Bayrou renforce le rôle des préfets au nom de la “proximité” de l’Etat

François Bayrou a annoncé mardi à Chartres un renforcement du rôle des préfets, représentants de l’Etat dans les départements et les régions, afin de rendre les politiques publiques plus proches et plus lisibles dans ces territoires et tenter de faire au passage des économies.Les préfets de département vont avoir “désormais la responsabilité de coordonner, de fédérer, de faire travailler ensemble tous ceux qui agissent au nom de l’Etat”, a résumé devant la presse le Premier ministre, après avoir échangé avec l’ensemble des préfets et les secrétaires généraux des ministères.”C’est le retour de l’Etat, un Etat fort au niveau local”, résume une source gouvernementale.Cette réforme est aussi “un moyen de rendre la dépense publique plus efficace, plus cohérente”, a souligné M. Bayrou, qui doit présenter mardi prochain son plan de redressement des finances publiques.Accompagné de plusieurs ministres, dont Bruno Retailleau (Intérieur), Catherine Vautrin (Santé et Travail) et Amélie de Montchalin (Comptes publics), le chef du gouvernement a auparavant rendu hommage au préfet et résistant Jean Moulin, qui occupa son dernier poste en Eure-et-Loir.Le président Emmanuel Macron avait enjoint en mars 2024 aux hauts fonctionnaires de “simplifier plus vite” l’action publique. “Le préfet de département doit être un patron de l’Etat”, avait-il insisté.Le pouvoir des préfets est notamment régi par un décret datant du 29 avril 2004, qui va être modifié et présenté en Conseil des ministres la “dernière semaine de juillet”, a précisé M. Bayrou. Dans son premier article, le préfet sera “garant de la cohérence” de l’action de l’Etat et “coordonnera” l’action territoriale des établissements publics.- “Souplesse” -Il s’agit de donner la capacité aux préfets “de mener avec le plus de souplesse possible des politiques territoriales adaptées aux besoins”, en tenant compte des différences entre les territoires, grâce à une “organisation plus lisible et mieux coordonnée”, alors que la création des grandes régions, la multiplication des interlocuteurs ont “éloigné” les lieux de décision des citoyens, explique une source gouvernementale.Cette “déconcentration” va “conforter” le département comme “échelon de référence” pour la mise en oeuvre des politiques publiques, souligne-t-elle.”Quand il y a des normes stupides ou qui ne correspondent pas à la vie du terrain, on peut déroger à ces normes. Pour ça aussi, il faudra que les préfets soient protégés dans l’exercice de cette liberté”, a pointé le Premier ministre.Les prérogatives “managériales” des préfets vont être renforcées: ils seront associés à la nomination des chefs de services de l’Etat, hors ceux nommés en Conseil des ministres, ainsi que des responsables des opérateurs publics, et contribueront à leur évaluation annuelle.Le préfet sera désormais le “délégué territorial” de l’ensemble des opérateurs, et non plus de quelques-uns seulement. Un récent rapport du Sénat relevait des carences dans la “capacité de pilotage” de ces agences, et recommandait d’en confier la tutelle aux préfets.Au nom d’une “plus grande proximité”, le préfet donnera un “avis préalable, systématique” sur les implantations de services au public, y compris la carte scolaire, les finances publiques et l’offre de soins.- Dépenses de personnel -Le préfet aura aussi le pouvoir de “réorienter un certain nombre de dépenses, par exemple de personnel qui appartiennent à telle ou telle agence”, a précisé M. Bayrou.La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a promis de fusionner ou supprimer “un tiers” des opérateurs, escomptant en tirer 2 à 3 milliards d’euros d’économies d’ici à 2027, ce que conteste le rapport sénatorial qui ne chiffre les gains qu’à 540 millions d’euros.Dans ce cadre, le pouvoir de dérogation du préfet, rendu possible depuis 2020 mais circonscrit à un nombre limité de matières, sera “élargi”. Il sera amené par exemple à privilégier les appels à projets locaux, et pourra boucler financièrement de “manière plus souple” les projets d’intérêt local.Le Sénat a adopté le 11 juin une proposition de loi qui vient préciser, renforcer ou créer toute une panoplie de ces “dérogations” pour autoriser plus facilement certains projets, adapter certaines “normes”, “favoriser” l’accès à certaines aides publiques ou “alléger” certaines démarches administratives, sous conditions.

Nigerian gangs kill 40 in ‘revenge’ attack, ambush on self-defence groupsTue, 08 Jul 2025 11:29:44 GMT

An armed gang killed at least 40 members of village self-defence groups in a weekend ambush and related attack in Nigeria’s central Plateau state, the Red Cross and residents told AFP on Tuesday.One resident described the assaults as a “revenge” attack on local vigilante groups set up to defend communities from the gangs.For years, the …

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Indian villagers beat five to death for ‘witchcraft’

Indian villagers beat a family of five to death and dumped their corpses in a lake, accusing them of “practising witchcraft” after the death of a boy, police said Tuesday.Three people have been arrested and have confessed to the crime, police in the northern state of Bihar said in a statement.Three women — including a 75-year-old — were among those murdered.The main accused believed that his son’s recent death was caused by one of those killed, and blamed “him and his family of practising witchcraft”, the statement said.”After beating the victims to death, the perpetrators loaded the bodies onto a tractor and dumped them in a pond,” police said.The murderers and victims all belonged to India’s Oraon tribe in Bihar, India’s poorest state and a mainly Hindu region of at least 130 million people.Despite campaigns against superstition, belief in witchcraft remains widespread in rural areas across India, especially in isolated tribal communities.Some states, including Bihar, have introduced laws to try to curb crimes against people accused of witchcraft and superstition.Women have often been branded witches and targeted, but the killing of the family of five stands out as a particularly heinous recent example.More than 1,500 people — the overwhelming majority of them women — were killed in India on suspicion of witchcraft between 2010 and 2021, according to the National Crime Records Bureau.Some believe in the occult, but attackers also sometimes have other motives including usurping their rights over land and property. 

Trump promet d’envoyer plus d’armes à l’Ukraine

Donald Trump a promis d’envoyer des armes supplémentaires à l’Ukraine, quelques jours après l’annonce d’une suspension de certaines livraisons américaines, le Kremlin affirmant que cela ne ferait que prolonger les hostilités.”Nous allons devoir envoyer plus d’armes, principalement des armes défensives”, a déclaré lundi le président américain, qui s’est dit “mécontent” de l’attitude de son homologue russe Vladimir Poutine.”Ils sont frappés de manière très, très dure”, a ajouté M. Trump à propos des Ukrainiens.”Il est évident que ces actions ne s’inscrivent probablement pas dans le cadre des efforts visant à promouvoir un règlement pacifique” du conflit en Ukraine, a réagi mardi lors de son point presse quotidien le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par l’agence d’Etat Ria Novosti. Toute livraison “vise clairement à favoriser par tous les moyens la poursuite des hostilités”, a-t-il ajouté, évoquant une ligne “choisie par les Européens” – sans citer le président américain.Donald Trump s’était rapproché depuis janvier de Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.De façon inattendue, son administration a annoncé début juillet avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d’inquiétudes sur une baisse des stocks de munitions des Etats-Unis – premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l’impact de cette mesure, sans donner plus de détails.Selon le site spécialisé Axios, citant des sources anonymes, Trump a notamment promis de “livrer immédiatement 10 (systèmes de défense aérienne) Patriot”. Soit une quantité inférieure au nombre de Patriot dont la livraison a été suspendue début juillet, toujours selon Axios.   Des discussions se poursuivent également avec l’Allemagne qui envisage d’acheter davantage de Patriots aux États-Unis pour les fournir à l’Ukraine, dont le président ne cesse de réclamer des Patriot supplémentaires.Pendant le mandat de l’ancien président Joe Biden, Washington s’était engagé à fournir plus de 65 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine.Donald Trump n’a, lui, pas annoncé de nouvelles aides à Kiev depuis janvier.- Impasse -La diplomatie est au point mort entre les belligérants. Deux cycles de pourparlers entre Russes et Ukrainiens en Turquie le 16 mai et le 2 juin n’ont pas abouti à une percée majeure, et un troisième cycle n’a toujours pas été annoncé.Vendredi, Donald Trump s’est dit “très mécontent” d’un appel téléphonique organisé la veille avec Vladimir Poutine.”Il veut aller jusqu’au bout, juste continuer de tuer des gens, ce n’est pas bien”, a affirmé M. Trump à la presse à bord d’Air Force One.Le président américain a laissé entendre qu’il pourrait être prêt à durcir les sanctions contre Moscou, après avoir évité pendant ces six derniers mois d’y recourir alors qu’il tentait de persuader son homologue russe de mettre fin à la guerre.Vladimir Poutine maintient toujours ses demandes maximalistes, en particulier que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. Des conditions jugées inacceptables par Kiev et ses alliés occidentaux.L’Ukraine, pour sa part, exige que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d’environ 20%.- “Zone tampon” -Sur le terrain, la Russie a revendiqué lundi la prise d’un village dans la région de Dnipropetrovsk, située dans le centre-est de l’Ukraine et à 70km de la ville de Donetsk sous contrôle russe – une première depuis février 2022.Kiev n’a pas réagi à cette annonce pour l’instant. Plus tôt lundi, l’état-major de ses forces armées avait assuré que des assauts russes avaient été repoussés la veille dans les environs du village.Pour Oleksiï Kopytko, un expert militaire ukrainien, la Russie peut tenter d’établir “une zone tampon” pour limiter les frappes ukrainiennes sur le front et en profondeur.Cet ex-conseiller du ministère ukrainien de la Défense a néanmoins affirmé à l’AFP que Moscou n’avait “pas et (n’aurait) pas les ressources nécessaires pour avancer rapidement”.Les forces russes continuent par ailleurs de bombarder quasi quotidiennement des villes ukrainiennes, et l’Ukraine mène également, presque chaque jour, des attaques aériennes en Russie.Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée de l’air ukrainienne a rapporté la présence de drones dans les régions septentrionales de Soumy et Kharkiv.La nuit précédente, Moscou avait envoyé 101 drones et tiré quatre missiles en direction de l’Ukraine, faisant au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés au total dans différentes régions, selon les autorités ukrainiennes. Deux centres de recrutement militaire, à Kharkiv et Zaporijjia (sud) ont notamment été touchés, faisant quatre blessés, selon Kiev.lb-eml-el-cat/cn 

Trump promet d’envoyer plus d’armes à l’Ukraine

Donald Trump a promis d’envoyer des armes supplémentaires à l’Ukraine, quelques jours après l’annonce d’une suspension de certaines livraisons américaines, le Kremlin affirmant que cela ne ferait que prolonger les hostilités.”Nous allons devoir envoyer plus d’armes, principalement des armes défensives”, a déclaré lundi le président américain, qui s’est dit “mécontent” de l’attitude de son homologue russe Vladimir Poutine.”Ils sont frappés de manière très, très dure”, a ajouté M. Trump à propos des Ukrainiens.”Il est évident que ces actions ne s’inscrivent probablement pas dans le cadre des efforts visant à promouvoir un règlement pacifique” du conflit en Ukraine, a réagi mardi lors de son point presse quotidien le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par l’agence d’Etat Ria Novosti. Toute livraison “vise clairement à favoriser par tous les moyens la poursuite des hostilités”, a-t-il ajouté, évoquant une ligne “choisie par les Européens” – sans citer le président américain.Donald Trump s’était rapproché depuis janvier de Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.De façon inattendue, son administration a annoncé début juillet avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d’inquiétudes sur une baisse des stocks de munitions des Etats-Unis – premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l’impact de cette mesure, sans donner plus de détails.Selon le site spécialisé Axios, citant des sources anonymes, Trump a notamment promis de “livrer immédiatement 10 (systèmes de défense aérienne) Patriot”. Soit une quantité inférieure au nombre de Patriot dont la livraison a été suspendue début juillet, toujours selon Axios.   Des discussions se poursuivent également avec l’Allemagne qui envisage d’acheter davantage de Patriots aux États-Unis pour les fournir à l’Ukraine, dont le président ne cesse de réclamer des Patriot supplémentaires.Pendant le mandat de l’ancien président Joe Biden, Washington s’était engagé à fournir plus de 65 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine.Donald Trump n’a, lui, pas annoncé de nouvelles aides à Kiev depuis janvier.- Impasse -La diplomatie est au point mort entre les belligérants. Deux cycles de pourparlers entre Russes et Ukrainiens en Turquie le 16 mai et le 2 juin n’ont pas abouti à une percée majeure, et un troisième cycle n’a toujours pas été annoncé.Vendredi, Donald Trump s’est dit “très mécontent” d’un appel téléphonique organisé la veille avec Vladimir Poutine.”Il veut aller jusqu’au bout, juste continuer de tuer des gens, ce n’est pas bien”, a affirmé M. Trump à la presse à bord d’Air Force One.Le président américain a laissé entendre qu’il pourrait être prêt à durcir les sanctions contre Moscou, après avoir évité pendant ces six derniers mois d’y recourir alors qu’il tentait de persuader son homologue russe de mettre fin à la guerre.Vladimir Poutine maintient toujours ses demandes maximalistes, en particulier que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. Des conditions jugées inacceptables par Kiev et ses alliés occidentaux.L’Ukraine, pour sa part, exige que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d’environ 20%.- “Zone tampon” -Sur le terrain, la Russie a revendiqué lundi la prise d’un village dans la région de Dnipropetrovsk, située dans le centre-est de l’Ukraine et à 70km de la ville de Donetsk sous contrôle russe – une première depuis février 2022.Kiev n’a pas réagi à cette annonce pour l’instant. Plus tôt lundi, l’état-major de ses forces armées avait assuré que des assauts russes avaient été repoussés la veille dans les environs du village.Pour Oleksiï Kopytko, un expert militaire ukrainien, la Russie peut tenter d’établir “une zone tampon” pour limiter les frappes ukrainiennes sur le front et en profondeur.Cet ex-conseiller du ministère ukrainien de la Défense a néanmoins affirmé à l’AFP que Moscou n’avait “pas et (n’aurait) pas les ressources nécessaires pour avancer rapidement”.Les forces russes continuent par ailleurs de bombarder quasi quotidiennement des villes ukrainiennes, et l’Ukraine mène également, presque chaque jour, des attaques aériennes en Russie.Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée de l’air ukrainienne a rapporté la présence de drones dans les régions septentrionales de Soumy et Kharkiv.La nuit précédente, Moscou avait envoyé 101 drones et tiré quatre missiles en direction de l’Ukraine, faisant au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés au total dans différentes régions, selon les autorités ukrainiennes. Deux centres de recrutement militaire, à Kharkiv et Zaporijjia (sud) ont notamment été touchés, faisant quatre blessés, selon Kiev.lb-eml-el-cat/cn 

Macron accueilli en grande pompe au Royaume-Uni pour une visite d’Etat

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte sont arrivés mardi au Royaume-Uni où ils ont été accueillis en grande pompe pour une visite d’Etat de trois jours, la première d’un dirigeant européen depuis le Brexit.C’est “un moment important pour nos nations” et “c’est aussi un moment important pour notre Europe”, a commenté sur X le président français. L’Europe et le Royaume-Uni doivent “ouvrir de nouvelles voies de coopération” face aux “grands défis” mondiaux, a-t-il ajouté.Le couple Macron a été accueilli par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres, où l’avion présidentiel s’est posé peu après 11H000 (10H00 GMT). Une haie d’honneur avait été déployée pour l’occasion.Le couple présidentiel doit ensuite rejoindre le château de Windsor (ouest de Londres) où il sera accueilli officiellement par le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après leur propre visite d’Etat en France.Après le froid qui a caractérisé les relations bilatérales dans la foulée de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, cette visite a lieu dans un climat réchauffé entre les deux pays, après l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.”Nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, doit ainsi affirmer le roi lors de son discours avant le dîner d’Etat mardi. “Ces défis ne connaissent pas de frontières”, doit-il ajouter.Cette visite d’Etat, la première pour un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008, a été qualifiée d'”historique” par Downing Street.Côté français, on veut y voir le signe d’une “reconvergence” autour d'”intérêts partagés”, dans le sillage de la relance des relations voulue par le Premier ministre Keir Starmer avec l’UE.Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale. – Parade militaire -Procession en calèche, revue des troupes et dîner d’Etat… La première journée sera marquée par la pompe royale.Honneur rare, Emmanuel Macron prononcera dans l’après-midi un discours au Parlement de Westminster, devant les membres de la chambre des Lords et des Communes réunis dans la Galerie Royale.Mercredi, il verra Keir Starmer à Downing Street, participera à un évènement sur l’intelligence artificielle et à un dîner à la City de Londres. Sur le front économique, Paris espère une avancée sur le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, toujours dans l’attente d’une décision finale d’investissement.Une étape est également prévue au British Museum. Jeudi, les deux dirigeants seront rejoints par plusieurs ministres pour un sommet bilatéral, durant lequel des avancées sont attendues notamment en matière de défense.Il s’agit d’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité, en particulier à la menace russe, les accords de Lancaster House, signés en 2010 et colonne vertébrale de la coopération militaire bilatérale.- Immigration: traversées record -Attachés à peser sur le dossier ukrainien, Keir Starmer et Emmanuel Macron coprésideront jeudi une réunion en visioconférence des pays de la “coalition des volontaires”, mise sur pied pour garantir la sécurité de l’Ukraine, dans la perspective d’un futur cessez-le-feu.Lancée en mars, cette initiative reste toutefois tributaire des négociations entamées sous l’égide de l’administration Trump.Côté britannique, les attentes sont fortes en matière de lutte contre l’immigration illégale, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (+ de 21.000).Londres pousse depuis des mois pour que les forces de l’ordre françaises interviennent dans l’eau au départ afin de retenir les petits bateaux. Actuellement, conformément au droit de la mer, une fois ces bateaux à l’eau, les autorités françaises n’interviennent que pour du sauvetage mais Paris reconnaît travailler à une nouvelle doctrine.Sur ce sujet frictionnel, Londres et Paris discutent aussi d’un échange de migrants, dans lequel le Royaume-Uni accepterait certains migrants et en renverrait autant en France. Selon plusieurs médias, le projet inquiète toutefois certains pays européens qui craignent que la France ne renvoie ensuite ces migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.

Macron accueilli en grande pompe au Royaume-Uni pour une visite d’Etat

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte sont arrivés mardi au Royaume-Uni où ils ont été accueillis en grande pompe pour une visite d’Etat de trois jours, la première d’un dirigeant européen depuis le Brexit.C’est “un moment important pour nos nations” et “c’est aussi un moment important pour notre Europe”, a commenté sur X le président français. L’Europe et le Royaume-Uni doivent “ouvrir de nouvelles voies de coopération” face aux “grands défis” mondiaux, a-t-il ajouté.Le couple Macron a été accueilli par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres, où l’avion présidentiel s’est posé peu après 11H000 (10H00 GMT). Une haie d’honneur avait été déployée pour l’occasion.Le couple présidentiel doit ensuite rejoindre le château de Windsor (ouest de Londres) où il sera accueilli officiellement par le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après leur propre visite d’Etat en France.Après le froid qui a caractérisé les relations bilatérales dans la foulée de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, cette visite a lieu dans un climat réchauffé entre les deux pays, après l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.”Nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, doit ainsi affirmer le roi lors de son discours avant le dîner d’Etat mardi. “Ces défis ne connaissent pas de frontières”, doit-il ajouter.Cette visite d’Etat, la première pour un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008, a été qualifiée d'”historique” par Downing Street.Côté français, on veut y voir le signe d’une “reconvergence” autour d'”intérêts partagés”, dans le sillage de la relance des relations voulue par le Premier ministre Keir Starmer avec l’UE.Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale. – Parade militaire -Procession en calèche, revue des troupes et dîner d’Etat… La première journée sera marquée par la pompe royale.Honneur rare, Emmanuel Macron prononcera dans l’après-midi un discours au Parlement de Westminster, devant les membres de la chambre des Lords et des Communes réunis dans la Galerie Royale.Mercredi, il verra Keir Starmer à Downing Street, participera à un évènement sur l’intelligence artificielle et à un dîner à la City de Londres. Sur le front économique, Paris espère une avancée sur le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, toujours dans l’attente d’une décision finale d’investissement.Une étape est également prévue au British Museum. Jeudi, les deux dirigeants seront rejoints par plusieurs ministres pour un sommet bilatéral, durant lequel des avancées sont attendues notamment en matière de défense.Il s’agit d’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité, en particulier à la menace russe, les accords de Lancaster House, signés en 2010 et colonne vertébrale de la coopération militaire bilatérale.- Immigration: traversées record -Attachés à peser sur le dossier ukrainien, Keir Starmer et Emmanuel Macron coprésideront jeudi une réunion en visioconférence des pays de la “coalition des volontaires”, mise sur pied pour garantir la sécurité de l’Ukraine, dans la perspective d’un futur cessez-le-feu.Lancée en mars, cette initiative reste toutefois tributaire des négociations entamées sous l’égide de l’administration Trump.Côté britannique, les attentes sont fortes en matière de lutte contre l’immigration illégale, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (+ de 21.000).Londres pousse depuis des mois pour que les forces de l’ordre françaises interviennent dans l’eau au départ afin de retenir les petits bateaux. Actuellement, conformément au droit de la mer, une fois ces bateaux à l’eau, les autorités françaises n’interviennent que pour du sauvetage mais Paris reconnaît travailler à une nouvelle doctrine.Sur ce sujet frictionnel, Londres et Paris discutent aussi d’un échange de migrants, dans lequel le Royaume-Uni accepterait certains migrants et en renverrait autant en France. Selon plusieurs médias, le projet inquiète toutefois certains pays européens qui craignent que la France ne renvoie ensuite ces migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.

Gaza ceasefire talks resume as Trump upbeat on deal

Indirect Gaza ceasefire talks resumed Tuesday in Qatar, while Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu visited Washington to meet US President Donald Trump, who expressed optimism about a possible breakthrough.Qatar, a mediator along with the United States and Egypt, said the meetings were focused on a “framework” for the talks.”Indirect negotiations are continuing this morning in Doha, with a fourth meeting being held… the discussions are still focused on the mechanisms for implementation, particularly the clauses related to withdrawal and humanitarian aid,” a Palestinian official close to the talks told AFP.”No breakthrough has been achieved so far, and the negotiations are ongoing,” another Palestinian official said.On the ground, five Israeli soldiers were killed in combat in northern Gaza — one of the deadliest days this year for Israeli forces in the Palestinian territory.Israel and Hamas began the latest round of negotiations on Sunday, with representatives seated in separate rooms within the same building.Netanyahu’s trip to Washington is his third visit since Trump’s return to office. On Monday, Trump expressed confidence a deal could be reached.”I don’t think there is a hold-up. I think things are going along very well,” Trump told reporters when asked what was preventing an agreement.Sitting across from Netanyahu at the White House, Trump said Hamas was willing to end the Gaza conflict, now entering its 22nd month.”They want to meet and they want to have that ceasefire,” Trump said when asked if ongoing clashes would derail talks.Trump’s special envoy Steve Witkoff was set to join the talks in Doha this week.- ‘Suddenly, an explosion’ -An Israeli official accompanying Netanyahu to Washington said the proposal under discussion was “80-90 percent of what Israel wanted.””I believe that with military and political pressure, all the hostages can be returned,” the official told Israeli media.According to Ariel Kahana of Israel Hayom daily, “President Trump and his advisers are currently exerting considerable effort to reach an agreement that would lead to the release of the hostages and could even end the war in Gaza.”However, far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir opposed negotiations with Hamas, saying that “there is no need to negotiate with those who murder our fighters; they must be torn to shreds.”Netanyahu described the loss of five soldiers in Gaza as a “difficult morning” and mourned “our heroic soldiers who risked their lives in the battle to defeat Hamas and free all our hostages.”Israeli military correspondents reported the deaths occurred due to improvised explosive devices near Beit Hanun in northern Gaza.According to the Israeli military, 450 soldiers have been killed in the Gaza military campaign since the start of the ground offensive on October 27, 2023.Gaza’s civil defence agency reported 29 people killed in Israeli strikes across the territory, including three children.Mahmud Bassal, a spokesman for the agency, said nine people were killed in a drone strike on a camp for displaced people in southern Gaza.”I was in front of my tent preparing breakfast for my four children — beans and a bit of dry bread. Suddenly, there was an explosion,” said Shaimaa Al-Shaer, 30, who lives in the camp.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency.There was no immediate comment from the Israeli military when contacted by AFP.The war has created dire humanitarian conditions for Gaza’s more than two million people.While Israel has the full backing of the Trump administration, the US leader has increasingly pushed for an end to what he called the “hell” in Gaza and said on Sunday he believes there is a “good chance” of an agreement this coming week.”The utmost priority for the president right now in the Middle East is to end the war in Gaza and to return all of the hostages,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said.- Envoy trip -The US proposal included a 60-day truce, during which Hamas would release 10 living hostages and several bodies in exchange for Palestinians detained by Israel, two Palestinian sources close to the discussions had earlier told AFP.The group was also demanding certain conditions for Israel’s withdrawal, guarantees against a resumption of fighting during negotiations, and the return of the UN-led aid distribution system, they said.Of the 251 hostages taken by Palestinian militants during the October 2023 Hamas attack that triggered the war, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,523 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The UN considers the figures reliable.burs-ser/dv

Stocks rise as Trump delays tariffs deadline

Major stock markets mostly rose Tuesday after President Donald Trump extended his tariffs deadline and hinted at a further pushback, though uncertainty over US trade policy capped gains.Shortly before the three-month pause on his “Liberation Day” tariffs was set to expire, Trump said he would give governments an extra three weeks to hammer out deals to avoid sky-high levies on exports to the world’s biggest economy.”The Trump administration’s latest announcements on tariffs offered some relief to financial markets,” noted AJ Bell investment analyst Dan Coatsworth.”On the flipside, this only extends the uncertainty with markets likely to spend the next three weeks trying to guess the ultimate outcome.”The dollar traded mixed against main rivals and oil prices dropped.Trump has sent out letters to more than a dozen countries — including top trading partners Japan and South Korea — setting out what he intends to charge should they not reach agreements by August 1, which replaces Wednesday’s deadline.Investors tentatively welcomed the delay amid hopes officials will be able to reach deals with Washington, with some observers seeing the latest move by the president as a negotiation tactic.The letters said Japan and South Korea would be hit with 25-percent tariffs, while Indonesia, Bangladesh, Thailand, South Africa and Malaysia faced duties ranging from 25 percent to 40 percent.When asked if the new deadline was set in stone, the president said: “I would say firm, but not 100 percent firm.”And asked whether the letters were his final offer, he replied: “I would say final — but if they call with a different offer, and I like it, then we’ll do it.”While Wall Street’s three main indices ended down Monday — with the S&P 500 and Nasdaq back from record highs — leading Asian and European stock markets rose.Wendy Cutler, vice president at the Asia Society Policy Institute, said the levies on Japan and South Korea “will send a chilling message to others”.”Both have been close partners on economic security matters,” she said, adding that companies from both countries had made “significant manufacturing investments in the US in recent years”.- Key figures at around 1030 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,823.12 pointsParis – CAC 40: FLAT at 7,722.91Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 24,165.13Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 39,688.81 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 24,148.07 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,497.48 (close)New York – Dow: DOWN 0.9 percent at 44,406.36 (close)Euro/dollar: UP at $1.1732 from $1.1710 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3585 from $1.3602Dollar/yen: UP at 146.29 yen from 146.13 yenEuro/pound: UP at 86.34 pence from 86.09 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $67.67 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $69.45 per barrel