La Russie veut régler des “questions” avant toute trêve globale avec Kiev

Le Kremlin a estimé lundi que de nombreuses questions restaient à régler en vue de conclure un accord de cessez-le-feu global avec l’Ukraine, au moment où les pourparlers initiés par Washington peinent à aboutir à des résultats concrets.Le président français Emmanuel Macron a, pour sa part, accusé la Russie faire traîner les discussions et lui a demandé d’accepter “le cessez-le-feu sans conditions” proposé en mars par son homologue américain Donald Trump.Ce dernier a dénoncé dimanche la multiplication des frappes russes ayant visé l’Ukraine ces derniers jours. L’une d’entre elles a fait vendredi 20 morts, dont neuf enfants.De son côté, la présidence russe a une nouvelle fois reproché au gouvernement ukrainien d’empêcher les négociations d’avancer.Vladimir “Poutine soutient l’idée de la nécessité d’un cessez-le-feu mais, avant cela, toute une série de questions reste en suspens”, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au cours de son briefing quotidien auquel participe l’AFP.Selon lui, ces questions concernent notamment “l’incapacité du régime de Kiev à contrôler plusieurs groupes extrémistes” et “les projets de militarisation ultérieure” de l’Ukraine. La Russie explique en particulier son assaut contre ce pays voisin par une volonté de le “dénazifier” et de le “démilitariser”.- “Tactiques dilatoires” -Après trois ans d’un conflit déclenché par Moscou qui a fait des dizaines de milliers de morts, Donald Trump ambitionne de mettre fin aux hostilités. Pour cela, il a rompu, en février, l’isolement diplomatique imposé à son homologue russe Vladimir Poutine par les Occidentaux après le début de l’offensive massive en février 2022.Son administration organise des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens en Arabie saoudite, qui n’ont cependant pas abouti à une cessation globale des hostilités.Sous pression américaine, Kiev avait accepté, mi-mars, une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours. La Russie avait rejeté cette initiative en l’état mais accepté une trêve plus limitée en mer Noire et dans les frappes sur les infrastructures énergétiques, dont la mise en oeuvre reste incertaine.En visite en Egypte, Emmanuel Macron a jugé lundi “urgent que la Russie cesse les faux-semblants et les tactiques dilatoires” et accepte “sans conditions” ce cessez-le-feu proposé par Donald Trump.”Cela fait presque un mois que non seulement la Russie y oppose une fin de non-recevoir mais qu’elle accroît les bombardements contre les civils avec encore des pertes tragiques il y a quelques jours en Ukraine”, a-t-il ajouté. Dimanche, le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a regretté l’absence de “réponse” américaine face au “refus” par Vladimir Poutine d’un cessez-le-feu complet et inconditionnel en Ukraine, après de nouveaux bombardements meurtriers.- Frappes russes meurtrières -Ces derniers jours, Kiev a dénoncé une multiplication des frappes russes, notamment un tir de missile qui a touché vendredi une zone d’habitation à Kryvyï Rig (centre) et qui a fait 20 morts, dont neuf enfants, selon Kiev.Dimanche soir, Donald Trump a condamné ces attaques : “Nous parlons à la Russie. J’aimerais qu’il (Vladimir Poutine) arrête. Je n’aime pas les bombardements. Et les bombardements se poursuivent encore et encore”, a-t-il commenté.De son côté, le Kremlin a démenti lundi que des infrastructures civiles aient été ciblées à la fin de la semaine dernière à Kryvyï Rig.Cette frappe, l’une des plus meurtrières de ces derniers mois en Ukraine, a suscité une grande vague d’émotion dans ce pays. Lundi, les funérailles de plusieurs personnes tuées, dont quatre enfants, doivent avoir lieu.Fin mars, la Russie avait donné son accord à un moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques mais les deux belligérants s’accusent mutuellement depuis de le violer.M. Trump a ensuite exprimé une certaine frustration face à la lenteur des négociations, se disant “très énervé, furieux” envers son homologue russe, après que ce dernier eut évoqué l’idée d’une “administration transitoire” en Ukraine, impliquant le départ du pouvoir de Volodymyr Zelensky.Vendredi, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a assuré que Donald Trump ne tomberait “pas dans le piège des négociations interminables” à propos de ce conflit.”Nous saurons assez vite – dans quelques semaines et non dans quelques mois – si la Russie est sérieuse ou non en ce qui concerne la paix”, a-t-il prédit.

Au Caire, Macron rejette tout “déplacement” des habitants de Gaza et tout rôle futur du Hamas

Emmanuel Macron a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump, mais a aussi donné des gages aux Etats-Unis en rejetant tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien.Au côté de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président français a déroulé le volet politique de cette visite en Egypte essentiellement consacrée à la guerre à Gaza, avant un volet humanitaire mardi.”L’Égypte et la France partagent une convergence de vues”, a-t-il dit. “Nous condamnons la reprise des frappes israéliennes à Gaza” depuis le 18 mars après deux mois de trêve, a-t-il ajouté, évoquant “un recul dramatique” de la situation.Tour à tour, les deux dirigeants ont appelé à un “retour immédiat au cessez-le-feu” et à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Les présidents français et égyptien ont été rejoints lundi par le roi Abdallah II de Jordanie pour un sommet à trois.Le roi a réitéré que son pays rejetait “le déplacement des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie”, selon un communiqué du palais.La diplomatie française entend afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, devait être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Etape symbolique -“Nous nous opposons fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie”, occupée par Israël depuis 1967, a martelé Emmanuel Macron. “Il s’agirait d’une violation du droit international, d’une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron, assurant que cette question était à l’ordre du jour de ses entretiens.Abdel Fattah al-Sissi a pour sa part prévenu que “la paix durable et la stabilité permanente au Moyen-Orient seront loin d’être réalisées tant que la cause palestinienne restera sans solution équitable”.Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.

Au Caire, Macron rejette tout “déplacement” des habitants de Gaza et tout rôle futur du Hamas

Emmanuel Macron a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump, mais a aussi donné des gages aux Etats-Unis en rejetant tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien.Au côté de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président français a déroulé le volet politique de cette visite en Egypte essentiellement consacrée à la guerre à Gaza, avant un volet humanitaire mardi.”L’Égypte et la France partagent une convergence de vues”, a-t-il dit. “Nous condamnons la reprise des frappes israéliennes à Gaza” depuis le 18 mars après deux mois de trêve, a-t-il ajouté, évoquant “un recul dramatique” de la situation.Tour à tour, les deux dirigeants ont appelé à un “retour immédiat au cessez-le-feu” et à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Les présidents français et égyptien ont été rejoints lundi par le roi Abdallah II de Jordanie pour un sommet à trois.Le roi a réitéré que son pays rejetait “le déplacement des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie”, selon un communiqué du palais.La diplomatie française entend afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, devait être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Etape symbolique -“Nous nous opposons fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie”, occupée par Israël depuis 1967, a martelé Emmanuel Macron. “Il s’agirait d’une violation du droit international, d’une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron, assurant que cette question était à l’ordre du jour de ses entretiens.Abdel Fattah al-Sissi a pour sa part prévenu que “la paix durable et la stabilité permanente au Moyen-Orient seront loin d’être réalisées tant que la cause palestinienne restera sans solution équitable”.Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.

Pris dans la tourmente douanière, le bitcoin au plus bas depuis l’élection de Trump

Sur des marchés financiers chahutés par les annonces douanières américaines, les investisseurs fuient le bitcoin, qui a retrouvé lundi ses niveaux précédant l’élection de Donald Trump, subissant comme les autres devises numériques sa réputation d’actif à risque particulièrement volatil.”Bien que les cryptomonnaies aient initialement résisté” à l’annonce des droits de douane mercredi, “elles ont fini par reculer ce week-end, à l’instar des autres actifs risqués”, remarque Simon Peters, analyste chez eToro.Le bitcoin s’est écroulé lundi sous la barre des 75.000 dollars pour la première fois depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine début novembre 2024.Lundi, vers 14H45 GMT, la plus capitalisée des cryptomonnaies plongeait de 6,66% par rapport à vendredi 21H00 GMT, à 78.521,38 dollars, après être brièvement tombé sous cette barre symbolique.L’ether, la deuxième plus importante devise numérique, dévissait de 14,04% à 1.562,83 dollars. D’autres s’écroulaient de façon similaire, comme le dogecoin ou Solana.L’offensive protectionniste de la Maison Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, passe par un droit de douane plancher supplémentaire de 10% sur toutes les importations, et par des majorations ciblées sur certains pays.”Le marché ne s’attendait manifestement pas à l’ampleur de la décision de la Maison Blanche”, constate Dessislava Aubert, analyste chez Kaiko, interrogée par l’AFP.Selon elle, un assouplissement de ces droits de douane “drastiques” ou “une plus grande clarté sur leur évolution future” seraient à même de faire rebondir les cryptoactifs.Depuis son prix record de 109.241,11 dollars le 20 janvier, quelques heures avant l’investiture du président américain, qui promettait un second mandat pro-crypto, le bitcoin a perdu plus d’un quart de sa valeur.Le secteur, qui avait initialement bénéficié de la perspective d’un environnement plus favorable aux cryptomonnaies, s’est finalement montré déçu.Le milliardaire a pourtant poussé à la tête du gendarme des marchés financiers américains, la SEC, Paul Atkins, un partisan des cryptomonnaies, qui remplacera Gary Gensler, tenant d’une approche plus répressive.Mais la cryptosphère regrette que la “réserve stratégique” en bitcoins, que le républicain a acté en mars, soit uniquement alimentée par des saisies de la justice américaine, sans qu’une politique d’achats publics ne soit prévue dans l’immédiat.Plus généralement, la chute des cryptomonnaies “reflète les incertitudes économiques générales et la prudence des investisseurs”, le bitcoin ayant connu son “premier trimestre le plus faible depuis dix ans”, indique Naeem Aslam, analyste de Zaye Capital.

Netanyahu to plead with Trump for tariff break

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu meets Donald Trump at the White House on Monday, becoming the first foreign leader to personally plead for a reprieve from stinging US tariffs that have shaken the world.Netanyahu, holding talks with Trump for the second time since the US president returned to power in January, will also seek further backing on Iran and Gaza where a short-lived US-brokered truce has collapsed.”We’re going to talk about trade, and we’re going to talk about the obvious subject,” Trump told reporters on board Air Force One on Sunday as he returned from a golfing weekend in Florida.”There’s a lot of things going on with the Middle East right now that have to be silenced.”Netanyahu met with US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer on Sunday night soon after his arrival, according to his office.The Israeli premier also met Trump’s special Middle East envoy Steve Witkoff on Monday.Arriving in Washington direct from a visit to Hungary, Netanyahu’s chief objective was to try to persuade Trump to reverse the decision, or at the very least to reduce the 17 percent levy set to be imposed on Israeli imports before it takes effect.Before leaving Budapest, Netanyahu had said his discussions would cover a range of issues, including “the tariff regime that has also been imposed on Israel.””I’m the first international leader, the first foreign leader who will meet with President Trump on a matter so crucial to Israel’s economy,” he said in a statement.”I believe this reflects the special personal relationship and the unique bond between the United States and Israel, which is so vital at this time.”In Budapest, Netanyahu met Hungarian Prime Minister Viktor Orban, who pulled his country out of the International Criminal Court (ICC) because it has issued an arrest warrant for the Israeli leader.Both leaders also spoke by phone with Trump on Thursday.- ‘Urgency’ -Analysts said Netanyahu would seek to secure an exemption from the tariffs for Israel.”The urgency (of the visit) makes sense in terms of stopping it before it gets institutionalized,” said Jonathan Rynhold, head of political studies at Bar-Ilan University in Tel Aviv.Such an exemption would not only benefit Trump’s closest Middle East ally but also “please Republicans in Congress, whose voters care about Israel, but are unwilling to confront Trump on this at this point,” he said.Israel had attempted to dodge the new tariffs by moving preemptively a day before Trump’s announcement and lifting all remaining Israeli duties on the one percent of US goods still affected by them.But Trump did not exempt Israel from his global salvo, saying the United States had a significant trade deficit with the country, the top beneficiary of US military aid.Netanyahu will also discuss the war sparked by Hamas’s October 2023 attack, the Israeli hostages still held in Gaza, and the “growing threat from Iran,” his office said.Israel resumed intense strikes on Gaza on March 18, and the weeks-long ceasefire with Hamas that the United States, Egypt and Qatar had brokered collapsed.Efforts to restore the truce have failed, with nearly 1,400 people killed in renewed Israeli air and ground operations, according to the health ministry in the Hamas-controlled territory.Palestinian militants in Gaza are still holding 58 hostages, including 34 the Israeli military says are dead.On Iran, Trump has been pressing for “direct talks” with Tehran on a new deal to curb the Islamic republic’s nuclear programme.But Iranian foreign ministry spokesman Esmail Baghai said Tehran’s proposal for indirect negotiations was “generous, responsible and wise.”There has been widespread speculation that Israel, possibly with US help, might attack Iranian facilities if no agreement is reached.

Netanyahu to plead with Trump for tariff break

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu meets Donald Trump at the White House on Monday, becoming the first foreign leader to personally plead for a reprieve from stinging US tariffs that have shaken the world.Netanyahu, holding talks with Trump for the second time since the US president returned to power in January, will also seek further backing on Iran and Gaza where a short-lived US-brokered truce has collapsed.”We’re going to talk about trade, and we’re going to talk about the obvious subject,” Trump told reporters on board Air Force One on Sunday as he returned from a golfing weekend in Florida.”There’s a lot of things going on with the Middle East right now that have to be silenced.”Netanyahu met with US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer on Sunday night soon after his arrival, according to his office.The Israeli premier also met Trump’s special Middle East envoy Steve Witkoff on Monday.Arriving in Washington direct from a visit to Hungary, Netanyahu’s chief objective was to try to persuade Trump to reverse the decision, or at the very least to reduce the 17 percent levy set to be imposed on Israeli imports before it takes effect.Before leaving Budapest, Netanyahu had said his discussions would cover a range of issues, including “the tariff regime that has also been imposed on Israel.””I’m the first international leader, the first foreign leader who will meet with President Trump on a matter so crucial to Israel’s economy,” he said in a statement.”I believe this reflects the special personal relationship and the unique bond between the United States and Israel, which is so vital at this time.”In Budapest, Netanyahu met Hungarian Prime Minister Viktor Orban, who pulled his country out of the International Criminal Court (ICC) because it has issued an arrest warrant for the Israeli leader.Both leaders also spoke by phone with Trump on Thursday.- ‘Urgency’ -Analysts said Netanyahu would seek to secure an exemption from the tariffs for Israel.”The urgency (of the visit) makes sense in terms of stopping it before it gets institutionalized,” said Jonathan Rynhold, head of political studies at Bar-Ilan University in Tel Aviv.Such an exemption would not only benefit Trump’s closest Middle East ally but also “please Republicans in Congress, whose voters care about Israel, but are unwilling to confront Trump on this at this point,” he said.Israel had attempted to dodge the new tariffs by moving preemptively a day before Trump’s announcement and lifting all remaining Israeli duties on the one percent of US goods still affected by them.But Trump did not exempt Israel from his global salvo, saying the United States had a significant trade deficit with the country, the top beneficiary of US military aid.Netanyahu will also discuss the war sparked by Hamas’s October 2023 attack, the Israeli hostages still held in Gaza, and the “growing threat from Iran,” his office said.Israel resumed intense strikes on Gaza on March 18, and the weeks-long ceasefire with Hamas that the United States, Egypt and Qatar had brokered collapsed.Efforts to restore the truce have failed, with nearly 1,400 people killed in renewed Israeli air and ground operations, according to the health ministry in the Hamas-controlled territory.Palestinian militants in Gaza are still holding 58 hostages, including 34 the Israeli military says are dead.On Iran, Trump has been pressing for “direct talks” with Tehran on a new deal to curb the Islamic republic’s nuclear programme.But Iranian foreign ministry spokesman Esmail Baghai said Tehran’s proposal for indirect negotiations was “generous, responsible and wise.”There has been widespread speculation that Israel, possibly with US help, might attack Iranian facilities if no agreement is reached.

De l’Elbe à l’Ebre, les grands fleuves européens envahis par les microplastiques

Certains flottent, d’autres s’enfoncent dans le lit des cours d’eau: les microplastiques ont envahi les fleuves européens, de l’Elbe en Allemagne à l’Ebre en Espagne, en passant par la Seine ou la Tamise, révèlent 14 études publiées simultanément dans la revue “Environmental Science and Pollution Research”.”La pollution est dans tous les fleuves européens” étudiés, constate Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS en écotoxicologie microbienne marine, qui a coordonné en 2019 une campagne de grande envergure sur neuf grands fleuves du Vieux Continent.Cette expédition Tara Microplastiques a impliqué 40 chimistes, biologistes et physiciens de 19 laboratoires de recherche, et de nombreux thésards et post-doctorants, avec le soutien de la fondation Tara Océan.Dans l’Elbe, l’Ebre, la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin, la Seine, la Tamise et le Tibre, une même méthode est appliquée, avec un minutieux travail de recueil et d’analyse d’échantillons prélevés à l’embouchure des fleuves, puis en remontant les cours d’eau jusqu’à la première grande ville de chaque fleuve.”Les microplastiques sont plus petits qu’un grain de riz”, explique Alexandra Ter Halle, physico-chimiste du CNRS à Toulouse qui a procédé aux analyses: ce sont des particules inférieures à 5 millimètres, les plus petites étant invisibles à l’oeil nu.On y retrouve les fibres de textiles synthétiques issues du lavage, les microparticules qui jaillissent sous les pneus des voitures ou lors du dévissage du bouchon d’une bouteille d’eau, ou les granules vierges de l’industrie du plastique.- “3.000 particules par seconde dans le Rhône” -Selon les scientifiques, la pollution “alarmante” observée est en moyenne “de trois microplastiques par mètre cube d’eau” dans les neuf fleuves étudiés.Certes, on est loin des 40 microplastiques par m3 détectés dans les 10 fleuves les plus pollués du monde (Fleuve Jaune, Yang Tse, Mékong, Gange, Nil, Niger, Hindus, Amour, Perle, Hai He) qui irriguent les pays où est fabriqué le plus de plastique ou qui traitent le plus de déchets.Mais en prenant en compte les volumes écoulés, “à Valence, dans le Rhône, on a un débit de 1.000 mètres cubes par seconde, ça veut dire qu’on a 3.000 particules plastiques à chaque seconde”, relève Jean-François Ghiglione. Sur la Seine, c’est 900 par seconde.Les scientifiques ont décelé une “nouveauté” qui les a “surpris”, grâce à une avancée dans les méthodes d’analyse mises au point en cours d’étude: “la masse des petits microplastiques, ceux qu’on ne voit pas à l’oeil nu, est plus importante que celle de ceux qu’on voit”, note M. Ghiglione.Or, “les grands microplastiques flottent et sont prélevés en surface, tandis que les invisibles sont répartis sur toute la colonne d’eau et sont ingérés par beaucoup d’animaux et d’organismes”.- “Pollution diffuse et installée” -Une des études a identifié une bactérie virulente sur un microplastique dans la Loire, capable de déclencher des infections chez l’Homme.Autre résultat inattendu: un quart des microplastiques découverts dans les fleuves ne sont pas issus de déchets, mais de plastiques primaires industriels. Ces granules, également baptisés “larmes de sirène”, se retrouvent aussi parfois sur des plages infestées après un accident maritime.Ce résultat, qui porte sur la France, a pu être établi grâce à une vaste opération de sciences participatives baptisée “Plastique à la loupe”, unique au monde, impliquant 350 classes de collèges et lycées français, soit quelque 15.000 élèves chaque année faisant des prélèvements sur les berges des fleuves.Mais les scientifiques ont renoncé à établir un palmarès des fleuves européens du plus au moins pollué: les chiffres étant globalement “équivalents”, et les données étant insuffisantes, selon M. Ghiglione.Idem pour l’impact des villes, “on n’a pas démontré un lien direct entre la présence de microplastiques et celle d’une grande ville, les résultats en amont et en aval d’une ville ne sont pas très différents”, dit M. Ghiglione. “Ce qu’on voit c’est une pollution diffuse et installée” qui “arrive de partout” dans les fleuves.”La coalition scientifique internationale dont nous faisons partie (dans le cadre des négociations onusiennes internationales sur la réduction de la pollution plastique, NDLR) demande une réduction majeure de la production de plastique primaire, parce qu’on sait que la production de plastique est complètement reliée à la pollution”, conclut-il.

De l’Elbe à l’Ebre, les grands fleuves européens envahis par les microplastiques

Certains flottent, d’autres s’enfoncent dans le lit des cours d’eau: les microplastiques ont envahi les fleuves européens, de l’Elbe en Allemagne à l’Ebre en Espagne, en passant par la Seine ou la Tamise, révèlent 14 études publiées simultanément dans la revue “Environmental Science and Pollution Research”.”La pollution est dans tous les fleuves européens” étudiés, constate Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS en écotoxicologie microbienne marine, qui a coordonné en 2019 une campagne de grande envergure sur neuf grands fleuves du Vieux Continent.Cette expédition Tara Microplastiques a impliqué 40 chimistes, biologistes et physiciens de 19 laboratoires de recherche, et de nombreux thésards et post-doctorants, avec le soutien de la fondation Tara Océan.Dans l’Elbe, l’Ebre, la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin, la Seine, la Tamise et le Tibre, une même méthode est appliquée, avec un minutieux travail de recueil et d’analyse d’échantillons prélevés à l’embouchure des fleuves, puis en remontant les cours d’eau jusqu’à la première grande ville de chaque fleuve.”Les microplastiques sont plus petits qu’un grain de riz”, explique Alexandra Ter Halle, physico-chimiste du CNRS à Toulouse qui a procédé aux analyses: ce sont des particules inférieures à 5 millimètres, les plus petites étant invisibles à l’oeil nu.On y retrouve les fibres de textiles synthétiques issues du lavage, les microparticules qui jaillissent sous les pneus des voitures ou lors du dévissage du bouchon d’une bouteille d’eau, ou les granules vierges de l’industrie du plastique.- “3.000 particules par seconde dans le Rhône” -Selon les scientifiques, la pollution “alarmante” observée est en moyenne “de trois microplastiques par mètre cube d’eau” dans les neuf fleuves étudiés.Certes, on est loin des 40 microplastiques par m3 détectés dans les 10 fleuves les plus pollués du monde (Fleuve Jaune, Yang Tse, Mékong, Gange, Nil, Niger, Hindus, Amour, Perle, Hai He) qui irriguent les pays où est fabriqué le plus de plastique ou qui traitent le plus de déchets.Mais en prenant en compte les volumes écoulés, “à Valence, dans le Rhône, on a un débit de 1.000 mètres cubes par seconde, ça veut dire qu’on a 3.000 particules plastiques à chaque seconde”, relève Jean-François Ghiglione. Sur la Seine, c’est 900 par seconde.Les scientifiques ont décelé une “nouveauté” qui les a “surpris”, grâce à une avancée dans les méthodes d’analyse mises au point en cours d’étude: “la masse des petits microplastiques, ceux qu’on ne voit pas à l’oeil nu, est plus importante que celle de ceux qu’on voit”, note M. Ghiglione.Or, “les grands microplastiques flottent et sont prélevés en surface, tandis que les invisibles sont répartis sur toute la colonne d’eau et sont ingérés par beaucoup d’animaux et d’organismes”.- “Pollution diffuse et installée” -Une des études a identifié une bactérie virulente sur un microplastique dans la Loire, capable de déclencher des infections chez l’Homme.Autre résultat inattendu: un quart des microplastiques découverts dans les fleuves ne sont pas issus de déchets, mais de plastiques primaires industriels. Ces granules, également baptisés “larmes de sirène”, se retrouvent aussi parfois sur des plages infestées après un accident maritime.Ce résultat, qui porte sur la France, a pu être établi grâce à une vaste opération de sciences participatives baptisée “Plastique à la loupe”, unique au monde, impliquant 350 classes de collèges et lycées français, soit quelque 15.000 élèves chaque année faisant des prélèvements sur les berges des fleuves.Mais les scientifiques ont renoncé à établir un palmarès des fleuves européens du plus au moins pollué: les chiffres étant globalement “équivalents”, et les données étant insuffisantes, selon M. Ghiglione.Idem pour l’impact des villes, “on n’a pas démontré un lien direct entre la présence de microplastiques et celle d’une grande ville, les résultats en amont et en aval d’une ville ne sont pas très différents”, dit M. Ghiglione. “Ce qu’on voit c’est une pollution diffuse et installée” qui “arrive de partout” dans les fleuves.”La coalition scientifique internationale dont nous faisons partie (dans le cadre des négociations onusiennes internationales sur la réduction de la pollution plastique, NDLR) demande une réduction majeure de la production de plastique primaire, parce qu’on sait que la production de plastique est complètement reliée à la pollution”, conclut-il.

De l’Elbe à l’Ebre, les grands fleuves européens envahis par les microplastiques

Certains flottent, d’autres s’enfoncent dans le lit des cours d’eau: les microplastiques ont envahi les fleuves européens, de l’Elbe en Allemagne à l’Ebre en Espagne, en passant par la Seine ou la Tamise, révèlent 14 études publiées simultanément dans la revue “Environmental Science and Pollution Research”.”La pollution est dans tous les fleuves européens” étudiés, constate Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS en écotoxicologie microbienne marine, qui a coordonné en 2019 une campagne de grande envergure sur neuf grands fleuves du Vieux Continent.Cette expédition Tara Microplastiques a impliqué 40 chimistes, biologistes et physiciens de 19 laboratoires de recherche, et de nombreux thésards et post-doctorants, avec le soutien de la fondation Tara Océan.Dans l’Elbe, l’Ebre, la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin, la Seine, la Tamise et le Tibre, une même méthode est appliquée, avec un minutieux travail de recueil et d’analyse d’échantillons prélevés à l’embouchure des fleuves, puis en remontant les cours d’eau jusqu’à la première grande ville de chaque fleuve.”Les microplastiques sont plus petits qu’un grain de riz”, explique Alexandra Ter Halle, physico-chimiste du CNRS à Toulouse qui a procédé aux analyses: ce sont des particules inférieures à 5 millimètres, les plus petites étant invisibles à l’oeil nu.On y retrouve les fibres de textiles synthétiques issues du lavage, les microparticules qui jaillissent sous les pneus des voitures ou lors du dévissage du bouchon d’une bouteille d’eau, ou les granules vierges de l’industrie du plastique.- “3.000 particules par seconde dans le Rhône” -Selon les scientifiques, la pollution “alarmante” observée est en moyenne “de trois microplastiques par mètre cube d’eau” dans les neuf fleuves étudiés.Certes, on est loin des 40 microplastiques par m3 détectés dans les 10 fleuves les plus pollués du monde (Fleuve Jaune, Yang Tse, Mékong, Gange, Nil, Niger, Hindus, Amour, Perle, Hai He) qui irriguent les pays où est fabriqué le plus de plastique ou qui traitent le plus de déchets.Mais en prenant en compte les volumes écoulés, “à Valence, dans le Rhône, on a un débit de 1.000 mètres cubes par seconde, ça veut dire qu’on a 3.000 particules plastiques à chaque seconde”, relève Jean-François Ghiglione. Sur la Seine, c’est 900 par seconde.Les scientifiques ont décelé une “nouveauté” qui les a “surpris”, grâce à une avancée dans les méthodes d’analyse mises au point en cours d’étude: “la masse des petits microplastiques, ceux qu’on ne voit pas à l’oeil nu, est plus importante que celle de ceux qu’on voit”, note M. Ghiglione.Or, “les grands microplastiques flottent et sont prélevés en surface, tandis que les invisibles sont répartis sur toute la colonne d’eau et sont ingérés par beaucoup d’animaux et d’organismes”.- “Pollution diffuse et installée” -Une des études a identifié une bactérie virulente sur un microplastique dans la Loire, capable de déclencher des infections chez l’Homme.Autre résultat inattendu: un quart des microplastiques découverts dans les fleuves ne sont pas issus de déchets, mais de plastiques primaires industriels. Ces granules, également baptisés “larmes de sirène”, se retrouvent aussi parfois sur des plages infestées après un accident maritime.Ce résultat, qui porte sur la France, a pu être établi grâce à une vaste opération de sciences participatives baptisée “Plastique à la loupe”, unique au monde, impliquant 350 classes de collèges et lycées français, soit quelque 15.000 élèves chaque année faisant des prélèvements sur les berges des fleuves.Mais les scientifiques ont renoncé à établir un palmarès des fleuves européens du plus au moins pollué: les chiffres étant globalement “équivalents”, et les données étant insuffisantes, selon M. Ghiglione.Idem pour l’impact des villes, “on n’a pas démontré un lien direct entre la présence de microplastiques et celle d’une grande ville, les résultats en amont et en aval d’une ville ne sont pas très différents”, dit M. Ghiglione. “Ce qu’on voit c’est une pollution diffuse et installée” qui “arrive de partout” dans les fleuves.”La coalition scientifique internationale dont nous faisons partie (dans le cadre des négociations onusiennes internationales sur la réduction de la pollution plastique, NDLR) demande une réduction majeure de la production de plastique primaire, parce qu’on sait que la production de plastique est complètement reliée à la pollution”, conclut-il.

Droits de douane et guerre à Gaza au menu de la visite de Netanyahu à Washington

Déjà reçu début février par Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est de retour à Washington lundi, pour parler de la guerre à Gaza et de l’Iran mais aussi se défendre contre l’offensive commerciale du président américain.Lors de la première visite du dirigeant israélien, Donald Trump avait stupéfié en exposant son projet de prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis, prélude selon lui à un vaste développement immobilier et économique du territoire palestinien.Cette fois, le monde est sous le choc de l’annonce la semaine dernière de droits de douane parfois exorbitants contre les partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui ont fait sombrer les places boursières internationales.Benjamin Netanyahu est le premier dirigeant étranger reçu à la Maison Blanche depuis le lancement de cette offensive protectionniste, qui n’épargne pas Israël.”Je pense que cela reflète la relation personnelle spéciale et le lien unique entre les Etats-Unis et Israël, qui est si vital en ce moment”, a-t-il déclaré avant son arrivée.Il doit arriver à 13h00 locales à la Maison Blanche (17h00 GMT), avoir une réunion bilatérale puis donner une conférence de presse avec Donald Trump à 14h30 (18h30 GMT).Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays à compter de mercredi.- Déficit commercial -Israël avait tenté en vain d’échapper aux nouvelles taxes en prenant des mesures préventives mardi, à la veille de l’annonce de Donald Trump, et en levant la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses droits de douane, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “également un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump qu’Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque de Jérusalem.”Je ne serais pas surpris si des concessions envers Israël étaient annoncées (…) et cela servirait d’exemple pour d’autres pays”, a-t-il ajouté.Benjamin Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Depuis cette date, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.- Dialogue “direct” avec l’Iran -Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Donald Trump n’a pas reparlé récemment de son projet d’annexion de la bande de Gaza, vivement critiqué par les pays arabes et nombre de puissances étrangères, mais a multiplié les menaces contre le Hamas, ainsi que les appels à libérer les derniers otages et les messages de soutien à Israël.Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé lundi lors d’une visite en Egypte qu’il s’opposait “fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie”.Le gouvernement allemand a lui appelé à une enquête “de toute urgence” sur la mort de secouristes et travailleurs humanitaires à Gaza après des tirs israéliens sur leurs ambulances.S’agissant de l’Iran, le président républicain plaide désormais pour des “négociations directes” avec Téhéran sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien, tout en menaçant le pays de le bombarder en cas d’échec de la voie diplomatique.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.