 37, putting together a 52-run partnership inside five overs.Pace bowler Avesh Khan struck first to cut short Rasheed’s knock on 27 and Lucknow’s ploy to bring in part-time spinner Aiden Markram worked when the South African dismissed the left-handed Ravindra.Impact substitute Ravi Bishnoi struck with two key blows as he caught and bowled Rahul Tripathi for nine and then had Ravindra Jadeja taken at long-on for seven to dent Chennai’s chase.But Dube took charge and took Chennai over the line alongside Dhoni who walked in to loud cheers from the Lucknow crowd largely supporting Chennai.- Pant hits form -Lucknow suffered their third loss in seven matches but can take consolation from skipper Rishabh Pant’s back-to-form 63 in their 166-7 after being invited to bat first.”We had to keep stitching in partnerships. The wicket was stopping a bit, but we could have got 15 runs more I feel,” Pant said.On his own knock, Pant said: “I am feeling better with each and every game, but sometimes it doesn’t come off. (I’m) Slowly getting into my rhythm, taking every match at a time.”Wicketkeeper-batsman Pant, who had scores of 0, 15, 2, 2, 21 in his previous five innings, started cautiously with Lucknow on 23-2.The swashbuckling left-hander played six dot balls to Afghanistan left-arm wrist spinner Noor Ahmad in the middle of his knock but finished with four fours and fours sixes in his 49-ball stay.Pant’s innings involved two key stands, adding 50 with Mitchell Marsh, who hit 30 on his return after he missed the previous match, and 53 with Abdul Samad, who made 20.Pant finally fell to Sri Lanka pace bowler Matheesha Pathirana, who took two wickets in the 20th over.Jadeja stood out with figures of 2-24 in his three overs of left-arm spin.Ahmad returned figures of 0-13 in his four overs and tops the bowling chart with 12 wickets this season.

Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions

La gauche et le Rassemblement national ont brandi de nouveau lundi, à la veille d’une conférence sur les finances publiques, la menace de la censure après l’annonce par le gouvernement d’un effort de 40 milliards d’euros pour le budget 2026.Dimanche, le ministre des Finances Eric Lombard a mis les pieds dans le plat en annonçant un effort de “40 milliards d’euros” l’an prochain, sous forme “essentiellement” d’économies, pour réduire le déficit public de 5,4% du PIB – objectif 2025 – à 4,6% en 2026. L’exécutif veut préparer les esprits à une France “en état d’alerte budgétaire”. Mardi, François Bayrou réunira une conférence sur les finances publiques avec des parlementaires, des organismes de sécurité sociale ou encore des collectivités locales. L’Association des maires de France (AMF), qui voit dans cette réunion “convoquée à la hâte” une “énième séquence de communication”, n’y participera pas.Aucune annonce immédiate n’ait à attendre, si ce n’est la création de groupes de travail pour identifier les économies.La conférence servira “à la fois à dire où on en est et où on veut aller. Après, il y aura trois mois, trois mois et demi, de mise au point, d’avancée, vers des décisions”, a expliqué le Premier ministre dans Le Parisien.Du “dialogue avec toutes les parties prenantes” et destiné à faire émerger “un consensus”, a déclaré Eric Lombard. “40 milliards, c’est l’écart par rapport à la trajectoire naturelle du budget. Une autre façon de le dire, c’est que nous allons légèrement baisser la dépense publique, très légèrement, par rapport à son niveau de 2025”, a-t-il relativisé lundi.Mais point de consensus en vue. Au contraire, cette perspective a fait bondir, pour des raisons différentes, les oppositions qui remettent la censure sur le tapis.Le Rassemblement national se dit favorable à des économies, mais refuse qu’elles visent “les Français”.  “Si le projet, c’est de demander aux Français de se serrer la ceinture sans que l’État n’aille sur le chemin des économies en matière d’immigration, de train de vie de l’État, des collectivités, nous nous emploierons à le censurer”, a prévenu son vice-président Sébastien Chenu.- Récession -A l’inverse, la gauche s’inquiète de “l’impact récessif” de nouvelles économies sur une croissance déjà fragilisée par les incertitudes liées à la politique protectionniste des Etats-Unis.Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est indigné que “le peuple de France soit traité comme la Grèce en 2010″, contrainte à une sévère cure d’austérité.”On n’en est pas à la Grèce. Mais ça ne veut pas dire que l’équilibre qui est aujourd’hui proposé par le gouvernement est un équilibre juste”, a temporisé le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur BFMTV.Et de s’insurger que le gouvernement refuse toujours d’envisager des hausses d’impôt pour les plus riches.S’il continue à nous expliquer “qu’on ne touchera pas au patrimoine des plus riches, qu’on ne touchera jamais aux grandes fortunes, mais qu’on fera tout payer à la classe moyenne, aux classes populaires, la réponse est immédiate: oui, il y aura censure”, a-t-il averti, chiffrant à “80 milliards d’économies” l’abandon des “cadeaux fiscaux depuis 2017”.La gauche a fait notamment adopter à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à instaurer un impôt plancher sur le patrimoine des “ultra-riches” afin de s’assurer qu’ils payent au moins 2% de leur fortune en impôt. Ce texte, inspiré par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, sera débattu au Sénat, à majorité de droite, en juin.Mais la gauche reste divisée sur l’opportunité de faire tomber rapidement le gouvernement. Les socialistes, qui avaient refusé de voter la censure sur le projet de budget 2025 et permis ainsi à François Bayrou de se maintenir, voudront probablement attendre, officiellement l’issue du conclave sur les retraites, et officieusement celle de leur propre congrès à la mi-juin à Nancy. Et, comme l’exécutif envisage de ne pas convoquer de session extraordinaire du Parlement en juillet, cela pourrait renvoyer la question de la censure à l’automne… au moment des débats budgétaires.

Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions

La gauche et le Rassemblement national ont brandi de nouveau lundi, à la veille d’une conférence sur les finances publiques, la menace de la censure après l’annonce par le gouvernement d’un effort de 40 milliards d’euros pour le budget 2026.Dimanche, le ministre des Finances Eric Lombard a mis les pieds dans le plat en annonçant un effort de “40 milliards d’euros” l’an prochain, sous forme “essentiellement” d’économies, pour réduire le déficit public de 5,4% du PIB – objectif 2025 – à 4,6% en 2026. L’exécutif veut préparer les esprits à une France “en état d’alerte budgétaire”. Mardi, François Bayrou réunira une conférence sur les finances publiques avec des parlementaires, des organismes de sécurité sociale ou encore des collectivités locales. L’Association des maires de France (AMF), qui voit dans cette réunion “convoquée à la hâte” une “énième séquence de communication”, n’y participera pas.Aucune annonce immédiate n’ait à attendre, si ce n’est la création de groupes de travail pour identifier les économies.La conférence servira “à la fois à dire où on en est et où on veut aller. Après, il y aura trois mois, trois mois et demi, de mise au point, d’avancée, vers des décisions”, a expliqué le Premier ministre dans Le Parisien.Du “dialogue avec toutes les parties prenantes” et destiné à faire émerger “un consensus”, a déclaré Eric Lombard. “40 milliards, c’est l’écart par rapport à la trajectoire naturelle du budget. Une autre façon de le dire, c’est que nous allons légèrement baisser la dépense publique, très légèrement, par rapport à son niveau de 2025”, a-t-il relativisé lundi.Mais point de consensus en vue. Au contraire, cette perspective a fait bondir, pour des raisons différentes, les oppositions qui remettent la censure sur le tapis.Le Rassemblement national se dit favorable à des économies, mais refuse qu’elles visent “les Français”.  “Si le projet, c’est de demander aux Français de se serrer la ceinture sans que l’État n’aille sur le chemin des économies en matière d’immigration, de train de vie de l’État, des collectivités, nous nous emploierons à le censurer”, a prévenu son vice-président Sébastien Chenu.- Récession -A l’inverse, la gauche s’inquiète de “l’impact récessif” de nouvelles économies sur une croissance déjà fragilisée par les incertitudes liées à la politique protectionniste des Etats-Unis.Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est indigné que “le peuple de France soit traité comme la Grèce en 2010″, contrainte à une sévère cure d’austérité.”On n’en est pas à la Grèce. Mais ça ne veut pas dire que l’équilibre qui est aujourd’hui proposé par le gouvernement est un équilibre juste”, a temporisé le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur BFMTV.Et de s’insurger que le gouvernement refuse toujours d’envisager des hausses d’impôt pour les plus riches.S’il continue à nous expliquer “qu’on ne touchera pas au patrimoine des plus riches, qu’on ne touchera jamais aux grandes fortunes, mais qu’on fera tout payer à la classe moyenne, aux classes populaires, la réponse est immédiate: oui, il y aura censure”, a-t-il averti, chiffrant à “80 milliards d’économies” l’abandon des “cadeaux fiscaux depuis 2017”.La gauche a fait notamment adopter à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à instaurer un impôt plancher sur le patrimoine des “ultra-riches” afin de s’assurer qu’ils payent au moins 2% de leur fortune en impôt. Ce texte, inspiré par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, sera débattu au Sénat, à majorité de droite, en juin.Mais la gauche reste divisée sur l’opportunité de faire tomber rapidement le gouvernement. Les socialistes, qui avaient refusé de voter la censure sur le projet de budget 2025 et permis ainsi à François Bayrou de se maintenir, voudront probablement attendre, officiellement l’issue du conclave sur les retraites, et officieusement celle de leur propre congrès à la mi-juin à Nancy. Et, comme l’exécutif envisage de ne pas convoquer de session extraordinaire du Parlement en juillet, cela pourrait renvoyer la question de la censure à l’automne… au moment des débats budgétaires.