Volkswagen dévoile ses modèles électriques à prix serré pour contrer la concurrence chinoise

Le premier constructeur européen Volkswagen a présenté lundi une nouvelle famille de voitures urbaines électriques à des prix plus abordables, l’industrie automobile allemande, en crise, cherchant à se relancer face à une concurrence chinoise agressive.Quatre modèles des marques Volkswagen, Cupra et Škoda, vendus à partir de 25.000 euros, arriveront en 2026, avec l’objectif d’atteindre 20 % du marché européen des citadines électriques. L’ID.Polo, rivale de la future Renault 5, et l’ID.CROSS, concurrente de la Renault 4, figurent au programme.Mais contrer l’armada des marques chinoises déferlant en Europe avec des véhicules électriques bon marché et de qualité va s’avérer délicat.A Munich, le géant chinois BYD a répliqué lundi en annonçant que sa compacte électrique Dolphin Surf, vendue en Europe depuis mai autour de 20.000 euros, sera produite dès fin 2025 dans sa future usine hongroise, évitant ainsi les droits de douane européens.Volkswagen, mais aussi ses concurrents dans la gamme premium, BMW et Mercedes, misent sur le salon munichois, dénommé “IAA Mobility”,  pour relancer leur industrie. BMW dévoile à Munich l’iX3 électrique de sa famille “Neue Klasse” et Mercedes une version électrique de son SUV à succès, le “GLC”.Mais les dirigeants de groupes automobiles présents dans la capitale bavaroise sont toujours plus nombreux à appeler Bruxelles à revoir l’interdiction prévue à compter de 2035 des ventes de voitures à moteurs thermiques dans l’UE.Après BMW et Mercedes, le patron de Volkswagen, Oliver Blume, a jugé lundi “irréaliste” de viser 100% de production de voitures électriques d’ici 10 ans. “La décarbonation est l’objectif. Mais nous ne devons pas étrangler l’industrie” car “il en va aussi des emplois”, a déclaré M.Blume, alors que le secteur a déjà perdu plus de 50.000 emplois en Allemagne entre mi-2024 et mi-2025, selon une étude d’EY. Le groupe Stellantis (Peugeot, Fiat, Jeep), quatrième constructeur automobile mondial, tient le même discours : “2035 n’est pas atteignable”, a déclaré lundi son directeur pour l’Europe, Jean-Philippe Imparato.Alors que des discussions à Bruxelles sont en cours, “il faut passer aux actes, et vite, avant la fin de l’année”, a-t-il martelé.

Bayrou entame son ultime “épreuve de vérité” devant l’Assemblée qui s’apprête à le renverser

“Cette épreuve de vérité”, “je l’ai voulue”. François Bayrou s’est présenté lundi devant l’Assemblée nationale qui s’apprête à lui refuser la confiance, ouvrant une nouvelle période d’incertitude au sommet de l’Etat.”Cette épreuve de vérité comme chef du gouvernement, avec l’assentiment du président de la République, je l’ai voulue”, a lancé d’emblée le Premier ministre à la tribune du Palais-Bourbon.”Certains d’entre vous, les plus nombreux, les plus sensés probablement, ont pensé que c’était déraisonnable, que c’était un trop grand risque”. Mais “le plus grand risque était de ne pas en prendre, de laisser continuer les choses sans que rien ne change, de faire de la politique comme d’habitude”, s’est justifié M. BayrouCar face à l’endettement, “notre pronostic vital est engagé, dont dépend notre État, notre indépendance, nos services publics, notre modèle social”, a martelé M. Bayrou, dans un discours alarmiste.Sauf coup de théâtre, le Béarnais, nommé en décembre 2024 au terme d’une épreuve de force avec Emmanuel Macron, va devenir lundi le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber sur un vote de confiance. Moins d’un an après le renversement de Michel Barnier par une motion de censure. Tous les regards sont tournés vers Emmanuel Macron, de nouveau à la recherche d’un Premier ministre, le troisième depuis qu’aucune majorité ne s’est dégagée à l’Assemblée nationale après la dissolution, en juin 2024. Après le président du Sénat Gérard Larcher vendredi, il a reçu lundi matin la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. La dissolution de l’Assemblée n’a pas été évoquée lors de ces entretiens, selon des sources parlementaires.-“Aucun regret”-Face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le centriste sait que son bail à Matignon est terminé. Il a invité ses ministres à “un moment convivial” rue de Varenne dans la soirée, d’après son entourage.Le maire de Pau a refusé de faire des concessions, provoquant sa chute avant même l’examen du budget, exercice sur lequel son prédécesseur Michel Barnier (LR) s’était déjà cassé les dents.Son bail à Matignon a été marqué par l’affaire Bétharram, un conclave raté sur les retraites, et peu de projets de loi marquants. Lui assure n’avoir “aucun regret”. Quant aux interrogations sur un départ orchestré pour se mettre en orbite pour 2027, un de ses plus proches, Marc Fesneau, promet sur TF1 qu'”il n’a pas fait tout ça pour avoir en perspective la présidentielle”, mais pour “être fidèle aux engagements pris devant les Français”. Les tractations pour le remplacer sont déjà bien entamées, dans la perspective de l’impératif du budget 2026. Plusieurs dates plaident aussi pour une vacance courte: les mobilisations “Bloquons tout” le 10 septembre, syndicale le 18, ou encore la décision vendredi de l’agence Fitch qui pourrait dégrader la note de la dette française. Dans la course au successeur, le PS s’est placé au centre du jeu, Olivier Faure se déclarant “prêt” pour Matignon. Mais si Emmanuel Macron a demandé aux chefs du camp gouvernemental de “travailler” avec les socialistes, peu dans son entourage pensent qu’il nommera le premier secrétaire du Parti socialiste, qui rejette l’idée d’un gouvernement “commun” avec des macronistes. Et le patron des Républicains Bruno Retailleau a prévenu: “hors de question” d’accepter un Premier ministre socialiste.- “Sacrifier” -Même à gauche, ça grince:  “je ne crois pas une minute qu’Emmanuel Macron ait l’intention de nommer à Matignon un gouvernement visant à mettre en place une politique de rupture avec le macronisme”, a raillé sur franceinfo le coordinateur de LFI Manuel Bompard.Plus probable donc: la négociation d’un accord de non-censure par une personnalité de droite ou du centre. “Il faut de la stabilité. Et le plus stable, c’est le socle commun qui dialogue avec les socialistes”, estime un proche du président. Plusieurs noms circulent pour Matignon : les ministres Sébastien Lecornu (Armées), Gérald Darmanin (Justice), Catherine Vautrin (Travail et Santé), Éric Lombard (Économie), le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, l’ancien chef de la diplomatie et ex-socialiste Jean-Yves Le Drian… Le Rassemblement national pousse lui pour de nouvelles législatives anticipées, qu’il dit cette fois pouvoir gagner.Marine Le Pen – dont le procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés lui ayant valu une inéligibilité en première instance se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026 – s’est dite prête à “sacrifier” son mandat de députée pour porter son parti à Matignon.La France insoumise réclame pour sa part la démission d’Emmanuel Macron ou sa destitution, ses députés devant déposer une motion en ce sens. bur-fff-la-bpa/swi

Bayrou entame son ultime “épreuve de vérité” devant l’Assemblée qui s’apprête à le renverser

“Cette épreuve de vérité”, “je l’ai voulue”. François Bayrou s’est présenté lundi devant l’Assemblée nationale qui s’apprête à lui refuser la confiance, ouvrant une nouvelle période d’incertitude au sommet de l’Etat.”Cette épreuve de vérité comme chef du gouvernement, avec l’assentiment du président de la République, je l’ai voulue”, a lancé d’emblée le Premier ministre à la tribune du Palais-Bourbon.”Certains d’entre vous, les plus nombreux, les plus sensés probablement, ont pensé que c’était déraisonnable, que c’était un trop grand risque”. Mais “le plus grand risque était de ne pas en prendre, de laisser continuer les choses sans que rien ne change, de faire de la politique comme d’habitude”, s’est justifié M. BayrouCar face à l’endettement, “notre pronostic vital est engagé, dont dépend notre État, notre indépendance, nos services publics, notre modèle social”, a martelé M. Bayrou, dans un discours alarmiste.Sauf coup de théâtre, le Béarnais, nommé en décembre 2024 au terme d’une épreuve de force avec Emmanuel Macron, va devenir lundi le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber sur un vote de confiance. Moins d’un an après le renversement de Michel Barnier par une motion de censure. Tous les regards sont tournés vers Emmanuel Macron, de nouveau à la recherche d’un Premier ministre, le troisième depuis qu’aucune majorité ne s’est dégagée à l’Assemblée nationale après la dissolution, en juin 2024. Après le président du Sénat Gérard Larcher vendredi, il a reçu lundi matin la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. La dissolution de l’Assemblée n’a pas été évoquée lors de ces entretiens, selon des sources parlementaires.-“Aucun regret”-Face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le centriste sait que son bail à Matignon est terminé. Il a invité ses ministres à “un moment convivial” rue de Varenne dans la soirée, d’après son entourage.Le maire de Pau a refusé de faire des concessions, provoquant sa chute avant même l’examen du budget, exercice sur lequel son prédécesseur Michel Barnier (LR) s’était déjà cassé les dents.Son bail à Matignon a été marqué par l’affaire Bétharram, un conclave raté sur les retraites, et peu de projets de loi marquants. Lui assure n’avoir “aucun regret”. Quant aux interrogations sur un départ orchestré pour se mettre en orbite pour 2027, un de ses plus proches, Marc Fesneau, promet sur TF1 qu'”il n’a pas fait tout ça pour avoir en perspective la présidentielle”, mais pour “être fidèle aux engagements pris devant les Français”. Les tractations pour le remplacer sont déjà bien entamées, dans la perspective de l’impératif du budget 2026. Plusieurs dates plaident aussi pour une vacance courte: les mobilisations “Bloquons tout” le 10 septembre, syndicale le 18, ou encore la décision vendredi de l’agence Fitch qui pourrait dégrader la note de la dette française. Dans la course au successeur, le PS s’est placé au centre du jeu, Olivier Faure se déclarant “prêt” pour Matignon. Mais si Emmanuel Macron a demandé aux chefs du camp gouvernemental de “travailler” avec les socialistes, peu dans son entourage pensent qu’il nommera le premier secrétaire du Parti socialiste, qui rejette l’idée d’un gouvernement “commun” avec des macronistes. Et le patron des Républicains Bruno Retailleau a prévenu: “hors de question” d’accepter un Premier ministre socialiste.- “Sacrifier” -Même à gauche, ça grince:  “je ne crois pas une minute qu’Emmanuel Macron ait l’intention de nommer à Matignon un gouvernement visant à mettre en place une politique de rupture avec le macronisme”, a raillé sur franceinfo le coordinateur de LFI Manuel Bompard.Plus probable donc: la négociation d’un accord de non-censure par une personnalité de droite ou du centre. “Il faut de la stabilité. Et le plus stable, c’est le socle commun qui dialogue avec les socialistes”, estime un proche du président. Plusieurs noms circulent pour Matignon : les ministres Sébastien Lecornu (Armées), Gérald Darmanin (Justice), Catherine Vautrin (Travail et Santé), Éric Lombard (Économie), le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, l’ancien chef de la diplomatie et ex-socialiste Jean-Yves Le Drian… Le Rassemblement national pousse lui pour de nouvelles législatives anticipées, qu’il dit cette fois pouvoir gagner.Marine Le Pen – dont le procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés lui ayant valu une inéligibilité en première instance se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026 – s’est dite prête à “sacrifier” son mandat de députée pour porter son parti à Matignon.La France insoumise réclame pour sa part la démission d’Emmanuel Macron ou sa destitution, ses députés devant déposer une motion en ce sens. bur-fff-la-bpa/swi

Pour Poutine, la conquête de l’Ukraine n’est “qu’un début”, accuse le chancelier allemand

La conquête de l’Ukraine ne serait “qu’un début” pour la Russie de Vladimir Poutine, dont les attaques hybrides contre l’Allemagne sont “de plus en plus intenses et agressives”, a accusé lundi le chancelier allemand Friedrich Merz.Cette mise en garde intervient alors que le chef du gouvernement allemand a fait du réarmement de l’Europe une priorité absolue, afin que le continent puisse faire face à la menace russe, mais aussi s’adapter au désengagement américain, depuis l’élection de Donald Trump.”Tout indique que le plan impérialiste de Poutine ne se terminerait pas avec la conquête de l’Ukraine, mais que ce ne serait qu’un début”, a-t-il déclaré lors de la conférence annuelle réunissant les ambassadeurs allemands.L’Allemagne assiste “quotidiennement à des attaques hybrides de la Russie de plus en plus intenses et agressives”, visant notamment ses “infrastructures”, a aussi accusé M. Merz.Berlin observe aussi “les provocations” de Moscou “en mer du Nord et en mer Baltique”, a ajouté le chancelier, pour qui “la Russie et la Chine tentent de sécuriser des sphères d’influence en Europe du Sud-Est”.Pour M. Merz, “un nouveau conflit systémique a déjà éclaté entre les démocraties libérales et un axe des autocraties”, et “ce que nous appelions l’ordre mondial libéral est désormais sous pression de multiples côtés”.

Israël et son allié américain lancent un “dernier avertissement” au Hamas

Israël a adressé lundi “un dernier avertissement” au Hamas, le sommant de libérer les otages retenus à Gaza sous peine d’être anéanti, après une mise en garde similaire lancée par le président américain Donald Trump au mouvement islamiste palestinien.Le jour même, les autorités israéliennes ont annoncé six morts dans un attentat perpétré par des “terroristes palestiniens” à Jérusalem-Est, l’un des plus meurtriers dans ce secteur de la Ville sainte occupé par Israël, depuis le début de la guerre à Gaza.”Cette opération est une réponse naturelle (…) au génocide de l’occupation contre notre peuple dans la bande de Gaza”, a affirmé le Hamas sans revendiquer l’attaque à l’arme à feu. C’est une attaque sans précédent du Hamas menée le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, où une offensive de représailles israélienne a dévasté le territoire, fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.   Lundi, la Défense civile à Gaza a fait état d’au moins 16 Palestiniens tués dans des bombardements israéliens, dont trois enfants, dans des frappes ayant touché des tentes de déplacés à Gaza-ville (nord).”Ceci est un dernier avertissement aux assassins et violeurs du Hamas (…): libérez les otages et déposez les armes, ou Gaza sera détruite et vous serez anéantis”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz, en soulignant que “l’armée se prépare à étendre ses opérations pour conquérir Gaza-ville”.”Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d’accepter également. J’ai averti le Hamas des conséquences en cas de refus. Ceci est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre!”, a indiqué dimanche M. Trump, un allié d’Israël.- “Qu’ont-ils fait de mal?” -Le Hamas a affirmé avoir “reçu, via des médiateurs, quelques idées de la part des Américains afin de parvenir à un cessez-le-feu” qui reprennent les grandes lignes des précédentes propositions sur une trêve et une libération des otages. Le mouvement a redit être prêt à des négociations pour discuter de la libération des otages “en échange d’une déclaration claire de la fin de la guerre et d’un retrait complet israélien de la bande de Gaza” notamment.Ces exigences sont rejetées par Israël qui veut détruire le Hamas et prendre le contrôle sécuritaire de l’ensemble du territoire palestinien.Ces dernières semaines, son armée a intensifié ses opérations au sol et bombardements dans et autour de la ville de Gaza pour s’emparer de l’un des derniers bastions du Hamas dans le territoire.A l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville, des Palestiniens pleurent leurs proches tués dans des raids ayant touché des tentes de déplacés, selon des images de l’AFP. Là, des femmes sanglotent près des corps de deux fillettes de 2 et 5 ans. Plus loin, un homme touche le visage de son bébé d’un an dont le corps est enveloppé dans un linceul blanc.”Des enfants meurent, qu’ont-ils fait de mal ? Un bébé d’un an, qu’a-t-il fait de mal?”, s’exclame son grand-père Hazem Issa.L’armée dit contrôler aujourd’hui environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville. Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans la ville et ses environs.- “Gaza est un cimetière” -L’armée a appelé la population de la ville de Gaza (nord) à évacuer vers la zone d’al-Mawassi (sud) déclarée “humanitaire” depuis plusieurs mois. Mais cette région a été ciblée maintes fois par des bombardements israéliens meurtriers.Environ 100.000 personnes ont déjà fui Gaza-ville, d’après M. Netanyahu. “Je suis horrifié par l’utilisation ouverte d’une rhétorique génocidaire et la déshumanisation honteuse des Palestiniens par de hauts responsables israéliens”, a dit Volker Türk, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. “Gaza est un cimetière.”L’Espagne et Israël ont échangé des déclarations véhémentes, après l’annonce par Madrid de mesures destinées à “mettre un terme au génocide à Gaza”, fustigée par le gouvernement israélien comme l’illustration d’une “campagne anti-israélienne”. Considéré comme un mouvement terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007, deux ans après un retrait unilatéral israélien de ce territoire occupé pendant 38 ans.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. D’après l’armée, 47 captifs restent retenus à Gaza dont 25 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées durant l’attaque.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.522 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza. 

Israël et son allié américain lancent un “dernier avertissement” au Hamas

Israël a adressé lundi “un dernier avertissement” au Hamas, le sommant de libérer les otages retenus à Gaza sous peine d’être anéanti, après une mise en garde similaire lancée par le président américain Donald Trump au mouvement islamiste palestinien.Le jour même, les autorités israéliennes ont annoncé six morts dans un attentat perpétré par des “terroristes palestiniens” à Jérusalem-Est, l’un des plus meurtriers dans ce secteur de la Ville sainte occupé par Israël, depuis le début de la guerre à Gaza.”Cette opération est une réponse naturelle (…) au génocide de l’occupation contre notre peuple dans la bande de Gaza”, a affirmé le Hamas sans revendiquer l’attaque à l’arme à feu. C’est une attaque sans précédent du Hamas menée le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, où une offensive de représailles israélienne a dévasté le territoire, fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.   Lundi, la Défense civile à Gaza a fait état d’au moins 16 Palestiniens tués dans des bombardements israéliens, dont trois enfants, dans des frappes ayant touché des tentes de déplacés à Gaza-ville (nord).”Ceci est un dernier avertissement aux assassins et violeurs du Hamas (…): libérez les otages et déposez les armes, ou Gaza sera détruite et vous serez anéantis”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz, en soulignant que “l’armée se prépare à étendre ses opérations pour conquérir Gaza-ville”.”Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d’accepter également. J’ai averti le Hamas des conséquences en cas de refus. Ceci est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre!”, a indiqué dimanche M. Trump, un allié d’Israël.- “Qu’ont-ils fait de mal?” -Le Hamas a affirmé avoir “reçu, via des médiateurs, quelques idées de la part des Américains afin de parvenir à un cessez-le-feu” qui reprennent les grandes lignes des précédentes propositions sur une trêve et une libération des otages. Le mouvement a redit être prêt à des négociations pour discuter de la libération des otages “en échange d’une déclaration claire de la fin de la guerre et d’un retrait complet israélien de la bande de Gaza” notamment.Ces exigences sont rejetées par Israël qui veut détruire le Hamas et prendre le contrôle sécuritaire de l’ensemble du territoire palestinien.Ces dernières semaines, son armée a intensifié ses opérations au sol et bombardements dans et autour de la ville de Gaza pour s’emparer de l’un des derniers bastions du Hamas dans le territoire.A l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville, des Palestiniens pleurent leurs proches tués dans des raids ayant touché des tentes de déplacés, selon des images de l’AFP. Là, des femmes sanglotent près des corps de deux fillettes de 2 et 5 ans. Plus loin, un homme touche le visage de son bébé d’un an dont le corps est enveloppé dans un linceul blanc.”Des enfants meurent, qu’ont-ils fait de mal ? Un bébé d’un an, qu’a-t-il fait de mal?”, s’exclame son grand-père Hazem Issa.L’armée dit contrôler aujourd’hui environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville. Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans la ville et ses environs.- “Gaza est un cimetière” -L’armée a appelé la population de la ville de Gaza (nord) à évacuer vers la zone d’al-Mawassi (sud) déclarée “humanitaire” depuis plusieurs mois. Mais cette région a été ciblée maintes fois par des bombardements israéliens meurtriers.Environ 100.000 personnes ont déjà fui Gaza-ville, d’après M. Netanyahu. “Je suis horrifié par l’utilisation ouverte d’une rhétorique génocidaire et la déshumanisation honteuse des Palestiniens par de hauts responsables israéliens”, a dit Volker Türk, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. “Gaza est un cimetière.”L’Espagne et Israël ont échangé des déclarations véhémentes, après l’annonce par Madrid de mesures destinées à “mettre un terme au génocide à Gaza”, fustigée par le gouvernement israélien comme l’illustration d’une “campagne anti-israélienne”. Considéré comme un mouvement terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007, deux ans après un retrait unilatéral israélien de ce territoire occupé pendant 38 ans.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. D’après l’armée, 47 captifs restent retenus à Gaza dont 25 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées durant l’attaque.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.522 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza. 

At least 16 killed in Nepal protest over social media ban

At least 16 protesters were killed Monday when Nepal police dispersed young demonstrators in Kathmandu demanding the government lift its social media ban and tackle corruption.Several social media sites — including Facebook, YouTube and X — have been inaccessible in Nepal since Friday after the government blocked 26 unregistered platforms, leaving users angry and confused.Thousands took to the streets and were met with rubber bullets, tear gas, water cannon and baton-charges from police when the demonstrators pushed through barbed wire into a restricted area near parliament.”I have never seen such a disturbing situation at the hospital,” said Ranjana Nepal, information officer at the facility which received many of those wounded. “Tear gas entered the hospital area as well, making it difficult for doctors to work,” she told AFP from the Civil Hospital.Nepali media reported police used live fire against the protesters, a claim AFP could not immediately verify. “Sixteen people have sadly died,” Shekhar Khanal, spokesman for the Kathmandu valley police, told AFP. “About a hundred are under treatment, including police.”The district administration imposed a curfew in several key areas of the city, including the parliament, the president’s residence and Singha Durbar, which houses the prime minister’s office.Some of the demonstrators had climbed over the wall into the parliament premises and its gate was vandalised.Similar protests were organised in other districts across the country. Popular platforms such as Instagram have millions of users in Nepal who rely on them for entertainment, news and business.”We were triggered by the social media ban but that is not the only reason we are gathered here,” said student Yujan Rajbhandari, 24.”We are protesting against corruption that has been institutionalised in Nepal.”- ‘Want to see change’ -Another student, Ikshama Tumrok, 20, said she was protesting against the “authoritarian attitude” of the government.”We want to see change. Others have endured this, but it has to end with our generation,” she told AFP.Demonstrators had started their protest in Kathmandu with the national anthem and waving the country’s flag, before chanting against the social media stoppage and corruption.There have been several corruption cases reported in the last few years involving ministers, former ministers and high-profile officials. Since the ban, videos contrasting the struggles of ordinary Nepalis with the children of politicians flaunting luxury goods and expensive vacations have gone viral on TikTok, which is still operating.”There have been movements abroad against corruption and they (the government) are afraid that might happen here as well,” said protester Bhumika Bharati.The cabinet decided last month to give the affected social media firms seven days to register in Nepal, establish a point of contact and designate a resident grievance handling officer and compliance officer.The decision came after a Supreme Court order in September last year.In a statement on Sunday, the government said it respected freedom of thought and expression and was committed to “creating an environment for their protection and unfettered use”.Nepal has restricted access to popular online platforms in the past.The government blocked access to the Telegram messaging app in July, citing a rise in online fraud and money laundering.It lifted a nine-month ban on TikTok in August last year after the platform agreed to comply with Nepali regulations.