Mohamed Salah: Liverpool’s Egyptian King

A living legend in Liverpool, Mohamed Salah has two more years to burnish his astonishing legacy at Anfield after extending his contract on Friday.In the midst of constant speculation over his future, the 32-year-old has produced one of the great all-time individual seasons to take the Reds to the brink of the Premier League title.The Egyptian has scored 27 goals and provided 17 assists in 31 league appearances to help Arne Slot’s men open up an 11-point lead for with seven games to go.A third player of the year award from both his fellow players and football writers is a formality as Salah’s latest prolific season has propelled him into the debate over who is the greatest player of the Premier League era.Salah’s 184 goals in the English top flight is the joint fifth highest in Premier League history, while he also now sits in the top 10 for assists.He did not arrive at Anfield as a superstar destined for greatness when Liverpool paid Roma £34 million ($44 million) for his services in 2017.As a pacy winger with promise, Salah had hitherto struggled for consistency and end product with a string of European clubs since making the move from his homeland to Swiss side Basel as a 19-year-old.Salah failed to make the grade in his first spell in the Premier League at Chelsea as the Blues discarded him after just 19 games in what proved to be a monumental mistake.A move to Italy, firstly on loan at Fiorentina, before heading to Roma on a permanent basis restored Salah’s reputation to tempt Liverpool into taking a punt on his potential, even if he was not Jurgen Klopp’s first choice.The German manager had wanted his compatriot Julian Brandt instead, but was convinced by the club’s recruitment team and together they rebuilt the Reds into a force of English and European football once more.- Fitness fanatic -Klopp did not take long to be convinced as Salah scored 44 times in a stunning debut season, leading Liverpool to the Champions League final and a top-four Premier League finish.He was quickly christened “The Egyptian King” on Merseyside and soon the trophies began to flow like his goals.Salah left the 2018 Champions League final defeat to Real Madrid in tears after being forced off by a shoulder injury in the first half which also limited the impact he could make for his country at the World Cup finals in Russia a few weeks later.One year on, he scored in the final as Liverpool beat Tottenham 2-0 to deliver the first silverware of the Klopp era.The club’s first Premier League title for 30 years followed in the coronavirus-disrupted 2019/2020 season.The FA Cup, two League Cups and another run to the Champions League final in 2022 underlined Liverpool’s return to serial trophy contenders under Klopp — and with it Salah’s heightened status within the game and further afield.He was named among Time magazine’s 100 most influential people in 2019 in which he was described as an “iconic figure for Egyptians, Scousers and Muslims the world over.”Salah has used that profile to call for greater gender equality in the Arab world and to appeal for humanitarian aid to be allowed into Gaza following an Israeli air bombardment last year.However, he has mostly done his talking on the field.A fitness fanatic, Salah regularly posts images of his workouts on social media which he credits for allowing him to remain among the world’s best despite his advancing age.Klopp’s emotional departure last year was seen by many as the end of an era for this Liverpool side.Instead, in the first season under Dutch coach Slot, Salah has been the catalyst for an unexpected cruise towards the Premier League title.”It’s not a coincidence because the first day I arrived over here, we did a fitness test and he was our fittest player,” said Slot.“So it tells you what his plans were for the season. It also tells you a player that has so many great seasons at a club like this comes back like that tells you a lot about his personality.”

Des milliers d’immigrés latinos déclarés “décédés” par la Sécurité sociale américaine

L’administration de Donald Trump, en lutte contre de prétendues “fraudes” à la Sécurité sociale (SSA), a coupé ses prestations à plus de 6.000 immigrés latino-américains en les déclarant officiellement “décédés”, rapportent jeudi soir des médias.D’après un responsable de la Maison Blanche cité par le Washington Post, le transfert de plus de 6.000 noms d’immigrés, principalement latinos et hispaniques, dans une base de données de personnes “décédées” est censée “mettre la pression sur des immigrés sans-papiers pour qu’ils quittent le pays”.Déclarés “morts”, ces étrangers vont perdre de facto leurs droits à toute prestation et existence sociale aux Etats-Unis, ont expliqué des sources proches du dossier au quotidien américain.Le numéro de sécurité sociale à sept chiffres est une véritable carte d’identité aux Etats-Unis, permettant de travailler, être payé, avoir un compte en banque, louer un logement ou un commerce, déclarer ses impôts et effectuer nombre de démarches administratives.Si bien que des centaines de milliers de clandestins sans visa ni titre de séjour disposent toutefois de ce numéro.Considérés comme “mortes”, ces personnes vont être ainsi contraintes de rompre tout lien avec leur employeur, propriétaire, banque, s’est félicité un responsable auprès du Washington Post.D’après la presse, l’idée a été soufflée par la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) pilotée par le multimilliardaire Elon Musk en lutte contre la dépense publique.Le New York Times, citant des documents administratifs, affirme qu’un premier groupe 6.300 immigrés, “des criminels condamnés et des terroristes présumés”, ont été placés dans cette base de données de personnes “décédées”.Donald Trump avait invoqué des “fraudes” à la SSA qui seraient liées à “3,5 millions de personnes âgées de 140 à 149 ans”, à “1,3 million de personnes âgées de 150 à 159 ans” et “plus de 130.000 personnes” de “plus de 160 ans”.Le président américain conservateur répète depuis des mois des allégations mensongères, pourtant maintes fois vérifiées et démenties, selon lesquelles la SSA verserait indûment des pensions à des millions de personnes, américaines ou étrangères, mortes depuis des années.

New York: une famille de touristes espagnols tués dans le crash d’un hélicoptère dans l’Hudson

Une famille de cinq touristes espagnols, dont trois enfants, et un pilote ont péri jeudi à New York dans le crash d’un hélicoptère dans le fleuve Hudson, nouvel accident mortel sur fond de trafic incessant dans les airs de la mégapole.Le groupe industriel allemand Siemens a confirmé vendredi à l’AFP qu’il s’agissait d’un de ses responsables, Agustin Escobar, et de sa famille. Ex-patron de Siemens Espagne, M. Escobar chapeautait l’infrastructure ferroviaire chez Siemens Mobility. “Nous sommes profondément attristés par le tragique accident d’hélicoptère dans lequel Agustin Escobar et sa famille ont perdu la vie. Nous présentons nos sincères condoléances à tous leurs proches”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.La femme, identifiée par des médias américains comme Merce Camprubi, était salariée d’une ex-filiale de Siemens, Siemens Energy, selon cette entreprise. “Les six victimes ont été sorties de l’eau. Et malheureusement, elles sont toutes décédées”, avait indiqué jeudi soir le maire de la ville, Eric Adams, lors d’un point presse sur les rives du fleuve, d’où l’on voyait encore des restes de l’appareil.”Les images de l’accident sont horribles”, a écrit Donald Trump, natif de New York, sur son réseau Truth Social, en demandant à “Dieu” de “bénir” les victimes.Le président américain a promis “des annonces” rapides sur les causes de l’accident et assuré que son ministre des Transports, Sean Duffy, et “son équipe talentueuse sont sur le coup”, deux mois après la collision d’un avion de ligne et d’un hélicoptère militaire au-dessus du fleuve Potomac à Washington qui avait fait 67 morts. Quelques jours après cet accident aérien, le pire aux Etats-Unis depuis 2001, le crash d’un petit avion sanitaire à Philadelphie avait fait sept morts.D’après le maire et la police de New York, l’hélicoptère était affrété par l’une des entreprises proposant de survoler New York avec vues spectaculaires sur ses gratte-ciel ou la Statue de la Liberté. Une activité prisée des touristes, mais critiquée pour son bruit et sa pollution.Des images des chaînes d’informations locales ont montré l’hélicoptère Bell 206 perdre des pièces et chuter brutalement dans l’Hudson, qui sépare Manhattan du New Jersey voisin.- 30.000 vols par an -“On a vu un hélicoptère et, comme un petit éclair qui a coupé l’hélice, elle s’est brisée dans le ciel. Une fois l’hélice brisée, nous avons vu l’hélicoptère partir en vrille”, a raconté à l’AFP une témoin du crash, Belle Angel.”C’était incroyable, on se disait que ce n’était pas possible. Et puis il s’est écrasé dans l’eau, comme ça”, a-t-elle ajouté.Plusieurs heures après ce crash, on pouvait apercevoir dépasser de l’eau les patins d’atterrissage de l’hélicoptère, alors que plusieurs bateaux de secours étaient regroupés autour de la zone d’impact avec des dizaines de pompiers sur place, selon un photographe de l’AFP.”Nous avons reçu un appel à 15H17 (19H17 GMT) pour un hélicoptère dans l’eau”, a indiqué à l’AFP un porte-parole des pompiers de New York. Selon la cheffe de la police de New York, Jessica Tisch, l’hélicoptère avait décollé à 14H59 d’un héliport du sud de l’île de Manhattan. Il avait volé plusieurs minutes avant sa chute.Une enquête a été lancée sur les causes du crash, a-t-elle précisé. Le pilote “a signalé par radio qu’il allait atterrir et qu’il avait besoin de carburant”, a déclaré au Telegraph Michael Roth, propriétaire de la société New York Helicopter, qui a organisé le tour. “Il aurait dû mettre environ trois minutes à arriver, mais 20 minutes plus tard, il n’était pas là”, a-t-il ajouté.Cet accident pourrait relancer les questions autour du dense trafic d’hélicoptères d’affaires ou de tourisme à New York. D’après des chiffres cités par le New York Times, 32 personnes sont mortes dans des accidents d’hélicoptère à New York depuis 1977. En 2009, un hélicoptère transportant des touristes italiens avait percuté un petit avion privé, tuant neuf personnes. En 2018, un autre hélicoptère était tombé dans l’East River, un accident qui avait fait cinq morts.New York compte trois héliports, du côté du fleuve Hudson ou du détroit de l’East River qui entourent l’île de Manhattan. Un accord conclu en 2016 entre la mairie de New York et l’un des opérateurs a réduit le nombre de vols touristiques de 60.000 à 30.000 par an et les a confinés dans l’espace aérien des fleuves entourant Manhattan, avec une pause obligatoire le dimanche.Mais avec un prix minimum d’environ 200 dollars pour un vol de 15 à 20 minutes, l’expérience reste attirante pour les touristes.

Angleterre: fin du suspense, Mohamed Salah reste à Liverpool

Il reste! Après des mois de spéculations sur un possible départ, l’attaquant vedette de Liverpool Mohamed Salah a mis fin au suspense en prolongeant son contrat avec les Reds, a annoncé vendredi, ravi, le leader de la Premier League.”C’est super. J’ai passé mes meilleurs années ici. J’y ai joué huit ans, et j’espère aller jusqu’à dix”, a réagi l’Egyptien.Si Liverpool ne précise pas directement la durée du nouveau contrat dans le communiqué, Salah lui-même a vendu la mèche. Sur le site du club, il a souligné que sa femme et ses enfants “étaient très heureux que nous restions deux ans de plus”.L’Egyptien a été l’un des grands artisans du retour de Liverpool sur le toit de l’Europe en 2019, avec la première Ligue des champions remportée en 15 ans. Un an plus tard, il a mené les Reds vers leur premier titre de champion d’Angleterre en 30 ans.Renversé et éliminé par le PSG en huitième de finale de la C1 cette année, Liverpool est en revanche en route vers un 20e titre de champion d’Angleterre, porté une nouvelle fois par sa star égyptienne, déjà auteur de 27 buts en Premier League cette saison. Liverpool a 11 points d’avance sur Arsenal à sept journées de la fin mais vient de refermer, contre Fulham, une série de 26 matches sans défaite.Ailier explosif à la vista sans pareille, Salah a inscrit 32 buts toutes compétitions confondues cette saison et, coéquipier altruiste, a délivré 22 passes décisives.”Il a montré à ce club pendant de nombreuses années à quel point il est précieux”, a déclaré en conférence de presse l’entraîneur néerlandais Arne Slot, arrivé cette saison après les années Jurgen Klopp. “Comme tous nos fans et ses coéquipiers, nous sommes très heureux qu’il ait prolongé de deux ans”. Slot “espère” maintenant que Salah, qui n’a pas marqué lors de six de ses sept dernières sorties, “montrera dimanche (contre West Ham) à quel point il a été important pour nous cette saison”.- “Gagner d’autres trophées” -“Bien sûr, je suis très enthousiaste. Nous avons une grande équipe maintenant”, a déclaré Salah dans le communiqué du club. “Avant aussi, nous avions une grande équipe. Mais j’ai signé parce que je pense que nous avons une chance de gagner d’autres trophées”.Arrivé de l’AS Rome en 2017, Salah a acquis un statut de légende à Liverpool. Avec 243 buts en 394 matches, il est le troisième meilleur buteur de l’histoire du club derrière Ian Rush et Roger Hunt.L’Egyptien aux 103 sélections a également remporté une Coupe d’Angleterre (2022), deux Coupes de la Ligue (2022, 2024) et une Coupe du monde des clubs (2019), parmi ses nombreux trophées glanés sur les bords de la Mersey.Convoité par plusieurs grosses écuries européennes, Salah aurait notamment été ciblé par le Paris SG ou par l’Arabie saoudite, selon certains médias. Le joueur lui-même avait alimenté les spéculations ces derniers mois, exprimant sa frustration sur la tournure des négociations, et déclarant être “probablement plus prêt à partir qu’à rester”.Après Salah, Liverpool espère faire signer une prolongation de contrat à deux autres de ses piliers, le défenseur néerlandais Virgil Van Dijk, 33 ans, et le latéral Trent Alexander-Arnold, 26 ans.

Violences dans le porno: un livre raconte “les vies broyées, les vies têtues” de plaignantes

Après “les viols” et le “meurtre social”, survivre: le livre “Sous nos regards, récits de la violence pornographique” retrace les “vies broyées” mais “têtues” de plaignantes dans des dossiers judiciaires devenus emblématiques en France et visant le milieu du porno.Dans l’affaire de la plateforme “French Bukkake”, seize hommes, présumés innocents, doivent être jugés à Paris pour viols en réunion ou trafic d’être humains. Les investigations autour du site “Jacquie et Michel”, elles, se poursuivent.Des dizaines de femmes se sont constituées parties civiles. Depuis 2022, quinze autrices ont rencontré seize plaignantes refusant “d’être enfermées à perpétuité dans l’image de leurs corps violés”.Les bénéfices du livre, qui paraît vendredi aux éditions du Seuil, seront versés à la Fondation des femmes. “Ce livre, ce sont leurs vies broyées, leurs vies têtues”, écrivent les autrices.”Elles ont été victimes d’une surexposition” sur Internet, “d’un porno où on ne cherche pas à jouir ensemble, mais où la jouissance vient de la destruction de la femme”, analyse pour l’AFP l’autrice Hélène Devynck, à l’origine du projet avec Adélaïde Bon. “Nous voulions leur offrir, avec la littérature, un reflet où elles se voient belles”.Dans le dossier “French Bukkake”, de nombreux accusés assurent que les femmes étaient consentantes, qu’il s’agissait d’un jeu d’acteurs.- “Le prénom de ma fille” – Il y a d’abord Loubna, dont le prénom a été modifié comme pour les autres plaignantes.Loubna se “défonce” depuis que son compagnon la prostitue. Un jour, il lui parle d’un “nouveau plan”. Emmenée sur le lieu de tournage, Loubna, encore “défoncée”, “parle trop” et lâche le prénom de sa fille au caméraman qui l’accueille. Au sous-sol, deux hommes “là pour leur plaisir”. Suivent “des heures de pénétration”.”Parfois, elle arrive à parler. Elle dit qu’elle ne veut pas d’anal. Elle répète, elle hurle, elle se débat”, écrit la journaliste Alice Géraud, qui a mis en mots son calvaire.”La violence des hommes est un marteau-piqueur qui s’acharne sans relâche sur le corps de Loubna”. La mesquinerie aussi. Loubna découvrira le nom d’emprunt choisi par les réalisateurs pour la vidéo: “le prénom de ma fille”.Pauline, elle, “voudrait pouvoir dire qu’elle est aussi une jeune femme enjouée, pas seulement une rescapée de l’enfer”.Cette semaine, elle a lu, aux côtés d’autres plaignantes et d’autrices, des passages du livre à paraître, à la Maison des Métallos à Paris. Droite au micro, celle qui a tenté de se suicider s’est sentie “fière” devant ce public venu l’écouter, dit-elle à l’AFP après la lecture. “Pourquoi on n’aurait pas le droit d’aller bien ?”Toutes racontent “après les viols, le meurtre social”: le harcèlement, sur Internet et jusque devant chez elles, les inconnus qui leur crachent reconnaître “leur cul”. L’une dit avoir déménagé 18 fois en 12 ans.- “L’histoire d’un non” -Une heure et vingt minutes de récits de violence, mis en lecture par la metteuse en scène Lorraine de Sagazan. Le public, bouleversé, scande : “Justice !”, transporté par la solidarité manifeste entre autrices et plaignantes, aux âges et milieux sociaux variés.Agathe Charnet est, elle, de la même génération que la plaignante dont elle devait écrire le récit.”Petites filles d’Internet” des années 2000, elles ont partagé les “mêmes fragments d’adolescence”. Vu les mêmes images de “corps de gamines (…) se faisant retourner comme des crêpes par des hommes sans visages aux bites mastoïdes qui les traitaient sans interruption de +petites putes+, +belles salopes+ et de +sales chiennes+”. “Et au lieu de leur filer une mandale en pleine poire, les filles aux seins sublimes et au ventre nullipare se contentaient de placer judicieusement en levrette leurs fesses savamment bombées en hurlant que +oui, oui, oui+”, se souvient Agathe Charnet, retraçant l’impact de la pornographie sur sa “confusion intrinsèque de l’amour romantique et de la soumission”.Mais, tout compte fait, Agathe Charnet ne “racontera pas aujourd’hui l’histoire de M.”. “Si elle soutient pleinement la raison d’être de ce livre, M. a émis le souhait de ne pas finalement être dite ici”. Alors ce livre, c’est aussi “l’histoire d’un non”. Un non qui, pour une fois dans la vie de M., aura été respecté.

China slaps 125% tariffs on US goods but to ‘ignore’ further hikes

China said Friday it would raise tariffs on US goods to 125 percent but would ignore further levies by President Donald Trump because it no longer makes economic sense for importers to buy from America.After a week of market mayhem as the world’s two largest economies took turns to put up trade barriers, Beijing dismissed Trump’s mounting brinkmanship as a “joke” and a “numbers game”.China accused Trump of unleashing turbulence in the market with the sweeping tariffs that has hit the world, and said the United States “should bear full responsibility” for the chaos.Trump has deployed sweeping tariffs, including painfully higher levies for dozens of major economies, as a stick to force manufacturers to base themselves in the United States and for countries to lower barriers to US goods.But following market turmoil this week, he blinked first in his push to remodel the post-war system of global commerce and froze many tariffs for 90 days, although he raised them for China to a staggering total of 145 percent.Beijing’s latest round of retaliation brings its levies to 125 percent, effective Saturday.But the Chinese finance ministry said further action by the US will be ignored because “at the current tariff level, there is no possibility of market acceptance for US goods exported to China”.”The United States’ imposition of round upon round of abnormally high tariffs on China has become a numbers game with no practical significance in economics,” Beijing’s commerce ministry said.”If the US continues to play the tariff numbers game, China will ignore it,” a spokesperson said.Beijing also said it would file a lawsuit with the World Trade Organization over the latest round of levies.- ‘Beautiful thing’ -Trump has acknowledged “a transition cost and transition problems” arising from his tariff strategy, but he has dismissed global market turmoil. “In the end it’s going to be a beautiful thing,” he said.He described the European Union as “very smart” to refrain from retaliatory levies. “(The EU) were ready to announce retaliation. And then they heard about what we did with respect to China’,” Trump said.But the 27-nation bloc’s chief Ursula von der Leyen told the Financial Times that it remained armed with a “wide range of countermeasures” if negotiations with Trump hit the skids.”An example is you could put a levy on the advertising revenues of digital services” applying across the bloc, she said.French President Emmanuel Macron also urged the EU to keep preparing action to counter the tariffs, which are only paused but not scrapped. “With the European Commission, we must show ourselves as strong: Europe must continue to work on all the necessary counter-measures,” he said on X.At talks with Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez on Friday, state media quoted Xi as saying that China and the EU should simply team up on the issue.”China and Europe should fulfil their international responsibilities… and jointly resist unilateral bullying practices,” Xi said.This, he stressed, would not only “safeguard their own legitimate rights and interests, but also… safeguard international fairness and justice.”- ‘No winners’ -After new falls on Wall Street, Asian markets were under pressure again on Friday.Tokyo sank more than four percent — a day after surging more than nine percent — while Sydney, Seoul, Singapore and others also sagged. European markets also retreated on China’s latest salvo.Oil and the dollar slid on fears of a global slowdown while gold hit a new record above $3,200, as investors spooked by Trump’s erratic policies dumped normally rock-solid US Treasuries.”The sugar high from Trump’s tariff pause is fading fast,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”Bottom line: the world’s two largest economies are in a full-blown trade war — and there are no winners.”- ‘Golden Age’ -Critics of Trump’s policies say they are causing chaos for companies that rely on complex supply chains, alienating close allies and making goods more expensive for US consumers.But Howard Lutnick, his commerce secretary, posted on social media Thursday that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy.”Trump has meanwhile warned that the tariffs could come back after the 90 days.”If we can’t make the deal we want to make… then we’d go back to where we were,” he said.Canadian Prime Minister Mark Carney called Trump’s reversal a “welcome reprieve” and said Ottawa would begin negotiations with Washington on a new economic deal after elections on April 28.Vietnam said it had agreed with the United States to start trade talks, while Pakistan is sending a delegation to Washington.As China battles to find allies against Trump’s trade war, Xi will travel next week to Vietnam, Malaysia and Cambodia, where the tariff drama is expected to feature high on the agenda.burs-oho/hmn

L’AGOA, un accord commercial Afrique/Etats-Unis en sursis

Menacé par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l’accord commercial African Growth and Opportunity Act (AGOA), favorise depuis 2000 les exportations africaines vers les Etats-Unis, maintenant à flot des secteurs entiers des économies africaines.Le président américain n’a pas encore décidé de l’avenir de l’AGOA, mais son offensive douanière tous azimuts sème la confusion. Dans tous les cas, le renouvellement de l’Agoa, qui arrive à expiration en septembre, paraît illusoire.- Traitement préférentiel -L’AGOA est une pièce maîtresse des relations commerciales entre les États-Unis et les pays africains.Ce traitement commercial préférentiel a été lancé en 2000 sous la présidence du démocrate Bill Clinton. Il permet aux pays africains d’exporter de nombreux produits vers les États-Unis sans droits de douane, s’ils respectent une série de conditions (pluralisme politique, respect des droits humains, lutte contre la corruption…).A ce jour, une trentaine de pays sur la cinquantaine du continent africain bénéficient de l’accord, qui couvre un large éventail de produits allant de l’habillement à l’igname en passant par les voitures.En 2023, 9,26 milliards de dollars de marchandises ont été exportées dans le cadre de l’accord, dont 4,25 milliards de produits pétroliers ou du secteur de l’énergie, selon la Commission américaine du commerce international (USITC).- En sursis -Depuis les annonces de droits de douane plancher pour l’intégralité du monde, l’Agoa et de facto en état de mort clinique.Si le ministre du Commerce de Madagascar, premier producteur mondial de vanille, exemptée de taxe aux Etats-Unis grâce à l’Agoa, estime que “pour l’heure” l’accord “continue de s’appliquer”, selon des propos rapportés dans la presse locale, son homologue sud-africain a assuré du contraire à l’AFP, via un porte-parole.”La situation est confuse, il n’y a aucune clarté”, résume Alex Vines, directeur du programme Afrique du groupe de réflexion Chatham House. Le dernier renouvellement de l’AGOA date de 2015 et, avant l’élection de Donald Trump, un projet de loi transpartisan américain déposé en avril 2024 proposait de le renouveler jusqu’en 2041.- Plusieurs menaces -Si Donald Trump souhaite s’attaquer à l’AGOA, plusieurs leviers s’offrent à lui.Il a la possibilité de ne pas renouveler l’accord en septembre, mais il peut également exclure de l’accord des pays, comme l’Afrique du Sud, qu’il a dans le collimateur. “Le président Trump pourrait citer la clause de l’accord stipulant que les activités des bénéficiaires doivent être conformes aux intérêts de la sécurité et de la politique étrangère des États-Unis”, observe Richard Morrow, analyste au sein du think tank sud-africain Brenthurst Foundation.Il peut également exclure certains secteurs industriels de l’accord, comme l’automobile, qu’il a souvent cité “comme voyant témoin de l’économie américaine”, ajoute Richard Morrow.- L’automobile sud-africaine, première bénéficiaire -L’Afrique du Sud est le plus grand exportateur non pétrolier de l’AGOA vers les États-Unis, à hauteur de 3,6 milliards de dollars en 2023.Dans le cadre de l’AGOA Washington exemptait par exemple de droits de douanes les voitures en provenance d’Afrique du Sud. Derrière les métaux précieux, c’est le deuxième secteur d’exportation du pays à destination de Washington pour un total de 1,88 milliard de dollars, d’après le fisc sud-africain.Le non-renouvellement de l’AGOA aurait un effet dévastateur sur la filière. Selon Billy Tom, président de l’organisation patronale du secteur (Naamsa), 86.000 emplois sont directement liés à l’accord chez les constructeurs, 125.000 en incluant leurs sous-traitants.”Je ne pense pas que l’Afrique du Sud ait une chance d’obtenir un renouvellement de l’AGOA”, estimait le président de la Chambre de commerce sud-africaine aux Etats-Unis, Neil Diamond, échaudé par la rhétorique anti-Pretoria du président américain et du milliardaire Elon Musk, d’origine sud-africaine et membre du premier cercle du président.Les Etats-Unis reprochent notamment à Pretoria sa récente loi sur l’expropriation, considérée par Washington comme discriminatoire à l’égard de la minorité blanche, et sa politique étrangère (plainte pour génocide contre Israël, proximité avec la Russie et la Chine).- Textile, pétrole et produits agricoles -Au classement des exportateurs non pétroliers de l’AGOA suivent, loin derrière l’Afrique du Sud, le Kenya (509 millions de dollars), Madagascar (339 millions) et le Lesotho (167 millions), trois pays qui vendent essentiellement du textile aux Etats-Unis dans le cadre de l’accord selon l’USITC.Le Nigeria est, quant à lui, le principal exportateur pétrolier et d’énergie de l’AGOA (3,7 milliards de dollars en 2023).Les autres pays, comme le Ghana, exportent en majorité des produits agricoles dans le cadre de cet accord.