Violences sexuelles: la “Ciivise des jeunes” demande de mieux protéger les mineurs sur les réseaux sociaux

Mieux protéger les jeunes sur les réseaux sociaux et les armer pour venir en aide aux victimes de violences sexuelles qui se confient: le groupe “jeunes” de la Ciivise présente mercredi aux députés 23 recommandations à hauteur d’enfant.La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a constitué un “groupe miroir” de quinze adolescents de 14 à 17 ans, pour faire des propositions, nourries de leur expérience, pour lutter contre les violences sexuelles, dont est victime selon elle un mineur sur dix.Victimes ou témoins d’inceste ou non, ils viennent de Paris, de banlieue, de province ou d’outre-mer.Après s’être réunis depuis janvier une fois par mois à distance, ces jeunes ont présenté mardi leur rapport à la Haute-Commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry, et à la ministre chargée du Numérique Clara Chappaz, ainsi qu’aux membres de la Ciivise. Après une conférence de presse, ils l’exposeront mercredi aux députés de la Délégation aux droits des enfants de l’Assemblée nationale.”Protégez-nous des réseaux sociaux”, “aidez-nous à aider les autres”, “intégrez-nous aux dispositifs de prévention” et “améliorez l’écoute et l’accompagnement des victimes”: tels sont les principaux messages qu’ils se sont entraînés mardi, avec des acteurs associatifs (Cofrade, E-Enfance), à présenter aux décideurs politiques.”Lorsqu’on s’abonne à un réseau, comme Instagram, il ne faut pas plus d’une minute pour recevoir un message privé d’un inconnu. Les jeunes acceptent car ils sont fiers d’avoir des abonnés. Or un adulte de 40 ans se crée facilement un profil de fillette pour approcher des jeunes”, témoigne Côme.”Ma cousine à sept ans a créé un lien amoureux avec une personne rencontrée sur un réseau social”, poursuit un autre jeune.”Sur les réseaux on ne parle pas à n’importe qui”, disent-ils dans le texte qu’ils ont préparé. Ils recommandent que l’envoi de messages privés ne soit possible qu'”à partir de 13 ans” et uniquement pour des personnes mutuellement abonnées.Dans leur rapport, ils proposent d’attribuer des “labels aux plateformes répondant à certains critères de qualité” et d’interdire à celles n’ayant pas ce label d’ouvrir leurs services aux mineurs.- “C’est massif” -Les risques de la cybercriminalité devraient être intégrés dans les programme du “permis internet” et de “PIX”, deux dispositifs utilisés dans l’Education nationale pour sensibiliser au numérique, qu’ils jugent peu adaptés.Leur rapport recommande un “seuil d’âge” pour l’accès aux réseaux sociaux, avec une “méthode de vérification d’identité respectueuse des données personnelles”.Ils confient y être allés eux-mêmes “trop tôt”, souvent en début de collège. “Dans la classe de ma petite soeur, il y a des enfants de six ans qui ont des comptes TikTok”, explique Léonie.Une loi votée en 2023 prévoit que les mineurs de moins de 15 ans ne peuvent pas s’inscrire sur un réseau social sans accord parental. Mais elle n’est pas entrée en vigueur, dans l’attente d’une réponse de la Commission européenne sur sa conformité au droit européen.Par ailleurs, c’est aux jeunes, plus qu’aux adultes, que se confient les victimes de violences sexuelles et ils voudraient être formés et soutenus pour pouvoir les écouter, conseiller et orienter vers des adultes “compétents et bienveillants”. “C’est pendant les soirées, quand on est trois dans la cuisine et que l’alcool délie les langues, que ce genre de confidence sort”, confie Léonie. “C’est massif, cela arrive souvent.””Un ami m’a confié être victime d’inceste. J’ai été bouleversé et désolé de ne pas avoir été là pour lui plus tôt. Mais je ne savais pas vers qui l’orienter”, confie un jeune qui a requis l’anonymat.”Les jeunes peuvent participer à la prévention. Nous voulons savoir quoi faire, à qui s’adresser, comment réagir”, disent-ils à l’intention des décideurs politiques. Ils recommandent un “permis de pair-aidance dédié aux violences sexuelles”, adapté à chaque âge, de la primaire au lycée pour créer dans chaque établissement des “personnes repères” parmi les jeunes, formées.”On ne veut pas que les décisions soient prises sans nous. Nous avons des choses à dire de notre expérience”, dit leur texte.

Violences sexuelles: la “Ciivise des jeunes” demande de mieux protéger les mineurs sur les réseaux sociaux

Mieux protéger les jeunes sur les réseaux sociaux et les armer pour venir en aide aux victimes de violences sexuelles qui se confient: le groupe “jeunes” de la Ciivise présente mercredi aux députés 23 recommandations à hauteur d’enfant.La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a constitué un “groupe miroir” de quinze adolescents de 14 à 17 ans, pour faire des propositions, nourries de leur expérience, pour lutter contre les violences sexuelles, dont est victime selon elle un mineur sur dix.Victimes ou témoins d’inceste ou non, ils viennent de Paris, de banlieue, de province ou d’outre-mer.Après s’être réunis depuis janvier une fois par mois à distance, ces jeunes ont présenté mardi leur rapport à la Haute-Commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry, et à la ministre chargée du Numérique Clara Chappaz, ainsi qu’aux membres de la Ciivise. Après une conférence de presse, ils l’exposeront mercredi aux députés de la Délégation aux droits des enfants de l’Assemblée nationale.”Protégez-nous des réseaux sociaux”, “aidez-nous à aider les autres”, “intégrez-nous aux dispositifs de prévention” et “améliorez l’écoute et l’accompagnement des victimes”: tels sont les principaux messages qu’ils se sont entraînés mardi, avec des acteurs associatifs (Cofrade, E-Enfance), à présenter aux décideurs politiques.”Lorsqu’on s’abonne à un réseau, comme Instagram, il ne faut pas plus d’une minute pour recevoir un message privé d’un inconnu. Les jeunes acceptent car ils sont fiers d’avoir des abonnés. Or un adulte de 40 ans se crée facilement un profil de fillette pour approcher des jeunes”, témoigne Côme.”Ma cousine à sept ans a créé un lien amoureux avec une personne rencontrée sur un réseau social”, poursuit un autre jeune.”Sur les réseaux on ne parle pas à n’importe qui”, disent-ils dans le texte qu’ils ont préparé. Ils recommandent que l’envoi de messages privés ne soit possible qu'”à partir de 13 ans” et uniquement pour des personnes mutuellement abonnées.Dans leur rapport, ils proposent d’attribuer des “labels aux plateformes répondant à certains critères de qualité” et d’interdire à celles n’ayant pas ce label d’ouvrir leurs services aux mineurs.- “C’est massif” -Les risques de la cybercriminalité devraient être intégrés dans les programme du “permis internet” et de “PIX”, deux dispositifs utilisés dans l’Education nationale pour sensibiliser au numérique, qu’ils jugent peu adaptés.Leur rapport recommande un “seuil d’âge” pour l’accès aux réseaux sociaux, avec une “méthode de vérification d’identité respectueuse des données personnelles”.Ils confient y être allés eux-mêmes “trop tôt”, souvent en début de collège. “Dans la classe de ma petite soeur, il y a des enfants de six ans qui ont des comptes TikTok”, explique Léonie.Une loi votée en 2023 prévoit que les mineurs de moins de 15 ans ne peuvent pas s’inscrire sur un réseau social sans accord parental. Mais elle n’est pas entrée en vigueur, dans l’attente d’une réponse de la Commission européenne sur sa conformité au droit européen.Par ailleurs, c’est aux jeunes, plus qu’aux adultes, que se confient les victimes de violences sexuelles et ils voudraient être formés et soutenus pour pouvoir les écouter, conseiller et orienter vers des adultes “compétents et bienveillants”. “C’est pendant les soirées, quand on est trois dans la cuisine et que l’alcool délie les langues, que ce genre de confidence sort”, confie Léonie. “C’est massif, cela arrive souvent.””Un ami m’a confié être victime d’inceste. J’ai été bouleversé et désolé de ne pas avoir été là pour lui plus tôt. Mais je ne savais pas vers qui l’orienter”, confie un jeune qui a requis l’anonymat.”Les jeunes peuvent participer à la prévention. Nous voulons savoir quoi faire, à qui s’adresser, comment réagir”, disent-ils à l’intention des décideurs politiques. Ils recommandent un “permis de pair-aidance dédié aux violences sexuelles”, adapté à chaque âge, de la primaire au lycée pour créer dans chaque établissement des “personnes repères” parmi les jeunes, formées.”On ne veut pas que les décisions soient prises sans nous. Nous avons des choses à dire de notre expérience”, dit leur texte.

Bangladesh recordings suggest ex-PM ordered deadly crackdown

Audio recordings analysed by the BBC suggest Bangladesh’s fugitive ex-prime minister Sheikh Hasina ordered a deadly crackdown on protests last year, allegations for which she is on trial.Up to 1,400 people were killed between July and August 2024, according to the United Nations, when Hasina’s government ordered a crackdown on protesters in a failed bid to cling to power.Hasina, 77, fled to India at the culmination of the student-led uprising and has defied orders to return to Dhaka, where her trial in absentia for charges amounting to crimes against humanity opened on June 1.The BBC Eye Investigations team analysed audio alleged to be of Hasina — and which forms a key plank of the evidence for the prosecution — which was leaked online.In the recording, dated July 18, 2024, a voice alleged to be Hasina is heard authorising security forces to “use lethal weapons” against protesters and that “wherever they find (them), they will shoot”.The BBC said audio forensics experts had found no evidence that the speech had been edited or manipulated, and that it was “highly unlikely to have been synthetically generated”.Bangladesh police have also matched the audio with verified recordings of Hasina.- ‘Denies the charges’ -Protests began on July 1, 2024 with university students calling for reforms to a quota system for public sector jobs.Student ambitions to topple Hasina’s iron-fisted rule seemed a fantasy, just months after she won her fourth consecutive election in a vote without genuine opposition.But protests gathered pace, and a fuse was lit when police launched a deadly crackdown on July 16. Hasina’s state-appointed lawyer — who says they have not been in contact with her — have sought to throw out the charges.Her now-banned Awami League party said it “categorically denies the charges that its senior leaders, and the prime minister personally, directed the use of lethal force against crowds during the protests of last summer”. It instead said that “breakdowns in discipline among some members of the security forces on the ground in response to instances of violence led to (a) regrettable loss of life”. Hasina was already convicted of contempt of court in a separate case on July 2, receiving a six-month sentence. She remains in India.

Netanyahu says reaffirmed hostages release, Hamas defeat in Trump talks

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said he discussed efforts to release hostages held in Gaza and the ongoing military campaign to defeat Hamas during talks at the White House with US President Donald Trump.The meeting on Tuesday was the second in 24 hours between the two leaders, as Trump intensified pressure on Netanyahu to reach a deal that could end what he called the “tragedy” of the war in Gaza.In a statement, Netanyahu said he reaffirmed Israel’s objectives during the talks.”We focused on the efforts to release our hostages,” he said.”We are not relenting, even for a moment, and this is made possible due to the military pressure by our heroic soldiers.”The release of all of our hostages — the living and the deceased, and the elimination of Hamas’s military and governing capabilities, thereby ensuring that Gaza will never again constitute a threat to Israel.”Netanyahu said military pressure remained essential, though it had come at a high cost, including the deaths of five Israeli soldiers Tuesday in northern Gaza.Trump has kept up strong US support for Israel, especially over the recent Iran-Israel war but has also been stepping up the pressure to end what he calls the “hell” in Gaza.The US leader’s special envoy, Steve Witkoff, said on Tuesday he was hopeful of a deal between Israel and Hamas, who are holding indirect talks in Qatar that he will join later this week.But Qatar, a mediator alongside Egypt and the United States, has said more time was needed for negotiations for a breakthrough.In the latest violence, Gaza civil defence on Wednesday said 20 people — including six children — were killed in two Israeli air strikes overnight on a tent housing displaced people in Khan Yunis and a camp in the north of the Palestinian territory.The war in Gaza was triggered by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Of 251 hostages taken by Palestinian militants during attack, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,575 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The UN considers the figures reliable.

La France connaît la croissance la plus rapide en matière d’investissements immatériels, selon l’ONU

Des données aux logiciels en passant par les marques, la croissance en France des investissements dans les actifs incorporels a été la plus rapide l’an dernier parmi les pays les plus avancés dans le domaine, selon un rapport publié par l’ONU mercredi.Selon l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (Ompi), les investissements dans les actifs incorporels ont augmenté trois fois plus vite l’an dernier que les investissements dans les actifs physiques tels que les machines et les bâtiments.Le rapport montre que les investissements dans les actifs incorporels dans 27 économies à revenu élevé ou intermédiaire ont augmenté d’environ 3% en termes réels l’an dernier, pour atteindre 7.600 milliards de dollars.La France s’en sort très bien, avec des investissements atteignant plus de 631 milliards de dollars l’an dernier, seulement devancée par le numéro un mondial, les Etats-Unis.En 2024, elle a enregistré la croissance la plus rapide de l’investissement immatériel parmi les économies à forte intensité immatérielle, avec une progression réelle de plus de 5%, suivie par le Royaume-Uni (plus de 4%), l’Espagne et le Danemark (proche de 4%) et les Etats-Unis (3,5%).”On a vu la France dépasser l’Allemagne et le Japon pendant ces deux dernières années dans le domaine de l’investissement dans l’immatériel”, indique à l’AFP Sacha Wunsch-Vincent, chef du Département de l’économie et de l’analyse de données, à l’Ompi.Cette tendance s’intègre selon lui “dans une amélioration de compétitivité de la France sur les cinq dernières années à peu près”.”Cela vient conforter un changement de la structure de l’économie française. Tandis que l’Allemagne et le Japon sont encore très liés par leur industrie d’automobile et l’industrie lourde, la France semble avoir pu se repositionner et monte en flèche ses investissements dans l’immatériel”, analyse-t-il.Selon M. Wunsch-Vincent, la croissance des investissements immatériels en France n’est pas portée par une entreprise en particulier, mais par la majorité des secteurs et acteurs économiques.”C’est le signe d’une transformation plus systémique ou plus profonde des entreprises françaises, notamment en ce qui concerne la R&D, les logiciels et données”, affirme-t-il.  – Hôpitaux, usines et administrations -“Les pays qui comprennent et encouragent les investissements dans les actifs incorporels seront mieux placés pour croître et prospérer dans une économie mondiale de plus en plus axée sur l’innovation technologique, numérique et culturelle”, assure le directeur général de l’Ompi, Daren Tang dans un communiqué.Les Etats-Unis occupent la première place en termes de niveau absolu d’investissements dans les actifs incorporels, avec un montant presque deux fois supérieur à celui de l’Allemagne, de la France, du Japon et du Royaume-Uni réunis.La Suède conserve elle sa position de leader en tant qu’économie à plus forte intensité d’actifs incorporels, avec des investissements dans les actifs incorporels représentant 16% de son produit intérieur brut (PIB). Elle est talonnée par les Etats-Unis, la France et la Finlande, tous avec une intensité de 15% du PIB.L’intensité des investissements dans les actifs incorporels de l’Inde (près de 10%) place celle-ci devant plusieurs économies de l’Union européenne, ainsi que devant le Japon.Les logiciels et les bases de données apparaissent comme le type d’actifs incorporels qui connaît la croissance la plus rapide, avec une expansion de plus de 7% par an entre 2013 et 2022. Cette croissance est stimulée par l’essor actuel de l’intelligence artificielle (IA), selon l’Ompi.Mais M. Wunsch-Vincent prévient : “Beaucoup pensent que nous sommes déjà pleinement entrés dans l’ère de l’IA. En réalité, nous n’en sommes qu’à la première phase : celle de la construction des infrastructures physiques et des capacités de données”. “Les grands investissements immatériels viendront dans un second temps, lorsque les secteurs utilisateurs – comme les hôpitaux, les usines ou les administrations – transformeront en profondeur leurs modes de fonctionnement”, souligne-t-il.

La France connaît la croissance la plus rapide en matière d’investissements immatériels, selon l’ONU

Des données aux logiciels en passant par les marques, la croissance en France des investissements dans les actifs incorporels a été la plus rapide l’an dernier parmi les pays les plus avancés dans le domaine, selon un rapport publié par l’ONU mercredi.Selon l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (Ompi), les investissements dans les actifs incorporels ont augmenté trois fois plus vite l’an dernier que les investissements dans les actifs physiques tels que les machines et les bâtiments.Le rapport montre que les investissements dans les actifs incorporels dans 27 économies à revenu élevé ou intermédiaire ont augmenté d’environ 3% en termes réels l’an dernier, pour atteindre 7.600 milliards de dollars.La France s’en sort très bien, avec des investissements atteignant plus de 631 milliards de dollars l’an dernier, seulement devancée par le numéro un mondial, les Etats-Unis.En 2024, elle a enregistré la croissance la plus rapide de l’investissement immatériel parmi les économies à forte intensité immatérielle, avec une progression réelle de plus de 5%, suivie par le Royaume-Uni (plus de 4%), l’Espagne et le Danemark (proche de 4%) et les Etats-Unis (3,5%).”On a vu la France dépasser l’Allemagne et le Japon pendant ces deux dernières années dans le domaine de l’investissement dans l’immatériel”, indique à l’AFP Sacha Wunsch-Vincent, chef du Département de l’économie et de l’analyse de données, à l’Ompi.Cette tendance s’intègre selon lui “dans une amélioration de compétitivité de la France sur les cinq dernières années à peu près”.”Cela vient conforter un changement de la structure de l’économie française. Tandis que l’Allemagne et le Japon sont encore très liés par leur industrie d’automobile et l’industrie lourde, la France semble avoir pu se repositionner et monte en flèche ses investissements dans l’immatériel”, analyse-t-il.Selon M. Wunsch-Vincent, la croissance des investissements immatériels en France n’est pas portée par une entreprise en particulier, mais par la majorité des secteurs et acteurs économiques.”C’est le signe d’une transformation plus systémique ou plus profonde des entreprises françaises, notamment en ce qui concerne la R&D, les logiciels et données”, affirme-t-il.  – Hôpitaux, usines et administrations -“Les pays qui comprennent et encouragent les investissements dans les actifs incorporels seront mieux placés pour croître et prospérer dans une économie mondiale de plus en plus axée sur l’innovation technologique, numérique et culturelle”, assure le directeur général de l’Ompi, Daren Tang dans un communiqué.Les Etats-Unis occupent la première place en termes de niveau absolu d’investissements dans les actifs incorporels, avec un montant presque deux fois supérieur à celui de l’Allemagne, de la France, du Japon et du Royaume-Uni réunis.La Suède conserve elle sa position de leader en tant qu’économie à plus forte intensité d’actifs incorporels, avec des investissements dans les actifs incorporels représentant 16% de son produit intérieur brut (PIB). Elle est talonnée par les Etats-Unis, la France et la Finlande, tous avec une intensité de 15% du PIB.L’intensité des investissements dans les actifs incorporels de l’Inde (près de 10%) place celle-ci devant plusieurs économies de l’Union européenne, ainsi que devant le Japon.Les logiciels et les bases de données apparaissent comme le type d’actifs incorporels qui connaît la croissance la plus rapide, avec une expansion de plus de 7% par an entre 2013 et 2022. Cette croissance est stimulée par l’essor actuel de l’intelligence artificielle (IA), selon l’Ompi.Mais M. Wunsch-Vincent prévient : “Beaucoup pensent que nous sommes déjà pleinement entrés dans l’ère de l’IA. En réalité, nous n’en sommes qu’à la première phase : celle de la construction des infrastructures physiques et des capacités de données”. “Les grands investissements immatériels viendront dans un second temps, lorsque les secteurs utilisateurs – comme les hôpitaux, les usines ou les administrations – transformeront en profondeur leurs modes de fonctionnement”, souligne-t-il.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Incendie: le feu encore actif à Marseille mais baisse en intensité

Le violent incendie qui menace Marseille depuis mardi, dopé par une longue période de canicule et un mistral violent, a baissé en intensité mais n’est toujours pas fixé, a indiqué la préfecture mercredi matin, après que le ministre de l’Intérieur a averti d’un “été à haut risque”.”A Marseille, le feu baisse en intensité” mercredi matin, “mais les lisières sont toujours actives et non stabilisées”, a indiqué une porte-parole de la préfecture à l’AFP, précisant que le feu n’était pas fixé à ce stade.Devant cette amélioration de la situation, la préfecture a cependant averti sur X que les habitants du 16e arrondissement de Marseille, touché par les flammes hier après-midi, dans le nord de la ville, étaient désormais “déconfinés” mais qu’il était “encore trop tôt pour les personnes évacuées”, au nombre d’environ 400, “regagnent leur domicile”. Du côté des Pennes-Mirabeau, commune limitrophe dans le nord-ouest de Marseille d’où était parti cet incendie mardi en fin de matinée après un feu de véhicule, il y a “une réactivation du feu”, a précisé la Préfecture de région, sans détailler.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, avait averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 mobilisés.Le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie avait parcouru 700 hectares mardi entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, situé sur l’étang-de-Berre, à Marignane. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21H30 mardi soir, mais celui-ci pourrait à nouveau être fermé mercredi, pour prioriser les moyens aériens de lutte contre le feu, a averti la Préfecture.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- Reprise du trafic des TGV -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le système FR.alert.La police a aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. La préfecture a signalé mercredi matin une “possible réouverture partielle de l’A55 (l’autoroute qui dessert Marseille par le nord, NDLR), avec une voie sanctuarisée pour sécuriser l’action des pompiers en bordure d’autoroute dans les deux sens”. De même, il y aurait “une possible réouverture des tunnels Vieux port et Prado carénage”, les deux tunnels qui permettent de traverser la ville du sud au nord, selon la préfecture.Enfin, sur l’autoroute A7, vers Aix-en-Provence et Lyon, “deux voies devraient être sanctuarisées pour les secours dans le sens Lyon Marseille”, a précisé une porte-parole.La circulation des trains à grande vitesse à Marseille doit reprendre “normalement” mercredi matin après une interruption liée aux incendies, tandis que celle des trains locaux reste fortement perturbée, a annoncé la SNCF.”Il est à nouveau possible d’exploiter la ligne à grande vitesse entre Marseille et Aix TGV”, a-t-elle indiqué dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Là aussi le feu, parti lundi d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, avait été fermée partiellement lundi et mardi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages.Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été rouvert vers 21h45 mardi, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.burs-san/ol/lgo/pta