La Bourse de Paris a cédé 0,30% vendredi et 2,34% sur la semaine
La Bourse de Paris a terminé en petite baisse vendredi, abandonnant plus de 2% sur la semaine, au gré des offensives protectionnistes de la Maison-Blanche contre ses partenaires commerciaux et des mesures de rétorsion.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a cédé 0,30% à 7.104,80 points, perdant 21,22 points. Sur la semaine, il termine en baisse de 2,34%.L’indice paneuropéen Stoxx Europe 600, qui réunit les 600 plus grosses capitalisations boursières du Vieux continent, a lui perdu près de 2% sur la semaine.Les Bourses ont connu une période de montagnes russes, avec des baisses depuis les annonces de Donald Trump, “entrecoupées de hausses brusques à mesure que les marchés réagissent aux discussions sur les droits de douane des deux côtés du globe”, commente Michael Hewson, de CMC Markets.Et “après tout ce qui s’est passé, le marché a tendance à vouloir se poser”, note Guillaume Chaloin, directeur de la gestion actions de Delubac AM.Dernier épisode en date: la Chine a annoncé vendredi porter ses droits de douane supplémentaires sur les produits américains à 125%, en réaction aux surtaxes monumentales de 145% imposées par Donald Trump sur les importations venant de la Chine.Mercredi, le président américain avait suspendu pour 90 jours des surtaxes douanières sur les partenaires commerciaux des Etats-Unis, sauf Pékin, tout en laissant en place certains droits de douane augmentés et une taxe plancher de 10%.Dans l’immédiat, l’UE a suspendu sa riposte et le commissaire européen en charge du commerce, Maros Sefcovic, se rendra lundi à Washington.La Banque centrale européenne “surveille la situation et est toujours prête à intervenir” en utilisant “les instruments dont elle dispose”, a déclaré vendredi sa présidente Christine Lagard, à moins d’une semaine de la prochaine réunion de la BCE.Le président de la Réserve fédérale de New York, John Williams, a de son côté mis à jour vendredi ses prévisions pour l’économie américaine: moins de croissance, mais plus d’inflation et de chômage.Par ailleurs, l’Université du Michigan a dévoilé une estimation de la confiance des consommateurs américains plongeant de 11% en avril, à  30% de moins qu’en décembre et en recul général quel que soit l’âge, revenu, niveau d’études ou appartenance politique, les anticipations d’inflation étant au plus haut depuis 1981.Les valeurs “défensives” recherchéesA Paris, “les valeurs défensives classiques”, ou dites domestiques, qui sont exposées au marché local mais moins à l’international, “sont revenues en tête du marché dans une séance plus attentiste face à la guerre commerciale”, relève Guillaume Chaloin.Dans l’agroalimentaire, Danone (+1,25% à 71,20 euros) “a été la valeur refuge emblématique”, poursuit il.Dans le secteur des télécoms, Bouygues a fini en hausse de 0,72% à 35,04 euros et Orange à +1,84% à 12,21 euros l’action.BNP Paribas plombéLe cours de BNP Paribas est brusquement descendu peu après 14H30, après un article de l’agence financière Bloomberg sur les conditions de rachat du gestionnaire d’actifs Axa IM, en cours.Le titre a terminé en baisse de 2,41% à 65,61 euros, après avoir dégringolé de plus de 4,5% en séance.Selon Bloomberg, la Banque centrale européenne (BCE) a placé un caillou dans la chaussure de la première banque européenne en émettant un avis négatif sur les dispositions prévues de ce rachat, annoncé le 1er août 2024, pour plus de 5 milliards d’euros. L’acquisition devrait être achevée mi-2025.
Discothèque de Saint-Domingue: deuil et identification des corps en attendant le bilan final
Des dizaines de personnes sont toujours sans nouvelles de leurs proches en République dominicaine tandis que les autorités poursuivent vendredi le triste labeur d’identification des plus de 200 victimes de l’effondrement de la discothèque de Saint-Domingue.Elles s’agglutinent à la morgue de Saint-Domingue alors qu’il ne reste plus d’espoir de trouver des survivants. Les proches attendent, dans six tentes installées pour l’occasion, qu’on leur remette un corps.Un grand écran vert affiche le nom des défunts identifiés. Régulièrement, un employé appelle mégaphone à la main, les proches d’un personne identifiée à se faire connaitre. Julio Alberto Acosta Medina fait partie de ceux qui attendent un corps, celui de sa belle-fille. Il raconte l’horreur de la situation : “Mercredi, nous avons passé toute la journée ici et tard dans la nuit, on nous a remis un sac et nous avons dit que nous devions l’ouvrir pour voir si c’était elle, mais ce n’était pas elle…”.”Nous voulons que l’on nous remette celle qui est vraiment elle pour que sa mère puisse la voir et qu’elle soit enterrée”, ajoute-t-il. Il poursuit sur la dernière nuit de sa  belle fille, âgée de 43 ans : “C’est la première fois de sa vie qu’elle allait en discothèque. Elle est sortie avec un groupe d’amies du travail au Jet Set. Elle a envoyé une photo”.Yuni Garcia a perdu son frère Johnny, 53 ans, qui travaillait dans la sécurité au Jet Set. “On a découvert son corps à 3h du matin jeudi. C’est le dernier endroit où ils ont cherché et enlevé les débris. J’ai appris qu’ils (la morgue) ont le corps dans une chambre froide et vont le sortir pour faire l’autopsie”. “Il était agent de sécurité de la discothèque depuis 10 ans environ. Je me souviens de lui comme d’un homme joyeux, un homme de prière au service du Christ, nous priions souvent”, dit-il. “Nous ne pouvons rien faire tant que nous n’avons pas terminé cette étape pour enterrer notre frère. J’espère qu’on va nous rendre (rapidement) le corps de mon frère. C’est angoissant, c’est quelque chose que vous ne pouvez pas imaginer, je compatis avec les autres qui ont des proches, c’est désespérant” l’attente de remise des corps”, précise-t-il, ému.- Accélérer les identifications -Les autorités ont mis en place une assistance psychologique gratuite. Jeudi après-midi, les autorités avaient annoncé que seules 123 autopsies et identifications avaient été réalisées alors que 221 corps ont déjà été sortis des décombres du Jet Set où les sauveteurs continuent de travailler vendredi. Pour accélérer les identifications, douze médecins légistes et du personnel de soutien ont été embauchés, ont annoncé le parquet et le ministère de la Santé dans un communiqué. Des tables supplémentaires ont également été mises en place pour les autopsies “qui sont pratiquées sans interruption depuis le début de l’événement”, selon le texte. Le ministre de la Santé, Victor Atallah avait précisé jeudi qu’il y aurait “possiblement encore” des morts sous les décombres, promettant de ne pas cesser le travail avant que chaque personne sache ce qui est arrivé à leur proche. Dans un liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille le décès “d’au moins” un Américain. La presse a fait état d’un Kenyan, d’un Haïtien et de Vénézuéliens.De nombreuses funérailles devaient avoir lieu à travers le pays vendredi alors qu’un hommage national a été rendu jeudi à Rubby Perez, 69 ans, la star du merengue qui se produisait au Jet Set au moment du drame. Le président Luis Abinader a prolongé le deuil national de trois jours supplémentaires et a annoncé la création d’une “commission d’experts nationaux et étrangers” pour “déterminer les causes” de ce qui est désormais considéré comme la plus grande tragédie du siècle. Cette catastrophe dépasse, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.
Discothèque de Saint-Domingue: deuil et identification des corps en attendant le bilan final
Des dizaines de personnes sont toujours sans nouvelles de leurs proches en République dominicaine tandis que les autorités poursuivent vendredi le triste labeur d’identification des plus de 200 victimes de l’effondrement de la discothèque de Saint-Domingue.Elles s’agglutinent à la morgue de Saint-Domingue alors qu’il ne reste plus d’espoir de trouver des survivants. Les proches attendent, dans six tentes installées pour l’occasion, qu’on leur remette un corps.Un grand écran vert affiche le nom des défunts identifiés. Régulièrement, un employé appelle mégaphone à la main, les proches d’un personne identifiée à se faire connaitre. Julio Alberto Acosta Medina fait partie de ceux qui attendent un corps, celui de sa belle-fille. Il raconte l’horreur de la situation : “Mercredi, nous avons passé toute la journée ici et tard dans la nuit, on nous a remis un sac et nous avons dit que nous devions l’ouvrir pour voir si c’était elle, mais ce n’était pas elle…”.”Nous voulons que l’on nous remette celle qui est vraiment elle pour que sa mère puisse la voir et qu’elle soit enterrée”, ajoute-t-il. Il poursuit sur la dernière nuit de sa  belle fille, âgée de 43 ans : “C’est la première fois de sa vie qu’elle allait en discothèque. Elle est sortie avec un groupe d’amies du travail au Jet Set. Elle a envoyé une photo”.Yuni Garcia a perdu son frère Johnny, 53 ans, qui travaillait dans la sécurité au Jet Set. “On a découvert son corps à 3h du matin jeudi. C’est le dernier endroit où ils ont cherché et enlevé les débris. J’ai appris qu’ils (la morgue) ont le corps dans une chambre froide et vont le sortir pour faire l’autopsie”. “Il était agent de sécurité de la discothèque depuis 10 ans environ. Je me souviens de lui comme d’un homme joyeux, un homme de prière au service du Christ, nous priions souvent”, dit-il. “Nous ne pouvons rien faire tant que nous n’avons pas terminé cette étape pour enterrer notre frère. J’espère qu’on va nous rendre (rapidement) le corps de mon frère. C’est angoissant, c’est quelque chose que vous ne pouvez pas imaginer, je compatis avec les autres qui ont des proches, c’est désespérant” l’attente de remise des corps”, précise-t-il, ému.- Accélérer les identifications -Les autorités ont mis en place une assistance psychologique gratuite. Jeudi après-midi, les autorités avaient annoncé que seules 123 autopsies et identifications avaient été réalisées alors que 221 corps ont déjà été sortis des décombres du Jet Set où les sauveteurs continuent de travailler vendredi. Pour accélérer les identifications, douze médecins légistes et du personnel de soutien ont été embauchés, ont annoncé le parquet et le ministère de la Santé dans un communiqué. Des tables supplémentaires ont également été mises en place pour les autopsies “qui sont pratiquées sans interruption depuis le début de l’événement”, selon le texte. Le ministre de la Santé, Victor Atallah avait précisé jeudi qu’il y aurait “possiblement encore” des morts sous les décombres, promettant de ne pas cesser le travail avant que chaque personne sache ce qui est arrivé à leur proche. Dans un liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille le décès “d’au moins” un Américain. La presse a fait état d’un Kenyan, d’un Haïtien et de Vénézuéliens.De nombreuses funérailles devaient avoir lieu à travers le pays vendredi alors qu’un hommage national a été rendu jeudi à Rubby Perez, 69 ans, la star du merengue qui se produisait au Jet Set au moment du drame. Le président Luis Abinader a prolongé le deuil national de trois jours supplémentaires et a annoncé la création d’une “commission d’experts nationaux et étrangers” pour “déterminer les causes” de ce qui est désormais considéré comme la plus grande tragédie du siècle. Cette catastrophe dépasse, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.
McLaren dominate Bahrain practice as Verstappen struggles
Oscar Piastri topped the times as McLaren dominated second practice at the Bahrain Grand Prix on Friday with Max Verstappen struggling to make an impact in his Red Bull.Piastri posted a quickest lap of 1min 30.505s with his teammate Lando Norris only a tenth of a second adrift.The chasing pack was led by the Mercedes of George Russell albeit over five tenths of a second back in an ominous display of force by McLaren at a track where the Bahraini-backed team have yet to win in 21 visits.Verstappen, who moved to within one point of championship leader Norris after his win in Japan last weekend, was given plenty of food for thought ahead of this fourth race of the season as he trailed in seventh, close to one second back.To add insult to injury immediately in front of the four-time world champion were two rookies – Mercedes’ Kimi Antonelli and RB’s Isack Hadjar, who both did brilliantly to finish fifth and sixth.Red Bull’s plight was not helped by the sight of Yuki Tsunoda coming in 18th, six places behind RB’s Liam Lawson, the driver he replaced at Red Bull last time out.Second practice at the Bahrain International Circuit got underway as the sun set to make the session more meaningful than opening practice held in the searing mid-afternoon heat.With the floodlights illuminating the track to give like-for-like conditions with Saturday’s qualifying and Sunday’s race it placed extra importance on the 60 minutes evening run out.Verstappen, Russell and Charles Leclerc were among six established drivers to lend their cars to rookies to gain valuable experience in FP1 as per the sporting guidelines.- ‘The car is jumping’ -Leclerc’s teammate Lewis Hamilton, in the upgraded Ferrari kitted out with a new floor panel and a record five-time winner in Bahrain, put his foot down early to lead the timesheets.Verstappen got his weekend up and running but was soon grumbling on the team radio: “The ride is very bad, the car is jumping a lot.”Things were worse over with Fernando Alonso, who told his Aston Martin engineer: “Change the steering wheel” as the veteran Spaniard headed back to the pits, the wheel literally coming off in his hands.A human wall of Aston mechanics blocked any inquisitive competitors as they frantically worked to resolve the unusual and worrying issue.Back on track Leclerc pushed his teammate Hamilton off the top of the time sheets to give early encouragement to the scuderia.With plenty of action on track as teams tried to cram in effectively three practice sessions in one – Saturday’s third session is also unrepresentative being held in daytime – the Ferrari duo dropped down the field as the Mclarens rose to the surface.Piastri and Norris both stepped on the gas to pull well clear.As Alonso, who will be having his 50th race for Aston on Sunday, rejoined the circuit, there was no change at the top as McLaren set out their stall for the business part of the weekend.Earlier teams took the opportunity to use ‘FP1’ to give a half dozen rookies a shot as a ‘Friday driver’ as per the governing body’s guidelines.Verstappen had some down time with Ayumua Iwasa taking the wheel of his Red Bull.Dino Beganovic was handed the keys to Leclerc’s Ferrari.Other new faces were Fred Vesti (in for Russell), Luke Browning (Williams/Carlos Sainz), Felipe Drugovich (Alonso) and Ryo Hirakawa, in for Ollie Bearman at Haas.Browning had a scary moment with his temporary teammate Alex Albon, the pair coming close with a quarter of an hour left of the session.The stewards investigated the incident, with Albon deemed guilty of impeding Browning and given a smack on the wrist with a four-figure fine.
À l’arrêt, le projet Polar Pod ne verra pas le jour avant 2027
Le projet Polar Pod, navire vertical océanographique conçu pour dériver autour de l’Antarctique, est à l’arrêt depuis plusieurs mois et ne devrait pas être mis à l’eau avant 2027 avec au moins quatre ans de retard, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.”On désespère mais, pour l’instant, ce n’est pas abandonné”, a déclaré à l’AFP Elsa Peny-Étienne, directrice des expéditions, lors d’une escale vendredi à Brest de Persévérance, navire de soutien du Polar Pod.Le projet est à l’arrêt en raison d’un différend opposant l’Ifremer, qui assure la maîtrise d’ouvrage, et les chantiers navals Piriou, en charge de la construction du Polar Pod à Concarneau (Finistère).   Interrogés par l’AFP, l’Ifremer et Piriou n’ont pas souhaité préciser la nature de leur différend. Ils s’opposeraient sur les coûts de construction du projet, modifiés après l’appel d’offres, selon des sources proches du dossier. L’Agence nationale de la Recherche (ANR) a attribué une aide de 28 millions d’euros à l’Ifremer pour assurer les coûts de construction du Polar Pod, son acheminement en Afrique du sud et une partie des essais post-chantier.Le sujet devait être tranché en réunion interministérielle en juin 2024, mais la dissolution de l’Assemblée nationale a de nouveau retardé le projet, de source proche du dossier. Interrogé par l’AFP, l’Ifremer a indiqué avoir “envisagé différents scénarios de suite à donner au projet et transmis ces éléments aux ministères” de la Recherche et de la Transition Écologique. “Nous attendons un retour de nos tutelles”, a ajouté l’Institut.Contactés par l’AFP, les deux ministères n’ont pas donné suite.”C’est un peu usant”, s’est désolé vendredi le médecin-explorateur Jean-Louis Étienne, initiateur du projet. “Il y a 43 institutions de 12 pays qui se sont engagées sur le projet scientifique, on a des partenaires qui se sont engagés, on a emprunté 7 millions d’euros pour construire ce bateau”, Persévérance, a-t-il énuméré. “C’est à se demander si Ifremer veut ce projet.””On a vraiment respecté notre partie du contrat”, a abondé Mme Peny-Étienne, à savoir financer l’expédition et construire le navire de soutien. Persévérance a été baptisé en juin 2023 à Marseille, soit à la date initialement prévue pour la mise à l’eau du Polar Pod. Fin 2022, Piriou et l’Ifremer tablaient encore sur un début d’expédition au dernier trimestre 2024.Mme Peny-Étienne espère désormais que le début de la construction du Polar Pod sera annoncé lors du sommet de l’Onu sur les océans, à Nice en juin, pour une mise à l’eau en juin 2027. Le Polar Pod devrait faire le tour de l’Antarctique en 18 mois, sans moteur, à la vitesse du courant. Les équipes seront relevées tous les deux mois par le navire Persévérance. L’océan austral, “principal puits de carbone océanique de la planète”, c’est celui “sur lequel on sait le moins de choses: on l’étudie l’été, essentiellement, mais les missions en dehors de la période d’été sont inexistantes. Polar Pod permet d’étudier cet océan en 4 saisons, et en plus, il est zéro émission”, a vanté M. Etienne.
Dollar plunges, stocks wobble over trade war turmoil
Investors dumped US government bonds, the dollar tumbled and stocks seesawed Friday, capping a volatile week as President Donald Trump’s unpredictable tariff policy rattled market confidence.Trump triggered a massive market sell-off last week by announcing universal tariffs, and this week he sparked a huge but short-lived rally by pausing higher duties against scores of countries.But he kept China in his crosshairs, hitting Chinese goods with a 145 percent tariff.Beijing said Friday that it would hit back with 125 percent duties on American products, but suggested it would not retaliate further in the future.Wall Street indexes opened in the red Friday but rose shortly thereafter as investors sought to make sense of the latest trade war news, with the broad-based S&P 500 edging up 0.3 percent around midday.European markets also had a roller-coaster trading day, with Frankfurt closing 0.9 percent lower and Paris down 0.3 percent. London rose 0.6 as data showed the UK economy grew far more than expected in February.”The main driver of the renewed market pressure was an increased focus on the US-China escalation,” said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank.”Neither the US nor China are showing signs of backing down, with President Trump expressing confidence in his tariff plans,” Reid said.The dollar plunged to its lowest level against the euro in more than three years as investors fled what is typically considered a key haven currency, though it later pared some of its losses.In a more worrying sign of cracking investor confidence in the US economy, the yield on the 10-year US Treasury bill rose sharply to 4.5 percent as its price tumbled.John Higgins, chief markets economist at Capital Economics, said it was a sign of “concern that China might dump its vast holdings of Treasuries” even if that risked losses for Beijing and driving the yuan higher against the dollar.With Treasuries being sold off, sending their yields higher and making US debt more expensive, there is a fear of a bigger exodus from American assets down the line.JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon on Friday rejected the notion that US Treasuries were no longer a haven.”If you’re going to invest your money in something, America is still a pretty, pretty good place in this turbulent world,” Dimon said in a conference call after his bank reported hefty first-quarter profits and revenue.- Gold record -The weaker dollar and the rush for safety sent gold to a record high above $3,220 an ounce.Oil prices rose slightly after huge falls on Thursday.”There remains considerable uncertainty around the impact of tariffs on economies and company earnings, and that could keep markets volatile for some time,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.Investors were also turning to more routine economic and business data, with the release of inflation data and corporate earnings.Official figures showed US producer inflation fell sharply last month before the tariffs took effect.JPMorgan Chase reported first-quarter profits of $14.6 billion, up nine percent from the period last year.In Asia, the Tokyo stock market shed three percent — a day after surging more than nine percent — while Sydney and Seoul were also in the red. Hong Kong and Shanghai rose as traders focused on possible Chinese stimulus measures. There were gains in Taipei and Ho Chi Minh City stocks as the leaders of Taiwan and Vietnam said they would hold talks with Trump.- Key figures around 1600 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 39,665.48 pointsNew York – S&P 500: UP 0.3 percent at 5,284.24New York – Nasdaq: UP 0.5 percent at 16,465.20London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 7,964.18 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 7,104.80 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.9 percent at 20,374.10 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 3.0 percent at 33,585.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 20,914.69 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,238.23 (close)Euro/dollar: UP at $1.1349 from $1.1183 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3041 from $1.2954Dollar/yen: DOWN at 143.63 yen from 144.79 yenEuro/pound: UP at 86.94 pence from 86.33 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $63.75 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $60.48 per barrelburs-lth/js
Trump says tariff policy ‘doing really well’ despite China retaliation
President Donald Trump pledged Friday that his tariff policy is working and will benefit the United States and the world, despite China hiking tariffs on US goods to 125 percent in a deepening trade war.Traumatized stock markets seesawed, the dollar tumbled and US government bonds faced renewed pressure after Beijing’s retaliation intensified the confrontation between the world’s two biggest economies.In a message Friday on social media, Trump continued to insist that “we are doing really well on our tariff policy.” “Very exciting for America, and the World!!! It is moving along quickly,” he wrote.Trump sent global financial markets into a tailspin by announcing sweeping import taxes on dozens of countries last week, only to abruptly roll them back to 10 percent on Wednesday — although hiking them for China.But the subsequent bounce in the markets has faded with the realization that the Washington-Beijing trade war is still spiraling.Chinese President Xi Jinping gave his first major comments on the tensions on Friday, with state media quoting him as saying his country was “not afraid.”Xi also said the European Union and China should “jointly resist unilateral bullying practices” during talks with Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez.- ‘Numbers game’ -Then, Beijing announced that new tariffs of 125 percent on US goods would take effect Saturday — almost matching the staggering 145 percent level imposed on Chinese goods coming into America.A Chinese Commerce Ministry spokesperson said the United States bore full responsibility, deriding Trump’s tariffs as a “numbers game” that “will become a joke.”But China’s finance ministry said tariffs would not go any higher in an acknowledgement that almost no imports are possible at the new level.Trump had reiterated on Thursday that he was looking to do a deal with Xi despite the mounting tensions.”He’s been a friend of mine for a long period of time. I think that we’ll end up working out something that’s very good for both countries,” he told reporters.But US officials have made it clear they expect Xi to reach out first.Pressure was growing on Trump, however, as markets continued to fret.Yields on crucial US government bonds, which are normally seen as a safe haven, were up again Friday, indicating weaker demand as investors take fright.Trump admitted he had been watching people get “queasy” over the bond market before making his stunning tariffs backtrack.Some traders speculated that China was offloading some of its vast holdings — which increase the cost of borrowing for the US government — in retaliation for Trump’s measures.In a further sign of investor worry, the dollar fell to a three-year low against the euro and prices of gold, another safe haven, surged.Policymakers at the US Federal Reserve meanwhile warned of higher inflation and slower growth ahead due to Trump’s tariff policy.- ‘Countermeasures’ -Economists warn that the disruption in trade between the tightly integrated US and Chinese economies will increase prices for consumers and could spark a global recession.Ipek Ozkardeskaya, an analyst at Swissquote bank, told AFP the tariff figures were “so high that they don’t make sense any more,” but said China was “now ready to go as far as needed.”The rest of the world is still calibrating its response.Trump on Thursday described the European Union — which was originally hit with 20 percent tariffs by Trump — as “very smart” for refraining from retaliatory levies.Top EU officials and Chinese leaders are set to hold their next summit marking 50 years of ties in China in July, Brussels announced. EU trade chief Maros Sefcovic will meanwhile hold talks in Washington on Monday.But the 27-nation bloc’s chief Ursula von der Leyen told the Financial Times on Friday that it remained armed with a “wide range of countermeasures” including a possible hit on digital services that would strike US tech firms.
Trump says tariff policy ‘doing really well’ despite China retaliation
President Donald Trump pledged Friday that his tariff policy is working and will benefit the United States and the world, despite China hiking tariffs on US goods to 125 percent in a deepening trade war.Traumatized stock markets seesawed, the dollar tumbled and US government bonds faced renewed pressure after Beijing’s retaliation intensified the confrontation between the world’s two biggest economies.In a message Friday on social media, Trump continued to insist that “we are doing really well on our tariff policy.” “Very exciting for America, and the World!!! It is moving along quickly,” he wrote.Trump sent global financial markets into a tailspin by announcing sweeping import taxes on dozens of countries last week, only to abruptly roll them back to 10 percent on Wednesday — although hiking them for China.But the subsequent bounce in the markets has faded with the realization that the Washington-Beijing trade war is still spiraling.Chinese President Xi Jinping gave his first major comments on the tensions on Friday, with state media quoting him as saying his country was “not afraid.”Xi also said the European Union and China should “jointly resist unilateral bullying practices” during talks with Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez.- ‘Numbers game’ -Then, Beijing announced that new tariffs of 125 percent on US goods would take effect Saturday — almost matching the staggering 145 percent level imposed on Chinese goods coming into America.A Chinese Commerce Ministry spokesperson said the United States bore full responsibility, deriding Trump’s tariffs as a “numbers game” that “will become a joke.”But China’s finance ministry said tariffs would not go any higher in an acknowledgement that almost no imports are possible at the new level.Trump had reiterated on Thursday that he was looking to do a deal with Xi despite the mounting tensions.”He’s been a friend of mine for a long period of time. I think that we’ll end up working out something that’s very good for both countries,” he told reporters.But US officials have made it clear they expect Xi to reach out first.Pressure was growing on Trump, however, as markets continued to fret.Yields on crucial US government bonds, which are normally seen as a safe haven, were up again Friday, indicating weaker demand as investors take fright.Trump admitted he had been watching people get “queasy” over the bond market before making his stunning tariffs backtrack.Some traders speculated that China was offloading some of its vast holdings — which increase the cost of borrowing for the US government — in retaliation for Trump’s measures.In a further sign of investor worry, the dollar fell to a three-year low against the euro and prices of gold, another safe haven, surged.Policymakers at the US Federal Reserve meanwhile warned of higher inflation and slower growth ahead due to Trump’s tariff policy.- ‘Countermeasures’ -Economists warn that the disruption in trade between the tightly integrated US and Chinese economies will increase prices for consumers and could spark a global recession.Ipek Ozkardeskaya, an analyst at Swissquote bank, told AFP the tariff figures were “so high that they don’t make sense any more,” but said China was “now ready to go as far as needed.”The rest of the world is still calibrating its response.Trump on Thursday described the European Union — which was originally hit with 20 percent tariffs by Trump — as “very smart” for refraining from retaliatory levies.Top EU officials and Chinese leaders are set to hold their next summit marking 50 years of ties in China in July, Brussels announced. EU trade chief Maros Sefcovic will meanwhile hold talks in Washington on Monday.But the 27-nation bloc’s chief Ursula von der Leyen told the Financial Times on Friday that it remained armed with a “wide range of countermeasures” including a possible hit on digital services that would strike US tech firms.