Israël intensifie son offensive à Gaza avant la rencontre Netanyahu-Trump

L’armée israélienne a annoncé mardi avoir étendu son offensive dans la bande de Gaza, où ses opérations ont fait 26 morts, selon les secours palestiniens, à quelques jours d’une rencontre entre Benjamin Netanyahu et Donald Trump à Washington.Des habitants de Gaza racontent que les bruits de tirs et d’explosions ne cessent quasiment plus ces derniers jours à travers le territoire palestinien, ravagé par près de 21 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.Raafat Halles court régulièrement se mettre à l’abri lorsque des chars israéliens, parfois accompagnés de bulldozers, patrouillent son quartier de Choujaïya, dans l’est de la ville de Gaza.”Nous fuyons dès que les chars approchent et puis nous revenons, car le danger est partout”, témoigne ce Gazaoui de 39 ans. “J’ai l’impression que l’armée intensifie les massacres sur le terrain dès qu’il est question de négociations ou d’un potentiel cessez-le-feu.”L’armée israélienne a fait savoir mardi que son aviation avait frappé en 24 heures “plus de 140 cibles terroristes pour appuyer les forces terrestres” et annoncé avoir démantelé dans le sud de Gaza environ 3 kilomètres de tunnels, utilisés selon elle par des combattants du Hamas.Elle a indiqué avoir ces derniers jours “étendu ses opérations dans de nouveaux secteurs de la bande de Gaza”. Ce dont le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit “profondément alarmé”.- “Ca suffit”-La Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 26 morts mardi dans des tirs et des frappes de l’armée israélienne, dont 16 personnes tuées alors qu’elles attendaient pour recevoir de l’aide humanitaire.Interrogée par l’AFP, l’armée a répondu avoir tiré des coups de semonce pour éloigner des suspects et ne pas avoir connaissance de personnes blessées à la suite de ces tirs.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations de la Défense civile.Près de 170 ONG internationales ont appelé à mettre fin au nouveau système de distribution d’aide, géré depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les Etats-Unis.Les autorités sanitaires locales alertent par ailleurs sur une augmentation des cas de méningite chez des enfants, favorisés par des conditions de vie catastrophiques et le manque de moyens des hôpitaux.”Nous sommes fatigués. Nous voulons que cette guerre et ces effusions de sang cessent. (…) Ca suffit”, lance au milieu des destructions, dans le centre de Gaza, Mossaab al-Aimawi, qui dit avoir perdu des proches la veille dans une frappe nocturne. – “Tirer parti du succès” -Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé mardi qu’il se rendrait à Washington la semaine prochaine, pour la troisième fois depuis l’investiture du président américain Donald Trump.Ce dernier a affirmé que les Etats-Unis faisaient pression pour qu’une trêve entre Israël et le Hamas soit conclue “dans le courant de la semaine prochaine”.”Tirer parti du succès est tout aussi important que de l’obtenir”, a déclaré M. Netanyahu, alors que la rapidité avec laquelle s’est achevée la guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran a ravivé l’espoir d’un arrêt des combats à Gaza.”Nous sommes disposés à accepter toute proposition si celle-ci mène à la fin de la guerre”, a dit à l’AFP un porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou, précisant qu’il n’y avait eu “aucune percée jusqu’à présent”.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.  Plus de 56.640 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Wall Street termine en ordre dispersé, entre budget américain et indicateurs

Wall Street a clôturé sans direction claire mardi, digérant l’adoption par le Sénat américain de la loi budgétaire de Donald Trump, tout en accueillant une nouvelle salve de données économiques.Le Dow Jones a gagné 0,91% tandis que l’indice Nasdaq a perdu 0,82% et l’indice élargi S&P 500, 0,11%. Le marché “se concentre sur le passage de la grande loi budgétaire” de Donald Trump, commente pour l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Le président américain a glané mardi une importante victoire législative avec l’adoption de justesse au Sénat américain de son projet de loi budgétaire de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui comprend des crédits d’impôt massifs, mais aussi de vastes coupes dans la santé.”Il y aurait des réductions d’impôts pour les entreprises (…) mais cela représente aussi une menace pour le déficit: il y a donc un côté négatif et un côté positif” pour le marché, explique M. Cardillo.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d’ici 2034.Ailleurs, sur le plan commercial, “des accords sont susceptibles de se concrétiser au cours des cinq à six prochaines semaines”, estime M. Cardillo. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d’éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu’il a pour le moment suspendus jusqu’au 9 juillet. Côté indicateurs, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l’indice ISM, qui mesure l’activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti légèrement supérieur aux prévisions du marché.  Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a été “un élément positif dans les données du jour”, selon Bill Adams, de Comerica Banks, avec une hausse des offres.Le marché de l’emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l’inverse, sa résilience pousse l’institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois.Les investisseurs attendent désormais l’enquête ADP sur les créations d’emplois dans le secteur privé en juin et le rapport du ministère du Travail sur l’emploi en juin.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans évoluait à 4,25% vers 20H15 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi.Ailleurs à la cote, les analystes de Briefing.com ont observé “une certaine rotation au détriment des actions de grande capitalisation” du secteur technologique “et au profit (…) des petites et moyennes capitalisations” du Dow Jones.Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a reculé (-5,34% à 300,71 dollars) après une nouvelle brouille entre son patron Elon Musk et Donald Trump au sujet de la politique budgétaire des Etats-Unis.Après cette nouvelle dispute, “les investisseurs craignent que l’administration Trump ne se montre plus dure et surveille de près les dépenses du gouvernement américain liées à Tesla/SpaceX”, indique dans une note Daniel Ives, de Wedbush Securities. Les constructeurs automobiles Ford (+4,52% à 11,35 dollars) et General Motors (+5,73% à 52,03 dollars) ont brillé après avoir enregistré une forte croissance de leurs ventes au deuxième trimestre aux Etats-Unis, les consommateurs hâtant leurs achats avant l’entrée en vigueur des droits de douane.Seul Toyota a terminé dans le rouge (-0,42% à 171,54 dollars), avec des ventes quasiment stables en juin sur un an (+0,1%) mais en hausse sur le trimestre.

Contrôleurs en grève: le trafic aérien très perturbé jeudi à Paris et dans le Sud

A l’orée des vacances d’été, le trafic s’annonce très perturbé jeudi dans les aéroports parisiens et du sud de la France, après un appel à la grève de deux syndicats d’aiguilleurs du ciel pour défendre leurs conditions de travail.Un quart des vols annulés à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi: la Direction générale de l’aviation civile a demandé mardi aux compagnies aériennes de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social.L’administration, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d’éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l’arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, a-t-elle précisé dans un communiqué.”En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français”, a prévenu l’administration, qui a dit en outre travailler “avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national”.Après deux réunions de “conciliation” infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi.L’organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l’administration n’avait formulé “aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines”, et cité parmi ses griefs un “sous-effectif structurel”, des “projets techniques en échec” et un “management toxique”.”La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C’est précisément pour y remédier qu’elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé”, avait fait valoir l’administration la semaine dernière.- Réforme en cours -Celle-ci avait par ailleurs dit “regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l’année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période”.L’UNSA-ICNA a été rejointe dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l’USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un “contexte social fortement dégradé” à la DGAC, mais appelé à la grève le jeudi 3 juillet seulement. Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l’AFP ne pas appeler à la grève.Pour la DGAC, les revendications portent sur “le contrôle de présence des contrôleurs, les rémunérations, et le recrutement”. Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), dans un rapport, en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service.La DGAC a par ailleurs rappelé mercredi dernier avoir signé en 2024 un accord avec la majorité des syndicats, qui “a permis des revalorisations salariales pour les contrôleurs aériens”.”Malgré un contexte budgétaire difficile pour l’État, certaines de ces mesures sont déjà mises en œuvre et les autres seront appliquées”, a ajouté l’administration.Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen “de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels”, selon un rapport du Sénat d’octobre 2024.L’annonce des conséquences de ce mouvement social intervient à la veille du congrès annuel mercredi de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes françaises, un événement organisé justement au siège de la DGAC à Paris.

Contrôleurs en grève: le trafic aérien très perturbé jeudi à Paris et dans le Sud

A l’orée des vacances d’été, le trafic s’annonce très perturbé jeudi dans les aéroports parisiens et du sud de la France, après un appel à la grève de deux syndicats d’aiguilleurs du ciel pour défendre leurs conditions de travail.Un quart des vols annulés à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi: la Direction générale de l’aviation civile a demandé mardi aux compagnies aériennes de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social.L’administration, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d’éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l’arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, a-t-elle précisé dans un communiqué.”En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français”, a prévenu l’administration, qui a dit en outre travailler “avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national”.Après deux réunions de “conciliation” infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi.L’organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l’administration n’avait formulé “aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines”, et cité parmi ses griefs un “sous-effectif structurel”, des “projets techniques en échec” et un “management toxique”.”La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C’est précisément pour y remédier qu’elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé”, avait fait valoir l’administration la semaine dernière.- Réforme en cours -Celle-ci avait par ailleurs dit “regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l’année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période”.L’UNSA-ICNA a été rejointe dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l’USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un “contexte social fortement dégradé” à la DGAC, mais appelé à la grève le jeudi 3 juillet seulement. Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l’AFP ne pas appeler à la grève.Pour la DGAC, les revendications portent sur “le contrôle de présence des contrôleurs, les rémunérations, et le recrutement”. Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), dans un rapport, en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service.La DGAC a par ailleurs rappelé mercredi dernier avoir signé en 2024 un accord avec la majorité des syndicats, qui “a permis des revalorisations salariales pour les contrôleurs aériens”.”Malgré un contexte budgétaire difficile pour l’État, certaines de ces mesures sont déjà mises en œuvre et les autres seront appliquées”, a ajouté l’administration.Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen “de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels”, selon un rapport du Sénat d’octobre 2024.L’annonce des conséquences de ce mouvement social intervient à la veille du congrès annuel mercredi de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes françaises, un événement organisé justement au siège de la DGAC à Paris.

TF1 creuse le sillon des fictions historiques pour une saison “conquérante”

Matt Pokora à Oradour-sur-Glane en 1944, Nolwenn Leroy à Nice en 1936, cancan à Montmartre en 1899… TF1 creusera le sillon des fictions historiques lors d’une saison 2025-2026 “conquérante”, tout en poursuivant les alliances avec les géants du streaming.Bientôt privée de sa série phénomène “HPI”, dont les ultimes épisodes seront diffusés prochainement, la Une a plein d’autres cartes dans sa manche. “On a une vingtaine de nouveautés en fiction”, a fait valoir mardi à l’AFP le directeur des programmes et des acquisitions de TF1, Fabrice Bailly, en amont d’une conférence de presse sur la rentrée “offensive” du groupe audiovisuel.Outre la saison 2 de “Cat’s Eyes” – dont la première avait été cofinancée par Prime Video, la plateforme d’Amazon -, TF1 mise sur deux autres superproductions, “L’Ete 36” et “Montmartre”, séries d’époque respectivement coproduites avec Netflix et Disney+, qui les diffuseront dans un second temps.La première s’inscrit dans le sillage des deux sagas sur lesquelles ont collaboré TF1 et Netflix, “Le bazar de la charité”, qui se déroulait au 19e siècle, et “Les Combattantes”, durant la Première Guerre mondiale.Julie de Bona, Sofia Essaïdi, Nolwenn Leroy et Constance Gay y camperont quatre femmes de milieux différents mêlées à un meurtre dans un hôtel très chic de Nice en 1936, l’année des premiers congés payés.Coproduite avec Disney+, “Montmartre” plongera elle dans le monde du cabaret en 1899 à travers Céleste (Alice Dufour), danseuse de cancan amenée à devenir la première effeuilleuse de Paris.De manière plus surprenante, TF1 vient de démarrer le tournage d”‘Oradour ne m’oublie pas”, un téléfilm sur le massacre d’Oradour-sur-Glane avec Matt Pokora. Le chanteur de 39 ans y campera un officier des Forces Françaises Libres parachuté près du village du Limousin “le 5 juin 1944, cinq jours avant le plus important massacre de civils français pendant la Seconde Guerre mondiale”.Au rayon nouveautés figurent aussi la comédie romantique “La belle et le boulanger”, remake d’une série israélienne porté par le chanteur Amir, “Rien ne t’efface”, adaptation du roman éponyme de Michel Bussi, avec Gwendoline Hamon (“Cassandre) et Fauve Hautot, ou encore “Filip”, un téléfilm sur le destin tragique du leader des 2be3, Filip Nicolic. – “Test permanent” -“TF1 est un des acteurs qui investit le plus en fiction française”, un genre “qui fonctionne très bien sur le linéaire (télévision traditionnelle), mais aussi sur le streaming”, a commenté Fabrice Bailly.La première chaîne de France (18,8% de part d’audience de septembre à juin), tire une part de plus en plus importante de ses audiences de la plateforme TF1+ (30% pour “Cat’s Eyes”, par exemple), lancée en 2024 et qui revendique 4 millions d’utilisateurs quotidiens. Dans ce contexte, l’association avec les plateformes américaine permet à TF1 de “financer des oeuvres extrêmement ambitieuses”, sans que le partage de la diffusion n’induise “une cannibalisation des audiences”, assure Fabrice Bailly. En “test permanent”, TF1 diffusera ainsi les séries “Ghosts” et “Bref.2” plusieurs mois après leur arrivée sur Disney+.Le groupe, qui comprend aussi les chaînes LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films, a récemment créé la surprise en annonçant un partenariat inédit avec Netflix, qui proposera l’ensemble de ses contenus à partir de l’été prochain. Une “stratégie d’hyper-distribution essentielle face à la fragmentation des usages”, assure M. Bailly.Outre la fiction, le groupe mise également sur ses programmes de divertissements, avec des nouveautés comme le jeu “Bataille navale”, présentée par Arthur, ou “The box”, dont les candidats, enfermés dans des containers jaunes, découvriront les règles en même temps que les téléspectateurs. A noter également, le retour de l’émission “Stars à domicile” pour deux numéros présentés par la journaliste Isabelle Ithurburu, nouveau joker du 13H. Côté sport, TF1 ne pourra pas compter sur le Mondial de football 2026, dont les droits ont été raflés par M6, ni sur le tournoi des Six Nations de rugby, conservé par France Télévisions. Le groupe proposera toutefois les matchs amicaux et les qualifications des Bleus en football et la tournée d’automne du XV de France, après la Coupe du monde féminine de rugby (22 août-27 septembre) et les matches des Bleus à l’Eurobasket (27 août-14 septembre). 

Explosion dans une usine chimique en Inde: le bilan monte à 36 morts

L’explosion d’origine indéterminée qui a dévasté lundi une usine chimique dans l’Etat du Telangana, dans le sud de l’Inde, a causé la mort d’au moins 36 personnes, a annoncé mardi le chef de l’exécutif local.”Les opérations de recherche se poursuivent”, a déclaré devant la presse le “ministre en chef” de l’Etat, Revanth Reddy, confirmant que 36 morts avaient déjà été retiré des décombres du site.Un précédent bilan faisait état de 35 morts.”Nous craignons que d’autres personnes se trouvent encore sous les débris”, a ajouté M. Reddy à l’issue d’une visite de l’usine, dans le district de Sangareddy.Selon le “ministre en chef”, un total de 143 personnes se trouvaient dans l’usine du groupe pharmaceutique Sigachi Industries au moment de la déflagration.L’entreprise a précisé que le site, où elle fabrique une substance utilisée comme liant dans les médicaments ou les suppléments vitaminés, avait souffert d’importants dommages et que le travail y avait été suspendu pour au moins 90 jours.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’explosion.Les accidents industriels sont fréquents en Inde, où de nombreuses entreprises ne respectent pas les normes de sécurité en vigueur.

Mamdani confirmed as Democratic candidate for New York mayor

Rising star of the American left Zohran Mamdani is now officially the Democratic candidate for mayor of New York City, according to official results released Tuesday.The 33-year-old self-declared democratic socialist defeated his nearest rival by a strong margin, winning 56 percent to former governor Andrew Cuomo’s 44 percent, in the third round of vote counting.Neither candidate won a majority of votes in the June 25 primary vote, prompting election officials to begin a process of eliminating lower-ranking candidates and recounting. But after Mamdani earned 43 percent outright, Cuomo — aiming for a comeback after a sex scandal — conceded defeat the night of the vote, a stunning outcome for the Democrats.Staunchly pro-Israel Cuomo led in polls for most of the race, with massive name recognition as well as support from powerful centrist figures including former president Bill Clinton.”Democrats spoke in a clear voice, delivering a mandate for an affordable city, a politics of the future, and a leader unafraid to fight back against rising authoritarianism,” Mamdani said Tuesday. Born in Uganda of South Asian parents, New York state assemblyman Mamdani would be the first Muslim mayor of the heavily Democratic city if he wins the general election in November.Polling currently shows him ahead of current Mayor Eric Adams and Republican candidate Curtis Sliwa for the November vote.Adams was elected in 2021 as a Democrat but is running as an independent. Mamdani and others have accused the mayor of allowing the Trump administration to conduct immigration raids in exchange for burying federal corruption charges against Adams.Cuomo is still weighing a possible run as an independent, which could further complicate the race.The mayoral contest has catapulted Mamdani from an unknown to the national stage, with Democrats debating if he is too far-left or just what is needed to beat back President Donald Trump’s MAGA agenda.Asked on NBC’s “Meet the Press” on Sunday if he is a communist, Mamdani responded with a negative but added, “I don’t think that we should have billionaires.””Frankly, I’ve heard he’s a total nut job,” Trump said Tuesday morning. “I think the people in New York are crazy because they go this route.”

E.coli dans l’Aisne: 30 cas, résultat du séquençage du génome attendu mercredi

Quatre personnes sont toujours hospitalisées à la suite de la vague d’intoxications à la bactérie E.coli dont est morte une jeune fille mi-juin, a annoncé la préfecture de l’Aisne mardi, la procureure de Paris attendant le résultat du séquençage du génome “vraisemblablement mercredi”.”Trente cas nous ont été signalés au cours de l’enquête épidémiologique”, a déclaré Laure Beccuau sur RTL, précisant que “chaque cas qui se manifeste désormais dans un centre hospitalier est repéré et analysé”.Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d’homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s’est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris, au regard du nombre des victimes et de la complexité des investigations.Parmi les 30 cas figurent une personne âgée de 73 ans et 29 enfants, dont Elise, décédée le 16 juin à 11 ans. La procureure a précisé que le plus jeune enfant touché était un bébé de 11 mois de sexe féminin.”L’état de santé de toutes les personnes contaminées s’améliore”, a assuré la préfecture de l’Aisne mardi soir.”Quatre sont encore hospitalisées et plus aucune n’est dialysée”, a ajouté la préfecture dans un communiqué.Deux enquêtes, une de santé dite épidémiologique et une judiciaire, sont menées parallèlement et vont “avoir des ponts entre elles”, a expliqué Mme Beccuau.L’enquête épidémiologique a déterminé que cette bactérie E. coli dans sa structure a pour origine plutôt une contamination à la consommation de viande”, d’où la fermeture de boucheries, a-t-elle rappelé.Quatre boucheries de Saint-Quentin, ainsi que le rayon boucherie d’un supermarché, sont toujours fermés, a précisé la préfecture de l’Aisne.La procureure de Paris a indiqué attendre le résultat plus précis de séquençage du génome de la bactérie “vraisemblablement mercredi”.Séquencer le génome de la bactérie, c’est définir “presque l’empreinte digitale de cette bactérie”, ce “qui nous permettra de déterminer avec certitude que l’ensemble des victimes a été contaminé avec la même bactérie”.”Ensuite on fera la comparaison avec ces mêmes séquençages de génome de la bactérie avec les prélèvements qu’on a effectués dans les boucheries” visées, a-t-elle expliqué.”La bactérie E.coli, on la trouve partout. Chaque individu en a même dans son intestin. La difficulté, c’est qu’il y a des bactéries E.coli qui sont dites pathogènes” et qui provoquent les intoxications, a encore rappelé la procureure.Elle n’a pas exclu d’autres cas, si des personnes décongèlent et consomment de la viande achetée précédemment, en précisant que le temps “de développement et d’apparition des symptômes est entre 10 et 15 jours”.La procureure a souligné que les deux derniers cas étaient liés à “de la contamination secondaire, par les mains. C’est-à-dire qu’une personne contaminée a dû (…) sortir des toilettes sans bien se laver les mains, et tenir les mains d’une autre personne qui du coup va être contaminée”.

L’Assemblée rejette la censure de François Bayrou, l’esprit tourné vers l’automne budgétaire

Un trimestre de gagné pour François Bayrou? Le Premier ministre a survécu mardi à une huitième motion de censure, déposée par le PS et soutenue par la gauche, mais pas par le RN, qui donne rendez-vous aux débats budgétaires à l’automne.Sans surprise, en l’absence annoncée du soutien des députés lepénistes et de leurs alliés de l’UDR, la motion de censure n’a recueillie que 189 voix sur les 289 nécessaires pour faire tomber le gouvernement.Presque cinq mois après leur accord de non-censure pour laisser passer les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, les socialistes ont accusé le Premier ministre de “trahison”, avec en toile de fond le conclave sur les retraites entre partenaires sociaux, qui s’est conclu sans accord.Les socialistes reprochent à François Bayrou d’avoir promis dans son courrier initial une discussion entre partenaires sociaux “sans totem ni tabou”, et d’avoir promis le “dernier mot au Parlement”, avant de fermer la porte à un rabaissement de l’âge légal de départ et à l’idée de déposer un texte comportant la mesure d’âge au Parlement.Le Premier ministre posait toutefois dans son courrier comme condition “un accord politique et (un) équilibre financier global maintenu”.”En rompant votre promesse, vous avez choisi le déshonneur”, a lancé depuis la tribune la socialiste Estelle Mercier, en défense de la motion de censure, associant ce fin connaisseur d’Henri IV à la figure d’un “Ravaillac”, qui a “poignardé la liste de (ses) engagements”.En réponse, François Bayrou a ironisé sur la motion de censure, prétexte selon lui pour que le Parti socialiste rappelle qu’il est “dans l’opposition”, et a invoqué “le devoir” de “l’intérêt général”, “plus fort que toutes les menaces” de censure.Sur le fond, il a défendu des avancées actées pendant le conclave qu’il compte présenter au Parlement à l’automne dans le budget de la Sécurité sociale, notamment pour un départ sans décote à 66 ans et demi, ou pour les retraites des femmes.Et le chef du gouvernement d’insister sur l’équilibre financier du système de retraites, sous peine de provoquer “une guerre des générations”: “Si personne n’alerte, si personne n’entend, nous allons nous perdre dans le surendettement”.”La réalité, c’est que notre système de retraite hypothèque notre avenir et celui de nos enfants”, a abondé Stéphane Vojetta, apparenté au groupe macroniste.- Censure inéluctable ? -La gauche s’en est aussi pris au RN. “Dans cet ensemble de manœuvres détestables, vous avez un appui certain, le Rassemblement national” qui “n’abrogera pas la réforme des retraites”, a tancé à la tribune Hadrien Clouet (LFI).”Pour tous les électeurs du RN, ce vote servira de révélateur. Le Pen-Bardella sont sur le terrain social, économique, fiscal, la prolongation de Macron-Bayrou”, a réagi le patron du PS, Olivier Faure.”Nous avons à cœur de revenir sur une réforme (…) inutile (…) inefficace” et “profondément injuste”, avait affirmé auparavant l’orateur RN Gaëtan Dussausaye.Mais il a surtout donné “rendez-vous au budget”, égrainant une série de “lignes rouges”: “nouveaux coups portés contre le pouvoir d’achat des Français” et “impôts ou taxes supplémentaires sur les entreprises tant que vous n’aurez pas réduit le train de vie de l’État”.Il a également cité la “TVA sociale”. En réponse à la piste “d’une année blanche”, qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l’impôt sur le revenu, pour faire des économies, il a répondu que le RN ne soutiendrait qu'”une année blanche pour la contribution nette française au budget de l’Union européenne”.Enfin sur le volet énergétique, il a affirmé que son groupe ne voulait “pas de décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie pour évacuer en quelques secondes un élément essentiel de la souveraineté française”, alors que les débats sur ce sujet doivent reprendre à l’Assemblée en septembre.Et l’automne s’annonce houleux pour le Premier ministre, qui devra naviguer entre les menaces de censure pour trouver 40 milliards d’euros d’économies.Avec un soutien des plus minimalistes du bloc central, prompt à se déchirer.”De toute façon il tombera. La seule question c’est quand. Si c’est à l’automne c’est dans la nature des choses”, pense un cadre macroniste. “François Bayrou est menacé de censure depuis le lendemain de sa nomination”, philosophe Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement et proche du Premier ministre, promettant “un budget courageux”.

L’Assemblée rejette la censure de François Bayrou, l’esprit tourné vers l’automne budgétaire

Un trimestre de gagné pour François Bayrou? Le Premier ministre a survécu mardi à une huitième motion de censure, déposée par le PS et soutenue par la gauche, mais pas par le RN, qui donne rendez-vous aux débats budgétaires à l’automne.Sans surprise, en l’absence annoncée du soutien des députés lepénistes et de leurs alliés de l’UDR, la motion de censure n’a recueillie que 189 voix sur les 289 nécessaires pour faire tomber le gouvernement.Presque cinq mois après leur accord de non-censure pour laisser passer les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, les socialistes ont accusé le Premier ministre de “trahison”, avec en toile de fond le conclave sur les retraites entre partenaires sociaux, qui s’est conclu sans accord.Les socialistes reprochent à François Bayrou d’avoir promis dans son courrier initial une discussion entre partenaires sociaux “sans totem ni tabou”, et d’avoir promis le “dernier mot au Parlement”, avant de fermer la porte à un rabaissement de l’âge légal de départ et à l’idée de déposer un texte comportant la mesure d’âge au Parlement.Le Premier ministre posait toutefois dans son courrier comme condition “un accord politique et (un) équilibre financier global maintenu”.”En rompant votre promesse, vous avez choisi le déshonneur”, a lancé depuis la tribune la socialiste Estelle Mercier, en défense de la motion de censure, associant ce fin connaisseur d’Henri IV à la figure d’un “Ravaillac”, qui a “poignardé la liste de (ses) engagements”.En réponse, François Bayrou a ironisé sur la motion de censure, prétexte selon lui pour que le Parti socialiste rappelle qu’il est “dans l’opposition”, et a invoqué “le devoir” de “l’intérêt général”, “plus fort que toutes les menaces” de censure.Sur le fond, il a défendu des avancées actées pendant le conclave qu’il compte présenter au Parlement à l’automne dans le budget de la Sécurité sociale, notamment pour un départ sans décote à 66 ans et demi, ou pour les retraites des femmes.Et le chef du gouvernement d’insister sur l’équilibre financier du système de retraites, sous peine de provoquer “une guerre des générations”: “Si personne n’alerte, si personne n’entend, nous allons nous perdre dans le surendettement”.”La réalité, c’est que notre système de retraite hypothèque notre avenir et celui de nos enfants”, a abondé Stéphane Vojetta, apparenté au groupe macroniste.- Censure inéluctable ? -La gauche s’en est aussi pris au RN. “Dans cet ensemble de manœuvres détestables, vous avez un appui certain, le Rassemblement national” qui “n’abrogera pas la réforme des retraites”, a tancé à la tribune Hadrien Clouet (LFI).”Pour tous les électeurs du RN, ce vote servira de révélateur. Le Pen-Bardella sont sur le terrain social, économique, fiscal, la prolongation de Macron-Bayrou”, a réagi le patron du PS, Olivier Faure.”Nous avons à cœur de revenir sur une réforme (…) inutile (…) inefficace” et “profondément injuste”, avait affirmé auparavant l’orateur RN Gaëtan Dussausaye.Mais il a surtout donné “rendez-vous au budget”, égrainant une série de “lignes rouges”: “nouveaux coups portés contre le pouvoir d’achat des Français” et “impôts ou taxes supplémentaires sur les entreprises tant que vous n’aurez pas réduit le train de vie de l’État”.Il a également cité la “TVA sociale”. En réponse à la piste “d’une année blanche”, qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l’impôt sur le revenu, pour faire des économies, il a répondu que le RN ne soutiendrait qu'”une année blanche pour la contribution nette française au budget de l’Union européenne”.Enfin sur le volet énergétique, il a affirmé que son groupe ne voulait “pas de décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie pour évacuer en quelques secondes un élément essentiel de la souveraineté française”, alors que les débats sur ce sujet doivent reprendre à l’Assemblée en septembre.Et l’automne s’annonce houleux pour le Premier ministre, qui devra naviguer entre les menaces de censure pour trouver 40 milliards d’euros d’économies.Avec un soutien des plus minimalistes du bloc central, prompt à se déchirer.”De toute façon il tombera. La seule question c’est quand. Si c’est à l’automne c’est dans la nature des choses”, pense un cadre macroniste. “François Bayrou est menacé de censure depuis le lendemain de sa nomination”, philosophe Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement et proche du Premier ministre, promettant “un budget courageux”.