A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Algérie: incendie éteint près de Blida

Un important incendie qui avait touché une forêt près de Blida, au sud-ouest d’Alger, et rendu nécessaire l’évacuation d’une quarantaine de familles, a été éteint, a annoncé jeudi la Protection civile.”L’incendie de Chréa est totalement maîtrisé après son extinction” mercredi soir, a indiqué la Protection civile dans un communiqué, en précisant avoir déployé des hélicoptères “pour soutenir les équipes terrestres et refroidir des zones difficiles d’accès”.”Par mesure de précaution, 36 familles ont été évacuées et aucun blessé n’a été signalé”, a déclaré aux médias le gouverneur de la province de Blida, à 60 km au sud-ouest d’Alger, Ibrahim Ouchen. Une flottille de huit bombardiers d’eau avait été mobilisée pour éteindre les flammes.Par ailleurs, la Protection civile a indiqué qu’elle tentait d’éteindre cinq incendies encore en cours sur un total de 35 recensés ces derniers jours, notamment dans le centre et le nord-est, particulièrement autour de Bejaïa, Tizi Ouzou, Jijel et Sétif.Ces régions ont été le théâtre d’incendies parmi les plus meurtriers des dernières années avec 34 décès en 2023 et 37 en 2022.Mais le bilan le plus lourd avait été enregistré en 2021 avec plus de 90 morts. Les incendies sont fréquents en été dans le nord de l’Algérie où se concentrent les massifs forestiers, mais ces dernières années, ils se sont intensifiés à cause de périodes de sécheresse et fortes chaleurs liées au réchauffement climatique.Les autorités n’ont pas communiqué les superficies détruites ces derniers jours. Mais selon la Direction générale des forêts, “les zones touchées ont considérablement diminué” au cours de l’été 2025 par rapport aux années précédentes. Entre début mai et la mi-août, les incendies ont détruit 1.789 hectares dont environ 630 de forêts, 150 d’arbres fruitiers, le reste étant des zones de broussailles, avait déclaré le directeur des forêts, Djamel Touahria, le 16 août.

En Algérie, le journaliste français emprisonné “combatif” mais “isolé”, selon ses parents

Le journaliste sportif français Christophe Gleizes, emprisonné à Tizi Ouzou en Algérie, garde “le moral” mais “se sent coupé du monde”, confient à l’AFP ses parents qui ont pu le voir lors de deux visites au parloir en août.En pleines tensions entre Paris et Alger, ils tentent de rester confiants avant un procès en appel attendu à l’automne après une condamnation à sept ans de prison prononcée le 29 juin pour des contacts avec des dirigeants du foot kabyle. Seul journaliste français actuellement détenu à l’étranger, il a été condamné pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”, des griefs “totalement absurdes” selon ses parents.      Question – Comment va votre fils, collaborateur des magazines “So Foot” et “Society”, après près de deux mois de détention ?Réponse de Sylvie Godard, sa mère – “On s’est rendu en Algérie du 11 au 22 août et le 12 août, on a pu le voir une première fois dans un parloir d’une demi-heure. On est dans une salle avec des vitres (et) on a un combiné téléphonique pour parler, chacun de notre côté. Le premier choc, c’est l’apparence physique, je ne l’avais jamais vu le crâne rasé. Mais il allait bien, il était en bonne condition physique, il faisait énormément de sport pour se vider la tête. On n’avait qu’une demi-heure, donc on a fait très très vite pour lui donner tous les messages de la famille, des amis, des amis journalistes et de tout le comité de mobilisation (lancé par Reporters sans Frontières, NDLR)”. Réponse de Francis Godard, son beau-père – “Ça l’a rasséréné parce qu’il pensait qu’il était un peu oublié dans sa prison (…) il ne sait rien de ce qui se passe en France”. Sylvie Godard – “C’était une grande victoire pour nous de le revoir une deuxième fois (le 21 août) (…) Il nous a exprimé qu’il avait de très bonnes relations avec le personnel pénitentiaire, très affable avec lui, et il s’entend très bien avec son codétenu. Par contre, même s’il a le moral, même s’il est combatif, il se sent totalement coupé du monde, isolé”.Q – Quand peut-il espérer quitter l’Algérie où il est bloqué depuis mai 2024 ?  Sylvie Godard – “On espère connaître une date de procès (en appel) vers fin septembre. Il pourrait se dérouler, on espère, en octobre. (…) Nous ne savons pas si nous-mêmes pourrons y assister, parce que nous ne savons pas si nous aurons nos visas. Et surtout, nous espérons fortement que son avocat français, Maître Emmanuel Daoud, pourra avoir un visa. Il travaille avec son avocat algérien, Me Amirouche Bakouri. Le frère de Christophe voulait aller lui rendre visite cette semaine, et il n’a pas eu de visa”.Francis Godard – “Les deux griefs qui lui sont reprochés sont totalement absurdes (…) On ne peut pas interpréter autrement l’exagération invraisemblable de ces griefs si on ne comprend pas qu’il est une sorte de victime collatérale des mauvaises relations entre la France et l’Algérie actuellement”. Q – Etes-vous inquiets du nouveau durcissement des relations depuis qu’Emmanuel Macron a demandé début août “plus de fermeté” à l’égard de l’Algérie ? Francis Godard – “On ne peut pas se réjouir de la position actuelle du président de la République”.Sylvie Godard – “On veut que Christophe ne soit pas un fusible. (…) On ne veut pas qu’on se serve du cas de Christophe pour régler des questions politiques dans lesquelles Christophe n’a rien à voir”. Francis Godard – “On ne peut pas associer en permanence le cas de Christophe et celui de Boualem Sansal (écrivain franco-algérien condamné à cinq ans de prison ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, NDLR). Tous les deux méritent à l’évidence d’être libérés mais ces deux dossiers n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre”. 

En Algérie, le journaliste français emprisonné “combatif” mais “isolé”, selon ses parents

Le journaliste sportif français Christophe Gleizes, emprisonné à Tizi Ouzou en Algérie, garde “le moral” mais “se sent coupé du monde”, confient à l’AFP ses parents qui ont pu le voir lors de deux visites au parloir en août.En pleines tensions entre Paris et Alger, ils tentent de rester confiants avant un procès en appel attendu à l’automne après une condamnation à sept ans de prison prononcée le 29 juin pour des contacts avec des dirigeants du foot kabyle. Seul journaliste français actuellement détenu à l’étranger, il a été condamné pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”, des griefs “totalement absurdes” selon ses parents.      Question – Comment va votre fils, collaborateur des magazines “So Foot” et “Society”, après près de deux mois de détention ?Réponse de Sylvie Godard, sa mère – “On s’est rendu en Algérie du 11 au 22 août et le 12 août, on a pu le voir une première fois dans un parloir d’une demi-heure. On est dans une salle avec des vitres (et) on a un combiné téléphonique pour parler, chacun de notre côté. Le premier choc, c’est l’apparence physique, je ne l’avais jamais vu le crâne rasé. Mais il allait bien, il était en bonne condition physique, il faisait énormément de sport pour se vider la tête. On n’avait qu’une demi-heure, donc on a fait très très vite pour lui donner tous les messages de la famille, des amis, des amis journalistes et de tout le comité de mobilisation (lancé par Reporters sans Frontières, NDLR)”. Réponse de Francis Godard, son beau-père – “Ça l’a rasséréné parce qu’il pensait qu’il était un peu oublié dans sa prison (…) il ne sait rien de ce qui se passe en France”. Sylvie Godard – “C’était une grande victoire pour nous de le revoir une deuxième fois (le 21 août) (…) Il nous a exprimé qu’il avait de très bonnes relations avec le personnel pénitentiaire, très affable avec lui, et il s’entend très bien avec son codétenu. Par contre, même s’il a le moral, même s’il est combatif, il se sent totalement coupé du monde, isolé”.Q – Quand peut-il espérer quitter l’Algérie où il est bloqué depuis mai 2024 ?  Sylvie Godard – “On espère connaître une date de procès (en appel) vers fin septembre. Il pourrait se dérouler, on espère, en octobre. (…) Nous ne savons pas si nous-mêmes pourrons y assister, parce que nous ne savons pas si nous aurons nos visas. Et surtout, nous espérons fortement que son avocat français, Maître Emmanuel Daoud, pourra avoir un visa. Il travaille avec son avocat algérien, Me Amirouche Bakouri. Le frère de Christophe voulait aller lui rendre visite cette semaine, et il n’a pas eu de visa”.Francis Godard – “Les deux griefs qui lui sont reprochés sont totalement absurdes (…) On ne peut pas interpréter autrement l’exagération invraisemblable de ces griefs si on ne comprend pas qu’il est une sorte de victime collatérale des mauvaises relations entre la France et l’Algérie actuellement”. Q – Etes-vous inquiets du nouveau durcissement des relations depuis qu’Emmanuel Macron a demandé début août “plus de fermeté” à l’égard de l’Algérie ? Francis Godard – “On ne peut pas se réjouir de la position actuelle du président de la République”.Sylvie Godard – “On veut que Christophe ne soit pas un fusible. (…) On ne veut pas qu’on se serve du cas de Christophe pour régler des questions politiques dans lesquelles Christophe n’a rien à voir”. Francis Godard – “On ne peut pas associer en permanence le cas de Christophe et celui de Boualem Sansal (écrivain franco-algérien condamné à cinq ans de prison ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, NDLR). Tous les deux méritent à l’évidence d’être libérés mais ces deux dossiers n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre”. 

Jon Batiste wants his music to make you fight climate change

Celebrated US musician Jon Batiste wants to use his music to fire up listeners to act against climate change, naming his new album after what he sees as the root of the problem — “Big Money.”The track “Petrichor” in particular is a call to arms for a younger generation who may have turned their backs on mainstream news and analysis about global warming.”It was a warning set to a dance beat,” the Oscar, Emmy and Grammy award-winning artist told AFP. “You know, it’s not just saying ‘this is a problem,’ but it’s also saying we can solve it, and it’s important when you’re changing the world, (you) have a good time while you’re doing it.”As well as the influence of his climate activist mother Katherine, it was the experience of Hurricane Katrina which devastated Batiste’s native New Orleans 20 years ago that inspired him to advocate for the environment through his music.He has previously recounted fleeing New Orleans when Katrina hit the city, claiming more than 1,000 lives and resulting in a humanitarian disaster blamed in part on poor preparedness by federal authorities, and followed by a botched response.”There’s so many people who were displaced and never came back, and the city of New Orleans is really built around the spirit of the people,” said Batiste, 38.”I think about even going back to Hamilton Street in the houses we were growing up in.”His mother said that all her family lived in the city ravaged by flood water during a natural disaster experts said was made worse by climate change.- ‘Burning the planet down’ -“The home that I grew up in, it was destroyed. All my sisters, brothers, my family, their homes were destroyed,” said Katherine.”And so some came back and renovated. One had to rebuild, and then a few of them didn’t return, so they relocated permanently. So everything was lost.”Even 20 years on, swaths of New Orleans remain abandoned and the city’s new flood defenses reportedly face being overwhelmed by the impact of climate change.Batiste said the experience of Katrina and the aftermath should be a wake-up call for all nations — not just the United States.”It’s something the whole planet needs to be worried about. And it can happen anywhere. New Orleans is one place that that can happen, and we’ve seen it happen — and that should be a warning,” he said. “There’s many places where this is happening. You see all the different things that the weather patterns are doing that are abnormal… and it’s because of the pollution blanket that’s around the planet.”His song “Petrichor,” written in a tour bus as Batiste criss-crossed the US, is unflinching in its diagnosis of the situation — and the risks of inaction. The title of the track comes from the pungent scent that typically follows rain on dry earth.”They burning the planet down, Lord,” goes the track.”No more plants for you to eat.”Batiste also points to research proving that less wealthy people and people of color are worst affected by climate change and pollution.”There’s an overwhelming majority of people that believe in clean energy and believe in the power of what we know to be true when switching to these new technologies, how that can shift and change all of our lives and save all of the things that we love the most,” Batiste said.”People have to think about how all of the democracies are set up, which is based on raising your voice and insisting and voting the right people into office.”

Hong Kong: le jugement du magnat prodémocratie Jimmy Lai mis en délibéré

Le procès pour atteinte à la sécurité nationale du magnat des médias et fondateur d’Apple Daily, Jimmy Lai, s’est achevé jeudi après les dernières plaidoiries devant un tribunal de Hong Kong qui a mis en délibéré sa décision sans donner de date pour le verdict.Accusé de sédition et de collusion avec des forces étrangères lors des manifestations prodémocratie de 2019 dont il a été une figure clé, Jimmy Lai encourt une peine d’emprisonnement allant jusqu’à la perpétuité.Il a plaidé non coupable lors de ce procès fleuve entamé en décembre 2023 et dont le jugement a été mis en délibéré jeudi à l’issue des plaidoiries finales.”Nous informerons les parties en temps utile” de la date du verdict, a déclaré la juge Esther Toh.Agé de 77 ans, le fondateur du journal prodémocratie Apple Daily, aujourd’hui interdit, est emprisonné depuis 2020. Il est accusé d’avoir demandé à des gouvernements occidentaux qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong en raison de la répression du mouvement.Jimmy Lai est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans des éditoriaux signés de son nom.Ces deux infractions sont sévèrement réprimées par la loi. La première en vertu de celle sur la sécurité nationale adoptée après les manifestations parfois violentes de 2019, l’autre en vertu d’une loi datant de l’ère coloniale.- Des mois avant le verdict -Jeudi, il est apparu à la barre, vêtu d’une chemise blanche et d’une veste de costume beige, souriant et saluant ses partisans, qui lui ont répondu en silence après que le personnel du tribunal a insisté sur le maintien d’un “silence absolu”.Une source judiciaire a indiqué à l’AFP que l’annonce du verdict par les juges pourrait prendre plusieurs mois.Lors du procès, les procureurs ont présenté M. Lai comme le “cerveau” derrière plusieurs complots criminels: l’un impliquant les dirigeants d’Apple Daily, un autre impliquant un réseau de connexions étrangères.Selon eux, ils auraient utilisé diverses plateformes pour demander aux pays occidentaux d’imposer des “sanctions, blocus ou actions hostiles” envers la Chine et Hong Kong à l’époque des manifestations de 2019.Les avocats de la défense ont rétorqué que M. Lai n’avait aucune intention de continuer de telles activités après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale en juillet 2020.Ils ont ajouté que M. Lai, également citoyen britannique, exerçait ses droits, y compris celui de la liberté d’expression, sans intention criminelle.- “Liberté d’expression pas absolue” –Lors des dernières étapes du procès, le panel composé de trois juges, sélectionnés parmi des juristes triés sur le volet par le dirigeant de Hong Kong, ont souvent interprété négativement les opinions politiques de l’homme d’affaire.”La liberté d’expression n’est pas absolue, elle a des limites, même dans les pays occidentaux”, a déclaré Mme Toh la semaine dernière en écoutant les plaidoiries finales.A un moment donné, le juge a relevé un commentaire que Jimmy Lai avait fait en 2020 accusant le président chinois, Xi Jinping, de réprimer la dissidence et d'”éliminer le peuple de Hong Kong”.”(M. Lai) répand la peur dans la population et dans le reste du monde,” a déclaré Mme Toh. Assis dans le box des accusés, l’homme d’affaires est resté impassible.Des représentants consulaires de l’Union européenne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays ont également été fréquemment aperçus au tribunal.Les plaidoiries se sont déroulées sur 10 jours après deux faux départs: l’un en raison du mauvais temps, puis l’autre à cause de soucis cardiaques de M. Lai. Il a finalement pu assister aux audiences.

Hong Kong: le jugement du magnat prodémocratie Jimmy Lai mis en délibéré

Le procès pour atteinte à la sécurité nationale du magnat des médias et fondateur d’Apple Daily, Jimmy Lai, s’est achevé jeudi après les dernières plaidoiries devant un tribunal de Hong Kong qui a mis en délibéré sa décision sans donner de date pour le verdict.Accusé de sédition et de collusion avec des forces étrangères lors des manifestations prodémocratie de 2019 dont il a été une figure clé, Jimmy Lai encourt une peine d’emprisonnement allant jusqu’à la perpétuité.Il a plaidé non coupable lors de ce procès fleuve entamé en décembre 2023 et dont le jugement a été mis en délibéré jeudi à l’issue des plaidoiries finales.”Nous informerons les parties en temps utile” de la date du verdict, a déclaré la juge Esther Toh.Agé de 77 ans, le fondateur du journal prodémocratie Apple Daily, aujourd’hui interdit, est emprisonné depuis 2020. Il est accusé d’avoir demandé à des gouvernements occidentaux qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong en raison de la répression du mouvement.Jimmy Lai est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans des éditoriaux signés de son nom.Ces deux infractions sont sévèrement réprimées par la loi. La première en vertu de celle sur la sécurité nationale adoptée après les manifestations parfois violentes de 2019, l’autre en vertu d’une loi datant de l’ère coloniale.- Des mois avant le verdict -Jeudi, il est apparu à la barre, vêtu d’une chemise blanche et d’une veste de costume beige, souriant et saluant ses partisans, qui lui ont répondu en silence après que le personnel du tribunal a insisté sur le maintien d’un “silence absolu”.Une source judiciaire a indiqué à l’AFP que l’annonce du verdict par les juges pourrait prendre plusieurs mois.Lors du procès, les procureurs ont présenté M. Lai comme le “cerveau” derrière plusieurs complots criminels: l’un impliquant les dirigeants d’Apple Daily, un autre impliquant un réseau de connexions étrangères.Selon eux, ils auraient utilisé diverses plateformes pour demander aux pays occidentaux d’imposer des “sanctions, blocus ou actions hostiles” envers la Chine et Hong Kong à l’époque des manifestations de 2019.Les avocats de la défense ont rétorqué que M. Lai n’avait aucune intention de continuer de telles activités après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale en juillet 2020.Ils ont ajouté que M. Lai, également citoyen britannique, exerçait ses droits, y compris celui de la liberté d’expression, sans intention criminelle.- “Liberté d’expression pas absolue” –Lors des dernières étapes du procès, le panel composé de trois juges, sélectionnés parmi des juristes triés sur le volet par le dirigeant de Hong Kong, ont souvent interprété négativement les opinions politiques de l’homme d’affaire.”La liberté d’expression n’est pas absolue, elle a des limites, même dans les pays occidentaux”, a déclaré Mme Toh la semaine dernière en écoutant les plaidoiries finales.A un moment donné, le juge a relevé un commentaire que Jimmy Lai avait fait en 2020 accusant le président chinois, Xi Jinping, de réprimer la dissidence et d'”éliminer le peuple de Hong Kong”.”(M. Lai) répand la peur dans la population et dans le reste du monde,” a déclaré Mme Toh. Assis dans le box des accusés, l’homme d’affaires est resté impassible.Des représentants consulaires de l’Union européenne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays ont également été fréquemment aperçus au tribunal.Les plaidoiries se sont déroulées sur 10 jours après deux faux départs: l’un en raison du mauvais temps, puis l’autre à cause de soucis cardiaques de M. Lai. Il a finalement pu assister aux audiences.

Hong Kong: le jugement du magnat prodémocratie Jimmy Lai mis en délibéré

Le procès pour atteinte à la sécurité nationale du magnat des médias et fondateur d’Apple Daily, Jimmy Lai, s’est achevé jeudi après les dernières plaidoiries devant un tribunal de Hong Kong qui a mis en délibéré sa décision sans donner de date pour le verdict.Accusé de sédition et de collusion avec des forces étrangères lors des manifestations prodémocratie de 2019 dont il a été une figure clé, Jimmy Lai encourt une peine d’emprisonnement allant jusqu’à la perpétuité.Il a plaidé non coupable lors de ce procès fleuve entamé en décembre 2023 et dont le jugement a été mis en délibéré jeudi à l’issue des plaidoiries finales.”Nous informerons les parties en temps utile” de la date du verdict, a déclaré la juge Esther Toh.Agé de 77 ans, le fondateur du journal prodémocratie Apple Daily, aujourd’hui interdit, est emprisonné depuis 2020. Il est accusé d’avoir demandé à des gouvernements occidentaux qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong en raison de la répression du mouvement.Jimmy Lai est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans des éditoriaux signés de son nom.Ces deux infractions sont sévèrement réprimées par la loi. La première en vertu de celle sur la sécurité nationale adoptée après les manifestations parfois violentes de 2019, l’autre en vertu d’une loi datant de l’ère coloniale.- Des mois avant le verdict -Jeudi, il est apparu à la barre, vêtu d’une chemise blanche et d’une veste de costume beige, souriant et saluant ses partisans, qui lui ont répondu en silence après que le personnel du tribunal a insisté sur le maintien d’un “silence absolu”.Une source judiciaire a indiqué à l’AFP que l’annonce du verdict par les juges pourrait prendre plusieurs mois.Lors du procès, les procureurs ont présenté M. Lai comme le “cerveau” derrière plusieurs complots criminels: l’un impliquant les dirigeants d’Apple Daily, un autre impliquant un réseau de connexions étrangères.Selon eux, ils auraient utilisé diverses plateformes pour demander aux pays occidentaux d’imposer des “sanctions, blocus ou actions hostiles” envers la Chine et Hong Kong à l’époque des manifestations de 2019.Les avocats de la défense ont rétorqué que M. Lai n’avait aucune intention de continuer de telles activités après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale en juillet 2020.Ils ont ajouté que M. Lai, également citoyen britannique, exerçait ses droits, y compris celui de la liberté d’expression, sans intention criminelle.- “Liberté d’expression pas absolue” –Lors des dernières étapes du procès, le panel composé de trois juges, sélectionnés parmi des juristes triés sur le volet par le dirigeant de Hong Kong, ont souvent interprété négativement les opinions politiques de l’homme d’affaire.”La liberté d’expression n’est pas absolue, elle a des limites, même dans les pays occidentaux”, a déclaré Mme Toh la semaine dernière en écoutant les plaidoiries finales.A un moment donné, le juge a relevé un commentaire que Jimmy Lai avait fait en 2020 accusant le président chinois, Xi Jinping, de réprimer la dissidence et d'”éliminer le peuple de Hong Kong”.”(M. Lai) répand la peur dans la population et dans le reste du monde,” a déclaré Mme Toh. Assis dans le box des accusés, l’homme d’affaires est resté impassible.Des représentants consulaires de l’Union européenne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays ont également été fréquemment aperçus au tribunal.Les plaidoiries se sont déroulées sur 10 jours après deux faux départs: l’un en raison du mauvais temps, puis l’autre à cause de soucis cardiaques de M. Lai. Il a finalement pu assister aux audiences.

Frappes sur Kiev : l’UE convoque l’ambassadeur russe

L’Union européenne a convoqué l’ambassadeur de Russie à Bruxelles après les frappes de la nuit qui ont endommagé ses bureaux à Kiev, a annoncé jeudi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, sur le réseau social X.”Aucune mission diplomatique ne devrait être une cible”, a-t-elle déclaré après ces bombardements russes qui ont fait 14 morts, dont trois enfants, selon les secouristes. Cette convocation doit avoir lieu dans la journée, a précisé une porte-parole du service diplomatique de l’UE, Anitta Hipper.Ces nouvelles frappes montrent que la Russie “ne recule devant rien” pour “terroriser” l’Ukraine, a de son côté réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.”Il s’agit de l’attaque de drones et de missiles la plus meurtrière contre la capitale (ukrainienne) depuis juillet”, a-t-elle déploré devant la presse. “C’était aussi une attaque contre notre délégation”, a-t-elle ajouté, et “c’est pourquoi nous allons maintenir une pression maximum sur la Russie”.Les bureaux de la mission de l’UE ont été endommagés par l’explosion de deux missiles, qui ont touché des bâtiments ukrainiens situés à une cinquantaine de mètres de là, a précisé Mme von der Leyen.Le président du Conseil européen, Antonio Costa, s’était dit plus tôt “horrifié” par ce bombardement aérien nocturne russe, l’un des plus importants effectués contre l’Ukraine. Le président Volodymyr Zelensky a quant à lui accusé les autorités russes de préférer “continuer à tuer” plutôt que de négocier une paix. La Russie affirme en revanche n’avoir atteint que des cibles militaires.Le président français Emmanuel Macron a dénoncé la “terreur” et la “barbarie” de la Russie, tandis que le Premier ministre britannique Keir Starmer a accusé ce pays de “saboter les espoirs de paix”.Ursula von der Leyen a par ailleurs annoncé son intention de se rendre dans des pays de l’UE frontaliers ou situés non loin du Bélarus et de la Russie pour faire part de la “pleine solidarité” de l’UE à leur égard.Elle ira vendredi en Lettonie puis en Finlande avant de gagner samedi l’Estonie. Dimanche, Mme von der Leyen sera en Pologne, puis en Bulgarie avant de dernières étapes lundi en Lituanie et en Roumanie.

Stocks mixed after Nvidia record earnings

Major stock markets traded mixed Thursday after Nvidia’s quarterly earnings beat expectations, but shares in the AI powerhouse slipped over worries about its stalled business in China.Investors had keenly awaited the key earnings update late Wednesday from the California-based firm, whose robust growth has largely driven strong gains for tech stocks in recent months.Nvidia posted a profit of $26.4 billion on record revenue of $46.7 billion in the second quarter, but it shares fell in after-market US trading as important data centre revenue declined. The earnings report comes amid market worries over a spending bubble in the artificial intelligence sector that could burst and hurt the chip giant’s fortunes.”The market seems to be asking whether Nvidia can keep up this pace as competition intensifies and AI enthusiasm starts to look a little overbought,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at traders Scope Markets.The dollar dropped against main rivals awaiting US growth data due Thursday that should provide clues regarding the impact of President Donald Trump’s tariffs.It could offer also insight into the outlook for US interest rates, with the Federal Reserve eyeing further cuts to borrowing costs in a bid to boost the world’s biggest economy. Japan’s media on Thursday reported that Tokyo’s chief negotiator for the country’s trade agreement with the United States, Ryosei Akazawa, had postponed a planned trip to Washington. Akazawa said Wednesday he hoped to use the trip to pressure the US administration to implement reduced tariffs agreed upon in July.In Europe, the Paris stock market extended its recovery, having tumbled early in the week on fears that France’s minority government could be toppled.This was after Prime Minister Francois Bayrou proposed a confidence vote over his proposed budget cuts.France’s borrowing costs have soared since the vote was called Monday, as the government wrestles with how to find around 44 billion euros ($51 billion) in savings.Oil prices fell Thursday owing to a healthy supply situation, according to analysts.- Key figures at around 1030 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.5 percent at 9,213.00 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,761.32 Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,031.63Tokyo – Nikkei 225: UP 0.7 percent at 42,828.79 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.8 percent at 24,998.82 (close)Shanghai – Composite: UP 1.1 percent at 3,843.60 (close)New York – Dow: UP 0.3 percent at 45,565.23 points (close)Euro/dollar:  UP at $1.1667 from $1.1633 on WednesdayPound/dollar: UP at 1.3523 from $1.3496Dollar/yen:  DOWN at 147.00 from 147.51 yen Euro/pound: UP at 86.29 from 86.20 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $63.86 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $67.13 per barrel

Fin du “Lokal” où un streamer est mort en direct près de Nice

Owen Cenazandotti, alias Naruto, a annoncé sur ses réseaux sociaux la fin du “Lokal”, déjà banni de la plateforme australienne Kick après la mort en direct du streamer Raphaël Graven, alias Jean Pormanove.”C’est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de l’aventure du Lokal. Le Lokal s’en va avec JP, mais il ne disparaîtra jamais vraiment”, écrit M. Cenazandotti dans un message publié après les obsèques de Raphaël Graven mercredi.Agé de 46 ans, le streamer est décédé près de Nice le 18 août lors d’une diffusion en direct sur Kick, après plus de 12 jours de direct le montrant, ainsi qu’un autre homme, violenté et humilié par M. Cenazandotti et Safine Hamadi. Les enregistrements se déroulaient principalement dans un local à Contes, près de Nice, où était enregistrée la société “leLokal” de M. Cenazandotti.Les deux jeunes hommes, que Raphaël Graven qualifiait de “petits frères”, étaient présents à la cérémonie d’obsèques mercredi au crématorium de Nice. M. Cenazandotti a publié une photo prise à cette occasion, où lui et M. Hamadi entourent la mère du défunt.”A travers nos souvenirs, nos rires, nos rencontres et toutes les histoires qui s’y sont écrites, le Lokal continuera de vivre dans le coeur et la mémoire de chacun d’entre nous. Merci à toutes celles et ceux qui ont fait de ce lieu un espace de partage, de solidarité et de vie”, a-t-il ajouté.Suivie par près de 200.000 personnes, la chaîne “jeanpormanove” montrait depuis des mois Raphaël Graven se faire insulter, frapper, tirer les cheveux, menacer ou encore tirer dessus sans protection avec des projectiles de paintball. Lui-même et ses acolytes ont assuré qu’il s’agissait de contenus scénarisés.L’autopsie réalisée la semaine dernière a conclu que le décès de Raphaël Graven n’était pas dû à l’intervention d’un tiers mais probablement à des causes d’origines médicales ou toxicologiques. L’examen de prélèvements est toujours en cours.Avant même son décès, les vidéos de Jean Pormanove faisaient l’objet d’une enquête ouverte en décembre notamment pour “violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables”, après leur mise en lumière par Mediapart. En janvier, M. Cenazandotti, 26 ans, et M. Hamadi, 23 ans, avaient été placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête avant d’être relâchés sans charges.En plus de l’enquête menée à Nice, le parquet de Paris a ouvert mardi une enquête sur la plateforme Kick et le gouvernement annoncé son intention d’attaquer l’entreprise pour “manquement face à la loi” pour la confiance dans l’économie numérique.