Market panic deepens as Trump scolds China

US President Donald Trump lashed out at China on Monday as a stock market rout deepened after Beijing retaliated against his global tariffs offensive.European equities were deep in the red but Asia fared worse, with Hong Kong’s Hang Seng index crashing 13.2 percent, its biggest drop since the 1997 Asian financial crisis, and Tokyo’s Nikkei 225 falling an eye-watering 7.8 percent.A 10-percent “baseline” tariff on imports from around the world took effect on Saturday but a slew of countries will be hit by higher duties from Wednesday, with levies of 34 percent for Chinese goods and 20 percent for EU products.While other countries weigh their options, Beijing announced last week its own 34-percent tariff on US goods, which will come into effect on Thursday. Trump chastised Beijing early Monday for not heeding “my warning for abusing countries not to retaliate” as he called China “the biggest abuser of them all” on tariffs.Chinese vice commerce minister Ling Ji said the tit-for-tat duties “are aimed at bringing the United States back onto the right track of the multilateral trade system.””The root cause of the tariff issue lies in the United States,” Ling told representatives of US companies on Sunday, according to his ministry.EU trade ministers gathered in Luxembourg on Monday to discuss the bloc’s own response, with Germany and France having advocated a tax targeting US tech giants.”We must not exclude any option on goods, on services,” said French Trade Minister Laurent Saint-Martin.The 27-nation bloc should “open the European toolbox, which is very comprehensive and can also be extremely aggressive,” he said.German Economy Minister Robert Habeck likewise said Europe should be prepared to use its trade “bazooka” — a new anti-coercion mechanism allowing it to punish any country using economic threats to exert pressure on the EU.But signs of divergence already emerged, with Ireland, whose low corporate tax rate has attracted US tech and pharmaceutical companies, warning against that course of action.Targeting services “would be an extraordinary escalation at a time when we must be working for de-escalation,” said Irish Trade Minister Simon Harris.- Recession fears -Trump on Sunday doubled down on his demand to slash deficits with trading partners, saying he would not cut any deals unless that was resolved.”Sometimes you have to take medicine to fix something,” said Trump, whose administration has shrugged off the market panic.He told reporters aboard Air Force One that world leaders were “dying to make a deal.”Trillions of dollars have been wiped off stocks worldwide since Trump announced the tariffs last week, and the losses deepened on Monday, with US markets expected to open deep in the red.JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon warned the tariffs “will likely increase inflation,” in a letter to shareholders Monday.”Whether or not the menu of tariffs causes a recession remains in question, but it will slow down growth,” he said.Taipei recorded its heaviest loss on record as it sank 9.7 percent.The Stoxx Europe 600 index was down five percent in early afternoon deals, with more than 1.5 trillion euros of market capitalization going up in smoke over just a few days.The main US oil contract dropped below $60 a barrel for the first time since April 2021 on worries of a global recession.”The market’s telling you in plain language: global demand is vanishing, and a global recession is on the cards and coming on fast,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.- Status quo ‘gone’ -US officials said more than 50 countries have reached out to Trump to negotiate.Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba, whose country faces a 24-percent levy, said Tokyo would present Trump with a “package” of measures to win relief from US tariffs ahead of a mooted call between the leaders.Benjamin Netanyahu, prime minister of Israel — hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — was due on Monday to become the first leader to meet Trump since last week’s announcement.British Prime Minister Keir Starmer warned in a newspaper op-ed that “the world as we knew it has gone”, saying the status quo would increasingly hinge on “deals and alliances.”Vietnam, a manufacturing powerhouse with a big trade surplus with the United States, has already reached out and requested a delay of at least 45 days to thumping 46-percent tariffs.

Droits de douane: tempête sur les marchés, Trump reste inflexible et attaque Pékin

Les marchés boursiers mondiaux chutent lundi, plombés par la guerre commerciale lancée par Donald Trump, qui a de nouveau épinglé la Chine et balayé les risques d’inflation.Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a qualifié la Chine de “plus grand profiteur de tous”, lui reprochant de ne pas “pas avoir pris en compte [son] avertissement aux pays profiteurs de ne pas répliquer” à son offensive commerciale.Le président républicain accuse les partenaires économiques des États-Unis de les “piller”. En conséquence, il a imposé un taux universel de 10% de taxe sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%). La Chine a répliqué en annonçant ses propres droits de douane  34% de taxes sur les importations américaines à compter du 10 avril.Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. A Hong Kong, l’indice Hang Seng s’est effondré de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.En Europe, l’indice Eurostoxx 600 perd près de 5% à la mi-journée. En quelques jours, plus de 1.500 milliards d’euros de capitalisation boursière y sont partis en fumée. Pour Berlin, le plongeon boursier est un “signal d’alarme” montrant qu’il n’y a “que des perdants” dans une guerre commerciale dans laquelle il s’agit “d’éviter” l’escalade.Wall Street, qui a signé vendredi sa pire journée depuis 2020 et effacé quelque 6.000 milliards de dollars de capitalisation en deux séances, s’oriente aussi vers une baisse à l’ouverture.- ‘Traitement’ nécessaire -“Nous avons des déficits commerciaux massifs avec la Chine, l’Union européenne et beaucoup d’autres”, a écrit dimanche Donald Trump sur son réseau Truth Social.”La seule manière de régler ce problème, ce sont les droits de douane”, a-t-il martelé.Interrogé sur la dégringolade des marchés à bord d’Air Force One, il est resté inflexible: “Il faut parfois prendre un traitement pour se soigner”, a-t-il déclaré.”Il n’y a aucune inflation”, a-t-il à nouveau assuré lundi sur “Truth”, réitérant sa demande à la Réserve fédérale américaine (Fed) de “baisser les taux”.La plupart des économistes s’attendent à ce que les nouvelles taxes sur les produits importés aux États-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent consommation et croissance.Le patron du mastodonte bancaire américain JPMorgan Chase, Jamie Dimon, a averti, dans sa lettre annuelle aux actionnaires, que les droits de douane allaient “probablement augmenter” et “ralentir la croissance économique”.- ‘Pas de discussion’ -M. Trump a assuré avoir discuté pendant le week-end “avec beaucoup d’Européens, d’Asiatiques, au monde entier. Ils veulent tous désespérément un accord”.Les Européens “veulent discuter, mais il n’y aura pas de discussion tant qu’ils ne nous donneront pas beaucoup d’argent sur une base annuelle”, a-t-il martelé.Les ministres européens du Commerce extérieur sont lundi au Luxembourg pour “préparer” une réponse commune aux mesures américaines, un “changement de paradigme” auquel l’UE doit s’adapter, selon le commissaire européen en charge du Commerce.La réponse européenne pourrait être “extrêmement agressive”, a jugé le ministre français du Commerce extérieur, Laurent saint-Martin, appelant à n’exclure “aucune option”. L’Irlande a cependant mis en garde contre “l’escalade extraordinaire” que constitueraient des représailles ciblant la tech américaine.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement” américain, a déclaré le ministre des Finances américain Scott Bessent sur la chaîne NBC. “Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a-t-il expliqué. “Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu le ministre, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé à Washington pour évoquer entre autres les nouvelles taxes douanières avec le président américain. Il est le premier dirigeant étranger à rencontrer M. Trump depuis l’annonces des nouveaux droits de douane. Une conférence de presse commune est prévue à 18H30 GMT.

Droits de douane: tempête sur les marchés, Trump reste inflexible et attaque Pékin

Les marchés boursiers mondiaux chutent lundi, plombés par la guerre commerciale lancée par Donald Trump, qui a de nouveau épinglé la Chine et balayé les risques d’inflation.Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a qualifié la Chine de “plus grand profiteur de tous”, lui reprochant de ne pas “pas avoir pris en compte [son] avertissement aux pays profiteurs de ne pas répliquer” à son offensive commerciale.Le président républicain accuse les partenaires économiques des États-Unis de les “piller”. En conséquence, il a imposé un taux universel de 10% de taxe sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%). La Chine a répliqué en annonçant ses propres droits de douane  34% de taxes sur les importations américaines à compter du 10 avril.Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. A Hong Kong, l’indice Hang Seng s’est effondré de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.En Europe, l’indice Eurostoxx 600 perd près de 5% à la mi-journée. En quelques jours, plus de 1.500 milliards d’euros de capitalisation boursière y sont partis en fumée. Pour Berlin, le plongeon boursier est un “signal d’alarme” montrant qu’il n’y a “que des perdants” dans une guerre commerciale dans laquelle il s’agit “d’éviter” l’escalade.Wall Street, qui a signé vendredi sa pire journée depuis 2020 et effacé quelque 6.000 milliards de dollars de capitalisation en deux séances, s’oriente aussi vers une baisse à l’ouverture.- ‘Traitement’ nécessaire -“Nous avons des déficits commerciaux massifs avec la Chine, l’Union européenne et beaucoup d’autres”, a écrit dimanche Donald Trump sur son réseau Truth Social.”La seule manière de régler ce problème, ce sont les droits de douane”, a-t-il martelé.Interrogé sur la dégringolade des marchés à bord d’Air Force One, il est resté inflexible: “Il faut parfois prendre un traitement pour se soigner”, a-t-il déclaré.”Il n’y a aucune inflation”, a-t-il à nouveau assuré lundi sur “Truth”, réitérant sa demande à la Réserve fédérale américaine (Fed) de “baisser les taux”.La plupart des économistes s’attendent à ce que les nouvelles taxes sur les produits importés aux États-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent consommation et croissance.Le patron du mastodonte bancaire américain JPMorgan Chase, Jamie Dimon, a averti, dans sa lettre annuelle aux actionnaires, que les droits de douane allaient “probablement augmenter” et “ralentir la croissance économique”.- ‘Pas de discussion’ -M. Trump a assuré avoir discuté pendant le week-end “avec beaucoup d’Européens, d’Asiatiques, au monde entier. Ils veulent tous désespérément un accord”.Les Européens “veulent discuter, mais il n’y aura pas de discussion tant qu’ils ne nous donneront pas beaucoup d’argent sur une base annuelle”, a-t-il martelé.Les ministres européens du Commerce extérieur sont lundi au Luxembourg pour “préparer” une réponse commune aux mesures américaines, un “changement de paradigme” auquel l’UE doit s’adapter, selon le commissaire européen en charge du Commerce.La réponse européenne pourrait être “extrêmement agressive”, a jugé le ministre français du Commerce extérieur, Laurent saint-Martin, appelant à n’exclure “aucune option”. L’Irlande a cependant mis en garde contre “l’escalade extraordinaire” que constitueraient des représailles ciblant la tech américaine.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement” américain, a déclaré le ministre des Finances américain Scott Bessent sur la chaîne NBC. “Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a-t-il expliqué. “Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu le ministre, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé à Washington pour évoquer entre autres les nouvelles taxes douanières avec le président américain. Il est le premier dirigeant étranger à rencontrer M. Trump depuis l’annonces des nouveaux droits de douane. Une conférence de presse commune est prévue à 18H30 GMT.

Droits de douane: tempête sur les marchés, Trump reste inflexible et attaque Pékin

Les marchés boursiers mondiaux chutent lundi, plombés par la guerre commerciale lancée par Donald Trump, qui a de nouveau épinglé la Chine et balayé les risques d’inflation.Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a qualifié la Chine de “plus grand profiteur de tous”, lui reprochant de ne pas “pas avoir pris en compte [son] avertissement aux pays profiteurs de ne pas répliquer” à son offensive commerciale.Le président républicain accuse les partenaires économiques des États-Unis de les “piller”. En conséquence, il a imposé un taux universel de 10% de taxe sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%). La Chine a répliqué en annonçant ses propres droits de douane  34% de taxes sur les importations américaines à compter du 10 avril.Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. A Hong Kong, l’indice Hang Seng s’est effondré de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.En Europe, l’indice Eurostoxx 600 perd près de 5% à la mi-journée. En quelques jours, plus de 1.500 milliards d’euros de capitalisation boursière y sont partis en fumée. Pour Berlin, le plongeon boursier est un “signal d’alarme” montrant qu’il n’y a “que des perdants” dans une guerre commerciale dans laquelle il s’agit “d’éviter” l’escalade.Wall Street, qui a signé vendredi sa pire journée depuis 2020 et effacé quelque 6.000 milliards de dollars de capitalisation en deux séances, s’oriente aussi vers une baisse à l’ouverture.- ‘Traitement’ nécessaire -“Nous avons des déficits commerciaux massifs avec la Chine, l’Union européenne et beaucoup d’autres”, a écrit dimanche Donald Trump sur son réseau Truth Social.”La seule manière de régler ce problème, ce sont les droits de douane”, a-t-il martelé.Interrogé sur la dégringolade des marchés à bord d’Air Force One, il est resté inflexible: “Il faut parfois prendre un traitement pour se soigner”, a-t-il déclaré.”Il n’y a aucune inflation”, a-t-il à nouveau assuré lundi sur “Truth”, réitérant sa demande à la Réserve fédérale américaine (Fed) de “baisser les taux”.La plupart des économistes s’attendent à ce que les nouvelles taxes sur les produits importés aux États-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent consommation et croissance.Le patron du mastodonte bancaire américain JPMorgan Chase, Jamie Dimon, a averti, dans sa lettre annuelle aux actionnaires, que les droits de douane allaient “probablement augmenter” et “ralentir la croissance économique”.- ‘Pas de discussion’ -M. Trump a assuré avoir discuté pendant le week-end “avec beaucoup d’Européens, d’Asiatiques, au monde entier. Ils veulent tous désespérément un accord”.Les Européens “veulent discuter, mais il n’y aura pas de discussion tant qu’ils ne nous donneront pas beaucoup d’argent sur une base annuelle”, a-t-il martelé.Les ministres européens du Commerce extérieur sont lundi au Luxembourg pour “préparer” une réponse commune aux mesures américaines, un “changement de paradigme” auquel l’UE doit s’adapter, selon le commissaire européen en charge du Commerce.La réponse européenne pourrait être “extrêmement agressive”, a jugé le ministre français du Commerce extérieur, Laurent saint-Martin, appelant à n’exclure “aucune option”. L’Irlande a cependant mis en garde contre “l’escalade extraordinaire” que constitueraient des représailles ciblant la tech américaine.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement” américain, a déclaré le ministre des Finances américain Scott Bessent sur la chaîne NBC. “Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a-t-il expliqué. “Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu le ministre, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé à Washington pour évoquer entre autres les nouvelles taxes douanières avec le président américain. Il est le premier dirigeant étranger à rencontrer M. Trump depuis l’annonces des nouveaux droits de douane. Une conférence de presse commune est prévue à 18H30 GMT.

Major garment producer Bangladesh says US buyers halting orders

US buyers have begun halting orders from Bangladesh, the world’s second-biggest garment manufacturer, after punishing US tariffs that pushed the government in Dhaka to plead on Monday for a three-month pause to the levies.Textile and garment production accounts for about 80 percent of exports in Bangladesh and the industry has been rebuilding after it was hit hard in a student-led revolution that toppled the government last year.US President Donald Trump hit Bangladesh with biting new tariffs of 37 percent on Wednesday, hiking duties from the previous 16 percent on cotton products.Reports of the swift biting impact come as interim leader Muhammad Yunus pleaded with Trump to “postpone the application of US reciprocal tariff measures”, the government said in a statement.Yunus wrote to Trump to ask for “three months to allow the interim government to smoothly implement its initiative to substantially increase US exports to Bangladesh”, the statement added.Those products include “cotton, wheat, corn and soybean which will offer benefits to US farmers”, it read.”Bangladesh will take all necessary actions to fully support your trade agenda,” Yunus told Trump, according to the statement.- ‘In limbo’ -Manufacturers said the impact had been near immediate.Mohammad Mushfiqur Rahman, managing director of Essensor Footwear and Leather Products, said he received a letter from one of his buyers requesting a shipment halt.”My buyer asked me to stop a shipment of leather goods — including bags, belts, and wallets — worth $300,000 on Sunday,” Rahman told AFP.”He’s a long-time buyer and now both of us are in limbo over the issue.”Rahman, who has been operating since 2008, usually sends goods averaging about $100,000 to the United States every month.Bangladesh exported approximately $8.4 billion worth of goods to the United States last year, of which $7.34 billion came from the ready-made garments sector.Bengali newspaper Prothom Alo also quoted AKM Saifur Rahman, CEO of ready-made garments producer Wikitex-BD, saying that his US buyer had requested a halt to a shipment worth $150,000.”My US buyer said it is not possible to pass the extra cost on to their clients, so we need to lower the price,” Rahman told the daily.- ‘Request your patience’ -Md Anwar Hossain, government-appointed administrator of the Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association (BGMEA), sent a letter to US-based buyers pleading for understanding.”We are aware that several brands and retailers have already reached out to their Bangladeshi suppliers, expressing concern and, in some cases, discussing possible measures to mitigate the impact,” Hossain wrote.”We understand the urgency, but transferring the burden downstream to suppliers at this early stage will only exacerbate the stress,” he added.”We humbly request your patience and support during this period as Bangladesh pursues a meaningful resolution.”But former BGMEA director Mohiuddin Rubel said some buyers have already asked for shipments to be put on hold until further notice.”In particular, smaller buyers are pressuring suppliers to either absorb the full tariff, or share the cost,” Rubel told AFP.

Major garment producer Bangladesh says US buyers halting orders

US buyers have begun halting orders from Bangladesh, the world’s second-biggest garment manufacturer, after punishing US tariffs that pushed the government in Dhaka to plead on Monday for a three-month pause to the levies.Textile and garment production accounts for about 80 percent of exports in Bangladesh and the industry has been rebuilding after it was hit hard in a student-led revolution that toppled the government last year.US President Donald Trump hit Bangladesh with biting new tariffs of 37 percent on Wednesday, hiking duties from the previous 16 percent on cotton products.Reports of the swift biting impact come as interim leader Muhammad Yunus pleaded with Trump to “postpone the application of US reciprocal tariff measures”, the government said in a statement.Yunus wrote to Trump to ask for “three months to allow the interim government to smoothly implement its initiative to substantially increase US exports to Bangladesh”, the statement added.Those products include “cotton, wheat, corn and soybean which will offer benefits to US farmers”, it read.”Bangladesh will take all necessary actions to fully support your trade agenda,” Yunus told Trump, according to the statement.- ‘In limbo’ -Manufacturers said the impact had been near immediate.Mohammad Mushfiqur Rahman, managing director of Essensor Footwear and Leather Products, said he received a letter from one of his buyers requesting a shipment halt.”My buyer asked me to stop a shipment of leather goods — including bags, belts, and wallets — worth $300,000 on Sunday,” Rahman told AFP.”He’s a long-time buyer and now both of us are in limbo over the issue.”Rahman, who has been operating since 2008, usually sends goods averaging about $100,000 to the United States every month.Bangladesh exported approximately $8.4 billion worth of goods to the United States last year, of which $7.34 billion came from the ready-made garments sector.Bengali newspaper Prothom Alo also quoted AKM Saifur Rahman, CEO of ready-made garments producer Wikitex-BD, saying that his US buyer had requested a halt to a shipment worth $150,000.”My US buyer said it is not possible to pass the extra cost on to their clients, so we need to lower the price,” Rahman told the daily.- ‘Request your patience’ -Md Anwar Hossain, government-appointed administrator of the Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association (BGMEA), sent a letter to US-based buyers pleading for understanding.”We are aware that several brands and retailers have already reached out to their Bangladeshi suppliers, expressing concern and, in some cases, discussing possible measures to mitigate the impact,” Hossain wrote.”We understand the urgency, but transferring the burden downstream to suppliers at this early stage will only exacerbate the stress,” he added.”We humbly request your patience and support during this period as Bangladesh pursues a meaningful resolution.”But former BGMEA director Mohiuddin Rubel said some buyers have already asked for shipments to be put on hold until further notice.”In particular, smaller buyers are pressuring suppliers to either absorb the full tariff, or share the cost,” Rubel told AFP.

Au Caire, Macron rejette tout “déplacement” des habitants de Gaza et tout rôle futur du Hamas

Emmanuel Macron a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump, mais a aussi donné des gages aux Etats-Unis en rejetant tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien.Au côté de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président français a déroulé le volet politique de cette visite en Egypte essentiellement consacrée à la guerre à Gaza, avant un volet humanitaire mardi.”L’Égypte et la France partagent une convergence de vues”, a-t-il dit. “Nous condamnons la reprise des frappes israéliennes à Gaza” depuis le 18 mars après deux mois de trêve, a-t-il ajouté, évoquant “un recul dramatique” de la situation.Tour à tour, les deux dirigeants ont appelé à un “retour immédiat au cessez-le-feu” et à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Les présidents français et égyptien, qui s’étaient retrouvés la veille pour une promenade et un dîner dans le célèbre souk Khan al-Khalili de la capitale égyptienne, ont été rejoints lundi par le roi Abdallah II de Jordanie pour un sommet à trois.Pour la diplomatie française, c’est une manière d’afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, devait être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Etape symbolique -“Nous nous opposons fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie”, occupée par Israël depuis 1967, a martelé Emmanuel Macron. “Il s’agirait d’une violation du droit international, d’une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”, a-t-il ajouté.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron, assurant que cette question était à l’ordre du jour de ses entretiens.Abdel Fattah al-Sissi a pour sa part prévenu que “la paix durable et la stabilité permanente au Moyen-Orient seront loin d’être réalisés tant que la cause palestinienne restera sans solution équitable”.Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien, mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques doivent être signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

Au Caire, Macron rejette tout “déplacement” des habitants de Gaza et tout rôle futur du Hamas

Emmanuel Macron a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump, mais a aussi donné des gages aux Etats-Unis en rejetant tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien.Au côté de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président français a déroulé le volet politique de cette visite en Egypte essentiellement consacrée à la guerre à Gaza, avant un volet humanitaire mardi.”L’Égypte et la France partagent une convergence de vues”, a-t-il dit. “Nous condamnons la reprise des frappes israéliennes à Gaza” depuis le 18 mars après deux mois de trêve, a-t-il ajouté, évoquant “un recul dramatique” de la situation.Tour à tour, les deux dirigeants ont appelé à un “retour immédiat au cessez-le-feu” et à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Les présidents français et égyptien, qui s’étaient retrouvés la veille pour une promenade et un dîner dans le célèbre souk Khan al-Khalili de la capitale égyptienne, ont été rejoints lundi par le roi Abdallah II de Jordanie pour un sommet à trois.Pour la diplomatie française, c’est une manière d’afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, devait être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Etape symbolique -“Nous nous opposons fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie”, occupée par Israël depuis 1967, a martelé Emmanuel Macron. “Il s’agirait d’une violation du droit international, d’une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”, a-t-il ajouté.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron, assurant que cette question était à l’ordre du jour de ses entretiens.Abdel Fattah al-Sissi a pour sa part prévenu que “la paix durable et la stabilité permanente au Moyen-Orient seront loin d’être réalisés tant que la cause palestinienne restera sans solution équitable”.Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien, mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques doivent être signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

Au Caire, Macron rejette tout “déplacement” des habitants de Gaza et tout rôle futur du Hamas

Emmanuel Macron a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump, mais a aussi donné des gages aux Etats-Unis en rejetant tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien.Au côté de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président français a déroulé le volet politique de cette visite en Egypte essentiellement consacrée à la guerre à Gaza, avant un volet humanitaire mardi.”L’Égypte et la France partagent une convergence de vues”, a-t-il dit. “Nous condamnons la reprise des frappes israéliennes à Gaza” depuis le 18 mars après deux mois de trêve, a-t-il ajouté, évoquant “un recul dramatique” de la situation.Tour à tour, les deux dirigeants ont appelé à un “retour immédiat au cessez-le-feu” et à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Les présidents français et égyptien, qui s’étaient retrouvés la veille pour une promenade et un dîner dans le célèbre souk Khan al-Khalili de la capitale égyptienne, ont été rejoints lundi par le roi Abdallah II de Jordanie pour un sommet à trois.Pour la diplomatie française, c’est une manière d’afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, devait être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Etape symbolique -“Nous nous opposons fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie”, occupée par Israël depuis 1967, a martelé Emmanuel Macron. “Il s’agirait d’une violation du droit international, d’une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”, a-t-il ajouté.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron, assurant que cette question était à l’ordre du jour de ses entretiens.Abdel Fattah al-Sissi a pour sa part prévenu que “la paix durable et la stabilité permanente au Moyen-Orient seront loin d’être réalisés tant que la cause palestinienne restera sans solution équitable”.Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien, mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques doivent être signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.