African Union criticised for calling Burundi election ‘credible’Sat, 05 Jul 2025 17:12:45 GMT

A senior opposition official in Burundi on Saturday criticised the African Union for describing the country’s election as “credible” despite widespread claims of irregularities and intimidation during the vote.The Peace and Security Council of the African Union said on X that it had reviewed elections for the past six months and “congratulated Burundi, Comoros and …

African Union criticised for calling Burundi election ‘credible’Sat, 05 Jul 2025 17:12:45 GMT Read More »

Tour de France: Philipsen premier maillot jaune, Evenepoel déjà piégé

Jasper Philipsen a endossé le premier maillot jaune du Tour de France 2025 en remportant au sprint une première étape très mouvementée, samedi à Lille, où Remco Evenepoel, piégé dans une bordure, a déjà perdu 39 secondes.Chutes, abandons, bordures, cassures, incidents mécaniques…: cette journée inaugurale, en plaine, a été tout sauf une procession tellement les événements se sont bousculés dans la ferveur du Nord, fier d’accueillir le grand départ de la Grande Boucle pour la cinquième fois de son histoire.A la lecture brute du résultat, rien d’exceptionnel: Jasper Philipsen, un des hommes les plus rapides du peloton, a décroché sa dixième victoire dans le Tour, parfaitement emmené par ses coéquipiers Mathieu van der Poel et Kaden Groves. La routine ou presque pour le Belge, seulement rehaussée par le fait d’endosser pour la première fois de sa carrière le maillot jaune.”J’ai déjà gagné le maillot vert il y a deux ans et l’idée de pouvoir accrocher aussi le maillot jaune dans mon salon me procure un sentiment vraiment spécial. Je ne vais jamais oublier cette journée”, a dit le coureur d’Alpecin, qui s’est nettement imposé devant l’Ethiopien Biniam Girmay.Mais la victoire de celui qu’on appelait autrefois “Jasper disaster” (Jasper le désastre) avant qu’il n’enclenche la machine à succès en 2023 n’a été qu’un des éléments d’une journée qui a viré au feuilleton, à l’image des classiques flandriennes enflammant ce territoire à chaque printemps.- “Des secondes stupides qu’on perd” -Même le classement général a été impacté, et pas qu’un peu, ce qui est rare pour une étape de plaine, puisque deux des principaux candidats au podium, Remco Evenepoel et Primoz Roglic, ont perdu 39 secondes dans un coup de bordure magistral initié par l’équipe Visma de Jonas Vingegaard.”C’était notre plan d’utiliser le vent à 20 kilomètres de l’arrivée. Ca a marché. Une journée stressante mais une bonne journée pour nous”, a expliqué le Danois.Tadej Pogacar, le grand favori, ne s’est pas laissé piéger, accompagné par son coéquipier Tim Wellens (mais pas Joao Almeida), et le Slovène a ensuite activement contribué à creuser l’écart au sein de ce premier groupe d’une quarantaine de coureurs.Vingegaard et Pogacar ont reçu le soutien des équipiers de Philipsen, ravis de l’aubaine pour éliminer définitivement Jonathan Milan et Tim Merlier, les deux principaux rivaux pour un sprint massif.”Visma a fait un joli coup mais on était là à cinq. C’est vraiment fantastique de commencer comme ça”, a commenté Mathieu van der Poel.Au final, la pilule était amère pour Evenepoel. “Nous nous sommes laissés endormir. C’est une erreur collective. Ce sont des secondes stupides qu’on perd”, a fulminé le Belge.- Pogacar “soulagé” -Roglic a été piégé comme lui, ainsi que d’autres leaders à l’image de Carlos Rodriguez, Felix Gall, Santiago Buitrago et Guillaume Martin-Guyonnet, tous à 39 secondes.Même s’il ne joue pas le général cette année, Lenny Martinez a livré une prestation carrément inquiétante en terminant 182 et dernier à plus de neuf minutes.”L’étape a été chaotique comme on le pensait”, a réagi Pogacar. “Je suis juste soulagé que cette journée soit passée. Plus que neuf jours jusqu’à la journée de repos…”, a ajouté le grand favori qui se méfie comme de la peste de cette première semaine de tous les dangers.Et de fait la première étape a aussi été émaillée par de nombreuses chutes qui ont forcé à l’abandon deux spécialistes du contre-la-montre, le Suisse Stefan Bissegger et surtout l’Italien Filippo Ganna.Si elle a fait moins de dégâts, la cabriole la plus spectaculaire et insolite à été l’accrochage incroyable entre Benjamin Thomas et Mattéo Vercher.Les deux Français étaient en tête à environ 80 km de l’arrivée et se disputaient le sprint au sommet du mont Cassel pour le classement de la montagne lorsque Thomas, sur son jeté de vélo, est allé au sol sur la route pavée, entraînant son compagnon d’échappée dans sa chute.Les deux ont tout de même fini sur le podium à l’arrivée, le premier pour endosser le maillot à pois de meilleur grimpeur et Vercher pour recevoir le Prix de la combativité.

“30 ans que j’attends ça!”: à Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

“Des années que j’en rêve!”: après les athlètes des JO-2024, c’est au tour du grand public de pouvoir renouer samedi, sous étroite surveillance, avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, plus d’un siècle après son interdiction.”Je suis trop contente! ça fait des années que j’en rêve de nager dans la Seine”, se réjouit Ingrid, une Parisienne de 95 ans en maillot bleu turquoise, qui ne souhaite pas donner son patronyme. Elle est parmi les premières à venir se baigner sur le site de Bercy, accompagnée de sa petite-fille, descendant prudemment les marches qui la mène à une eau translucide à 25°C. Ouvert à 11H00, le bassin, clos et équipé de transats et de parasols, a rapidement été pris d’assaut par un public hétéroclite.Avant de sauter le pas, chaque nageur a dû s’équiper pour sa sécurité d’un flotteur jaune attaché à la taille, sous le regard attentif d’une dizaine de surveillants de baignade en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.- “Comme une sirène” -“Je me sens comme une sirène”, jubile Isabel Bertelot, 65 ans. La Parisienne habite de l’autre côté du fleuve, dans le 13e arrondissement. “J’ai rêvé tellement de fois de traverser la Seine en nageant, autorisée ou pas. Donc là c’est bien, j’ai même pas à tricher!”, ajoute-t-elle avant de plonger. Toby, Américain de Californie s’exclame auprès de l’AFP: “c’est la joie, le bonheur. On en profite bien. On fait partie des premiers en 100 ans à pouvoir faire ça”.”Elle est vraiment super bonne et surtout beaucoup plus propre que ce à quoi je m’attendais!”, s’étonne Peter, un touriste allemand originaire de Munich. “Je suis comme un nageur olympique, c’est génial!” ajoute en anglais le lycéen de 17 ans, éclaboussé par ses amis sous un soleil radieux, face à la bibliothèque François Mitterrand. A côté de lui, bonnet de bain rose fluo sur la tête, Chantal Eyboulet, une ingénieure parisienne de 61 ans, achève une longueur, tout sourire: “Ca fait 30 ans que j’attends ça!”. Cette première journée de baignade autorisée dans la Seine, où celle-ci était interdite depuis 1923, avait débuté dès 08H00 depuis le ponton aménagé sur le bras Marie, face à l’île Saint-Louis. “Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. La maire de Paris s’est rendue sur ce site, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.Anne Hidalgo qui s’y était baignée avant les JO, n’a pas rejoint les Parisiens cette fois.  “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé devant les caméras. La ministre des Sports a elle revêtu une combinaison avant de se lancer dans la Seine à Bercy. “Elle est excellente!”, a-t-elle commenté entre deux brasses, interrogée par l’AFP. “Elle est super propre. J’ai pris une bouteille, j’ai regardé. L’eau est translucide. Les niveaux de bactéries sont au plus bas”, s’est félicité la ministre.  – Qualité sanitaire “exceptionnelle” -La qualité sanitaire de l’eau est “exceptionnelle”, a confirmé le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Un troisième site de baignade a été inauguré au bras de Grenelle dans la matinée. Comme les deux autres, il restera accessible gratuitement uniquement aux personnes sachant nager, jusqu’au 31 août si la météo le permet. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Grenelle, seul site à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025, selon les autorités.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

“30 ans que j’attends ça!”: à Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

“Des années que j’en rêve!”: après les athlètes des JO-2024, c’est au tour du grand public de pouvoir renouer samedi, sous étroite surveillance, avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, plus d’un siècle après son interdiction.”Je suis trop contente! ça fait des années que j’en rêve de nager dans la Seine”, se réjouit Ingrid, une Parisienne de 95 ans en maillot bleu turquoise, qui ne souhaite pas donner son patronyme. Elle est parmi les premières à venir se baigner sur le site de Bercy, accompagnée de sa petite-fille, descendant prudemment les marches qui la mène à une eau translucide à 25°C. Ouvert à 11H00, le bassin, clos et équipé de transats et de parasols, a rapidement été pris d’assaut par un public hétéroclite.Avant de sauter le pas, chaque nageur a dû s’équiper pour sa sécurité d’un flotteur jaune attaché à la taille, sous le regard attentif d’une dizaine de surveillants de baignade en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.- “Comme une sirène” -“Je me sens comme une sirène”, jubile Isabel Bertelot, 65 ans. La Parisienne habite de l’autre côté du fleuve, dans le 13e arrondissement. “J’ai rêvé tellement de fois de traverser la Seine en nageant, autorisée ou pas. Donc là c’est bien, j’ai même pas à tricher!”, ajoute-t-elle avant de plonger. Toby, Américain de Californie s’exclame auprès de l’AFP: “c’est la joie, le bonheur. On en profite bien. On fait partie des premiers en 100 ans à pouvoir faire ça”.”Elle est vraiment super bonne et surtout beaucoup plus propre que ce à quoi je m’attendais!”, s’étonne Peter, un touriste allemand originaire de Munich. “Je suis comme un nageur olympique, c’est génial!” ajoute en anglais le lycéen de 17 ans, éclaboussé par ses amis sous un soleil radieux, face à la bibliothèque François Mitterrand. A côté de lui, bonnet de bain rose fluo sur la tête, Chantal Eyboulet, une ingénieure parisienne de 61 ans, achève une longueur, tout sourire: “Ca fait 30 ans que j’attends ça!”. Cette première journée de baignade autorisée dans la Seine, où celle-ci était interdite depuis 1923, avait débuté dès 08H00 depuis le ponton aménagé sur le bras Marie, face à l’île Saint-Louis. “Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. La maire de Paris s’est rendue sur ce site, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.Anne Hidalgo qui s’y était baignée avant les JO, n’a pas rejoint les Parisiens cette fois.  “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé devant les caméras. La ministre des Sports a elle revêtu une combinaison avant de se lancer dans la Seine à Bercy. “Elle est excellente!”, a-t-elle commenté entre deux brasses, interrogée par l’AFP. “Elle est super propre. J’ai pris une bouteille, j’ai regardé. L’eau est translucide. Les niveaux de bactéries sont au plus bas”, s’est félicité la ministre.  – Qualité sanitaire “exceptionnelle” -La qualité sanitaire de l’eau est “exceptionnelle”, a confirmé le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Un troisième site de baignade a été inauguré au bras de Grenelle dans la matinée. Comme les deux autres, il restera accessible gratuitement uniquement aux personnes sachant nager, jusqu’au 31 août si la météo le permet. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Grenelle, seul site à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025, selon les autorités.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

“30 ans que j’attends ça!”: à Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

“Des années que j’en rêve!”: après les athlètes des JO-2024, c’est au tour du grand public de pouvoir renouer samedi, sous étroite surveillance, avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, plus d’un siècle après son interdiction.”Je suis trop contente! ça fait des années que j’en rêve de nager dans la Seine”, se réjouit Ingrid, une Parisienne de 95 ans en maillot bleu turquoise, qui ne souhaite pas donner son patronyme. Elle est parmi les premières à venir se baigner sur le site de Bercy, accompagnée de sa petite-fille, descendant prudemment les marches qui la mène à une eau translucide à 25°C. Ouvert à 11H00, le bassin, clos et équipé de transats et de parasols, a rapidement été pris d’assaut par un public hétéroclite.Avant de sauter le pas, chaque nageur a dû s’équiper pour sa sécurité d’un flotteur jaune attaché à la taille, sous le regard attentif d’une dizaine de surveillants de baignade en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.- “Comme une sirène” -“Je me sens comme une sirène”, jubile Isabel Bertelot, 65 ans. La Parisienne habite de l’autre côté du fleuve, dans le 13e arrondissement. “J’ai rêvé tellement de fois de traverser la Seine en nageant, autorisée ou pas. Donc là c’est bien, j’ai même pas à tricher!”, ajoute-t-elle avant de plonger. Toby, Américain de Californie s’exclame auprès de l’AFP: “c’est la joie, le bonheur. On en profite bien. On fait partie des premiers en 100 ans à pouvoir faire ça”.”Elle est vraiment super bonne et surtout beaucoup plus propre que ce à quoi je m’attendais!”, s’étonne Peter, un touriste allemand originaire de Munich. “Je suis comme un nageur olympique, c’est génial!” ajoute en anglais le lycéen de 17 ans, éclaboussé par ses amis sous un soleil radieux, face à la bibliothèque François Mitterrand. A côté de lui, bonnet de bain rose fluo sur la tête, Chantal Eyboulet, une ingénieure parisienne de 61 ans, achève une longueur, tout sourire: “Ca fait 30 ans que j’attends ça!”. Cette première journée de baignade autorisée dans la Seine, où celle-ci était interdite depuis 1923, avait débuté dès 08H00 depuis le ponton aménagé sur le bras Marie, face à l’île Saint-Louis. “Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. La maire de Paris s’est rendue sur ce site, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.Anne Hidalgo qui s’y était baignée avant les JO, n’a pas rejoint les Parisiens cette fois.  “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé devant les caméras. La ministre des Sports a elle revêtu une combinaison avant de se lancer dans la Seine à Bercy. “Elle est excellente!”, a-t-elle commenté entre deux brasses, interrogée par l’AFP. “Elle est super propre. J’ai pris une bouteille, j’ai regardé. L’eau est translucide. Les niveaux de bactéries sont au plus bas”, s’est félicité la ministre.  – Qualité sanitaire “exceptionnelle” -La qualité sanitaire de l’eau est “exceptionnelle”, a confirmé le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Un troisième site de baignade a été inauguré au bras de Grenelle dans la matinée. Comme les deux autres, il restera accessible gratuitement uniquement aux personnes sachant nager, jusqu’au 31 août si la météo le permet. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Grenelle, seul site à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025, selon les autorités.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

Tour de France: Philipsen premier maillot jaune, Evenepoel déjà piégé

Jasper Philipsen a endossé le premier maillot jaune du Tour de France 2025 en remportant au sprint une première étape très mouvementée, samedi à Lille, où Remco Evenepoel, piégé dans une bordure, a déjà perdu 39 secondes.C’est la dixième victoire sur le Tour pour le Belge de 27 ans. L’homme rapide d’Alpecin a été parfaitement emmené par ses coéquipiers Mathieu van der Poel et Kaden Groves et s’est imposé nettement devant l’Ethiopien Biniam Girmay, au sein d’un peloton réduit à seulement une quarantaine de coureurs dont le grand favori Tadej Pogacar et son rival Jonas Vingegaard.Remco Evenepoel mais aussi Primoz Roglic ont, eux, été piegés dans un coup de bordure initié par l’équipe Visma de Vingegaard à 17 kilomètres de l’arrivée. Les deux candidats au podium ont perdu 39 secondes, ce qui n’était pas du tout prévu pour cette journée dans la plaine.L’étape, très nerveuse, a fait de gros dégâts avec de nombreuses cassures, des incidents mécaniques et des chutes qui ont forcé à l’abandon deux spécialistes du contre-la-montre, le Suisse Stefan Bisseger et surtout l’Italien Filippo Ganna.La bordure des Visma a aussi éliminé plusieurs sprinteurs dont Tim Merlier et Jonathan Milan, qui comptaient parmi les principaux favoris pour la victoire devant un public particulièrement enthousiaste dans le Nord.Cela a facilité la tâche à Philipsen qui endosse pour la première fois de sa carrière le maillot jaune.- “Chair de poule” -“J’ai déjà gagné le maillot vert il y a deux ans et l’idée de pouvoir accrocher aussi le maillot jaune dans mon salon me procure un sentiment vraiment spécial. Je ne vais jamais oublier cette journée”, a dit le coureur d’Alpecin, réputé pour ses coups de chaud et son agressivité dans le peloton.”L’équipe a fait un énorme boulot toute la journée, c’était très nerveux. A la fin, on a utilisé notre force collective pour mettre au fond. J’avais la chair de poule lors des deux derniers kilomètres, avec tous ces fans, ça m’a donné encore une force supplémentaire. L’arrivée à Lille a été incroyable.”L’étape a aussi été marquée par l’accrochage incroyable entre Benjamin Thomas et Mattéo Vercher alors qu’ils étaient en tête à environ 80 km de l’arrivée et se disputaient le sprint au sommet du mont Cassel pour le classement de la montagne.Sur son jeté de vélo, Thomas est allé au sol sur la route pavée et a entraîné son compagnon d’échappée dans sa chute. Les deux coureurs ont tout de même fini sur le podium à l’arrivée, le premier pour endosser le maillot à pois de meilleur grimpeur et Vercher pour recevoir le Prix de la combativité.