Vietnam: trois morts après le passage du typhon Kajiki

Trois personnes sont mortes et 13 ont été blessées après le passage du typhon Kajiki au Vietnam, ont annoncé mardi les autorités. Le typhon a touché terre lundi, avec des vents atteignant 130 km/h, arrachant les toits de milliers de maisons et coupant l’électricité pour plus d’1,6 million de personnes. Des pluies torrentielles se sont abattues sur le pays mardi, les autorités ont averti de possibles crues soudaines et de glissements de terrains dans huit provinces. Dans les rues de Vinh, au centre-nord du pays, les secouristes et les soldats se fraient un chemin à travers les dizaines d’arbres et les morceaux de toits qui encombrent les routes, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Un énorme toit en acier a été arraché du huitième étage d’un immeuble et s’est écrasé en plein milieu de la rue”, a raconté Tran Van Hung, 65 ans, à l’AFP, “nous avons eu beaucoup de chance que personne ne soit blessé. Ce typhon était absolument terrifiant”.Les inondations ont isolé 27 villages dans les zones montagneuses du pays, et plus de 44.000 personnes ont été évacuées à l’approche du typhon, ont affirmé les autorités. Plus au nord, à Hanoï, les fortes pluies ont inondé de nombreuses rues, créant des scènes de chaos mardi matin. Pour les scientifiques, le changement climatique causé par l’activité humaine entraîne des conditions météorologiques plus intenses et imprévisibles, ce qui accentue les risques d’inondations et de tempêtes, en particulier dans les tropiques.Après avoir frappé le Vietnam, Kajiki s’est affaibli pour devenir une dépression tropicale et a balayé le nord du Laos avec de fortes pluies. La ligne ferroviaire à grande vitesse reliant le Laos à la Chine a suspendu tous ses services lundi et mardi, et certaines routes ont été coupées, mais aucun décès n’a été signalé dans l’immédiat. Au Vietnam, plus de 100 personnes ont été tuées ou sont portées disparues à la suite de catastrophes naturelles au cours des sept premiers mois de 2025, selon le ministère de l’Agriculture.burs-pdw/mtp/ms/pt

La start-up d’IA Perplexity propose de partager les revenus avec les médias

La start-up californienne Perplexity propose un nouveau type de partenariat pour partager ses revenus avec les médias dont les articles d’actualité sont utilisés par son modèle d’IA générative, avec une enveloppe initiale de 42,5 millions de dollars.”Nous rémunérons les éditeurs avec une solution adaptée à l’ère de l’intelligence artificielle”, a déclaré lundi l’équipe de Perplexity dans un billet de blog.Plusieurs groupes de médias ont déjà conclu des accords similaires avec de grands acteurs de l’IA, comme News Corp (Wall Street Journal et Daily Telegraph entre autres), Le Monde, le Washington Post ou Axel Springer (Politico, Bild et Die Welt) avec OpenAI, Associated Press avec Google, le New York Times avec Amazon, ou l’AFP avec Mistral, après des plaintes pour “pillage” de contenus.La nouveauté du partenariat proposé par Perplexity repose sur le principe de regrouper les revenus dérivés d’un futur abonnement, appelé “Comet Plus”, qui donnera accès, pour 5 dollars par mois, aux contenus des éditeurs associés, avec qui les gains seront ensuite répartis.”Perplexity conserve 20% du pool de revenus pour couvrir les coûts de calcul informatique et distribue 80% aux éditeurs participants”, a précisé l’entreprise sollicitée par l’AFP.L’abonnement “Comet Plus” sera disponible “lors du lancement complet du navigateur internet Comet et de l’assistant IA personnel” que développe Perplexity, à une date encore non précisée.”Le programme est lancé avec un pool existant de 42,5 millions de dollars et augmentera chaque mois”, a ajouté Perplexity.Les revenus des éditeurs seront calculés en proportion du recours à leurs contenus selon trois usages différents: quand les utilisateurs consultent leurs sites grâce au lien donné par l’assistant IA, quand les robots collecteurs de données de Perplexity accèdent aux articles pour répondre aux questions des utilisateurs ou quand l’agent IA réalise des tâches complexes grâce aux contenus des médias.Ce partenariat est lancé dans une période où de nombreux créateurs et éditeurs reprochent aux grands acteurs de l’IA générative de se servir dans leurs contenus pour créer des services commerciaux, sans permission ni rémunération. Diverses plaintes ont été déposées, comme celle de Reddit contre Anthropic ou celle du New York Times contre OpenAI.Le WSJ et le New York Post ont également lancé des poursuites contre Perplexity en 2024.La start-up basée à San Francisco s’est spécialisée dans la recherche en ligne avec IA générative.

La start-up d’IA Perplexity propose de partager les revenus avec les médias

La start-up californienne Perplexity propose un nouveau type de partenariat pour partager ses revenus avec les médias dont les articles d’actualité sont utilisés par son modèle d’IA générative, avec une enveloppe initiale de 42,5 millions de dollars.”Nous rémunérons les éditeurs avec une solution adaptée à l’ère de l’intelligence artificielle”, a déclaré lundi l’équipe de Perplexity dans un billet de blog.Plusieurs groupes de médias ont déjà conclu des accords similaires avec de grands acteurs de l’IA, comme News Corp (Wall Street Journal et Daily Telegraph entre autres), Le Monde, le Washington Post ou Axel Springer (Politico, Bild et Die Welt) avec OpenAI, Associated Press avec Google, le New York Times avec Amazon, ou l’AFP avec Mistral, après des plaintes pour “pillage” de contenus.La nouveauté du partenariat proposé par Perplexity repose sur le principe de regrouper les revenus dérivés d’un futur abonnement, appelé “Comet Plus”, qui donnera accès, pour 5 dollars par mois, aux contenus des éditeurs associés, avec qui les gains seront ensuite répartis.”Perplexity conserve 20% du pool de revenus pour couvrir les coûts de calcul informatique et distribue 80% aux éditeurs participants”, a précisé l’entreprise sollicitée par l’AFP.L’abonnement “Comet Plus” sera disponible “lors du lancement complet du navigateur internet Comet et de l’assistant IA personnel” que développe Perplexity, à une date encore non précisée.”Le programme est lancé avec un pool existant de 42,5 millions de dollars et augmentera chaque mois”, a ajouté Perplexity.Les revenus des éditeurs seront calculés en proportion du recours à leurs contenus selon trois usages différents: quand les utilisateurs consultent leurs sites grâce au lien donné par l’assistant IA, quand les robots collecteurs de données de Perplexity accèdent aux articles pour répondre aux questions des utilisateurs ou quand l’agent IA réalise des tâches complexes grâce aux contenus des médias.Ce partenariat est lancé dans une période où de nombreux créateurs et éditeurs reprochent aux grands acteurs de l’IA générative de se servir dans leurs contenus pour créer des services commerciaux, sans permission ni rémunération. Diverses plaintes ont été déposées, comme celle de Reddit contre Anthropic ou celle du New York Times contre OpenAI.Le WSJ et le New York Post ont également lancé des poursuites contre Perplexity en 2024.La start-up basée à San Francisco s’est spécialisée dans la recherche en ligne avec IA générative.

Bayrou en mission impossible face à une chute plus probable que jamais

François Bayrou entame mardi devant la CFDT une opération de la dernière chance pour tenter d’arracher la survie de son gouvernement, plus que jamais menacé d’être renversé par les oppositions lors du vote de confiance du 8 septembre qui inaugure une nouvelle période d’incertitudes.Confronté au rejet de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros d’économies, par les opposants comme dans l’opinion, ainsi qu’à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi un va-tout lundi pour sa rentrée.A sa demande, Emmanuel Macron va ainsi convoquer une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre, et M. Bayrou sollicitera le jour-même la confiance de l’Assemblée sur une déclaration de politique générale. Son espoir: faire valider la nécessité d’un tel plan de réduction du déficit public, avant d’en négocier les mesures, dans un second temps.Mais les réactions des oppositions ont été immédiates et ne semblent laisser quasiment aucune chance de réussite au gouvernement, privé de majorité depuis sa naissance en décembre.Du Rassemblement national à La France insoumise en passant par les Ecologistes et les communistes, tous ont promis de voter contre la confiance.Matignon espérait peut-être trouver un compromis avec le Parti socialiste. Mais “les socialistes voteront contre la confiance” à François Bayrou, a tranché leur patron Olivier Faure.Sauf revirement, coup de théâtre ou tractations positives d’ici là, ces oppositions conjuguées disent que la France sera virtuellement sans gouvernement dans deux semaines. Un nouveau rebondissement dans l’instabilité politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, qui risque en outre d’ouvrir une phase de turbulences financières.- Fébrilité -Signe de fébrilité: la Bourse de Paris a nettement reculé lundi et le taux d’intérêt de la dette française a grimpé, dans la foulée de l’annonce surprise de François Bayrou.A l’extrême droite, Marine Le Pen a réitéré son souhait d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée. Un scénario qu’Emmanuel Macron a plusieurs fois assuré vouloir éviter.A gauche, la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a estimé que l’initiative du Premier ministre était “de fait une démission”. Il a “fait le choix de partir”, c’est une “autodissolution”, a abondé Olivier Faure.PS, Ecologistes et le reste de la gauche unioniste, qui promettent une candidature commune pour 2027 (sans Mélenchon ni Glucksmann à ce stade) se disent” prêts” à prendre la suite du gouvernement Bayrou. Après deux premières conférences de presse et une série estivale de vidéos Youtube, François Bayrou se retrouve confronté aux vives réactions aux mesures envisagées pour réduire le déficit public, en particulier son projet de suppression de deux jours fériés.Un débat “dévoyé” selon le chef du gouvernement, qui, avant de débattre de ces dispositions dans le détail, entend solliciter la confiance sur le diagnostic: “Y a-t-il ou pas urgence nationale à rééquilibrer nos comptes publics et à échapper, parce que c’est encore possible, à la malédiction du surendettement?”, a-t-il posé lundi.La date retenue, le 8 septembre, précède de deux jours l’appel, lancé sur les réseaux sociaux et les messageries, à bloquer la France. Un appel soutenu par la gauche, de LFI au PS.Les syndicats rejettent aussi les mesures du plan gouvernemental, qui comprennent aussi une année blanche fiscale et le gel des prestations sociales. Ils s’opposent également au projet d’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, et ont reçu très frileusement la proposition de la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet de permettre la monétisation de la cinquième semaine de congés payés.Si elles demeurent circonspectes face aux appels du 10 septembre, les organisations syndicales réfléchissent aux modes d’actions, avant une intersyndicale prévue dès ce vendredi. Certaines fédérations de la CGT et de Solidaires ont déjà prévu de se mobiliser le 10 septembre.C’est dans ce contexte que François Bayrou interviendra mardi lors de l’évènement de rentrée de la CFDT, initialement prévu à la Bourse du Travail à Paris et finalement déplacé à Boissy-la-Rivière (Essonne).Le Premier ministre a fait du dialogue social un mantra de son bail à Matignon. Mais le “conclave” convoqué pour revisiter la réforme des retraites de 2023 s’est achevé sur un échec. M. Bayrou doit ensuite s’exprimer jeudi lors de l’évènement de rentrée du Medef. Il est attendu vendredi à la Foire de Châlons.

Bayrou en mission impossible face à une chute plus probable que jamais

François Bayrou entame mardi devant la CFDT une opération de la dernière chance pour tenter d’arracher la survie de son gouvernement, plus que jamais menacé d’être renversé par les oppositions lors du vote de confiance du 8 septembre qui inaugure une nouvelle période d’incertitudes.Confronté au rejet de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros d’économies, par les opposants comme dans l’opinion, ainsi qu’à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi un va-tout lundi pour sa rentrée.A sa demande, Emmanuel Macron va ainsi convoquer une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre, et M. Bayrou sollicitera le jour-même la confiance de l’Assemblée sur une déclaration de politique générale. Son espoir: faire valider la nécessité d’un tel plan de réduction du déficit public, avant d’en négocier les mesures, dans un second temps.Mais les réactions des oppositions ont été immédiates et ne semblent laisser quasiment aucune chance de réussite au gouvernement, privé de majorité depuis sa naissance en décembre.Du Rassemblement national à La France insoumise en passant par les Ecologistes et les communistes, tous ont promis de voter contre la confiance.Matignon espérait peut-être trouver un compromis avec le Parti socialiste. Mais “les socialistes voteront contre la confiance” à François Bayrou, a tranché leur patron Olivier Faure.Sauf revirement, coup de théâtre ou tractations positives d’ici là, ces oppositions conjuguées disent que la France sera virtuellement sans gouvernement dans deux semaines. Un nouveau rebondissement dans l’instabilité politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, qui risque en outre d’ouvrir une phase de turbulences financières.- Fébrilité -Signe de fébrilité: la Bourse de Paris a nettement reculé lundi et le taux d’intérêt de la dette française a grimpé, dans la foulée de l’annonce surprise de François Bayrou.A l’extrême droite, Marine Le Pen a réitéré son souhait d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée. Un scénario qu’Emmanuel Macron a plusieurs fois assuré vouloir éviter.A gauche, la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a estimé que l’initiative du Premier ministre était “de fait une démission”. Il a “fait le choix de partir”, c’est une “autodissolution”, a abondé Olivier Faure.PS, Ecologistes et le reste de la gauche unioniste, qui promettent une candidature commune pour 2027 (sans Mélenchon ni Glucksmann à ce stade) se disent” prêts” à prendre la suite du gouvernement Bayrou. Après deux premières conférences de presse et une série estivale de vidéos Youtube, François Bayrou se retrouve confronté aux vives réactions aux mesures envisagées pour réduire le déficit public, en particulier son projet de suppression de deux jours fériés.Un débat “dévoyé” selon le chef du gouvernement, qui, avant de débattre de ces dispositions dans le détail, entend solliciter la confiance sur le diagnostic: “Y a-t-il ou pas urgence nationale à rééquilibrer nos comptes publics et à échapper, parce que c’est encore possible, à la malédiction du surendettement?”, a-t-il posé lundi.La date retenue, le 8 septembre, précède de deux jours l’appel, lancé sur les réseaux sociaux et les messageries, à bloquer la France. Un appel soutenu par la gauche, de LFI au PS.Les syndicats rejettent aussi les mesures du plan gouvernemental, qui comprennent aussi une année blanche fiscale et le gel des prestations sociales. Ils s’opposent également au projet d’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, et ont reçu très frileusement la proposition de la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet de permettre la monétisation de la cinquième semaine de congés payés.Si elles demeurent circonspectes face aux appels du 10 septembre, les organisations syndicales réfléchissent aux modes d’actions, avant une intersyndicale prévue dès ce vendredi. Certaines fédérations de la CGT et de Solidaires ont déjà prévu de se mobiliser le 10 septembre.C’est dans ce contexte que François Bayrou interviendra mardi lors de l’évènement de rentrée de la CFDT, initialement prévu à la Bourse du Travail à Paris et finalement déplacé à Boissy-la-Rivière (Essonne).Le Premier ministre a fait du dialogue social un mantra de son bail à Matignon. Mais le “conclave” convoqué pour revisiter la réforme des retraites de 2023 s’est achevé sur un échec. M. Bayrou doit ensuite s’exprimer jeudi lors de l’évènement de rentrée du Medef. Il est attendu vendredi à la Foire de Châlons.

Bayrou en mission impossible face à une chute plus probable que jamais

François Bayrou entame mardi devant la CFDT une opération de la dernière chance pour tenter d’arracher la survie de son gouvernement, plus que jamais menacé d’être renversé par les oppositions lors du vote de confiance du 8 septembre qui inaugure une nouvelle période d’incertitudes.Confronté au rejet de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros d’économies, par les opposants comme dans l’opinion, ainsi qu’à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi un va-tout lundi pour sa rentrée.A sa demande, Emmanuel Macron va ainsi convoquer une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre, et M. Bayrou sollicitera le jour-même la confiance de l’Assemblée sur une déclaration de politique générale. Son espoir: faire valider la nécessité d’un tel plan de réduction du déficit public, avant d’en négocier les mesures, dans un second temps.Mais les réactions des oppositions ont été immédiates et ne semblent laisser quasiment aucune chance de réussite au gouvernement, privé de majorité depuis sa naissance en décembre.Du Rassemblement national à La France insoumise en passant par les Ecologistes et les communistes, tous ont promis de voter contre la confiance.Matignon espérait peut-être trouver un compromis avec le Parti socialiste. Mais “les socialistes voteront contre la confiance” à François Bayrou, a tranché leur patron Olivier Faure.Sauf revirement, coup de théâtre ou tractations positives d’ici là, ces oppositions conjuguées disent que la France sera virtuellement sans gouvernement dans deux semaines. Un nouveau rebondissement dans l’instabilité politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, qui risque en outre d’ouvrir une phase de turbulences financières.- Fébrilité -Signe de fébrilité: la Bourse de Paris a nettement reculé lundi et le taux d’intérêt de la dette française a grimpé, dans la foulée de l’annonce surprise de François Bayrou.A l’extrême droite, Marine Le Pen a réitéré son souhait d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée. Un scénario qu’Emmanuel Macron a plusieurs fois assuré vouloir éviter.A gauche, la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a estimé que l’initiative du Premier ministre était “de fait une démission”. Il a “fait le choix de partir”, c’est une “autodissolution”, a abondé Olivier Faure.PS, Ecologistes et le reste de la gauche unioniste, qui promettent une candidature commune pour 2027 (sans Mélenchon ni Glucksmann à ce stade) se disent” prêts” à prendre la suite du gouvernement Bayrou. Après deux premières conférences de presse et une série estivale de vidéos Youtube, François Bayrou se retrouve confronté aux vives réactions aux mesures envisagées pour réduire le déficit public, en particulier son projet de suppression de deux jours fériés.Un débat “dévoyé” selon le chef du gouvernement, qui, avant de débattre de ces dispositions dans le détail, entend solliciter la confiance sur le diagnostic: “Y a-t-il ou pas urgence nationale à rééquilibrer nos comptes publics et à échapper, parce que c’est encore possible, à la malédiction du surendettement?”, a-t-il posé lundi.La date retenue, le 8 septembre, précède de deux jours l’appel, lancé sur les réseaux sociaux et les messageries, à bloquer la France. Un appel soutenu par la gauche, de LFI au PS.Les syndicats rejettent aussi les mesures du plan gouvernemental, qui comprennent aussi une année blanche fiscale et le gel des prestations sociales. Ils s’opposent également au projet d’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, et ont reçu très frileusement la proposition de la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet de permettre la monétisation de la cinquième semaine de congés payés.Si elles demeurent circonspectes face aux appels du 10 septembre, les organisations syndicales réfléchissent aux modes d’actions, avant une intersyndicale prévue dès ce vendredi. Certaines fédérations de la CGT et de Solidaires ont déjà prévu de se mobiliser le 10 septembre.C’est dans ce contexte que François Bayrou interviendra mardi lors de l’évènement de rentrée de la CFDT, initialement prévu à la Bourse du Travail à Paris et finalement déplacé à Boissy-la-Rivière (Essonne).Le Premier ministre a fait du dialogue social un mantra de son bail à Matignon. Mais le “conclave” convoqué pour revisiter la réforme des retraites de 2023 s’est achevé sur un échec. M. Bayrou doit ensuite s’exprimer jeudi lors de l’évènement de rentrée du Medef. Il est attendu vendredi à la Foire de Châlons.

India’s Election Commission under fire from opposition

The Election Commission of India, long regarded as the impartial guardian of the world’s largest democracy, is facing unprecedented scrutiny over its credibility and independence.Opposition leaders and critics have alleged that large-scale rigging of elections is impacting the overall results of the vote.The ECI has denied all charges, the first against it in India’s history.Heading the charge is the leader of the opposition in New Delhi’s parliament, Rahul Gandhi of the Congress party, who previously alleged that India’s electronic voting machines are flawed.Now Gandhi has accused the ECI of refusing to share digital voter records, detailing what he said was a list of errors after his supporters spent weeks combing through vast piles of registration lists by hand.- What are the allegations? -Gandhi, 55, said his party lost dozens of seats in the 2024 parliamentary elections because of vote rigging.The largest democratic exercise in human history across the country of 1.4 billion people was staggered over six weeks.Gandhi claimed that the ECI manipulated voter rolls to favour Prime Minister Narendra Modi’s Bharatiya Janata Party (BJP).Modi, 74, won a historic third term last year but fell short of a majority.The alleged rigging involved a string of tactics, according to Gandhi.He said some people voted multiple times, citing bulk registrations from one dwelling and seemingly bogus addresses.In a presentation to reporters on August 7, Gandhi pointed to a parliamentary constituency his party narrowly lost as an “open and shut” example of the alleged irregularities.Over 100,000 “fake” votes were cast in the constituency, he said, courtesy of duplicate voters.His Congress party lost the seat by just over 30,000 votes.”Our demand from the ECI is clear — be transparent and release digital voter rolls so that people and parties can audit them,” Gandhi said. – What has the Election Commission said? -The ECI has called Gandhi’s accusation “false and misleading”.India’s chief election commissioner said they would “never” back down from their constitutional duties. “Politics is being done using the Election Commission… as a tool to target India’s voters,” Gyanesh Kumar told a news conference this month.”The Election Commission wants to make it clear that it fearlessly stands rock-solid with all voters… without any discrimination and will continue to do so.”Kumar also said those alleging fraud either need to furnish proof under oath or apologise.”An affidavit must be submitted or an apology to the nation must be made — there is no third option.” – Why now? -Gandhi launched a month-long “voter rights” rally in the key battleground state of Bihar on August 17, receiving enthusiastic public response.The allegations come ahead of elections in Bihar in October or November.The opposition alleged the ECI had embarked on a “mass disenfranchisement” exercise, after it gave voters in the state just weeks to prove their citizenship, requiring documents that few possess in a registration revamp.India’s top court stepped in last week, allowing a biometric ID most residents possess to be accepted in Bihar’s voter registration.The “Special Intensive Revision” (SIR) of voter registration is set to be replicated across India.Gandhi called the exercise in Bihar the “final conspiracy”.Activists have reported finding numerous living voters declared dead by election officials, and entire families struck off draft lists.Voter verification in Bihar is scheduled to be completed by September 25, with the final list released five days later.”They aim to steal the elections by adding new voters under the guise of SIR and removing existing voters,” Gandhi said.The ECI has defended the registration revision, saying it is in part to avoid “foreign illegal immigrants” from voting.Members of Modi’s BJP have long claimed that large numbers of undocumented Muslim migrants from neighbouring Bangladesh have fraudulently entered India’s electoral rolls.Criticism mounted after the ECI replaced Bihar’s machine-readable voter records with scanned image files that do not allow text searches.Critics said the changes made detecting anomalies more time-consuming and prone to error.