Abidjan dreams of becoming Africa’s next cinema hubFri, 04 Jul 2025 05:49:55 GMT

In the lush forests north of Abidjan, technicians were busy filming on the set of “Le Testament” (“The Will”), a comedy co-production between Ivory Coast, Burkina Faso and Senegal.Under a large tree, village elders gathered to discuss the death of a wealthy local cocoa planter. In the film, his children return to their native village …

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Au-dessus des médias slovaques, l’ombre grandissante de Robert Fico

Quand le nationaliste Robert Fico est revenu au pouvoir en Slovaquie fin 2023, il a ciblé quatre médias, dont la chaîne de télévision Markiza. Depuis, les accusations d’ingérence politique se multiplient tout comme les départs.A l’image de la Hongrie voisine dirigée par son allié Viktor Orban, le Premier ministre slovaque, soucieux de mettre au pas les voix critiques, façonne peu à peu la scène médiatique de son pays. En deux ans, la liberté de la presse a dégringolé de 21 places, selon le classement de Reporters sans frontières (RSF). En première ligne, la chaîne privée Markiza, fondée en 1996 et appartenant au puissant groupe d’investissement tchèque PPF détenu par la famille Kellner, va-t-elle basculer dans l’autre camp ?C’est ce que craignent des dizaines de journalistes de la rédaction qui, dans des lettres ouvertes, dénoncent des pressions politiques et internes de plus en plus fortes pour favoriser les partis de la coalition.    Un présentateur vedette a claqué la porte en mai après avoir été écarté de son poste, suivi de trois autres personnes.Gabriela Kajtarova fait partie des démissionnaires : lorsqu’elle a rejoint Markiza il y a sept ans, elle se réjouissait de faire partie d’une rédaction “avec juste ce qu’il faut d’impertinence”, un “poil à gratter des gouvernements de tous bords”.- Conflits d’intérêts -Mais la donne a changé : “désormais, je ne peux m’identifier avec les valeurs véhiculées, qui consistent à faire la promotion de certains partis politiques et à diffuser de platitudes”, explique à l’AFP la quadragénaire.”Les ingérences ont commencé” peu après le retour de Robert Fico, estime un reporter de la chaîne parti dès l’an dernier, Adel Ghannam. Par exemple, précise-t-il, “on nous incitait à couvrir le moins possible les manifestations antigouvernementales” ou encore à reléguer en fin de journal des sujets politiques importants.Le tout dans un contexte délétère : maniant facilement l’insulte, le Premier ministre slovaque et ses partenaires dans la coalition ont commencé à cibler verbalement les journalistes jugés trop critiques, les menaçant d’une surveillance accrue, de procès ou de pertes de contrats publicitaires pour leur employeur.Aujourd’hui, Markiza ne figure plus dans la liste des “médias ennemis” établie par Robert Fico, observe M. Ghannam : “Cela signifie que le média historiquement le plus puissant de la Slovaquie indépendante est devenu, dans une certaine mesure, servile face au pouvoir gouvernemental”.A un moment où, partout dans la région, le journalisme est attaqué, “il est essentiel que les actionnaires résistent aux tentatives visant à éliminer la critique”, dit à l’AFP Veclav Stetka, de l’université britannique de Loughborough.Une sanctuarisation que le groupe PPF n’est pas en mesure d’assurer, poursuit-il. Car, “en raison de sa présence dans des secteurs réglementés, comme les télécoms, il cherche à garder de bonnes relations avec le gouvernement”.- “Censure douce” -Face aux accusations, la direction de Markiza défend “une couverture totalement impartiale et équilibrée” et dément auprès de l’AFP être “un outil au service de projets politiques”.En réalité, “ce que nous observons, c’est une censure douce”, décrypte Pavol Szalai, le responsable régional de RSF. Donc pas de contenus qui disparaissent brutalement mais “des changements inexpliqués dans la programmation et l’incitation au départ des journalistes les plus intègres”.Pour lui, les chaînes de télévision privées ont une responsabilité d’autant plus grande que les médias audiovisuels publics ont été regroupés au sein d’une entité unique, STVR, placée sous le contrôle de l’Etat, en vertu d’une réforme de 2024.Au sein de l’UE, la Slovaquie accuse “sans doute le plus fort recul de la liberté de la presse ces deux dernières années”, déplore M. Szalai, qui voit se dégrader à vitesse grand V “le droit des citoyens à recevoir des informations fiables”.La nouvelle directrice de STVR, Martina Flasikova, élue par un conseil de neuf membres, quatre nommés par le gouvernement et les cinq autres par le Parlement, est la fille d’un membre fondateur du parti Smer de Robert Fico. Elle estime qu’il faut “élargir l’espace à différentes vérités, afin que le téléspectateur puisse décider en toute liberté”.Et pour le gouvernement slovaque allié du président américain Donald Trump, il faut maintenant tendre le micro à ceux qui affirment que la terre est plate aussi bien qu’aux scientifiques.

Au-dessus des médias slovaques, l’ombre grandissante de Robert Fico

Quand le nationaliste Robert Fico est revenu au pouvoir en Slovaquie fin 2023, il a ciblé quatre médias, dont la chaîne de télévision Markiza. Depuis, les accusations d’ingérence politique se multiplient tout comme les départs.A l’image de la Hongrie voisine dirigée par son allié Viktor Orban, le Premier ministre slovaque, soucieux de mettre au pas les voix critiques, façonne peu à peu la scène médiatique de son pays. En deux ans, la liberté de la presse a dégringolé de 21 places, selon le classement de Reporters sans frontières (RSF). En première ligne, la chaîne privée Markiza, fondée en 1996 et appartenant au puissant groupe d’investissement tchèque PPF détenu par la famille Kellner, va-t-elle basculer dans l’autre camp ?C’est ce que craignent des dizaines de journalistes de la rédaction qui, dans des lettres ouvertes, dénoncent des pressions politiques et internes de plus en plus fortes pour favoriser les partis de la coalition.    Un présentateur vedette a claqué la porte en mai après avoir été écarté de son poste, suivi de trois autres personnes.Gabriela Kajtarova fait partie des démissionnaires : lorsqu’elle a rejoint Markiza il y a sept ans, elle se réjouissait de faire partie d’une rédaction “avec juste ce qu’il faut d’impertinence”, un “poil à gratter des gouvernements de tous bords”.- Conflits d’intérêts -Mais la donne a changé : “désormais, je ne peux m’identifier avec les valeurs véhiculées, qui consistent à faire la promotion de certains partis politiques et à diffuser de platitudes”, explique à l’AFP la quadragénaire.”Les ingérences ont commencé” peu après le retour de Robert Fico, estime un reporter de la chaîne parti dès l’an dernier, Adel Ghannam. Par exemple, précise-t-il, “on nous incitait à couvrir le moins possible les manifestations antigouvernementales” ou encore à reléguer en fin de journal des sujets politiques importants.Le tout dans un contexte délétère : maniant facilement l’insulte, le Premier ministre slovaque et ses partenaires dans la coalition ont commencé à cibler verbalement les journalistes jugés trop critiques, les menaçant d’une surveillance accrue, de procès ou de pertes de contrats publicitaires pour leur employeur.Aujourd’hui, Markiza ne figure plus dans la liste des “médias ennemis” établie par Robert Fico, observe M. Ghannam : “Cela signifie que le média historiquement le plus puissant de la Slovaquie indépendante est devenu, dans une certaine mesure, servile face au pouvoir gouvernemental”.A un moment où, partout dans la région, le journalisme est attaqué, “il est essentiel que les actionnaires résistent aux tentatives visant à éliminer la critique”, dit à l’AFP Veclav Stetka, de l’université britannique de Loughborough.Une sanctuarisation que le groupe PPF n’est pas en mesure d’assurer, poursuit-il. Car, “en raison de sa présence dans des secteurs réglementés, comme les télécoms, il cherche à garder de bonnes relations avec le gouvernement”.- “Censure douce” -Face aux accusations, la direction de Markiza défend “une couverture totalement impartiale et équilibrée” et dément auprès de l’AFP être “un outil au service de projets politiques”.En réalité, “ce que nous observons, c’est une censure douce”, décrypte Pavol Szalai, le responsable régional de RSF. Donc pas de contenus qui disparaissent brutalement mais “des changements inexpliqués dans la programmation et l’incitation au départ des journalistes les plus intègres”.Pour lui, les chaînes de télévision privées ont une responsabilité d’autant plus grande que les médias audiovisuels publics ont été regroupés au sein d’une entité unique, STVR, placée sous le contrôle de l’Etat, en vertu d’une réforme de 2024.Au sein de l’UE, la Slovaquie accuse “sans doute le plus fort recul de la liberté de la presse ces deux dernières années”, déplore M. Szalai, qui voit se dégrader à vitesse grand V “le droit des citoyens à recevoir des informations fiables”.La nouvelle directrice de STVR, Martina Flasikova, élue par un conseil de neuf membres, quatre nommés par le gouvernement et les cinq autres par le Parlement, est la fille d’un membre fondateur du parti Smer de Robert Fico. Elle estime qu’il faut “élargir l’espace à différentes vérités, afin que le téléspectateur puisse décider en toute liberté”.Et pour le gouvernement slovaque allié du président américain Donald Trump, il faut maintenant tendre le micro à ceux qui affirment que la terre est plate aussi bien qu’aux scientifiques.

Cameroon’s 92-year-old president faces emerging rivalsFri, 04 Jul 2025 05:38:00 GMT

At 92, the world’s oldest head of state, Cameroonian President Paul Biya, faces defections by allies-turned-rivals jockeying to replace him in elections that could end his four-plus decades in power.Biya, who has led Cameroon with an iron fist since 1982, has had two key allies defect back-to-back as the African country heads for elections in …

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Mondial des clubs: Thiago Silva, 40 ans toujours “monstro”

Fluminense, qui vise une place en demi-finale du Mondial des clubs, vendredi à Orlando face à la surprenante équipe saoudienne d’Al-Hilal, sait qu’il peut compter sur “O Monstro” Thiago Silva, toujours intraitable en défense malgré ses 40 ans.”Boys don’t cry”. Dans cet indémodable tube de 1979, Robert Smith, leader des Cure, conteste avec ironie l’idée selon laquelle les hommes ne devraient pas pleurer. L’ancien international brésilien, lui, n’a jamais eu peur d’exprimer ses émotions sur un terrain et tant pis pour la soi-disant invulnérabilité masculine, qui prévaut souvent dans le foot.Les larmes de Thiago Silva, c’est en effet tout une histoire, car elles ont coulé plusieurs fois sur ses joues au cours de sa brillante carrière.Celles restées à la postérité – à ses dépens – datent du Mondial-2014 disputé dans son pays où la pression était immense. Juste avant la séance de tirs au but finalement remportée face au Chili en 8e de finale, alors que tous ses coéquipiers s’étaient rassemblés, lui s’était isolé, assis sur un ballon, et avait pleuré. Une attitude que beaucoup ont jugé indigne d’un capitaine de la Seleçao.- Emotif qui s’assume -Il y a eu aussi celles, plus convenues, lors de son dernier match avec le Paris-SG en 2020 après huit ans passés dans la capitale, d’autres qui ont accompagné son message de remerciements aux fans de Chelsea pour son ultime rencontre avec les Blues (2024), jusqu’à celle de dimanche, après la qualification de Fluminense en quarts, en battant l’Inter Milan (2-0).Ces larmes furent cependant de joie, également motivées par le souvenir de son ancien club, l’AC Milan, grand rival de son adversaire du jour. “Je pense que les supporteurs sont contents du résultat”, expliqua-t-il après coup. Il est acquis depuis longtemps que Thiago Silva est un émotif qui s’assume. Mais ce serait trop vite oublier à quel point le stoppeur brésilien est avant tout un roc, un guerrier, qui ne lâche rien et reste une redoutable force dissuasive pour les attaques adverses.D’où son surnom “O Monstro” (Le Monstre) dont l’affubla en 2007 Fernando Henrique, alors gardien de but de Fluminense, pour le féliciter après une action défensive impressionnante. Le surnom a été vite adopté par les fans et l’a suivi en Europe. – “Remporter un titre” -Revenu l’an passé dans son club formateur sis à Rio de Janeiro, Thiago Silva semble vivre une cure de jouvence durant ce Mondial des clubs à 32 participants, entouré d’autres vétérans en défense, Fabio le gardien âgé de 44 ans et Samuel Xavier (35 ans) son binôme de la charnière centrale.Malgré une cuisse douloureuse et une chaleur étouffante à Charlotte, il a tenu son rang, impérial, face aux Intéristes de l’Argentin Lautaro Martinez.”Il faisait trop chaud pour jouer, mais nous sommes Fluminense – et aujourd’hui, nous avons mérité de gagner.” Des mots empreints de fierté, celle d’un leader qui, s’il n’a évidemment plus ses jambes de vingt ans, continue de briller par un formidable sens du placement et une lecture du jeu remarquable. Ce qui explique en partie pourquoi “Flu” n’a encaissé qu’un seul but sur ses six derniers matches. Autant d’atouts qui ne seront pas de trop face aux attaquants d’Al-Hilal, qu’il convient de ne plus sous-estimer dans ce Mondial des clubs, tant leur capacité à se projeter et à faire mal à l’adversaire a été criante contre Manchester City, en plein naufrage défensif en 8e de finale (4-3 a.p.).”O Mostro”, lui, ne prendra certainement pas à la légère cet adversaire, car il a un objectif bien en tête: “ce que je souhaite le plus à la fin de ma carrière, c’est de remporter un titre avec ce maillot”.

Mondial de clubs: pour la pépite Estevao, drôle de samba face aux Blues

Nouvelle petite merveille venue du Brésil, l’attaquant de Palmeiras Estevao, 18 ans seulement, sera la principale attraction du quart de finale du Mondial des clubs face à Chelsea, vendredi à Philadelphie, et va vivre une drôle de soirée en affrontant l’équipe qu’il doit rejoindre à l’issue du tournoi. Le pays des quintuples champions du monde est passé maître dans l’art de sortir des pépites à intervalles réguliers. Elles ne connaissent pas toutes la réussite mais la dernière, issue de l’Etat de Sao Paulo, semble promise à un destin de star si elle parvient à se faire une place dans la jungle du football européen et au sein de l’effectif pléthorique des Blues.   La formation londonienne n’a en tout cas pas hésité à débourser près de 60 millions d’euros, bonus compris, pour mettre le grappin sur ce grand espoir brésilien, signe des attentes élevées qui l’escortent depuis ses premiers pas à Palmeiras où il a débarqué à 14 ans avant de s’imposer chez les professionnels à partir de 2023, avec un premier sacre national la même année et un trophée de meilleur joueur du championnat décroché la saison suivante.Tantôt ailier, tantôt N.10, le natif de França possède toute la panoplie qui fait depuis si longtemps la spécificité et l’attrait des joueurs brésiliens: le dribble et la percussion, à quoi il sait ajouter le sens de la passe et une vision du jeu au-dessus de la moyenne.- Contrat Nike à 10 ans -Des qualités qui lui ont valu aux Etats-Unis le titre de MVP lors du premier match de Palmeiras dans cette Coupe du monde contre Porto (0-0).L’équipementier Nike ne s’y est pas non plus trompé et a fait signer un contrat dès l’âge de 10 ans à ce pur gaucher, considéré au pays comme un possible successeur de son idole Neymar, dont il s’est inspiré en visionnant les plus belles actions sur YouTube, comme il l’a écrit sur la plateforme en ligne The Players’ Tribune. “Un jour, il sera désigné meilleur joueur du monde. C’est un gamin spectaculaire et il va briller en Europe”, estime la présidente de Palmeiras Leila Pereira. “Estevao est le meilleur joueur brésilien depuis Neymar. On le regarde et on tombe amoureux. Il impressionne déjà par sa technique, mais il n’a pas encore atteint sa maturité physique. Il pourrait donc encore progresser. C’est ce qui laisse penser qu’il atteindra un niveau bien supérieur”, abonde Joao Paulo Sampaio, le patron de l’Académie de Palmeiras, interrogé par la BBC.En attendant de tutoyer la gloire, Estevao, qui va traverser l’Atlantique avec toute sa famille après le Mondial, va devoir s’acclimater à un environnement forcément déroutant pour un élément aussi jeune. – “Anxieux” -Même s’il a déjà effectué ses débuts en équipe nationale en septembre 2024 (5 sélections) et qu’il a été confronté à une forte pression au Brésil, le prodige, qualifié de “génie” par Neymar, a bien conscience de basculer dans un tout autre univers en arrivant en Premier League et en Europe où il va découvrir la Ligue des champions, la compétition inter-clubs la plus relevée de la planète. “Je suis anxieux et j’ai des papillons dans l’estomac en y pensant. C’est vraiment difficile. C’est un rêve qui va devenir réalité. Plus ça approche, plus l’anxiété s’installe mais j’essaie de rester concentré pour quitter Palmeiras dans les meilleures conditions”, a-t-il expliqué la semaine dernière.Carlo Ancelotti, qui l’a titularisé dès sa première rencontre à la tête de la Seleçao, le 5 juin face à l’Equateur (0-0) en qualifications du Mondial-2026, est lui déjà tombé sous le charme de celui qui était appelé “Messinho” à ses débuts avec Cruzeiro à Belo Horizonte avant de signer à Palmeiras.  “Je vois ce que tout le monde voit, un joueur spécial avec un talent extraordinaire”, a déclaré le prestigieux technicien italien. Un compliment pas anodin de la part de quelqu’un qui a vu défiler sous ses ordres un paquet de cracks.