United Airlines to resume US service to Tel Aviv

United Airlines said Tuesday it would resume service between Tel Aviv and its Newark/New York hub on July 21, 10 days earlier than previously planned.The carrier joined a large group of international airlines that suspended service to Israel on June 13 as fighting between Israel and Iran closed off airspaces in the region. United subsequently said it would pause service with Tel Aviv through at least July 31.The restoration of service reflects the improved flying environment following a truce between the countries from late last month.”This resumption is in line with United’s longstanding commitment to serving Tel Aviv,” the airline said. “United service to Tel Aviv always follows a detailed assessment of operational considerations in the region and close consultation with the unions representing our flight attendants and pilots.”United had also said it would suspend daily service between Newark and Dubai. The company did not immediately reply to a query on the status of that service.American Airlines, which has not flown to Tel Aviv since October 2023, has “nothing new to share at this time regarding Tel Aviv service,” according to a spokesperson.”Customers who are planning travel to Israel can purchase tickets on aa.com on flights operated by our partner airlines that serve Tel Aviv,” the spokesperson said.American is part of the Oneworld Alliance, which includes British Airways and Qatar Airways, among others.Delta Air Lines, which also suspended service to Middle Eastern destinations, did not immediately respond to an AFP query.

Soupçons d’emploi fictif au Canard enchaîné: le procès d’anciens dirigeants s’est ouvert

Le procès de deux ex-dirigeants du Canard enchaîné, d’un ancien dessinateur et de sa compagne, soupçonnés d’abus de biens sociaux au préjudice de l’hebdomadaire satirique qui a révélé l’emploi fictif de Penelope Fillon, s’est ouvert mardi à Paris, en l’absence de deux des prévenus.Pendant quatre jours, Michel Gaillard, président du Canard de 1992 à juillet 2023, Nicolas Brimo, qui lui a succédé, ainsi que l’ancien dessinateur André Escaro et sa compagne Edith Vandendaele, sont jugés devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Ils doivent répondre d’abus de biens sociaux ou recel de ce délit, déclaration frauduleuse pour obtenir une carte de presse, faux et usage de faux et déclaration frauduleuse à un organisme social.le procès, initialement prévu en octobre 2024, avait été reporté à la demande des avocats de la défense qui avaient notamment argué de l’état de santé de M. Escaro, aujourd’hui âgé de 97 ans. Au premier jour mardi, seuls M. Gaillard et M. Brimo étaient présents. Après avoir lu les infractions reprochées à tous les prévenus, la présidente a donné connaissance d’expertises médicales sur la capacité de M. Escaro et Mme Vandendaele, 77 ans, à comparaître. S’interrogeant sur l’opportunité de disjoindre leur cas, et de ne juger que MM. Brimo et Gaillard, le tribunal a finalement décidé de ne pas le faire, considérant que le couple était représenté par son avocat, Me Jean-Baptiste Marre.L’audience s’est poursuivie sur des questions procédurales et les conseils de la défense ont notamment dénoncé une enquête préliminaire menée selon eux uniquement à charge par le parquet.Dans ce dossier, six autres actionnaires minoritaires du journal, dont le rédacteur en chef historique Claude Angeli, se sont portés partie civile aux côtés du journaliste Christophe Nobili, qui a révélé l’affaire. – Crise interne -Le scandale a provoqué une profonde crise interne dans ce titre centenaire, célèbre pour ses calembours, ses caricatures et les nombreuses affaires politiques et économiques qu’il a dévoilées.En mai 2022, M. Nobili, l’un des journalistes à l’origine des révélations sur les emplois fictifs de l’épouse de François Fillon pendant la campagne présidentielle 2017, porte plainte contre X.Il affirme que la compagne de M. Escaro, dessinateur et ex-administrateur du journal, aurait bénéficié pendant 25 ans d’une rémunération du journal sans y avoir travaillé.Selon un rapport de synthèse de juillet 2023 de la brigade financière, révélé par Mediapart et dont l’AFP a eu connaissance, M. Escaro a expliqué aux enquêteurs qu’une fois parti à la retraite en 1996, il avait continué à envoyer chaque semaine des dessins et qu’il s’était mis d’accord avec les dirigeants du journal pour que sa compagne, qui lui apportait “une contribution morale et technique à la préparation des caricatures”, soit rémunérée par le journal.Pour les enquêteurs, le préjudice s’élève à près de 1,5 million d’euros entre 2010 et 2022, les faits commis avant 2010 étant prescrits.En mars 2023, M. Nobili a publié “Cher Canard” (JC Lattès), un ouvrage revenant sur toute cette affaire qui a mis au jour des fractures au sein de la rédaction.Après sa parution, la direction a déclenché une procédure de licenciement à l’encontre du journaliste, mais a été déboutée à plusieurs reprises par l’inspection du travail et le ministère du Travail, selon Pierre-Olivier Lambert, avocat de M. Nobili.De son côté, le journaliste a intenté une procédure pour harcèlement contre MM. Brimo et Gaillard, avec le soutien des syndicats SNJ-CGT et SNJ. Le conseil des prud’hommes les a finalement condamnés à lui verser 10.000 euros chacun, mais pour discrimination syndicale.L’hebdomadaire, lui, a déposé en mars 2024 une plainte pour “perquisition numérique illégale”, effectuée via un “lien” numérique fourni par M. Nobili. Elle a été classée sans suite en juillet de la même année pour absence d’infraction, mais le journal a déposé une autre plainte avec constitution de partie civile et une information judiciaire a été ouverte en mars dernier.

Le journaliste Julien Arnaud rejoint BFMTV, où Marc Fauvelle remplacera Benjamin Duhamel

Le journaliste Julien Arnaud, qui co-présentait l’émission “Télématin”, quitte France 2 pour rejoindre à la rentrée BFMTV, où Marc Fauvelle remplacera par ailleurs Benjamin Duhamel, a annoncé mardi la chaîne d’information continue. BFMTV a indiqué dans un communiqué confier à Julien Arnaud “la présentation d’un grand rendez-vous d’information du lundi au vendredi de 10h à 12h”.Le directeur général de cette chaîne, Fabien Namias, a salué l’arrivée d’un journaliste “rompu à l’information en continu, à l’exercice de l’interview”.Julien Arnaud, 51 ans, avait quitté le groupe TF1 au terme de 27 ans de carrière à l’été 2024, pour succéder à Thomas Sotto comme présentateur de “Télématin”, l’émission matinale du service public, aux côtés de Flavie Flament.Il a aussi assuré la présentation de journaux télévisés de 20H durant les congés d’Anne-Sophie Lapix, qui a elle aussi quitté France Télévisions depuis.Julien Arnaud va piloter le 20H de France 2 à partir de mi-juillet comme prévu pour l’été, a indiqué Alexandre Kara, patron de l’information de France Télé, en conférence de presse.”On souhaite plein de bonnes choses à Julien”, à qui “on a proposé plein de choses” mais “il a préféré” partir, a-t-il relevé.”J’ai décidé de saisir cette opportunité pour plein de raisons”, a pour sa part indiqué Julien Arnaud au Parisien, se disant notamment “en confiance” avec les “dirigeants” de BFMTV et assurant ne pas en vouloir à ceux du service public qui l’ont “évincé” de “Télématin”, selon le journal. Autre nouveau visage de BFMTV, le journaliste Marc Fauvelle, 48 ans, remplacera lui Benjamin Duhamel de 19H à 20H du lundi au jeudi et de 18H à 20H le dimanche, selon un autre communiqué de la chaîne.Marc Fauvelle, dont BFMTV avait annoncé le recrutement en mars, a occupé le poste de directeur de l’information de France Inter de 2023 à 2025, après cinq ans aux manettes de la matinale de la station voisine franceinfo.Benjamin Duhamel, a récemment choisi de se consacrer à la matinale de France Inter, alors qu’il devait initialement conserver en parallèle son émission télé, “Tout le monde veut savoir”, du lundi au jeudi, et arrêter “C’est pas tous les jours dimanche”.

Tour de France: à Rouen, Pogacar atteint le mur du cent

Aussi précoce que supersonique, Tadej Pogacar a signé la 100e victoire de sa carrière, sa 18e sur le Tour de France, en remportant la 4e étape, mardi à Rouen, devant Mathieu van der Poel, qui reste en jaune mais dans le même temps que le Slovène.Pour immortaliser ce petit moment d’histoire, accompli à seulement 26 ans, “Pogi” ne pouvait pas rêver meilleure photo que celle prise au moment où il franchissait la ligne en vainqueur, dans un cri de fauve libérateur.A sa droite, sprinte son grand rival des classiques Mathieu van der Poel, deuxième de l’étape avec le maillot jaune sur ses larges épaules. A sa gauche, Jonas Vingegaard, son principal contradicteur sur la Grande Boucle, s’en va conquérir la troisième place.Et, au milieu, exulte le Slovène, les deux poings brandis, avec le maillot de champion du monde sur le dos…”Gagner sur le Tour de France est incroyable, encore plus avec ce maillot. Arriver à cent victoires, c’est juste fabuleux”, a réagi le leader d’UAE, qui est allé “à la limite” pour étendre son record de victoires pour un coureur en activité.Pogacar dit souvent préférer l’intensité des courses d’un jour à la longueur parfois monotone des grands Tours. Mardi, il a eu droit au meilleur des deux mondes lors d’un final électrique, couru comme une classique au milieu des habitations, avec les meilleurs à l’avant, dans les raides montées de Rouen.”Il y avait beaucoup d’adrénaline, c’était de la course à l’état pur, j’adore ça.”- Vingegaard dans le match -Et il a été obligé de s’employer pour gagner encore, à peine six ans après les premiers frissons, en février 2019, sur le Tour d’Algarve.Après un gros travail de son équipe, le patron d’UAE a attaqué à cinq bornes de l’arrivée dans les pourcentages les plus sévères – jusqu’à 15% – de la rampe de Saint-Hilaire, qu’il a avalée presque entièrement en danseuse, contrairement à son habitude.Derrière, les dégâts ont été immédiats. “Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise sur Pogacar? Vous êtes marrant, je ne l’ai pas vu, j’étais derrière moi…”, expliquera Kevin Vauquelin qui a tout de même réussi à revenir dans le final pour finir à la 10e place à dix secondes du vainqueur et conserver ainsi son maillot blanc de meilleur jeune.Seul Jonas Vingegaard a réussi à suivre et on a retrouvé la scène vue et revue depuis cinq ans des deux meilleurs coureurs du Tour. Mais ils ont temporisé dans la descente vers le centre-ville de Rouen ce qui a permis à un petit groupe de revenir. Parmi eux Remco Evenepoel, Matteo Jorgenson, Romain Grégoire, encore au rendez-vous, Oscar Onley et Joao Almeida, le lieutenant de Pogacar qui l’a ensuite parfaitement emmené jusqu’à la ligne.”Merci mec”, a lancé Pogacar au Portugais.- Le chrono, “vrai test” -Quelques minutes plus tard, le champion du monde, qui avait retrouvé tous ses esprits, discutait déjà, dans la zone protocolaire, des mesures de sa combinaison mercredi pour le contre-la-montre à Caen (33 km).Car, malgré tous ses efforts et ceux de son coéquipier Tim Wellens, il a retrouvé le maillot à pois de meilleur grimpeur et le portera lors du chrono. Dans un sport millimétré où le moindre détail compte, c’est souvent considéré comme un désavantage par les coureurs qui préfèrent porter la tunique sur mesure de leur équipe à celle fournie par l’organisation.”Demain sera le vrai test”, s’est contenté de souligner l’ogre de Komenda qui a promis d’y aller “à fond les ballons du début à la fin”, tout en collant l’étiquette de grand favori à Remco Evenepoel.”C’est le meilleur spécialiste du monde. Oui, je pense qu’il peut prendre le maillot jaune”, a-il estimé alors que le Belge présente tout de même un rebours de 58 secondes sur Pogacar, et Van der Poel.Jonas Vingegaard, troisième à huit secondes, peut lui aussi briguer le maillot jaune si on se fie à son chrono au récent Dauphiné, remporté par Evenepoel mais lors duquel le Danois avait assez nettement dominé Pogacar.Ce dernier assurait que sa victoire mardi suffisait à son bonheur, pour l’instant. C’est déjà sa 18e sur le Tour, à une distance respectable du record du néo-retraité Mark Cavendish (35).Mais, au rythme où va le Slovène, beaucoup commenceraient à s’inquiéter à la place de l’ex sprinteur britannique.

ICC seeks arrest of Taliban leaders over persecution of women

The International Criminal Court on Tuesday issued arrest warrants for two senior Taliban leaders in Afghanistan, accusing them of crimes against humanity over the persecution of women and girls.Judges said that there were “reasonable grounds” to suspect Taliban Supreme Leader Hibatullah Akhundzada and chief justice Abdul Hakim Haqqani of committing gender-based persecution.”While the Taliban have imposed certain rules and prohibitions on the population as a whole, they have specifically targeted girls and women by reason of their gender, depriving them of fundamental rights and freedoms,” the court said in a statement.The Taliban had “severely deprived” girls and women of the rights to education, privacy and family life and the freedoms of movement, expression, thought, conscience and religion, ICC judges said.”In addition, other persons were targeted because certain expressions of sexuality and/or gender identity were regarded as inconsistent with the Taliban’s policy on gender.”The court said tht the alleged crimes had been committed between August 15, 2021, when the Taliban seized power, and continued until at least January 20, 2025.Taliban authorities rejected the warrants as “nonsense”.The ICC warrants “won’t affect the strong commitment and dedication to sharia (Islamic law)” of Taliban authorities, spokesman Zabihullah Mujahid said in a statement.The ICC, based in The Hague, was set up to rule on the world’s worst crimes, such as war crimes and crimes against humanity.It has no police force of its own and relies on member states to carry out its arrest warrants — with mixed results.In theory, this means anyone subject to an ICC arrest warrant cannot travel to a member state for fear of being detained.”We don’t recognise any such international court, nor do we need it,” added Mujahid.- ‘Ongoing persecution’ -After sweeping back to power in August 2021, the Taliban authorities pledged a softer rule than their first stint from 1996 to 2001.But they quickly imposed restrictions on women and girls that the United Nations has labelled “gender apartheid”.Edicts in line with their interpretation of Islamic law handed down by Akhundzada, who rules by decree from the movement’s birthplace in southern Kandahar, have squeezed women and girls out of public life.The Taliban government barred girls from secondary school and women from university in the first 18 months after they ousted the US-backed government, making Afghanistan the only country in the world to impose such bans.Authorities imposed restrictions on women working for non-governmental groups and other employment, with thousands of women losing government jobs — or being paid to stay at home.Beauty salons have been closed and women blocked from visiting public parks, gyms and baths as well as travelling long distances without a male chaperone.A “vice and virtue” law announced last year ordered women not to sing or recite poetry in public and for their voices and bodies to be “concealed” outside the home.The ICC prosecutor’s office welcomed the warrants as “an important vindication and acknowledgement of the rights of Afghan women and girls.””Through the Taliban’s deprivation of fundamental rights to education, privacy and family life… Afghan women and girls were increasingly erased from public life,” said ICC prosecutors.”The decision of the judges of the ICC affirms that their rights are valuable, and that their plight and voices matter.”When requesting the arrest warrants in January, chief prosecutor Karim Khan warned that he would seek warrants for other Taliban officials.Agnes Callamard, secretary general of Amnesty International, said the ICC warrants gave hope to women and girls inside and outside of Afghanistan.Liz Evenson, international justice director at Human Rights Watch, said the arrest warrants showed that “when justice is supported, victims can have their day in court.”