10 Septembre: Retailleau ne croit pas “à des mouvements d’ampleur” malgré le risque d'”actions spectaculaires”

Bruno Retailleau a dit vendredi ne pas croire à “des mouvements d’ampleur” mais estimé qu’il pourrait y avoir “des actions spectaculaires”, le 10 septembre lors du mouvement “Bloquons tout”.”Sur le 10, très clairement, on voit bien que le mouvement s’est gauchisé. M. Mélenchon tente de le récupérer, que c’est la mouvance d’extrême gauche, d’ultra-gauche, aidée par la CGT, qui va être à l’œuvre”, a déclaré le ministre de l’Intérieur lors d’un déplacement à Clermont-Ferrand.”Je ne crois pas à des mouvements d’ampleur. En revanche, compte tenu de ces mouvances-là, de leur radicalité, il peut y avoir des actions spectaculaires”, a-t-il poursuivi.”Mais j’ai envoyé un télégramme au préfet pour leur demander de faire preuve de la plus grande fermeté. Il n’est pas question que des sites stratégiques, des infrastructures essentielles à la vie du pays puissent être bloqués”, a dit le ministre.”Cette consigne de bloquer tout, c’est stupide. Parce qu’aujourd’hui, c’est pire que tout. Bloquer tout, c’est pire que tout. Le pays n’a pas besoin d’être bloqué. Il a, au contraire, besoin d’avancer”, a-t-il estimé.Les autorités s’attendent mercredi à des actions diverses sur tout le territoire allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation, à des opérations de sabotages de radars automatiques et des manifestations classiques.Les services de renseignements soulignent la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement “horizontal” et sans chef. “Chacun fait ce qu’il veut” dans un contexte de “grogne et de colère”, notait mercredi une source sécuritaire. Si bien que les forces de l’ordre se préparent à toute éventualité.

10 Septembre: Retailleau ne croit pas “à des mouvements d’ampleur” malgré le risque d'”actions spectaculaires”

Bruno Retailleau a dit vendredi ne pas croire à “des mouvements d’ampleur” mais estimé qu’il pourrait y avoir “des actions spectaculaires”, le 10 septembre lors du mouvement “Bloquons tout”.”Sur le 10, très clairement, on voit bien que le mouvement s’est gauchisé. M. Mélenchon tente de le récupérer, que c’est la mouvance d’extrême gauche, d’ultra-gauche, aidée par la CGT, qui va être à l’œuvre”, a déclaré le ministre de l’Intérieur lors d’un déplacement à Clermont-Ferrand.”Je ne crois pas à des mouvements d’ampleur. En revanche, compte tenu de ces mouvances-là, de leur radicalité, il peut y avoir des actions spectaculaires”, a-t-il poursuivi.”Mais j’ai envoyé un télégramme au préfet pour leur demander de faire preuve de la plus grande fermeté. Il n’est pas question que des sites stratégiques, des infrastructures essentielles à la vie du pays puissent être bloqués”, a dit le ministre.”Cette consigne de bloquer tout, c’est stupide. Parce qu’aujourd’hui, c’est pire que tout. Bloquer tout, c’est pire que tout. Le pays n’a pas besoin d’être bloqué. Il a, au contraire, besoin d’avancer”, a-t-il estimé.Les autorités s’attendent mercredi à des actions diverses sur tout le territoire allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation, à des opérations de sabotages de radars automatiques et des manifestations classiques.Les services de renseignements soulignent la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement “horizontal” et sans chef. “Chacun fait ce qu’il veut” dans un contexte de “grogne et de colère”, notait mercredi une source sécuritaire. Si bien que les forces de l’ordre se préparent à toute éventualité.

De premiers éléments sur l’accident de funiculaire de Lisbonne attendus vendredi

L’agence portugaise enquêtant sur les accidents aériens et ferroviaires a annoncé qu’elle publiera vendredi une note présentant les “premières constatations confirmées” sur l’accident de funiculaire qui a fait 16 morts à Lisbonne mercredi, dont les causes précises restent inconnues.Cette agence devrait publier un rapport préliminaire “sans doute dans un délai de 45 jours”, a déclaré jeudi soir son patron, Nelson Oliveira, ajoutant qu’une première note sera publiée vendredi en fin de journée.Interrogé lors d’une conférence de presse aux côtés de M. Oliveira sur les causes de l’accident, le directeur de la police judiciaire Luis Neves a affirmé qu’aucune piste n’était écartée pour le moment.”Rien n’est exclu. Nous ne pourrons prendre position que quand nous serons sûrs. A ce stade, il faut garder l’esprit ouvert”, a-t-il déclaré.Parmi les hypothèses évoquées par les médias locaux figure la rupture d’un câble de sécurité, ou encore une négligence dans les travaux de maintenance du funiculaire, qui étaient assurés par un sous-traitant du gestionnaire des transports lisboètes, Carris.”Le plan de maintenance de cet équipement a été scrupuleusement respecté”, a assuré le patron de Carris, Pedro Bogas. Les médias locaux ont publié le rapport de l’inspection quotidienne réalisée le matin du jour du drame, qui indique que l’ascenseur avait “toutes les conditions” pour opérer.Le spectaculaire déraillement de ce funiculaire, prisé des Lisboètes et des touristes, en plein centre-ville de la capitale portugaise a fait au moins 16 morts, dont plusieurs étrangers, selon les autorités.D’après des témoins, le wagon jaune a dévalé la rue très pentue à toute allure, avant de dérailler au niveau d’un léger virage et de se fracasser contre un immeuble, mercredi vers 18H00 (17H00 GMT).Parmi les 16 tués dans l’accident se trouvent cinq Portugais, deux Sud-Coréens et un Suisse, selon le parquet portugais.La police affirme “avec un haut degré de probabilité” qu’il y a aussi parmi les victimes décédées deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien, portant à huit le nombre d’étrangers tués dans la catastrophe.Vendredi matin, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a annoncé le décès d’une ressortissante franco-canadienne, sans qu’il soit possible dans l’immédiat de savoir si cette victime est l’une des deux victimes identifiées comme canadiennes par la police portugaise ou s’il s’agit d’une des trois personnes dont la nationalité est encore inconnue.Sur place, le wagon accidenté disloqué avait été déblayé vendredi matin, rendant un semblant de normalité à la rue où la catastrophe a eu lieu.

De premiers éléments sur l’accident de funiculaire de Lisbonne attendus vendredi

L’agence portugaise enquêtant sur les accidents aériens et ferroviaires a annoncé qu’elle publiera vendredi une note présentant les “premières constatations confirmées” sur l’accident de funiculaire qui a fait 16 morts à Lisbonne mercredi, dont les causes précises restent inconnues.Cette agence devrait publier un rapport préliminaire “sans doute dans un délai de 45 jours”, a déclaré jeudi soir son patron, Nelson Oliveira, ajoutant qu’une première note sera publiée vendredi en fin de journée.Interrogé lors d’une conférence de presse aux côtés de M. Oliveira sur les causes de l’accident, le directeur de la police judiciaire Luis Neves a affirmé qu’aucune piste n’était écartée pour le moment.”Rien n’est exclu. Nous ne pourrons prendre position que quand nous serons sûrs. A ce stade, il faut garder l’esprit ouvert”, a-t-il déclaré.Parmi les hypothèses évoquées par les médias locaux figure la rupture d’un câble de sécurité, ou encore une négligence dans les travaux de maintenance du funiculaire, qui étaient assurés par un sous-traitant du gestionnaire des transports lisboètes, Carris.”Le plan de maintenance de cet équipement a été scrupuleusement respecté”, a assuré le patron de Carris, Pedro Bogas. Les médias locaux ont publié le rapport de l’inspection quotidienne réalisée le matin du jour du drame, qui indique que l’ascenseur avait “toutes les conditions” pour opérer.Le spectaculaire déraillement de ce funiculaire, prisé des Lisboètes et des touristes, en plein centre-ville de la capitale portugaise a fait au moins 16 morts, dont plusieurs étrangers, selon les autorités.D’après des témoins, le wagon jaune a dévalé la rue très pentue à toute allure, avant de dérailler au niveau d’un léger virage et de se fracasser contre un immeuble, mercredi vers 18H00 (17H00 GMT).Parmi les 16 tués dans l’accident se trouvent cinq Portugais, deux Sud-Coréens et un Suisse, selon le parquet portugais.La police affirme “avec un haut degré de probabilité” qu’il y a aussi parmi les victimes décédées deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien, portant à huit le nombre d’étrangers tués dans la catastrophe.Vendredi matin, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a annoncé le décès d’une ressortissante franco-canadienne, sans qu’il soit possible dans l’immédiat de savoir si cette victime est l’une des deux victimes identifiées comme canadiennes par la police portugaise ou s’il s’agit d’une des trois personnes dont la nationalité est encore inconnue.Sur place, le wagon accidenté disloqué avait été déblayé vendredi matin, rendant un semblant de normalité à la rue où la catastrophe a eu lieu.

Mondial-2026: la der à domicile rêvée de Messi

Un doublé et beaucoup d’émotions: Lionel Messi a fêté avec panache ce qu’il a annoncé être son dernier match international à enjeu et à domicile avec l’Argentine, jeudi à Buenos Aires contre le Venezuela (3-0) lors des qualifications au Mondial-2026.Les Argentins étaient déjà assurés de la qualification mais à 38 ans, l’octuple Ballon d’Or voulait s’offrir une belle dernière dans l’enceinte de l’Estadio Monumental et ses 80.000 spectateurs. Alors il a fait mouche à deux reprises (39e et 80e) et écrasé quelques larmes alors que le stade vibrait sous les applaudissements.”Un tas de choses me passent par la tête, a commenté Messi à l’issue de la rencontre. Aujourd’hui, j’ai joué mon dernier match avec des points à la clé. J’ai vécu beaucoup de choses sur ce terrain, des bonnes et des moins bonnes, mais là, je ressens beaucoup de joie”.”Pouvoir terminer de cette façon, ici, j’en ai toujours rêvé. Pouvoir faire la fête avec les miens… J’ai été fêté à Barcelone, et recevoir un tel hommage ici dans mon pays, c’est magnifique”, a-t-il ajouté dans un stade grondant et illuminé par des feux d’artifice.Champion du monde en 2022, Messi n’a pas encore dit s’il participerait au Mondial-2026 aux Etats-Unis, Canada et Mexique, mais le sélectionneur de l’Argentine Lionel Scaloni a déjà annoncé qu’il se passerait de sa vedette pour l’ultime rencontre, sans enjeu pour l’Albiceleste, des qualifications mardi en Equateur.”Il a fourni un énorme effort, il mérite de se reposer et de rester en famille, a affirmé le sélectionneur. Il a fini très fatigué, physiquement exténué. Il aurait dû laisser sa place sur le terrain, mais il ne l’a pas fait en raison du caractère émotionnel du match”.Les trois fils de Messi l’accompagnaient sur le terrain avant le coup d’envoi, tandis que son épouse et ses parents étaient en tribunes.En plus de deux décennies avec la sélection argentine, Messi détient le record de sélections (193) et de buts (113).L’Argentine, le Brésil, l’Uruguay, l’Equateur, la Colombie et le Paraguay ont leur ticket pour le Mondial-2026 avant la dernière journée de qualifications qui distribuera le septième et dernier billet de la zone.

Jérôme Durain, “M. Narcotrafic” du Sénat, président de Bourgogne-Franche Comté

Le sénateur socialiste Jérôme Durain, connu pour avoir corédigé la loi contre le narcotrafic, a été élu vendredi, sans surprise, président du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.M. Durain, 56 ans, a reçu le soutien de 54 des 100 élus régionaux, dont 71 ont voté. Seul autre candidat, l’ancien député jurassien Jean-Marie Sermier (LR), a recueilli 17 voix. Le sénateur, figure de la gauche bourguignonne, remplace la socialiste démissionnaire Marie-Guite Dufay, 76 ans, présidente de région depuis 17 ans. Mme Dufay avait fait part de sa volonté de “préparer l’avenir” dans une allusion à la relève que représente M. Durain, de vingt ans son cadet. Le Rassemblement national (17 conseillers) n’a pas participé au vote, dénonçant “une mascarade illégitime et antidémocratique”. “Ce scrutin a été verrouillé en interne par un Parti socialiste représentant à peine 8% des électeurs aux dernières législatives de 2024”, a souligné le RN dans un communiqué. Le parti d’extrême droite avait alors presque triplé le nombre de ses députés en Bourgogne-Franche-Comté, avec 13 élus (dont deux dès le premier tour), contre cinq en 2022.Dans une allocution à la tribune régionale, M. Durain a promis de “poursuivre” le chemin de Mme Dufay, notamment sur “la bataille pour l’emploi” et en faveur des politiques “décarbonées”.Il a également fustigé le vote de confiance réclamé lundi à l’Assemblée nationale “par un Premier ministre voulant esquiver sa responsabilité” et qui “rejaillit sur les collectivités locales”, obligées de “se serrer la ceinture”.M. Durain était assuré de la victoire après avoir été désigné, début juillet, comme unique candidat du groupe socialiste et écologiste, majoritaire à la région.Marie-Guite Dufay était présidente de la Franche-Comté depuis 2008 puis de la Bourgogne-Franche-Comté lors de la fusion de deux régions en 2015.Jérôme Durain est conseiller régional depuis 2015. En 2014, il est devenu, à seulement 45 ans, le premier sénateur de gauche élu en Saône-et-Loire depuis 1986. Il est connu au niveau national pour avoir corédigé, en 2024 avec le sénateur LR Étienne Blanc, la proposition de loi “visant à sortir la France du piège du narcotrafic”. La loi, promulguée le 13 juin 2025, a eu un fort retentissement et a été adoptée très largement par le Parlement, offrant à Jérôme Durain une grande visibilité médiatique. Il avait ainsi été élu “sénateur de l’année 2024”.Il était pressenti pour succéder à Patrick Kanner à la tête du groupe des sénateurs PS, mais la loi sur le cumul des mandats lui impose de démissionner du Sénat.

La Bourse de Paris optimiste avant l’emploi américain

La Bourse de Paris évoluait en petite hausse vendredi avant la publication des chiffres officiels de l’emploi américain en août, qui pourraient conforter les attentes de baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Après avoir hésité à l’ouverture, la Bourse de Paris s’inscrivait en hausse de 0,31% vers 10H15 heure locale, avançant de 23,54 points, à 7.722,46 points.Jeudi, le CAC 40 a cédé 0,27%, terminant à 7.698,92 points.Les investisseurs attendent vendredi les chiffres mensuels officiels sur l’emploi aux Etats-Unis. Ils feront l’objet d’une attention particulière vendredi, le précédent rapport ayant été jugé “bidonné” en sa défaveur par le président Donald Trump qui a renvoyé la directrice du service de statistiques.Il s’agira en effet de “la première publication depuis que Trump a limogé” Erika McEntarfer, la responsable du service à l’origine du rapport (BLS), rappelle Stephen Innes, gérant de SPI AM. Et cette publication “arrive avec l’ombre de révisions massives qui plane au-dessus” d’elle.A l’approche de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), le rapport officiel sur l’emploi américain en août apparaît “comme le juge de paix d’un marché partagé entre optimisme et vigilance”, estime John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank.De nouvelles données montrant un ralentissement du marché du travail conforteraient le scénario d’un assouplissement monétaire de la Fed dès septembre, après que son président Jerome Powell a ouvert récemment la porte à une baisse des taux réclamée de longue date par le président américain Donald Trump. Au contraire, un marché du travail solide réduirait les marges de manœuvre de l’institution monétaire, car cela voudrait dire que l’économie américaine est en bonne santé et n’a pas besoin d’une politique monétaire plus accommodante.La dette française scrutéeAutre sujet d’attention pour les investisseurs: la France est à trois jours d’un scrutin qui devrait provoquer la chute du gouvernement du Premier ministre François Bayrou, ravivant les craintes d’un retour de l’instabilité politique dans le pays.Le taux de l’emprunt de la France à 10 ans, qui avait grimpé en flèche mardi, dépassant les 4,6%, s’est nettement détendu, évoluant autour de 4,16% vers 10H15.”Néanmoins, faute de résolution à l’impasse politique en France et avec le risque d’une chute du gouvernement Bayrou lundi, les investisseurs pourraient réduire leur exposition au risque avant le week-end”, met en garde Stephen Innes.La prochaine révision de la notation de la qualité du crédit de la France interviendra rapidement après le vote de confiance, par l’agence Fitch Ratings le 12 septembre puis plus tard par S&P en novembre.