Droits de douane, Iran et Gaza au menu d’une visite de Netanyahu à Washington

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé lundi à Washington pour un entretien avec Donald Trump consacré à l’augmentation massive des droits de douane, les tensions avec l’Iran et la guerre à Gaza.M. Netanyahu, arrivé de Hongrie, est le premier dirigeant étranger à rencontrer le président américain depuis que ce dernier a décidé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur une grande partie des produits importés par les Etats-Unis.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays.A son arrivée, il a rencontré le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant de la Maison Blanche au Commerce, Jamieson Greer, selon son bureau.”Je suis (…) le premier dirigeant étranger qui rencontrera le président Trump sur une question aussi cruciale pour l’économie d’Israël”, a déclaré M. Netanyahu avant de quitter Budapest.- “Lien vital” -“Je pense que cela reflète la relation personnelle spéciale et le lien unique entre les Etats-Unis et Israël, qui est si vital en ce moment”, a-t-il ajouté.Selon Jonathan Rynhold, directeur des études politiques à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, M. Netanyahu va chercher à obtenir une exemption des droits de douane pour Israël. Une telle exemption profiterait non seulement à Israël, mais “ferait également plaisir aux républicains du Congrès (…) qui à ce stade ne sont pas disposés à affronter M. Trump sur ce sujet”, a déclaré M. Rynhold.Israël avait tenté d’échapper aux nouvelles taxes en prenant des mesures préventives mardi, à la veille de l’annonce de Donald Trump, et en levant la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses mesures, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “également un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump que Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque.”Je ne serais pas surpris si des concessions envers Israël étaient annoncées (…) et cela servirait d’exemple pour d’autres pays”, a-t-il ajouté.- Gaza, nucléaire iranien -M. Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Depuis cette date, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Sur le dossier iranien, M. Trump a appelé Téhéran à des “négociations directes” sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien et menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.”La proposition de l’Iran de négociations indirectes est une offre généreuse, responsable et sage (…). Pour l’instant, nous décidons de nous concentrer sur ce que nous avons proposé”, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Bagha, ajoutant que son pays attendait à présent la décision des Etats-Unis.”Les menaces contre l’Iran, si elles se réalisent, entraîneront une réponse rapide, immédiate et globale”, a-t-il averti.

Droits de douane, Iran et Gaza au menu d’une visite de Netanyahu à Washington

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé lundi à Washington pour un entretien avec Donald Trump consacré à l’augmentation massive des droits de douane, les tensions avec l’Iran et la guerre à Gaza.M. Netanyahu, arrivé de Hongrie, est le premier dirigeant étranger à rencontrer le président américain depuis que ce dernier a décidé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur une grande partie des produits importés par les Etats-Unis.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays.A son arrivée, il a rencontré le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant de la Maison Blanche au Commerce, Jamieson Greer, selon son bureau.”Je suis (…) le premier dirigeant étranger qui rencontrera le président Trump sur une question aussi cruciale pour l’économie d’Israël”, a déclaré M. Netanyahu avant de quitter Budapest.- “Lien vital” -“Je pense que cela reflète la relation personnelle spéciale et le lien unique entre les Etats-Unis et Israël, qui est si vital en ce moment”, a-t-il ajouté.Selon Jonathan Rynhold, directeur des études politiques à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, M. Netanyahu va chercher à obtenir une exemption des droits de douane pour Israël. Une telle exemption profiterait non seulement à Israël, mais “ferait également plaisir aux républicains du Congrès (…) qui à ce stade ne sont pas disposés à affronter M. Trump sur ce sujet”, a déclaré M. Rynhold.Israël avait tenté d’échapper aux nouvelles taxes en prenant des mesures préventives mardi, à la veille de l’annonce de Donald Trump, et en levant la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses mesures, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “également un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump que Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque.”Je ne serais pas surpris si des concessions envers Israël étaient annoncées (…) et cela servirait d’exemple pour d’autres pays”, a-t-il ajouté.- Gaza, nucléaire iranien -M. Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Depuis cette date, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Sur le dossier iranien, M. Trump a appelé Téhéran à des “négociations directes” sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien et menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.”La proposition de l’Iran de négociations indirectes est une offre généreuse, responsable et sage (…). Pour l’instant, nous décidons de nous concentrer sur ce que nous avons proposé”, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Bagha, ajoutant que son pays attendait à présent la décision des Etats-Unis.”Les menaces contre l’Iran, si elles se réalisent, entraîneront une réponse rapide, immédiate et globale”, a-t-il averti.

Droits de douane, Iran et Gaza au menu d’une visite de Netanyahu à Washington

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé lundi à Washington pour un entretien avec Donald Trump consacré à l’augmentation massive des droits de douane, les tensions avec l’Iran et la guerre à Gaza.M. Netanyahu, arrivé de Hongrie, est le premier dirigeant étranger à rencontrer le président américain depuis que ce dernier a décidé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur une grande partie des produits importés par les Etats-Unis.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays.A son arrivée, il a rencontré le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant de la Maison Blanche au Commerce, Jamieson Greer, selon son bureau.”Je suis (…) le premier dirigeant étranger qui rencontrera le président Trump sur une question aussi cruciale pour l’économie d’Israël”, a déclaré M. Netanyahu avant de quitter Budapest.- “Lien vital” -“Je pense que cela reflète la relation personnelle spéciale et le lien unique entre les Etats-Unis et Israël, qui est si vital en ce moment”, a-t-il ajouté.Selon Jonathan Rynhold, directeur des études politiques à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, M. Netanyahu va chercher à obtenir une exemption des droits de douane pour Israël. Une telle exemption profiterait non seulement à Israël, mais “ferait également plaisir aux républicains du Congrès (…) qui à ce stade ne sont pas disposés à affronter M. Trump sur ce sujet”, a déclaré M. Rynhold.Israël avait tenté d’échapper aux nouvelles taxes en prenant des mesures préventives mardi, à la veille de l’annonce de Donald Trump, et en levant la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses mesures, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “également un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump que Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque.”Je ne serais pas surpris si des concessions envers Israël étaient annoncées (…) et cela servirait d’exemple pour d’autres pays”, a-t-il ajouté.- Gaza, nucléaire iranien -M. Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Depuis cette date, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Sur le dossier iranien, M. Trump a appelé Téhéran à des “négociations directes” sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien et menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.”La proposition de l’Iran de négociations indirectes est une offre généreuse, responsable et sage (…). Pour l’instant, nous décidons de nous concentrer sur ce que nous avons proposé”, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Bagha, ajoutant que son pays attendait à présent la décision des Etats-Unis.”Les menaces contre l’Iran, si elles se réalisent, entraîneront une réponse rapide, immédiate et globale”, a-t-il averti.

‘Everyone is losing money’: Hong Kong investors rattled by market rout

Hong Kong small-time investors were left reeling on Monday as US President Donald Trump’s punishing tariffs and Beijing’s retaliation saw the city’s stock market suffer its worst day in almost three decades.The benchmark Hang Seng Index fell by 13.2 percent — its biggest drop since 1997 during the Asian financial crisis — as a wider selloff played out across in Asian markets also spurred by China’s retaliatory levies.At a securities brokerage in Hong Kong’s finance district, where more than a dozen elderly investors stared at numbers flashing red on computer screens, the mood was grim.A woman in her nineties surnamed Tam said she “hated” Trump.”He cost me HK$200,000 ($25,700),” she said.”He’s nonsensical, he says one thing and changes his mind a few minutes later… How can someone in such a lofty position act like that?”None of the Hang Seng Index’s 83 constituent stocks escaped losses on Monday.Among the biggest losers were Lenovo Group, which plunged 23 percent, and Alibaba Group, down 18 percent.”(Trump) won’t let it go, he’s making a mess,” said another retiree surnamed Lee.”Everyone around me is losing money.”The Chinese finance hub resumed trading on Monday after a three-day break, which worsened the drawdown, according to Stanley Chik, head of research at Bright Smart Securities.”For Hong Kong equities, it is rare to see across-the-board losses to this extent,” Chik told AFP, though he said they were on par with how US markets reacted.Hong Kong’s stock market had outperformed the United States since Trump took office, but Monday’s rout wiped out HSI gains from the first quarter of this year.Investors in the city have taken a wait-and-see approach for weeks as Trump finalised his trade policies, Chik said, adding that the mood was not yet one of “despair”.Hong Kong tops the world in retail investor participation, with one 2023 survey showing that 48 percent of the respondents held or traded stocks in the preceding year.A 35-year-old man surnamed Tsang said his long-term investments lost around $12,900 on Monday, but he would not consider selling yet.”I didn’t expect it to get so bad,” said Tsang, a Hong Kong commercial bank employee.China A-shares may be more resilient, he added. “In this sort of fight (between China and the United States), it’s hard to say who will suffer more.”Lawyer Ray Chan, 30, was among those left unscathed on Monday, as he sold all his Hong Kong and US shareholdings two weeks ago, netting gains in the seven figures.”We’re clearly entering a bear market but I’m prepared,” Chan told AFP. “When (Trump) said there would be tariffs on April 2, I could guess where things were headed.”It will take “at least a year” before he returns to the market, Chan said.

Market panic deepens as Trump sticks to tariffs

A global stock market rout deepened on Monday, with Hong Kong crashing as US President Donald Trump stood firm on tariffs despite fears that his trade war could spark a recession.Hong Kong’s Hang Seng index sank 13.2 percent, its biggest drop since the 1997 Asian financial crisis, while Tokyo’s Nikkei 225 fell an eye-watering 7.8 percent. Countries mostly have been scrambling to blunt the new US tariffs without retaliating, but Beijing is responding in kind, escalating the trade war between the world’s two biggest economies.A 10-percent “baseline” tariff on imports from around the world took effect on Saturday but a slew of countries will be hit by higher duties from Wednesday, with levies of 34 percent for Chinese goods and 20 percent for EU products.Beijing announced last week its own 34-percent tariff on US goods, which will come into effect on Thursday.The tit-for-tat duties “are aimed at bringing the United States back onto the right track of the multilateral trade system”, Chinese vice commerce minister Ling Ji said.”The root cause of the tariff issue lies in the United States,” Ling told representatives of US companies on Sunday, according to his ministry.EU trade ministers will weigh their response at a meeting on Monday, with the bloc’s trade chief, Maros Sefcovic, telling reporters in Luxembourg that they were facing a “paradigm shift of the global trading system”.- Recession fears -Trump on Sunday doubled down on his demand to slash deficits with trading partners, saying he would not cut any deals unless that was resolved.”Sometimes you have to take medicine to fix something,” he said.He told reporters aboard Air Force One that world leaders were “dying to make a deal”.Trillions of dollars have been wiped off stocks worldwide since Trump announced the tariffs last week, and the losses deepened on Monday.Taipei recorded its heaviest loss on record as it sank 9.7 percent.In Europe, Frankfurt’s DAX sank as much as 10 percent in early deals before paring back losses. The German index and Paris were down over six percent in late morning deals, while London fell 4.5 percent.US markets were expected to open deep in the red later on Monday.The main US oil contract dropped below $60 a barrel for the first time since April 2021 on worries of a global recession.- ‘Deals and alliances’ -“(This) is blunt-force economic warfare,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”The market’s telling you in plain language: global demand is vanishing, and a global recession is on the cards and coming on fast,” Innes said.Trump’s staggered deadlines have left space for some countries to negotiate, even as he insisted he would stand firm and his administration warned against any retaliation.”More than 50 countries have reached out to the president to begin a negotiation,” Kevin Hassett, head of the White House National Economic Council, told ABC’s This Week on Sunday.Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba, whose country faces a 24-percent levy, said on Monday that Tokyo would present Trump with a “package” of measures to win relief from US tariffs ahead of a mooted call between the leaders.Benjamin Netanyahu, prime minister of Israel — hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — was due on Monday to become the first leader to meet Trump since last week’s announcement.British Prime Minister Keir Starmer warned in a newspaper op-ed that “the world as we knew it has gone”, saying the status quo would increasingly hinge on “deals and alliances”.Vietnam, a manufacturing powerhouse that counted the United States as its biggest export market in the first quarter, has already reached out and requested a delay of at least 45 days to thumping 46-percent tariffs imposed by Trump.- ‘Bad actors’ -US Treasury Secretary Scott Bessent told NBC’s Meet the Press that Trump has “created maximum leverage for himself”.”I think we’re going to have to see what the countries offer and whether it’s believable,” Bessent said.Other countries have been “bad actors for a long time and it’s not the kind of thing you can negotiate away in days or weeks”, he said.Trump and US officials have rejected arguments that the tariffs would reignite inflation and damage the US economy.Peter Navarro, Trump’s tariff guru, shrugged off investor panic.”You can’t lose money unless you sell,” he said, promising “the biggest boom in the stock market we’ve ever seen”.

Netanyahu and Trump to talk tariffs, Iran and Gaza

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu was in Washington on Monday to meet Donald Trump, whom he will likely ask for a reprieve from US tariffs while seeking further backing on Iran and Gaza.Netanyahu becomes the first foreign leader to meet Trump in the US capital since the “Liberation Day” tariffs announcement sent global markets crashing.He was also due to discuss the war in Gaza, following the collapse of a short-lived truce that the United States had helped broker.Arriving in Washington direct from a visit to Hungary, Netanyahu’s chief objective was to try to persuade Trump to reverse the decision, or at the very least to reduce the 17 percent levy set to be imposed on Israeli imports before it takes effect.Upon arrival, Netanyahu met with US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer, according to his office.Before leaving Budapest, Netanyahu had said his discussions would cover a range of issues, including “the tariff regime that has also been imposed on Israel”.”I’m the first international leader, the first foreign leader who will meet with President Trump on a matter so crucial to Israel’s economy,” he said in a statement.”I believe this reflects the special personal relationship and the unique bond between the United States and Israel, which is so vital at this time.”Analysts said Netanyahu would seek to secure an exemption from the tariffs for Israel.”The urgency (of the visit) makes sense in terms of stopping it before it gets institutionalised,” said Jonathan Rynhold, head of political studies at Bar-Ilan University in Tel Aviv.Such an exemption would not only benefit Trump’s closest Middle East ally but also “please Republicans in Congress, whose voters care about Israel, but are unwilling to confront Trump on this at this point,” he said.Israel had attempted to avoid the new levy by moving preemptively a day before Trump’s announcement and lifting all remaining duties on the one percent of American goods still affected by them.But Trump did not exempt Israel from his global salvo, saying the United States had a significant trade deficit with the country, the top beneficiary of US military aid.- Gaza truce, Iran -The Israeli leader’s visit is “also a way for Netanyahu to play the game and show Trump that Israel is going along with him,” said Yannay Spitzer, a professor of economics at Hebrew University.”I would not be surprised if there is an announcement of some concession for Israel… and this will be an example for other countries.”Netanyahu will also discuss the war sparked by Hamas’s October 2023 attack, the Israeli hostages still held in Gaza, and the “growing threat from Iran”, his office said.Israel resumed intense strikes on Gaza on March 18, and the weeks-long ceasefire with Hamas that the United States, Egypt and Qatar had brokered collapsed.Efforts to restore the truce have failed, with nearly 1,400 people killed in renewed Israeli air and ground operations, according to the health ministry in the Hamas-controlled territory.Palestinian militants in Gaza are still holding 58 hostages, including 34 the Israeli military says are dead.On Iran, Trump has been pressing for “direct talks” with Tehran on a new deal to curb the Islamic republic’s nuclear programme.But Iranian foreign ministry spokesman Esmail Baghai said Tehran’s proposal for indirect negotiations was “generous, responsible and wise”.There has been widespread speculation that Israel, possibly with US help, might attack Iranian facilities if no agreement is reached.Baghai also said that Iran was ready to respond in case of attack.”Should the threats against Iran be realised, they would precipitate a swift, immediate and global response from Iran’s side,” he said.

Netanyahu and Trump to talk tariffs, Iran and Gaza

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu was in Washington on Monday to meet Donald Trump, whom he will likely ask for a reprieve from US tariffs while seeking further backing on Iran and Gaza.Netanyahu becomes the first foreign leader to meet Trump in the US capital since the “Liberation Day” tariffs announcement sent global markets crashing.He was also due to discuss the war in Gaza, following the collapse of a short-lived truce that the United States had helped broker.Arriving in Washington direct from a visit to Hungary, Netanyahu’s chief objective was to try to persuade Trump to reverse the decision, or at the very least to reduce the 17 percent levy set to be imposed on Israeli imports before it takes effect.Upon arrival, Netanyahu met with US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer, according to his office.Before leaving Budapest, Netanyahu had said his discussions would cover a range of issues, including “the tariff regime that has also been imposed on Israel”.”I’m the first international leader, the first foreign leader who will meet with President Trump on a matter so crucial to Israel’s economy,” he said in a statement.”I believe this reflects the special personal relationship and the unique bond between the United States and Israel, which is so vital at this time.”Analysts said Netanyahu would seek to secure an exemption from the tariffs for Israel.”The urgency (of the visit) makes sense in terms of stopping it before it gets institutionalised,” said Jonathan Rynhold, head of political studies at Bar-Ilan University in Tel Aviv.Such an exemption would not only benefit Trump’s closest Middle East ally but also “please Republicans in Congress, whose voters care about Israel, but are unwilling to confront Trump on this at this point,” he said.Israel had attempted to avoid the new levy by moving preemptively a day before Trump’s announcement and lifting all remaining duties on the one percent of American goods still affected by them.But Trump did not exempt Israel from his global salvo, saying the United States had a significant trade deficit with the country, the top beneficiary of US military aid.- Gaza truce, Iran -The Israeli leader’s visit is “also a way for Netanyahu to play the game and show Trump that Israel is going along with him,” said Yannay Spitzer, a professor of economics at Hebrew University.”I would not be surprised if there is an announcement of some concession for Israel… and this will be an example for other countries.”Netanyahu will also discuss the war sparked by Hamas’s October 2023 attack, the Israeli hostages still held in Gaza, and the “growing threat from Iran”, his office said.Israel resumed intense strikes on Gaza on March 18, and the weeks-long ceasefire with Hamas that the United States, Egypt and Qatar had brokered collapsed.Efforts to restore the truce have failed, with nearly 1,400 people killed in renewed Israeli air and ground operations, according to the health ministry in the Hamas-controlled territory.Palestinian militants in Gaza are still holding 58 hostages, including 34 the Israeli military says are dead.On Iran, Trump has been pressing for “direct talks” with Tehran on a new deal to curb the Islamic republic’s nuclear programme.But Iranian foreign ministry spokesman Esmail Baghai said Tehran’s proposal for indirect negotiations was “generous, responsible and wise”.There has been widespread speculation that Israel, possibly with US help, might attack Iranian facilities if no agreement is reached.Baghai also said that Iran was ready to respond in case of attack.”Should the threats against Iran be realised, they would precipitate a swift, immediate and global response from Iran’s side,” he said.

Inquiets, les habitants de Bangkok en quête de logements à l’épreuve des séismes

Inquiets pour leur sécurité après le récent séisme qui a frappé la Thaïlande, des habitants de Bangkok cherchent à quitter leur tour pour des bâtiments de faible hauteur, considérés comme plus résistants aux secousses.Phatsakon Kaewkla, après la terreur provoquée par les secousses du tremblement de terre du 28 mars, a été confronté à une autre frayeur en rentrant chez lui : il a découvert de larges fissures sur les murs de son appartement situé au 22e étage d’un immeuble de la capitale thaïlandaise.Ses propriétaires lui ont assuré que des ingénieurs avaient vérifié chaque recoin de son condominium (immeuble en copropriété), et conclu qu’il était habitable.Mais il ne peut s’empêcher d’avoir peur. “Et ma mère m’a aussi dit de déménager d’ici”, confie ce commercial de 23 ans à l’AFP.Bangkok, avec ses centaines de tours de luxe et d’immeubles reluisants, située à plus de 1.000 kilomètres de l’épicentre du séisme de magnitude 7,7 qui a frappé la Birmanie le 28 mars, n’est que rarement confronté à des secousses sismiques.Yagit Buyukergun, originaire de Turquie, où les séismes sont omniprésents, ne s’attendait donc pas à vivre la même expérience en Thaïlande.- “Ecart de perception” -Lorsque le tremblement de terre a éclaté, il s’est réfugié sous une table avec sa compagne, avant de sortir inspecter les dégâts.”C’est craquelé partout, surtout dans le couloir”, témoigne cet homme de 25 ans.”Vous pouvez voir que le toit est entièrement en très mauvais état”, poursuit-il.Malgré son inquiétude, ses propriétaires se montrent impassibles. Ils disent que c’est “100% sûr, mais je ne le crois pas”. Selon le consultant en immobilier Owen Zhu, il y a “un écart de perception” entre propriétaires et locataires, quant à l’habitabilité des appartements endommagés à la suite du séisme.”Le propriétaire considère les lieux comme sûrs, contrairement au locataire qui insiste pour déménager et récupérer sa caution”, développe-t-il.Un grand nombre de studios dans les nombreux immeubles résidentiels de Bangkok sont loués à l’année avec une caution de deux mois.L’effondrement spectaculaire d’une tour en construction de 30 étages près du populaire marché de Chatuchak au nord de Bangkok, qui a provoqué la mort vingtaine d’ouvriers, dont les corps n’ont pour la plupart toujours pas été  retrouvés, a ajouté à l’angoisse générale.Les autorités enquêtent désormais sur les matériaux et les normes de sécurité.Owen Zhu affirme que de plus en plus de ses clients cherchent à emménager dans un immeuble de faible hauteur.Et ceux qui s’intéressent encore aux tours exigent souvent que la propriété ait subi “des dégâts minimes ou inexistants” lors du récent tremblement de terre, détaille le consultant chinois de 40 ans installé en Thaïlande.”Les gens semblent avoir réalisé que vivre dans des immeubles très hauts peut présenter des risques plus importants en matière de résistance aux séismes, par rapport aux structures à deux étages ou de faible hauteur.”Selon le consultant, les gens s’inquiétaient peu des normes en matière sismique avant la catastrophe.Tim Maplethorpe, directeur de l’agence BangkokProperty.com, affirme que “personnellement, si je regardais le marché en ce moment, je me demanderais +Qui sont les promoteurs? Est-ce qu’ils ont une bonne réputation?+ plutôt que de prendre pour acquis que tout va bien”.Selon lui, “il s’agit simplement de nervosité” qui n’aura pas forcément d’effet à long terme sur le marché de l’immobilier à Bangkok.Si pour Owen Zhu, l’impact sur le secteur est “significatif”, il est difficile de faire des prévisions pour le moment, estime M. Maplethorpe.”Je n’ai pas été inondé de demandes” et “je n’ai qu’un couple intéressé par un déménagement dans un immeuble de faible hauteur”, confie-t-il.