80 ans après, un récit sur le procès de Nuremberg salué par le prix Renaudot

L’écrivain, réalisateur et grand reporter Alfred de Montesquiou a créé la surprise mardi en remportant le prix Renaudot de l’essai, avec son récit “Le crépuscule des hommes” qui raconte, 80 ans après, le procès de Nuremberg par les journalistes l’ayant couvert.Le jury du prix Renaudot a récompensé ce livre alors qu’il n’était pas dans les quatre ouvrages de la dernière sélection de ce prix littéraire.Alfred de Montesquiou n’a pas pu assister à la remise du prix puisqu’il était mardi “à la prison de Villepinte pour rencontrer des prisonniers participant au prix Goncourt des détenus”, a expliqué Alice d’Andigné, directrice générale adjointe de Robert Laffont, l’éditeur du livre.Né en 1978, Alfred de Montesquiou a été tour à tour écrivain, réalisateur et grand reporter, ayant remporté le prix Albert Londres pour sa couverture de la guerre en Libye. Son premier roman, “L’étoile des frontières” (Stock), a été publié en 2021. Dans “Le crépuscule des hommes”, il fait revivre, jour après jour, le long procès de Nuremberg, qui a débuté le 20 novembre 1945, pour juger 24 des principaux responsables nazis.”Le livre bénéficie d’un très bon bouche à oreille et marche bien en librairie puisqu’on en est à 15.000 exemplaires”, a précisé Alice d’Andigné.L’auteur met en scène les journalistes qui ont couvert le procès, dont Joseph Kessel, John Dos Passos, Rebecca West ou Elsa Triolet, sur fond de course au scoop et de camaraderie entre collègues. Alfred de Montesquiou présente son livre comme “un roman vrai”. “Tout est véridique: les dates, les scènes publiques et même certains dialogues. Les personnages réels sont en situation”, avait-il expliqué lors d’un entretien avec l’AFP.Le grand reporter indique s’être plongé dans le procès de Nuremberg après s’être intéressé de près à la justice internationale, “le seul vrai outil dont disposent les démocraties”, notamment lors de missions en Afrique, dont le Soudan.Pour lui, le procès de Nuremberg est, malgré les difficultés, “un immense succès juridique, mais aussi conceptuel et moral”.Alfred de Montesquiou dit s’être inspiré de l’œuvre de Joseph Kessel, un écrivain qu’il “adore”. “Je me suis dit que, à ma modeste échelle, je pouvais m’inscrire dans cette trajectoire. C’est-à-dire restituer un événement, à la fois en étant dans la vérité et dans le roman”.

Le Goncourt attribué à Laurent Mauvignier pour “La maison vide”

Laurent Mauvignier a obtenu mardi le prix Goncourt pour “La maison vide” (Minuit), une vaste fresque familiale de 750 pages présentée comme un roman “fondamental” par le jury du plus prestigieux prix littéraire français.”Je ressens de la joie”, c’est “une récompense énorme parce que c’est un livre qui vient de l’enfance et de plusieurs générations”, a réagi l’auteur de 58 ans à son arrivée à Drouant, célèbre restaurant proche de l’Opéra à Paris, où l’attendaient les 10 jurés de l’Académie Goncourt.Sacré dès le premier tour du scrutin avec six voix, Laurent Mauvignier a devancé la Belge Caroline Lamarche, qui en a obtenu quatre pour “Le bel obscur” (Seuil). Il a également distancé les deux autres romanciers en lice dans la sélection finale, Emmanuel Carrère avec “Kolkhoze” (P.O.L), qui figurait pourtant parmi les favoris, et Nathacha Appanah avec “La nuit au cœur” (Gallimard), qui a obtenu lundi le prix Femina.Le Goncourt est le premier grand prix littéraire d’automne décerné à Laurent Mauvignier, qui a déjà publié une vingtaine de livres, la plupart aux éditions de Minuit, et a reçu plusieurs prix, dont trois déjà pour “La maison vide”. Il succède au Franco-Algérien Kamel Daoud, lauréat du Goncourt 2024 avec “Houris”.”On est dans le salut à un auteur qui a une œuvre déjà très importante derrière lui et qui, cette année, nous a livré non pas une somme, mais un roman quand même fondamental”, a commenté Philippe Claudel, le président de l’Académie Goncourt. “C’est quelque chose qui a une puissance littéraire, qui revisite à la fois notre histoire du XXe siècle (…) mais c’est aussi une construction au sens presque architectural”, a ajouté M. Claudel, qui arborait comme les autres membres du jury un badge de soutien à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie, qui a reçu mardi le Goncourt du livre de poche.- “Zones d’ombre” -Laurent Mauvignier, 58 ans, est né en Touraine dans une famille ouvrière. Après avoir fait les Beaux-Arts à Tours, il se dirige vers la littérature. Parmi ses ouvrages remarqués figurent “Loin d’eux”, son premier roman en 1999, “Des hommes” sur les souvenirs de la guerre d’Algérie, et “Histoires de la nuit”.”La maison vide” est un récit de 750 pages, aux phrases amples, qui raconte les générations se succédant depuis le début du XXe siècle dans un village imaginaire de Touraine qui ressemble à la petite ville de Descartes où l’auteur a grandi.”Je crois que mon histoire familiale ressemble à celle de millions de Français, avec ses zones d’ombre et ses parts plus glorieuses”, avait récemment expliqué à l’AFP Laurent Mauvignier.Dans son récit, l’auteur s’attarde particulièrement sur Marie-Ernestine qui, jeune fille, a un don pour le piano et s’éprend de son professeur. Mais son père la contraint à épouser Jules et à abandonner ses rêves de monter à Paris pour devenir musicienne.De cette union, naît en 1913 Marguerite, la grand-mère du romancier et Laurent Mauvignier tente de comprendre pourquoi “une forteresse de silence” a entouré cette femme, dont le visage a été découpé ou rayé sur les photos. Grâce au bandeau rouge “Prix Goncourt” apposé sur la couverture, les ventes de “La maison vide” devraient être démultipliées, comme en ont bénéficié les récents lauréats, qui ont parfois dépassé les 500.000 exemplaires écoulés, alors que le roman est déjà un succès de librairie. “Je reçois tellement de messages (de lecteurs, ndlr) avec ce livre, tellement de mots… J’ai l’impression, dans tous les messages que je reçois, que c’est presque plus important pour eux que pour moi”, a déclaré Laurent Mauvignier mardi.Décerné en même temps que le Goncourt, le prix Renaudot a été attribué à Adélaïde de Clermont-Tonnerre (“Je voulais vivre”), qui s’est dite “très, trés émue” d’être récompensée “pour un roman d’aventure, un roman un peu enlevé”.  La surprise est venue du prix Renaudot essai qui a récompensé Alfred de Montesquiou pour “Le crépuscule des hommes” (Robert Laffont), un ouvrage sur les procès de Nuremberg qui ne figurait pas dans les sélections. 

Algérie: Lecornu souhaite que la renégociation de l’accord de 1968 “démarre le plus vite possible”

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a souhaité mardi que la renégociation de l’accord de 1968 entre la France et l’Algérie “démarre le plus vite possible”, redisant qu’il était opposé à son “abrogation” après un vote non contraignant en ce sens des députés la semaine dernière.”Je ne crois pas à l’abrogation de cet accord, mais à sa renégociation”, a redit le chef du gouvernement, après le vote symbolique, jeudi dernier, par les députés, d’une proposition de résolution du Rassemblement national (RN, extrême droite) visant à “dénoncer” l’accord franco-algérien, qui crée un régime d’immigration favorable pour les Algériens. Il répondait à une question de la cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, qui plaide pour l’abrogation de cet accord qu’elle a jugé “peu glorieux pour l’Algérie et léonin pour la France”.L’adoption de cette proposition de résolution visant à dénoncer l’accord de 1968 a télescopé les prémices d’un dialogue entre la France et l’Algérie.”Il faut (…) désormais que ce début de renégociation démarre le plus vite possible”, a affirmé M. Lecornu, en suggérant de repartir du comité intergouvernemental de haut niveau des deux pays de 2022, qui avait “acté que nous devions renégocier cet accord”.Le Premier ministre a suggéré de “repartir de nos intérêts plus globaux” parce qu’il “n’y a pas que la question migratoire”, qui avait été mise en avant par l’ancien ministre de l’Intérieur Les Républicains (LR, droite) Bruno Retailleau, partisan d’une ligne dure avec Alger. Après des mois de relation gelée, marqués par l’arrêt total de la coopération migratoire, le départ du gouvernement de M. Retailleau, remplacé par Laurent Nuñez, un successeur non politique, avait permis ces dernières semaines d’amorcer en coulisses des discussions. M. Nuñez a mis en avant notamment les besoins de coopération sécuritaire notamment dans la lutte antijihadiste au Sahel.Sébastien Lecornu a de même évoqué “la question de la lutte contre le terrorisme et la coopération en matière de sécurité, la question de la pression terroriste qui monte au Sahel, les questions de sécurité maritime et puis les questions économiques”.Il a insisté sur “le respect de la souveraineté de l’Algérie” et de son gouvernement. “Quels que soient nos désaccords, on doit être capable de mener une discussion qui soit exigeante et qui protège nos intérêts”, a-t-il dit, en promettant de “ne jamais faire de la question de l’Algérie un sujet de politique intérieure en France”.Il s’agit d’un “sujet bilatéral, de respect, qu’il convient à mon avis de traiter avec beaucoup de sang froid pour nous permettre justement d’avancer”, a-t-il souligné, en redisant que l’exécutif français restait “mobilisé” pour obtenir la libération du franco-algérien Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes, tous deux emprisonnés en Algérie.

Algérie: Lecornu souhaite que la renégociation de l’accord de 1968 “démarre le plus vite possible”

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a souhaité mardi que la renégociation de l’accord de 1968 entre la France et l’Algérie “démarre le plus vite possible”, redisant qu’il était opposé à son “abrogation” après un vote non contraignant en ce sens des députés la semaine dernière.”Je ne crois pas à l’abrogation de cet accord, mais à sa renégociation”, a redit le chef du gouvernement, après le vote symbolique, jeudi dernier, par les députés, d’une proposition de résolution du Rassemblement national (RN, extrême droite) visant à “dénoncer” l’accord franco-algérien, qui crée un régime d’immigration favorable pour les Algériens. Il répondait à une question de la cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, qui plaide pour l’abrogation de cet accord qu’elle a jugé “peu glorieux pour l’Algérie et léonin pour la France”.L’adoption de cette proposition de résolution visant à dénoncer l’accord de 1968 a télescopé les prémices d’un dialogue entre la France et l’Algérie.”Il faut (…) désormais que ce début de renégociation démarre le plus vite possible”, a affirmé M. Lecornu, en suggérant de repartir du comité intergouvernemental de haut niveau des deux pays de 2022, qui avait “acté que nous devions renégocier cet accord”.Le Premier ministre a suggéré de “repartir de nos intérêts plus globaux” parce qu’il “n’y a pas que la question migratoire”, qui avait été mise en avant par l’ancien ministre de l’Intérieur Les Républicains (LR, droite) Bruno Retailleau, partisan d’une ligne dure avec Alger. Après des mois de relation gelée, marqués par l’arrêt total de la coopération migratoire, le départ du gouvernement de M. Retailleau, remplacé par Laurent Nuñez, un successeur non politique, avait permis ces dernières semaines d’amorcer en coulisses des discussions. M. Nuñez a mis en avant notamment les besoins de coopération sécuritaire notamment dans la lutte antijihadiste au Sahel.Sébastien Lecornu a de même évoqué “la question de la lutte contre le terrorisme et la coopération en matière de sécurité, la question de la pression terroriste qui monte au Sahel, les questions de sécurité maritime et puis les questions économiques”.Il a insisté sur “le respect de la souveraineté de l’Algérie” et de son gouvernement. “Quels que soient nos désaccords, on doit être capable de mener une discussion qui soit exigeante et qui protège nos intérêts”, a-t-il dit, en promettant de “ne jamais faire de la question de l’Algérie un sujet de politique intérieure en France”.Il s’agit d’un “sujet bilatéral, de respect, qu’il convient à mon avis de traiter avec beaucoup de sang froid pour nous permettre justement d’avancer”, a-t-il souligné, en redisant que l’exécutif français restait “mobilisé” pour obtenir la libération du franco-algérien Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes, tous deux emprisonnés en Algérie.

Assises de la mer: Macron plaide pour les “champions”, CMA CGM donne des gages

En plein débat budgétaire, Emmanuel Macron a plaidé mardi pour les “champions” français aux Assises de l’économie de la mer, où l’armateur CMA CGM a donné des gages en annonçant augmenter d’un tiers sa flotte immatriculée en France.”On ne rend pas un pays plus heureux quand on empêche ses champions d’aller conquérir de nouveaux marchés”, a déclaré le président de la République lors de ce rassemblement à La Rochelle (Charente-Maritime).”Vous le savez ici, vous qui avez des champions dans le nautisme, des champions dans le vélique, des champions dans le fret, etc, etc. Et donc on va continuer d’avancer sur cette même ambition”, a-t-il complété.Dans une alliance gauche et Rassemblement national, l’Assemblée nationale a voté la semaine dernière plusieurs amendements augmentant les prélèvements sur les multinationales. La gauche réclame par ailleurs de s’attaquer aux aides de l’Etat sur les grandes entreprises. Un projet d’amendement au budget 2026 prévoyant de supprimer la réduction fiscale dont bénéficient les armateurs en France depuis plus de 20 ans via une “taxe au tonnage” forfaitaire – basée sur le poids des navires et non les résultats financiers – a été récemment abandonné. Ce texte inquiétait beaucoup les armateurs, dont le premier d’entre eux, CMA CGM.”La fiscalité ne peut pas tout. Elle ne remplace ni la stratégie, ni l’investissement, ni la confiance”, a affirmé à La Rochelle son PDG, Rodolphe Saadé, pour qui “remettre en cause la taxe au tonnage ne serait pas un simple signal négatif, ce serait une erreur stratégique”.Ce régime est “un standard mondial appliqué à 90% de la flotte internationale”, a souligné M. Saadé, après avoir rappelé que son entreprise avait acquitté l’année dernière “500 millions d’euros” au titre de “la contribution exceptionnelle sur les profits” des sociétés.- 5% sous pavillon français -Le président d’Armateurs de France, Edouard Louis Dreyfus, a également réclamé de la “stabilité” fiscale. “Depuis deux ans maintenant, les débats budgétaires remettent en cause cette stabilité, la taxe au tonnage notamment (…) c’est un danger parce que ne plus avoir confiance dans la stabilité du système, ne plus avoir confiance dans la visibilité”, a-t-il lancé lors des Assises.Evoquant lui aussi le long terme à La Rochelle, le président du Groupement des industries de construction et activités navales (Gican) Eric Pommelet, a dit le souhait de la filière de voir aboutir “une sorte de loi de programmation, un peu comme on l’a dans le militaire (…) de l’acquisition de navires civils pour l’ensemble des services de l’État”.Plus tôt mardi, CMA CGM a annoncé l’inscription de 10 nouveaux porte-conteneurs sous pavillon français, augmentant de 33% la taille de sa flotte immatriculée en France.Le premier des dix navires, actuellement en construction dans des chantiers chinois, sera livré en juin 2026 et le dernier fin 2028. Cela portera à 40 le nombre de navires sous pavillon français dans la flotte de l’armateur, contre 30 actuellement.Au total, CMA CGM exploite actuellement plus de 650 navires dans sa flotte, un peu moins de la moitié étant en pleine propriété, les autres en affrètement. Près de 5% de la flotte bat donc pavillon français. Les dix bâtiments concernés représentent un investissement de 2,5 milliards d’euros, a précisé CMA CGM à l’AFP.Le groupe a actuellement “96 bateaux neufs en commande”, incluant ces dix bâtiments, a révélé à l’AFP le directeur des constructions neuves de l’entreprise, Xavier Leclercq. Le solde le sera “essentiellement sous pavillon maltais”, a-t-il ajouté.”Il y a une différence de coût significative entre le pavillon français et les autres, mais ce n’est pas le sujet principal, car CMA CGM veut avoir un pavillon français significatif”, a-t-il assuré. Pour exploiter les 10 nouveaux navires, le groupe prévoit le recrutement de 135 marins français en deux ans, un “défi” pour l’Ecole nationale supérieure maritime (ENSM) qui forme les marins français.”Grand soutien de l’école”, l’armateur basé à Marseille “continue de développer et de croire dans le pavillon français, donc c’est une excellente nouvelle”, a réagi auprès de l’AFP le directeur de l’ENSM, François Lambert.vl-lum-cac-im-bp/tq/eb

Lyon: le maire écologiste sortant lance sa campagne avec la gauche, sans LFI

Le maire sortant EELV de Lyon, Grégory Doucet, a lancé mardi sa campagne pour les élections municipales en annonçant l’union de la gauche et des écologistes, sans LFI, pour affronter l’ancien patron de l’OL Jean-Michel Aulas.”Cette union de la gauche et de l’écologie, elle se veut d’abord porteuse d’espoir. Nous avons décidé de nous mettre ensemble pour continuer à conjuguer justice sociale et adaptation de la ville au défi du 21e siècle”, a déclaré M. Doucet.Le maire, élu en 2020 à la tête de la troisième ville de France, a donné le coup d’envoi de cette campagne aux côtés de leaders locaux du PS, du PCF, de Place Publique, d’ex-Insoumis et d’autres petits partis de gauche de sa majorité municipale, sur une place du centre de Lyon, devant une centaine de militants.Deux sondages publiés ces dernières semaines le placent au premier tour à 23% ou 24% d’intentions de vote, loin derrière le candidat de la droite et du centre Jean-Michel Aulas (47%), qui l’emporterait nettement au second tour (61%).”Nous sommes une équipe municipale sortante. Donc il n’y a pas d’urgence. Nous ne répondons pas aux oukases de Jean-Michel Aulas, ni à quelconque autre pression”, a déclaré la députée socialiste Sandrine Runel, interrogée sur la possibilité que ces sondages aient pesé sur le tempo de la campagne.Grégory Doucet et ses alliés seront aussi opposés à la candidate de La France insoumise, Anaïs Belouassa-Cherifi, députée du Rhône, qui lance sa campagne par un meeting jeudi à Lyon. Les deux sondages récents la placent en 3e position avec de 10% à 15% d’intentions de vote au premier tour.”LFI a fait des choix qui sont les leurs, puisqu’ils ont annoncé il y a quelques temps qu’ils souhaitaient partir en campagne, en tout cas au premier tour, seuls. C’est le choix qu’ils font par ailleurs dans toutes les villes de France”, a commenté Mme Runel.La centaine de militants réunis autour de M. Doucet et ses alliés ont ensuite effectué du tractage dans les rues alentours.

Lyon: le maire écologiste sortant lance sa campagne avec la gauche, sans LFI

Le maire sortant EELV de Lyon, Grégory Doucet, a lancé mardi sa campagne pour les élections municipales en annonçant l’union de la gauche et des écologistes, sans LFI, pour affronter l’ancien patron de l’OL Jean-Michel Aulas.”Cette union de la gauche et de l’écologie, elle se veut d’abord porteuse d’espoir. Nous avons décidé de nous mettre ensemble pour continuer à conjuguer justice sociale et adaptation de la ville au défi du 21e siècle”, a déclaré M. Doucet.Le maire, élu en 2020 à la tête de la troisième ville de France, a donné le coup d’envoi de cette campagne aux côtés de leaders locaux du PS, du PCF, de Place Publique, d’ex-Insoumis et d’autres petits partis de gauche de sa majorité municipale, sur une place du centre de Lyon, devant une centaine de militants.Deux sondages publiés ces dernières semaines le placent au premier tour à 23% ou 24% d’intentions de vote, loin derrière le candidat de la droite et du centre Jean-Michel Aulas (47%), qui l’emporterait nettement au second tour (61%).”Nous sommes une équipe municipale sortante. Donc il n’y a pas d’urgence. Nous ne répondons pas aux oukases de Jean-Michel Aulas, ni à quelconque autre pression”, a déclaré la députée socialiste Sandrine Runel, interrogée sur la possibilité que ces sondages aient pesé sur le tempo de la campagne.Grégory Doucet et ses alliés seront aussi opposés à la candidate de La France insoumise, Anaïs Belouassa-Cherifi, députée du Rhône, qui lance sa campagne par un meeting jeudi à Lyon. Les deux sondages récents la placent en 3e position avec de 10% à 15% d’intentions de vote au premier tour.”LFI a fait des choix qui sont les leurs, puisqu’ils ont annoncé il y a quelques temps qu’ils souhaitaient partir en campagne, en tout cas au premier tour, seuls. C’est le choix qu’ils font par ailleurs dans toutes les villes de France”, a commenté Mme Runel.La centaine de militants réunis autour de M. Doucet et ses alliés ont ensuite effectué du tractage dans les rues alentours.

Experts call for global panel to tackle ‘inequality crisis’Tue, 04 Nov 2025 15:14:37 GMT

Wealth inequality is a global emergency that threatens democracy and social cohesion, experts warned Tuesday, urging G20 leaders meeting in South Africa this month to establish a panel to tackle the crisis.The “inequality emergency” is leaving billions hungry and could worsen under the Trump administration’s “law of the jungle” approach to trade, a committee led …

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