Congrès du PS: trois courants opposés à Olivier Faure annoncent leur fusion

Trois des principaux opposants au premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, à savoir Nicolas Mayer-Rossignol, Hélène Geoffroy et Philippe Brun, ont annoncé vendredi la fusion de leurs contributions en vue du congrès du parti qui aura lieu en juin. “Les signataires de ce communiqué ont ouvert ce vendredi 11 avril des discussions pour rendre possible la présentation d’un Texte d’Orientation commun, ouvert à celles et ceux qui, comme nous, souhaitent que ce 81eme congrès du Parti socialiste soit celui du changement et celui qui va unir à nouveau les socialistes”, écrivent-ils dans un communiqué commun n’associant cependant pas le chef des députés Boris Vallaud, qui lui aussi s’oppose à Olivier Faure.Cette alliance inclut donc les deux courants d’opposition à Olivier Faure au sein du PS: celui du maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol (notamment soutenu par Carole Delga et Anne Hidalgo) et de la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, proche de François Hollande. Elle comprend également le député de l’Eure Philippe Brun, qui a déposé une contribution pour ce nouveau congrès avec son collègue de l’Essonne Philippe Guedj.Le maire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) Karim Bouamrane, sans avoir déposé de contribution, a été à la manoeuvre pour réunir les opposants à Olivier Faure.Toutes ces figures du PS rejettent fermement toute idée d’alliance avec les Insoumis et reprochent à Olivier Faure d’avoir inféodé son parti à LFI lors des dernières échéances électorales.”Nous refusons la brutalisation du débat public. Nous rejetons toute alliance avec quiconque prône le populisme, alimente la haine antisémite, raciste, sexiste ou homophobe. Nous ne transigeons pas sur la séparation des pouvoirs et l’intégrité de la justice”, écrivent-ils dans leur communiqué commun. Le chef des députés socialistes Boris Vallaud, ancien proche d’Olivier Faure qui présente également une contribution pour ce congrès, ne fait pas partie des signataires de cette déclaration commune.Une main lui est cependant tendue. “Dans un esprit de rassemblement, nous invitons les signataires de la contribution +Unir+ (celle de Boris Vallaud, ndlr) à se joindre à ce cadre collectif de travail à un rassemblement”, est-il écrit dans le communiqué.Le congrès du PS se déroulera à Nancy du 13 au 15 juin.

Cinéma: Netflix saisit la justice pour contester la chronologie des médias

Le géant américain Netflix a annoncé vendredi avoir déposé un recours au Conseil d’Etat pour contester la chronologie des médias, qui encadre les délais à partir duquel un film peut être diffusé après sa sortie en salles en France.La plateforme de streaming conteste le cadre actuel qui l’oblige à patienter 15 mois avant de pouvoir diffuser un film sorti au cinéma, a indiqué le groupe à l’AFP, confirmant une information du Figaro. Netflix souhaiterait ramener ce délai à 12 mois sans augmenter son financement du cinéma français, qui s’élève actuellement à 50 millions d’euros par an soit 4% de son chiffre d’affaires dans le pays.Le recours de Netflix porte sur l’arrêté du 13 février qui a rendu obligatoire le nouvel accord sur la chronologie des médias conclu en début d’année après des négociations tendues entre professionnels du cinéma et diffuseurs (plateformes, chaînes de télévision…). Du fait de cet arrêté, cet accord, paraphé notamment par France Télévisions, Canal+, TF1 ou Disney, s’applique à Netflix même s’il n’en est pas signataire. Dans le système actuel, le délai d’attente imposé aux diffuseurs dépend principalement du montant qu’ils investissent dans la production cinématographique française. Premier contributeur du 7e art tricolore, le groupe Canal+ peut ainsi diffuser les films six mois après leur sortie, une position qu’il a confirmée début mars en annonçant l’investissement d’au moins 480 millions d’euros jusqu’en 2027 dans le cinéma français. Fin janvier, Disney avait, lui, frappé un grand coup en obtenant le raccourcissement de 17 à neuf mois le délai qui s’impose à lui sur sa plateforme Disney+, après des négociations avec les professionnels du cinéma. En contrepartie, le groupe américain avait accepté de porter, d’ici à trois ans, de 20% à 25% la part de son chiffre d’affaires français qu’il consacre à la création audiovisuelle dans le pays, dont plus de la moitié (14%) ira à terme au cinéma. 

Procès de la boucherie “conspirative” de Brest: le verdict attendu en soirée

Après trois semaines d’audience, six hommes soupçonnés d’avoir fomenté des projets d’attentats depuis une boucherie de Brest se sont exprimés une dernière fois vendredi à leur procès à Paris, avant le verdict prévu dans la soirée.”On me reproche mon passage en Syrie mais je suis né en Syrie. Je n’ai jamais combattu là-bas. Je m’occupais d’aide humanitaire”, a dit Mohamad Darwish qui s’exprimait en arabe, via une interprète.Le parquet a réclamé 25 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté des deux tiers, et une interdiction définitive du territoire français à l’encontre de l’accusé palestinien de 39 ans.Selon l’accusation, M. Darwish, par “l’aura” qu’il dégageait en raison de son passé de combattant au sein du groupe Etat islamique (EI), entre mars et l’automne 2014, “a galvanisé et motivé” le petit groupe qui se retrouve aujourd’hui sur le banc des accusés de la cour d’assises des mineurs spéciale.Me Sami Khankan, avocat de M. Darwish, n’a pas plaidé. A l’ouverture du procès, il avait demandé un supplément d’information et un ajournement du procès, refusés par la cour. Dernier avocat de la défense à s’exprimer – il n’y a pas de parties civiles -, Me Louis Heloun, avocat de Wahid Bouraya, 35 ans, le gérant de la boucherie “conspirative” de Brest contre qui treize ans de réclusion dont deux tiers de sûreté et six ans de suivi socio-judiciaire ont été requis, a dénoncé “un dossier tronqué”.”La thèse de la cellule prête à passer à l’action est chimérique”, a affirmé l’avocat. Dans cette affaire “on a insulté le droit, rétabli la loi des suspects”, s’est-il offusqué.Le dossier repose sur des écoutes faites par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans la boucherie de M. Bouraya entre novembre 2019 et janvier 2020.Selon l’accusation, les six hommes, dont un mineur de 16 ans à l’époque des faits, jamais réunis tous ensemble dans la boucherie, auraient projeté des actions violentes ou envisagé des départs en zone irako-syrienne.Mais au fil de l’audience, les projets d’attentats retenus initialement par l’accusation (rade de Brest, stade brestois, attaque d’un village isolé…) ont considérablement fondu. Il ne restait plus à l’issue des débats qu’un vague projet d’attentat durant le Nouvel An chinois à Paris ou Brest mais aucun plan d’action, aucune arme n’ont pu soutenir cette hypothèse.Beaucoup de ces accusations reposaient sur les aveux de “Mehdi” (le prénom a été modifié) mineur au moment des faits. Les larmes aux yeux, le jeune homme aujourd’hui âgé de 21 ans s’est excusé auprès de ses co-accusés. “C’est à cause de moi que vous vous retrouvez” dans le box des accusés, a-t-il dit. 

Dollar slides, stocks diverge as China hits back at US tariffs

The dollar tumbled and gold hit a fresh record high on Friday, while stocks diverged as hiked Chinese tariffs on the United States deepened a trade between the world’s two largest economies.After blockbuster rallies for equities Thursday in response to a 90-day pause in the tariffs unveiled by US President Donald Trump, with the exception of China, stock markets traded mixed at the end of a highly volatile week.”The main driver of the renewed market pressure was an increased focus on the US-China escalation,” said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank.China retaliated on Friday against massive US tariffs with its own 125-percent duties on goods from the United States, but said it would “ignore” future increases by Washington. That left European stocks struggling for direction in early afternoon deals, with Frankfurt falling 0.5 percent and Paris up 0.1 percent.London rose nearly one percent after data showed that the UK economy grew far more than expected in February. Oil prices rebounded only by a small amount after huge falls on Thursday.”Neither the US nor China are showing signs of backing down, with President Trump expressing confidence in his tariff plans,” Reid added.The dollar plunged to the lowest level against the euro in more than three years and slid against other main rivals as investors fled what is typically considered a key safe-haven currency.US bonds were also under pressure amid speculation that China was offloading some of its vast holdings in retaliation for Trump’s measures.With treasuries being sold off, sending their yields higher and making US debt more expensive, there is a fear of a bigger exodus from American assets down the line.The weaker dollar and the rush for safety sent gold to a fresh record high above $3,220 an ounce.”There remains considerable uncertainty around the impact of tariffs on economies and company earnings, and that could keep markets volatile for some time,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell.In equities trading, the Tokyo stock market shed three percent — a day after surging more than nine percent — while Sydney, Seoul, Singapore, Wellington and Bangkok were also in the red. However, Hong Kong and Shanghai rose as traders focused on possible Chinese stimulus measures. Beijing said earlier on Friday it would implement a moderately loose monetary policy in a bid to reassure investors.There were gains in Taipei and Ho Chi Minh City stocks as the leaders of Taiwan and Vietnam said they would hold talks with Trump.The generally downbeat mood came after hefty losses on Wall Street, where the S&P 500 lost 3.5 percent, the Dow 2.5 percent and the Nasdaq 4.3 percent.Trump also warned that the huge tariffs delayed on Wednesday would be reintroduced if no agreements had been made between Washington and other countries.”If we can’t make the deal we want to make… then we’d go back to where we were,” he said.- Key figures around 1050 GMT -London – FTSE 100: UP 0.9 percent at 7,980.95 pointsParis – CAC 40: UP 0.1 percent at 7,131.52Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 20,448.17 Tokyo – Nikkei 225: DOWN 3.0 percent at 33,585.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 20,914.69 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,238.23 (close)New York – Dow: DOWN 2.5 percent at 39,593.66 (close)Dollar/yen: DOWN at 143.00 yen from 144.79 yen on ThursdayEuro/dollar: UP at $1.1336 from $1.1183Pound/dollar: UP at $1.3065 from $1.2954Euro/pound: UP at 86.76 pence from 86.33 penceBrent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $63.58 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $60.36 per barrel

En Guadeloupe, des habitants résignés face à la démolition de leur quartier insalubre

Les bulldozers sont à l’Å“uvre à Vieux-Bourg, un quartier des Abymes, en Guadeloupe: ils “écrasent” les maisons, déclarées insalubres par les autorités. L’opération, censée transformer le quartier, soulève inquiétudes, souvenirs et résistances.Dans les ruelles étroites de Vieux-Bourg, les eaux ruissellent le long des maisons. À même le sol, carcasses de vélos et vieilles tôles s’amoncellent autour de plantes qui poussent dans la poussière. Sur les murs de plusieurs bâtisses en tôles et en bois, plus rarement en béton, un “avis de démolition” annonce la fin imminente.Ce quartier emblématique de Guadeloupe fait l’objet d’un vaste projet de renouvellement urbain porté par la communauté d’agglomération Cap Excellence, annoncé fin 2024 après un classement en zone insalubre par la préfecture.La préfecture évalue à 35.000 le nombre de logements indignes en Guadeloupe, soit 15% des résidences principales.A Vieux-Bourg, 160 maisons doivent être rasées, certaines déjà inhabitées. Soixante-cinq habitants seront relogés dans un premier temps, selon l’Établissement public foncier de Guadeloupe, chargé de racheter les parcelles. D’autres le seront plus tard – le projet s’étale sur deux ans, 84 familles étant concernées. “Des procédures d’expropriation sont en cours sur les 10 hectares concernés”, explique sa directrice, Corine Vingataramin.Mais la situation foncière est complexe. Nombre d’habitants vivent ici depuis des générations sans titre de propriété. L’indivision rend les démarches longues et parfois conflictuelles. Les bulldozers, eux, avancent.”Fin 2024, on a reçu un courrier de la préfecture qui nous enjoint de partir”, raconte Célina Mennock, la présidente de l’Association des habitants de Vieux-Bourg.”Malgré les réunions, la question du relogement n’est pas réglée. Le démarrage des démolitions crée le sentiment d’être mis devant le fait accompli”, ajoute-t-elle.- Paradoxes guadeloupéens -C’est le cas pour Georgette Sainte-Rose, 78 ans, installée dans le quartier depuis 1975. “Quand je suis arrivée, on parlait déjà d’écraser nos maisons (…) Aujourd’hui, rien n’est prévu pour nous reloger. Tout ça c’est du blablabla”, peste-t-elle en créole.Elle ne nie pas les problèmes du quartier: insalubrité, délinquance, délabrement. “Mais ici, dit-elle, c’est ma maison”. Elle évoque la solidarité entre voisins qui règne depuis “nanni nannan” (la nuit des temps en créole, ndlr), la vie de quartier et le jardin nourricier qu’elle cultive avec un voisin: aubergines, christophines, plantes médicinales.”Tout le monde en profite”, sourit Gitane Dragin, 68 ans, voisine et amie de Georgette. Elle aussi redoute un départ. “Mon cardiologue est à côté. Si je suis relogée loin, comment pourrais-je venir?” s’interroge-t-elle.Installé dans une minuscule échoppe en bois, Caliste Harry est le cordonnier du quartier. “Dans les années 1960, il y avait une usine de sucre ici, beaucoup d’activité économique”, se souvient-il. Les crises économiques, la fermeture des sites et les changements de population ont provoqué la dégradation du quartier. A 70 ans, il travaille toujours, comme beaucoup d’habitants aux petites retraites et aux carrières hachées.On lui a proposé d’installer sa boutique à Pointe-à-Pitre, mais il n’est pas séduit. “Cette rue est souvent cambriolée”, assure-t-il. Et devoir payer un loyer ne l’enchante pas.Comme lui, beaucoup se disent propriétaires, sans avoir de titre, mais avec une mémoire forte du lieu. D’autant que la question de l’indemnisation reste sensible. “On a laissé l’habitat se dégrader, ça ne vaut plus rien”, regrette Marlène Quimpert, une membre de l’association des habitants.”Ça revient à chiffrer le vécu des gens du quartier”, a-t-elle souligné auprès de Valérie Létard, la ministre du Logement, venue visiter ce quartier dont la reconstruction est présentée comme un modèle.”Ce qu’on fait ici, c’est de la dentelle, du cas par cas”, a répondu la ministre, promettant une réponse “adaptée”. Car ce projet mené avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) est censé inspirer d’autres réhabilitations, dans un territoire où les grands ensembles d’habitat insalubre sont une réalité de tous les jours. Aucune solution ne sera “totalement satisfaisante”, admet Célina Mennock: “On se résigne, on part, et on fera le deuil après”. 

L’Iran affirme chercher un accord “sérieux et équitable” avec Washington

L’Iran a affirmé vendredi rechercher un accord “sérieux et équitable” sur le nucléaire avec les Etats-Unis, à la veille de pourparlers inédits entre les deux pays ennemis samedi à Oman.Ces discussions visent à négocier un nouvel accord sur le nucléaire iranien, malgré la pression croissante exercée par Washington et les menaces du président américain, Donald Trump, de recourir à l’option militaire en cas d’échec.”Loin de se donner en spectacle et de se contenter de parler devant les caméras, Téhéran cherche un accord sérieux et équitable”, a déclaré vendredi Ali Shamkhani, un conseiller de haut niveau du guide suprême Ali Khamenei.Le précédent accord, conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, était devenu caduc après le retrait des Etats-Unis en 2018, pendant le premier mandat de Donald Trump.L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent participer aux discussions dans le sultanat d’Oman.M. Witkoff était en visite vendredi en Russie, un pays allié de l’Iran, après des consultations au niveau des experts qui se sont tenues mardi à Moscou entre la Russie, la Chine et l’Iran.”Nous donnons une véritable chance à la diplomatie, en toute bonne foi (…) L’Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile”, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.”Nous avons l’intention d’évaluer les intentions et le sérieux de l’autre partie samedi et d’ajuster nos actions en conséquence”, a-t-il dit, en assurant que l’Iran aborderait les pourparlers sans “préjugé”.- “Une escalade” -Ces pourparlers s’ouvrent après des semaines de guerre des mots entre les deux pays, alors que l’Iran cherche à obtenir une levée des sanctions américaines qui étranglent son économie.L’Iran a aussi subi ces derniers mois les effets des revers militaires infligés par Israël à ses alliés, le Hamas dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban. Ces conflits ont été marqués par des attaques militaires réciproques entre Israël et l’Iran, pour la première fois après des années de guerre par procuration.Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles.Après avoir créé la surprise en annonçant lundi ces pourparlers, Donald Trump a déclaré mercredi qu’une intervention militaire contre l’Iran était “tout à fait” possible s’ils n’aboutissaient pas.En mars déjà, il avait envoyé une lettre au guide suprême, l’exhortant à négocier et l’avertissant d’une éventuelle intervention militaire en cas de refus.L’Iran a prévenu jeudi que de telles menaces pourraient entraîner l’expulsion des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).Une telle mesure constituerait “une escalade et un mauvais calcul de la part de l’Iran”, a réagi Washington.Téhéran se dit ouvert à des négociations indirectes, mais refuse tout dialogue direct sous la pression, alors que les Etats-Unis ont imposé cette semaine de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier.- “Stratégie vouée à l’échec” -Le chef de l’agence nucléaire iranienne, Mohammad Eslami, a minimisé vendredi l’impact de ces sanctions. “Ils ont exercé une pression maximum avec différentes sanctions, mais ont été incapables d’empêcher le pays d’avancer”, a-t-il dit.Les nouvelles sanctions montrent que Washington est “un ennemi de l’Iran et de son peuple”, a écrit le journal conservateur Kayhan en qualifiant de “stratégie vouée à l’échec” la tentative d’obtenir leur levée.Plusieurs médias réformateurs espèrent au contraire de potentielles retombées positives pour l’économie iranienne.Un éventuel accord remplacerait le précédent conclu en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l’Allemagne, qui prévoyait la levée de certaines sanctions internationales en échange d’un encadrement du programme nucléaire iranien.Berlin a souligné vendredi l’importance de parvenir à une “solution diplomatique”.En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays de l’accord et rétabli les sanctions américaines.En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire. Il a notamment accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60%, très au-dessus de la limite de 3,67% imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. 

China lifts tariffs on US goods to 125% as trade war escalates

China said Friday it would raise its tariffs on US goods to 125 percent in a further escalation of a trade war that threatens to bring exports to a halt between the world’s two biggest economies.Beijing’s retaliation sparked fresh market volatility, with European stocks seesawing following the announcement while Tokyo and Seoul closed in the red.In a sign of investors’ worries about the health of the US economy under President Trump’s erratic stewardship, the dollar fell to a three-year low against the euro and by 1.3 percent against the yen.In Beijing, China’s State Council Tariff Commission said new tariffs of 125 percent on US goods would take effect Saturday, almost matching the staggering 145 percent level imposed on Chinese goods coming into America.A Commerce Ministry spokesperson said the United States bore “full responsibility for this”, deriding Trump’s tariffs as a “numbers game” that “will become a joke”.The Chinese finance ministry said tariffs would not go any higher because “there is no possibility of market acceptance for US goods exported to China” — an acknowledgement that almost no imports are possible at the new level.Beijing also said it would file a lawsuit with the World Trade Organization over the latest round of levies announced by Trump.Chinese President Xi Jinping condemned “unilateral bullying”.While the superpowers clash, the EU said its trade chief Maros Sefcovic would hold talks with US counterparts in Washington on Monday to resolve their own tariffs spat.Sefcovic is travelling “in good faith to try and find solutions that can benefit us all,” EU trade spokesperson Olof Gill said.- ‘Beautiful thing’ -Trump sent global financial markets into a tailspin by announcing historic tariffs on America’s trading partners on April 2, including a 10-percent baseline for all goods coming into the United States.After days of plunging markets, on Wednesday he froze the higher tariff rates of 20 percent or more imposed on allies such as the European Union or Japan, but kept an additional rate of 34 percent on China.Beijing has since retaliated, leading to tit-for-tat increases over the past few days that culminated in Friday’s latest move. Trump acknowledged “a transition cost and transition problems” on Thursday, while insisting “in the end it’s going to be a beautiful thing.” Speaking to reporters, he said he had respect for Xi and was hoping for a deal.”He’s been a friend of mine for a long period of time. I think that we’ll end up working out something that’s very good for both countries,” he said.Economists warn that the disruption in trade between the tightly integrated US and Chinese economies threatens businesses, will increase prices for consumers, and could cause a global recession.Trump described the European Union as “very smart” to refrain from retaliatory levies. But the 27-nation bloc’s chief Ursula von der Leyen told the Financial Times on Friday that it remained armed with a “wide range of countermeasures” if negotiations with Trump hit the skids.”An example is you could put a levy on the advertising revenues of digital services” applying across the bloc, she said.- European response -During talks with Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez on Friday, state media quoted Xi as saying Friday that China and the EU should team up on trade.”China and Europe should fulfil their international responsibilities… and jointly resist unilateral bullying practices,” Xi said.This, he stressed, would not only “safeguard their own legitimate rights and interests, but also… safeguard international fairness and justice.”Top EU officials are due to hold their next summit in July.After new falls on Wall Street on Thursday, Asian markets were under pressure again on Friday.Tokyo sank three percent — a day after surging more than nine percent — while Sydney, Seoul, Singapore and others also sagged. European markets opened higher only to fall after China’s retaliation, but they pared down losses later.Gold, a haven in times of uncertainty, hit a new record above $3,200 while investors spooked by Trump’s policies dumped normally rock-solid US Treasuries.”The sugar high from Trump’s tariff pause is fading fast,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”Bottom line: the world’s two largest economies are in a full-blown trade war — and there are no winners.”But US Commerce Secretary Howard Lutnick boasted on social media Thursday that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy.”burs-adp/lth

China lifts tariffs on US goods to 125% as trade war escalates

China said Friday it would raise its tariffs on US goods to 125 percent in a further escalation of a trade war that threatens to bring exports to a halt between the world’s two biggest economies.Beijing’s retaliation sparked fresh market volatility, with European stocks seesawing following the announcement while Tokyo and Seoul closed in the red.In a sign of investors’ worries about the health of the US economy under President Trump’s erratic stewardship, the dollar fell to a three-year low against the euro and by 1.3 percent against the yen.In Beijing, China’s State Council Tariff Commission said new tariffs of 125 percent on US goods would take effect Saturday, almost matching the staggering 145 percent level imposed on Chinese goods coming into America.A Commerce Ministry spokesperson said the United States bore “full responsibility for this”, deriding Trump’s tariffs as a “numbers game” that “will become a joke”.The Chinese finance ministry said tariffs would not go any higher because “there is no possibility of market acceptance for US goods exported to China” — an acknowledgement that almost no imports are possible at the new level.Beijing also said it would file a lawsuit with the World Trade Organization over the latest round of levies announced by Trump.Chinese President Xi Jinping condemned “unilateral bullying”.While the superpowers clash, the EU said its trade chief Maros Sefcovic would hold talks with US counterparts in Washington on Monday to resolve their own tariffs spat.Sefcovic is travelling “in good faith to try and find solutions that can benefit us all,” EU trade spokesperson Olof Gill said.- ‘Beautiful thing’ -Trump sent global financial markets into a tailspin by announcing historic tariffs on America’s trading partners on April 2, including a 10-percent baseline for all goods coming into the United States.After days of plunging markets, on Wednesday he froze the higher tariff rates of 20 percent or more imposed on allies such as the European Union or Japan, but kept an additional rate of 34 percent on China.Beijing has since retaliated, leading to tit-for-tat increases over the past few days that culminated in Friday’s latest move. Trump acknowledged “a transition cost and transition problems” on Thursday, while insisting “in the end it’s going to be a beautiful thing.” Speaking to reporters, he said he had respect for Xi and was hoping for a deal.”He’s been a friend of mine for a long period of time. I think that we’ll end up working out something that’s very good for both countries,” he said.Economists warn that the disruption in trade between the tightly integrated US and Chinese economies threatens businesses, will increase prices for consumers, and could cause a global recession.Trump described the European Union as “very smart” to refrain from retaliatory levies. But the 27-nation bloc’s chief Ursula von der Leyen told the Financial Times on Friday that it remained armed with a “wide range of countermeasures” if negotiations with Trump hit the skids.”An example is you could put a levy on the advertising revenues of digital services” applying across the bloc, she said.- European response -During talks with Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez on Friday, state media quoted Xi as saying Friday that China and the EU should team up on trade.”China and Europe should fulfil their international responsibilities… and jointly resist unilateral bullying practices,” Xi said.This, he stressed, would not only “safeguard their own legitimate rights and interests, but also… safeguard international fairness and justice.”Top EU officials are due to hold their next summit in July.After new falls on Wall Street on Thursday, Asian markets were under pressure again on Friday.Tokyo sank three percent — a day after surging more than nine percent — while Sydney, Seoul, Singapore and others also sagged. European markets opened higher only to fall after China’s retaliation, but they pared down losses later.Gold, a haven in times of uncertainty, hit a new record above $3,200 while investors spooked by Trump’s policies dumped normally rock-solid US Treasuries.”The sugar high from Trump’s tariff pause is fading fast,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”Bottom line: the world’s two largest economies are in a full-blown trade war — and there are no winners.”But US Commerce Secretary Howard Lutnick boasted on social media Thursday that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy.”burs-adp/lth