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Chine: un typhon balaie Shanghai, 283.000 personnes évacuées

La mégapole chinoise de Shanghai a évacué près de 283.000 personnes de zones vulnérables alors que le typhon Co-May, responsable de fortes pluies et de vents violents, a atteint mercredi la capitale économique du pays. L’observatoire météorologique de la ville a lancé  mercredi après-midi une alerte orange pour les tempêtes de pluie, le deuxième niveau d’avertissement le plus élevé alors que des nappes d’eau inondaient la ville.Près d’un tiers des vols des deux aéroports internationaux de Shanghai ont été annulés, soit environ 640, a indiqué le service d’informations de la ville.Plus de 1.900 abris temporaires ont été installés à travers la ville, où s’abattent des trombes d’eau.”J’espère rentrer chez moi seulement après que le danger sera passé et que le typhon sera parti… Après tout, c’est beaucoup plus sûr ici”, a déclaré Yang Xiaoping, cultivateur de pastèques de 57 ans, à l’AFP dans un abri situé dans le district de Fengxian au sud. Ce grand hall, qui sert normalement de centre d’activités communautaire, se trouve à quatre kilomètres du littoral.Lorsque l’AFP a visité les lieux mercredi soir, environ 20 personnes, principalement âgées, étaient assises sur des lits en fer ou rassemblées autour de tables pour dîner, avec des membres du personnel de la communauté locale.”Nous organisons des exercices annuels, notamment pour la prévention des typhons et des inondations, de sorte que les procédures sont bien rodées et garanties pour fonctionner sans problème de haut en bas”, a expliqué une membre du personnel, Gong Huiyan.Alors qu’elle vit au Zhejiang depuis presque vingt ans, elle affirme avoir vécu des typhons chaque année. “Je n’ai pas pensé à quitter (cette partie de Shanghaï) parce que je trouve que c’est vraiment bien ici. Tout au moins, le gouvernement… donne la priorité à notre sécurité”, a-t-elle assuré.Le typhon Co-May a touché terre mercredi à 04H30 (20H30 GMT mardi) dans la province orientale de Zhejiang, au sud de Shanghai, avec des vents de 83 km/h. Sur des vidéos en direct du littoral chinois, des vagues recouvrent des promenades en bord de mer, tandis que des images de la ville de Ningbo montrent des habitants avec de l’eau jusqu’au cheville.- Transports perturbés -Sans rapport avec le typhon, la Chine a également émis une alerte au tsunami mercredi pour plusieurs zones de sa côte est après un violent séisme de magnitude 8,8 au large de la péninsule russe du Kamtchatka. Elle l’a ensuite levée, d’après CCTV. Le passage du typhon est indirectement lié aux conditions météorologiques extrêmes actuelles dans le nord de la Chine, a déclaré Chen Tao, prévisionniste au centre météorologique national, au quotidien d’État China Daily. “L’activité des typhons peut influencer la circulation atmosphérique, modifiant ainsi le transport d’humidité vers le nord,” a-t-il déclaré.Ce typhon a été rétrogradé au rang de tempête tropicale avant de quitter les Philippines, puis s’est de nouveau renforcé au-dessus de la mer de Chine méridionale.Les pluies diluviennes dans le nord du pays ont fait au moins 48 morts, provoqué des glissements de terrain meurtriers et entraîné l’évacuation de dizaines de milliers de personnes, selon les médias d’Etat.Les catastrophes naturelles sont courantes en Chine, surtout pendant l’été, quand certaines régions sont submergées par des pluies diluviennes pendant que d’autres sont en proie à la sécheresse.La Chine est le plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques, accélèrent le changement climatique et rendent plus fréquents et intenses les événements météorologiques extrêmes.Le géant asiatique est aussi un leader mondial des énergies renouvelables et vise la neutralité carbone d’ici 2060.

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Le Portugal et l’Espagne mobilisés face aux feux de forêt

Des étendues de forêts calcinées, encore parcourues par des flammes: les pompiers portugais et espagnols restent mercredi en alerte maximale pour tenter de contenir les feux de forêt qui ravagent la péninsule ibérique depuis plusieurs jours. Au Portugal, sept feux majeurs sont encore actifs dans le nord et le centre du pays après une accalmie observée mercredi matin, mobilisant plus de 2.000 pompiers appuyés par une vingtaine d’aéronefs, selon un dernier bilan de la protection civile. L’Espagne, également touchée par cette vague d’incendies, lutte contre deux foyers majeurs dans les provinces d’Avila et de Caceres (centre-ouest).Au Portugal, les incendies du nord du pays suscitent les plus vives inquiétudes en raison des températures élevées et du vent attendu dans l’après-midi.A Ponte da Barca, où un incendie sévit depuis samedi soir, le maire Augusto Marinho a demandé des renforts pour protéger le village de Germil, menacé d’encerclement par les flammes. “Nous essayons de maîtriser la situation mais cet après-midi la météo pourrait nous réserver quelques mauvaises surprises”, a déclaré le commandant de la protection civile Marco Domingues.- Appel à la vigilance -L’incendie d’Arouca (nord), déclenché lundi après-midi, mobilise le plus gros dispositif: quelque 780 pompiers, aidés de 267 véhicules et 8 aéronefs.Face à l’avancée des flammes, les habitants d’un village près de Melres (nord) ont connu mardi des moments éprouvants. “C’est terrible! L’année dernière cela avait déjà brûlé de l’autre côté, c’était de la folie … et maintenant ici”, a confié à l’AFP Maria Da Conceiçao, 64 ans.Sous un ciel obscurci par une épaisse fumée noire, et face à la progression des flammes, certains habitants ont tenté de défendre leurs biens avec des tuyaux d’arrosage en attendant l’arrivée des secours.De l’autre côté de la frontière, en Espagne, à Caminomorisco, dans la province de Caceres (ouest) un incendie a déjà détruit 2.500 hectares. Six hameaux ont été évacués à titre préventif et plusieurs routes ont été coupées. L’évolution de ce foyer dépendra du vent attendu au fil de la journée, ont indiqué les autorités régionales.Dans la province voisine d’Avila, un autre feu, qui s’est déclaré lundi près de Cuevas del Valle, a conduit au confinement du village d’El Arenal. Face au risque extrême, les autorités portugaises et espagnoles ont appelé les populations à la plus grande vigilance.- Météo défavorable -La journée de mercredi s’annonce difficile en raison de conditions météorologiques défavorables, avec des vents soutenus et des températures élevées pouvant atteindre 40°C dans le centre du Portugal.La quasi totalité du territoire portugais se trouve en état d’alerte, en raison d’un risque incendie “maximal, très élevé ou élevé”, selon les prévisions de l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA).Face à ces conditions, le Portugal avait décidé en début de semaine de renforcer son dispositif de lutte contre les feux de forêt.Le gouvernement portugais a assuré mercredi que le gouvernement allait renforcer les moyens aériens. A partir du mois d’août, le pays espère disposer d’un total de 76 appareils pour lutter contre les incendies, a précisé le secrétaire d’Etat à la Protection civile Rui Rocha. Après les incendies meurtriers de 2017, qui ont fait plus d’une centaine de morts, le Portugal a décuplé l’investissement dans la prévention et doublé son budget de lutte contre les feux de forêt.D’après des données encore provisoire de l’Institut des forêts (ICNF), plus de 29.000 hectares sont déjà partis en fumée depuis le début de l’année au Portugal, qui est confronté chaque été à des feux destructeurs. Les experts considèrent que la multiplication des vagues de chaleur, sont des conséquences du changement climatique.La péninsule ibérique est fortement frappée, avec des canicules et sécheresses qui favorisent les feux de forêt.

WHO chief says continuous medical aid into Gaza ‘critical’

The World Health Organization’s chief said getting a continuous flow of medical supplies into Gaza was “critical”, as WHO trucks carrying aid headed for the border on Wednesday.Tedros Adhanom Ghebreyesus said the UN health agency had moved 10 trucks from El-Arish in Egypt to Israel’s Kerem Shalom border crossing into the Gaza Strip.The trucks are carrying “essential medicines, laboratory and water testing supplies”, he said, with two additional trucks with medical supplies, along with 12 pallets of blood products, expected to join them on Thursday.”All WHO supplies will then be moved into Gaza, along with three trucks with medical supplies from health partners,” Tedros said on X.”The health needs in Gaza are immense. A continuous flow of medical supplies is critical.”We continue to call for sustained, safe, and unhindered access for medical aid into and across Gaza and for a ceasefire. Peace is the best medicine.”Israel imposed a total blockade on Gaza on March 2 after ceasefire talks broke down. In late May, it began allowing a small trickle of aid to resume, amid warnings of a wave of starvation.This week, Israel launched daily pauses in its military operations in some parts of Gaza and opened secure routes to enable UN agencies and other aid groups to distribute food in the densely populated territory of more than two million.The WHO says that in Gaza, airstrikes and a lack of medical supplies, food, water and fuel have “virtually depleted” the under-resourced health system, with many hospitals out of operation and others barely functioning.The provision of essential health services — from maternal and newborn care to treatment for chronic conditions — has been “severely compromised”, the UN health agency it says.A WHO spokesman told AFP that nine of the agency’s trucks had gone into Gaza on June 25; four on June 28; 11 on July 8; and six more on July 20.”None of the trucks were looted since we resumed supplies,” he added.

Stocks diverge, dollar gains before tech earnings, Fed decision

Stock markets were mixed in Europe and on Wall Street on Wednesday while the dollar rose further from recent lows as investors took a cautious approach ahead of earnings from US tech giants and the latest interest-rate call from the Federal Reserve.While most analysts expect the Fed to keep its benchmark rate unchanged, a stronger-than-expected showing for US economic growth in the second quarter bolstered expectations that a future cut could be in the cards — potentially helping the greenback.”The Fed isn’t expected to change rates but the market will analyse the accompanying commentary for signals on what could happen next,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.The US economy expanded 3.0 percent in the quarter, above the consensus analyst forecast of 2.5 percent, though experts cautioned over the distorting effects of President Donald Trump’s tariffs blitz.”The data remains consistent with a cooling growth story, but there appears to be little pressing need for an interest rate cut despite the president’s demands,” said James Knightley, an economist at ING.Mould added that following the Fed’s update “the central bank will certainly be watching jobs data on Friday like a hawk, and that result will feed into its future monetary policy decisions”.”All the while, we’ve got four of the Magnificent Seven mega-cap US tech stocks reporting over the next two days… any signs of weakness could damage investor sentiment.”Meta and Microsoft are due to post earnings after the Street close, with Amazon and Apple results coming Thursday.Investors will also focus on the firms’ forecasts in light of Trump’s tariffs and their colossal investments in artificial intelligence.In Europe, Paris and Frankfurt indexes rose after the eurozone economy unexpectedly expanded in the second quarter, which preceded a weekend tariffs deal between the US and the EU that had also bolstered sentiment.After a deal was also reached with Japan over the past week, focus is now on negotiations between Washington and Beijing to extend an agreement to lower eye-watering levies that threatened the world’s largest economies.The two-day meeting in Stockholm ended Tuesday without a resolution but with the US team voicing optimism they could announce a second 90-day truce. Among the countries still to reach a trade deal with Washington are Brazil, which faces 50 percent tariffs, South Korea and India.Trump said Tuesday that New Delhi could face a rate of 20 to 25 percent, adding: “India has been a good friend, but India has charged basically more tariffs than almost any other country. You just can’t do that.”Oil prices fell, having rallied Tuesday after Trump reiterated his warning of new sanctions on Russia, a major energy power, unless it reaches a truce deal with Ukraine.- Key figures at around 1400 GMT -New York – S&P 500: UP 0.1 percent at 6,375.13 pointsNew York – Dow Jones: DOWN 0.1 percent at 44,599.79New York – Nasdaq: UP 0.2 percent at 21,142.12London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,121.56 pointsParis – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,896.91 Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 24,268.07Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 40,654.70 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.4 percent at 25,176.93 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,615.72 (close)New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 44,632.99 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1464 from $1.1554 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3275 from $1.3357Dollar/yen: UP at 149.06 yen from 148.50 yenEuro/pound: DOWN at 86.37 pence from 86.47 penceWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $69.58 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $72.03 per barrel

La France larguera 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi (ministre français)

La France larguera à partir de vendredi 40 tonnes d’aide sur la bande de Gaza, où les largages humanitaires ont repris depuis dimanche pour venir en aide aux populations affamées, a annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères.”Nous organiserons à partir de vendredi, en lien étroit avec les autorités jordaniennes, quatre vols emportant 10 tonnes de vivres chacun dans la bande de Gaza”, a déclaré Jean-Noël Barrot sur BFMTV.”La plus grande précaution sera prise pour assurer la sécurité des populations lors de ces opérations”, avait dit à l’AFP une source diplomatique plus tôt dans la journée en parlant de la perspective de ces largages.”La voie aérienne est utile, mais elle n’est pas suffisante”, a ajouté le ministre, en demandant la réouverture des accès terrestres au territoire palestinien soumis à un blocus de l’armée israélienne.”Je rappelle que 52 tonnes de fret humanitaire français sont aujourd’hui bloquées à al-Arish (en Egypte, ndlr), à quelques kilomètres de la bande de Gaza. Il est donc indispensable que les autorités israéliennes consentent enfin à rouvrir les accès terrestres à la bande de Gaza de manière suffisamment significative pour alléger les souffrances atroces des populations civiles sur place”, a déclaré le ministre, qui s’exprimait depuis New York où il participait à une conférence ministérielle de l’ONU sur une solution à deux Etats.Quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiégés à Gaza par Israël depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Les Nations unies ont alerté dimanche sur des “niveaux alarmants” de malnutrition.Mardi, un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a affirmé mardi que le “pire scénario de famine est en cours à Gaza”.Des largages d’aide sur la bande de Gaza sont autorisés depuis dimanche par Israël, qui a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs.Lundi, le chancelier Friedrich Merz a annoncé que l’Allemagne allait organiser avec la Jordanie un “pont aérien de biens humanitaires vers Gaza”. Le Royaume-Uni a annoncé mardi avoir procédé à un premier largage d’aide.Le président Donald Trump a annoncé, également lundi, la prochaine mise en place par les Etats-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, où selon lui il y a des signes d’une “vraie famine”.

La France larguera 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi (ministre français)

La France larguera à partir de vendredi 40 tonnes d’aide sur la bande de Gaza, où les largages humanitaires ont repris depuis dimanche pour venir en aide aux populations affamées, a annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères.”Nous organiserons à partir de vendredi, en lien étroit avec les autorités jordaniennes, quatre vols emportant 10 tonnes de vivres chacun dans la bande de Gaza”, a déclaré Jean-Noël Barrot sur BFMTV.”La plus grande précaution sera prise pour assurer la sécurité des populations lors de ces opérations”, avait dit à l’AFP une source diplomatique plus tôt dans la journée en parlant de la perspective de ces largages.”La voie aérienne est utile, mais elle n’est pas suffisante”, a ajouté le ministre, en demandant la réouverture des accès terrestres au territoire palestinien soumis à un blocus de l’armée israélienne.”Je rappelle que 52 tonnes de fret humanitaire français sont aujourd’hui bloquées à al-Arish (en Egypte, ndlr), à quelques kilomètres de la bande de Gaza. Il est donc indispensable que les autorités israéliennes consentent enfin à rouvrir les accès terrestres à la bande de Gaza de manière suffisamment significative pour alléger les souffrances atroces des populations civiles sur place”, a déclaré le ministre, qui s’exprimait depuis New York où il participait à une conférence ministérielle de l’ONU sur une solution à deux Etats.Quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiégés à Gaza par Israël depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Les Nations unies ont alerté dimanche sur des “niveaux alarmants” de malnutrition.Mardi, un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a affirmé mardi que le “pire scénario de famine est en cours à Gaza”.Des largages d’aide sur la bande de Gaza sont autorisés depuis dimanche par Israël, qui a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs.Lundi, le chancelier Friedrich Merz a annoncé que l’Allemagne allait organiser avec la Jordanie un “pont aérien de biens humanitaires vers Gaza”. Le Royaume-Uni a annoncé mardi avoir procédé à un premier largage d’aide.Le président Donald Trump a annoncé, également lundi, la prochaine mise en place par les Etats-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, où selon lui il y a des signes d’une “vraie famine”.

La France larguera 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi (ministre français)

La France larguera à partir de vendredi 40 tonnes d’aide sur la bande de Gaza, où les largages humanitaires ont repris depuis dimanche pour venir en aide aux populations affamées, a annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères.”Nous organiserons à partir de vendredi, en lien étroit avec les autorités jordaniennes, quatre vols emportant 10 tonnes de vivres chacun dans la bande de Gaza”, a déclaré Jean-Noël Barrot sur BFMTV.”La plus grande précaution sera prise pour assurer la sécurité des populations lors de ces opérations”, avait dit à l’AFP une source diplomatique plus tôt dans la journée en parlant de la perspective de ces largages.”La voie aérienne est utile, mais elle n’est pas suffisante”, a ajouté le ministre, en demandant la réouverture des accès terrestres au territoire palestinien soumis à un blocus de l’armée israélienne.”Je rappelle que 52 tonnes de fret humanitaire français sont aujourd’hui bloquées à al-Arish (en Egypte, ndlr), à quelques kilomètres de la bande de Gaza. Il est donc indispensable que les autorités israéliennes consentent enfin à rouvrir les accès terrestres à la bande de Gaza de manière suffisamment significative pour alléger les souffrances atroces des populations civiles sur place”, a déclaré le ministre, qui s’exprimait depuis New York où il participait à une conférence ministérielle de l’ONU sur une solution à deux Etats.Quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiégés à Gaza par Israël depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Les Nations unies ont alerté dimanche sur des “niveaux alarmants” de malnutrition.Mardi, un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a affirmé mardi que le “pire scénario de famine est en cours à Gaza”.Des largages d’aide sur la bande de Gaza sont autorisés depuis dimanche par Israël, qui a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs.Lundi, le chancelier Friedrich Merz a annoncé que l’Allemagne allait organiser avec la Jordanie un “pont aérien de biens humanitaires vers Gaza”. Le Royaume-Uni a annoncé mardi avoir procédé à un premier largage d’aide.Le président Donald Trump a annoncé, également lundi, la prochaine mise en place par les Etats-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, où selon lui il y a des signes d’une “vraie famine”.

Alertes au tsunami dans tout le Pacifique après un gigantesque séisme au large de la Russie

Un séisme de magnitude 8,8, le plus puissant dans la région en près de 73 ans, a eu lieu mardi au large de la péninsule russe du Kamtchatka, provoquant des alertes de tsunamis dans tout le Pacifique et des évacuations de Hawaï jusqu’au Japon.Si plusieurs personnes ont été blessées légèrement en extrême-Orient russe, selon des médias locaux, aucun des pays concernés n’a fait état de morts pour l’heure. Le niveau d’alerte au tsunami pour Hawaï a été rétrogradé au niveau d’appel à la vigilance, a annoncé le centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC) et le comté de Hawaï a annulé l’ordre d’évacuation pour les zones côtières inondables. Selon l’institut géophysique américain (USGS), le séisme est survenu vers 23H24 GMT mardi à 20,7 km de profondeur, à 126 km au large de Petropavlovsk-Kamtchatsky, capitale de cette région de l’Extrême-Orient russe peu peuplée.Dans le port de Severo-Kourilsk, dans le nord de l’archipel russe des Kouriles, plusieurs tsunamis successifs ont submergé les rues, selon le ministère des Situations d’urgence. Une de ces vagues, à Elizovsky dans le district de Kamchatka, a atteint entre trois et quatre mètres, selon un média local. Le maire du district, Alexandre Ovsiannikov, a indiqué que “tout le monde”, avait été évacué. L’état d’urgence a été décrété dans le district.”La quatrième vague de tsunami est en train de déferler. La vague est très grosse, tout est inondé, la côte entière est inondée”, a témoigné un habitant dans une vidéo publiée par le média russe Izvestia. “L’eau s’est retirée une fois encore, et elle va revenir maintenant. Le port et les usines de la côte sont complètement détruits”.Selon le maire de la ville cité par l’agence d’Etat russe Tass, un des tsunamis a entraîné vers le large des navires au mouillage après avoir arraché leurs ancres. Les autorités russes ont cependant levé l’alerte tsunami mercredi soir.”Nous avons tous couru en sous-vêtements avec les enfants. Heureusement nous avions préparé une valise”, a raconté à la chaîne publique Zvezda une habitante du Kamtchatka, une des zones sismiques les plus actives de la planète, au point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et Nord-Américaine.- “Evacuez immédiatement!” -“C’est la première fois que je vis un tremblement de terre aussi puissant depuis que je suis adulte”, a-t-elle poursuivi. “J’ai fondu en larmes. C’était très effrayant”.La magnitude de 8,8 est la plus forte enregistrée au Kamtchatka depuis le 5 novembre 1952, quand un séisme de magnitude 9 avait déclenché des tsunamis dévastateurs dans tout l’océan Pacifique.Le service sismologique du Kamtchatka a prévenu que des répliques jusqu’à 7,5 étaient attendues.Au Japon, des images en direct à la télévision ont montré des personnes évacuant en voiture ou à pied vers des zones plus élevées, notamment dans l’île septentrionale de Hokkaido.Un tsunami de 1,30 m a atteint un port dans le département de Miyagi, dans le nord du Japon, à 13h52 (04h52 GMT), a indiqué l’agence météorologique japonaise (JMA).L’agence météorologique japonaise a cependant retrogradé mercredi les alertes au tsunami dans une majeure partie de l’archipel, les maintenant seulement dans le nord. Près de la plage d’Inage, dans la région de Chiba, proche de Tokyo, un périmètre de sécurité a été mis en place, et un secouriste a indiqué à des journalistes de l’AFP présents sur place que la zone côtière était interdite d’accès jusqu’à nouvel ordre.”Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un tsunami. J’ai fait une blague là-dessus… quand on a entendu l’alerte”, a déclaré Leana Lussier, une touriste québécoise de 17 ans. “Nous étions venus ici pour nager, mais dès que nous avons entendu qu’une alerte au tsunami avait été émise, nous ne sommes pas du tout allés dans l’eau”, a ajouté Tomoyo Fujita, 35 ans, une habitante locale, en quittant les lieux avec sa petite fille.Les employés de la centrale nucléaire de Fukushima (nord), détruite par un puissant séisme et un tsunami en mars 2011, ont été évacués, a indiqué son opérateur.”Des tsunamis frapperont à répétition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des côtes tant que l’alerte n’est pas levée”, a averti la JMA, qui a prévu des vagues de trois mètres.- “Alertes au tsunami” -La Chine a également émis une alerte au tsunami pour plusieurs zones de sa côte. Les Philippines ont elles aussi exhorté les habitants de la côte est à se déplacer vers l’intérieur des terres, et ont conseillé aux pêcheurs déjà en mer de rester au large en eaux profondes.Sur l’autre rive du Pacifique, le Pérou et le Mexique ont aussi déclaré l’alerte au tsunami, de même que la Colombie et l’Equateur qui ont ordonné des évacuations, comme dans les ports de l’archipel des Galapagos. Des tsunamis de 1 à 3 mètres sont également possibles au Chili, au Costa Rica, en Polynésie française et d’autres archipels.Des vagues pouvant atteindre quatre mètres étaient attendues mercredi peu avant 10H30 GMT sur l’archipel des Marquises, en Polynésie française.Les Etats-Unis ont émis une série d’alertes de différents niveaux le long de la côte ouest nord-américaine de l’Alaska jusqu’à toute la côte californienne. bur-stu-cg-roc/ep/pt/sba/dth

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Alertes au tsunami dans tout le Pacifique après un gigantesque séisme au large de la Russie

Un séisme de magnitude 8,8, le plus puissant dans la région en près de 73 ans, a eu lieu mardi au large de la péninsule russe du Kamtchatka, provoquant des alertes de tsunamis dans tout le Pacifique et des évacuations de Hawaï jusqu’au Japon.Si plusieurs personnes ont été blessées légèrement en extrême-Orient russe, selon des médias locaux, aucun des pays concernés n’a fait état de morts pour l’heure. Le niveau d’alerte au tsunami pour Hawaï a été rétrogradé au niveau d’appel à la vigilance, a annoncé le centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC) et le comté de Hawaï a annulé l’ordre d’évacuation pour les zones côtières inondables. Selon l’institut géophysique américain (USGS), le séisme est survenu vers 23H24 GMT mardi à 20,7 km de profondeur, à 126 km au large de Petropavlovsk-Kamtchatsky, capitale de cette région de l’Extrême-Orient russe peu peuplée.Dans le port de Severo-Kourilsk, dans le nord de l’archipel russe des Kouriles, plusieurs tsunamis successifs ont submergé les rues, selon le ministère des Situations d’urgence. Une de ces vagues, à Elizovsky dans le district de Kamchatka, a atteint entre trois et quatre mètres, selon un média local. Le maire du district, Alexandre Ovsiannikov, a indiqué que “tout le monde”, avait été évacué. L’état d’urgence a été décrété dans le district.”La quatrième vague de tsunami est en train de déferler. La vague est très grosse, tout est inondé, la côte entière est inondée”, a témoigné un habitant dans une vidéo publiée par le média russe Izvestia. “L’eau s’est retirée une fois encore, et elle va revenir maintenant. Le port et les usines de la côte sont complètement détruits”.Selon le maire de la ville cité par l’agence d’Etat russe Tass, un des tsunamis a entraîné vers le large des navires au mouillage après avoir arraché leurs ancres. Les autorités russes ont cependant levé l’alerte tsunami mercredi soir.”Nous avons tous couru en sous-vêtements avec les enfants. Heureusement nous avions préparé une valise”, a raconté à la chaîne publique Zvezda une habitante du Kamtchatka, une des zones sismiques les plus actives de la planète, au point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et Nord-Américaine.- “Evacuez immédiatement!” -“C’est la première fois que je vis un tremblement de terre aussi puissant depuis que je suis adulte”, a-t-elle poursuivi. “J’ai fondu en larmes. C’était très effrayant”.La magnitude de 8,8 est la plus forte enregistrée au Kamtchatka depuis le 5 novembre 1952, quand un séisme de magnitude 9 avait déclenché des tsunamis dévastateurs dans tout l’océan Pacifique.Le service sismologique du Kamtchatka a prévenu que des répliques jusqu’à 7,5 étaient attendues.Au Japon, des images en direct à la télévision ont montré des personnes évacuant en voiture ou à pied vers des zones plus élevées, notamment dans l’île septentrionale de Hokkaido.Un tsunami de 1,30 m a atteint un port dans le département de Miyagi, dans le nord du Japon, à 13h52 (04h52 GMT), a indiqué l’agence météorologique japonaise (JMA).L’agence météorologique japonaise a cependant retrogradé mercredi les alertes au tsunami dans une majeure partie de l’archipel, les maintenant seulement dans le nord. Près de la plage d’Inage, dans la région de Chiba, proche de Tokyo, un périmètre de sécurité a été mis en place, et un secouriste a indiqué à des journalistes de l’AFP présents sur place que la zone côtière était interdite d’accès jusqu’à nouvel ordre.”Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un tsunami. J’ai fait une blague là-dessus… quand on a entendu l’alerte”, a déclaré Leana Lussier, une touriste québécoise de 17 ans. “Nous étions venus ici pour nager, mais dès que nous avons entendu qu’une alerte au tsunami avait été émise, nous ne sommes pas du tout allés dans l’eau”, a ajouté Tomoyo Fujita, 35 ans, une habitante locale, en quittant les lieux avec sa petite fille.Les employés de la centrale nucléaire de Fukushima (nord), détruite par un puissant séisme et un tsunami en mars 2011, ont été évacués, a indiqué son opérateur.”Des tsunamis frapperont à répétition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des côtes tant que l’alerte n’est pas levée”, a averti la JMA, qui a prévu des vagues de trois mètres.- “Alertes au tsunami” -La Chine a également émis une alerte au tsunami pour plusieurs zones de sa côte. Les Philippines ont elles aussi exhorté les habitants de la côte est à se déplacer vers l’intérieur des terres, et ont conseillé aux pêcheurs déjà en mer de rester au large en eaux profondes.Sur l’autre rive du Pacifique, le Pérou et le Mexique ont aussi déclaré l’alerte au tsunami, de même que la Colombie et l’Equateur qui ont ordonné des évacuations, comme dans les ports de l’archipel des Galapagos. Des tsunamis de 1 à 3 mètres sont également possibles au Chili, au Costa Rica, en Polynésie française et d’autres archipels.Des vagues pouvant atteindre quatre mètres étaient attendues mercredi peu avant 10H30 GMT sur l’archipel des Marquises, en Polynésie française.Les Etats-Unis ont émis une série d’alertes de différents niveaux le long de la côte ouest nord-américaine de l’Alaska jusqu’à toute la côte californienne. bur-stu-cg-roc/ep/pt/sba/dth