Nepal’s former king ‘saddened’ by violent pro-monarchy protests

Nepal’s former king has expressed sorrow over last month’s violent demonstrations by pro-monarchy supporters while lending tacit support to their participants in his first public statement on the protests.Gyanendra Shah, the last king of Nepal, was deposed in 2008 at the end of the Himalayan republic’s decade-long civil war. But public support for the restoration of the monarchy has grown in tandem with dissatisfaction over political instability, corruption and slow economic development.Thousands took to the streets in March for a royalist rally that turned violent, with two people killed and more than 100 arrested.In a video posted on Facebook late Sunday, on the eve of Nepal’s traditional new year celebrations, Shah said that while freedom of expression was a beautiful feature of democracy, it was a right that “must be exercised with restraint”. “The recent violence, arson and vandalism during public demonstrations which caused significant human and material losses have deeply saddened us,” he said.Shah added that he viewed “the growing awareness among Nepali people about the nation and its future positively”.”Our belief has always been in a multi-party democracy and a constitutional monarchy that aligns with people’s sentiments,” he said.Nepal adopted a federal and republican political system in 2008 as part of a peace deal that ended a civil war responsible for more than 16,000 deaths.Shah has largely refrained from commenting on Nepal’s fractious politics since, but recently made several public appearances with supporters.He was crowned in 2001 after his elder brother king Birendra Bir Bikram Shah and his family were killed in a palace massacre that wiped out most of the royal family.His coronation took place as a Maoist insurgency was raging in far-flung corners of Nepal.Shah suspended the constitution and dissolved parliament in 2005, triggering a democratic uprising in which the Maoists sided with Nepal’s political establishment to orchestrate huge street protests.That eventually precipitated the end of the conflict, with parliament voting in 2008 to abolish Nepal’s 240-year-old Hindu monarchy.

Le radar star de Thales tourne à plein régime depuis la guerre en Ukraine

Au milieu des champs près de Paris, une antenne de 3,5 tonnes effectue un tour par seconde: c’est un test final du radar de défense anti-aérienne de Thales dont la production monte en flèche depuis la guerre en Ukraine, dopée par la demande mondiale. Cette antenne intégrera le radar Ground Fire (GF) 300 de dernière génération, fabriqué sur le site de Limours (Essonne). Capable de détecter les cibles ennemies jusqu’à 400 km, ce radar répond aux menaces des conflits modernes, des drones aux missiles balistiques, et guide les missiles pour les détruire.  “La tendance de croissance de l’activité de radar est apparue il y a quelques années déjà et elle s’accélère depuis la guerre en Ukraine”, résume à l’AFP Eric Huber, vice-président des activités radars de surface de Thales.Thales dont les radars sont parmi les plus vendus au monde avec les Patriot américains a fourni à l’Ukraine depuis 2023 deux Ground Master (GM) 200 renforçant sa défense aérienne.Cette guerre au cÅ“ur de l’Europe, avec des drones et missiles russes qui pleuvent quotidiennement sur les villes ukrainiennes, fait exploser la demande de radars en Europe, mais aussi en Asie, en Afrique et en Amérique latine.- Production triplée  – “Plusieurs pays européens ont négligé leur défense aérienne, aujourd’hui on a une vision de menace différente (…) Il y a 20-30 ans il fallait faire face à des menaces plus traditionnelles dans les airs comme les avions de chasse”, souligne Hervé Dammann, directeur général adjoint de Thales.”On a un marché en Europe et on peut s’attendre à ce qu’il grossisse”, ajoute-t-il, compte tenu de l’augmentation des budgets de défense annoncés après le rapprochement de Donald Trump avec la Russie.Face à la flambée des commandes, le produit, dont la durée de vie est entre 25 et 30 ans, suit. Dans l’immense hall d’intégration, le nombre de positions de travail a doublé en 18 mois et le temps d’assemblage d’un radar est passé de 55 jours en 2023 à 21 actuellement. La production a plus que triplé en un an, de 9 radars en 2023 à 28 en 2024. Cette année le groupe prévoit d’en fabriquer entre 35 et 40.  Pour assurer cette montée en cadence fulgurante, 400 personnes ont été recrutées à Limours l’an dernier pour ce site de 1.600 salariés et autant d’embauches sont prévues en 2025. – 4.000 films par seconde-Les avancées technologiques permettent d’améliorer les performances de nouveaux radars. “Le radar n’a qu’une seule antenne, mais elle est capable d’émettre plusieurs faisceaux et d’avoir plusieurs yeux en même temps: garder un oeil sur le missile qui arrive, un autre oeil sur le missile qui va intercepter, et de les guider l’un vers l’autre”, explique à l’AFP Eric Marceau, directeur marketing et stratégie pour les activités radars de surface de Thales à l’occasion d’une visite de presse sur l’usine de Limours, à 30 km de Paris.Le temps de rotation réduit à une seconde pour ce type de radars entraîne un rafraîchissement encore plus rapide des images, ce qui facilite “un guidage extrêmement précis du missile” vers la cible avant que celle-ci ne s’éloigne du rayon d’action du radar. Le GF300 regarde et analyse un équivalent de 4.000 films par seconde, les technologies numériques actuelles étant capables de digérer ces volumes d’information, souligné Eric Marceau. Avant les tests finaux en extérieur où des balises permettent d’analyser le signal émis par le radar et de simuler des réflexions, échos et brouillages pour vérifier ses performances, l’antenne passe un mois dans un environnement digne d’une installation d’art contemporain.Avec des murs hérissés de longues pyramides de mousse bleues et roses, ce lieu sert de cage de Faraday, bloquant les champs électriques et électromagnétiques, un peu comme un studio d’enregistrement où l’on manipule des sons.Alors qu’une sonde mesure le champ radioélectrique émis par l’antenne, les mousses absorbent les petites réflexions qui pourraient perturber le calcul – ce qui ne serait pas possible en présence de murs plans.

Le radar star de Thales tourne à plein régime depuis la guerre en Ukraine

Au milieu des champs près de Paris, une antenne de 3,5 tonnes effectue un tour par seconde: c’est un test final du radar de défense anti-aérienne de Thales dont la production monte en flèche depuis la guerre en Ukraine, dopée par la demande mondiale. Cette antenne intégrera le radar Ground Fire (GF) 300 de dernière génération, fabriqué sur le site de Limours (Essonne). Capable de détecter les cibles ennemies jusqu’à 400 km, ce radar répond aux menaces des conflits modernes, des drones aux missiles balistiques, et guide les missiles pour les détruire.  “La tendance de croissance de l’activité de radar est apparue il y a quelques années déjà et elle s’accélère depuis la guerre en Ukraine”, résume à l’AFP Eric Huber, vice-président des activités radars de surface de Thales.Thales dont les radars sont parmi les plus vendus au monde avec les Patriot américains a fourni à l’Ukraine depuis 2023 deux Ground Master (GM) 200 renforçant sa défense aérienne.Cette guerre au cÅ“ur de l’Europe, avec des drones et missiles russes qui pleuvent quotidiennement sur les villes ukrainiennes, fait exploser la demande de radars en Europe, mais aussi en Asie, en Afrique et en Amérique latine.- Production triplée  – “Plusieurs pays européens ont négligé leur défense aérienne, aujourd’hui on a une vision de menace différente (…) Il y a 20-30 ans il fallait faire face à des menaces plus traditionnelles dans les airs comme les avions de chasse”, souligne Hervé Dammann, directeur général adjoint de Thales.”On a un marché en Europe et on peut s’attendre à ce qu’il grossisse”, ajoute-t-il, compte tenu de l’augmentation des budgets de défense annoncés après le rapprochement de Donald Trump avec la Russie.Face à la flambée des commandes, le produit, dont la durée de vie est entre 25 et 30 ans, suit. Dans l’immense hall d’intégration, le nombre de positions de travail a doublé en 18 mois et le temps d’assemblage d’un radar est passé de 55 jours en 2023 à 21 actuellement. La production a plus que triplé en un an, de 9 radars en 2023 à 28 en 2024. Cette année le groupe prévoit d’en fabriquer entre 35 et 40.  Pour assurer cette montée en cadence fulgurante, 400 personnes ont été recrutées à Limours l’an dernier pour ce site de 1.600 salariés et autant d’embauches sont prévues en 2025. – 4.000 films par seconde-Les avancées technologiques permettent d’améliorer les performances de nouveaux radars. “Le radar n’a qu’une seule antenne, mais elle est capable d’émettre plusieurs faisceaux et d’avoir plusieurs yeux en même temps: garder un oeil sur le missile qui arrive, un autre oeil sur le missile qui va intercepter, et de les guider l’un vers l’autre”, explique à l’AFP Eric Marceau, directeur marketing et stratégie pour les activités radars de surface de Thales à l’occasion d’une visite de presse sur l’usine de Limours, à 30 km de Paris.Le temps de rotation réduit à une seconde pour ce type de radars entraîne un rafraîchissement encore plus rapide des images, ce qui facilite “un guidage extrêmement précis du missile” vers la cible avant que celle-ci ne s’éloigne du rayon d’action du radar. Le GF300 regarde et analyse un équivalent de 4.000 films par seconde, les technologies numériques actuelles étant capables de digérer ces volumes d’information, souligné Eric Marceau. Avant les tests finaux en extérieur où des balises permettent d’analyser le signal émis par le radar et de simuler des réflexions, échos et brouillages pour vérifier ses performances, l’antenne passe un mois dans un environnement digne d’une installation d’art contemporain.Avec des murs hérissés de longues pyramides de mousse bleues et roses, ce lieu sert de cage de Faraday, bloquant les champs électriques et électromagnétiques, un peu comme un studio d’enregistrement où l’on manipule des sons.Alors qu’une sonde mesure le champ radioélectrique émis par l’antenne, les mousses absorbent les petites réflexions qui pourraient perturber le calcul – ce qui ne serait pas possible en présence de murs plans.

Katy Perry set to roar into space on all-female flight

Pop star Katy Perry will be the biggest name in an all-female group set to touch the edge of space Monday, roaring into the cosmos on one of billionaire Jeff Bezos’ rockets.The “Firework” and “California Gurls” singer will be lofted more than 100 kilometers (60 miles) above the Earth’s surface in a vessel from Blue Origin, the space company owned by the Amazon founder.Five other women including Bezos’ fiancee Lauren Sanchez will join the flight, slated to blast off from western Texas at around 8:30 am (1330 GMT).Their fully automated craft will rise vertically before the crew capsule detaches mid-flight, later falling back to the ground slowed by parachutes and a retro rocket.Monday’s mission is the first all-female space crew since Valentina Tereshkova’s historic solo flight in 1963.It is also the 11th sub-orbital crewed operation by Blue Origin, which has offered the space tourism experiences for several years.The company does not publicly communicate the price of trips made possible by its New Shepard rocket.Lasting around 10 minutes, the flight will bring the passengers beyond the Karman line — the internationally recognized boundary of space.There will be a brief period when the women can unbuckle from their seats and float in zero gravity.- ‘Inspiration’ -Perry recently told Elle magazine that she was taking part “for my daughter Daisy,” whom she shares with actor Orlando Bloom, “to inspire her to never have limits on her dreams.””I’m just so excited to see the inspiration through her eyes and the light in her eyes when she sees that rocket go, and she goes back to school the next day and says ‘Mom went to space’,” Perry added.Perry, launched onto the international stage with her 2008 hit “I Kissed a Girl,” will sit alongside TV presenter Gayle King, film producer Kerianne Flynn, former NASA scientist Aisha Bowe and Amanda Nguyen, founder of a campaign group against sexual violence.They follow 52 previous Blue Origin passengers, including longtime “Star Trek” leading man William Shatner.Such high-profile guests are intended to keep public interest in Blue Origin’s work, as it battles multiple rival firms in the space tourism field.Bezos’ top challenger in passenger flights is Virgin Galactic, which offers a similar sub-orbital experience.But Blue Origin aims in future to bring space tourists into orbit, competing directly with Elon Musk’s SpaceX.In January, Blue Origin’s much more powerful New Glenn rocket successfully completed its first unmanned orbital mission.

Prostitution : le nombre de clients verbalisés stagne, selon une étude

Neuf ans après la loi de 2016, le nombre de clients verbalisés pour recours à la prostitution stagne en France, avec 1.146 contraventions enregistrées en 2024, selon une étude de l’Observatoire national des violences faites aux femmes publiée lundi.Marquant un tournant dans la politique française, la loi du 13 avril 2016 a abrogé le délit de racolage pour le remplacer par la pénalisation des clients, désormais passibles d’une amende de 1.500 euros – 3.750 en cas de récidive – et a mis en place un parcours de sortie de la prostitution.”En 2024, les forces de sécurité intérieure ont réalisé 1.146 verbalisations de clients pour achat d’actes sexuels sur personne majeure, contre 1.160 en 2023 et 1.155 en 2022″, indique l’étude de l’Observatoire national des violences faites aux femmes. Ces contraventions “sont très inégalement réparties sur le territoire”, relève l’Observatoire piloté par la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof). Une majorité d’entre elles (58%) ont été dressées à Paris quand sur la même période aucune verbalisation n’a été enregistrée dans 36 départements, précise-t-il. Pour la secrétaire générale de la Miprof, Roxana Maracineanu, “force est de constater” que les victimes de la “violence prostitutionnelle” sont “encore largement invisibilisées, passant sous les radars des forces de sécurité et des pouvoirs publics en général”. En dépit du travail de certains professionnels sur le terrain qui “s’efforcent de poursuivre les auteurs, protéger et mettre à l’abri les victimes”, les auteurs des violences, “qu’ils soient clients ou proxénètes, profitent d’un système qui sert leur impunité et donc leur commerce lucratif”, déplore-t-elle. En 2024, 1.579 victimes de proxénétisme ou de recours délictuel à la prostitution – c’est-à-dire commis avec une ou plusieurs circonstances aggravantes dont la minorité de la victime – ont été enregistrées par les forces de sécurité intérieure, soit une hausse de 9% par rapport à 2021. Sur ces 1.579 victimes, 920 étaient majeures et 659 mineures. Depuis 2021, le nombre de victimes mineures de proxénétisme enregistrées a augmenté, lui, de 14% et “l’augmentation est de 107% pour le nombre de mineur·e·s victimes d’un achat d’actes sexuels”. “Ces hausses traduisent les stratégies des proxénètes qui exploitent des vulnérabilités multiples et recourent souvent à l’utilisation de stupéfiants pour asseoir leur emprise”, relève Roxana Maracineanu.Selon les dernières estimations officielles, entre 35.000 et 40.000 personnes seraient en situation de prostitution en France. Sur ces 40.000 personnes, 85% seraient des femmes, 53% seraient françaises, et parmi ces dernières, 60% seraient mineures.

Xi warns protectionism ‘leads nowhere’ as he arrives in Vietnam

Chinese leader Xi Jinping warned that protectionism “leads nowhere” and that a trade war would have “no winners”, state media said, as he arrived in Vietnam on Monday on the first leg of a Southeast Asia tour.Xi will visit Vietnam, Malaysia and Cambodia on his first overseas trip of the year as Beijing seeks to tighten regional trade ties and offset the impact of huge tariffs unleashed by his US counterpart Donald Trump.A line of well-wishers stood outside the Vietnamese capital’s airport waving Chinese flags as Xi arrived in Hanoi for the start of a tour that Beijing says “bears major importance” for the broader region.He said in a statement reported by China’s Xinhua news agency soon after his arrival that he looked forward to an “in-depth exchange of views with Vietnamese leaders on issues concerning ties between the two parties and countries that have a global impact”.Xi earlier urged the two countries to “resolutely safeguard the multilateral trading system, stable global industrial and supply chains, and open and cooperative international environment”. He also reiterated Beijing’s line that a “trade war and tariff war will produce no winner, and protectionism will lead nowhere” in an article published on Monday in Vietnam’s major state-run Nhan Dan newspaper.Beijing is trying to present itself as a stable alternative to an erratic Trump, who announced — and then mostly reversed — sweeping tariffs this month that sent global markets into a tailspin.Vietnam’s top leader To Lam said in an article posted on the government’s news portal on Monday that his country “is always ready to join hands with China to make cooperation between the two countries more substantive, profound, balanced and sustainable”.Approximately 40 cooperation documents are expected to be signed by both nations, Vietnam’s Deputy Prime Minister Bui Thanh Son told state media.- ‘Bamboo diplomacy’ -Vietnam was Southeast Asia’s biggest buyer of Chinese goods in 2024, with a bill of $161.9 billion, followed by Malaysia with Chinese imports worth $101.5 billion.Firming up ties with Southeast Asian neighbours could also help offset the impact from a closed United States, the largest single recipient of Chinese goods last year.Xi will be in Vietnam on Monday and Tuesday, his first trip there since December 2023.China and Vietnam, both ruled by communist parties, already share a “comprehensive strategic partnership”, Hanoi’s highest diplomatic status.Vietnam has long pursued a “bamboo diplomacy” approach — striving to stay on good terms with both China and the United States.The two countries have close economic ties, but Hanoi shares US concerns about Beijing’s increasing assertiveness in the contested South China Sea.China claims almost all of the South China Sea as its own but its claims are disputed by the Philippines, Malaysia, Vietnam, Indonesia and Brunei.The Chinese leader insisted in his article on Monday that Beijing and Hanoi could resolve those disputes through dialogue.”We should properly manage differences and safeguard peace and stability in our region,” Xi wrote.”With vision, we are fully capable of properly settling maritime issues through consultation and negotiation,” he said.Vietnam’s Lam said in his article on the government news portal that “joint efforts to control and satisfactorily resolve disagreements… is an important stabilizing factor in the current complex and unpredictable international and regional situation”.After Vietnam, Xi will visit Malaysia from Tuesday to Thursday.Malaysian Communications Minister Fahmi Fadzil said Xi’s visit was “part of the government’s efforts… to see better trade relations with various countries including China”.Xi will then travel on Thursday to Cambodia, one of China’s staunchest allies in Southeast Asia and where Beijing has extended its influence in recent years.burs-aph/pbt