L’UE enquête sur l’utilisation de données personnelles par X pour entraîner son IA

L’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, a ouvert vendredi une enquête sur l’utilisation de données personnelles par le réseau social X pour entraîner ses modèles d’Intelligence artificielle (IA), en particulier Grok.L’enquête porte sur les “données personnelles incluses dans les publications accessibles au public mises en ligne sur la plateforme de réseaux sociaux X par les utilisateurs” de l’Union Européenne et de l’Espace économique européen, a précisé la DPC dans un communiqué.Le réseau social X s’était engagé en septembre à ne plus exploiter certaines données personnelles de ses utilisateurs européens pour entraîner son programme d’intelligence artificielle (IA).La DPC avait alors annoncé qu’une procédure en justice qu’elle avait engagée devant la Haute Cour irlandaise dans cette affaire avait été retirée.L’annonce de septembre portait sur des données personnelles exploitées entre le 7 mai et le 1er août de l’an dernier. Mais l’entreprise a continué après cette date à développer ses modèles d’intelligence artificielle.L’autorité irlandaise examinera donc la conformité de ce développement “avec une série de dispositions clés du RGPD”, le règlement européen de protection des données, “notamment en ce qui concerne la légalité et la transparence du traitement” des informations, ajoute le communiqué.L’autorité irlandaise de protection des données est compétente pour agir au nom de l’UE car le siège européen de X se trouve en Irlande, comme ceux de nombreux géants de la Silicon Valley.Les géants américains de la tech, dont X fait partie, sont au cÅ“ur des discussions commerciales entre l’UE et les Etats-Unis.Si ces discussions échouent, la Commission européenne pourrait décider de les taxer, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.

Gaza: 14 morts dont des enfants dans des frappes israéliennes selon les secours

La Défense civile palestinienne a annoncé la mort de 14 personnes, dont 10 membres d’une même famille, dans des frappes israéliennes vendredi dans la bande de Gaza, l’ONU dénonçant l’impact de ces opérations sur les civils, en particulier enfants et femmes. Sept enfants figurent parmi les dix Palestiniens, âgés de trois à 58 ans, tués dans un raid nocturne à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien assiégé par Israël, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile.L’armée israélienne a dit examiner ces informations. Dans la cour de l’hôpital Nasser de Khan Younès, des habitants pleurent devant des corps de proches tués dans la frappe israélienne, alignés dans des sacs mortuaires blancs, selon des images de l’AFP. Une femme en larmes caresse le visage d’un homme défunt. La maison de la famille al-Farra a été complètement éventrée, des gravats et objets personnels – une chaussure de sport, un ballon de football – jonchent le sol alentour. “Au cours de la nuit, les troupes israéliennes ont intensifié leurs opérations terrestres dans le couloir de Morag”, a indiqué l’armée, en référence à une zone tampon instaurée entre Khan Younès et Rafah, plus au sud.La Défense civile a aussi fait état d’au moins quatre autres Palestiniens tués dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, dévastée par la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.L’armée israélienne a annoncé avoir abattu “deux terroristes” tirant sur des soldats dans le sud de Gaza, après avoir fait état de frappes contre une quarantaine de “cibles terroristes” à travers le territoire palestinien ces dernières 24 heures.A Genève, une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani, a estimé que les actions d’Israël menaçaient la “possibilité pour les Palestiniens de continuer à vivre” dans ce territoire.- “Uniquement des femmes et des enfants” -Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, “entre le 18 mars et le 9 avril 2025, il y a eu environ 224 frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels et des tentes pour déplacés” et pour “36 frappes répertoriées et corroborées” par le Haut-Commissariat, les victimes “étaient uniquement des femmes et des enfants jusqu’à présent”.L’armée israélienne répète que les combattants palestiniens se réfugient parmi les civils, utilisés selon elle comme boucliers, ce que le Hamas dément.Israël a repris son offensive le 18 mars à Gaza, rompant une trêve de deux mois. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza.Au moins 1.542 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 50.912 le nombre de morts dans le territoire depuis le début de l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.Vendredi, des médias israéliens ont rapporté que l’Egypte et Israël avaient échangé des projets de documents portant sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages.Selon le Times of Israël, la proposition égyptienne prévoirait la remise à Israël de 16 otages, huit vivants et huit morts, en échange d’une trêve de 40 à 70 jours et de la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens.Un haut responsable du Hamas a affirmé sous couvert de l’anonymat que son mouvement n’avait “reçu aucune nouvelle offre de cessez-le-feu”, mais qu’il était “ouvert à toute nouvelle proposition” menant à un cessez-le-feu et au retrait israélien de Gaza. – Un cimetière pour refuge – Dans un message pour Pessah, la Pâque juive, Benjamin Netanyahu a réaffirmé son engagement à ramener les otages.Le chef de la diplomatie saoudienne Fayçal ben Farhane a appelé, après une réunion avec ses homologues régionaux en Turquie, à exercer une “pression maximale pour garantir” l’acheminement à Gaza de l’aide humanitaire, dont Israël bloque l’entrée depuis début mars. Dans le territoire palestinien qualifié de “champ de mort” par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, les quelque 2,4 millions d’habitants ont été plusieurs fois déplacés par la guerre et vivent dans des conditions très dures.L’armée israélienne a lancé de nouveaux appels aux habitants à évacuer des quartiers de Gaza-ville (nord) et de Khan Younès.”Nous sommes contraints de fuir d’un endroit à un autre”, confie Ibtissam Abu Ghanima, qui s’est réfugiée dans un cimetière de Gaza-ville. “Les morts sont mieux lotis que les vivants. En plus de l’odeur nauséabonde, on côtoie les rats et les reptiles, et on meurt de faim.”

Gaza: 14 morts dont des enfants dans des frappes israéliennes selon les secours

La Défense civile palestinienne a annoncé la mort de 14 personnes, dont 10 membres d’une même famille, dans des frappes israéliennes vendredi dans la bande de Gaza, l’ONU dénonçant l’impact de ces opérations sur les civils, en particulier enfants et femmes. Sept enfants figurent parmi les dix Palestiniens, âgés de trois à 58 ans, tués dans un raid nocturne à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien assiégé par Israël, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile.L’armée israélienne a dit examiner ces informations. Dans la cour de l’hôpital Nasser de Khan Younès, des habitants pleurent devant des corps de proches tués dans la frappe israélienne, alignés dans des sacs mortuaires blancs, selon des images de l’AFP. Une femme en larmes caresse le visage d’un homme défunt. La maison de la famille al-Farra a été complètement éventrée, des gravats et objets personnels – une chaussure de sport, un ballon de football – jonchent le sol alentour. “Au cours de la nuit, les troupes israéliennes ont intensifié leurs opérations terrestres dans le couloir de Morag”, a indiqué l’armée, en référence à une zone tampon instaurée entre Khan Younès et Rafah, plus au sud.La Défense civile a aussi fait état d’au moins quatre autres Palestiniens tués dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, dévastée par la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.L’armée israélienne a annoncé avoir abattu “deux terroristes” tirant sur des soldats dans le sud de Gaza, après avoir fait état de frappes contre une quarantaine de “cibles terroristes” à travers le territoire palestinien ces dernières 24 heures.A Genève, une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani, a estimé que les actions d’Israël menaçaient la “possibilité pour les Palestiniens de continuer à vivre” dans ce territoire.- “Uniquement des femmes et des enfants” -Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, “entre le 18 mars et le 9 avril 2025, il y a eu environ 224 frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels et des tentes pour déplacés” et pour “36 frappes répertoriées et corroborées” par le Haut-Commissariat, les victimes “étaient uniquement des femmes et des enfants jusqu’à présent”.L’armée israélienne répète que les combattants palestiniens se réfugient parmi les civils, utilisés selon elle comme boucliers, ce que le Hamas dément.Israël a repris son offensive le 18 mars à Gaza, rompant une trêve de deux mois. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza.Au moins 1.542 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 50.912 le nombre de morts dans le territoire depuis le début de l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.Vendredi, des médias israéliens ont rapporté que l’Egypte et Israël avaient échangé des projets de documents portant sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages.Selon le Times of Israël, la proposition égyptienne prévoirait la remise à Israël de 16 otages, huit vivants et huit morts, en échange d’une trêve de 40 à 70 jours et de la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens.Un haut responsable du Hamas a affirmé sous couvert de l’anonymat que son mouvement n’avait “reçu aucune nouvelle offre de cessez-le-feu”, mais qu’il était “ouvert à toute nouvelle proposition” menant à un cessez-le-feu et au retrait israélien de Gaza. – Un cimetière pour refuge – Dans un message pour Pessah, la Pâque juive, Benjamin Netanyahu a réaffirmé son engagement à ramener les otages.Le chef de la diplomatie saoudienne Fayçal ben Farhane a appelé, après une réunion avec ses homologues régionaux en Turquie, à exercer une “pression maximale pour garantir” l’acheminement à Gaza de l’aide humanitaire, dont Israël bloque l’entrée depuis début mars. Dans le territoire palestinien qualifié de “champ de mort” par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, les quelque 2,4 millions d’habitants ont été plusieurs fois déplacés par la guerre et vivent dans des conditions très dures.L’armée israélienne a lancé de nouveaux appels aux habitants à évacuer des quartiers de Gaza-ville (nord) et de Khan Younès.”Nous sommes contraints de fuir d’un endroit à un autre”, confie Ibtissam Abu Ghanima, qui s’est réfugiée dans un cimetière de Gaza-ville. “Les morts sont mieux lotis que les vivants. En plus de l’odeur nauséabonde, on côtoie les rats et les reptiles, et on meurt de faim.”

Loi “simplification”: l’Assemblée valide l’extinction programmée des nouvelles instances auprès du gouvernement

L’Assemblée a approuvé vendredi un article du projet de loi de “simplification”, prévoyant que les commissions et instances consultatives auprès du gouvernement ne soient créées que pour trois ans, une autre disposition prévoyant la suppression de deux instances pour pouvoir en créer une.L’article prévoit qu'”à compter de la promulgation” du texte “les commissions et instances consultatives ou délibératives placées” auprès de Matignon ou des ministres ne soient créées que “pour une durée de trois ans”. Une mesure d'”efficacité” et de “lisibilité” pour le ministre de la Simplification Laurent Marcangeli (Horizons), invoquant un certain nombre “d’instances qui ne se réunissent plus ou ne s’étaient jamais réunies”.Claire Lejeune (LFI) a dénoncé une “approche lunaire et irrationnelle”.Plus généralement la gauche a critiqué l’absence de certaines précisions : “on ne dit pas comment un organisme est éventuellement reconductible. On a juste un principe où tous les trois ans on remet ça. Pourquoi trois ans?”, a demandé Emmanuel Maurel (groupe communiste).Dans la suite de la navette entre l’Assemblée et le Sénat, “il faudra qu’il y ait un resserrage de l’écriture”, notamment “sur la méthode de reconduction de ces commissions et instances”, a jugé le rapporteur Christophe Naegelen (groupe indépendant Liot), précisant que la mesure ne serait pas rétroactive.Mais elle incitera à “un peu plus de réflexion avant de créer de nouvelles commissions”, a assuré le ministre. L’article a été adopté principalement grâce aux voix de l’alliance RN-ciottistes, d’Horizons, de LR et Liot. Les députés macronistes s’étant majoritairement abstenus ou opposés, comme la gauche.Plus tôt, le macroniste Guillaume Kasbarian a fait passer un amendement conditionnant chaque création de commission et instance consultative ou délibérative à la suppression de deux autres, dans une ambition assumée d’aboutir “mécaniquement à leur réduction”.L’hémicycle s’est largement enlisé vendredi, dans des débats hachés par les interpellations et rappels au règlement, la gauche, parfois alliée aux macronistes, s’opposant souvent au RN et à la droite sur la suppression d’organismes.L’office français de la biodiversité (OFB), l’Agence pour la transition écologique (Ademe) et la Commission nationale du débat public (CNDP) étaient par exemple visés par des amendements demandant leur suppression. Mais les trois instances ont finalement été sauvegardées.L’examen doit se poursuivre vendredi jusqu’à minuit, avant deux semaines de suspension des travaux dans l’hémicycle. Les débats reprendront ensuite le 29 avril.

NY helicopter crash victims were celebrating birthday

The Spanish family killed when a New York sightseeing helicopter plunged into the Hudson River, leaving no survivors, were celebrating a birthday, a local official said Friday as divers scoured for wreckage.A senior business executive, his wife and three children died along with the pilot when the helicopter malfunctioned, disintegrating in mid-air before plunging into the cold water.The family were on a pleasure flight Thursday over Manhattan, described by the operator as the “ultimate sightseeing tour of New York City.””They were celebrating the mom’s 40th birthday with the tourist helicopter flight yesterday. The kids were all 11 years old and younger,” said Jersey City mayor Steven Fulop.A family member was flying in to recover their remains and officials were seeking to expedite the release of the bodies to be repatriated to Spain.Police divers searched for parts of the helicopter that had yet to be recovered including the main rotor.Fulop said working theories of the cause were a drone collision, a bird strike or mechanical failure.- ‘I heard a noise’ -The crash has once again shone a light on US aviation safety in the wake of deadly incidents including the collision between a military helicopter and a passenger jet in Washington in January that claimed 67 lives.A light aircraft crashed after departing Boca Raton airport in Florida on Friday, with local media reporting three people had been killed after the plane developed a mechanical issue.There have been around 30 helicopter crashes in New York since 1980, Brooklyn Borough president Mark Levine told reporters, calling for tighter restrictions.The cockpit of the passenger helicopter was lifted from the river by a barge crane overnight.Swiss tourist Arafa Cherif, 47, told AFP “I heard a noise, but I thought it was a bomb or something.””I was scared and so were the people next to me. Then I saw lots of police and firemen.”Police and fire service divers raced to the wreckage and rushed two of those rescued to hospital, but doctors were unable to save them.Mayor Eric Adams said it was a “heartbreaking and tragic crash.”Video of the incident has emerged showing the cockpit apparently becoming detached from the rotor.”It appears that the main rotor struck the body of the helicopter, cutting off the tail of the helicopter, which created an unrecoverable event,” said former military aviator and attorney Jim Brauchle of Motley Rice.”The two main causes of this phenomenon are mechanical failure or excessive maneuvering.”

Pour Erdogan, Israël veut “dynamiter” la “révolution” en Syrie

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé vendredi Israël de chercher à “dynamiter” la “révolution” en Syrie en attisant les divisions dans le pays après la chute de Bachar al-Assad.Israël “tente de dynamiter la révolution du 8 décembre en attisant les différences ethniques et religieuses en Syrie et en incitant les minorités du pays à s’opposer au gouvernement”, a déclaré le chef de l’État turc lors d’un forum diplomatique à Antalya, dans le sud de la Turquie.”Nous ne permettrons pas que la Syrie soit entraînée dans un nouveau tourbillon d’instabilité”, a ajouté M. Erdogan, affirmant que “le peuple syrien en a assez des souffrances, de l’oppression et de la guerre”.Globalement, le président turc a accusé Israël de “menacer directement la stabilité de la région (…) avec ses attaques contre le Liban et la Syrie”.La Turquie est un soutien de poids de la coalition menée par des islamistes à la tête de la Syrie, qui a renversé le président Bachar al-Assad en décembre après près de 14 années de guerre civile. Cette influence nouvelle d’Ankara en Syrie inquiète Israël.Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, était lui aussi présent au forum diplomatique d’Antalya, où il a rencontré M. Erdogan en tête à tête. Le président turc a notamment assuré à son homologue que la Turquie poursuivrait “ses efforts diplomatiques pour lever les sanctions internationales contre la Syrie” et insisté sur la “nécessité” de “revitaliser la coopération commerciale et économique” entre les deux pays, a indiqué sur X la direction de la communication de la présidence turque.- Discussions turco-israéliennes -Ces déclarations virulentes de M. Erdogan interviennent deux jours après des discussions techniques en Azerbaïdjan entre la Turquie et Israël visant à prévenir un risque d’escalade en Syrie.Mais les deux puissances peinent à s’entendre : la réunion de mercredi n’a débouché sur rien de concret et chacune a des intérêts dans la région.  Selon une source syrienne proche du dossier à l’AFP, Ankara tente d’établir des “positions militaires” en Syrie, dont une “à l’intérieur de la base T4”, une base aérienne militaire de la province de Homs visée la semaine dernière par des frappes israéliennes.L’armée israélienne, quant à elle, cherche à tenir les troupes syriennes éloignées de sa frontière. Elle a intensifié la semaine dernière ses frappes meurtrières en Syrie et mené une incursion terrestre dans le sud du pays, visant notamment des bases et un aéroport militaires. Les intérêts d’Israël et de la Turquie ne sont pourtant “pas nécessairement opposés” en Syrie, juge cependant Aron Lund, chercheur au sein du think thank Century International. Mais les deux pays ont “tellement d’autres désaccords, d’abord et avant tout sur la Palestine”, que le chercheur estime un véritable accord très peu probable.- “Barbarie” -Vendredi encore, Recep Tayyip Erdogan a répété que la conduite d’Israël vis-à-vis de Gaza est celle d’un “État terroriste”, dénonçant la “barbarie” dont fait preuve selon lui le gouvernement Benjamin Netanyahu depuis l’attaque du 7 octobre 2023 menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.”Ce matin même, dix personnes, dont sept enfants, d’une même famille, sont morts en martyrs à Khan Younès. Si ce n’est pas de la barbarie, qu’est-ce que c’est ?”, a martelé le chef de l’État turc.La Turquie a notamment suspendu ses relations commerciales avec Israël en réaction à la guerre dans la bande de Gaza. “Espérons que les discussions” sur le dossier syrien permettront “au moins de trouver des moyens pour eux de coexister et de gérer leurs tensions d’une manière ou d’une autre, sans que cela ne dégénère en quelque chose de vraiment déstabilisant”, commente Aron Lund, “parce que cela pourrait aussi arriver”

Accused killer of insurance CEO challenges push for death penalty

Lawyers for Luigi Mangione, who allegedly gunned down an American health care CEO in a brazen attack, have pushed back against the Trump administration’s pursuit of the death penalty in the case, court filings showed Friday.Attorney General Pam Bondi asked federal prosecutors to seek the death penalty earlier this month in the case of the murder of UnitedHealthcare CEO Brian Thompson, which brought to the surface deep public frustration with the lucrative US commercial health care system.”Defendant Luigi Mangione seeks Court intervention now not merely because the Government has failed to follow (internal and external death penalty) procedures — but because it has abandoned them,” Mangione’s lawyers said in a filing to the Manhattan federal court.”He seeks Court intervention because the Attorney General has explicitly stated that she has ordered the death penalty to ‘carry out President (Donald) Trump’s agenda to stop violent crime and Make America Safe Again.”Bondi called the murder “an act of political violence” that “may have posed grave risk of death to additional persons.”Many social media users have painted Mangione as a hero.”The Attorney General’s decision is explicitly and unapologetically political,” Friday’s defence filing added.”This Court should not presume good faith by the Attorney General,” it added accusing Bondi of prejudicing proceedings and demanding all communication on the death penalty issue be supplied to defense counsel.Mangione has been charged in both New York state and US federal court. In the state case, Mangione has pleaded not guilty and could face life imprisonment with no parole if convicted.Early on December 4, Mangione allegedly tracked Thompson in New York, walked up behind him and fired several gunshots from a pistol with a silencer, federal prosecutors said. He had traveled to the city by bus from Atlanta about 10 days before the crime.Mangione was arrested in Altoona, Pennsylvania, on December 9 following a tip from staff at a McDonald’s restaurant, after a days-long manhunt. 

Gaza rescuers say family of 10 killed in Israel strike

Dozens of Israeli air strikes on Gaza have killed “only women and children” after a ceasefire collapsed last month, the United Nations said, as an Israeli attack in the territory’s south killed a family of 10 on Friday.A UN human rights office report also warned that expanding Israeli evacuation orders were resulting in the “forcible transfer” of people into ever-shrinking areas, raising “real concern as to the future viability of Palestinians as a group in Gaza”.The Israeli military said it was looking into the attack that killed members of the same family in Khan Yunis, adding separately that it hit around 40 “terror targets” across the territory over the previous day.Israel resumed its Gaza strikes on March 18, ending a two-month ceasefire with Hamas.Since then, more than 1,500 people have been killed, according to the health ministry in the Hamas-run territory to which Israel cut off aid more than a month ago.”Ten people, including seven children, were brought to the hospital as martyrs following an Israeli air strike that targeted the Farra family home in central Khan Yunis,” civil defence spokesperson Mahmud Bassal told AFP.AFP footage of the aftermath showed several bodies wrapped in white shrouds and blankets, and the mangled concrete slabs and twisted metal of the family’s home.Late on Friday, the civil defence reported that at least four more people were killed in Israeli attacks in Gaza, while the military said it shot dead “two terrorists” who fired at troops in southern Gaza.The military also reported it intercepted a drone approaching from the east, but did not give details of where it had been launched from.Since the war in Gaza erupted, Yemen’s Iran-backed Huthi rebels have repeatedly launched drones and missiles at Israel in what they say is solidarity with Palestinians in Gaza.- Living in cemeteries -Reacting to Friday’s strike on the family home, Turkish President Recep Tayyip Erdogan denounced Israel at a forum, saying: “If this is not barbarism, I ask you, what is it?”Israel’s military issued new evacuation warnings to residents in areas of northern and southern Gaza ahead of new offensives.”Several medical facilities and storage sites containing critical supplies are located within the newly designated displacement zones,” the UN Office for Coordination of Humanitarian Affairs said.OCHA warned that this could have “life-threatening consequences for people in urgent need of care”.Many displaced Gazans are living in tents in cemeteries.”We couldn’t find any place to live … That’s why we were forced to sit on top of graves,” Ibtisam Abu Ghanima told AFP at a cemetery in Gaza City.”The dead have become better off than the living. On top of that, there’s the awful smell, rats come at us, reptiles too, and we are dying,” she said.The UN decried the impact of Israel’s ongoing strikes, finding that “a large percentage of fatalities are children and women”.”Between 18 March and 9 April 2025, there were some 224 incidents of Israeli strikes on residential buildings and tents for internally displaced people,” the UN human rights office said in Geneva.”In some 36 strikes about which the UN Human Rights Office corroborated information, the fatalities recorded so far were only women and children.”Israel’s military has repeatedly said Palestinian militants often hide among civilians, a charge Hamas denies.The war broke out after Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Militants also took 251 hostages, 58 of whom are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Gaza’s health ministry said Friday at least 1,542 Palestinians have been killed since March 18, taking the overall death toll since the war began to 50,912.- Ceasefire efforts -In a Passover holiday message, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu reiterated his pledge to bring the remaining captives home.US President Donald Trump also told a cabinet meeting Thursday that “we’re getting close to getting them back”.Trump’s envoy Steve Witkoff was quoted in an Israeli media report as saying “a very serious deal is taking shape, it’s a matter of days”.Israeli media reported that Egypt and Israel had exchanged draft documents on a ceasefire-hostage release deal.The Times of Israel said Egypt’s proposal would mean eight living hostages and eight bodies handed over in exchange for a truce of between 40 and 70 days and a large number of Palestinian prisoner releases.A Hamas leader who declined to be identified told journalists the group “is open to any new proposal that would achieve a ceasefire, withdraw the occupation’s forces and end the suffering of the Palestinian people”.

Erdogan accuses Israel of seeking to ‘dynamite’ Syria ‘revolution’

Turkish President Recep Tayyip Erdogan on Friday accused Israel of sowing divisions in Syria in a bid to “dynamite” the “revolution” that toppled strongman Bashar al-Assad.Turkey is a key backer of Syria’s new leader Ahmed al-Sharaa whose Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) led the rebel coalition that ousted Assad in December.”Israel is trying to dynamite the December 8 revolution by stirring up ethnic and religious affiliations and turning minorities in Syria against the government,” Erdogan told a forum in the southern Mediterranean resort of Antalya.Syria’s Sharaa, who arrived in Antalya earlier in the day, met with Erdogan on the sidelines of the diplomacy forum. The Turkish presidency shared a photo of the two men shaking hands, in a post on X. This was Sharaa’s second trip to Turkey as leader after Erdogan welcomed him to the capital Ankara in February.  The new Syrian leader also met Qatar’s foreign minister.Erdogan’s latest comments came as officials from Turkey and Israel began talks this week aimed at easing tensions over Syria. The two regional powers are jostling for influence in the politically fragile country. Israel has launched air strikes and ground incursions to keep Syrian forces away from its border, sparking criticism from Ankara.According to one Syrian source close to the matter, Turkey wants to set up “military positions” in Syria — including one “inside the T-4 base,” a military airbase in Homs province targeted by Israeli strikes last week.- ‘Manage tensions’-Turkey’s first technical meeting with Israel took place in Azerbaijan on Wednesday, according to a Turkish defence ministry source.In an interview the same day, Turkish Foreign Minister Hakan Fidan underlined that this did not mean the two sides were moving towards normalising ties strained over Israel’s war with Hamas in Gaza.Aron Lund, of the Century International think tank, underlined that point in comments to AFP. Israel and Turkey “are not going to come to an agreement about what should be done in Syria,” he said.”And they’re both going to be active in Syria militarily one way or the other,” he added.But hopefully the talks “will at least find ways for them to co-exist and manage their tensions somehow without that spiralling into something really destabilising”, said Lund.Ankara’s influence on Syria’s new authorities has worried Israel, which considers Sharaa’s forces to be jihadists.It has launched hundreds of strikes on military sites in Syria since Assad’s downfall.”Israel is turning into a problematic country that directly threatens the stability of the region, especially with its attacks on Lebanon and Syria,” Erdogan told the forum. The Turkish leader said the Syrian “revolution” offered an opportunity to bring stability to the region.”We will not allow Syria to be dragged into a new vortex of instability,” said Erdogan.Israeli strikes were denting efforts to combat the Islamic State (IS) jihadist group, he added. Turkey has suspended all trade with Israel, Erdogan accusing Prime Minister Benjamin Netanyahu of “genocide” in Gaza since Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel began the war.And on Friday, he condemned Israel’s “barbarism” after a pre-dawn air strike that officials in Gaza said killed 10 members of the same family.”Just this morning, 10 people, including seven children, from the same family were martyred in Khan Yunis. If this is not barbarism, I ask you, what is it?” he asked at the diplomacy forum.

Amnesty calls for release of Tanzania opposition leaderFri, 11 Apr 2025 19:44:19 GMT

Tanzania must immediately and unconditionally release opposition leader Tundu Lissu, Amnesty International said Friday, after he was arrested and charged with treason.The east African nation has increasingly cracked down on its opposition, with Lissu’s Chadema party accusing President Samia Suluhu Hassan of returning to the repressive tactics of her predecessor months before October’s general election.Lissu …

Amnesty calls for release of Tanzania opposition leaderFri, 11 Apr 2025 19:44:19 GMT Read More »