Democrats use obscure law to seek release of Epstein files

Democrats moved Wednesday to force Donald Trump to release files from the investigation into notorious sex offender Jeffrey Epstein, invoking an obscure law to keep up the pressure on an issue that has roiled the US president’s administration.The White House has been facing increasingly intense demands to be more transparent about the case of the disgraced financier, who died in federal prison in 2019 while awaiting trial on sex-trafficking charges.The president raised further questions about his past relationship with Epstein on Tuesday when he told reporters he fell out with his former friend after he “stole” female employees from the spa at Trump’s Mar-a-Lago resort in Florida.The Justice Department angered Trump supporters earlier this month when it confirmed that Epstein had died by suicide and had no secret “client list” — rebuffing conspiracy theories held by Trump’s far-right supporters about supposedly high-level Democratic complicity.Senate Minority Leader Chuck Schumer and the Democrats on the Homeland Security and Governmental Affairs Committee wrote to the Justice Department asking for the materials under a section of federal law known as the “rule of five.””The public has a right to know who enabled, knew of, or participated in one of the most heinous sex trafficking operations in history,” Schumer told reporters at the Capitol.”Let me remind everyone of what’s happened in recent months. Donald Trump campaigned on releasing the Epstein files. He broke that promise.”The measure — introduced a century ago but rarely used — requires government departments to provide relevant information if any five members of the Senate’s chief watchdog panel request it.- Republicans divided -It is not clear if it could be enforced in court, but even if the effort fails it keeps the spotlight on an issue that has upended Trump’s summer, dividing Republicans and leading to the early closure of the Republican-controlled House of Representatives.Trump has urged his supporters to drop demands for the Epstein files, but Democrats in Congress — with limited Republican support — have also been seeking a floor vote to force their release.House Oversight Committee Democrats, backed by some Republicans, approved a subpoena last week for the Justice Department to hand over the documents, although the demand has yet to be sent. Lawmakers have also been seeking testimony from Epstein’s accomplice Ghislaine Maxwell, who is serving 20 years in prison for her role in his alleged crimes.Maxwell’s lawyer has said she would speak to the House Oversight and Government Reform Committee if granted immunity for her testimony.”The Oversight Committee will respond to Ms Maxwell’s attorney soon, but it will not consider granting congressional immunity for her testimony,” a spokesman for the panel said.Democrats have tried to attach votes on the Epstein files to unrelated bills multiple times, prompting Speaker Mike Johnson to send lawmakers home for the summer a day early last week, shutting down the efforts.Senate Democrats launched a separate effort to get the files released via a bill called the Epstein Files Transparency Act, but this cannot even be taken up until the House reconvenes in September.Meanwhile the Supreme Court’s justices are expected to consider at a September 29 conference ahead of their October term whether to hear an appeal by Maxwell of her sex trafficking conviction.”This crime by Jeffrey Epstein and Ghislaine Maxwell was not a victimless crime…. It was about exploiting women, in fact, girls — girls who were mercilessly and repeatedly subject to abuse and trafficking,” said Senator Richard Blumenthal, a Democrat from Connecticut. 

A bord d’un C-130 jordanien, le largage d’aide sur les ruines de Gaza

A l’arrière du Hercules C-130 de l’armée de l’air jordanienne, huit militaires larguent un à un des colis de denrées essentielles au-dessus de la bande de Gaza, où la famine menace plus de deux millions d’habitants.Les parachutes s’ouvrent et les caisses frappées du drapeau jordanien descendent lentement vers le territoire palestinien, ravagé par près de 22 mois de guerre entre Israël et le Hamas.A bord, des journalistes, dont celui de l’AFP, ont été autorisés à filmer l’opération de largage de l’aide, mais pas d’autres plans de Gaza durant le vol qui a duré deux heures, dont quelques minutes seulement au dessus du territoire palestinien.Du ciel, on peut voir des étendues grises de ruines.L’avion militaire jordanien, accompagné d’un appareil émirati, a décollé de la base aérienne de Zarqa, proche d’Amman, avant d’approcher Gaza par la mer pour parachuter des colis de sucre, de légumineuses et de lait infantile.Les parachutages de vivres, autorisés depuis dimanche par Israël, se multiplient, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et pour la première fois mardi par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi.Dans la cabine de l’avion, l’émotion est palpable et certains membres d’équipage murmurent des prières.”Il y a une grande différence entre ce que nous voyons de Gaza à la télévision et ce que nous voyons maintenant, et ce qu’était (Gaza) auparavant. C’est une scène tragique”, confie le commandant de bord, le regard rivé sur les ruines, 2.000 pieds plus bas. “Des quartiers entiers sont rasés”, lance le pilote qui ne veut pas être identifié.Il affirme observer, en contrebas, des silhouettes “qui suivent la trajectoire de l’avion”, les yeux rivés au ciel. “Cela montre à quel point leur situation est mauvaise”, remarque-t-il.Le roi Abdallah II de Jordanie a estimé mercredi que le territoire connaissait la pire catastrophe humanitaire “de l’histoire moderne” et que l’aide acheminée actuellement n’était “pas suffisante”.Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”.Israël, qui assiège Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, avait totalement interdit début mars l’entrée de l’aide, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées. Mais face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une pause des hostilités durant la journée dans certains secteurs, à des fins humanitaires.

A bord d’un C-130 jordanien, le largage d’aide sur les ruines de Gaza

A l’arrière du Hercules C-130 de l’armée de l’air jordanienne, huit militaires larguent un à un des colis de denrées essentielles au-dessus de la bande de Gaza, où la famine menace plus de deux millions d’habitants.Les parachutes s’ouvrent et les caisses frappées du drapeau jordanien descendent lentement vers le territoire palestinien, ravagé par près de 22 mois de guerre entre Israël et le Hamas.A bord, des journalistes, dont celui de l’AFP, ont été autorisés à filmer l’opération de largage de l’aide, mais pas d’autres plans de Gaza durant le vol qui a duré deux heures, dont quelques minutes seulement au dessus du territoire palestinien.Du ciel, on peut voir des étendues grises de ruines.L’avion militaire jordanien, accompagné d’un appareil émirati, a décollé de la base aérienne de Zarqa, proche d’Amman, avant d’approcher Gaza par la mer pour parachuter des colis de sucre, de légumineuses et de lait infantile.Les parachutages de vivres, autorisés depuis dimanche par Israël, se multiplient, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et pour la première fois mardi par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi.Dans la cabine de l’avion, l’émotion est palpable et certains membres d’équipage murmurent des prières.”Il y a une grande différence entre ce que nous voyons de Gaza à la télévision et ce que nous voyons maintenant, et ce qu’était (Gaza) auparavant. C’est une scène tragique”, confie le commandant de bord, le regard rivé sur les ruines, 2.000 pieds plus bas. “Des quartiers entiers sont rasés”, lance le pilote qui ne veut pas être identifié.Il affirme observer, en contrebas, des silhouettes “qui suivent la trajectoire de l’avion”, les yeux rivés au ciel. “Cela montre à quel point leur situation est mauvaise”, remarque-t-il.Le roi Abdallah II de Jordanie a estimé mercredi que le territoire connaissait la pire catastrophe humanitaire “de l’histoire moderne” et que l’aide acheminée actuellement n’était “pas suffisante”.Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”.Israël, qui assiège Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, avait totalement interdit début mars l’entrée de l’aide, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées. Mais face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une pause des hostilités durant la journée dans certains secteurs, à des fins humanitaires.

L’Ukraine va “corriger” la loi anticorruption critiquée, dit un ministre à l’AFP

L’Ukraine va “corriger” une loi révoquant l’indépendance d’instances de lutte contre la corruption qui avait provoqué un tollé chez nombre de ses alliés et des manifestations sur son sol, a assuré le chef de la diplomatie ukrainienne à l’AFP mercredi, à la veille d’un vote attendu au Parlement.Cette loi, votée le 22 juillet puis promulguée, prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022 – des centaines de personnes étaient encore rassemblées mercredi soir à Kiev.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l’indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.”Nous sommes en train de corriger cela”, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga dans un commentaire écrit transmis à l’AFP.Il a dit s’attendre à un vote dès jeudi, affirmant que la lutte contre la corruption était “une position de principe du président Zelensky”.”L’Ukraine dispose d’une société civile forte et d’une jeunesse active. Elles ont exprimé leur point de vue. Les autorités ukrainiennes ont entendu leurs voix, ainsi que celles de nos partenaires”, a relevé M. Sybiga.Le ministre a estimé que des “ajustements” avaient été nécessaires pour protéger les agences de lutte contre la corruption des jeux politiques, en particulier de ceux “de la Russie”.”Il fallait trouver un équilibre entre les risques de sécurité et la réforme, et c’est ce qui a été fait”, a-t-il jugé.Confronté à la première crise politique grave depuis le début de son mandat, il y a six ans, Volodymir Zelensky a d’abord tenté de défendre le texte en accusant les structures concernées d’inefficacité et d’être sous “influence russe”. Le président ukrainien a finalement assuré vendredi dernier avoir “écouté” les manifestants.- Nouvelle manifestation -Le nouveau texte de loi, qui doit être examiné jeudi, renouvelle la plupart des dispositions assurant l’indépendance de l’agence nationale anticorruption et du parquet spécialisé anticorruption. Il introduit cependant des vérifications supplémentaires, notamment des tests réguliers au détecteur de mensonges pour leurs employés avec accès aux informations classifiées, en vue d’exclure toute “action au profit” de la Russie, selon le texte publié sur le site du Parlement.Plusieurs centaines de personnes se sont encore rassemblées mercredi soir à Kiev en signe de protestation, selon des journalistes de l’AFP.Sous une pluie fine, ils ont appelé à “ne pas toucher” aux agences anticorruption, scandant aussi que “le gouvernement, c’est le peuple”.Parmi les manifestants, Natalia a dit à l’AFP espérer que la situation serait “rectifiée”.Mais “l’image (de l’Ukraine, ndlr) a souffert”, a estimé cette programmeuse.”Ce sera presque impossible de restaurer notre réputation”, s’inquiétait Olena, 51 ans, qui travaille dans l’informatique.Plus optimiste, Pavlo Makeïenkov, 32 ans, jugeait lui que cela n’avait pas fait de dommage réel à l’image de l’Ukraine, car “la guerre est bien plus importante que tout cela”.Créés en 2015 sous la pression de l’Occident, le NABU et le SAP ont mis au jour des affaires majeures de corruption, y compris au sein de la présidence, du parlement et parmi les juges, mais beaucoup d’elles n’ont pas débouché sur des condamnations en justice.Ainsi, sur les dix affaires de corruption contre de hauts responsables d’Etat énumérées comme les plus importantes par le NABU, seulement trois – visant deux députés et un juge – ont été suivies par des peines de prison.

L’Ukraine va “corriger” la loi anticorruption critiquée, dit un ministre à l’AFP

L’Ukraine va “corriger” une loi révoquant l’indépendance d’instances de lutte contre la corruption qui avait provoqué un tollé chez nombre de ses alliés et des manifestations sur son sol, a assuré le chef de la diplomatie ukrainienne à l’AFP mercredi, à la veille d’un vote attendu au Parlement.Cette loi, votée le 22 juillet puis promulguée, prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022 – des centaines de personnes étaient encore rassemblées mercredi soir à Kiev.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l’indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.”Nous sommes en train de corriger cela”, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga dans un commentaire écrit transmis à l’AFP.Il a dit s’attendre à un vote dès jeudi, affirmant que la lutte contre la corruption était “une position de principe du président Zelensky”.”L’Ukraine dispose d’une société civile forte et d’une jeunesse active. Elles ont exprimé leur point de vue. Les autorités ukrainiennes ont entendu leurs voix, ainsi que celles de nos partenaires”, a relevé M. Sybiga.Le ministre a estimé que des “ajustements” avaient été nécessaires pour protéger les agences de lutte contre la corruption des jeux politiques, en particulier de ceux “de la Russie”.”Il fallait trouver un équilibre entre les risques de sécurité et la réforme, et c’est ce qui a été fait”, a-t-il jugé.Confronté à la première crise politique grave depuis le début de son mandat, il y a six ans, Volodymir Zelensky a d’abord tenté de défendre le texte en accusant les structures concernées d’inefficacité et d’être sous “influence russe”. Le président ukrainien a finalement assuré vendredi dernier avoir “écouté” les manifestants.- Nouvelle manifestation -Le nouveau texte de loi, qui doit être examiné jeudi, renouvelle la plupart des dispositions assurant l’indépendance de l’agence nationale anticorruption et du parquet spécialisé anticorruption. Il introduit cependant des vérifications supplémentaires, notamment des tests réguliers au détecteur de mensonges pour leurs employés avec accès aux informations classifiées, en vue d’exclure toute “action au profit” de la Russie, selon le texte publié sur le site du Parlement.Plusieurs centaines de personnes se sont encore rassemblées mercredi soir à Kiev en signe de protestation, selon des journalistes de l’AFP.Sous une pluie fine, ils ont appelé à “ne pas toucher” aux agences anticorruption, scandant aussi que “le gouvernement, c’est le peuple”.Parmi les manifestants, Natalia a dit à l’AFP espérer que la situation serait “rectifiée”.Mais “l’image (de l’Ukraine, ndlr) a souffert”, a estimé cette programmeuse.”Ce sera presque impossible de restaurer notre réputation”, s’inquiétait Olena, 51 ans, qui travaille dans l’informatique.Plus optimiste, Pavlo Makeïenkov, 32 ans, jugeait lui que cela n’avait pas fait de dommage réel à l’image de l’Ukraine, car “la guerre est bien plus importante que tout cela”.Créés en 2015 sous la pression de l’Occident, le NABU et le SAP ont mis au jour des affaires majeures de corruption, y compris au sein de la présidence, du parlement et parmi les juges, mais beaucoup d’elles n’ont pas débouché sur des condamnations en justice.Ainsi, sur les dix affaires de corruption contre de hauts responsables d’Etat énumérées comme les plus importantes par le NABU, seulement trois – visant deux députés et un juge – ont été suivies par des peines de prison.

US rescinds military academy job for former cybersecurity chief

US Secretary of the Army Dan Driscoll on Wednesday directed West Point to rescind an offer for a former cybersecurity agency chief to hold a prestigious position at the elite military academy.The announcement came a day after far-right conspiracy theorist Laura Loomer took aim at the hiring of Jen Easterly, a former US Army officer and West Point graduate who served as director of the Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) during president Joe Biden’s administration.”The United States Military Academy terminates the gratuitous service agreement with Ms. Jen Easterly. She will no longer serve as the Robert F. McDermott Distinguished Chair in the Department of Social Sciences,” Driscoll wrote in a memo he posted on X.The memo requested an “immediate top-down review” of the academy’s hiring practices and also directed it to “immediately pause non-governmental and outside groups from selecting employees,” without indicating if that had happened in Easterly’s case.The document did not specify why her job offer was being rescinded.But chief Pentagon spokesman Sean Parnell responded to Driscoll’s post on X with one saying that “we’re not turning cadets into censorship activists. We’re turning them into warriors & leaders” — an apparent reference to allegations from some conservatives that CISA engaged in censorship on behalf of Biden’s administration.On Tuesday, Loomer — known for claiming that the 9/11 terrorist attacks were an inside job — described the hiring at the Defense Department as “horrendous” and asked why Easterly had been offered a job.”Why are Biden holdovers who worked to silence Trump supporters under Biden getting elevated to high level jobs under the Trump admin?” she wrote.Though she holds no official position, Loomer wields significant power, and is reported to have successfully pushed for the dismissal of several senior US security officials she deemed disloyal to the president.While serving as chief of CISA — the agency charged with ensuring the security of US elections — Easterly said that claims of widespread fraud in the 2020 vote were false, rejecting assertions by Trump and his allies.”We do have some portion of the American public that does not believe in the legitimacy of the 2020 election — despite all of the extensive evidence,” she said in 2022.Easterly also later stated there was no evidence that malicious actors “changed, deleted or altered votes or had any material impact on the outcome” of elections in 2018, 2020 or 2022.

Ex-US VP Harris rules out run for California governor

Former US vice president Kamala Harris ruled out running for governor of California on Wednesday, in a statement that offered little explanation for her decision but warned that the nation was in “a moment of crisis.”The Democrat — defeated last year by Donald Trump in a tumultuous presidential election — had been mulling a run for the governorship of her home state in 2026, with Democratic incumbent Gavin Newsom stepping down.She had set an end-of-summer deadline for announcing her plans after leaving Washington in January.”I love this state, its people, and its promise. It is my home. But after deep reflection, I’ve decided that I will not run for governor in this election,” Harris said in a statement. Harris, 60, would have been the favorite had she thrown her hat in the ring — she was the state’s top choice, according to polling earlier in July from the University of California, Irvine — yet she offered no explanation for her decision.Her retreat from the gubernatorial contest means she could in theory decide to try again for the White House in 2028.The political world had been in suspense about the former vice president’s plans since her loss to Trump, when she came into the race late to replace an ailing president Joe Biden atop the Democratic ticket.While she was out of the limelight, Harris had been reaching out to longtime supporters and donors to gauge enthusiasm for her candidacy to run the country’s most populous state, and one of the world’s largest economies.She represented the Golden State in the Senate and has served as its attorney general, and was seen as having the advantage of wide name recognition that would help with setting up a deep campaign war chest.Harris said the country was in a “moment of crisis” caused by politics, government and US institutions failing the American people.She called for “fresh thinking — committed to our same values and principles, but not bound by the same playbook.” “I look forward to getting back out and listening to the American people, helping elect Democrats across the nation who will fight fearlessly, and sharing more details in the months ahead about my own plans,” she added.The election for the next California governor takes place on November 3 next year.Republican businessman Rick Caruso came a distant second to Harris in the UC Irvine poll — but 40 percent of respondents said they were not yet sure who they wanted to replace Newsom.The sitting governor cannot run again and is seen as a leading potential Democratic candidate for the next presidential election.